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(musique) - Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous discuterons de ce qui attend les marchés canadiens après une année volatile avec Michael O'Brien de gestion de placements TD. Anthony Okolie commentent les plus récentes données sur les ventes de logements à Toronto et Vancouver. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous parle des actions sans plate-forme. Pas une vocation par courriel à moneytalklive@td.com et dans la boîte location bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Indice TSX composite progresse très légèrement en une journée de bourse assez terne, de 11 ; soit 0,06 %. Le cours de leur recul quelque peu, le cours du brut remonte légèrement. Voici quels sont les titres les plus activement négociés.
Athabasca Oil recule de 2 % à 3,50 $ l'action. Les titres d'énergie reculant peu, tandis que les investisseurs tâchent de démêler la signification des coupures de production volontaire des membres de l'OPEP qui n'aurait, selon plusieurs, garde consistance. Kinross Gold recule de plus de 1 % à 7,86 $ l'action. Dans le contexte d'un recul des cours de l'or. Aux États-Unis, le nombre de postes non pourvues s'établit à 8,7 millions pour le mois d'octobre aux États-Unis.
Le marché du travail semble moins tendu, les rendements obligataires ont reculé considérablement mais ça n'altère la bourse, laquelle reçurent de 0,2 %, c'est à huit points. L'indice Nasdaq était sous pression aujourd'hui, il rebondit quelque peu. 35 ; soit un quart de pour cent pour le secteur de la technologie, et ce ne sont que les compagnies à méga capitalisation qui progresse aujourd'hui après un léger recul hier. Apple à 196 $ l'action est en hausse de 2 %.
La bourse de Toronto a connu des Toronto, mais selon notre invité, il est important de n'être ni trop optimiste ni trop pessimiste quant à l'année à venir, compte tenu de cette volatilité. Michael O'Brien, responsable des actions canadiennes de base la gestion de placements TD se joint à nous.
- Bonjour, Greg.
- Ni trop optimiste ni trop pessimiste, cela me plaît. Je souffre du même problème. Quels mois excellents nous avons eu en novembre. Quatre – nous avons eu en octobre.
De quoi, c'est le traitement que je ne m'administra moi-même.
Lorsqu'on se retrouve dans ce genre de période après d'un flux Thus, ça peut être orientant. On oublie les principes fondamentaux de l'investissement.
Et on ne prend pas suffisamment de recul.
Le mois de novembre a été un mois énorme, mais comme vous l'avez dit, septembre et octobre a été plutôt sombre. Je suis toujours étonné de voir à quel point la confiance peut fluctuer. Ce n'est pas que les données fondamentales n'étaient pas au rendez-vous, c'est que lorsque la confiance reflue ou progresse, il peut y avoir des mouvements extrêmes, c'est là où il faut prendre du recul.
En dépit des hauts et des bas, quand on prend justement du recul, ces marchés n'ont guère fluctué depuis deux ans.
Indice TSX a atteint un pic en avril 2022, il y a presque deux ans. L'indice CCP atteint son pic en janvier de 2022. Donc pendant presque deux ans, il y a eu un marché qui connaît des hauts et des bas, certes, mais dans une fourchette assez étroite. Ça a du bon sens parce que ça coïncide avec le début des séries de hausse de taux aux États-Unis au Canada.
Dans ce contexte, cela a du bon sens. Ces fluctuations, dans une fourchette assez étroite sont attribuables au fait que les investisseurs cherchent à démêler les mesures que prendront les banques centrales, le comportement de l'économie.
Nous ne savons pas au juste comment tout se terminera, mais alors que l'année 2024 un projet que nous sommes un peu plus près de la conclusion. Mais il est toujours utile de prendre du recul et d'essayer de situer les péripéties quotidiens dans le contexte général.
- Nous avons beaucoup étalé depuis deux ans mais nous avons passé beaucoup de chemin.
À l'approche de l'an prochain, il y a deux idées que j'ai à l'esprit en prenant connaissance des rapports et des commentaires. Il y aura sans doute des coupures de taux par les banques centrales, y compris la nôtre, peut-être dès le printemps dans le cas de la Banque du Canada. Il aura également ralentissement de l'économie. Si je conjugue ces deux éléments, que dois-je en conclure au sujet de la bourse de Toronto?
- Vous avez raison.
L'évolution des quatre dernières semaines est largement attribuable à l'espoir chez les investisseurs que les coupures de taux s'en viennent, mais en même temps, les investisseurs souhaitent que les taux soient réduits, mais sans souhaiter la raison habituelle d'une réduction de taux, c'est-à-dire un ralentissement brutal de l'économie. Il y a donc une certaine incohérence dans l'attitude du marché.
Plus généralement, on considère que les hausses de taux sont terminées mais la question est de savoir quand les coupures de taux vont intervenir. Je dirais que dans le contexte canadien, il est à soupçonner qu'il y aura des coupeurs de taux d'ici le milieu de l'année, car à mon avis l'économie en a besoin.
Et devient de plus en plus apparent que l'économie canadienne ralentit. Quand on se projette en avant, il y a des facteurs négatifs assez évidents que nous devons surmonter. Tout n'est pas sombre, mais les perspectives pour 2024 doivent être marquées par la sobriété. La croissance Canada sera plutôt mitigée. On ne doit pas s'attendre à une année de bénéfices exceptionnels pour la plupart des entreprises canadiennes. Il s'agira de surmonter de nombreux facteurs négatifs.
Parlons d'un secteur en particulier pour illustrer mon pronostic. Qu'arrive-t-il aux banques? Les banques viennent d'annoncer la bénéfice nous ont averti que l'année prochaine serait plus difficile.
- Oui, il faut avoir un point de vue équilibré justement. D'une part, les bénéfices des banques étaient quelque peu décevantes. Mettons qu'il y avait des résultats variables. Il y a eu une augmentation des provisions pour pertes sur créances. Celles-ci ne sont pas encore alarmantes mais la tendance est à la hausse. La croissance des prêts ralentit.
Il y a également une certaine pression qui s'exerce sur les fonds propres. Bref, personne ne veut baisser la garde. Tous ces facteurs se coalisaient pour exercer une certaine pression sur les perspectives de bénéfice. Trois des six banques ont dépassé les attentes, les trois autres ne les ont pas atteints. Le plus important toutefois, ce sont les prévisions de bénéfices pour l'année civile 2024 l'exercice 2024, qui sont toujours en baisse, en réduction. Les attentes pour l'année sont assez modestes. En revanche, beaucoup des banques sont cotées à moins de 10 % des bénéfices futurs, avec les dividendes de quelque 5 %. Il y a beaucoup de pronostics défavorables qui sont incorporés dans ses cours.
Les facteurs qui seraient normalement le plus alarmant, l'évolution du crédit, la nécessité pour les banques de réunir des capitaux supplémentaires, sur ce plan là, les banques sont toujours très solides. La situation de crédit se maintient mieux que les pessimistes ne l'auraient redouté. Au niveau des fonds propres, naturellement, chacun veut protéger son capital dans cet environnement, mais les banques ont des fonds propres extrêmement solides. Donc les risques extrêmes de baisse ne semblent pas probables, ce qui est très rassurant.
Comme je l'ai dit, la saison des annonces de bénéfice des banques n'était pas reluisante, les perspectives ne sont pas non plus, mais elles ne sont pas catastrophiques non plus. Encore une fois, un marché qui va continuer de fluctuer mais dans une fourchette assez limitée, notamment pour les banques jusqu'à ce que les investisseurs se persuadent que le pire est passé.
- Je vais peut-être trop optimiste vous avais dit qu'il ne soit ni trop pessimiste ni trop optimiste, mais si nous parvenons à l'atterrissage parfait l'an prochain, sans écrasement, si la Banque du Canada peut desserrer sa politique trop restrictive, est-ce que cela voudrait dire que l'indice TSX pourrait se comporter mieux que nous prévoyons puisque le secteur financier joue un rôle si important.
- La réponse est oui. S'il y a un atterrissage en douceur, c'est la façon diminue sans perte d'emploi excessif, c'est la croissance économique touche le fond un niveau raisonnable puis commence à remonter, si les taux d'intérêt sont réduits par les banques centrales, alors oui, il y a certainement une possibilité de ressembler marcher. La question qu'il faut toujours se poser, c'est le réalisme de ce scénario. Ce n'est pas impossible, mais ce n'est sans doute pas le scénario le plus probable. Il y aura sans doute une ou deux péripéties imprévues un moment donné.
C'est ainsi que je vois la situation. Les marchés sont parvenus à un point ou dans le contexte canadien les valorisations ne sont pas excessives. Elle reflète la prudence des attentes. C'est simplement que le scénario le plus probable en fonction des données dont nous disposons aujourd'hui, c'est que l'année prochaine sera difficile au niveau de la croissance des bénéfices. L'année prochaine sera sans doute difficile pour l'économie canadienne, pour le consommateur canadien, pour les ménages canadiens dans les prêts hypothécaires arriveront à échéance en 2024, 2025, 2026, ce qui comprime rarement le flux de trésorerie qu'ils peuvent dépenser pour le divertissement, pour l'alimentation, pour les voitures neuves.
Nous entrons sans doute dans une période où la croissance sera plutôt morose pendant quelque temps. Ceci dit, si nous sommes agréablement surpris, les marchés ne cessent jamais de nous surprendre, si l'un ou l'autre de ces scénarios se réalise, bien sûr il y a un potentiel de hausse tardivement dans le contexte canadien, les marchés ne reflètent pas des pronostiques exubérants.
- Merci, Michael O'Brien pour vous aperçu.
Michael O'Brien répond questions sur les actions canadiennes en quelques instants.
Vous pouvez nous les présente autant par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions de Take-Two Interactive sont en vedette. En recul de 1,4 %. Que se passe-t-il? La filiale rockstar Games a été contraint de publier la bande-annonce de Gran Theft Auto VI quelque jours plus tôt que prévu après qualifient en ligne.
La bande-annonce a également révélé la date de sortie du jeu en 2025.
Peut-être que les marchés sont étonnés que le délai soit aussi long.
Le jeu précédent, Gran Theft Auto V en 2013 et le deuxième jeu vidéo le plus vendu de l'histoire.
155,31 $, protectorat interactif. Les actions de Nokia sont sous pression aujourd'hui. L'entreprise finlandaise attardait un contrat de 14 milliards de dollars pour la construction d'un nouveau réseau de télécommunication pour AT&T. Le contrat qui prévoit le remplacement de certains équipements de Nokia été attribué à son rival suédois, Erickson. L'action de Nokia recule un peu plus de 4 %.
CVS Health revoit à la hausse ses prévisions de ventes pour l'année prochaine à 366 milliards de dollars, soit au-delà des prévisions du marché. La chaîne de formation augmentera son dividende près de 10 % début de l'année prochaine. Cette nouvelle arrive alors que CVS organise sa journée des investisseurs, action progresse de 4 % à 71,23 $. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite est modestement en hausse de 32 ; soit 0,2 %. Aux États-Unis, le secteur de la technologie remonte, ce qui rehausse l'indice Nasdaq mais n'est pas suffisant pour faire progresser le S&P 500 local n'est toutefois en baisse de quatre points, soit 0,08 %. Michael O'Brien répond invocation sur les actions canadiennes.
- Que pensez-vous du secteur de la télécommunication?
- Télécommunication, c'est encore un secteur qui a vu d'énormes fluctuations de la confiance et du cours des actions.
C'est sans c'est un secteur très stable.
Mais il y a eu des fluctuations de grande amplitude cette année. Revenons quelques mois en arrière.
Quelques inquiétudes régnaient. Tout d'abord il s'agit de l'un des secteurs les plus sensibles taux d'intérêt sur le marché.
Les rendements dividendes élevés à une époque où l'on peut investir dans un ses péchés touché 5 %, peut-être ne sont pas aussi intéressants. Ce seul domaine de tennis pasta facteurs négatifs un peu plus fondamentales, Rodgers ayant achevé l'achat de Shaw et Quebecor ayant racheté Freedom Mobile, activités sensibles, les investisseurs se demandaient à quoi ressemblerait le paysage concurrentiel à l'automne. Au niveau du filaire mais surtout au niveau du sans fil. Il y avait beaucoup d'inquiétude.
Comment les nouveaux joueurs allaient-ils rivaliser, et les actions des entreprises ont reflété. L'été et l'automne ont été difficile. Il y a une belle remontée depuis quelque temps pour plusieurs raisons. Bien sûr, au fur et à mesure que les taux d'intérêt reflux, cela soulageait la concurrence qui s'exerçait à l'égard des dividendes, donc la baisse des taux a été un facteur fondamental important. Par ailleurs, en ce qui concerne la concurrence, beaucoup de consommateurs canadiens ont eu quelques aubaines. Ma facture de télécommunications abaissées.
N'est-ce pas que c'est un beau changement?
Ce n'est pas comme si la concurrence ne s'était pas faite sentir, mais aucun des joueurs n'a fait preuve d'irrationalité.
Personne ne s'est emballée par les investisseurs ont poussé un soupir de soulagement. Un autre facteur, toute compagnie de communication ou de tableau diffusion, pour une raison ou une autre, sont plus endettés à leur actuelle que les investisseurs ne le souhaiteraient nécessairement.
Un véritable problème pour ces entreprises, ce sont les enchères de spectre, quatre j'ai pu s'engager. Les fréquences dans le passé étaient extrêmement coûteuses. Or, les dernières enchères de spectre sans fil qui vienne de prendre fin il y a quelques jours en vue des prix très largement inférieurs aux attentes pour les fréquences. Ça a été encore un soupir de soulagement, c'était une autre contrainte que les investisseurs ne voulaient pas avoir posée sur le bilan des entreprises. Il y a eu un revirement dans la confiance, mais ceci dit la concurrence continuera d'être vif d'ici quelque temps.
Il faut avoir un point de vue équilibré sur ce groupe si également.
- Greg B veut savoir quand est-ce que vous pouvez faire payer vos enfants pour leur facture de sans fil. Alors actuel, ma facture de téléphone couvre à peu près tout le monde. À présent une vraie question du public. Comment se fait-il que les sociétés de mines d'or ne se portent pas mieux contenues du cours élevé de l'or?
- L'or a beaucoup progressé depuis deux mois. Encore une fois, c'est étonnant de voir à quel point au mois de septembre et octobre, avec la hausse des taux d'intérêt, le dollar américain fort, l'or était une des catégories d'actifs qui étaient sous pression.
Lorsque la tendance s'est inversée en novembre, les tons commencent à baisser, le dollar américain commence à reculer puis malheureusement il y a eu le congé Moyen-Orient entre Israël et le ramasse.
Tous ces facteurs ont vraiment infléchi à la hausse le cours de l'or. De ce point de vue là il y a une forte corrélation entre les actions des mines d'or et l'or métal.
Par ailleurs, les actions de mines d'or évoluent non seulement en fonction du cours de l'or mais en fonction des perspectives quant au cours futur de l'emploi il faut que les investisseurs considèrent que le cours de leur va demeurer élever. Certes le corps de Laura progressait mais les investisseurs se demandent s'il sera de 1000 $ d'ici un an deux ans trois ans. La question n'est pas entendue. En ce qui concerne les mines d'or, leur métal, mais on commence à choisir différents titres et à se demander quel compagnie vont prospérer. J'ai réuni ce n'est pas facile.
- Bien sûr, c'est un argument tout à fait valable. Il faut faire preuve de prudence, quand on se lance dans le secteur de l'or.
Chaque mine d'or à ses particularités. Qui se surajoute à la question de savoir ce s'il aurait pertinent comme investissement. Il y a des risques géologiques, risque politique qui est évident, et évidemment un élément qui est présent en permanence. Par exemple, Franco Nevada, qui a toujours été considéré comme la compagnie de Minh Doan… en fait c'est une compagnie de revendant, et d'exposition aux compagnies de Minh Doan, Franco Nevada a été une action qui s'est comportée de façon admirable à long terme.
On pense être en sécurité parce qu'il s'agit d'une société de revente dormait l'une de ses principales sources, c'est justement la mine Cobre Panama. La prochaine question porte précisément sur cette mine. Quelle est la situation actuelle de First Quantum à court terme?
- Et bien il s'agit d'une situation, commençons par le contexte. First Quantum a aménagé la mine de Cobre Panama. C'est la première grande mine dans le pays, du Panama. Il s'agit de l'une des plus importantes mines de cuivre dans le monde.
La compagnie a dépensé des milliards de dollars et passer des attaquants soit. Une fois qu'elle a eu dépensé tout cet argent, le gouvernement a déclaré qu'il ne pensait pas qu'il touche à sa juste part. Les modalités du contrat, les taux d'imposition, les garanties ont été renégociées. Le marché avait cru au printemps que tout était réglé. Le contrat avait été renégocié, First Quantum avait accepté de verser davantage de redevances, de donner davantage de garantie, mais tout s'est effondré très récemment avec toutes sortes de manifestations des partis d'oppositions qui se sont coalisées.
Honnête, la situation est très fluide alors actuelle. Le gouvernement a résilié le permis d'exploitation, la cour suprême du Panama a jugé anticonstitutionnel le contrat et la mine est en cours de fermeture alors actuelle. Ça a été dévastateur pour First Quantum parce qu'il s'agit de loin de l'une des plus importantes mines de la compagnie, de loin la plus importante source de trésorerie.
Franco Nevada revend des métaux provenant de centaines de mines, mais la mine Cobre Panama représente 15 à 20 % de ses revenus. Même si on pensait être en sécurité avec Franco Nevada, cela montre le risque politique est partout et toujours présent dans le secteur minier.
Les investisseurs doivent vraiment suivre cela de près.
- En ce qui concerne la situation de First Quantum, comme je l'ai dit elle est très fluide alors actuelle. On ne sait pas au juste comment cela va évoluer. Alors actuelle, on semble penser que la situation ne va sans doute pas s'améliorer ou changer considérablement d'ici les élections nationales au Panama au mois de mai prochain.
L'espoir d'un revirement est fondé compte tenu de la nature éminemment politique du dossier.
La mine Cobre représentant 5 % du PIB du Panama. La fermeture de la mine représente donc une mesure draconienne. La compagnie espère donc qu'un nouveau gouvernement sera formé au mois de mai avec une attitude différente et l'effet paratonnerre auquel nous assistons leur actuelle pourra se dissiper, la raison prévaudrait un nouvel accord sera trouvée.
C'est l'espoir. Le problème pour First Quantum, ce que son bilan comporte pas mal de dettes. Lamine est la principale source de flux de trésorerie de la compagnie.
Plus longtemps la production est interrompue plus le bilan de la compagnie sera préoccupante et notamment les conditions dans ces emprunts sont assorties. Le temps n'est pas du côté de la compagnie.
- Va toujours prendre en charge avant de prendre des décisions de placement.
Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes en quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. À présent poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Si vous voulez comparer un investissement possible aux compagnies du même secteur, CourtierWeb peut vous aider. Hudbay Minerals et formateur principal à Placements directs TD. Hiren, bonjour.
Parlons de la comparaison d'une compagnie avec les autres sociétés du secteur.
- Bonjour, Greg.
Quand on parle des comparaisons sectorielles, il s'agit de déterminer la valeur relative d'une entreprise en comparant des compagnies semblables pour voir comment elles se ressemblent ou diffèrent. Prenons NVIDIA qui est très en vue aujourd'hui avec les progrès de l'intelligence artificielle.
Nous cliquons sur l'onglets fondamentaux sous la rubrique des données fondamentales, on va cliquer sur comparaisons sectorielles.
Il s'agit d'un excellent moyen de visualiser les chiffres fondamentaux relatifs à NVIDIA. Il y a les données par action, la rentabilité. Ce sont les données clés pour les investisseurs. Le point de départ de l'analyse. Ensuite il y a la moyenne de l'industrie. C'est toujours positif car nous voulons savoir comment la compagnie se compare à l'ensemble de l'industrie. Et puis il y a certaines des sociétés du même secteur. Si vous ne connaissez pas très bien l'industrie en question, c'est une bonne façon de faire la connaissance des principaux concurrents.
Il y a les bénéfices par action, selon la moyenne décalée sur 12 mois, le ratio court bénéfices, c'est-à-dire les attentes à l'égard de la croissance future de l'entreprise, plus le ratio est élevé plus l'espoir de croissance de l'entreprise est important. Il y a également la marge brute ainsi que la marge nette par comparaison à celle de l'industrie.
Envoi quels sont les facteurs de valeur ajoutée.
Pour chaque dollar de vente des NVIDIA, elle touche 42 scènes de bénéfice qui est beaucoup plus que la plupart des entreprises du même secteur et la moyenne de l'industrie.
- Bon, alors nous savons comment comparer les données fondamentales. Mettant qu'un investisseur veut comparer les cours et les tendances. Alors nous allons procéder à la comparaison non seulement des données fondamentales mais encore des données techniques et les tendances. Cliquons sur le graphique. Il est possible de comparer des éléments comparables. Vous voyez j'en ai déjà chargé quelques-uns. Vous cliquez sur l'onglet comparaison, vous saisissez soit un FNB qui suit un indice, par exemple l'indice SOXX qui suit le secteur des semi-conducteurs. On peut en ajouter autant que vous voulez. Et puis vous basez sur différentes périodes, ici il s'agit d'une période de trois ans au niveau de l'indice Nasdaq et du FNB expose au SOXX.
Ça permet de démêler les grandes tendances. Il est donc possible de réaliser une analyse à la fois fondamentale et technique.
- Merci, Hiren.
- Je vous en prie, Greg.
- Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD. N'oubliez pas de consulter le centre d' apprentissage.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de caisse en bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes. Que pensez-vous d'Air Canada?
- Air Canada est une action intéressante.
Bien sûr, dans l'ère de la pandémie, où les agents ne décollaient pas, personne ne voyageait, ça a été essentiellement la peur situation imagina pour une compagnie aérienne.
On ne pourrait pas inventer un personnage éloquent de l'action le reflétait, bien sûr. Ensuite, il y a une période de confinement, de reprise des voyages d'Air Canada comme tous les autres transporteurs.
Chemin de fer, croisière et compagnies aériennes, ont dû satisfaire une demande surabondante et le cours de l'action d'Air Canada la reflétait, les fluctuations ont été de grande amplitude allant de 15 à 16 d'une part, jusqu'à 27 ou 28 autres parts.
C'est parce que les investisseurs cherchent encore à déterminer quelle est la nouvelle norme pour les compagnies aériennes.
Les gens avaient envie de voyager après le confinement, ils vont finir par avoir satisfait cette envie. Il y a beaucoup de gens qui aiment toujours monter en avion, moi compris, mais cette phase demande excédentaire commence à s'apaiser. Donc les investisseurs se demandent une fois c'est un passé où allons-nous atterrir, si vous me permettez le genou. Quand je songe à Air Canada, la compagnie affiche de bons résultats depuis deux trimestres en matière de flux de trésorerie disponible.
Elle a remboursé pas mal de dettes ce qui est bien, mais en définitive les déplacements sont l'une des dépenses plus discrétionnaires dans un budget, qu'il s'agisse d'un ménage ou d'une entreprise.
Les six à 12 mois dépendent donc de l'évolution de l'économie à partir d'ici.
Si nous parvenons un atterrissage en douceur que tout le monde espère, c'est donc une notion intéressante.
S'il y a un atterrissage plus brutal ou une récession, il est difficile pour les gens de continuer à sortir Milou 2000 $ de leur poche pour prendre l'avion pour l'Europe.
-, Les déplacements sont en effet une dépense discrétionnaire. À présent, que pensez-vous de Brookfield.
Notre fidèle spectateur Jeff.
- Brookfield est un groupe très important.
Brookfield est très à la mode compte tenu des grandes tendances, les grandes tendances lourdes qui devraient se concrétiser d'ici 10 ans. Notamment l'avènement de l'énergie propre électrification. La compagnie a une gamme très positif d'actifs, notamment l'hydroélectricité qui est le joyau de la couronne, et puis des actifs dans le solaire et l'éolien en plein développement.
La compagnie a démontré sa capacité à réaliser des opérations partout sur la planète ce qui est un avantage par rapport à ses concurrents. En revanche, tout d'abord, il y a énormément de capitaux qui circulent dans le secteur de l'énergie renouvelable. En général, s'il y a beaucoup de capitaux dans un secteur, cela réduit les rendements et la rentabilité.
Un autre phénomène que nous avons constaté à l'été à l'automne lorsque les compagnies de communication étaient sous pression à cause des taux d'intérêts élevés, les titres des énergies renouvelables se sont avérés très sensibles aux rendements obligataires.
Ceci est en partie à cause de la longévité des actifs mais aussi à cause de la dette importante qui figure sur leur bilan.
Dans un facteur d'actualité, Brookfield avait des partenaires qui cherchaient à faire l'acquisition d'une entreprise en Australie. Les actionnaires de cette entreprise viennent de voter pour rejeter l'offre. Cette opération allait très important pour Brookfield, les actionnaires de la société civile ont décidé que le prix n'était pas encore assez élevé. Peut-être y aura-t-il une nouvelle offre ou peut-être ce dossier est-il refermé. Les acquisitions sont un élément important pour Brookfield.
- Jesse a envoyé la question avant l'émission. Il nous envoie donc une seconde question. Est-ce qu'il faut se préparer ou s'ajuster en fonction de l'élection américaine l'an prochain?
- Quand je songe aux élections américaines, je pense que ce sera certainement un impact sur l'attitude que les investisseurs, surtout canadiens doivent avoir l'égard de leur portefeuille. Il est un peu tôt pour agir.
On peut réfléchir à différents scénarios.
Si vous voulez démêler la probabilité des différentes issues, si Trump l'emporte , ou Biden, ou quelqu'un d'autre, le mois de novembre 2024 est bien loin. Je pense que nous aurons une idée beaucoup plus claire d'abord de l'identité des candidats à la fin février au mois de mars l'an prochain, après la première série de primaire.
Est-ce que Donald Trump s'en va ravir l'investiture républicaine? Aussi il y aura un autre visage, celui de Ron de Santis ou de Nikki Ailey qui vont être des concurrents sérieux. Avant de tirer des plans, voyant ce qui se produit dans les premières primaires et nous en sommes au mois de mars, la situation sera plus claire à ce moment-là. Michael O'Brien répond à d'autres questions dans quelques instants. Faites vos propres recherches avant de prendre la décision de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sans les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à Moneytalklive@td.com soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous sommes à la veille d'une autre annonce de la Banque du Canada sur les taux. Aujourd'hui, encore des indications des répercussions des taux élevés sur l'économie. Il y a des statistiques sur les marchés du logement à Toronto à Vancouver. Anthony Okolie nous livre les commentaires de service économie TD.
- Avant de passer au chiffre, hier nous avons passé en revue le nouveau rapport de service économie TD qui signale certaines tendances occupantes sur le marché du logement en Ontario. Dans ce rapport, service économie TD signale que le ratio des ventes nouvelles mise en vente en Ontario avait diminué au taux le plus bas depuis la crise financière de 2008, une forte poussée de nouvelles offres explique cette évolution. Aujourd'hui, nous avons reçu des statistiques sur les grandes villes du Canada. À Toronto, les ventes de logements ont augmenté de 1,7 % novembre après cinq mois de déclin.
Nous en sommes toujours à 30 % en deçà de la moyenne sur 10 ans selon l'Office régional de l'immobilier.
Les ventes de logements neufs ont diminué de 5 % malgré l'afflux de nouvelles mises en vente. Les ventes à Toronto ont diminué de 1,5 % d'un mois sur l'autre, les prix, plutôt, ce qui représente le quatrième mois de suite de réductions. Le prix des logements à un peu plus d'un million dollar est essentiellement inchangé.
Les mises en vente sont plus élevées aujourd'hui qu'au début de cette année après une progression de [---] après un afflux d'acheteurs sur le marché.
Les ventes de logements en Ontario ont atteint des creux que nous n'avions pas vus depuis les années 90. Même si une situation semble placer les années 90 [---] mais le marché du logement pourrait diminuer encore de 10 % du troisième trimestre de cette année au premier semestre de 2024. Selon service économie TD, il faut situer cela, une baisse de 10 % du prix des logements laisserait tout de même plus [---] service économie TD considère que les propriétaires de logements continueront de devoir subir des pressions jusqu'à 2025, 2026, lorsque ceux qui ont contracté des prêts hypothécaires à des taux ultra bas devant les renouveler à des prix beaucoup plus élevés. Ensuite en ce qui concerne Vancouver, le mois dernier, les ventes de logements ont augmenté de plus de 4,7 %, mais c'est un ralentissement par rapport à octobre. Les ventes de novembre tout comme à Toronto sont toujours inférieurs de 33 % de la moyenne saisonnière 110 ans.
Les nouvelles mises en vente ont augmenté de 9,8 % à 3 % seulement deçà de la moyenne sur 10 ans. Même sur le prix des logements ont augmenté d'un an sur l'autre, c'était en légère baisse par rapport à octobre. Ces données sont publiées juste avant une décision très attendue de la Banque du Canada sur les taux.
Ceux-ci s'établissent à 5 %, sur le niveau le plus élevé depuis 22 ans. Selon les dernières statistiques, la campagne la plus énergique de hausse de taux depuis 40 ans a pour effet de réduire la croissance économique au pays.
- Parlant de cette annonce. Demain l'industrie de l'immobilier va la surveiller de près. La grande question que se posent ainsi que d'autres Canadiens, c'est de savoir quand la Banque du Canada va réduire les taux.
- Quant à l'annonce de demain, service économie TD considère que la Banque du Canada en a fini avec clause d'auto mais qu'il est encore trop tôt pour envisager des compteurs d'auto à la réunion de la Banque du Canada, elle devra sans doute constater de nouvelles bases de l'inflation, en particulier ces mesures de base avant qu'elle ne puisse pronostiquer une hausse de taux, service économie TD prévoit de la Banque du Canada commencera réduire les taux en avril 2024 ce qui répond aux attentes des marchés.
- Merci, Anthony Okolie. À présent les mises à jour sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. La séance est mitigée. Dans le secteur de l'énergie, Enbridge et scènes qui sont en légère hausse, une pression à la baisse en C non plus. Mais le secteur de la technologie remonte aussi bien à Canada qu'aux États-Unis, une certaine pression à la baisse sur le secteur des produits de base. À présent, voici l'indice S&P 500.
La technologie était en espèce hier, certains des grands titres comme Microsoft et Apple remontent aujourd'hui. Appelant hausse de 2 %, Microsoft, ce n'est pas tout à fait aussi important, Google plus de 1 %, mais il s'agit de poids-lourds qui contribuent à la remontée de l'indice.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée visiter le site Web de direct [---]. Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Selon vous, comment le dollar canadien évoluera-t-il?
- Je pense que la meilleure façon de pronostiquer l'évolution du dollar canadien consiste à songer à la trajectoire probable des taux d'intérêt de la Fed et la Banque du Canada vont suivre respectivement. Il me semble que la Banque du Canada pourra réduire les taux avant la fête et plus énergiquement parce que l'économie canadienne présentera une faiblesse plus importante.
Si cela n'est pas le cas et que les hausses d'auto de la Banque du Canada se font attendre, cela sera favorable au dollar américain.
Si nous sommes étonnés que la Fed réduisait au plus précocement et plus énergiquement qu'on le pense. Notre monnaie est une pétro monnaie.
Est-ce que c'est vraiment la banque centrale qui influence notre monnaie est moins le cours du pétrole?
-, Ce sera le facteur principal. Vous avez raison pendant des années avez une très nette corrélation entre le cours du pétrole et dans le dollar canadien. Une chose qui a changé depuis 10 à 15 ans, c'est que la production de pétrole aux États-Unis a tellement augmenté.
Si le pétrole fait augmenter dollar canadien, c'était autrefois parce que le Canada exportait du pétrole et les États-Unis en apportaient. Les États-Unis importent beaucoup moins de pétrole. La balance est toujours favorable au dollar canadien. On perçoit qu'il y a entre un lien entre le pétrole et dollar canadien, mais des données fondamentales sont beaucoup moins probantes qu'il y a 10 ou 15 ans.
- Merci pour ces aperçus, Michael O'Brien, à très bientôt, j'espère. En 2024, sans doute.
Michael O'Brien responsable des actions canadiennes à gestion de placements TD.
Pas toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Demain, Andrew Kelvin de valeur mobilière TD me donnera sa réaction à la décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt qui sera annoncé demain matin répondre à vos questions sur l'économie. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. Merci, et à demain.
Aujourd'hui, nous discuterons de ce qui attend les marchés canadiens après une année volatile avec Michael O'Brien de gestion de placements TD. Anthony Okolie commentent les plus récentes données sur les ventes de logements à Toronto et Vancouver. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous parle des actions sans plate-forme. Pas une vocation par courriel à moneytalklive@td.com et dans la boîte location bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Indice TSX composite progresse très légèrement en une journée de bourse assez terne, de 11 ; soit 0,06 %. Le cours de leur recul quelque peu, le cours du brut remonte légèrement. Voici quels sont les titres les plus activement négociés.
Athabasca Oil recule de 2 % à 3,50 $ l'action. Les titres d'énergie reculant peu, tandis que les investisseurs tâchent de démêler la signification des coupures de production volontaire des membres de l'OPEP qui n'aurait, selon plusieurs, garde consistance. Kinross Gold recule de plus de 1 % à 7,86 $ l'action. Dans le contexte d'un recul des cours de l'or. Aux États-Unis, le nombre de postes non pourvues s'établit à 8,7 millions pour le mois d'octobre aux États-Unis.
Le marché du travail semble moins tendu, les rendements obligataires ont reculé considérablement mais ça n'altère la bourse, laquelle reçurent de 0,2 %, c'est à huit points. L'indice Nasdaq était sous pression aujourd'hui, il rebondit quelque peu. 35 ; soit un quart de pour cent pour le secteur de la technologie, et ce ne sont que les compagnies à méga capitalisation qui progresse aujourd'hui après un léger recul hier. Apple à 196 $ l'action est en hausse de 2 %.
La bourse de Toronto a connu des Toronto, mais selon notre invité, il est important de n'être ni trop optimiste ni trop pessimiste quant à l'année à venir, compte tenu de cette volatilité. Michael O'Brien, responsable des actions canadiennes de base la gestion de placements TD se joint à nous.
- Bonjour, Greg.
- Ni trop optimiste ni trop pessimiste, cela me plaît. Je souffre du même problème. Quels mois excellents nous avons eu en novembre. Quatre – nous avons eu en octobre.
De quoi, c'est le traitement que je ne m'administra moi-même.
Lorsqu'on se retrouve dans ce genre de période après d'un flux Thus, ça peut être orientant. On oublie les principes fondamentaux de l'investissement.
Et on ne prend pas suffisamment de recul.
Le mois de novembre a été un mois énorme, mais comme vous l'avez dit, septembre et octobre a été plutôt sombre. Je suis toujours étonné de voir à quel point la confiance peut fluctuer. Ce n'est pas que les données fondamentales n'étaient pas au rendez-vous, c'est que lorsque la confiance reflue ou progresse, il peut y avoir des mouvements extrêmes, c'est là où il faut prendre du recul.
En dépit des hauts et des bas, quand on prend justement du recul, ces marchés n'ont guère fluctué depuis deux ans.
Indice TSX a atteint un pic en avril 2022, il y a presque deux ans. L'indice CCP atteint son pic en janvier de 2022. Donc pendant presque deux ans, il y a eu un marché qui connaît des hauts et des bas, certes, mais dans une fourchette assez étroite. Ça a du bon sens parce que ça coïncide avec le début des séries de hausse de taux aux États-Unis au Canada.
Dans ce contexte, cela a du bon sens. Ces fluctuations, dans une fourchette assez étroite sont attribuables au fait que les investisseurs cherchent à démêler les mesures que prendront les banques centrales, le comportement de l'économie.
Nous ne savons pas au juste comment tout se terminera, mais alors que l'année 2024 un projet que nous sommes un peu plus près de la conclusion. Mais il est toujours utile de prendre du recul et d'essayer de situer les péripéties quotidiens dans le contexte général.
- Nous avons beaucoup étalé depuis deux ans mais nous avons passé beaucoup de chemin.
À l'approche de l'an prochain, il y a deux idées que j'ai à l'esprit en prenant connaissance des rapports et des commentaires. Il y aura sans doute des coupures de taux par les banques centrales, y compris la nôtre, peut-être dès le printemps dans le cas de la Banque du Canada. Il aura également ralentissement de l'économie. Si je conjugue ces deux éléments, que dois-je en conclure au sujet de la bourse de Toronto?
- Vous avez raison.
L'évolution des quatre dernières semaines est largement attribuable à l'espoir chez les investisseurs que les coupures de taux s'en viennent, mais en même temps, les investisseurs souhaitent que les taux soient réduits, mais sans souhaiter la raison habituelle d'une réduction de taux, c'est-à-dire un ralentissement brutal de l'économie. Il y a donc une certaine incohérence dans l'attitude du marché.
Plus généralement, on considère que les hausses de taux sont terminées mais la question est de savoir quand les coupures de taux vont intervenir. Je dirais que dans le contexte canadien, il est à soupçonner qu'il y aura des coupeurs de taux d'ici le milieu de l'année, car à mon avis l'économie en a besoin.
Et devient de plus en plus apparent que l'économie canadienne ralentit. Quand on se projette en avant, il y a des facteurs négatifs assez évidents que nous devons surmonter. Tout n'est pas sombre, mais les perspectives pour 2024 doivent être marquées par la sobriété. La croissance Canada sera plutôt mitigée. On ne doit pas s'attendre à une année de bénéfices exceptionnels pour la plupart des entreprises canadiennes. Il s'agira de surmonter de nombreux facteurs négatifs.
Parlons d'un secteur en particulier pour illustrer mon pronostic. Qu'arrive-t-il aux banques? Les banques viennent d'annoncer la bénéfice nous ont averti que l'année prochaine serait plus difficile.
- Oui, il faut avoir un point de vue équilibré justement. D'une part, les bénéfices des banques étaient quelque peu décevantes. Mettons qu'il y avait des résultats variables. Il y a eu une augmentation des provisions pour pertes sur créances. Celles-ci ne sont pas encore alarmantes mais la tendance est à la hausse. La croissance des prêts ralentit.
Il y a également une certaine pression qui s'exerce sur les fonds propres. Bref, personne ne veut baisser la garde. Tous ces facteurs se coalisaient pour exercer une certaine pression sur les perspectives de bénéfice. Trois des six banques ont dépassé les attentes, les trois autres ne les ont pas atteints. Le plus important toutefois, ce sont les prévisions de bénéfices pour l'année civile 2024 l'exercice 2024, qui sont toujours en baisse, en réduction. Les attentes pour l'année sont assez modestes. En revanche, beaucoup des banques sont cotées à moins de 10 % des bénéfices futurs, avec les dividendes de quelque 5 %. Il y a beaucoup de pronostics défavorables qui sont incorporés dans ses cours.
Les facteurs qui seraient normalement le plus alarmant, l'évolution du crédit, la nécessité pour les banques de réunir des capitaux supplémentaires, sur ce plan là, les banques sont toujours très solides. La situation de crédit se maintient mieux que les pessimistes ne l'auraient redouté. Au niveau des fonds propres, naturellement, chacun veut protéger son capital dans cet environnement, mais les banques ont des fonds propres extrêmement solides. Donc les risques extrêmes de baisse ne semblent pas probables, ce qui est très rassurant.
Comme je l'ai dit, la saison des annonces de bénéfice des banques n'était pas reluisante, les perspectives ne sont pas non plus, mais elles ne sont pas catastrophiques non plus. Encore une fois, un marché qui va continuer de fluctuer mais dans une fourchette assez limitée, notamment pour les banques jusqu'à ce que les investisseurs se persuadent que le pire est passé.
- Je vais peut-être trop optimiste vous avais dit qu'il ne soit ni trop pessimiste ni trop optimiste, mais si nous parvenons à l'atterrissage parfait l'an prochain, sans écrasement, si la Banque du Canada peut desserrer sa politique trop restrictive, est-ce que cela voudrait dire que l'indice TSX pourrait se comporter mieux que nous prévoyons puisque le secteur financier joue un rôle si important.
- La réponse est oui. S'il y a un atterrissage en douceur, c'est la façon diminue sans perte d'emploi excessif, c'est la croissance économique touche le fond un niveau raisonnable puis commence à remonter, si les taux d'intérêt sont réduits par les banques centrales, alors oui, il y a certainement une possibilité de ressembler marcher. La question qu'il faut toujours se poser, c'est le réalisme de ce scénario. Ce n'est pas impossible, mais ce n'est sans doute pas le scénario le plus probable. Il y aura sans doute une ou deux péripéties imprévues un moment donné.
C'est ainsi que je vois la situation. Les marchés sont parvenus à un point ou dans le contexte canadien les valorisations ne sont pas excessives. Elle reflète la prudence des attentes. C'est simplement que le scénario le plus probable en fonction des données dont nous disposons aujourd'hui, c'est que l'année prochaine sera difficile au niveau de la croissance des bénéfices. L'année prochaine sera sans doute difficile pour l'économie canadienne, pour le consommateur canadien, pour les ménages canadiens dans les prêts hypothécaires arriveront à échéance en 2024, 2025, 2026, ce qui comprime rarement le flux de trésorerie qu'ils peuvent dépenser pour le divertissement, pour l'alimentation, pour les voitures neuves.
Nous entrons sans doute dans une période où la croissance sera plutôt morose pendant quelque temps. Ceci dit, si nous sommes agréablement surpris, les marchés ne cessent jamais de nous surprendre, si l'un ou l'autre de ces scénarios se réalise, bien sûr il y a un potentiel de hausse tardivement dans le contexte canadien, les marchés ne reflètent pas des pronostiques exubérants.
- Merci, Michael O'Brien pour vous aperçu.
Michael O'Brien répond questions sur les actions canadiennes en quelques instants.
Vous pouvez nous les présente autant par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions de Take-Two Interactive sont en vedette. En recul de 1,4 %. Que se passe-t-il? La filiale rockstar Games a été contraint de publier la bande-annonce de Gran Theft Auto VI quelque jours plus tôt que prévu après qualifient en ligne.
La bande-annonce a également révélé la date de sortie du jeu en 2025.
Peut-être que les marchés sont étonnés que le délai soit aussi long.
Le jeu précédent, Gran Theft Auto V en 2013 et le deuxième jeu vidéo le plus vendu de l'histoire.
155,31 $, protectorat interactif. Les actions de Nokia sont sous pression aujourd'hui. L'entreprise finlandaise attardait un contrat de 14 milliards de dollars pour la construction d'un nouveau réseau de télécommunication pour AT&T. Le contrat qui prévoit le remplacement de certains équipements de Nokia été attribué à son rival suédois, Erickson. L'action de Nokia recule un peu plus de 4 %.
CVS Health revoit à la hausse ses prévisions de ventes pour l'année prochaine à 366 milliards de dollars, soit au-delà des prévisions du marché. La chaîne de formation augmentera son dividende près de 10 % début de l'année prochaine. Cette nouvelle arrive alors que CVS organise sa journée des investisseurs, action progresse de 4 % à 71,23 $. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite est modestement en hausse de 32 ; soit 0,2 %. Aux États-Unis, le secteur de la technologie remonte, ce qui rehausse l'indice Nasdaq mais n'est pas suffisant pour faire progresser le S&P 500 local n'est toutefois en baisse de quatre points, soit 0,08 %. Michael O'Brien répond invocation sur les actions canadiennes.
- Que pensez-vous du secteur de la télécommunication?
- Télécommunication, c'est encore un secteur qui a vu d'énormes fluctuations de la confiance et du cours des actions.
C'est sans c'est un secteur très stable.
Mais il y a eu des fluctuations de grande amplitude cette année. Revenons quelques mois en arrière.
Quelques inquiétudes régnaient. Tout d'abord il s'agit de l'un des secteurs les plus sensibles taux d'intérêt sur le marché.
Les rendements dividendes élevés à une époque où l'on peut investir dans un ses péchés touché 5 %, peut-être ne sont pas aussi intéressants. Ce seul domaine de tennis pasta facteurs négatifs un peu plus fondamentales, Rodgers ayant achevé l'achat de Shaw et Quebecor ayant racheté Freedom Mobile, activités sensibles, les investisseurs se demandaient à quoi ressemblerait le paysage concurrentiel à l'automne. Au niveau du filaire mais surtout au niveau du sans fil. Il y avait beaucoup d'inquiétude.
Comment les nouveaux joueurs allaient-ils rivaliser, et les actions des entreprises ont reflété. L'été et l'automne ont été difficile. Il y a une belle remontée depuis quelque temps pour plusieurs raisons. Bien sûr, au fur et à mesure que les taux d'intérêt reflux, cela soulageait la concurrence qui s'exerçait à l'égard des dividendes, donc la baisse des taux a été un facteur fondamental important. Par ailleurs, en ce qui concerne la concurrence, beaucoup de consommateurs canadiens ont eu quelques aubaines. Ma facture de télécommunications abaissées.
N'est-ce pas que c'est un beau changement?
Ce n'est pas comme si la concurrence ne s'était pas faite sentir, mais aucun des joueurs n'a fait preuve d'irrationalité.
Personne ne s'est emballée par les investisseurs ont poussé un soupir de soulagement. Un autre facteur, toute compagnie de communication ou de tableau diffusion, pour une raison ou une autre, sont plus endettés à leur actuelle que les investisseurs ne le souhaiteraient nécessairement.
Un véritable problème pour ces entreprises, ce sont les enchères de spectre, quatre j'ai pu s'engager. Les fréquences dans le passé étaient extrêmement coûteuses. Or, les dernières enchères de spectre sans fil qui vienne de prendre fin il y a quelques jours en vue des prix très largement inférieurs aux attentes pour les fréquences. Ça a été encore un soupir de soulagement, c'était une autre contrainte que les investisseurs ne voulaient pas avoir posée sur le bilan des entreprises. Il y a eu un revirement dans la confiance, mais ceci dit la concurrence continuera d'être vif d'ici quelque temps.
Il faut avoir un point de vue équilibré sur ce groupe si également.
- Greg B veut savoir quand est-ce que vous pouvez faire payer vos enfants pour leur facture de sans fil. Alors actuel, ma facture de téléphone couvre à peu près tout le monde. À présent une vraie question du public. Comment se fait-il que les sociétés de mines d'or ne se portent pas mieux contenues du cours élevé de l'or?
- L'or a beaucoup progressé depuis deux mois. Encore une fois, c'est étonnant de voir à quel point au mois de septembre et octobre, avec la hausse des taux d'intérêt, le dollar américain fort, l'or était une des catégories d'actifs qui étaient sous pression.
Lorsque la tendance s'est inversée en novembre, les tons commencent à baisser, le dollar américain commence à reculer puis malheureusement il y a eu le congé Moyen-Orient entre Israël et le ramasse.
Tous ces facteurs ont vraiment infléchi à la hausse le cours de l'or. De ce point de vue là il y a une forte corrélation entre les actions des mines d'or et l'or métal.
Par ailleurs, les actions de mines d'or évoluent non seulement en fonction du cours de l'or mais en fonction des perspectives quant au cours futur de l'emploi il faut que les investisseurs considèrent que le cours de leur va demeurer élever. Certes le corps de Laura progressait mais les investisseurs se demandent s'il sera de 1000 $ d'ici un an deux ans trois ans. La question n'est pas entendue. En ce qui concerne les mines d'or, leur métal, mais on commence à choisir différents titres et à se demander quel compagnie vont prospérer. J'ai réuni ce n'est pas facile.
- Bien sûr, c'est un argument tout à fait valable. Il faut faire preuve de prudence, quand on se lance dans le secteur de l'or.
Chaque mine d'or à ses particularités. Qui se surajoute à la question de savoir ce s'il aurait pertinent comme investissement. Il y a des risques géologiques, risque politique qui est évident, et évidemment un élément qui est présent en permanence. Par exemple, Franco Nevada, qui a toujours été considéré comme la compagnie de Minh Doan… en fait c'est une compagnie de revendant, et d'exposition aux compagnies de Minh Doan, Franco Nevada a été une action qui s'est comportée de façon admirable à long terme.
On pense être en sécurité parce qu'il s'agit d'une société de revente dormait l'une de ses principales sources, c'est justement la mine Cobre Panama. La prochaine question porte précisément sur cette mine. Quelle est la situation actuelle de First Quantum à court terme?
- Et bien il s'agit d'une situation, commençons par le contexte. First Quantum a aménagé la mine de Cobre Panama. C'est la première grande mine dans le pays, du Panama. Il s'agit de l'une des plus importantes mines de cuivre dans le monde.
La compagnie a dépensé des milliards de dollars et passer des attaquants soit. Une fois qu'elle a eu dépensé tout cet argent, le gouvernement a déclaré qu'il ne pensait pas qu'il touche à sa juste part. Les modalités du contrat, les taux d'imposition, les garanties ont été renégociées. Le marché avait cru au printemps que tout était réglé. Le contrat avait été renégocié, First Quantum avait accepté de verser davantage de redevances, de donner davantage de garantie, mais tout s'est effondré très récemment avec toutes sortes de manifestations des partis d'oppositions qui se sont coalisées.
Honnête, la situation est très fluide alors actuelle. Le gouvernement a résilié le permis d'exploitation, la cour suprême du Panama a jugé anticonstitutionnel le contrat et la mine est en cours de fermeture alors actuelle. Ça a été dévastateur pour First Quantum parce qu'il s'agit de loin de l'une des plus importantes mines de la compagnie, de loin la plus importante source de trésorerie.
Franco Nevada revend des métaux provenant de centaines de mines, mais la mine Cobre Panama représente 15 à 20 % de ses revenus. Même si on pensait être en sécurité avec Franco Nevada, cela montre le risque politique est partout et toujours présent dans le secteur minier.
Les investisseurs doivent vraiment suivre cela de près.
- En ce qui concerne la situation de First Quantum, comme je l'ai dit elle est très fluide alors actuelle. On ne sait pas au juste comment cela va évoluer. Alors actuelle, on semble penser que la situation ne va sans doute pas s'améliorer ou changer considérablement d'ici les élections nationales au Panama au mois de mai prochain.
L'espoir d'un revirement est fondé compte tenu de la nature éminemment politique du dossier.
La mine Cobre représentant 5 % du PIB du Panama. La fermeture de la mine représente donc une mesure draconienne. La compagnie espère donc qu'un nouveau gouvernement sera formé au mois de mai avec une attitude différente et l'effet paratonnerre auquel nous assistons leur actuelle pourra se dissiper, la raison prévaudrait un nouvel accord sera trouvée.
C'est l'espoir. Le problème pour First Quantum, ce que son bilan comporte pas mal de dettes. Lamine est la principale source de flux de trésorerie de la compagnie.
Plus longtemps la production est interrompue plus le bilan de la compagnie sera préoccupante et notamment les conditions dans ces emprunts sont assorties. Le temps n'est pas du côté de la compagnie.
- Va toujours prendre en charge avant de prendre des décisions de placement.
Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes en quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. À présent poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Si vous voulez comparer un investissement possible aux compagnies du même secteur, CourtierWeb peut vous aider. Hudbay Minerals et formateur principal à Placements directs TD. Hiren, bonjour.
Parlons de la comparaison d'une compagnie avec les autres sociétés du secteur.
- Bonjour, Greg.
Quand on parle des comparaisons sectorielles, il s'agit de déterminer la valeur relative d'une entreprise en comparant des compagnies semblables pour voir comment elles se ressemblent ou diffèrent. Prenons NVIDIA qui est très en vue aujourd'hui avec les progrès de l'intelligence artificielle.
Nous cliquons sur l'onglets fondamentaux sous la rubrique des données fondamentales, on va cliquer sur comparaisons sectorielles.
Il s'agit d'un excellent moyen de visualiser les chiffres fondamentaux relatifs à NVIDIA. Il y a les données par action, la rentabilité. Ce sont les données clés pour les investisseurs. Le point de départ de l'analyse. Ensuite il y a la moyenne de l'industrie. C'est toujours positif car nous voulons savoir comment la compagnie se compare à l'ensemble de l'industrie. Et puis il y a certaines des sociétés du même secteur. Si vous ne connaissez pas très bien l'industrie en question, c'est une bonne façon de faire la connaissance des principaux concurrents.
Il y a les bénéfices par action, selon la moyenne décalée sur 12 mois, le ratio court bénéfices, c'est-à-dire les attentes à l'égard de la croissance future de l'entreprise, plus le ratio est élevé plus l'espoir de croissance de l'entreprise est important. Il y a également la marge brute ainsi que la marge nette par comparaison à celle de l'industrie.
Envoi quels sont les facteurs de valeur ajoutée.
Pour chaque dollar de vente des NVIDIA, elle touche 42 scènes de bénéfice qui est beaucoup plus que la plupart des entreprises du même secteur et la moyenne de l'industrie.
- Bon, alors nous savons comment comparer les données fondamentales. Mettant qu'un investisseur veut comparer les cours et les tendances. Alors nous allons procéder à la comparaison non seulement des données fondamentales mais encore des données techniques et les tendances. Cliquons sur le graphique. Il est possible de comparer des éléments comparables. Vous voyez j'en ai déjà chargé quelques-uns. Vous cliquez sur l'onglet comparaison, vous saisissez soit un FNB qui suit un indice, par exemple l'indice SOXX qui suit le secteur des semi-conducteurs. On peut en ajouter autant que vous voulez. Et puis vous basez sur différentes périodes, ici il s'agit d'une période de trois ans au niveau de l'indice Nasdaq et du FNB expose au SOXX.
Ça permet de démêler les grandes tendances. Il est donc possible de réaliser une analyse à la fois fondamentale et technique.
- Merci, Hiren.
- Je vous en prie, Greg.
- Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD. N'oubliez pas de consulter le centre d' apprentissage.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de caisse en bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes. Que pensez-vous d'Air Canada?
- Air Canada est une action intéressante.
Bien sûr, dans l'ère de la pandémie, où les agents ne décollaient pas, personne ne voyageait, ça a été essentiellement la peur situation imagina pour une compagnie aérienne.
On ne pourrait pas inventer un personnage éloquent de l'action le reflétait, bien sûr. Ensuite, il y a une période de confinement, de reprise des voyages d'Air Canada comme tous les autres transporteurs.
Chemin de fer, croisière et compagnies aériennes, ont dû satisfaire une demande surabondante et le cours de l'action d'Air Canada la reflétait, les fluctuations ont été de grande amplitude allant de 15 à 16 d'une part, jusqu'à 27 ou 28 autres parts.
C'est parce que les investisseurs cherchent encore à déterminer quelle est la nouvelle norme pour les compagnies aériennes.
Les gens avaient envie de voyager après le confinement, ils vont finir par avoir satisfait cette envie. Il y a beaucoup de gens qui aiment toujours monter en avion, moi compris, mais cette phase demande excédentaire commence à s'apaiser. Donc les investisseurs se demandent une fois c'est un passé où allons-nous atterrir, si vous me permettez le genou. Quand je songe à Air Canada, la compagnie affiche de bons résultats depuis deux trimestres en matière de flux de trésorerie disponible.
Elle a remboursé pas mal de dettes ce qui est bien, mais en définitive les déplacements sont l'une des dépenses plus discrétionnaires dans un budget, qu'il s'agisse d'un ménage ou d'une entreprise.
Les six à 12 mois dépendent donc de l'évolution de l'économie à partir d'ici.
Si nous parvenons un atterrissage en douceur que tout le monde espère, c'est donc une notion intéressante.
S'il y a un atterrissage plus brutal ou une récession, il est difficile pour les gens de continuer à sortir Milou 2000 $ de leur poche pour prendre l'avion pour l'Europe.
-, Les déplacements sont en effet une dépense discrétionnaire. À présent, que pensez-vous de Brookfield.
Notre fidèle spectateur Jeff.
- Brookfield est un groupe très important.
Brookfield est très à la mode compte tenu des grandes tendances, les grandes tendances lourdes qui devraient se concrétiser d'ici 10 ans. Notamment l'avènement de l'énergie propre électrification. La compagnie a une gamme très positif d'actifs, notamment l'hydroélectricité qui est le joyau de la couronne, et puis des actifs dans le solaire et l'éolien en plein développement.
La compagnie a démontré sa capacité à réaliser des opérations partout sur la planète ce qui est un avantage par rapport à ses concurrents. En revanche, tout d'abord, il y a énormément de capitaux qui circulent dans le secteur de l'énergie renouvelable. En général, s'il y a beaucoup de capitaux dans un secteur, cela réduit les rendements et la rentabilité.
Un autre phénomène que nous avons constaté à l'été à l'automne lorsque les compagnies de communication étaient sous pression à cause des taux d'intérêts élevés, les titres des énergies renouvelables se sont avérés très sensibles aux rendements obligataires.
Ceci est en partie à cause de la longévité des actifs mais aussi à cause de la dette importante qui figure sur leur bilan.
Dans un facteur d'actualité, Brookfield avait des partenaires qui cherchaient à faire l'acquisition d'une entreprise en Australie. Les actionnaires de cette entreprise viennent de voter pour rejeter l'offre. Cette opération allait très important pour Brookfield, les actionnaires de la société civile ont décidé que le prix n'était pas encore assez élevé. Peut-être y aura-t-il une nouvelle offre ou peut-être ce dossier est-il refermé. Les acquisitions sont un élément important pour Brookfield.
- Jesse a envoyé la question avant l'émission. Il nous envoie donc une seconde question. Est-ce qu'il faut se préparer ou s'ajuster en fonction de l'élection américaine l'an prochain?
- Quand je songe aux élections américaines, je pense que ce sera certainement un impact sur l'attitude que les investisseurs, surtout canadiens doivent avoir l'égard de leur portefeuille. Il est un peu tôt pour agir.
On peut réfléchir à différents scénarios.
Si vous voulez démêler la probabilité des différentes issues, si Trump l'emporte , ou Biden, ou quelqu'un d'autre, le mois de novembre 2024 est bien loin. Je pense que nous aurons une idée beaucoup plus claire d'abord de l'identité des candidats à la fin février au mois de mars l'an prochain, après la première série de primaire.
Est-ce que Donald Trump s'en va ravir l'investiture républicaine? Aussi il y aura un autre visage, celui de Ron de Santis ou de Nikki Ailey qui vont être des concurrents sérieux. Avant de tirer des plans, voyant ce qui se produit dans les premières primaires et nous en sommes au mois de mars, la situation sera plus claire à ce moment-là. Michael O'Brien répond à d'autres questions dans quelques instants. Faites vos propres recherches avant de prendre la décision de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sans les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à Moneytalklive@td.com soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous sommes à la veille d'une autre annonce de la Banque du Canada sur les taux. Aujourd'hui, encore des indications des répercussions des taux élevés sur l'économie. Il y a des statistiques sur les marchés du logement à Toronto à Vancouver. Anthony Okolie nous livre les commentaires de service économie TD.
- Avant de passer au chiffre, hier nous avons passé en revue le nouveau rapport de service économie TD qui signale certaines tendances occupantes sur le marché du logement en Ontario. Dans ce rapport, service économie TD signale que le ratio des ventes nouvelles mise en vente en Ontario avait diminué au taux le plus bas depuis la crise financière de 2008, une forte poussée de nouvelles offres explique cette évolution. Aujourd'hui, nous avons reçu des statistiques sur les grandes villes du Canada. À Toronto, les ventes de logements ont augmenté de 1,7 % novembre après cinq mois de déclin.
Nous en sommes toujours à 30 % en deçà de la moyenne sur 10 ans selon l'Office régional de l'immobilier.
Les ventes de logements neufs ont diminué de 5 % malgré l'afflux de nouvelles mises en vente. Les ventes à Toronto ont diminué de 1,5 % d'un mois sur l'autre, les prix, plutôt, ce qui représente le quatrième mois de suite de réductions. Le prix des logements à un peu plus d'un million dollar est essentiellement inchangé.
Les mises en vente sont plus élevées aujourd'hui qu'au début de cette année après une progression de [---] après un afflux d'acheteurs sur le marché.
Les ventes de logements en Ontario ont atteint des creux que nous n'avions pas vus depuis les années 90. Même si une situation semble placer les années 90 [---] mais le marché du logement pourrait diminuer encore de 10 % du troisième trimestre de cette année au premier semestre de 2024. Selon service économie TD, il faut situer cela, une baisse de 10 % du prix des logements laisserait tout de même plus [---] service économie TD considère que les propriétaires de logements continueront de devoir subir des pressions jusqu'à 2025, 2026, lorsque ceux qui ont contracté des prêts hypothécaires à des taux ultra bas devant les renouveler à des prix beaucoup plus élevés. Ensuite en ce qui concerne Vancouver, le mois dernier, les ventes de logements ont augmenté de plus de 4,7 %, mais c'est un ralentissement par rapport à octobre. Les ventes de novembre tout comme à Toronto sont toujours inférieurs de 33 % de la moyenne saisonnière 110 ans.
Les nouvelles mises en vente ont augmenté de 9,8 % à 3 % seulement deçà de la moyenne sur 10 ans. Même sur le prix des logements ont augmenté d'un an sur l'autre, c'était en légère baisse par rapport à octobre. Ces données sont publiées juste avant une décision très attendue de la Banque du Canada sur les taux.
Ceux-ci s'établissent à 5 %, sur le niveau le plus élevé depuis 22 ans. Selon les dernières statistiques, la campagne la plus énergique de hausse de taux depuis 40 ans a pour effet de réduire la croissance économique au pays.
- Parlant de cette annonce. Demain l'industrie de l'immobilier va la surveiller de près. La grande question que se posent ainsi que d'autres Canadiens, c'est de savoir quand la Banque du Canada va réduire les taux.
- Quant à l'annonce de demain, service économie TD considère que la Banque du Canada en a fini avec clause d'auto mais qu'il est encore trop tôt pour envisager des compteurs d'auto à la réunion de la Banque du Canada, elle devra sans doute constater de nouvelles bases de l'inflation, en particulier ces mesures de base avant qu'elle ne puisse pronostiquer une hausse de taux, service économie TD prévoit de la Banque du Canada commencera réduire les taux en avril 2024 ce qui répond aux attentes des marchés.
- Merci, Anthony Okolie. À présent les mises à jour sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. La séance est mitigée. Dans le secteur de l'énergie, Enbridge et scènes qui sont en légère hausse, une pression à la baisse en C non plus. Mais le secteur de la technologie remonte aussi bien à Canada qu'aux États-Unis, une certaine pression à la baisse sur le secteur des produits de base. À présent, voici l'indice S&P 500.
La technologie était en espèce hier, certains des grands titres comme Microsoft et Apple remontent aujourd'hui. Appelant hausse de 2 %, Microsoft, ce n'est pas tout à fait aussi important, Google plus de 1 %, mais il s'agit de poids-lourds qui contribuent à la remontée de l'indice.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée visiter le site Web de direct [---]. Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Selon vous, comment le dollar canadien évoluera-t-il?
- Je pense que la meilleure façon de pronostiquer l'évolution du dollar canadien consiste à songer à la trajectoire probable des taux d'intérêt de la Fed et la Banque du Canada vont suivre respectivement. Il me semble que la Banque du Canada pourra réduire les taux avant la fête et plus énergiquement parce que l'économie canadienne présentera une faiblesse plus importante.
Si cela n'est pas le cas et que les hausses d'auto de la Banque du Canada se font attendre, cela sera favorable au dollar américain.
Si nous sommes étonnés que la Fed réduisait au plus précocement et plus énergiquement qu'on le pense. Notre monnaie est une pétro monnaie.
Est-ce que c'est vraiment la banque centrale qui influence notre monnaie est moins le cours du pétrole?
-, Ce sera le facteur principal. Vous avez raison pendant des années avez une très nette corrélation entre le cours du pétrole et dans le dollar canadien. Une chose qui a changé depuis 10 à 15 ans, c'est que la production de pétrole aux États-Unis a tellement augmenté.
Si le pétrole fait augmenter dollar canadien, c'était autrefois parce que le Canada exportait du pétrole et les États-Unis en apportaient. Les États-Unis importent beaucoup moins de pétrole. La balance est toujours favorable au dollar canadien. On perçoit qu'il y a entre un lien entre le pétrole et dollar canadien, mais des données fondamentales sont beaucoup moins probantes qu'il y a 10 ou 15 ans.
- Merci pour ces aperçus, Michael O'Brien, à très bientôt, j'espère. En 2024, sans doute.
Michael O'Brien responsable des actions canadiennes à gestion de placements TD.
Pas toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Demain, Andrew Kelvin de valeur mobilière TD me donnera sa réaction à la décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt qui sera annoncé demain matin répondre à vos questions sur l'économie. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. Merci, et à demain.