Alors que la période des achats des fêtes est en cours, les données dites alternatives montrent que l’économie américaine est en voie de se redresser. Cependant, le variant Omicron crée de l’incertitude. Anthony Okolie discute avec Xin Chen, vice-présidente et directrice, Répartition des actifs, Gestion de Placements TD, des perspectives de l’économie américaine.
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Xin, la période des achats de fêtes bat son plein. Et les investisseurs se tournent ver des données alternatives pour évaluer les répercussions en temps réel sur l’économie et les bénéfices des entreprises. Pour commencer, quelles tendances avez-vous observées au cours des dernières semaines sur le plan de la mobilité, et en particulier le transport aérien?
Alors, nous portons une attention particulière au transport aérien, car il représente très bien comment la demande s’est accumulée, comment les choses se normalisent et comment les consommateurs dépensent dans le secteur des services. Selon les données publiées par la TSA, la Transportation Security Administration, les aéroports américains ont enregistré une augmentation constante du transport aérien depuis septembre, lorsque le variant Delta était au plus fort. Et cette tendance s’est accélérée à partir de début novembre. À peu près au moment où les États-Unis ont rouvert leurs frontières.
Nous avons constaté que le transport aérien à l’Action de grâces a été très important. Comme le montre le graphique, le nombre de personnes passant par les aéroports américains représente presque 90 % des chiffres de la semaine de l’Action de grâce de 2019. C’est le ratio le plus élevé depuis le début de l’année pour ce qui est des «comparaisons semaine» par rapport à 2019.
Et qu’en est-il du transport aérien à l’échelle mondiale? Observez-vous des tendances semblables?
Oui, on a vu un solide rebond par rapport à 2020, une référence certes faible. Toutefois, il n’est pas aussi fort que celui des vols domestiques aux États-Unis. Il y a eu beaucoup de complications à l’échelle mondiale à cause de la COVID, ce qui empêche une reprise rapide. Le volume actuel est donc en baisse de plus de 20 % par rapport à 2019. Et pour la période de décembre à décembre 2019, c’est à peu près le même niveau, inférieur à celui de l’indice de référence en 2019.
Le Vendredi fou et le Cyberlundi, ces deux jours de magasinage sont derrière nous. Quelles sont les dernières données sur les récentes ventes de fêtes?
Les dépenses américaines sont très solides depuis septembre. On s’attendait à un niveau faible en raison du variant Delta et de l’inflation qui ont ébranlé la confiance des consommateurs. Mais cela ne s’est pas matérialisé au début de l’automne. Cela s’explique en partie par le fait que les gens ont fait leurs achats tôt de peur de ne pas avoir les cadeaux à temps à cause des problèmes d’approvisionnement.
On observe maintenant une légère baisse des ventes de fêtes. Par exemple, Salesforce a publié les dépenses du Vendredi fou et du Cyberlundi. Pour la même période sur 12 mois, la croissance a été de 3 % à 5 %, ce qui reste positif. Toutefois, elle était inférieure aux attentes de 7 % à 10 % de nombreux analystes. Le commerce électronique, en particulier, est décevant.
Et, évidemment, le nouveau tvariant change out. Nous avons certainement observé une augmentation de la volatilité sur le marché boursier. Qu’est-ce que les dernières données vous enseignent sur la liquidité du marché?
Nous avons remarqué un resserrement des liquidités depuis la fin octobre. Nous surveillons donc la capacité d’absorption du marché, qui correspond essentiellement à la quantité d’achats et de ventes sur certains actifs. Il peut s’agir de produits de base, d’obligations et de principaux contrats à terme sur actions.
Et la situation s’est détériorée, en particulier à l’approche des fêtes. On s’attendait à ce que cela se poursuive jusqu’à fin décembre et probablement en janvier. C’est donc quelque chose qui inquiète actuellement le marché. Cela ne soutient pas le marché. Et chaque fois que des nouvelles arrivent sur le marché, ce dernier fluctue.
Vu ce que nous savons aujourd’hui, quels sont les points à retenir pour les investisseurs?
Nous tenons toujours sur le long terme. Les activités mondiales résistent toujours, même si elles ne sont pas solides. Mais elles restent résilientes, malgré tous les obstacles. Et les dépenses américaines demeurent à un sommet record. Bien que la barre soit haute, ce qui peut empêcher les actions de se redresser facilement.
Mais nous ne sommes pas pessimistes. Il y a encore de très bonnes raisons de croire à la reprise, malgré les variants qui émergent constamment. Mais on va s’en sortir. Selon nous, la volatilité n’est que de courte durée. Notre équipe pense donc accroître le risque lié aux actions en parallèle aux replis.
Xin, merci beaucoup du temps que vous nous avez accordé.
Merci beaucoup.
[MUSIQUE]
Alors, nous portons une attention particulière au transport aérien, car il représente très bien comment la demande s’est accumulée, comment les choses se normalisent et comment les consommateurs dépensent dans le secteur des services. Selon les données publiées par la TSA, la Transportation Security Administration, les aéroports américains ont enregistré une augmentation constante du transport aérien depuis septembre, lorsque le variant Delta était au plus fort. Et cette tendance s’est accélérée à partir de début novembre. À peu près au moment où les États-Unis ont rouvert leurs frontières.
Nous avons constaté que le transport aérien à l’Action de grâces a été très important. Comme le montre le graphique, le nombre de personnes passant par les aéroports américains représente presque 90 % des chiffres de la semaine de l’Action de grâce de 2019. C’est le ratio le plus élevé depuis le début de l’année pour ce qui est des «comparaisons semaine» par rapport à 2019.
Et qu’en est-il du transport aérien à l’échelle mondiale? Observez-vous des tendances semblables?
Oui, on a vu un solide rebond par rapport à 2020, une référence certes faible. Toutefois, il n’est pas aussi fort que celui des vols domestiques aux États-Unis. Il y a eu beaucoup de complications à l’échelle mondiale à cause de la COVID, ce qui empêche une reprise rapide. Le volume actuel est donc en baisse de plus de 20 % par rapport à 2019. Et pour la période de décembre à décembre 2019, c’est à peu près le même niveau, inférieur à celui de l’indice de référence en 2019.
Le Vendredi fou et le Cyberlundi, ces deux jours de magasinage sont derrière nous. Quelles sont les dernières données sur les récentes ventes de fêtes?
Les dépenses américaines sont très solides depuis septembre. On s’attendait à un niveau faible en raison du variant Delta et de l’inflation qui ont ébranlé la confiance des consommateurs. Mais cela ne s’est pas matérialisé au début de l’automne. Cela s’explique en partie par le fait que les gens ont fait leurs achats tôt de peur de ne pas avoir les cadeaux à temps à cause des problèmes d’approvisionnement.
On observe maintenant une légère baisse des ventes de fêtes. Par exemple, Salesforce a publié les dépenses du Vendredi fou et du Cyberlundi. Pour la même période sur 12 mois, la croissance a été de 3 % à 5 %, ce qui reste positif. Toutefois, elle était inférieure aux attentes de 7 % à 10 % de nombreux analystes. Le commerce électronique, en particulier, est décevant.
Et, évidemment, le nouveau tvariant change out. Nous avons certainement observé une augmentation de la volatilité sur le marché boursier. Qu’est-ce que les dernières données vous enseignent sur la liquidité du marché?
Nous avons remarqué un resserrement des liquidités depuis la fin octobre. Nous surveillons donc la capacité d’absorption du marché, qui correspond essentiellement à la quantité d’achats et de ventes sur certains actifs. Il peut s’agir de produits de base, d’obligations et de principaux contrats à terme sur actions.
Et la situation s’est détériorée, en particulier à l’approche des fêtes. On s’attendait à ce que cela se poursuive jusqu’à fin décembre et probablement en janvier. C’est donc quelque chose qui inquiète actuellement le marché. Cela ne soutient pas le marché. Et chaque fois que des nouvelles arrivent sur le marché, ce dernier fluctue.
Vu ce que nous savons aujourd’hui, quels sont les points à retenir pour les investisseurs?
Nous tenons toujours sur le long terme. Les activités mondiales résistent toujours, même si elles ne sont pas solides. Mais elles restent résilientes, malgré tous les obstacles. Et les dépenses américaines demeurent à un sommet record. Bien que la barre soit haute, ce qui peut empêcher les actions de se redresser facilement.
Mais nous ne sommes pas pessimistes. Il y a encore de très bonnes raisons de croire à la reprise, malgré les variants qui émergent constamment. Mais on va s’en sortir. Selon nous, la volatilité n’est que de courte durée. Notre équipe pense donc accroître le risque lié aux actions en parallèle aux replis.
Xin, merci beaucoup du temps que vous nous avez accordé.
Merci beaucoup.
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