Vous pouvez commencer à cotiser au Régime de pensions du Canada dès l’âge de 60 ans. Mais une fois que vous avez commencé à recevoir des prestations du RPC, pouvez-vous suspendre les paiements si vous décidez de laisser la valeur augmenter encore quelques années? Si vous faites vite, c’est possible, indique Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale, Gestion de patrimoine TD. Elle se joint à Kim Parlee pour discuter de la façon de prendre une décision en toute confiance.
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Aujourd’hui, dans Parlons argent, on répond aux questions sur les prestations du RPC. Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale à GPTD se joint à moi. Nicole, voici la question : si je demande mes prestations RPC tôt, est-il possible de changer d’avis plus tard et de les mettre en pause?
Potentiellement, oui. Si vous changez d’avis au cours des 12 premiers mois suivants la demande, vous pouvez suspendre ou annuler votre RPC. Vous devrez rembourser ce que vous avez déjà reçu, mais vous pouvez changer d’avis.
Après 12 mois, c’est terminé. La décision a été prise. Vous continuerez à recevoir votre RPC. Vous pouvez toutefois décider de l’utiliser différemment.
Par exemple, si vous recevez votre RPC, vous pouvez le déposer dans un compte d’épargne libre d’impôt, peut-être en ajustant vos autres sources de revenus pour que ce soit avantageux sur le plan fiscal. Il y a donc une certaine souplesse. Dans les 12 mois, vous pouvez changer d’avis. Après 12 mois, il faut réfléchir aux stratégies qui feront que cet argent vous bénéficie.
Donc, si quelqu’un écoute et se dit que, comme il est possible de le recevoir à 60 ans ou de le reporter jusqu’à 70 ans… il est peut-être plus sage de simplement retarder les choses… Si on n’en a pas besoin, mieux vaut attendre un peu, non?
Cela pourrait être le cas. Dans certaines circonstances, cela peut être le cas. Mais, encore une fois, il faut tenir compte de toutes les circonstances. Il faut examiner nos sources de revenus et nos tranches d’imposition. Il faut examiner notre état civil, si notre conjoint a un revenu ou non, notre âge.
Il faut examiner notre état de santé, si notre espérance de vie est plutôt longue ou courte. Tous ces facteurs doivent être pris en compte ensemble. Et pour chaque personne, la réponse sera légèrement différente quant au moment optimal pour recevoir le RPC.
Et c’est amusant : quand vous avez dit « ensemble », ce que j’ai compris, c’est examiner la situation dans son ensemble. Mais vous devez aussi le faire avec un conseiller qui a la distance nécessaire pour avoir une vue d’ensemble.
Tout à fait. Et il faut consulter bien avant de prendre une décision. On peut le faire 5 ans, voire 10 ans avant d’envisager de retirer notre RPC… travailler avec notre conseiller, qui nous aide à fixer nos objectifs de revenu de retraite et la meilleure façon de les atteindre en recevant des prestations RPC à différents âges lorsqu’il examine tous les autres facteurs qui seront pertinents pour vous.
Nicole, c’est toujours un plaisir de vous recevoir. Nicole Ewing, directrice de Planification fiscale et successorale à GPTD Si vous avez des questions, veuillez les envoyer à moneytalk@TD.com.
[MUSIQUE]
Potentiellement, oui. Si vous changez d’avis au cours des 12 premiers mois suivants la demande, vous pouvez suspendre ou annuler votre RPC. Vous devrez rembourser ce que vous avez déjà reçu, mais vous pouvez changer d’avis.
Après 12 mois, c’est terminé. La décision a été prise. Vous continuerez à recevoir votre RPC. Vous pouvez toutefois décider de l’utiliser différemment.
Par exemple, si vous recevez votre RPC, vous pouvez le déposer dans un compte d’épargne libre d’impôt, peut-être en ajustant vos autres sources de revenus pour que ce soit avantageux sur le plan fiscal. Il y a donc une certaine souplesse. Dans les 12 mois, vous pouvez changer d’avis. Après 12 mois, il faut réfléchir aux stratégies qui feront que cet argent vous bénéficie.
Donc, si quelqu’un écoute et se dit que, comme il est possible de le recevoir à 60 ans ou de le reporter jusqu’à 70 ans… il est peut-être plus sage de simplement retarder les choses… Si on n’en a pas besoin, mieux vaut attendre un peu, non?
Cela pourrait être le cas. Dans certaines circonstances, cela peut être le cas. Mais, encore une fois, il faut tenir compte de toutes les circonstances. Il faut examiner nos sources de revenus et nos tranches d’imposition. Il faut examiner notre état civil, si notre conjoint a un revenu ou non, notre âge.
Il faut examiner notre état de santé, si notre espérance de vie est plutôt longue ou courte. Tous ces facteurs doivent être pris en compte ensemble. Et pour chaque personne, la réponse sera légèrement différente quant au moment optimal pour recevoir le RPC.
Et c’est amusant : quand vous avez dit « ensemble », ce que j’ai compris, c’est examiner la situation dans son ensemble. Mais vous devez aussi le faire avec un conseiller qui a la distance nécessaire pour avoir une vue d’ensemble.
Tout à fait. Et il faut consulter bien avant de prendre une décision. On peut le faire 5 ans, voire 10 ans avant d’envisager de retirer notre RPC… travailler avec notre conseiller, qui nous aide à fixer nos objectifs de revenu de retraite et la meilleure façon de les atteindre en recevant des prestations RPC à différents âges lorsqu’il examine tous les autres facteurs qui seront pertinents pour vous.
Nicole, c’est toujours un plaisir de vous recevoir. Nicole Ewing, directrice de Planification fiscale et successorale à GPTD Si vous avez des questions, veuillez les envoyer à moneytalk@TD.com.
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