La TD a récemment annoncé qu’elle accordera 10 millions de dollars au Black Opportunity Fund au cours des cinq prochaines années. Anthony Okolie en discute avec Colin Lynch, chef des placements immobiliers mondiaux à Gestion de Placements TD et cofondateur du Black Opportunity Fund.
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Colin, tu as reçu d’excellentes nouvelles concernant le Black Opportunity Fund. Explique-nous ça.
Avec plaisir. Cette semaine, on a appris que la TD s’engageait à verser 10 millions de dollars à notre fonds au cours des cinq prochaines années. C’est un investissement transformationnel, l’une des plus grosses sommes octroyées au Canada à une organisation axée sur les Noirs, dirigée par des Noirs et au service des Noirs. Nous sommes vraiment très heureux.
De plus, nous aurons la chance d’avoir deux employés de la TD détachés auprès du Black Opportunity Fund pour cinq ans. Et en plus, la TD nous fournira des locaux pour que le Black Opportunity Fund puisse établir son bureau principal. Tout cela s’ajoute aux compétences des nombreux employés de la TD qui se sont portés volontaires par l’entremise de La promesse TD Prêts à agir pour faire du bénévolat auprès du Black Opportunity Fund. On est donc très heureux.
C’est vraiment fantastique. Toutes mes félicitations, à vous et à l’équipe. Quelle différence ces 10 millions de dollars vont-ils faire?
Une différence profonde, et à plusieurs titres. Les besoins sont énormes dans la communauté, et pas seulement au niveau des entreprises mais aussi des organismes à but non lucratif et de bienfaisance.
Les besoins sont énormes en matière d’aide financière. C’est ce qui est apparu très clairement plus tôt cette année. Nous avons eu le plaisir d’être invités à participer à la Coalition of Innovation Leaders Against Racism, avec Pitch Better et sur Facebook pour soutenir les entreprises noires.
En seulement quelques semaines, on a reçu près de 1 500 de demandes de soutien, alors que l’on n’avait pas fait beaucoup de bruit autour de cette initiative. Ça donne une idée de l’ampleur des besoins et de l’importance des occasions à saisir dans la communauté. Et ce soutien colossal va nous aider à offrir de l’aide à tous ces organismes et à tous ces entrepreneurs.
Pour ceux qui ne connaissent pas bien le Black Opportunity Fund, peux-tu nous décrire brièvement son mandat et sa mission?
Tout à fait. En bref, il s’agit de créer le plus grand bassin permanent de capitaux au monde accessible aux organismes de bienfaisance et à but non lucratif noirs, aux entreprises et entrepreneurs noirs. Pourquoi? Parce qu’il y a tant de personnes qui font un travail extraordinaire. Au Black Opportunity Fund, on voulait vraiment comprendre quels étaient les besoins. On a passé beaucoup de temps à parler avec des milliers de personnes. Ce dont on s’est aperçu, c’est qu’il y a tant d’initiatives extraordinaires.
Le facteur clé, ce qui manque, c’est le soutien financier pour aider ces organismes et ces personnes à en faire plus. On a entendu ce besoin, et on a décidé de créer un bassin de capitaux disponibles en permanence conçu par la communauté et pour la communauté à l’échelle nationale, représentatif de la diversité de genre, d’orientation sexuelle, linguistique, etc. pour offrir un soutien inclusif et bien géré. Le but, c’est que ce fonds existe encore dans 20, 30 ou 40 ans. C’est presque comme un fonds de dotation, un fonds de capitaux qui génère un rendement et qui, chaque année, soutient la communauté partout au pays.
Peux-tu nous résumer les faits saillants ou les étapes marquantes du fonds?
Oui. On a décidé de créer ce fonds en 2019, mais nous n’avons annoncé son lancement qu’en juin 2020. Depuis, l’initiative a pris beaucoup d’ampleur. En juin 2020, on regroupait 51 personnes de différents horizons. Des membres des secteurs de la santé, de l’éducation, des affaires et autres se sont manifestés pour dire : nous croyons en ce concept. Nous allons travailler à créer le Black Opportunity Fund. Depuis, nous sommes environ 300 d’un océan à l’autre. On a reçu des contributions de 30 sociétés.
Depuis ces 12 derniers mois, on discute énormément avec les gouvernements et on est très heureux de voir que dans le budget du gouvernement fédéral, 200 millions seront consacrés à un fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs. Et on a beaucoup discuté avec des fondations et du soutien qu’elles peuvent apporter au fonds.
On a formé un conseil d’administration représentatif à l’échelle nationale, qui se compose de près 20 dirigeants, tant des Noirs que des alliés. En décembre, nous avons publié notre rapport sommaire sur 100 jours, après 100 jours d’intenses consultations – il y en a eu d’autres depuis. Le rapport décrit précisément les besoins observés au pays et les lacunes que nous cherchons à combler.
On a tenu des séances de discussion ouverte. Notamment une sur les soins de santé. Une autre sur les vaccins. Nous avons accueilli le docteur Theresa Tam, entre autres, qui a parlé de l’importance des vaccins pour éduquer les gens partout au pays à ce sujet. On a organisé une séance de discussion pour près de 1 000 entreprises. Une séance au sujet de l’éducation. Il y en aura bientôt une sur le thème des arts et de la culture. Et aussi une autre sur la justice pénale et la justice sociale.
Pourquoi est-ce que c’est important? Pour que les gens se retrouvent, mais aussi pour mettre en avant des initiatives, des idées, des occasions de bénéficier de l’aide du Black Opportunity Fund. En créant ces liens et en saisissant ces occasions, on a permis à des centaines de personnes d’unir leurs efforts pour créer de nouvelles choses.
Mais le plus important, c’est le travail qu’on a fait pour créer le fonds. Le conseil d’administration, la structure, les comités, les procédures. C’est primordial que le fonds soit bien géré. L’été dernier, on a reçu près de 1 500 demandes dans le cadre du programme que nous sommes en train de déployer. Pour nous, c’est d’une part la preuve que les besoins sont grands, mais aussi que notre processus de soutien aux entreprises et maintenant aux organismes de bienfaisance et à but non lucratif est reproductible et adaptable. Le Canada va grandement bénéficier de ces efforts.
Colin, merci beaucoup de nous avoir fait part de cette excellente nouvelle.
Merci de l’invitation.
[MUSIQUE]
Avec plaisir. Cette semaine, on a appris que la TD s’engageait à verser 10 millions de dollars à notre fonds au cours des cinq prochaines années. C’est un investissement transformationnel, l’une des plus grosses sommes octroyées au Canada à une organisation axée sur les Noirs, dirigée par des Noirs et au service des Noirs. Nous sommes vraiment très heureux.
De plus, nous aurons la chance d’avoir deux employés de la TD détachés auprès du Black Opportunity Fund pour cinq ans. Et en plus, la TD nous fournira des locaux pour que le Black Opportunity Fund puisse établir son bureau principal. Tout cela s’ajoute aux compétences des nombreux employés de la TD qui se sont portés volontaires par l’entremise de La promesse TD Prêts à agir pour faire du bénévolat auprès du Black Opportunity Fund. On est donc très heureux.
C’est vraiment fantastique. Toutes mes félicitations, à vous et à l’équipe. Quelle différence ces 10 millions de dollars vont-ils faire?
Une différence profonde, et à plusieurs titres. Les besoins sont énormes dans la communauté, et pas seulement au niveau des entreprises mais aussi des organismes à but non lucratif et de bienfaisance.
Les besoins sont énormes en matière d’aide financière. C’est ce qui est apparu très clairement plus tôt cette année. Nous avons eu le plaisir d’être invités à participer à la Coalition of Innovation Leaders Against Racism, avec Pitch Better et sur Facebook pour soutenir les entreprises noires.
En seulement quelques semaines, on a reçu près de 1 500 de demandes de soutien, alors que l’on n’avait pas fait beaucoup de bruit autour de cette initiative. Ça donne une idée de l’ampleur des besoins et de l’importance des occasions à saisir dans la communauté. Et ce soutien colossal va nous aider à offrir de l’aide à tous ces organismes et à tous ces entrepreneurs.
Pour ceux qui ne connaissent pas bien le Black Opportunity Fund, peux-tu nous décrire brièvement son mandat et sa mission?
Tout à fait. En bref, il s’agit de créer le plus grand bassin permanent de capitaux au monde accessible aux organismes de bienfaisance et à but non lucratif noirs, aux entreprises et entrepreneurs noirs. Pourquoi? Parce qu’il y a tant de personnes qui font un travail extraordinaire. Au Black Opportunity Fund, on voulait vraiment comprendre quels étaient les besoins. On a passé beaucoup de temps à parler avec des milliers de personnes. Ce dont on s’est aperçu, c’est qu’il y a tant d’initiatives extraordinaires.
Le facteur clé, ce qui manque, c’est le soutien financier pour aider ces organismes et ces personnes à en faire plus. On a entendu ce besoin, et on a décidé de créer un bassin de capitaux disponibles en permanence conçu par la communauté et pour la communauté à l’échelle nationale, représentatif de la diversité de genre, d’orientation sexuelle, linguistique, etc. pour offrir un soutien inclusif et bien géré. Le but, c’est que ce fonds existe encore dans 20, 30 ou 40 ans. C’est presque comme un fonds de dotation, un fonds de capitaux qui génère un rendement et qui, chaque année, soutient la communauté partout au pays.
Peux-tu nous résumer les faits saillants ou les étapes marquantes du fonds?
Oui. On a décidé de créer ce fonds en 2019, mais nous n’avons annoncé son lancement qu’en juin 2020. Depuis, l’initiative a pris beaucoup d’ampleur. En juin 2020, on regroupait 51 personnes de différents horizons. Des membres des secteurs de la santé, de l’éducation, des affaires et autres se sont manifestés pour dire : nous croyons en ce concept. Nous allons travailler à créer le Black Opportunity Fund. Depuis, nous sommes environ 300 d’un océan à l’autre. On a reçu des contributions de 30 sociétés.
Depuis ces 12 derniers mois, on discute énormément avec les gouvernements et on est très heureux de voir que dans le budget du gouvernement fédéral, 200 millions seront consacrés à un fonds de dotation philanthropique dirigé par des Noirs. Et on a beaucoup discuté avec des fondations et du soutien qu’elles peuvent apporter au fonds.
On a formé un conseil d’administration représentatif à l’échelle nationale, qui se compose de près 20 dirigeants, tant des Noirs que des alliés. En décembre, nous avons publié notre rapport sommaire sur 100 jours, après 100 jours d’intenses consultations – il y en a eu d’autres depuis. Le rapport décrit précisément les besoins observés au pays et les lacunes que nous cherchons à combler.
On a tenu des séances de discussion ouverte. Notamment une sur les soins de santé. Une autre sur les vaccins. Nous avons accueilli le docteur Theresa Tam, entre autres, qui a parlé de l’importance des vaccins pour éduquer les gens partout au pays à ce sujet. On a organisé une séance de discussion pour près de 1 000 entreprises. Une séance au sujet de l’éducation. Il y en aura bientôt une sur le thème des arts et de la culture. Et aussi une autre sur la justice pénale et la justice sociale.
Pourquoi est-ce que c’est important? Pour que les gens se retrouvent, mais aussi pour mettre en avant des initiatives, des idées, des occasions de bénéficier de l’aide du Black Opportunity Fund. En créant ces liens et en saisissant ces occasions, on a permis à des centaines de personnes d’unir leurs efforts pour créer de nouvelles choses.
Mais le plus important, c’est le travail qu’on a fait pour créer le fonds. Le conseil d’administration, la structure, les comités, les procédures. C’est primordial que le fonds soit bien géré. L’été dernier, on a reçu près de 1 500 demandes dans le cadre du programme que nous sommes en train de déployer. Pour nous, c’est d’une part la preuve que les besoins sont grands, mais aussi que notre processus de soutien aux entreprises et maintenant aux organismes de bienfaisance et à but non lucratif est reproductible et adaptable. Le Canada va grandement bénéficier de ces efforts.
Colin, merci beaucoup de nous avoir fait part de cette excellente nouvelle.
Merci de l’invitation.
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