Les actions technologiques ont connu un début difficile en 2022, le Nasdaq ayant reculé de 6 % au cours de sa première semaine de négociation. Les titres à la baisse comprennent les titres spéculatifs et les titres à mégacapitalisation. Kim Parlee et Vitali Mossounov, gestionnaire de portefeuille, Gestion de Placements TD, discutent de l’année à venir pour le secteur des technologies.
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Eh bien, la première semaine de 2022 n’a pas été très favorable pour les actions technologiques, qui ont totalisé 1 500 milliards, avec une capitalisation boursière du Nasdaq en T. Y a-t-il des difficultés encore plus importantes à prévoir ou s’agit-il d’une occasion d’achat? Vitali Mossounov est gestionnaire de portefeuille à Gestion de Placements TD. Il se joint à moi aujourd’hui. Vitali, c’est toujours un plaisir de vous avoir avec nous. Je sais que vous avez apporté un graphique qui illustre au moins une partie de la contre-performance du repli des actions technologiques que nous avons observée au début de l’année. À quel point ces actions se sont-elles mal comportées?
Eh bien, il est bon de mettre tout de suite les choses en contexte. Je pense qu’après le début de la nouvelle année, ce repli-là a pris tout le monde au dépourvu. C’est très inattendu, alors il y a un peu de panique qui s’installe. Le graphique que j’ai apporté montre simplement la relation entre les actions technologiques et l’ensemble du marché, et on va utiliser le Nasdaq comme indicateur pour les actions technologiques, et l’indice S&P 500 comme indicateur pour le reste du marché. Lorsqu’on voit une hausse dans le graphique, ça signifie que les actions technologiques surpassent le marché, et vous pouvez voir qu’au cours des cinq dernières années, on voit de façon récurrente que les actions technologiques ont eu un meilleur rendement que le reste du marché. Au cours des 18 derniers mois, ça a été un bras de fer. Parfois, les actions technologiques ont un meilleur rendement, et parfois, ce sont les autres secteurs. Et si on pense plus précisément au repli des derniers jours, on peut voir que ce n’est pas particulièrement inhabituel. L’ampleur de la contre-performance par rapport au marché est de 6 % sur 30 jours de bourse. En fait, depuis le début de novembre, on a enregistré un rendement semblable, mais un peu inférieur, soit une contre-performance de 9 % sur 60 jours l’an dernier. Donc rien de vraiment effrayant, Kim.
Pouvez-vous me donner un peu plus de contexte? Je pense qu’il est bien connu que tout le monde pense qu’à mesure qu’on s’inquiète de la hausse des taux obligataires, la possibilité de placer son argent ailleurs devient plus intéressante. C’est tout? Est-ce que c’est la seule chose qui explique le repli des actions technologiques?
Eh bien, on voit les choses de deux façons. Premièrement, quand faut-il vraiment s’inquiéter par rapport au secteur technologique? Quand la contre-performance peut-elle être justifiée? Et quand faut-il s’inquiéter d’autres contre-performances? Ce serait le cas si quelque chose de fondamental clochait. Certaines craintes qui planent à l’horizon. En janvier, alors qu’on regarde comment ces sociétés-là vont évoluer au cours de la prochaine année, qu’il s’agisse de semi-conducteurs, de logiciels, de services de matériel, on constate que la situation est plutôt optimiste. Donc dans ce cas-ci, bien sûr, le marché met l’accent sur ces facteurs exogènes, comme on dit, l’inflation, les taux et la réouverture dans une certaine mesure tout au long de 2022. Et c’est l’attrait relativement plus élevé que représentent d’autres secteurs qui fait en sorte que le secteur technologique est une source de fonds. Mais, encore une fois, ce n’est pas une contre-performance malsaine.
Pour que ce soit clair, encore une fois, si on revient à ce que vous disiez, on tente d’analyser la réaction, en quelque sorte. Il y a une réaction financière et des paramètres fondamentaux. Vous dites que les paramètres fondamentaux semblent bons. Mais pour en revenir aux taux et aux taux d’actualisation des flux de trésorerie futurs, ils semblent moins intéressants lorsque les taux augmentent.
Bien sûr. Je ne vais pas contester ça, c’est une théorie financière et une proposition mathématique exacte. Mais les gens doivent être prudents par rapport à ce qu’ils disent lorsqu’ils font référence à cette théorie. C’est certain que lorsque le taux d’actualisation augmente, les flux de trésorerie futurs sont moins élevés, et c’est encore plus le cas pour les sociétés qui ne font pas d’argent aujourd’hui, et dont les flux de trésorerie sont dans un avenir lointain, soit dans 10 à 20 ans. Et ces sociétés-là méritent d’être encore plus durement touchées lorsque les taux augmentent ou que les attentes relatives aux taux augmentent. C’est ce qui est arrivé. On voit que les actions de certaines de ces sociétés qui ne sont pas du tout rentables, très spéculatives, sont vendues en masse. Mais ce n’est pas du tout ce qui se passe ou ce qui devrait se produire pour les sociétés qui font de l’argent aujourd’hui, et pour certaines des meilleures franchises auxquelles on peut penser, comme Microsoft, Apple, Alphabet. Ces entreprises-là sont tout aussi rentables et leurs titres se négocient à peu près aux mêmes évaluations que d’autres grandes sociétés non technologiques, comme Costco, Starbucks ou Nike. Il faut donc faire très attention. Cet argument-là ne s’applique pas à la majorité du marché technologique, pas plus qu’à d’autres secteurs.
Et malgré ça, selon vous, si on examine les gros titres que vous avez mentionnés, notamment Microsoft, l’un des plus importants, il n’a pas subi un repli aussi important que les petits titres technologiques. Oui, il y a eu une vente massive de ses actions. C’est revenu un peu aujourd’hui, mais le titre a baissé assez fortement la semaine dernière.
Exactement. On pourrait dire que c’est un peu injuste, mais, encore une fois, c’est la nature des marchés. Ils ne sont pas toujours rationnels et ne sont certainement pas prévisibles, et mettriez-vous les investisseurs en garde contre une tendance d’un jour ou même d’une semaine par rapport à Microsoft? Ça n’a pas vraiment de sens, bien franchement. C’est une société qui affiche d’excellents paramètres fondamentaux. Elle a offert aux investisseurs un rendement moyen de 40 % au cours des cinq dernières années. Et il n’y a pas vraiment lieu de s’inquiéter à ce stade-ci.
J’aimerais présenter quelques graphiques, et il ne reste que quelques minutes, Vitali, alors voici les 10 principaux placements du FNB indiciel de chefs de file mondiaux des technologies TD de GPTD. On voit ici quelques-uns des grands noms. Et voici un deuxième graphique sur 10 principaux placements qu’on va bientôt regarder. Mais ce qu’on remarque par rapport à leur présence dans ce graphique, eh bien... allez-y.
Eh bien, si je ne m’abuse, le FNB indiciel de chefs de file mondiaux des technologies est le plus important FNB du secteur des technologies au Canada. Et quand il y a une certaine panique sur le marché, les investisseurs peuvent oublier exactement le type de placements de grande qualité qu’ils possèdent. Et donc les 10 principaux titres de ce FNB-là sont des noms bien connus. Encore une fois, je ne veux pas me répéter, mais je vais le faire : ce sont certaines des meilleures franchises au monde. Point à la ligne. Ces titres-là se négocient généralement à des évaluations raisonnables. Ce ne sont pas des sociétés technologiques spécialisées.
Et si on regarde le FNB indiciel d’innovateurs de technologie mondiale TD, un autre graphique ici, on voit les 10 principaux placements. Encore une fois, on s’attend à ce que certains d’entre eux deviennent de nouveaux titres importants au cours des prochains mois.
Oui, et on a eu le plaisir de lancer ce FNB-là à la fin novembre. C’est notre deuxième FNB dans le secteur technologique. On peut voir que ce ne sont pas les grandes sociétés technologiques. Elles ne sont pas admissibles. L’objectif, c’était de dire : vous êtes intéressé par cette grande société technologique sur le marché? Eh bien, le FNB indiciel de chefs de file mondiaux des technologies est peut-être plus adapté pour vous. Et puis, il y a des produits qui profitent du côté très spéculatif des sociétés sur le marché, qui pourraient être le prochain Tesla dans 10 ans. Mais on voulait profiter de ce que j’appellerais le moment idéal pour les sociétés d’innovation commerciale qui croissent rapidement aujourd’hui, d’investir de l’argent, mais aussi d’obtenir un rendement sur cet argent-là, tout en augmentant leurs marges en même temps. Donc des sociétés qui offrent déjà un excellent produit que tout le monde veut, et c’est ce que vous voyez dans ce FNB-là.
Je sais que vous avez également apporté un graphique qui examine certains des reculs importants enregistrés dans le Nasdaq, je crois que c’est depuis 2010, et celui-ci est fascinant. C’est dans le Nasdaq, bien sûr, où on voit toute la croissance, mais c’est aussi là qu’il y a toute la volatilité, comparativement à certains des autres grands indices.
Oui, et c’est un autre graphique qui vise à mettre les investisseurs en contexte à un moment où la panique pourrait les gagner. Au cours de la dernière décennie, on a enregistré une dizaine de reculs importants, et par « recul », j’entends un recul de plus de 10 %. Et chacun de ces reculs-là a été une occasion d’achat pour le Nasdaq. En fait, on a reculé de 9 % environ il y a quelques jours. Encore une fois, je ne sais pas ce qui va arriver à court terme, on pourrait perdre quelques pour cent de plus. Ça pourrait remonter. Mais, en fin de compte, il faut garder les choses en contexte. Ces choses-là arrivent, mais on doit se concentrer sur les paramètres fondamentaux et le long terme.
Vitali, c’est difficile de garder à l’esprit les paramètres fondamentaux quand on regarde de temps à autre son portefeuille et qu’on voit de la volatilité, parce que les cours boursiers ont chuté considérablement. Alors comment peut-on garder une vision à long terme à l’esprit?
Eh bien, tout d’abord, les investisseurs doivent se demander s’ils se retrouvent à une période comme celle-ci dans un sentiment de panique ou s’ils se mettent à avoir des sueurs froides une fois de trop, alors, ils devraient probablement se tourner vers des gestionnaires de fonds professionnels ou d’autres solutions qui peuvent alléger leur fardeau et leur stress, afin de pouvoir se concentrer sur ce qu’ils font le mieux. Deuxièmement, il faut examiner le marché dans son ensemble. Et pour ce qui est du secteur technologique, ce à quoi on pense et ce dont on parle aujourd’hui, l’innovation qu’on voit autour de nous, est-ce que ça va prendre fin? Est-ce qu’une hausse de 1 % des taux d’intérêt va modifier fondamentalement le profil des sociétés dans 5 à 10 ans? Il faut se poser ces questions-là. Et si vous êtes à l’aise de penser que la réponse est non, alors restez calme et maintenez le cap, comme ils disent.
Vitali, c’est toujours un plaisir. Merci beaucoup.
Merci, Kim.
Eh bien, il est bon de mettre tout de suite les choses en contexte. Je pense qu’après le début de la nouvelle année, ce repli-là a pris tout le monde au dépourvu. C’est très inattendu, alors il y a un peu de panique qui s’installe. Le graphique que j’ai apporté montre simplement la relation entre les actions technologiques et l’ensemble du marché, et on va utiliser le Nasdaq comme indicateur pour les actions technologiques, et l’indice S&P 500 comme indicateur pour le reste du marché. Lorsqu’on voit une hausse dans le graphique, ça signifie que les actions technologiques surpassent le marché, et vous pouvez voir qu’au cours des cinq dernières années, on voit de façon récurrente que les actions technologiques ont eu un meilleur rendement que le reste du marché. Au cours des 18 derniers mois, ça a été un bras de fer. Parfois, les actions technologiques ont un meilleur rendement, et parfois, ce sont les autres secteurs. Et si on pense plus précisément au repli des derniers jours, on peut voir que ce n’est pas particulièrement inhabituel. L’ampleur de la contre-performance par rapport au marché est de 6 % sur 30 jours de bourse. En fait, depuis le début de novembre, on a enregistré un rendement semblable, mais un peu inférieur, soit une contre-performance de 9 % sur 60 jours l’an dernier. Donc rien de vraiment effrayant, Kim.
Pouvez-vous me donner un peu plus de contexte? Je pense qu’il est bien connu que tout le monde pense qu’à mesure qu’on s’inquiète de la hausse des taux obligataires, la possibilité de placer son argent ailleurs devient plus intéressante. C’est tout? Est-ce que c’est la seule chose qui explique le repli des actions technologiques?
Eh bien, on voit les choses de deux façons. Premièrement, quand faut-il vraiment s’inquiéter par rapport au secteur technologique? Quand la contre-performance peut-elle être justifiée? Et quand faut-il s’inquiéter d’autres contre-performances? Ce serait le cas si quelque chose de fondamental clochait. Certaines craintes qui planent à l’horizon. En janvier, alors qu’on regarde comment ces sociétés-là vont évoluer au cours de la prochaine année, qu’il s’agisse de semi-conducteurs, de logiciels, de services de matériel, on constate que la situation est plutôt optimiste. Donc dans ce cas-ci, bien sûr, le marché met l’accent sur ces facteurs exogènes, comme on dit, l’inflation, les taux et la réouverture dans une certaine mesure tout au long de 2022. Et c’est l’attrait relativement plus élevé que représentent d’autres secteurs qui fait en sorte que le secteur technologique est une source de fonds. Mais, encore une fois, ce n’est pas une contre-performance malsaine.
Pour que ce soit clair, encore une fois, si on revient à ce que vous disiez, on tente d’analyser la réaction, en quelque sorte. Il y a une réaction financière et des paramètres fondamentaux. Vous dites que les paramètres fondamentaux semblent bons. Mais pour en revenir aux taux et aux taux d’actualisation des flux de trésorerie futurs, ils semblent moins intéressants lorsque les taux augmentent.
Bien sûr. Je ne vais pas contester ça, c’est une théorie financière et une proposition mathématique exacte. Mais les gens doivent être prudents par rapport à ce qu’ils disent lorsqu’ils font référence à cette théorie. C’est certain que lorsque le taux d’actualisation augmente, les flux de trésorerie futurs sont moins élevés, et c’est encore plus le cas pour les sociétés qui ne font pas d’argent aujourd’hui, et dont les flux de trésorerie sont dans un avenir lointain, soit dans 10 à 20 ans. Et ces sociétés-là méritent d’être encore plus durement touchées lorsque les taux augmentent ou que les attentes relatives aux taux augmentent. C’est ce qui est arrivé. On voit que les actions de certaines de ces sociétés qui ne sont pas du tout rentables, très spéculatives, sont vendues en masse. Mais ce n’est pas du tout ce qui se passe ou ce qui devrait se produire pour les sociétés qui font de l’argent aujourd’hui, et pour certaines des meilleures franchises auxquelles on peut penser, comme Microsoft, Apple, Alphabet. Ces entreprises-là sont tout aussi rentables et leurs titres se négocient à peu près aux mêmes évaluations que d’autres grandes sociétés non technologiques, comme Costco, Starbucks ou Nike. Il faut donc faire très attention. Cet argument-là ne s’applique pas à la majorité du marché technologique, pas plus qu’à d’autres secteurs.
Et malgré ça, selon vous, si on examine les gros titres que vous avez mentionnés, notamment Microsoft, l’un des plus importants, il n’a pas subi un repli aussi important que les petits titres technologiques. Oui, il y a eu une vente massive de ses actions. C’est revenu un peu aujourd’hui, mais le titre a baissé assez fortement la semaine dernière.
Exactement. On pourrait dire que c’est un peu injuste, mais, encore une fois, c’est la nature des marchés. Ils ne sont pas toujours rationnels et ne sont certainement pas prévisibles, et mettriez-vous les investisseurs en garde contre une tendance d’un jour ou même d’une semaine par rapport à Microsoft? Ça n’a pas vraiment de sens, bien franchement. C’est une société qui affiche d’excellents paramètres fondamentaux. Elle a offert aux investisseurs un rendement moyen de 40 % au cours des cinq dernières années. Et il n’y a pas vraiment lieu de s’inquiéter à ce stade-ci.
J’aimerais présenter quelques graphiques, et il ne reste que quelques minutes, Vitali, alors voici les 10 principaux placements du FNB indiciel de chefs de file mondiaux des technologies TD de GPTD. On voit ici quelques-uns des grands noms. Et voici un deuxième graphique sur 10 principaux placements qu’on va bientôt regarder. Mais ce qu’on remarque par rapport à leur présence dans ce graphique, eh bien... allez-y.
Eh bien, si je ne m’abuse, le FNB indiciel de chefs de file mondiaux des technologies est le plus important FNB du secteur des technologies au Canada. Et quand il y a une certaine panique sur le marché, les investisseurs peuvent oublier exactement le type de placements de grande qualité qu’ils possèdent. Et donc les 10 principaux titres de ce FNB-là sont des noms bien connus. Encore une fois, je ne veux pas me répéter, mais je vais le faire : ce sont certaines des meilleures franchises au monde. Point à la ligne. Ces titres-là se négocient généralement à des évaluations raisonnables. Ce ne sont pas des sociétés technologiques spécialisées.
Et si on regarde le FNB indiciel d’innovateurs de technologie mondiale TD, un autre graphique ici, on voit les 10 principaux placements. Encore une fois, on s’attend à ce que certains d’entre eux deviennent de nouveaux titres importants au cours des prochains mois.
Oui, et on a eu le plaisir de lancer ce FNB-là à la fin novembre. C’est notre deuxième FNB dans le secteur technologique. On peut voir que ce ne sont pas les grandes sociétés technologiques. Elles ne sont pas admissibles. L’objectif, c’était de dire : vous êtes intéressé par cette grande société technologique sur le marché? Eh bien, le FNB indiciel de chefs de file mondiaux des technologies est peut-être plus adapté pour vous. Et puis, il y a des produits qui profitent du côté très spéculatif des sociétés sur le marché, qui pourraient être le prochain Tesla dans 10 ans. Mais on voulait profiter de ce que j’appellerais le moment idéal pour les sociétés d’innovation commerciale qui croissent rapidement aujourd’hui, d’investir de l’argent, mais aussi d’obtenir un rendement sur cet argent-là, tout en augmentant leurs marges en même temps. Donc des sociétés qui offrent déjà un excellent produit que tout le monde veut, et c’est ce que vous voyez dans ce FNB-là.
Je sais que vous avez également apporté un graphique qui examine certains des reculs importants enregistrés dans le Nasdaq, je crois que c’est depuis 2010, et celui-ci est fascinant. C’est dans le Nasdaq, bien sûr, où on voit toute la croissance, mais c’est aussi là qu’il y a toute la volatilité, comparativement à certains des autres grands indices.
Oui, et c’est un autre graphique qui vise à mettre les investisseurs en contexte à un moment où la panique pourrait les gagner. Au cours de la dernière décennie, on a enregistré une dizaine de reculs importants, et par « recul », j’entends un recul de plus de 10 %. Et chacun de ces reculs-là a été une occasion d’achat pour le Nasdaq. En fait, on a reculé de 9 % environ il y a quelques jours. Encore une fois, je ne sais pas ce qui va arriver à court terme, on pourrait perdre quelques pour cent de plus. Ça pourrait remonter. Mais, en fin de compte, il faut garder les choses en contexte. Ces choses-là arrivent, mais on doit se concentrer sur les paramètres fondamentaux et le long terme.
Vitali, c’est difficile de garder à l’esprit les paramètres fondamentaux quand on regarde de temps à autre son portefeuille et qu’on voit de la volatilité, parce que les cours boursiers ont chuté considérablement. Alors comment peut-on garder une vision à long terme à l’esprit?
Eh bien, tout d’abord, les investisseurs doivent se demander s’ils se retrouvent à une période comme celle-ci dans un sentiment de panique ou s’ils se mettent à avoir des sueurs froides une fois de trop, alors, ils devraient probablement se tourner vers des gestionnaires de fonds professionnels ou d’autres solutions qui peuvent alléger leur fardeau et leur stress, afin de pouvoir se concentrer sur ce qu’ils font le mieux. Deuxièmement, il faut examiner le marché dans son ensemble. Et pour ce qui est du secteur technologique, ce à quoi on pense et ce dont on parle aujourd’hui, l’innovation qu’on voit autour de nous, est-ce que ça va prendre fin? Est-ce qu’une hausse de 1 % des taux d’intérêt va modifier fondamentalement le profil des sociétés dans 5 à 10 ans? Il faut se poser ces questions-là. Et si vous êtes à l’aise de penser que la réponse est non, alors restez calme et maintenez le cap, comme ils disent.
Vitali, c’est toujours un plaisir. Merci beaucoup.
Merci, Kim.