
Les perspectives d’inflation montrent peut-être des signes d’amélioration, mais les efforts déployés pour contenir la hausse des prix nuisent à l’économie. Brad Simpson, stratège en chef, Gestion de patrimoine TD, discute de l’état du secteur des placements et des répercussions sur les investisseurs.
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On commence ce soir par un aperçu de l’état de l’économie mondiale et des perspectives qui se sont assombries en raison du resserrement des conditions de crédit. Bien sûr, les investisseurs doivent également tenir compte de la possibilité que les États-Unis s’effondrent sur le plan financier. Pour nous aider à comprendre la situation, Brad Simpson, stratège en chef à Gestion de patrimoine TD, se joint à nous. Brad, c’est un plaisir de vous avoir avec nous.
C’est un plaisir d’être là.
Alors, on a de grands thèmes à aborder. Commençons par l’inflation. Où en sommes-nous?
Eh bien, malgré ce qu’on a vu hier, l’inflation au Canada à 0,1 point de pourcentage supérieure aux attentes, on fait de bons progrès. Et je pense que c’est aussi très important. C’est l’une des choses dont on parle constamment. On ne cesse d’en parler. Mais la chose la plus importante à long terme pour les marchés financiers, c’est que l’inflation soit maîtrisée et on est sur le bon chemin.
Si vous voulez des preuves, celles qui prennent les choses en main, ce sont les banques centrales. Et on a vu récemment, bien sûr, aux États-Unis, après 500 à 525 points de base de hausses, la Réserve fédérale américaine a déclaré, contre toute attente, qu’il s’agissait probablement des 25 derniers points de base pour l’instant et qu’on faisait une pause.
Au Royaume-Uni, ce n’est pas aussi clair. Mais si on écoute ce que dit la Banque d’Angleterre, on voit qu’on arrive à la fin du cycle de hausses là-bas aussi.
L’Europe, c’est un peu différent. Il reste encore du chemin à faire. Mais au lieu de 50 points de base à chaque augmentation de taux, on est plus près de 25. Je pense que tout cela est le signe que, même si on n’est pas encore arrivé à la cible souhaitée, et il faut faire preuve de prudence à cet égard, ce ne sera pas simple. Parfois, dans le monde actuel, on pense que si on agit, il y a une réaction immédiate.
Il y aura des hauts et des bas en cours de route. Mais il semble qu’on soit sur la bonne voie pour atteindre la cible de 2 % à 3 % d’ici 12 mois. Les banques centrales seraient alors beaucoup plus à l’aise et la tendance nous montre que c’est en train de se dessiner.
On nous a avertis qu’il serait difficile d’y arriver. De par la nature même des mesures prises, cela entraînera un ralentissement économique. Quel est l’état actuel de l’économie?
Eh bien, finalement, l’économie demeure très bonne. Lorsque l’on examine les indicateurs avancés, on voit où la fabrication commence à ralentir, par exemple, et on voit que ça commence à se produire partout dans le monde. Les plus importants que l’on a examinés ce sont les indicateurs avancés, car ils sont… non, pardon, les indicateurs retardés, car ce sont ceux qui prendront un certain temps pour atteindre l’objectif.
Ce dont on a beaucoup parlé, ça se résume en fait à deux choses : l’emploi, la main-d’œuvre et le consommateur. Et elles vont de pair l’une avec l’autre. Le taux de chômage aux États-Unis est actuellement de 3,5 %. C’est le taux le plus bas depuis 1969, soit 3,39 %. Et si vous essayez de vous faire une idée, je suis né en 1969. Vous pouvez regarder l’écran et décider si ça fait longtemps, mais je confirme que ça fait un bon moment.
Or, on constate que cela commence à changer. On commence à voir, si on regarde les petites et moyennes entreprises et les sondages, qu’elles commencent à modifier leurs plans d’embauche. Le recours aux travailleurs temporaires est soudain beaucoup moins important. Les travailleurs temporaires sont toujours les premiers auxquels on arrête de faire appel avant d’examiner le reste de la main-d’œuvre.
Quand on voit ça, on se rend compte que c’est possible, on voit tant au Canada qu’aux États-Unis, que le marché de l’emploi commence à s’affaiblir. Évidemment, si cela se produit, on passe au consommateur. Et d’abord…
GREG BONNELL : on a le ralentissement de l’économie.
Oui, et je pense qu’il faut voir les choses en ces termes, c’est-à-dire que oui, on a de l’inflation. Oui, c’est douloureux. On n’est pas content de payer plus dans les magasins, mais on a un bon emploi. Si des pressions commencent à s’exercer sur l’emploi et que l’on commence à s’inquiéter… on peut déjà voir lorsqu’on regarde le consommateur que son bilan n’est pas aussi sain qu’il y a un an. On peut regarder les États-Unis et voir que les économies accumulées étaient de 1,5 à 2 000 milliards de dollars. Elles sont maintenant d’environ 500 milliards de dollars. C’est un changement énorme.
Et si on regarde le taux de ces dépenses en profondeur, on peut voir que ceux qui ont le plus de capitaux disponibles, les gens qui ont une plus grande part du portefeuille ou un plus grand patrimoine, sont moins enclins à sortir et à dépenser activement, tout cela commence à indiquer un ralentissement pour le consommateur.
Bien que la situation soit bonne maintenant, parce qu’il s’agit d’un indicateur retardé, on voit que ça commencera à changer dans six mois. Alors, en matière d’économie mondiale, le dernier facteur, c’est vraiment la force de la Chine. La Chine connaît aussi une ouverture plutôt morose. Donc on pense que l’économie, comme prévu, commencera à ralentir.
Comment un investisseur prend-il ça en compte pour que son portefeuille fonctionne?
Eh bien, je pense que le point de départ, c’est que l’une des choses qui ont été perdues et qu’il est bon de se rappeler, c’est que tout est une affaire de placement. Il me semble que chaque année, les choses s’accélèrent et on perd ça de vue. Alors le placement, finalement, c’est investir du capital dans quelque chose qui, selon nous, aura plus de valeur plus tard. Mais il faut prendre en compte que des événements se produiront dans ce processus.
Dans un deuxième temps, on doit donc réfléchir à ce qu’on investit, il faut donc penser à l’horizon de placement… ce qu’est cet horizon de placement, clairement. Et ensuite, comment vais-je répartir le capital? À l’heure actuelle, on a une surpondération des titres à revenu fixe.
Et si on revient à la première moitié de l’émission, de quoi parle-t-on? La hausse des taux d’intérêt pour ralentir l’économie. Au contraire, une fois qu’il y a un ralentissement, on ramène les taux d’intérêt à la baisse pour relancer l’économie. Habituellement, c’est très bon pour les marchés des titres à revenu fixe. Aujourd’hui, le taux des obligations du Trésor à 10 ans est de 3,5 %. Et si on voit plus loin que la structure du capital, les revenus fixes sont un bon choix.
On a publié aujourd’hui une édition spéciale sur le revenu intitulé « La forêt et les arbres. » On y parle de ce mouvement incroyable vers les espèces et le marché monétaire, quel en a été le prix, et on analyse le rendement d’un portefeuille de placement à gestion active par rapport à un placement de liquidités. Et même si on pense qu’il s’agit d’une décision émotive, elle n’a pas vraiment porté ses fruits en matière de placement.
Si on veut de la sécurité et du revenu, les titres à revenu fixe sont parfaits et ils représentent un bon choix. Les actions semblent avoir atteint leur pleine valeur sur les marchés boursiers. Aux États-Unis, on a enregistré des bénéfices 18,5, 19 fois plus élevés. Je pense que personne ne peut dire que c’est peu coûteux. Le Canada se trouve dans la même situation.
Mais je pense que l’approche à adopter en tant qu’investisseur, c’est la sous-pondération. Il est très important d’être prudent en ce moment. On n’a pas encore abordé la crise de la dette, mais la volatilité est très faible. La volatilité devrait augmenter pendant la crise de la dette. Et on pense que même quand ça sera passé, selon le résultat, on va voir plus de volatilité au fil du temps.
Du côté des actions, on s’assure d’acheter de bonnes sociétés avec une bonne valeur, mais on n’a pas besoin d’être en position acheteur uniquement quand on achète des actions.
C’est vrai. C’est vrai. Il y a différentes façons de s’y prendre sur le marché.
Oui. On peut se protéger. Il y a des stratégies neutres sur le marché axées sur les positions acheteur-vendeur. Ce contexte est vraiment parfait pour ça. Les stratégies acheteur-vendeur et neutres sur le marché sont une position de trésorerie qui verse un rendement en espèces, puis on obtient le rendement des actions dont vous tirez parti en plus. Dans une telle situation, cela nous semble tout à fait logique.
Il est toutefois clair qu’en ce moment, on va répartir des actifs dans une période de volatilité. Ce n’est pas facile.
Patience et constance. On a fait son choix, et c’est ce qui compte.
Et je pense que… comme pour nous, c’est notre stratégie trimestrielle qu’on a publiée ce mois-ci, intitulée le cerf-volant. Il était question du portefeuille de placements qui doit faire avec des vents changeants dans les conditions actuelles.
Mais si vous avez un cerf-volant bien structuré, conçu pour évoluer dans ce cadre, vous pouvez obtenir un assez bon rendement. Vous devez simplement vous assurer qu’il est bien structuré. Et je pense que c’est probablement la clé. Encore une fois, c’est une question d’investissement.
Encore une fois c’est l’investissement. La patience, comme plusieurs personnes l’ont dit ces derniers temps, semble être la clé.
Oui. Eh bien, un peu de patience…
Je ne suis pas très patient moi-même, mais j’essaie…
Eh bien, c’est…
[RIRES]
Je pense que la clé, c’est… en fait, faire de l’argent au cours des 10 dernières années était facile. Au cours des 10 prochaines années, il faudra faire de l’argent en utilisant son expertise en placement.
GREG BONNELL : Merci, Brad. C’est toujours un plaisir de vous recevoir. J’attends notre prochaine discussion avec impatience.
Merci.
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On commence ce soir par un aperçu de l’état de l’économie mondiale et des perspectives qui se sont assombries en raison du resserrement des conditions de crédit. Bien sûr, les investisseurs doivent également tenir compte de la possibilité que les États-Unis s’effondrent sur le plan financier. Pour nous aider à comprendre la situation, Brad Simpson, stratège en chef à Gestion de patrimoine TD, se joint à nous. Brad, c’est un plaisir de vous avoir avec nous.
C’est un plaisir d’être là.
Alors, on a de grands thèmes à aborder. Commençons par l’inflation. Où en sommes-nous?
Eh bien, malgré ce qu’on a vu hier, l’inflation au Canada à 0,1 point de pourcentage supérieure aux attentes, on fait de bons progrès. Et je pense que c’est aussi très important. C’est l’une des choses dont on parle constamment. On ne cesse d’en parler. Mais la chose la plus importante à long terme pour les marchés financiers, c’est que l’inflation soit maîtrisée et on est sur le bon chemin.
Si vous voulez des preuves, celles qui prennent les choses en main, ce sont les banques centrales. Et on a vu récemment, bien sûr, aux États-Unis, après 500 à 525 points de base de hausses, la Réserve fédérale américaine a déclaré, contre toute attente, qu’il s’agissait probablement des 25 derniers points de base pour l’instant et qu’on faisait une pause.
Au Royaume-Uni, ce n’est pas aussi clair. Mais si on écoute ce que dit la Banque d’Angleterre, on voit qu’on arrive à la fin du cycle de hausses là-bas aussi.
L’Europe, c’est un peu différent. Il reste encore du chemin à faire. Mais au lieu de 50 points de base à chaque augmentation de taux, on est plus près de 25. Je pense que tout cela est le signe que, même si on n’est pas encore arrivé à la cible souhaitée, et il faut faire preuve de prudence à cet égard, ce ne sera pas simple. Parfois, dans le monde actuel, on pense que si on agit, il y a une réaction immédiate.
Il y aura des hauts et des bas en cours de route. Mais il semble qu’on soit sur la bonne voie pour atteindre la cible de 2 % à 3 % d’ici 12 mois. Les banques centrales seraient alors beaucoup plus à l’aise et la tendance nous montre que c’est en train de se dessiner.
On nous a avertis qu’il serait difficile d’y arriver. De par la nature même des mesures prises, cela entraînera un ralentissement économique. Quel est l’état actuel de l’économie?
Eh bien, finalement, l’économie demeure très bonne. Lorsque l’on examine les indicateurs avancés, on voit où la fabrication commence à ralentir, par exemple, et on voit que ça commence à se produire partout dans le monde. Les plus importants que l’on a examinés ce sont les indicateurs avancés, car ils sont… non, pardon, les indicateurs retardés, car ce sont ceux qui prendront un certain temps pour atteindre l’objectif.
Ce dont on a beaucoup parlé, ça se résume en fait à deux choses : l’emploi, la main-d’œuvre et le consommateur. Et elles vont de pair l’une avec l’autre. Le taux de chômage aux États-Unis est actuellement de 3,5 %. C’est le taux le plus bas depuis 1969, soit 3,39 %. Et si vous essayez de vous faire une idée, je suis né en 1969. Vous pouvez regarder l’écran et décider si ça fait longtemps, mais je confirme que ça fait un bon moment.
Or, on constate que cela commence à changer. On commence à voir, si on regarde les petites et moyennes entreprises et les sondages, qu’elles commencent à modifier leurs plans d’embauche. Le recours aux travailleurs temporaires est soudain beaucoup moins important. Les travailleurs temporaires sont toujours les premiers auxquels on arrête de faire appel avant d’examiner le reste de la main-d’œuvre.
Quand on voit ça, on se rend compte que c’est possible, on voit tant au Canada qu’aux États-Unis, que le marché de l’emploi commence à s’affaiblir. Évidemment, si cela se produit, on passe au consommateur. Et d’abord…
GREG BONNELL : on a le ralentissement de l’économie.
Oui, et je pense qu’il faut voir les choses en ces termes, c’est-à-dire que oui, on a de l’inflation. Oui, c’est douloureux. On n’est pas content de payer plus dans les magasins, mais on a un bon emploi. Si des pressions commencent à s’exercer sur l’emploi et que l’on commence à s’inquiéter… on peut déjà voir lorsqu’on regarde le consommateur que son bilan n’est pas aussi sain qu’il y a un an. On peut regarder les États-Unis et voir que les économies accumulées étaient de 1,5 à 2 000 milliards de dollars. Elles sont maintenant d’environ 500 milliards de dollars. C’est un changement énorme.
Et si on regarde le taux de ces dépenses en profondeur, on peut voir que ceux qui ont le plus de capitaux disponibles, les gens qui ont une plus grande part du portefeuille ou un plus grand patrimoine, sont moins enclins à sortir et à dépenser activement, tout cela commence à indiquer un ralentissement pour le consommateur.
Bien que la situation soit bonne maintenant, parce qu’il s’agit d’un indicateur retardé, on voit que ça commencera à changer dans six mois. Alors, en matière d’économie mondiale, le dernier facteur, c’est vraiment la force de la Chine. La Chine connaît aussi une ouverture plutôt morose. Donc on pense que l’économie, comme prévu, commencera à ralentir.
Comment un investisseur prend-il ça en compte pour que son portefeuille fonctionne?
Eh bien, je pense que le point de départ, c’est que l’une des choses qui ont été perdues et qu’il est bon de se rappeler, c’est que tout est une affaire de placement. Il me semble que chaque année, les choses s’accélèrent et on perd ça de vue. Alors le placement, finalement, c’est investir du capital dans quelque chose qui, selon nous, aura plus de valeur plus tard. Mais il faut prendre en compte que des événements se produiront dans ce processus.
Dans un deuxième temps, on doit donc réfléchir à ce qu’on investit, il faut donc penser à l’horizon de placement… ce qu’est cet horizon de placement, clairement. Et ensuite, comment vais-je répartir le capital? À l’heure actuelle, on a une surpondération des titres à revenu fixe.
Et si on revient à la première moitié de l’émission, de quoi parle-t-on? La hausse des taux d’intérêt pour ralentir l’économie. Au contraire, une fois qu’il y a un ralentissement, on ramène les taux d’intérêt à la baisse pour relancer l’économie. Habituellement, c’est très bon pour les marchés des titres à revenu fixe. Aujourd’hui, le taux des obligations du Trésor à 10 ans est de 3,5 %. Et si on voit plus loin que la structure du capital, les revenus fixes sont un bon choix.
On a publié aujourd’hui une édition spéciale sur le revenu intitulé « La forêt et les arbres. » On y parle de ce mouvement incroyable vers les espèces et le marché monétaire, quel en a été le prix, et on analyse le rendement d’un portefeuille de placement à gestion active par rapport à un placement de liquidités. Et même si on pense qu’il s’agit d’une décision émotive, elle n’a pas vraiment porté ses fruits en matière de placement.
Si on veut de la sécurité et du revenu, les titres à revenu fixe sont parfaits et ils représentent un bon choix. Les actions semblent avoir atteint leur pleine valeur sur les marchés boursiers. Aux États-Unis, on a enregistré des bénéfices 18,5, 19 fois plus élevés. Je pense que personne ne peut dire que c’est peu coûteux. Le Canada se trouve dans la même situation.
Mais je pense que l’approche à adopter en tant qu’investisseur, c’est la sous-pondération. Il est très important d’être prudent en ce moment. On n’a pas encore abordé la crise de la dette, mais la volatilité est très faible. La volatilité devrait augmenter pendant la crise de la dette. Et on pense que même quand ça sera passé, selon le résultat, on va voir plus de volatilité au fil du temps.
Du côté des actions, on s’assure d’acheter de bonnes sociétés avec une bonne valeur, mais on n’a pas besoin d’être en position acheteur uniquement quand on achète des actions.
C’est vrai. C’est vrai. Il y a différentes façons de s’y prendre sur le marché.
Oui. On peut se protéger. Il y a des stratégies neutres sur le marché axées sur les positions acheteur-vendeur. Ce contexte est vraiment parfait pour ça. Les stratégies acheteur-vendeur et neutres sur le marché sont une position de trésorerie qui verse un rendement en espèces, puis on obtient le rendement des actions dont vous tirez parti en plus. Dans une telle situation, cela nous semble tout à fait logique.
Il est toutefois clair qu’en ce moment, on va répartir des actifs dans une période de volatilité. Ce n’est pas facile.
Patience et constance. On a fait son choix, et c’est ce qui compte.
Et je pense que… comme pour nous, c’est notre stratégie trimestrielle qu’on a publiée ce mois-ci, intitulée le cerf-volant. Il était question du portefeuille de placements qui doit faire avec des vents changeants dans les conditions actuelles.
Mais si vous avez un cerf-volant bien structuré, conçu pour évoluer dans ce cadre, vous pouvez obtenir un assez bon rendement. Vous devez simplement vous assurer qu’il est bien structuré. Et je pense que c’est probablement la clé. Encore une fois, c’est une question d’investissement.
Encore une fois c’est l’investissement. La patience, comme plusieurs personnes l’ont dit ces derniers temps, semble être la clé.
Oui. Eh bien, un peu de patience…
Je ne suis pas très patient moi-même, mais j’essaie…
Eh bien, c’est…
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Je pense que la clé, c’est… en fait, faire de l’argent au cours des 10 dernières années était facile. Au cours des 10 prochaines années, il faudra faire de l’argent en utilisant son expertise en placement.
GREG BONNELL : Merci, Brad. C’est toujours un plaisir de vous recevoir. J’attends notre prochaine discussion avec impatience.
Merci.
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