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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell et bienvenue à Parlons d'Argent en direct, présentée par Placements directs TD. Une émission quotidienne sur CourtierWeb. Je suis avec des invités et nous vous ferons découvrir ce qui fait bouger les marchés et répondrons à vos questions sur l'économie. Nous allons bien sûr nous pencher sur la hausse des taux de la Banque du Canada de 75 points de base supplémentaire, avec l'économiste principal de la TD, Leslie Preston. Elle répondra également à vos questions sur l'économie en général. Et des jours comme aujourd'hui, on cherche peut-être des commentaires économiques. Eh bien, le commentateur en formation des clients, Jason Hnatyk, va nous montrer comment trouver ces commentaires sur la plate-forme de CourtierWeb, dans le segment éducative aujourd'hui. Je vous rappelle que vous pouvez nous contacter à moneytalklive@td.com, et vous pouvez envoyer vos questions sur le lecteur vidéo de CourtierWeb. Regardons tout d'abord les marchés. Nous commençons chez nous, à Toronto. Les chiffres sont en vert. . Nous sommes à 19 147 points pour le TSX. Près d'un tiers de pour cent d'augmentation, mais on voit une baisse des cours du pétrole, avec une baisse de 4 %, ce qui a une incidence sur les titres énergétiques. Voici par exemple Crescent Point, qui est en baisse de près de 4 %, à 9,07 dollar. Et l'on voit certains gains chez B2Gold, une augmentation de plus de 7 %. Et un certain nombre de secteurs voient un certain ralentissement, pour ce qui est du secteur énergétique par exemple. Au S&P 500 maintenant, 3942. Nous avons eu des séances difficiles depuis que Jerome Powell a lancé son avertissement assez dur. Mais on voit aujourd'hui certaines augmentations, de près de 1 %. Du côté du Nasdaq, regardons ce qui se passe. Du côté technologique, on arrive pratiquement à 1 % d'augmentation, même si les titres énergétiques subissent la pression. Nous sommes avec Occidental Petroleum, qui est après de 2 % de baisse. La Banque du Canada a procédé à une autre supère hausses de taux. L'augmentation taux de référence de 75 points de base, pour le porter à 3,25 %. Pour savoir ce que cela signifie pour l'inflation et l'économie, nous avons avec nous l'économiste principal, Leslie Preston. Très heureux que vous soyez avec nous. Nous avons donc cette augmentation des taux d'intérêt de 75 points de base, et on se demande si ça va continuer. - Oui, c'est un message assez agressif de la part de la Banque du Canada aujourd'hui. On s'attend à ce qu'on arrive à 4 % de taux d'ici la fin de l'année. - Et après cela, quelle sera la situation? - Quand on sera arrivé à 4 %, c'est déjà assez drastique, étant donné la situation qu'on avait au début de l'année. Eh bien, nous pensons que la Banque du Canada va évaluer à partir de la la manière dont l'économie va digérer ces taux d'emprunt plus élevés. Je sais que certaines personnes sur les marchés considèrent qu'il y aura des baisses l'année prochaine. Nous pensons en fait il y aura une longue période de taux qui resteront à un niveau assez élevé. - Oui, cela représenterait certaines douleurs pour nous tous. Mais regardons un petit peu dans le détail. Il faut reconnaître que le message principal, c'était de juguler l'inflation. On a vu une petite baisse de l'inflation en juillet, mais l'énoncé de la Banque du Canada nous parle de composants sous-jacents de l'inflation. - Si on gratte un peu sous la surface, on sait qu'il y a des problèmes. Oui, la Banque du Canada regarde plusieurs éléments d'inflation et l'on voit que sur ces trois éléments, il y a eu une augmentation de l'inflation en juillet. Pour ce qui est des prix de l'énergie, oui, ça a baissé. On voit des prix plus bas même à la pompe, mais pour les autres paramètres liés à l'inflation, surveillés par la Banque du Canada, les chiffres continuent d'augmenter. Et la banque l'a mentionné dans son communiqué de presse: Elle a parlé de l'augmentation et de la croissance de l'économie, et c'est pour cela que l'inflation continue. - Le Services économiques TD ont un article intéressant sur l'inflation et sur les différents éléments volatils comme l'énergie. On sait que c'est une grosse portion de l'inflation, mais une fois que c'est inflation passe du côté des services, on sait que c'est beaucoup plus difficile de la faire baisser. - Oui, l'inflation dans les services s'est démontrée comme étant beaucoup plus persistante. Et donc, c'est ça qui va être plus difficile à juguler. - Et puis les attentes aussi. Les banques centrales indiquent que les attentes d'inflation élevée continuent d'être importantes à court terme. - Oui, exactement. Les attentes en matière d'inflation sont essentielles dans le mandat de la Banque du Canada. Il faut que les attentes d'inflation restent dans cette fourchette de un à 3 %. Donc, quand elle voit que les attentes de la part des gens continus d'être élevé, il faut que la banque agisse de manière décisive, avec une augmentation par exemple de 75 points de base des taux, qui ramènerait l'inflation là où elle doit être. - Donc on sait que l'inflation dans son ensemble abaissait. l'économie canadienne a augmenté, mais pas à une cadence aussi robuste que l'avait prévu la Banque du Canada. Et il y a d'autres choses que la Banque du Canada surveille. - Oui, la Banque du Canada est pleine d'économistes. Et donc, comme il a été mentionné dans le communiqué de presse, la demande continue d'être forte. Les dépenses des consommateurs continus d'être élevé. Les gens, après la COVID, continue de consommer. Et bien sûr, le taux de financement à un jour, on s'attend à ce qu'il arrive à 4 % d'ici la fin de l'année. En tout cas, c'est ce que disent les Services économiques TD. Cela peut avoir une incidence sur les budgets des ménages. Alors, ils ont parlé également des serments quantitatifs pour ralentir l'économie. Ralentir la surchauffe de l'économie. Eh bien, l'impact du resserrement quantitatif peut avoir une incidence également sur les rendements des obligations à moyen terme et à long terme. Et la banque a dit que son programme de resserrement quantitatif continue. - Donc, si l'on parle de 4 % du taux de financement, cela aura également une incidence. Alors, que ce soit Jerome Powell aux États-Unis ou que ce soit au Canada, tout le monde veut réduire l'inflation jusqu'à 2 %. Cela représentera des difficultés pour l'économie. Quelles sont les difficultés auxquelles on peut s'attendre? - Eh bien, nous pensons que la croissance au deuxième semestre de l'année sera de 1 % de rythme annuel, ce qui est assez bas pour l'économie canadienne, puisque jusqu'à présent, nous étions à 3 %. Donc, on s'attend à un ralentissement de la croissance et une augmentation du taux de chômage. Mais mettons cela en perspective. Le taux de chômage en juillet était de 4,9 %, un record depuis 15 ans. Le marché du travail est solide, mais comme la croissance économique va ralentir, on peut s'attendre à ce qu'il y ait une augmentation du taux de chômage. - Après la crise financière, on a été habitué en tant qu'investisseur et en tant que ménage, en tant que canadien, que la banque centrale allait nous aider. Chaque fois qu'il y avait un problème qui se présentait à l'horizon. Et on pensait que les banques centrales allaient nous sauver. Alors maintenant, on voit ces augmentations Canada et aux États-Unis. Si l'on voit qu'il y aura des difficultés pour les ménages, on s'attend à ce que les banques centrales rabaissent les taux d'intérêt. Mais ça ne se passera pas, n'est-ce pas? -Non, avec un taux de chômage 4,9 %, on ne pense pas qu'il faille vraiment sauver l'économie. Il n'y a pas vraiment de problème à cet égard. On voit que l'inflation a atteint un record depuis 40 ans, que le taux de chômage est à son plus bas depuis 15 ans. Et donc, il faudra qu'il y ait vraiment une détérioration du chômage pour que la Banque du Canada intervienne avec des taux plus bas. Donc, je crois qu'il est important de mettre les choses en contexte et que la situation est quand même solide pour les consommateurs canadiens, même si les taux d'inflation sont très élevés. Les salaires sont également plus élevés. Donc, quand on parle de banques qui viendraient nous sauver, je ne crois pas que ce soit vraiment nécessaire, à moins qu'elles se rendent compte qu'elles ont resserré de manière trop agressive. - Nous allons répondre à vos questions sur l'économie avec l'économiste principal TD, Leslie Preston. Vous pouvez nous contacter en tout temps à moneytalklive@td. com, ou dans la case de réponse se trouve sous le lecteur vidéo de WebBroker, de CourtierWeb. Regardons maintenant les nouvelles sur les marchés. Le PDG d'Alphabet déclare vouloir rendre l'entreprise plus efficace et accélérer le processus de prise de décision. Au cours d'une conférence à Los Angeles, Sundar Puh-Chai déclare que l'économie traverse une période d'incertitude, ce qui pourrait avoir un impact sur les dépenses publicitaires et la demande des consommateurs. L'entreprise a augmenté ses effectifs ces dernières années, et une récente enquête auprès des travailleurs a suggéré qu'une bureaucratie croissante à Alphabet ralentit les choses. Le PDG veut rendre la société mère de Google 20 % plus efficace n'exclut pas de supprimer des emplois pour atteindre ses objectifs. Ralentissement des exportations de la deuxième plus grande économie du monde. De nombreux chiffres en provenance de Chine montrent que les importations ont augmenté de 7,1 % le mois dernier, bien en dessous des attentes. Ralentissement marqué par rapport à la hausse de 18 % en juillet. Les producteurs chinois ont connu des défis, y compris des confinements et des vagues de chaleur, et l'affaiblissement de la demande intérieure continue en Chine et avec les importations. Le pétrole continu de subir les effets des craintes de ralentissement mondial et des problèmes d'approvisionnement. Les cours du brut de référence américain ont été secoués aujourd'hui par plusieurs nouvelles. Tout d'abord, la Russie a menacé de retenir ces produits énergétiques s'ils des plafonds de prix sont imposés à ses exportations. Les prix du pétrole sont stabilisés sur cette menace, mais les nouveaux signes de ralentissement Chine ont commencé à peser sur le marché, alors que les investisseurs s'inquiètent du ralentissement de la demande. Et voici comment maintenant se négocie le principal indice de référence au Canada. Nous avons ici quelques augmentations, à 19 141, avec le TSX. Une augmentation d'environ un quart de pour cent. Et au sud de la frontière, le S&P 500, après plusieurs journées difficiles, est maintenant à 3938, une augmentation de 30 points, un peu plus de trois quarts de pour cent. Nous sommes de retour avec Leslie Preston, l'économiste principal de la TD, avec vos questions. Première question: Quels sont vos perspectives pour le marché immobilier de Toronto? On sait qu'à Toronto, On a vu une certaine stabilité, mais est-ce qu'on s'attend à un déclin? - Je crois qu'il est prématuré pour le moment à Toronto de dire qu'on est arrivé au bas du marché immobilier. On pense qu'il va y avoir un recalibrage. On s'attend à ce qu'il y ait une baisse de 16 % par rapport aux sommets, ce qui est moins de la moyenne nationale. À Toronto, le marché des condominiums qui amortit la baisse du marché. On s'attend à ce que les prix des condos continuent à rester en stagnation et ne pas trop baisser. - Alors évidemment, le plus grand marché immobilier, c'est Toronto. Il attire beaucoup d'attention. Nous sommes très centrés sur Toronto, on nous accuse beaucoup de cela, mais il y a beaucoup d'autres marchés. - Il est très difficile de dire ce qui va se passer sur d'autre marché immobilier, étant donné les circonstances. Bien sûr, les conditions immobilières dépendent de chaque marché, mais tous les marchés doivent traiter de la question des taux hypothécaires. Dans nos perspectives, on voit que même par rapport à avant la pandémie, quel que soit le taux d'intérêt, le taux d'intérêt particulièrement élevé ou plus élevé depuis 2008, il faudra s'ajuster en tant que propriétaire et acheteur immobilier. On pense que pour ce qui est des prix, on arrive près du bas, même si ça va continuer à baisser un petit peu. Bien sûr, ça va varier selon les régions du pays. On considère que la Colombie Britannique et l'Ontario vont continuer de voir les plus grandes baisses dans le prix des maisons, surtout parce qu'ils ont vu la plus grosse augmentation pendant la pandémie, alors que les gens voulaient acheter des maisons pour avoir plus d'espace et tiraient avantage des taux hypothécaires priva pour acheter de plus grandes maisons. Et donc, on s'attend à avoir de plus grandes baisses à partir de maintenant sur ces marchés. Mais on ne s'en passe que les prix des maisons arrivent en dessous des niveaux pré pandémique, ce qui montre à quel point les prix avaient augmenté. - Bien sûr, la Banque du Canada regarde le marché immobilier aussi. Avec sa hausse des taux d'intérêt, ça augmente les taux d'emprunt. Mais elle a indiqué dans son énoncé que les prix de l'immobilier commençaient à baisser un peu, car ils étaient à des niveaux insoutenables. Alors donc, ils font ce qu'ils considèrent comme correct. - Oui c'est vrai, ils essaient de réduire l'inflation. Une source d'inflation, c'est l'immobilier. Ils veulent rabaisser cette source. Bien sûr, ils ne le disent pas clairement, mais ils reconnaissent que le marché immobilier commence à ralentir comme anticipé. - Autre question: Si nous entrons en récession, comment le Canada se comporter-a-til par rapport aux autres économies, en particulier par rapport aux États-Unis? - Oui, la réponse que c'est qu'on considère que le Canada pourrait faire moins bien, étant donné l'endettement des ménages. Mais en fait, nous pensons que le Canada s'en sortira mieux. Le Canada s'en sort mieux que l'économie américaine. Il s'en est mieux sorti au cours des récessions passées, même si évidemment, les récessions passées ne sont pas une indication de l'avenir. Et puis il y a les cours des produits de bases qui sont plus élevées, ce qui pourrait être à l'avantage du Canada. Si les États-Unis arrivaient en récession, il y aurait plus de faiblesse dans les prix des produits de base, mais étant donné la guerre en Ukraine, nous ne pensons pas que les produits de base verront leur cours baisser énormément, ce qui pourrait donc avoir une incidence positive sur l'économie canadienne. Et puis la position budgétaire des gouvernements canadiens… les gouvernements canadiens sont plus enclins à dépenser, beaucoup plus que Washington, où on a tendance à se serrer la ceinture. Donc, les gouvernements canadiens ont tendance à stimuler l'économie beaucoup plus qu'aux États-Unis. Et puis, il y a aussi l'épargne. Les consommateurs canadiens n'ont pas encore touché à toute l'épargne qu'ils ont accumulée pendant la pandémie, contrairement à leurs homologues américains, qui ont commencé à appauvrir leur coussin d'épargne. Et donc, nous pensons qu'à partir de là, la récession canadienne, s'il y en a une, sera beaucoup plus superficiel qu'aux États-Unis. - Bien sûr, comme toujours, assurez-vous de faire des recherches avant de prendre des décisions en matière de placement. Vous pouvez nous contacter en tout temps à moneytalklive@td.com. Et voici notre segment d'éducation maintenant. Avec la hausse massive des taux d'intérêt, des prévisions de hausse avenir, il est utile de consulter des commentaires économie pour vous aider dans vos recherches. Jason Hnatyk, instructeur en conseil des clients chez Gestion d'actifs TD, et ici pour nous montrer comment faire. - Alors nous sommes sur le plafond de CourtierWeb, ou est-ce que nous trouvons cette analyse et commentaires? - Et bien, merci de m'avoir invité. Absolument tout le monde parle de la hausse des taux d'intérêt aujourd'hui. C'est ceux à quoi s'attendaient les marchés. Regardons les outils que CourtierWeb peut vous offrir pour vous informer. Alors, ce que vous pouvez regarder tout d'abord, c'est le calendrier des événements. Pour savoir à quoi vous attendre et à quoi vous attendre dans les annonces. Donc, sous l'onglet recherche, puis marchés, vous avez le calendrier des événements. Et à droite, vous pouvez choisir les événements économiques. À partir de là, vous pouvez voir quels sont les événements passés, les événements riches qui touchent les marchés, ainsi que les événements futurs pour lesquels nous pourrons nous préparer. Bien sûr, la nouvelle aujourd'hui, c'est l'annonce de la Banque du Canada. Vous pouvez voir ici l'heure à laquelle ça a été publié. Et vous pouvez voir à l'avance quel est le consensus des analystes, et de voir quels sont les résultats réels à partir de l'annonce de la Banque du Canada, pour voir s'il y a des surprises négatives ou positives. Dans CourtierWeb, vous avez accès à l'information des services économiques de TD. Et vous pouvez les trouver en allant dans "recherche " En haut de la page à nouveau, et sous la colonne "marchés", Vous choisissez "rapports " Point sur cette page, vous avez beaucoup d'informations de recherche de tierce partie, mais on peut se concentrer ici sur les analyses et les commentaires des Services économiques TD. À droite, vous voyez qu'il y a un onglet " Services économiques TD". Vous le sélectionnez et sur cette page, une fois que nous voyons l'information générale, vous avez la section " Commentaires " À droite. Nous savons que l'annonce de la Banque du Canada a été faite à 10 heures, et dans leur qui a suivi, vous avez l'analyse qui a été publiée par les Services économiques TD, qui vous montre l'analyse sur la décision de l'augmentation des taux d'intérêt, et quel impact ça peut avoir sur les investisseurs et sur l'économie. - Très bien de savoir où aller sur la plate-forme pour trouver l'information, et analyser les rapports. Mais si vous voulez que CourtierWeb vous avertissent des événements importants? - Oui, ça, c'est très intéressant. Il s'agit de travailler plus intelligemment, plutôt que de travailler trop fort. Et donc, CourtierWeb a les outils nécessaires pour vous avertir. Vous savez qu'il y a des alertes qui sont possibles pour des actions en particulier. Mais c'est la même chose également pour certains événements importants. Vous pouvez avoir des alertes. Toujours dans l'angle recherche, et cette fois-ci dans la section " Outils", Vers le bas de la colonne, vous avez les alertes. Alors vous avez les alertes pour les différents titres, comme les actions, mais vous avez aussi des alertes pour les nouvelles des marchés. Et vous pouvez paramétrer de nouvelles alertes avec l'onglet " Nouvelles et recherches", Et là vous pouvez être très spécifique sur le type d'événement pour lequel vous voulez recevoir une alerte. Par exemple, les nouvelles économiques, ici, vous voyez l'indicateur " Économie". Vous le sélectionnez, c'est aussi simple que ça. Et à partir de là, vous enregistrez et vous aurez dans votre boîte courriel notification. C'est une manière de rester connecté avec les marchés. Vous savez que si vous êtes déconnecté des marchés, CourtierWeb vous enverra une alerte. - Merci, Jason. Jason Hnatyk, instructeur chez Placements directs TD. Et il y a aussi des vidéos sur l'historique des baisses des marchés. Avoir trop de liquidités et une mauvaise chose? Ça, c'est une autre vidéo. Et puis: Comment est-ce que je peux trouver des actions de titres technologiques de haute qualité? Avant de revenir à vos questions sur l'économie avec notre économiste principale, voici comment nous contacter. Si vous avez une question sur les marchés et sur l'économie, vous pouvez le faire deux manière: Par courriel, à moneytalklive@td.com, ou vous pouvez utiliser la boîte de questions sous le lecteurvidéo dans CourtierWeb. Posez votre question et cliquez sur envoyer. Alors, revenons vos questions avec l'économiste principal, Leslie Preston. Bien sûr, une journée importante pour l'économie canadienne. alors, que pensez-vous du marché du travail canadien? Est-il aussi solide qu'il était juste après la pandémie? - Il est très solide. Nous avons une augmentation de salaire de plus de 5 % par rapport à l'année dernière, ce qui montre effectivement que le marché du travail est très serré. Le taux de chômage est à 4,9 %, donc un record depuis 15 ans. Et puis quand on regarde également la proportion de groupes d'âges qui est en âge de travail, le taux d'emploi est très élevé. Évidemment, les employeurs ont de la difficulté pour combler les postes vacants. Et on l'a vu par exemple avec les restaurants. donc, le marché du travail est beaucoup plus robuste, beaucoup plus solide qu'avant. - Alors, vous dîtes qu'il y a des difficultés pour trouver des travailleurs, pour embaucher. Où vont les travailleurs? - C'est très difficile de combler les posts vacants. Eh bien, la demande est beaucoup plus forte parce que l'économie canadienne a vu une croissance de plus de 3 % et les Canadiens veulent dépenser. Maintenant, il y a beaucoup plus de demandes, mais vous avez raison, on a beaucoup parlé de la grande démission. En fait, c'est plutôt la grande retraite. Le grand départ à la retraite. Il y a 300 000 personnes dans le groupe d'âges de plus de 55 ans qui a quitté le marché du travail récemment et pendant la pandémie. Et donc, on voit ici que cela peut poser des problèmes. - Alors bien sûr, j'ai plus de 55 ans, mais je n'envisage pas encore la retraite. Alors d'autres questions qui nous viennent de la plate-forme. Quels sont vos perspectives pour le dollar canadien? - Eh bien, le dollar canadien a sous performer, je dirais, par rapport à nos prévisions. Nous avons été un peu déçus. On a pensé qu'avec les prix des produits de base élevée et la bonne performance économique du Canada, nous aurions un dollar plus résiliant. Vous avez mentionné que les cours du pétrole ont baissé un petit peu, mais d'ici les 12 prochains mois, on devrait arriver à environ 75, même 0,79 cents Américains pour le dollar. - Ben sûr, dollar canadien, c'est une chose à avoir un. On sait que par rapport à d'autres partenaires conomique, des États-Unis, nous nous en sortons au mieux, mais qu'en est-il du dollar américain? Est-ce que c'est la force du dollar canadien qui est vraiment la grande nouvelle? - Eh bien, je dirais qu'effectivement, par rapport à d'autres devises, par rapport à l'euro par exemple, le dollar canadien s'en est bien sorti par rapport au dollar américain. Mais bien sûr, la dynamique du dollar américain est un facteur important pour le Canada, en plus de notre facteur de distinction qui est le prix des produits de base. - Pour le moment, la Banque du Canada et la réserve fédérale américaine ont tendance à agir de la même manière pour ce qui est de la hausse des taux d'intérêt. Nous sommes un peu sur la même longueur d'onde. Autre question: Quels sont les risques économiques pour ce qui est des élections demies mandat des États-Unis? - On ne voit pas beaucoup de risques économiques pour ce qui est de ces élections. La politique aux États-Unis semble démontrer beaucoup de dynamisme, mais vous savez que nous savons déjà que les démocrates ont une toute petite majorité au congrès. Et donc, il a été difficile pour Joe Biden de faire passer certaines lois, certaines propositions. Le congrès va continuer à être divisé, quels que soit les résultats des élections. Donc, il y aura toujours des problèmes. Et donc, même si les républicains ont plus de pouvoir, nous continuerons de voir qu'il y aura moins de dépenses. Donc, on ne pense pas que les risques économiques vont changer. Je ne suis pas une spécialiste de la politique, mais je ne crois pas qu'il y aura de grande transition du point de vue politique, et donc du point de vue de la croissance économique. - Nous retournons à vos questions pour Leslie Preston dans un moment. Assurez-vous de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle que vous pouvez nous contacter à tout moment. Si vous avez une question sur les placements ou sur ce qui fait bouger les marchés, nos invités veulent les avoir. Envoyez-nous vos questions de deux manières. Tout d'abord par courriel à moneytalklive@td.com, ou alors vous pouvez utiliser la boîte de questions qui se trouvent sous l'écran dans CourtierWeb. Tapez votre question et cliquez sur envoyer. Nous ferons en sorte de répondre à vos questions. La Banque du Canada, on a beaucoup parlé aujourd'hui, mais ce n'est pas la seule banque centrale à relever agressivement les taux face à une inflexion record. D'autres centrales ont également augmenté leurs taux d'intérêt. Anthony Okolie nous en parle. - Oui, la Banque du Canada n'est pas la seule à augmenter les taux d'intérêt pour réduire l'inflation. Par exemple, la banque de réserve d'Australie à augmenter ses taux d'intérêt d'un demi-point de pourcentage, à un niveau record depuis sept ans. Et la banque nationale suisse, en juin, a surpris les marchés avec son augmentation de 50 points de base en juin, la première hausse depuis 2007. Et après avoir augmenté son taux pour la première fois, la BCE devrait augmenter à nouveau ses taux jeudi, et on se demande ce serait de 0,5 ou de 0,75 %. Nous pensons que ce sera de 0,5 %. Et puis la banque centrale d'Angleterre a aussi augmenté son taux principal de 50 points de base, lors de sa réunion d'août 2022. Bien sûr, la décision a été prise en raison de l'inflation qui a dépassé les 10 % d'une année sur l'autre en juillet au Royaume-Uni. Vous avez ici un graphique qui vous montre les pressions liées à l'inflation, qui continuent Royaume-Uni. Et l'on voit que 65 % du panier de l'IPC augmente énormément d'une année sur l'autre. Et l'on s'attend à ce que la banque d'Angleterre continue d'augmenter les taux d'intérêt à sa réunion de septembre et à sa réunion de décembre. - Bon, c'est vrai qu'il y a beaucoup de banques centrales qui augmentent les taux d'intérêt. Mais quels sont les banques centrales qui s'opposent à cette tendance? - Alors, la Chine, bien sûr. La banque centrale de Chine abaissait ses taux d'intérêt en août pour la deuxième fois, alors qu'il continue de faire face aux défis liés au confinement, liée à la COVID-19. L'autre pays qui va à l'encontre de la tendance mondiale, c'est le Japon, qui a plafonné ses tauxniveaux très basz. La banque du Japon considère que àle yen plus faible peut l'aider à susciter une plus grande reprise économique. - Merci, Anthony Okolie. Regardons maintenant les marchés. Nous étions envers au début de l'émission et nous sommes toujours en verre avec le TSX, qui est toujours en territoire positif, à 19 132. Une petite augmentation de près de 44 points, pas tout à fait un quart de pour cent. Mais quand on voit ce qui s'est passé au cours des derniers jours, c'est plutôt positif. . Mais il y a un bémol. Pourquoi est-ce que la bourse n'augmente pas autant? Eh bien, on voit par exemple les titres énergétiques sont en baisse, avec le Texas intermédiaire, qui continue de baisser, qui est à 42,60, une baisse importante, et puis ça se répercute sur des titres comme Baytex Energy, qui baisse de sept et demis pour cent. Dans d'autres secteurs, là, il y a des chiffres beaucoup plus positifs. Par exemple, les produits de base. Barrick Gold qui augmente de 71 cents. Et puis du côté des États-Unis, le S&P 500 augmente de trois quarts de pour cent, 29 %, à 3937. Et puis du côté des titres énergétiques, des titres technologiques, pardon, le NASDAQ arrive à une augmentation de 87 points de base. Twitter est à 40,72 $. Une augmentation de 5,4 %. Nous sommes de retour avec Leslie Preston, avec vos questions sur l'économie. Quel est votre point de vue sur le marché immobilier américain? Est-ce qu'il y a des risques pour l'économie en général? - Eh bien, comme le Canada, le marché immobilier américain a connu un recalibrage depuis le début de l'année. Les ventes des maisons voient une baisse de 26 % par rapport à leur sommet, et cela a une incidence sur l'économie. Les investissements résidentiels ont baissé de plus de 10 % au deuxième trimestre, ce qui a une incidence sur la croissance américaine au premier et au deuxième trimestre. Et nous ne pensons pas que cela va changer sur le court terme. Donc, le marché américain a une incidence négative sur l'économie américaine. - Mais dans ce pays, au Canada, on n'a pas été aussi touché qu'aux États-Unis. Est-ce que vous pensez qu'on va être moins endetté que les Américains? - Les Américains, en fait, ne se sont pas endetté autant qu'on aurait pu le penser, étant donné ce qui s'est passé au cours du cycle précédent, les Américains ont été plus prudents qu'au courss de récession passée pour ce qui est de l'endettement. -et on voit ce recalibrage des taux immobiliers également maintenant. - Autre question: Le consommateur canadien finira-t-il par céder sous le poids des dettes? C'est qu'on a beaucoup de dettes dans ce pays. - C'est vrai que les Canadiens s'étaient beaucoup endettés parce que les taux d'intérêt étaient très bas. Mais on ne pense pas que les consommateurs canadiens vont vraiment céder sous la pression, même s'ils vont éviter de trop consommer. C'est vrai qu'il y aura beaucoup d'inflation dans les épiceries. À la pompe, on a vu déjà qu'il y avait des augmentations, donc les Canadiens vont moins consommer. Donc, une baisse de la croissance de la consommation. Et pour les Canadiens qui se sont beaucoup endettés, on voit qu'il y a une augmentation des défauts de paiement. Même s'ils ne seront pas très élevés. On sait que pendant la pandémie, les défauts de paiement étaient à un niveau très bas, donc ce n'est pas très préoccupant pour le moment, parce qu'on parle d'un niveau très bas. Mais avec les taux d'intérêt qui continue d'augmenter, on voit qu'il y aura certains défauts de paiement. Donc, une augmentation, mais pas à des niveaux très élevés. - Alors, autre question qui nous vient sur la plate-forme sur les prix des produits de base. On n'en parle beaucoup, on a parlé par exemple du West Texas intermédiaire. Alors on voit une baisse des produits de base. Comment et quand est-ce que cela va se répercuter sur l'inflation? - Eh bien, on voit que l'inflation a baissé, qu'elle est passée de 8,1 % en juin à 7,6 % en juillet. Donc, il y a déjà une petite baisse de l'inflation. On s'attend à ce que les prix des produits de base continuent de baisser, mais comme je l'ai dit, les éléments principaux de l'inflation, comme je l'ai mentionné, ont continué d'augmenter. Donc, on s'attend à ce que l'inflation continue d'être élevée. - alors c'est vrai, puisqu'on a dit que l'inflation maintenant se répercutait dans le secteur des services. Et c'est vrai que c'est bien de voir que les prix à la pompe, en tant qu'automobiliste, ont commencé à baisser. Mais je dirais que l'inflation continue de se répercuter maintenant sur le secteur des services, avec une augmentation des salaires. - Oui, c'est vrai qu'on a eu une augmentation de salaire de plus de 5 % d'une année sur l'autre, ce qui a une incidence sur le pouvoir d'achat. C'est plutôt positif, mais avec une inflation à 7,6 %, il n'y a pas vraiment de gain en termes réels pour ce qui est du pouvoir d'achat. Donc, des budgets serrés. - Alors dernière question: Quels indicateurs surveillez vous pourvoir la tendance réelle de l'économie canadienne? On a parlé des emplois et de l'inflation. Quels autres indicateursEst-ce que vous surveillez? - On regarde maintenant des données à haute fréquence sur la consommation des consommateurs. Nous avons vu une croissance économique assez bonne au deuxième trimestre, puisque les gens maintenant se tournent vers plus de divertissement. Ils vont plus au restaurant. Mais maintenant, il faudra regarder quels seront les données de dépenses. Est-ce que ces dépenses vont ralentir avec l'augmentation des taux d'intérêt et l'inflation qui continue? C'est cela qu'on continue de surveiller. - Merci, Leslie, d'avoir été avec nous. Leslie Preston, économiste principal à la Banque TD. Et demain, nous aurons Brad Simpson, stratège en chef en matière de patrimoine chez gestion de patrimoine TD. Si vous avez des questions pour lui, vous pouvez nous les envoyer dès maintenant à moneytalklive@td.com. C'est tout pour aujourd'hui. Merci de votre attention et à demain!