
Les marchés boursiers ont bien commencé cette année, mais ces gains sont assombris par les craintes d’une récession à venir. Greg Bonnell discute avec Ben Gossack, gestionnaire de portefeuille à Gestion de Placements TD, de ce à quoi il s’attend pour les marchés.
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[LOGO SONORE]
Les actions s’en sortent bien depuis le début du mois, mais on a vu de nombreux avertissements d’entreprises au sujet des difficultés potentielles. Notre invité affirme que les investisseurs risquent de passer à côté de la perspective globale s’ils ne parviennent pas à voir au-delà des manchettes négatives. Ben Gossak, gestionnaire de portefeuille à Gestion de Placements TD se joint à nous. Ben, c’est toujours un plaisir de vous recevoir.
Excellent. Merci de me recevoir à nouveau.
Parlons du ton que nous avons observé sur les marchés. Les premiers jours de 2023 ont été un peu difficiles, mais c’est un bon début pour un premier mois finalement. Quels sont les facteurs à considérer?
Oui, nous sommes à la fin du mois de janvier. L’indice S&P 500 est en hausse d’environ 5 %. Les gens aiment considérer les investissements en fonction du calendrier. Oui, 5 % par rapport au début de l’année. On est toujours en baisse d’environ 15 % par rapport aux derniers sommets atteints. Aujourd’hui, je pensais qu’on pourrait... au début de l’année, les enfants parlent de ce qu’ils ont fait pendant les Fêtes. On est toujours en janvier. Donc je voulais parler de ce que j’ai fait pendant les Fêtes.
Vous avez analysé des graphiques.
J’ai analysé des graphiques. Les gens sont allés à Hawaï, moi j’ai décidé de rester devant le feu et d’analyser des graphiques. Et vous avez raison. Le ton reste baissier. L’humeur est pessimiste quand on regarde les directives et les attentes et le contexte demeure baissier en matière de positionnement des investisseurs. Cela dit, quand j’ai examiné les graphiques pendant les Fêtes, j’ai vu des choses intéressantes en arrière-plan, l’indice S&P 500 ou l’indice TSX, par exemple. Ce qui m’a d’abord surpris, ce sont les constructeurs résidentiels. Si vous avez lu les journaux, si vous avez regardé l’immobilier... c’est quelque chose de très personnel pour tout le monde... les nouvelles sont vraiment mauvaises. Aux États-Unis, les prêts hypothécaires sont de 30 ans. Ils ont atteint un sommet de plus de 7 % et ils se situent toujours autour de 6 et 1/2 %. Le prêt hypothécaire marginal est donc cher. Les ventes de maisons neuves ont diminué. Les ventes de maisons se sont contractées au cours des 10 derniers trimestres. La situation ne peut donc pas être plus mauvaise pour le logement. Pourtant, quand on regarde les actions et les sociétés du secteur de l’habitation, le pire résultat pour eux, par rapport à l’indice S&P 500, a eu lieu en mars 2022.
Vraiment? C’était il y a près d’un an.
Oui, cela fait presque un an. Et si vous vous souvenez, c’est en mars que la Fed a commencé son cycle de hausse. Si vous regardez les taux à deux ans, ils avaient déjà imposé des conditions financières difficiles. Ils se situaient donc à 2 % lorsque la Fed amorçait sa première série de hausses. Mais si vous aviez consulté un constructeur ou visité un Home Depot, peut-être un Lowe’s et vendu à découvert, vous auriez obtenu un rendement incroyable, même si les nouvelles empirent. Ce que cela indique, c’est qu’on a tenu compte du ralentissement. Attention : la situation pourrait s’aggraver. Cela ne veut pas dire que tout va bien ou que j’approuve le secteur de l’habitation. Cela signifie que le secteur de l’habitation a été l’un des premiers à faire faillite, et maintenant c’est l’un des secteurs qui s’améliorent par rapport au marché. Et c’est un peu l’inverse qui s’est produit en 2021.
D’accord, c’est fascinant dans le cas du logement. Vous avez encore trois graphiques à nous présenter. Qu’est-ce que nous dit le prochain graphique? Quel aspect voulez-vous présenter au public?
Oui, le prochain est un indicateur d’aversion pour le risque. On a parlé du pessimisme à l’égard du positionnement de la direction pour les investisseurs. Pourtant, quand on examine les indicateurs d’aversion pour le risque, ils sont positifs. L’une de ces mesures, encore une fois, ce n’est pas contraignant, mais je compare le secteur discrétionnaire au secteur des biens de consommation de base. On est une économie axée sur la consommation, donc les désirs par rapport aux besoins. Et une chose que j’ai faite dans ce graphique est d’examiner le secteur discrétionnaire sur une base de pondération égale. On voit qu’il est très dominé par Tesla et Amazon. Les résultats que vous voyez, en gros, c’est est-ce que Tesla est en hausse ou en baisse? Ou est-ce qu’Amazon est en hausse ou en baisse? On ne voit pas l’ensemble du discrétionnaire. Il s’agit du discrétionnaire par rapport aux biens de consommation de base. Si le rendement est à la hausse à droite, le discrétionnaire est supérieur. Si la ligne recule, les biens de consommation de base affichent un rendement supérieur. Et cela cadre bien avec le marché. Comme vous pouvez le voir, il y a eu une phase de consolidation en 2022. Mais s’il s’agissait d’un bras de fer, au début de cette année, le discrétionnaire a été privilégié. Les biens de consommation de base ont donc été à la traîne. On a vu un retour du commerce de détail, qui a surmonté de nombreuses difficultés. Et cela coïncide avec le ton du marché d’un taux majoré de 5 % au début de l’année. Si on le fait pour les produits industriels plutôt que les biens de consommation de base. On a le même ton selon lequel l’appétit pour le risque surpasse l’aversion pour le risque.
Oui, c’est très intéressant. Passons au troisième graphique. Que voulons-nous montrer à l’auditoire et qu’est-ce que cela nous dit?
Oui, alors je pense que c’est... c’est une question de gestion active et passive. Il s’agit de déterminer comment vous allez surpasser le marché. On est en présence d’un bras de fer entre l’indice S&P 500 à pondération égale et l’indice S&P 500 traditionnel qui est pondéré en fonction de la capitalisation boursière. Les sociétés comme Apple et Microsoft sont la majeure partie de la pondération du S&P 500. Je dirais que... Je suis remonté à 10 ans, ce qui représente environ une génération. Revenons en 2013. Ce graphique tire vers le bas à droite, donc l’indice traditionnel pondéré sur la capitalisation boursière S&P 500 a un rendement supérieur depuis près de 10 ans. Les investisseurs sont devenus très à l’aise avec les FNB passifs parce qu’il s’agissait de sociétés de capitalisation boursière. Et si vous voulez obtenir un rendement supérieur, vous ne ferez que surpondérer les grandes sociétés à capitalisation boursière. C’est de cette façon qu’on a inventé des noms comme FAANG. Pour Facebook, Amazon, Netflix, Google et Apple. Cela ne semblait pas évident, mais avec le recul, il suffisait d’augmenter la surpondération des plus grandes sociétés de l’indice. Nous avons observé un changement dans cette tendance et la pondération égale surpasse la capitalisation boursière. Et cela signifie qu’il s’agit d’une excellente occasion pour la sélection des titres. Et cela signifie qu’il faut regarder au-delà de...
Le FNB à gestion passive ne fonctionnera plus comme avant.
Cela ne veut pas dire que ça ne peut pas fonctionner, mais on a l’occasion maintenant de sélectionner des titres activement. Alors, quand je parle à notre équipe d’analystes, ils sont très enthousiastes et ils ont proposé une foule de nouvelles idées cette année. Mais c’est une occasion pour les gestionnaires actifs d’offrir une différenciation, de montrer aux clients et de justifier leurs frais de gestion. Je pense que c’est une période stimulante.
Un autre visuel à montrer à l’auditoire. Qu’est-ce qu’on a? Quel est l’objectif?
D’accord, le coup de grâce : le dernier visuel est le rendement supérieur de l’indice S&P 500 par rapport au reste du monde. Encore une fois, il s’agit d’un bras de fer entre les États-Unis et tous les autres marchés. Et cela a probablement été le signe le plus clair que j’ai jamais vu, en haut à droite, presque à 45 degrés. Disons qu’il s’agit des 10 dernières années. Vous avez obtenu de meilleurs rendements en conservant votre argent aux États-Unis plutôt qu’au Canada, en Europe et en Asie. Les sociétés américaines à grande capitalisation sont dominées par les technologies. Et c’est ce qui manquait à la plupart de ces marchés dans les indices de leurs pays. Il y a donc un changement de tendance. Et, encore une fois, cela coïncide avec ce rendement supérieur d’une pondération égale, et nous verrons combien de temps cette tendance persistera. Mais surtout pour nos fonds mondiaux, le dollar marginal sort des États-Unis. Il va au Canada. Il va en Europe. Il va en Asie. La tendance a changé. Si on regarde nos fonds mondiaux en se demandant pourquoi 80 % d’actions sont américaines, c’est parce que les États-Unis dominent depuis de nombreuses années.
Alors, mettez ces quatre graphiques ensemble, qu’est-ce que l’auditoire doit retenir?
En ce qui concerne la sélection active des titres, cette année est l’occasion pour les gestionnaires de briller. Et ce que je vois vraiment sur le marché, c’est qu’il y a des occasions. Il est donc fort possible que l’indice S&P 500, l’indice TSX soient en baisse cette année de même que l’an dernier. Mais cela dit, sous le marché, il y a des occasions. Nous avons vu les semi-conducteurs chuter. La biotechnologie a atteint un creux. Le marché de l’habitation aussi. De nombreux secteurs qui s’étaient effondrés en 2021 ont des rendements supérieurs. Le thème, c’est donc les occasions. [LOGO SONORE] [MUSIQUE]
Les actions s’en sortent bien depuis le début du mois, mais on a vu de nombreux avertissements d’entreprises au sujet des difficultés potentielles. Notre invité affirme que les investisseurs risquent de passer à côté de la perspective globale s’ils ne parviennent pas à voir au-delà des manchettes négatives. Ben Gossak, gestionnaire de portefeuille à Gestion de Placements TD se joint à nous. Ben, c’est toujours un plaisir de vous recevoir.
Excellent. Merci de me recevoir à nouveau.
Parlons du ton que nous avons observé sur les marchés. Les premiers jours de 2023 ont été un peu difficiles, mais c’est un bon début pour un premier mois finalement. Quels sont les facteurs à considérer?
Oui, nous sommes à la fin du mois de janvier. L’indice S&P 500 est en hausse d’environ 5 %. Les gens aiment considérer les investissements en fonction du calendrier. Oui, 5 % par rapport au début de l’année. On est toujours en baisse d’environ 15 % par rapport aux derniers sommets atteints. Aujourd’hui, je pensais qu’on pourrait... au début de l’année, les enfants parlent de ce qu’ils ont fait pendant les Fêtes. On est toujours en janvier. Donc je voulais parler de ce que j’ai fait pendant les Fêtes.
Vous avez analysé des graphiques.
J’ai analysé des graphiques. Les gens sont allés à Hawaï, moi j’ai décidé de rester devant le feu et d’analyser des graphiques. Et vous avez raison. Le ton reste baissier. L’humeur est pessimiste quand on regarde les directives et les attentes et le contexte demeure baissier en matière de positionnement des investisseurs. Cela dit, quand j’ai examiné les graphiques pendant les Fêtes, j’ai vu des choses intéressantes en arrière-plan, l’indice S&P 500 ou l’indice TSX, par exemple. Ce qui m’a d’abord surpris, ce sont les constructeurs résidentiels. Si vous avez lu les journaux, si vous avez regardé l’immobilier... c’est quelque chose de très personnel pour tout le monde... les nouvelles sont vraiment mauvaises. Aux États-Unis, les prêts hypothécaires sont de 30 ans. Ils ont atteint un sommet de plus de 7 % et ils se situent toujours autour de 6 et 1/2 %. Le prêt hypothécaire marginal est donc cher. Les ventes de maisons neuves ont diminué. Les ventes de maisons se sont contractées au cours des 10 derniers trimestres. La situation ne peut donc pas être plus mauvaise pour le logement. Pourtant, quand on regarde les actions et les sociétés du secteur de l’habitation, le pire résultat pour eux, par rapport à l’indice S&P 500, a eu lieu en mars 2022.
Vraiment? C’était il y a près d’un an.
Oui, cela fait presque un an. Et si vous vous souvenez, c’est en mars que la Fed a commencé son cycle de hausse. Si vous regardez les taux à deux ans, ils avaient déjà imposé des conditions financières difficiles. Ils se situaient donc à 2 % lorsque la Fed amorçait sa première série de hausses. Mais si vous aviez consulté un constructeur ou visité un Home Depot, peut-être un Lowe’s et vendu à découvert, vous auriez obtenu un rendement incroyable, même si les nouvelles empirent. Ce que cela indique, c’est qu’on a tenu compte du ralentissement. Attention : la situation pourrait s’aggraver. Cela ne veut pas dire que tout va bien ou que j’approuve le secteur de l’habitation. Cela signifie que le secteur de l’habitation a été l’un des premiers à faire faillite, et maintenant c’est l’un des secteurs qui s’améliorent par rapport au marché. Et c’est un peu l’inverse qui s’est produit en 2021.
D’accord, c’est fascinant dans le cas du logement. Vous avez encore trois graphiques à nous présenter. Qu’est-ce que nous dit le prochain graphique? Quel aspect voulez-vous présenter au public?
Oui, le prochain est un indicateur d’aversion pour le risque. On a parlé du pessimisme à l’égard du positionnement de la direction pour les investisseurs. Pourtant, quand on examine les indicateurs d’aversion pour le risque, ils sont positifs. L’une de ces mesures, encore une fois, ce n’est pas contraignant, mais je compare le secteur discrétionnaire au secteur des biens de consommation de base. On est une économie axée sur la consommation, donc les désirs par rapport aux besoins. Et une chose que j’ai faite dans ce graphique est d’examiner le secteur discrétionnaire sur une base de pondération égale. On voit qu’il est très dominé par Tesla et Amazon. Les résultats que vous voyez, en gros, c’est est-ce que Tesla est en hausse ou en baisse? Ou est-ce qu’Amazon est en hausse ou en baisse? On ne voit pas l’ensemble du discrétionnaire. Il s’agit du discrétionnaire par rapport aux biens de consommation de base. Si le rendement est à la hausse à droite, le discrétionnaire est supérieur. Si la ligne recule, les biens de consommation de base affichent un rendement supérieur. Et cela cadre bien avec le marché. Comme vous pouvez le voir, il y a eu une phase de consolidation en 2022. Mais s’il s’agissait d’un bras de fer, au début de cette année, le discrétionnaire a été privilégié. Les biens de consommation de base ont donc été à la traîne. On a vu un retour du commerce de détail, qui a surmonté de nombreuses difficultés. Et cela coïncide avec le ton du marché d’un taux majoré de 5 % au début de l’année. Si on le fait pour les produits industriels plutôt que les biens de consommation de base. On a le même ton selon lequel l’appétit pour le risque surpasse l’aversion pour le risque.
Oui, c’est très intéressant. Passons au troisième graphique. Que voulons-nous montrer à l’auditoire et qu’est-ce que cela nous dit?
Oui, alors je pense que c’est... c’est une question de gestion active et passive. Il s’agit de déterminer comment vous allez surpasser le marché. On est en présence d’un bras de fer entre l’indice S&P 500 à pondération égale et l’indice S&P 500 traditionnel qui est pondéré en fonction de la capitalisation boursière. Les sociétés comme Apple et Microsoft sont la majeure partie de la pondération du S&P 500. Je dirais que... Je suis remonté à 10 ans, ce qui représente environ une génération. Revenons en 2013. Ce graphique tire vers le bas à droite, donc l’indice traditionnel pondéré sur la capitalisation boursière S&P 500 a un rendement supérieur depuis près de 10 ans. Les investisseurs sont devenus très à l’aise avec les FNB passifs parce qu’il s’agissait de sociétés de capitalisation boursière. Et si vous voulez obtenir un rendement supérieur, vous ne ferez que surpondérer les grandes sociétés à capitalisation boursière. C’est de cette façon qu’on a inventé des noms comme FAANG. Pour Facebook, Amazon, Netflix, Google et Apple. Cela ne semblait pas évident, mais avec le recul, il suffisait d’augmenter la surpondération des plus grandes sociétés de l’indice. Nous avons observé un changement dans cette tendance et la pondération égale surpasse la capitalisation boursière. Et cela signifie qu’il s’agit d’une excellente occasion pour la sélection des titres. Et cela signifie qu’il faut regarder au-delà de...
Le FNB à gestion passive ne fonctionnera plus comme avant.
Cela ne veut pas dire que ça ne peut pas fonctionner, mais on a l’occasion maintenant de sélectionner des titres activement. Alors, quand je parle à notre équipe d’analystes, ils sont très enthousiastes et ils ont proposé une foule de nouvelles idées cette année. Mais c’est une occasion pour les gestionnaires actifs d’offrir une différenciation, de montrer aux clients et de justifier leurs frais de gestion. Je pense que c’est une période stimulante.
Un autre visuel à montrer à l’auditoire. Qu’est-ce qu’on a? Quel est l’objectif?
D’accord, le coup de grâce : le dernier visuel est le rendement supérieur de l’indice S&P 500 par rapport au reste du monde. Encore une fois, il s’agit d’un bras de fer entre les États-Unis et tous les autres marchés. Et cela a probablement été le signe le plus clair que j’ai jamais vu, en haut à droite, presque à 45 degrés. Disons qu’il s’agit des 10 dernières années. Vous avez obtenu de meilleurs rendements en conservant votre argent aux États-Unis plutôt qu’au Canada, en Europe et en Asie. Les sociétés américaines à grande capitalisation sont dominées par les technologies. Et c’est ce qui manquait à la plupart de ces marchés dans les indices de leurs pays. Il y a donc un changement de tendance. Et, encore une fois, cela coïncide avec ce rendement supérieur d’une pondération égale, et nous verrons combien de temps cette tendance persistera. Mais surtout pour nos fonds mondiaux, le dollar marginal sort des États-Unis. Il va au Canada. Il va en Europe. Il va en Asie. La tendance a changé. Si on regarde nos fonds mondiaux en se demandant pourquoi 80 % d’actions sont américaines, c’est parce que les États-Unis dominent depuis de nombreuses années.
Alors, mettez ces quatre graphiques ensemble, qu’est-ce que l’auditoire doit retenir?
En ce qui concerne la sélection active des titres, cette année est l’occasion pour les gestionnaires de briller. Et ce que je vois vraiment sur le marché, c’est qu’il y a des occasions. Il est donc fort possible que l’indice S&P 500, l’indice TSX soient en baisse cette année de même que l’an dernier. Mais cela dit, sous le marché, il y a des occasions. Nous avons vu les semi-conducteurs chuter. La biotechnologie a atteint un creux. Le marché de l’habitation aussi. De nombreux secteurs qui s’étaient effondrés en 2021 ont des rendements supérieurs. Le thème, c’est donc les occasions. [LOGO SONORE] [MUSIQUE]