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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, il sera question du secteur des transports. Les actions des chemins de fer vont-elles surclasser celle des compagnies aériennes? Juliana Faircloth de placements TD commente.
Anthony Okolie une enquête (...) jamais en dehors d'une récession.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Nugwa Haruna nous explique comment trouver les rapports d'analyse.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte question bas de votre écran.
Mais d'abord un coup d'oeil sur les marchés. En ce premier jour de bourse de la semaine, il y a du vert à l'écran.
L'indice TSX composite est en hausse de 142 points, soit un quart de pour cent.
Parmi les titres les plus activement négociés, tout d'abord une action en baisse, même si c'est moins qu'en début de séance: Baytex Energy à 5,92 $ l'action recul d'un tiers de pour cent dans le contexte de la baisse du cours du pétrole.
Certains titres de technologie, Shopify remonte à 60,88 $ l'action, le titre progresse de plus de 2 %.
Aux États-Unis, la saison des annonces de bénéfices des banques a commencé vendredi.
L'indice S&P 500 est en hausse de plus de 1 %, soit presque 45 points. L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie monte également de 135 points, soit 1 %.
La compagnie pharmaceutique Pfizer a réduit ses pronostics de ventes et bénéfices pour l'année compte tenu du déclin régulier des vaccins et médicaments contre la COVID, mais aujourd'hui dans une téléconférence, les dirigeants ont annoncé aux analystes qu'il réduirait les coûts à raison de plusieurs milliards de dollars et l'action de Pfizer remonte de plus de 5 %.
Si vous êtes s'été intéressés au secteur du transport cet été, vous aurez remarqué que les compagnies aériennes ont surclassé les chemins de fer mais cette tendance est inversée au fur et à mesure de l'automne.
Juliana Faircloth nous rejoint pour en discuter. Bonjour, ça me fait plaisir de vous accueillir une nouvelle fois. Les trains, les avions.
- Bonjour, merci de m'inviter. Comme vous l'avez dit, l'année a été volatile pour ces deux sous secteurs.
Ce graphique montre les deux segments qui jusqu'ici ont eu un comportement légèrement inférieur à celui du marché.
L'ensemble du marché et les gris et les compagnies aériennes c'est le bleu et le troisième, la troisième courbe est celle des chemins de fer.
(...) La trajectoire des deux sous secteurs a été très différente. Les compagnies aériennes sont tirées par la hausse de la demande de voyages, de trajets en avion. Les billets d'avion coûtent de plus en plus cher. Au troisième trimestre, les bénéfices des compagnies aériennes ont augmenté de 90 %. Au troisième trimestre, Delta vient d'annoncer une hausse de 35 %.
Inversement, les chemins de fer connaissent une réception des marchandises. C'est ce que les chemins de fer vous diront et le camionnage également. Au niveau des bénéfices est un peu plus délicat. Pour les chemins de fer, au deuxième trimestre les bénéfices ont reculé de 15 à 16 %. Encore une fois cela se comprend plus de 90 % de hausse pour les compagnies aériennes. Des trajectoires très différentes pour ces deux secteurs.
- Vous avez parlé d'une réception des marchandises. De quoi s'agit-il?
Dans l'ensemble de l'économie, on part du passage des biens ou services, est-ce que c'est le phénomène qui alimente cette récession?
- Oui, tout à fait.
La transition se répercute de façon très claire la divergence entre les compagnies aériennes et les chemins de fer. Quand je parle de (...) les volumes des expéditions par chemin de fer diminuent pour l'essentiels 2023, notamment en ce qui concerne les volumes inter modaux, c'est-à-dire essentiellement des volumes de marchandises destinées aux consommateurs que les chemin de fer transporte au Canada et aux États-Unis. Et ce pour deux raisons. Tout d'abord, la transition comme vous le disiez des biens ou services, les consommateurs ne dépensent pas autant en mobilier, il dépense davantage en voyage et ils prennent des vols sur des avions d'Air Canada. Et puis il y a également la réduction des inventaires, ce qui reliait la transmission des biens ou services.
Pendant la pandémie, en 2021 et 2022, les détaillants ont constitué d'énormes stocks qui ont pris quelque temps à s'écouler puisque les consommateurs dépensent moins en bien. Le secteur des compagnies aériennes a surclassé cette année.
- C'est un marché difficile pour beaucoup d'actions depuis plusieurs semaines, mais en même temps, quand on parle de compagnies aériennes, c'est un secteur qui peut être délicat. Est-ce que certains de ces facteurs commencent à se faire sentir?
- Vous avez raison. Le secteur des compagnies aériennes peut être difficile.
Depuis cinq ans les compagnies aériennes offrent un rendement nettement inférieur à celui des chemins de fer. La ligne orange est l'ensemble du marché. La ligne grise, bien sûr, ce graphique inclut la période de la pandémie. C'est une période qui est sans précédent pour les compagnies aériennes. Mais même si on considère les cinq années entre 2014 et 2019, la situation est semblable. Les compagnies aériennes stagnent en tant que secteur tandis que les chemin de fer surclasse que l'ensemble du marché est à la hausse sur ses 5 ans pré COVID. Il y a un certain nombre de raisons.
Une étude de cas sur ce que recherchent les investisseurs en matière de qualité dans une industrie. Les chemin de fer comme les compagnies aériennes ont une forte intensité de capital. Ça coûte beaucoup d'argent pour créer un réseau ferré. Ça coûte beaucoup d'argent pour démarrer une compagnie aérienne. Il y a beaucoup de réglementations auxquels les compagnies aériennes et les chemin de fer doive se conformer. Il y a une pression qui émane des syndicats, de la main-d'œuvre, mais en revanche il y a les obstacles à l'entrée dans le secteur.
L'intensité concurrentielle et les coûts de substitution des consommateurs.
- Moi je ne suis pas en mesure de créer une compagnie aérienne ni un réseau ferré.
Les obstacles à l'entrée sur le secteur sont importants, mais pas autant pour les compagnies aériennes?
- Vous avez raison. En ce qui concerne les obstacles à l'entrée dans le secteur, là où il y a, il est presque inconcevable d'envisager un nouveau réseau ferré transcontinental au Canada ou aux États-Unis. Les territoires qu'il faudrait, les communautés dons il faudrait obtenir l'autorisation, c'est un obstacle insurmontable à l'entrée dans le secteur ferroviaire. Les compagnies aériennes en revanche, difficile à créer mais pas impossible. On peut acheter quelques avions et se lancer. Depuis quelques décennies, il y a de nouvelles compagnies aériennes créées.
Il y a eu une forte poussée du secteur des transporteurs à faible coût. Il y a Ryan air, Flair et Swoop.
Les obstacles sont structurellement un peu moins importants pour le transport aérien.
S'agissant des chemins de fer, il semble s'agir d'une activité plus stable à long terme, mais en même temps c'est un secteur qui est très dépendant de l'économie à court, moyen, long terme, est-ce que les chemins de fer suivent le cycle de l'économie en cas de récession, les chemins de fer donneraient sans doute des résultats décevants.
- Oui c'est certain.
Dans le secteur des titres industriels, bon nombre d'entreprises sont liées aux cycles du marché.
Le secteur industriel présent une forte corrélation avec les indices PMI, les indices des gestionnaires des achats.
C'est le secteur qui a la plus forte corrélation.
L'ensemble de ce secteur évolue au gré de l'économie en général. Les chemins de fer ne diffèrent pas. Leur volume augmente en général avec le PIB, à long terme, ce sont des chemins de faire qui ont un pouvoir positif d'établissement des prix tandis que dans le cas du transport aérien, le transport aérien est un multiple de la croissance du PIB. Si l'économie est en récession les gens voyagent moins et les compagnies envoient moins leurs employés en voyages d'affaires. La tarification peut être plus volatile pour les compagnies aériennes. Cela peut représenter un facteur plus négatif que les chemins de fer.
Une certaine gêne quant à l'économie, si je ressens une certaine inquiétude, je ne vais pas acheter un téléviseur ni prendre l'avion.
Quand les investisseurs étudient ces deux secteurs, quels sont les facteurs qui peuvent prendre en compte?
- La concurrence et la dynamique en matière de coûts de substitution sont deux facteurs intéressants. Au niveau de la concurrence, depuis que Canadien Pacifique acheté le Kansas City Southern, il existe chemins de fer. Cela semble beaucoup, mais la plupart des chemins de fer se font concurrence dans le cadre de duopole régionaux.
Dans l'est et dans l'ouest. Dans le secteur aérien c'est beaucoup plus concurrentiel.
Saisissez vol Toronto New York, toute une série de vols s'afficheront dans un moteur de recherche, proposés par un grand nombre de compagnies aériennes, ce qui rappelle les coûts de substitution.
Il m'est très facile de préférer la compagnie aérienne A ou B.
Si je vis une expérience désagréable à bord d'un avion de la compagnie A, je peux emprunter un avion de la compagnie B et la prochaine fois.
Le consommateur est plus volage.
Les chemins de fer n'ont pas nécessairement des consommateurs. Ils sont donc une dynamique à plus long terme. Dans le cadre de partenariat stratégique avec des industries manufacturières ou des expéditeurs internationaux, ces relations s'inscrit dans le long terme et permet donc difficilement aux clients de passer disons du Canadien Pacifique au Canadien National.
- Excellent début d'émission! Juliana Faircloth répond à vos questions sur les titres industriels. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte à questions bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Tourmaline Oil achète Bonavista Energy à 1,4 milliards de dollars en espèces et en actions. Tourmaline affirme que les activités de Bonavista prolongent les siennes. L'action progresse de 2 %. Les actions de Lululemon sont en hausse aujourd'hui.
Lululemon remplacent Activision Blizzard après que Microsoft a conclu l'acquisition.
Le S&P 500 représente donc généralement une occasion de gain pour l'entreprise.
Pfizer affirme que l'entreprise face à la lassitude de la COVID. Le fabricant de médicaments revoit à la baisse ses bénéfices, ce (...) dans une conférence téléphonique avec les investisseurs aujourd'hui, les dirigeants de Pfizer ont déclaré qu'ils allaient réduire leurs coûts de plusieurs milliards de dollars d'ici l'an prochain. Les actions progressent de près de 5 %. À présent, les grands indices. L'indice TSX composite commença semaines de bourse en hausse de 56 points, soit trois quarts de pour cent.
L'indice S&P 500, alors que la saison des annonces de bénéfices secteur financiers bat son plein après l'annonce de vendredi, l'indice progresse de 44 points, soit plus d'un pour cent.
Juliana Faircloth répond aux questions sur le secteur industriel.
Les risques géopolitiques et leurs conséquences pour les actions du secteur de la défense. Lundi dernier, les actions de défense ont bondi après l'éclosion du conflit dans le Moyen-Orient.
Les grandes actions américaines du secteur de la défense ont bondi de huit à 10 %.
C'est beaucoup.
Quand on considère le secteur de la défense, ces actions évoluent en raison de menaces, en raison de soutiens politiques et pour des raisons budgétaires. Les menaces ou les menaces perçues dans l'environnement ont tendance à influencer la hausse des actions si les menaces se font sentir. S'il y a un soutien politique pour la hausse des budgets de défense, les actions progressent ici les perspectives de croissance budgétaire à long terme sont possibles les actions progressent également.
Aujourd'hui, les budgets de la défense font l'objet d'un soutien très fort. Le conflit actuel pourrait intensifier encore ce soutien. Il y a beaucoup de soutien aux États-Unis. Les pays de l'OTAN progressent encore à l'objectif de 2 % du PIB pour leur budget de la défense. C'est le contexte dans lequel on se retrouve pour les actions de défense.
Les contrats et la mesure dans laquelle le gouvernement est disposé à dépenser pour le budget de la défense événement géopolitique, crise militaire, on se focalise sur les manchettes mais ça peut être très volatile. À long terme, ces entreprises doivent bénéficier d'un soutien politique pour payer ce que les gouvernements leur commande.
- Bien sûr. Fort souvent, dans le domaine de la défense, les événements géopolitiques impulsent la confiance à long terme. Ce bon de huit à 10 %, jusqu'ici maintenu, mais ce n'est pas toujours le cas historiquement. Parfois il y a des actions qui progressent beaucoup et puis ces gains s'effritent au fur et à mesure que la situation politique s'apaise et que la volonté politique à l'égard des dépenses de défense supplémentaire n'est pas au rendez-vous. C'est ce qu'il faut surveiller.
C'est un secteur qui est orienté à très long terme.
Ce que l'on recherche, c'est une croissance des budgets qui se répercutent sur les dépenses au niveau des fournisseurs du secteur de la défense.
- Compte tenu de l'incertitude, quels sont vos perspectives pour le secteur de la construction? Peut-être s'agit-il de l'incertitude économique, il y a longtemps que l'on envisage une récession, je ne sais pas si elle va survenir bientôt mais on en parle.
- Ce qui est très pertinent aujourd'hui pour le secteur de la construction, c'est le fait que les taux d'intérêt ont augmenté dans une telle mesure depuis un an, le financement représente un événement très important des projets de construction. Les taux étant beaucoup plus élevés, il peut être difficile de financer un projet dont l'équilibre économique est menacé.
Ford a annulé la construction d'une usine de véhicules électriques devait coûter 3,5 milliards de dollars. D'importants projets de construction commencent donc être annulés ou plus vraisemblablement différés. Certains créneaux du secteur de la construction ont été affectés et les entreprises qui œuvrent, mais ce n'est pas toujours le cas. Caterpillar est une compagnie très exposée secteur de la construction et l'action continue de tutoyer les sommets.
Dans le secteur de la construction, la hausse des taux exerce des pressions sur les coûts, ce qui entraînerait une forte baisse des taux à court terme serait un atterrissage très brutal pour l'économie.
Cela pourrait également représenter un élément négatif pour le secteur du bâtiment.
Certes, le financement coûte moins cher, mais l'arrestation de recoudre à l'activité économique.
- Il s'agit d'un équilibre délicat.
Comme vous, les taux pourraient baisser dans un tel environnement, ce serait peut-être utile pour les dépenses des projets de travaux publics qui sont plus résidant dans un environnement de ralentissement économique, mais les dépenses privées, les investissements privés dans la promotion immobilière et la construction serait certainement affectée par une économie beaucoup plus faible et un atterrissage brutal.
- Vous avez parlé de travaux publics. Dans un cycle électoral, au Canada ou aux États-Unis, on part toujours de l'infrastructure.
Notre infrastructure est vieillissante dans l'Occident, en Amérique du Nord.
Beaucoup de promesses politiques sont faites. Dans quelle mesure sont-elles tenues?
- C'est en fait un budget qu'il faut pour prévoir les fonds nécessaires à ce projet.
C'est un thème qui affleure depuis deux ans. Il y avait les mesures de relance dans le cadre de la COVID. Il a la loi CH IPS aux États-Unis. Ce sont des paquets de dépenses publiques qui ont été promises pour l'économie.
Ces dépenses sont lentes à venir. Il y a eu des dépenses engagées en vertu de la loi chips mais beaucoup d'entreprises attendent encore une augmentation des dépenses reliées à ces mesures budgétaires gouvernementales.
Ces mesures se font sentir lentement. Les investisseurs doivent faire la part des choses. Il y a d'une part les possibilités à long terme, offert par ses dépenses publiques, et d'autre part la nature cyclique du secteur.
- Que pensez-vous de Raytheon?
- Raytheon a éprouvé des difficultés depuis quelques mois. Au mois de juillet la compagnie a annoncé des bénéfices en baisse à cause notamment de problèmes reliés à son moteur GTF sur lequel il travaille avec plusieurs partenaires. Il s'agit de projets clés pour la compagnie.
La compagnie annonce que le problème était beaucoup plus grave prix prévu. Il devait y avoir 1200 moteurs affectés, à présent égal à 3000.
Il faut inspecter plusieurs avions, procéder à des contrôles de qualité, le cas échéant les roms autorisés, tout ce travail devrait coûter de l'entreprise 6 000 000 000 1/2.
Raytheon n'assume pas l'entièreté de la somme, (...) il est difficile de prévoir si le problème a été isolé ou s'il reste d'autres conséquences annoncées. L'époque est difficile pour envisager Raytheon mais l'action a dégringolé. Les investisseurs sont sceptiques.
Il s'agit de montrer comment l'entreprise attirera d'affaires, mais s'il y avait un potentiel autre, quel serait-il? La compagnie pourrait tourner la page gérer correctement sa contre des moteurs?
- Bien sûr. À long terme ils sont très bien positionnés dans l'industrie aéronautique. Il n'existe pas beaucoup de constructeurs de moteurs.
Il y a Raytheon, GE et Safran en France. À long terme l'action a beaucoup diminué depuis deux mois. Si le problème se tient à un coût de 3 milliards de dollars, comme la compagnie l'annonce, il s'agit à présent d'exécuter les mesures correctives et de tourner la page et de poursuivre l'activité de la compagnie.
- Fait toujours vos propres recherches avant le premier dessert le placement.
Juliana Faircloth répond à vos questions sur le secteur industriel dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Les rapports d'analystes sont un outil fort utile lorsque l'on envisage un investissement. Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD. Elle nous explique comment trouver les rapports d'analyse sur la plate-forme. Bonjour, expliquez-nous comment trouver les rapports.
- Ça me fait toujours plaisir de passer à votre émission. Si vous recherchez des informations sur l'actualité des marchés, vous poussent à vos propres recherches ou accéder aux outils de CourtierWeb. Bon nombres de ces rapports sont créés par des analystes financiers agréés une grande variété disponible sur CourtierWeb. Je vous montre comment les trouver. Cliquez sur l'onglet recherche, puis sous la rubrique marchée, ce rapport. Comme je l'ai dit, il y a toute une gamme de rapports.
Si vous voulez vous focaliser pas sur des rapports créés par des analyses de la banque TD, il y en a. Je vais en souligner un. Il s'agit de la note matinale TDSI.
Si vous voulez vous renseigner sur le marché, par exemple si vous affichez ce rapport, vous pouvez voir s'il y a eu un changement dans les entreprises au niveau des recommandations des analystes, s'il y a eu une évolution des pronostics, par exemple, l'objectif de prix a augmenté.
Vous pouvez cliquer sur l'entreprise trouver la raison pour laquelle ces recommandations changent. Si vous voulez des rapports qui ne sont pas préparés par la banque TD, vous avez accès au rapport de Morningstar.
Vous pouvez trouver des informations sur les secteurs canadiens et américains.
Intéressons-nous aux secteurs canadiens.
Le rapport est plus court. Je clique à droite et j'ouvre ce rapport.
Il s'agit d'un rapport que nous recevons chaque mois.
Ce rapport préparé par les analyses de Morningstar vous montre les entreprises dont les analystes considèrent qu'il représente une occasion d'achat. (...) Vous verrez également leur demande en dividendes si vous voulez savoir si ces entreprises versent un dividende, vous prélevant dans la colonne de droite. Vous pouvez également envisager des entreprises que vous pourriez envisager de détenir.
Les analystes surveillent ses compagnies sans toutefois pronostiquer leur évolution.
Enfin, il y a des actions que les analystes proposent d'envisager de vendre.
Voilà l'un des rapports auquel vous pouvez accéder. Je voudrais en signaler un ou deux autres. Il y a un rapport que je signalerai, le rapport des analystes techniques. Je vous ai parlé des données fondamentales.
Il y a également un rapport pour les techniciens qui s'appellent le rapport (...) ce rapport montre des informations techniques, soutien et résistance afin que les investisseurs puissent savoir s'ils doivent instaurer des ordres limites. Pour des actions particulières. Vous verrez sur la droite la ventilation des indicateurs qui ont été utilisés pour parvenir à une tendance haussière ou baissière pour chaque action. Enfin, en s'intéressant toujours marcher dans leur ensemble, sur la droite, si vous vous intéressez un secteur spécifique, vous pouvez afficher les rapports sectoriels de Morningstar.
Si vous voulez approfondir un secteur particulier, vous pouvez afficher un sommaire de l'évolution de chaque secteur par rapport aux autres.
- Vous prenez connaissance des rapports généraux, vous voyez à titre sur lequel vous voulez approfondir les recherches.
Comment peut-on réaliser des recherches plus focalisées sur des titres en particulier?
- Bien sûr.
J'ai montré la manière de se renseigner sur un secteur particulier, mettons que vous trouvez une compagnie en particulier sur laquelle vous voulez faire des recherches, vous pouvez trouver des rapports spécifiquement sur ce titre.
Choisissez une compagnie spécifique.
Pour nous en tenir aux secteurs industriels, je choisis Delta Airlines. On a beaucoup parlé de compagnies aériennes aujourd'hui. Une fois que l'action s'affiche à l'écran (...) je déroule. Il y a là des rapports comme ceux des analystes de Morningstar.
C'est un rapport assez long, vous n'êtes pas obligés de le lire intégralement, mais je voulais signaler quelques éléments.
Vous voyez la note attribuée par Morningstar.
Entre une et cinq étoiles. Des informations sur la juste valeur de la vie des analystes par rapport au cours le plus récent. Ce graphique montre si les analystes considèrent que la compagnie est surévaluée ou sous-évaluée.
Ce qui me plaît le plus dans ce rapport, c'est qu'à la troisième page, il est possible de voir la compagnie que vous recherchez par comparaison à ses pairs.
Je m'intéresse au transport aérien, je peux comparer Delta à ses principaux concurrents. Est-elle surévaluée ou sous-évaluée?
Enfin, le dernier rapport, un rapport sur les actions de Thompson Reuters.
Ça permet d'embrasser toute information relative à l'action. Il y a une note s'échelonnant entre 1 et 10, en l'occurrence il s'agit de neuf. Ces notes sont attribuées chaque semaine. Vous pouvez voir combien d'analystes suivent l'action et ce qu'ils disent de celle-ci.
20 analystes s'intéressent à l'action de Delta.
La médiane des recommandations est-elle achat pour cette semaine. Vous pouvez prendre connaissance des rendements depuis un an si vous aviez acheté l'action il y a un an ou sur cinq ans si vous l'aviez acheté il y a cinq ans. Un dernier point que je signalerai, vous pouvez voir ce que les analystes préconisent quant au cours de l'action dont 12 mois. Lorsque le rapport a été créé, Delta était à 34,10 $.
L'analyste les plus optimistes prévoient que le cours de Delta dans un an s'établira à 77 $, soit près du double.
Les investisseurs peuvent utiliser cette information pour prendre des décisions sur l'achat éventuel ou la vente bien sûre d'une action en particulier.
- Merci Nugwa Haruna.
- Je vous en prie.
- Nugwa Haruna est formatrice principale à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois d'octobre et le mois de l'éducation des investisseurs à Placements directs TD. Juliana Faircloth répond à vos questions sur le secteur industriel.
Quelles sont les possibilités offertes par la gestion des déchets?
On oublie parfois que le secteur industriel comprend ce secteur.
- Oui, le secteur industriel est très vaste. Il y a beaucoup d'actions tricycliques et il y a un volet complémentaire d'entreprise et de secteurs professionnels, de services professionnels plutôt, y compris la gestion des déchets.
C'est un secteur plus défensif dont la croissance est semblable à celle du PIB.
Les déchets, on n'en produit constamment, quelque soit la conjoncture, et ces entreprises ont également fait la preuve de leur capacité à augmenter les prix, un ou 2 % de plus que l'inflation. Ce sont des entreprises qui sont peu endettées, leurs bilans sont sains, la plupart d'entre long pour stratégie de procéder au regroupement de marché assez fragmenté et c'est un secteur où l'effet d'échelle, cela compte. La densification peut procurer des résultats intéressants.
À long terme, il s'agit de secteurs qui offrent un rendement composé.
Les actions n'ont pas rapporté un rendement spectaculaire cette année.
Il y a eu des remontées au printemps et pendant l'été, pour les actions plus cycliques par exemple secteur transport aérien a beaucoup progressé cet été, mais la valorisation relative des entreprises dans le secteur de la gestion des déchets (...) d'autres secteurs plus cycliques ont remonté. Il pourrait s'agir de moments intéressants. C'est une industrie qui est essentiellement liée à l'évolution du marché et du PIB. Si nous abordons une période économiquement instable, il ne s'agit pas nécessairement du placement parfait.
Si une récession intervient et que le PIB diminue, le chiffre d'affaires de ces entreprises fera de même.
- Que dire de la consolidation? Il y a des actions canadiennes qui ont été des étoiles en matière d'acquisition depuis quelques années.
Est-ce qu'il existe davantage de possibilités d'acquisition?
- Oui, il existe encore beaucoup de possibilités d'acquisition.
Waste Connections a exposé une stratégie d'acquisition de 4 milliards de dollars en termes généraux. C'est beaucoup.
La compagnie poursuit l'exécution de cette stratégie. L'ère des fusions n'est donc pas terminée.
Il faut songer à la possibilité d'une récession d'une part, une récession qui pourrait créer davantage d'occasions de rachat des entreprises en difficulté, par exemple des entreprises familiales peuvent représenter des objectifs d'acquisition, mais en revanche dans l'environnement actuel les taux d'intérêt sont plus élevés, ce qui pourrait représenter une possibilité plus difficile pour le bilan.
- La dernière fois que vous êtes passés à cette action, à parler d'intelligence artificielle et à présent un spectateur nous demande l'intelligence artificielle, comment affecte-t-elle le secteur industriel?
- Oui, dans le secteur industriel effectivement, il s'agit, c'est comme pour toutes les entreprises, des possibilités très générales de l'intelligence artificielle, possibilité au niveau des coûts et des bénéfices. Au niveau des cours, il y a la possibilité d'automatisation, dans le secteur industriel il y a beaucoup de compagnies manufacturières – beaucoup d'avantages de l'automatisation, de plusieurs fonctionnements de leurs établissements.
Ce qui représente des possibilités de chefs d'affaires pour les fournisseurs de robotique, le système de conduite des procédés. À long terme, il pourrait s'agir de marchands croissance potentielle pour le secteur industriel sous l'impulsion des progrès de l'IA.
Les centres de données, les entreprises dans les secteurs industriels qui sont intéressés par les centres de données qui vendent des systèmes de refroidissement, car les centres de données génèrent beaucoup de chaleur, ou encore du matériel électrique, tout cela implique très pertinent à l'heure actuelle sur le marché des titres industriels.
Les centres de données sont une forte source de croissance. J'ai récemment vu un entrepôt plein de robot qui utilisait des pistolets à ruban adhésif pour fermer des caisses, mais je pense que les secteurs que vous venez d'évoquer est un peu plus intéressant. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre le dessert de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
La banque du Canada indique que l'indicateur de son enquête sur les perspectives des entreprises a chuté au troisième trimestre. Les entreprises s'attendent à un ralentissement de la croissance des ventes au cours de l'année à venir. Anthony Okolie se penche sur les plus récents chefs et les conséquences sur la politique monétaire. La nouvelle enquête auprès des entreprises de la banque du Canada affiche une baisse au troisième trimestre. La plupart des entreprises canadiennes prévoient que la croissance des ventes ralentira depuis un an. L'indicateur des perspectives des entreprises a reculé de 3 points et demi au troisième trimestre, c'est-à-dire il s'établit à son niveau le plus bas depuis plus de 10 ans à l'exception de la brève période pendant le début de la pandémie des covid19.
Cette baisse reflète les effets négatifs de la hausse des taux d'intérêt. Davantage entreprise déclare que les taux plus élevés ont entravé leur projet d'augmentation des ventes d'investissement d'ici 12 mois. Plus de la moitié des firmes interrogées considère que les effets des politiques monétaires sur leur activité sont loin d'être terminés, que l'impact du resserrement de la politique monétaire par la banque du Canada ne font que commencer.
Au niveau de la main-d'œuvre, les intentions d'achat sont en deçà de la moyen historique, une proportion importante des entreprises plus que dans les enquêtes précédentes déclarent qu'elles ont des niveaux de personnel suffisant content tenu de leurs perspectives de vente et peu d'entreprises ont des postes à pourvoir, ce qui représente un changement de grande envergure par rapport au passé. Moins d'entreprise signale une pression à la hausse au niveau de la croissance des salaires. Certaines entreprises sont encore plongées dans l'incertitude quant au moment où la croissance des salaires reviendra à la normale. Enfin, les attentats l'amènent à l'égard de l'inflation, de plus en plus d'entreprises sont convaincues que la banque Canada pourrait maîtriser l'inflation et la ramène à sa cible de 2 % d'ici un à deux ans. Toutefois les attentes à l'égard de l'inflation d'ici deux ans demeurent au-delà des niveaux prix pandémie en raison des coûts de main-d'œuvre, des produits de base et des prix du logement.
Voilà l'enquête interne de la banque Canada, cette même banque Canada qui relève les taux d'intérêt énergiquement depuis un an uni.
Quelque cela pourrait signifier pour la politique monétaire?
- (...) L'enquête montre que la hausse du coût de financement commença plomber les perspectives des entreprises et des consommateurs en ce qui concerne leur confiance à l'égard des projets futurs.
Services économiques et des constats que la banque Canada ne va pas augmenter ses taux la semaine prochaine, maintenant celui-ci à 5 % en l'absence d'une surprise importante à la hausse dans les statistiques de l'inflation qui paresse demain, ce sera essentiel et nu suivre de près l'évolution de ce dossier quant à l'impact possible de la l'inflation sur la politique monétaire dans la main.
- Déjà la semaine prochaine, le mois d'octobre est presque terminé. Le temps passe vite. Merci Anthony Okolie.
À présent un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la banque TD.
La carte thermique permet d'embrasser les mouvements du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Le secteur de l'énergie était en baisse un peu plus tôt car le cours du brut de référence américain est également à la baisse.
Ces entreprises ont remonté depuis le début de la séance. Si vous cherchez du vert à l'écran, vous pouvez le trouver dans les produits de base.
First quantum et Shopify remontent aujourd'hui. L'indice S&P 100, Pfizer est une entreprise intéressante.
(...) Mais aujourd'hui, l'entreprise annonce réduire ses coûts de 3 milliards de dollars d'ici un an et demi, ce qui fait progresser l'action. Schwab est également en hausse avec l'annonce des bénéfices supérieurs aux prévisions.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avance, rendez-vous sur le site Web.
Juliana Faircloth répond à vos questions.
Que pensez-vous de Caterpillar?
- Bien sûr. Cette entreprise est étroitement liée au secteur de la construction, nous en parlions tout à l'heure.
Caterpillar en rétrospective à augmenter ses bénéfices de 65 %! c'est beaucoup.
Quelques dynamiques sont à l'œuvre.
D'abord les volumes sont excellents. La chaîne d'approvisionnement avait représenté énormément de difficultés en 2021 2022 tandis que l'entreprise surmonte ses problèmes, elle peut enfin livrer les commandes passées depuis longtemps et réapprovisionner son réseau de concessionnaires car les engins de la compagnie sont vendus par un réseau de concessionnaires. La reconstitution des stocks des concessionnaires est un élément très positif. Les prix également représentent un élément favorable.
La compagnie a pu augmenter ses prix de plus de 10 %, ce qui est inhabituel et annule ou compense les pressions attribuables à l'inflation, surtout au niveau des coûts. Il y a une forte demande de la part de plusieurs secteurs de la clientèle Caterpillar. Il y a le secteur de la construction qui a été tirée par la loi chips, notamment dans le secteur des semi-conducteurs. (...) - Il y a donc des facteurs favorables à Caterpillar, mais il y a des risques en tous points qui préfèrent trébucher Caterpillar?
- Ce que les investisseurs recherchent dans un secteur cyclique comme celui des engins de chantier, il s'agit d'éviter le scénario typique des bénéfices. Je viens de déclarer un excellent chiffre d'affaires, des prix très forts, une forte demande. Pour l'avenir, il faut se demander quelle est la trajectoire du volume des ventes maintenant que les concessionnaires auront reconstitué leur stock. Est-ce que Caterpillar pourra pour une deuxième année de suite faire augmenter les prix largement plus de 10 %?
Peut-être, mais peut-être pas, et quel est le contexte de la demande générale dans l'industrie?
Nous commençons à avoir différé, annuler certains projets de construction. C'est un élément dont il faut tenir compte quand on l'envisage l'orientation des bénéfices de Caterpillar cette année et en 2025.
- Avant de nous séparer car nous n'avons plus de temps, une dernière question.
Sur le secteur industriel en général.
Mais le reste du temps 2023. Que va-t-il se poser?
- Sait à quoi il faut réfléchir quand on envisage d'émettre dans le secteur industriel, c'est que les marchés sont très diversifiés.
Il faut savoir ce qui se passe dans ces marchés, que ce soit le secteur de la construction, de l'énergie, des marchés davantage reliés à la consommation comme le transport aérien. Prenez le pouls de ces secteurs est demandé où en sont ses divers secteurs. Il est important de mener cette réflexion quand on envisage le secteur industriel.
- Juliana Faircloth merci pour cet excellent entretien. Juliana Faircloth de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Laissez à l'écoute. Demain, Michael O'Brien de Gestion de placements TD répondre à vos questions sur les actions canadiennes.
Vous pouvez nous les poser tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, il sera question du secteur des transports. Les actions des chemins de fer vont-elles surclasser celle des compagnies aériennes? Juliana Faircloth de placements TD commente.
Anthony Okolie une enquête (...) jamais en dehors d'une récession.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Nugwa Haruna nous explique comment trouver les rapports d'analyse.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte question bas de votre écran.
Mais d'abord un coup d'oeil sur les marchés. En ce premier jour de bourse de la semaine, il y a du vert à l'écran.
L'indice TSX composite est en hausse de 142 points, soit un quart de pour cent.
Parmi les titres les plus activement négociés, tout d'abord une action en baisse, même si c'est moins qu'en début de séance: Baytex Energy à 5,92 $ l'action recul d'un tiers de pour cent dans le contexte de la baisse du cours du pétrole.
Certains titres de technologie, Shopify remonte à 60,88 $ l'action, le titre progresse de plus de 2 %.
Aux États-Unis, la saison des annonces de bénéfices des banques a commencé vendredi.
L'indice S&P 500 est en hausse de plus de 1 %, soit presque 45 points. L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie monte également de 135 points, soit 1 %.
La compagnie pharmaceutique Pfizer a réduit ses pronostics de ventes et bénéfices pour l'année compte tenu du déclin régulier des vaccins et médicaments contre la COVID, mais aujourd'hui dans une téléconférence, les dirigeants ont annoncé aux analystes qu'il réduirait les coûts à raison de plusieurs milliards de dollars et l'action de Pfizer remonte de plus de 5 %.
Si vous êtes s'été intéressés au secteur du transport cet été, vous aurez remarqué que les compagnies aériennes ont surclassé les chemins de fer mais cette tendance est inversée au fur et à mesure de l'automne.
Juliana Faircloth nous rejoint pour en discuter. Bonjour, ça me fait plaisir de vous accueillir une nouvelle fois. Les trains, les avions.
- Bonjour, merci de m'inviter. Comme vous l'avez dit, l'année a été volatile pour ces deux sous secteurs.
Ce graphique montre les deux segments qui jusqu'ici ont eu un comportement légèrement inférieur à celui du marché.
L'ensemble du marché et les gris et les compagnies aériennes c'est le bleu et le troisième, la troisième courbe est celle des chemins de fer.
(...) La trajectoire des deux sous secteurs a été très différente. Les compagnies aériennes sont tirées par la hausse de la demande de voyages, de trajets en avion. Les billets d'avion coûtent de plus en plus cher. Au troisième trimestre, les bénéfices des compagnies aériennes ont augmenté de 90 %. Au troisième trimestre, Delta vient d'annoncer une hausse de 35 %.
Inversement, les chemins de fer connaissent une réception des marchandises. C'est ce que les chemins de fer vous diront et le camionnage également. Au niveau des bénéfices est un peu plus délicat. Pour les chemins de fer, au deuxième trimestre les bénéfices ont reculé de 15 à 16 %. Encore une fois cela se comprend plus de 90 % de hausse pour les compagnies aériennes. Des trajectoires très différentes pour ces deux secteurs.
- Vous avez parlé d'une réception des marchandises. De quoi s'agit-il?
Dans l'ensemble de l'économie, on part du passage des biens ou services, est-ce que c'est le phénomène qui alimente cette récession?
- Oui, tout à fait.
La transition se répercute de façon très claire la divergence entre les compagnies aériennes et les chemins de fer. Quand je parle de (...) les volumes des expéditions par chemin de fer diminuent pour l'essentiels 2023, notamment en ce qui concerne les volumes inter modaux, c'est-à-dire essentiellement des volumes de marchandises destinées aux consommateurs que les chemin de fer transporte au Canada et aux États-Unis. Et ce pour deux raisons. Tout d'abord, la transition comme vous le disiez des biens ou services, les consommateurs ne dépensent pas autant en mobilier, il dépense davantage en voyage et ils prennent des vols sur des avions d'Air Canada. Et puis il y a également la réduction des inventaires, ce qui reliait la transmission des biens ou services.
Pendant la pandémie, en 2021 et 2022, les détaillants ont constitué d'énormes stocks qui ont pris quelque temps à s'écouler puisque les consommateurs dépensent moins en bien. Le secteur des compagnies aériennes a surclassé cette année.
- C'est un marché difficile pour beaucoup d'actions depuis plusieurs semaines, mais en même temps, quand on parle de compagnies aériennes, c'est un secteur qui peut être délicat. Est-ce que certains de ces facteurs commencent à se faire sentir?
- Vous avez raison. Le secteur des compagnies aériennes peut être difficile.
Depuis cinq ans les compagnies aériennes offrent un rendement nettement inférieur à celui des chemins de fer. La ligne orange est l'ensemble du marché. La ligne grise, bien sûr, ce graphique inclut la période de la pandémie. C'est une période qui est sans précédent pour les compagnies aériennes. Mais même si on considère les cinq années entre 2014 et 2019, la situation est semblable. Les compagnies aériennes stagnent en tant que secteur tandis que les chemin de fer surclasse que l'ensemble du marché est à la hausse sur ses 5 ans pré COVID. Il y a un certain nombre de raisons.
Une étude de cas sur ce que recherchent les investisseurs en matière de qualité dans une industrie. Les chemin de fer comme les compagnies aériennes ont une forte intensité de capital. Ça coûte beaucoup d'argent pour créer un réseau ferré. Ça coûte beaucoup d'argent pour démarrer une compagnie aérienne. Il y a beaucoup de réglementations auxquels les compagnies aériennes et les chemin de fer doive se conformer. Il y a une pression qui émane des syndicats, de la main-d'œuvre, mais en revanche il y a les obstacles à l'entrée dans le secteur.
L'intensité concurrentielle et les coûts de substitution des consommateurs.
- Moi je ne suis pas en mesure de créer une compagnie aérienne ni un réseau ferré.
Les obstacles à l'entrée sur le secteur sont importants, mais pas autant pour les compagnies aériennes?
- Vous avez raison. En ce qui concerne les obstacles à l'entrée dans le secteur, là où il y a, il est presque inconcevable d'envisager un nouveau réseau ferré transcontinental au Canada ou aux États-Unis. Les territoires qu'il faudrait, les communautés dons il faudrait obtenir l'autorisation, c'est un obstacle insurmontable à l'entrée dans le secteur ferroviaire. Les compagnies aériennes en revanche, difficile à créer mais pas impossible. On peut acheter quelques avions et se lancer. Depuis quelques décennies, il y a de nouvelles compagnies aériennes créées.
Il y a eu une forte poussée du secteur des transporteurs à faible coût. Il y a Ryan air, Flair et Swoop.
Les obstacles sont structurellement un peu moins importants pour le transport aérien.
S'agissant des chemins de fer, il semble s'agir d'une activité plus stable à long terme, mais en même temps c'est un secteur qui est très dépendant de l'économie à court, moyen, long terme, est-ce que les chemins de fer suivent le cycle de l'économie en cas de récession, les chemins de fer donneraient sans doute des résultats décevants.
- Oui c'est certain.
Dans le secteur des titres industriels, bon nombre d'entreprises sont liées aux cycles du marché.
Le secteur industriel présent une forte corrélation avec les indices PMI, les indices des gestionnaires des achats.
C'est le secteur qui a la plus forte corrélation.
L'ensemble de ce secteur évolue au gré de l'économie en général. Les chemins de fer ne diffèrent pas. Leur volume augmente en général avec le PIB, à long terme, ce sont des chemins de faire qui ont un pouvoir positif d'établissement des prix tandis que dans le cas du transport aérien, le transport aérien est un multiple de la croissance du PIB. Si l'économie est en récession les gens voyagent moins et les compagnies envoient moins leurs employés en voyages d'affaires. La tarification peut être plus volatile pour les compagnies aériennes. Cela peut représenter un facteur plus négatif que les chemins de fer.
Une certaine gêne quant à l'économie, si je ressens une certaine inquiétude, je ne vais pas acheter un téléviseur ni prendre l'avion.
Quand les investisseurs étudient ces deux secteurs, quels sont les facteurs qui peuvent prendre en compte?
- La concurrence et la dynamique en matière de coûts de substitution sont deux facteurs intéressants. Au niveau de la concurrence, depuis que Canadien Pacifique acheté le Kansas City Southern, il existe chemins de fer. Cela semble beaucoup, mais la plupart des chemins de fer se font concurrence dans le cadre de duopole régionaux.
Dans l'est et dans l'ouest. Dans le secteur aérien c'est beaucoup plus concurrentiel.
Saisissez vol Toronto New York, toute une série de vols s'afficheront dans un moteur de recherche, proposés par un grand nombre de compagnies aériennes, ce qui rappelle les coûts de substitution.
Il m'est très facile de préférer la compagnie aérienne A ou B.
Si je vis une expérience désagréable à bord d'un avion de la compagnie A, je peux emprunter un avion de la compagnie B et la prochaine fois.
Le consommateur est plus volage.
Les chemins de fer n'ont pas nécessairement des consommateurs. Ils sont donc une dynamique à plus long terme. Dans le cadre de partenariat stratégique avec des industries manufacturières ou des expéditeurs internationaux, ces relations s'inscrit dans le long terme et permet donc difficilement aux clients de passer disons du Canadien Pacifique au Canadien National.
- Excellent début d'émission! Juliana Faircloth répond à vos questions sur les titres industriels. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte à questions bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Tourmaline Oil achète Bonavista Energy à 1,4 milliards de dollars en espèces et en actions. Tourmaline affirme que les activités de Bonavista prolongent les siennes. L'action progresse de 2 %. Les actions de Lululemon sont en hausse aujourd'hui.
Lululemon remplacent Activision Blizzard après que Microsoft a conclu l'acquisition.
Le S&P 500 représente donc généralement une occasion de gain pour l'entreprise.
Pfizer affirme que l'entreprise face à la lassitude de la COVID. Le fabricant de médicaments revoit à la baisse ses bénéfices, ce (...) dans une conférence téléphonique avec les investisseurs aujourd'hui, les dirigeants de Pfizer ont déclaré qu'ils allaient réduire leurs coûts de plusieurs milliards de dollars d'ici l'an prochain. Les actions progressent de près de 5 %. À présent, les grands indices. L'indice TSX composite commença semaines de bourse en hausse de 56 points, soit trois quarts de pour cent.
L'indice S&P 500, alors que la saison des annonces de bénéfices secteur financiers bat son plein après l'annonce de vendredi, l'indice progresse de 44 points, soit plus d'un pour cent.
Juliana Faircloth répond aux questions sur le secteur industriel.
Les risques géopolitiques et leurs conséquences pour les actions du secteur de la défense. Lundi dernier, les actions de défense ont bondi après l'éclosion du conflit dans le Moyen-Orient.
Les grandes actions américaines du secteur de la défense ont bondi de huit à 10 %.
C'est beaucoup.
Quand on considère le secteur de la défense, ces actions évoluent en raison de menaces, en raison de soutiens politiques et pour des raisons budgétaires. Les menaces ou les menaces perçues dans l'environnement ont tendance à influencer la hausse des actions si les menaces se font sentir. S'il y a un soutien politique pour la hausse des budgets de défense, les actions progressent ici les perspectives de croissance budgétaire à long terme sont possibles les actions progressent également.
Aujourd'hui, les budgets de la défense font l'objet d'un soutien très fort. Le conflit actuel pourrait intensifier encore ce soutien. Il y a beaucoup de soutien aux États-Unis. Les pays de l'OTAN progressent encore à l'objectif de 2 % du PIB pour leur budget de la défense. C'est le contexte dans lequel on se retrouve pour les actions de défense.
Les contrats et la mesure dans laquelle le gouvernement est disposé à dépenser pour le budget de la défense événement géopolitique, crise militaire, on se focalise sur les manchettes mais ça peut être très volatile. À long terme, ces entreprises doivent bénéficier d'un soutien politique pour payer ce que les gouvernements leur commande.
- Bien sûr. Fort souvent, dans le domaine de la défense, les événements géopolitiques impulsent la confiance à long terme. Ce bon de huit à 10 %, jusqu'ici maintenu, mais ce n'est pas toujours le cas historiquement. Parfois il y a des actions qui progressent beaucoup et puis ces gains s'effritent au fur et à mesure que la situation politique s'apaise et que la volonté politique à l'égard des dépenses de défense supplémentaire n'est pas au rendez-vous. C'est ce qu'il faut surveiller.
C'est un secteur qui est orienté à très long terme.
Ce que l'on recherche, c'est une croissance des budgets qui se répercutent sur les dépenses au niveau des fournisseurs du secteur de la défense.
- Compte tenu de l'incertitude, quels sont vos perspectives pour le secteur de la construction? Peut-être s'agit-il de l'incertitude économique, il y a longtemps que l'on envisage une récession, je ne sais pas si elle va survenir bientôt mais on en parle.
- Ce qui est très pertinent aujourd'hui pour le secteur de la construction, c'est le fait que les taux d'intérêt ont augmenté dans une telle mesure depuis un an, le financement représente un événement très important des projets de construction. Les taux étant beaucoup plus élevés, il peut être difficile de financer un projet dont l'équilibre économique est menacé.
Ford a annulé la construction d'une usine de véhicules électriques devait coûter 3,5 milliards de dollars. D'importants projets de construction commencent donc être annulés ou plus vraisemblablement différés. Certains créneaux du secteur de la construction ont été affectés et les entreprises qui œuvrent, mais ce n'est pas toujours le cas. Caterpillar est une compagnie très exposée secteur de la construction et l'action continue de tutoyer les sommets.
Dans le secteur de la construction, la hausse des taux exerce des pressions sur les coûts, ce qui entraînerait une forte baisse des taux à court terme serait un atterrissage très brutal pour l'économie.
Cela pourrait également représenter un élément négatif pour le secteur du bâtiment.
Certes, le financement coûte moins cher, mais l'arrestation de recoudre à l'activité économique.
- Il s'agit d'un équilibre délicat.
Comme vous, les taux pourraient baisser dans un tel environnement, ce serait peut-être utile pour les dépenses des projets de travaux publics qui sont plus résidant dans un environnement de ralentissement économique, mais les dépenses privées, les investissements privés dans la promotion immobilière et la construction serait certainement affectée par une économie beaucoup plus faible et un atterrissage brutal.
- Vous avez parlé de travaux publics. Dans un cycle électoral, au Canada ou aux États-Unis, on part toujours de l'infrastructure.
Notre infrastructure est vieillissante dans l'Occident, en Amérique du Nord.
Beaucoup de promesses politiques sont faites. Dans quelle mesure sont-elles tenues?
- C'est en fait un budget qu'il faut pour prévoir les fonds nécessaires à ce projet.
C'est un thème qui affleure depuis deux ans. Il y avait les mesures de relance dans le cadre de la COVID. Il a la loi CH IPS aux États-Unis. Ce sont des paquets de dépenses publiques qui ont été promises pour l'économie.
Ces dépenses sont lentes à venir. Il y a eu des dépenses engagées en vertu de la loi chips mais beaucoup d'entreprises attendent encore une augmentation des dépenses reliées à ces mesures budgétaires gouvernementales.
Ces mesures se font sentir lentement. Les investisseurs doivent faire la part des choses. Il y a d'une part les possibilités à long terme, offert par ses dépenses publiques, et d'autre part la nature cyclique du secteur.
- Que pensez-vous de Raytheon?
- Raytheon a éprouvé des difficultés depuis quelques mois. Au mois de juillet la compagnie a annoncé des bénéfices en baisse à cause notamment de problèmes reliés à son moteur GTF sur lequel il travaille avec plusieurs partenaires. Il s'agit de projets clés pour la compagnie.
La compagnie annonce que le problème était beaucoup plus grave prix prévu. Il devait y avoir 1200 moteurs affectés, à présent égal à 3000.
Il faut inspecter plusieurs avions, procéder à des contrôles de qualité, le cas échéant les roms autorisés, tout ce travail devrait coûter de l'entreprise 6 000 000 000 1/2.
Raytheon n'assume pas l'entièreté de la somme, (...) il est difficile de prévoir si le problème a été isolé ou s'il reste d'autres conséquences annoncées. L'époque est difficile pour envisager Raytheon mais l'action a dégringolé. Les investisseurs sont sceptiques.
Il s'agit de montrer comment l'entreprise attirera d'affaires, mais s'il y avait un potentiel autre, quel serait-il? La compagnie pourrait tourner la page gérer correctement sa contre des moteurs?
- Bien sûr. À long terme ils sont très bien positionnés dans l'industrie aéronautique. Il n'existe pas beaucoup de constructeurs de moteurs.
Il y a Raytheon, GE et Safran en France. À long terme l'action a beaucoup diminué depuis deux mois. Si le problème se tient à un coût de 3 milliards de dollars, comme la compagnie l'annonce, il s'agit à présent d'exécuter les mesures correctives et de tourner la page et de poursuivre l'activité de la compagnie.
- Fait toujours vos propres recherches avant le premier dessert le placement.
Juliana Faircloth répond à vos questions sur le secteur industriel dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Les rapports d'analystes sont un outil fort utile lorsque l'on envisage un investissement. Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD. Elle nous explique comment trouver les rapports d'analyse sur la plate-forme. Bonjour, expliquez-nous comment trouver les rapports.
- Ça me fait toujours plaisir de passer à votre émission. Si vous recherchez des informations sur l'actualité des marchés, vous poussent à vos propres recherches ou accéder aux outils de CourtierWeb. Bon nombres de ces rapports sont créés par des analystes financiers agréés une grande variété disponible sur CourtierWeb. Je vous montre comment les trouver. Cliquez sur l'onglet recherche, puis sous la rubrique marchée, ce rapport. Comme je l'ai dit, il y a toute une gamme de rapports.
Si vous voulez vous focaliser pas sur des rapports créés par des analyses de la banque TD, il y en a. Je vais en souligner un. Il s'agit de la note matinale TDSI.
Si vous voulez vous renseigner sur le marché, par exemple si vous affichez ce rapport, vous pouvez voir s'il y a eu un changement dans les entreprises au niveau des recommandations des analystes, s'il y a eu une évolution des pronostics, par exemple, l'objectif de prix a augmenté.
Vous pouvez cliquer sur l'entreprise trouver la raison pour laquelle ces recommandations changent. Si vous voulez des rapports qui ne sont pas préparés par la banque TD, vous avez accès au rapport de Morningstar.
Vous pouvez trouver des informations sur les secteurs canadiens et américains.
Intéressons-nous aux secteurs canadiens.
Le rapport est plus court. Je clique à droite et j'ouvre ce rapport.
Il s'agit d'un rapport que nous recevons chaque mois.
Ce rapport préparé par les analyses de Morningstar vous montre les entreprises dont les analystes considèrent qu'il représente une occasion d'achat. (...) Vous verrez également leur demande en dividendes si vous voulez savoir si ces entreprises versent un dividende, vous prélevant dans la colonne de droite. Vous pouvez également envisager des entreprises que vous pourriez envisager de détenir.
Les analystes surveillent ses compagnies sans toutefois pronostiquer leur évolution.
Enfin, il y a des actions que les analystes proposent d'envisager de vendre.
Voilà l'un des rapports auquel vous pouvez accéder. Je voudrais en signaler un ou deux autres. Il y a un rapport que je signalerai, le rapport des analystes techniques. Je vous ai parlé des données fondamentales.
Il y a également un rapport pour les techniciens qui s'appellent le rapport (...) ce rapport montre des informations techniques, soutien et résistance afin que les investisseurs puissent savoir s'ils doivent instaurer des ordres limites. Pour des actions particulières. Vous verrez sur la droite la ventilation des indicateurs qui ont été utilisés pour parvenir à une tendance haussière ou baissière pour chaque action. Enfin, en s'intéressant toujours marcher dans leur ensemble, sur la droite, si vous vous intéressez un secteur spécifique, vous pouvez afficher les rapports sectoriels de Morningstar.
Si vous voulez approfondir un secteur particulier, vous pouvez afficher un sommaire de l'évolution de chaque secteur par rapport aux autres.
- Vous prenez connaissance des rapports généraux, vous voyez à titre sur lequel vous voulez approfondir les recherches.
Comment peut-on réaliser des recherches plus focalisées sur des titres en particulier?
- Bien sûr.
J'ai montré la manière de se renseigner sur un secteur particulier, mettons que vous trouvez une compagnie en particulier sur laquelle vous voulez faire des recherches, vous pouvez trouver des rapports spécifiquement sur ce titre.
Choisissez une compagnie spécifique.
Pour nous en tenir aux secteurs industriels, je choisis Delta Airlines. On a beaucoup parlé de compagnies aériennes aujourd'hui. Une fois que l'action s'affiche à l'écran (...) je déroule. Il y a là des rapports comme ceux des analystes de Morningstar.
C'est un rapport assez long, vous n'êtes pas obligés de le lire intégralement, mais je voulais signaler quelques éléments.
Vous voyez la note attribuée par Morningstar.
Entre une et cinq étoiles. Des informations sur la juste valeur de la vie des analystes par rapport au cours le plus récent. Ce graphique montre si les analystes considèrent que la compagnie est surévaluée ou sous-évaluée.
Ce qui me plaît le plus dans ce rapport, c'est qu'à la troisième page, il est possible de voir la compagnie que vous recherchez par comparaison à ses pairs.
Je m'intéresse au transport aérien, je peux comparer Delta à ses principaux concurrents. Est-elle surévaluée ou sous-évaluée?
Enfin, le dernier rapport, un rapport sur les actions de Thompson Reuters.
Ça permet d'embrasser toute information relative à l'action. Il y a une note s'échelonnant entre 1 et 10, en l'occurrence il s'agit de neuf. Ces notes sont attribuées chaque semaine. Vous pouvez voir combien d'analystes suivent l'action et ce qu'ils disent de celle-ci.
20 analystes s'intéressent à l'action de Delta.
La médiane des recommandations est-elle achat pour cette semaine. Vous pouvez prendre connaissance des rendements depuis un an si vous aviez acheté l'action il y a un an ou sur cinq ans si vous l'aviez acheté il y a cinq ans. Un dernier point que je signalerai, vous pouvez voir ce que les analystes préconisent quant au cours de l'action dont 12 mois. Lorsque le rapport a été créé, Delta était à 34,10 $.
L'analyste les plus optimistes prévoient que le cours de Delta dans un an s'établira à 77 $, soit près du double.
Les investisseurs peuvent utiliser cette information pour prendre des décisions sur l'achat éventuel ou la vente bien sûre d'une action en particulier.
- Merci Nugwa Haruna.
- Je vous en prie.
- Nugwa Haruna est formatrice principale à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois d'octobre et le mois de l'éducation des investisseurs à Placements directs TD. Juliana Faircloth répond à vos questions sur le secteur industriel.
Quelles sont les possibilités offertes par la gestion des déchets?
On oublie parfois que le secteur industriel comprend ce secteur.
- Oui, le secteur industriel est très vaste. Il y a beaucoup d'actions tricycliques et il y a un volet complémentaire d'entreprise et de secteurs professionnels, de services professionnels plutôt, y compris la gestion des déchets.
C'est un secteur plus défensif dont la croissance est semblable à celle du PIB.
Les déchets, on n'en produit constamment, quelque soit la conjoncture, et ces entreprises ont également fait la preuve de leur capacité à augmenter les prix, un ou 2 % de plus que l'inflation. Ce sont des entreprises qui sont peu endettées, leurs bilans sont sains, la plupart d'entre long pour stratégie de procéder au regroupement de marché assez fragmenté et c'est un secteur où l'effet d'échelle, cela compte. La densification peut procurer des résultats intéressants.
À long terme, il s'agit de secteurs qui offrent un rendement composé.
Les actions n'ont pas rapporté un rendement spectaculaire cette année.
Il y a eu des remontées au printemps et pendant l'été, pour les actions plus cycliques par exemple secteur transport aérien a beaucoup progressé cet été, mais la valorisation relative des entreprises dans le secteur de la gestion des déchets (...) d'autres secteurs plus cycliques ont remonté. Il pourrait s'agir de moments intéressants. C'est une industrie qui est essentiellement liée à l'évolution du marché et du PIB. Si nous abordons une période économiquement instable, il ne s'agit pas nécessairement du placement parfait.
Si une récession intervient et que le PIB diminue, le chiffre d'affaires de ces entreprises fera de même.
- Que dire de la consolidation? Il y a des actions canadiennes qui ont été des étoiles en matière d'acquisition depuis quelques années.
Est-ce qu'il existe davantage de possibilités d'acquisition?
- Oui, il existe encore beaucoup de possibilités d'acquisition.
Waste Connections a exposé une stratégie d'acquisition de 4 milliards de dollars en termes généraux. C'est beaucoup.
La compagnie poursuit l'exécution de cette stratégie. L'ère des fusions n'est donc pas terminée.
Il faut songer à la possibilité d'une récession d'une part, une récession qui pourrait créer davantage d'occasions de rachat des entreprises en difficulté, par exemple des entreprises familiales peuvent représenter des objectifs d'acquisition, mais en revanche dans l'environnement actuel les taux d'intérêt sont plus élevés, ce qui pourrait représenter une possibilité plus difficile pour le bilan.
- La dernière fois que vous êtes passés à cette action, à parler d'intelligence artificielle et à présent un spectateur nous demande l'intelligence artificielle, comment affecte-t-elle le secteur industriel?
- Oui, dans le secteur industriel effectivement, il s'agit, c'est comme pour toutes les entreprises, des possibilités très générales de l'intelligence artificielle, possibilité au niveau des coûts et des bénéfices. Au niveau des cours, il y a la possibilité d'automatisation, dans le secteur industriel il y a beaucoup de compagnies manufacturières – beaucoup d'avantages de l'automatisation, de plusieurs fonctionnements de leurs établissements.
Ce qui représente des possibilités de chefs d'affaires pour les fournisseurs de robotique, le système de conduite des procédés. À long terme, il pourrait s'agir de marchands croissance potentielle pour le secteur industriel sous l'impulsion des progrès de l'IA.
Les centres de données, les entreprises dans les secteurs industriels qui sont intéressés par les centres de données qui vendent des systèmes de refroidissement, car les centres de données génèrent beaucoup de chaleur, ou encore du matériel électrique, tout cela implique très pertinent à l'heure actuelle sur le marché des titres industriels.
Les centres de données sont une forte source de croissance. J'ai récemment vu un entrepôt plein de robot qui utilisait des pistolets à ruban adhésif pour fermer des caisses, mais je pense que les secteurs que vous venez d'évoquer est un peu plus intéressant. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre le dessert de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
La banque du Canada indique que l'indicateur de son enquête sur les perspectives des entreprises a chuté au troisième trimestre. Les entreprises s'attendent à un ralentissement de la croissance des ventes au cours de l'année à venir. Anthony Okolie se penche sur les plus récents chefs et les conséquences sur la politique monétaire. La nouvelle enquête auprès des entreprises de la banque du Canada affiche une baisse au troisième trimestre. La plupart des entreprises canadiennes prévoient que la croissance des ventes ralentira depuis un an. L'indicateur des perspectives des entreprises a reculé de 3 points et demi au troisième trimestre, c'est-à-dire il s'établit à son niveau le plus bas depuis plus de 10 ans à l'exception de la brève période pendant le début de la pandémie des covid19.
Cette baisse reflète les effets négatifs de la hausse des taux d'intérêt. Davantage entreprise déclare que les taux plus élevés ont entravé leur projet d'augmentation des ventes d'investissement d'ici 12 mois. Plus de la moitié des firmes interrogées considère que les effets des politiques monétaires sur leur activité sont loin d'être terminés, que l'impact du resserrement de la politique monétaire par la banque du Canada ne font que commencer.
Au niveau de la main-d'œuvre, les intentions d'achat sont en deçà de la moyen historique, une proportion importante des entreprises plus que dans les enquêtes précédentes déclarent qu'elles ont des niveaux de personnel suffisant content tenu de leurs perspectives de vente et peu d'entreprises ont des postes à pourvoir, ce qui représente un changement de grande envergure par rapport au passé. Moins d'entreprise signale une pression à la hausse au niveau de la croissance des salaires. Certaines entreprises sont encore plongées dans l'incertitude quant au moment où la croissance des salaires reviendra à la normale. Enfin, les attentats l'amènent à l'égard de l'inflation, de plus en plus d'entreprises sont convaincues que la banque Canada pourrait maîtriser l'inflation et la ramène à sa cible de 2 % d'ici un à deux ans. Toutefois les attentes à l'égard de l'inflation d'ici deux ans demeurent au-delà des niveaux prix pandémie en raison des coûts de main-d'œuvre, des produits de base et des prix du logement.
Voilà l'enquête interne de la banque Canada, cette même banque Canada qui relève les taux d'intérêt énergiquement depuis un an uni.
Quelque cela pourrait signifier pour la politique monétaire?
- (...) L'enquête montre que la hausse du coût de financement commença plomber les perspectives des entreprises et des consommateurs en ce qui concerne leur confiance à l'égard des projets futurs.
Services économiques et des constats que la banque Canada ne va pas augmenter ses taux la semaine prochaine, maintenant celui-ci à 5 % en l'absence d'une surprise importante à la hausse dans les statistiques de l'inflation qui paresse demain, ce sera essentiel et nu suivre de près l'évolution de ce dossier quant à l'impact possible de la l'inflation sur la politique monétaire dans la main.
- Déjà la semaine prochaine, le mois d'octobre est presque terminé. Le temps passe vite. Merci Anthony Okolie.
À présent un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la banque TD.
La carte thermique permet d'embrasser les mouvements du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Le secteur de l'énergie était en baisse un peu plus tôt car le cours du brut de référence américain est également à la baisse.
Ces entreprises ont remonté depuis le début de la séance. Si vous cherchez du vert à l'écran, vous pouvez le trouver dans les produits de base.
First quantum et Shopify remontent aujourd'hui. L'indice S&P 100, Pfizer est une entreprise intéressante.
(...) Mais aujourd'hui, l'entreprise annonce réduire ses coûts de 3 milliards de dollars d'ici un an et demi, ce qui fait progresser l'action. Schwab est également en hausse avec l'annonce des bénéfices supérieurs aux prévisions.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avance, rendez-vous sur le site Web.
Juliana Faircloth répond à vos questions.
Que pensez-vous de Caterpillar?
- Bien sûr. Cette entreprise est étroitement liée au secteur de la construction, nous en parlions tout à l'heure.
Caterpillar en rétrospective à augmenter ses bénéfices de 65 %! c'est beaucoup.
Quelques dynamiques sont à l'œuvre.
D'abord les volumes sont excellents. La chaîne d'approvisionnement avait représenté énormément de difficultés en 2021 2022 tandis que l'entreprise surmonte ses problèmes, elle peut enfin livrer les commandes passées depuis longtemps et réapprovisionner son réseau de concessionnaires car les engins de la compagnie sont vendus par un réseau de concessionnaires. La reconstitution des stocks des concessionnaires est un élément très positif. Les prix également représentent un élément favorable.
La compagnie a pu augmenter ses prix de plus de 10 %, ce qui est inhabituel et annule ou compense les pressions attribuables à l'inflation, surtout au niveau des coûts. Il y a une forte demande de la part de plusieurs secteurs de la clientèle Caterpillar. Il y a le secteur de la construction qui a été tirée par la loi chips, notamment dans le secteur des semi-conducteurs. (...) - Il y a donc des facteurs favorables à Caterpillar, mais il y a des risques en tous points qui préfèrent trébucher Caterpillar?
- Ce que les investisseurs recherchent dans un secteur cyclique comme celui des engins de chantier, il s'agit d'éviter le scénario typique des bénéfices. Je viens de déclarer un excellent chiffre d'affaires, des prix très forts, une forte demande. Pour l'avenir, il faut se demander quelle est la trajectoire du volume des ventes maintenant que les concessionnaires auront reconstitué leur stock. Est-ce que Caterpillar pourra pour une deuxième année de suite faire augmenter les prix largement plus de 10 %?
Peut-être, mais peut-être pas, et quel est le contexte de la demande générale dans l'industrie?
Nous commençons à avoir différé, annuler certains projets de construction. C'est un élément dont il faut tenir compte quand on l'envisage l'orientation des bénéfices de Caterpillar cette année et en 2025.
- Avant de nous séparer car nous n'avons plus de temps, une dernière question.
Sur le secteur industriel en général.
Mais le reste du temps 2023. Que va-t-il se poser?
- Sait à quoi il faut réfléchir quand on envisage d'émettre dans le secteur industriel, c'est que les marchés sont très diversifiés.
Il faut savoir ce qui se passe dans ces marchés, que ce soit le secteur de la construction, de l'énergie, des marchés davantage reliés à la consommation comme le transport aérien. Prenez le pouls de ces secteurs est demandé où en sont ses divers secteurs. Il est important de mener cette réflexion quand on envisage le secteur industriel.
- Juliana Faircloth merci pour cet excellent entretien. Juliana Faircloth de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Laissez à l'écoute. Demain, Michael O'Brien de Gestion de placements TD répondre à vos questions sur les actions canadiennes.
Vous pouvez nous les poser tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!