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Les prix du pétrole ont été variables, alors que les négociateurs évaluent les réductions de production annoncées par l’Arabie saoudite et les inquiétudes à l’égard de la demande mondiale. Greg Bonnell discute avec Hussein Allidina, chef, Produits de base, Gestion de Placements TD, de la voie à suivre pour le pétrole et des perspectives pour les marchés de l’énergie.
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La baisse de production annoncée par l’Arabie saoudite a stimulé le prix du pétrole plus tôt cette semaine. Mais les échanges commerciaux ont été chancelants en raison de toutes ces préoccupations à l’égard de la croissance mondiale. Hussein Allidina, chef, Produits de base, Gestion de Placements TD se joint maintenant à nous pour discuter de la dynamique à long terme du marché. Hussein, c’est un plaisir de vous retrouver.
Merci de m’avoir invité.
Entrons dans le vif du sujet. Ce n’est pas la première fois qu’on voit cette stratégie, qu’il s’agisse de l’OPEP, ou de l’Arabie saoudite cette foisci. La production est réduite. Le prix du pétrole brut a augmenté un peu. Puis, les choses commencent à stagner. Que se passetil sur le marché?
Oui, c’est une bonne question. Et je pense que les données macroéconomiques sont préoccupantes. Selon moi, les données macroéconomiques sont accablantes, avec les données microéconomiques constructives qu’on a vues.
On a déjà parlé de la façon dont la demande devrait fléchir en cette période de récession bien anticipée. Mais les données à ce jour montrent en fait une demande toujours ferme, notamment la demande d’essence aux ÉtatsUnis. Il y a quelques jours, on a obtenu les données sur la demande provenant de l’Inde, qui avaient atteint un sommet record. On a obtenu de solides données sur les importations chinoises pour mars, avril et mai.
Je pense que c’est un peu ces contrecourants entre les prévisions de difficultés macroéconomiques, qui sont à venir, selon nous, n’estce pas? On a enregistré des hausses de taux de 400 à 500 points de base qui devraient influer sur la croissance de la demande et l’activité économique.
En revanche, le contraste ne s’est pas encore produit. Même hier, le jour où on a publié les données sur la demande d’essence ou sur la demande de pétrole aux ÉtatsUnis, la demande d’essence est en moyenne supérieure à la moyenne sur cinq ans, même si j’ai supprimé la faiblesse de 2020.
Il y a donc, selon moi, des courants qui s’opposent. Je pense que la décision de l’Arabie saoudite de réduire sa production d’un million de barils par jour en juillet seulement a peutêtre pour but de faire le ménage à l’avantplan du marché ou d’effrayer les positions vendeur. Mais je pense qu’il a été très difficile de négocier dans ce marché au premier semestre de l’année, ce qui a été très différent de l’an dernier ou de l’année précédente, où les sociétés de produits de base ont affiché des bénéfices records, les sociétés de fonds de couverture ayant enregistré des rendements records.
Cette année a été mouvementée, en partie parce que la Chine a déçu les attentes et en partie parce que les volumes en Russie sont demeurés élevés. Je ne crois pas que le marché du pétrole brut puisse se maintenir jusqu’à ce qu’on observe les réductions prévues au deuxième semestre de l’année, car, encore une fois, les données macroéconomiques sont très préoccupantes.
Parlons de ces données macroéconomiques, car on parle essentiellement de la peur d’une récession.
Oui.
Et on vit avec cette peur depuis un bon moment.
Oui.
Je pense qu’on peut revenir à la fin de l’année dernière et dire : ça s’en vient, ça s’en vient, ça s’en vient. Où estce que c’est? Qu’estce que ce type d’incertitude signifie pour le pétrole brut?
Oui, je pense que c’est très important. Si le ralentissement n’est pas suffisant, et on en a déjà parlé, n’estce pas? Si la croissance de la demande ne ralentit pas suffisamment, la plupart des bilans au deuxième semestre laissent entrevoir des réductions bien audessus de la normale dans l’offre et la demande de pétrole brut.
Encore une fois, la récession est en quelque sorte prévue, attendue, mais on ne l’a pas encore vue. La demande dépasse toujours l’offre. Il y a eu des réductions hier. Dans le rapport de Dewey Data de la semaine précédente, on a enregistré une réduction record, la plus importante en six ans. Et ces réductions ont lieu, malgré le fait qu’on a continué à utiliser des réserves stratégiques.
On a déjà parlé des réserves stratégiques. Les réductions de 400 000 à 500 000 barils effectuées hier dans les stocks commerciaux auraient été beaucoup plus importantes si on n’avait pas réaffecté 1,8 million de barils des réserves stratégiques aux stocks commerciaux. Tout ça va se terminer en juin, à la fin juin. Ce genre de ventes imposées par le Congrès prennent fin à la fin juin. Et je pense que les données de juillet seront plus transparentes ou plus honnêtes et qu’elles devraient montrer, encore une fois, si ces bilans sont vrais, qu’elles devraient produire des résultats assez importants en juillet, août, septembre et jusqu’à la fin de l’année.
Il y a certains prévisionnistes qui reportent les prévisions de récession à l’année prochaine, d’autres disent : « Peutêtre qu’on va s’en sortir ou qu’il y aura un atterrissage en douceur », si tel est le scénario. Et on est dans la situation actuelle en ce qui concerne la production de pétrole brut. Qu’estce qui nous attend? Quels types de prix pourraiton voir?
Oui, alors je pense que le marché du pétrole brut est pris en spirale ici, si je regarde, encore une fois, le niveau des stocks, le niveau de la capacité de réserve. Encore une fois, étant donné que la demande dépasse toujours l’offre, si on n’obtient pas ce type de ralentissement bien annoncé ou prévu, je ne serais pas surpris que le prix du pétrole se situe à 90 $ ou 100 $ le baril d’ici la fin de l’année.
Toutefois, je crois que la crainte réside dans le fait que ce ralentissement soit tellement important que les difficultés du côté de l’offre deviennent moins importantes. On a déjà parlé du fait que s’il y a une absence de demande, les contraintes en matière d’offre ne sont pas importantes. Encore une fois, c’est une bataille à très court terme qui va devenir probablement beaucoup plus évidente au cours de l’été.
Mais, encore une fois, je pense que le marché est aux prises avec l’idée que le deuxième semestre sera très serré. Ce resserrement est largement attribuable à la croissance de la demande chinoise. Il a déçu par rapport aux attentes au premier trimestre, au premier semestre de l’année. Et je pense que c’est dans l’esprit des gens et qu’ils remettent en question leur capacité à prendre des positions longues.
En ce qui concerne le positionnement sur le marché, il y a une très petite durée spéculative par rapport aux données historiques. Je pense donc que si on arrive à déterminer clairement à quel point la croissance sera mauvaise, ces participants vont retourner sur le marché.
Une chose qu’il est très important de comprendre, Greg, ou qu’il ne faut pas oublier pour les produits de base, c’est le niveau de l’offre par rapport au niveau de la demande. La croissance de la demande va ralentir, mais si elle ne diminue pas en termes absolus pour qu’elle soit inférieure à l’offre, il va quand même y avoir des réductions.
Donc le deuxième produit dérivé est important, mais le niveau absolu de la demande, tant qu’il demeure supérieur à l’offre, ça signifie une réduction des stocks. Et on a vu des réductions de stocks pendant des années. On n’a donc pas une couverture suffisante, et c’est pourquoi je pense que les prix pourraient augmenter si le ralentissement de la demande n’est pas important.
Donc voilà une partie de la dynamique du marché à moyen et à long terme. À court terme, si on s’inquiète pour l’économie, de toute évidence, de nombreuses catégories d’actif vont dépendre des prochaines mesures prises par la banque centrale. On a toujours été des observateurs de la banque centrale.
Oui.
Mais maintenant, j’ai l’impression qu’on est plus assidus que jamais. La semaine prochaine, ce sera le tour de la Fed. Estce le prochain grand catalyseur qui va ressortir de cette réunion, de ce que les gens auront à dire pour trouver une gamme de catégories d’actif, y compris les produits de base?
Oui. Sur le plan macroéconomique, le marché des titres à revenu fixe est, selon moi, un moteur d’autres marchés. Et si la Fed, ou les banques centrales, continuent de relever les taux d’intérêt, comme on l’a vu au Canada et en Australie, ça va certainement miner l’appétit pour le risque. Et ça remet en question les attentes de croissance.
Je ne suis pas aussi futé par rapport au marché des titres à revenu fixe que Scott ou Alex au sein de notre équipe. J’écoute ce qu’ils ont à dire. Mais je vais vous raconter une petite anecdote. J’étais en train d’en parler à mon équipe avant de venir ici. Cette hausse de 400, 500 ou 550 points de base n’a pas vraiment eu d’impact. Ça n’a pas eu d’impact sur moi. Ça n’a pas touché beaucoup de gens à qui j’ai parlé... mon prêt hypothécaire n’a pas été rajusté, mon paiement d’auto n’a pas été rajusté.
Donc je pense qu’il faut comprendre que le mécanisme de transmission, c’estàdire le mécanisme de transmission de la politique monétaire, prend du temps. Je pense que c’est un peu ce à quoi les gens sont confrontés.
La croissance va ralentir. À mon avis, la vitesse à laquelle elle va ralentir et le resserrement de la politique monétaire à venir vont alimenter l’appétit pour le risque. Cet appétit pour le risque.... les données macroéconomiques qui vont avaler les données jusqu’à ce que les données microéconomiques puissent se maintenir. Si on continue de voir une réduction de 10 millions de barils de pétrole brut et que la structure du pétrole brut continue de s’améliorer, je crois que le pétrole brut va pouvoir se négocier par luimême, en l’absence de facteurs macroéconomiques défavorables. [LOGO AUDIO] [MUSIQUE]
La baisse de production annoncée par l’Arabie saoudite a stimulé le prix du pétrole plus tôt cette semaine. Mais les échanges commerciaux ont été chancelants en raison de toutes ces préoccupations à l’égard de la croissance mondiale. Hussein Allidina, chef, Produits de base, Gestion de Placements TD se joint maintenant à nous pour discuter de la dynamique à long terme du marché. Hussein, c’est un plaisir de vous retrouver.
Merci de m’avoir invité.
Entrons dans le vif du sujet. Ce n’est pas la première fois qu’on voit cette stratégie, qu’il s’agisse de l’OPEP, ou de l’Arabie saoudite cette foisci. La production est réduite. Le prix du pétrole brut a augmenté un peu. Puis, les choses commencent à stagner. Que se passetil sur le marché?
Oui, c’est une bonne question. Et je pense que les données macroéconomiques sont préoccupantes. Selon moi, les données macroéconomiques sont accablantes, avec les données microéconomiques constructives qu’on a vues.
On a déjà parlé de la façon dont la demande devrait fléchir en cette période de récession bien anticipée. Mais les données à ce jour montrent en fait une demande toujours ferme, notamment la demande d’essence aux ÉtatsUnis. Il y a quelques jours, on a obtenu les données sur la demande provenant de l’Inde, qui avaient atteint un sommet record. On a obtenu de solides données sur les importations chinoises pour mars, avril et mai.
Je pense que c’est un peu ces contrecourants entre les prévisions de difficultés macroéconomiques, qui sont à venir, selon nous, n’estce pas? On a enregistré des hausses de taux de 400 à 500 points de base qui devraient influer sur la croissance de la demande et l’activité économique.
En revanche, le contraste ne s’est pas encore produit. Même hier, le jour où on a publié les données sur la demande d’essence ou sur la demande de pétrole aux ÉtatsUnis, la demande d’essence est en moyenne supérieure à la moyenne sur cinq ans, même si j’ai supprimé la faiblesse de 2020.
Il y a donc, selon moi, des courants qui s’opposent. Je pense que la décision de l’Arabie saoudite de réduire sa production d’un million de barils par jour en juillet seulement a peutêtre pour but de faire le ménage à l’avantplan du marché ou d’effrayer les positions vendeur. Mais je pense qu’il a été très difficile de négocier dans ce marché au premier semestre de l’année, ce qui a été très différent de l’an dernier ou de l’année précédente, où les sociétés de produits de base ont affiché des bénéfices records, les sociétés de fonds de couverture ayant enregistré des rendements records.
Cette année a été mouvementée, en partie parce que la Chine a déçu les attentes et en partie parce que les volumes en Russie sont demeurés élevés. Je ne crois pas que le marché du pétrole brut puisse se maintenir jusqu’à ce qu’on observe les réductions prévues au deuxième semestre de l’année, car, encore une fois, les données macroéconomiques sont très préoccupantes.
Parlons de ces données macroéconomiques, car on parle essentiellement de la peur d’une récession.
Oui.
Et on vit avec cette peur depuis un bon moment.
Oui.
Je pense qu’on peut revenir à la fin de l’année dernière et dire : ça s’en vient, ça s’en vient, ça s’en vient. Où estce que c’est? Qu’estce que ce type d’incertitude signifie pour le pétrole brut?
Oui, je pense que c’est très important. Si le ralentissement n’est pas suffisant, et on en a déjà parlé, n’estce pas? Si la croissance de la demande ne ralentit pas suffisamment, la plupart des bilans au deuxième semestre laissent entrevoir des réductions bien audessus de la normale dans l’offre et la demande de pétrole brut.
Encore une fois, la récession est en quelque sorte prévue, attendue, mais on ne l’a pas encore vue. La demande dépasse toujours l’offre. Il y a eu des réductions hier. Dans le rapport de Dewey Data de la semaine précédente, on a enregistré une réduction record, la plus importante en six ans. Et ces réductions ont lieu, malgré le fait qu’on a continué à utiliser des réserves stratégiques.
On a déjà parlé des réserves stratégiques. Les réductions de 400 000 à 500 000 barils effectuées hier dans les stocks commerciaux auraient été beaucoup plus importantes si on n’avait pas réaffecté 1,8 million de barils des réserves stratégiques aux stocks commerciaux. Tout ça va se terminer en juin, à la fin juin. Ce genre de ventes imposées par le Congrès prennent fin à la fin juin. Et je pense que les données de juillet seront plus transparentes ou plus honnêtes et qu’elles devraient montrer, encore une fois, si ces bilans sont vrais, qu’elles devraient produire des résultats assez importants en juillet, août, septembre et jusqu’à la fin de l’année.
Il y a certains prévisionnistes qui reportent les prévisions de récession à l’année prochaine, d’autres disent : « Peutêtre qu’on va s’en sortir ou qu’il y aura un atterrissage en douceur », si tel est le scénario. Et on est dans la situation actuelle en ce qui concerne la production de pétrole brut. Qu’estce qui nous attend? Quels types de prix pourraiton voir?
Oui, alors je pense que le marché du pétrole brut est pris en spirale ici, si je regarde, encore une fois, le niveau des stocks, le niveau de la capacité de réserve. Encore une fois, étant donné que la demande dépasse toujours l’offre, si on n’obtient pas ce type de ralentissement bien annoncé ou prévu, je ne serais pas surpris que le prix du pétrole se situe à 90 $ ou 100 $ le baril d’ici la fin de l’année.
Toutefois, je crois que la crainte réside dans le fait que ce ralentissement soit tellement important que les difficultés du côté de l’offre deviennent moins importantes. On a déjà parlé du fait que s’il y a une absence de demande, les contraintes en matière d’offre ne sont pas importantes. Encore une fois, c’est une bataille à très court terme qui va devenir probablement beaucoup plus évidente au cours de l’été.
Mais, encore une fois, je pense que le marché est aux prises avec l’idée que le deuxième semestre sera très serré. Ce resserrement est largement attribuable à la croissance de la demande chinoise. Il a déçu par rapport aux attentes au premier trimestre, au premier semestre de l’année. Et je pense que c’est dans l’esprit des gens et qu’ils remettent en question leur capacité à prendre des positions longues.
En ce qui concerne le positionnement sur le marché, il y a une très petite durée spéculative par rapport aux données historiques. Je pense donc que si on arrive à déterminer clairement à quel point la croissance sera mauvaise, ces participants vont retourner sur le marché.
Une chose qu’il est très important de comprendre, Greg, ou qu’il ne faut pas oublier pour les produits de base, c’est le niveau de l’offre par rapport au niveau de la demande. La croissance de la demande va ralentir, mais si elle ne diminue pas en termes absolus pour qu’elle soit inférieure à l’offre, il va quand même y avoir des réductions.
Donc le deuxième produit dérivé est important, mais le niveau absolu de la demande, tant qu’il demeure supérieur à l’offre, ça signifie une réduction des stocks. Et on a vu des réductions de stocks pendant des années. On n’a donc pas une couverture suffisante, et c’est pourquoi je pense que les prix pourraient augmenter si le ralentissement de la demande n’est pas important.
Donc voilà une partie de la dynamique du marché à moyen et à long terme. À court terme, si on s’inquiète pour l’économie, de toute évidence, de nombreuses catégories d’actif vont dépendre des prochaines mesures prises par la banque centrale. On a toujours été des observateurs de la banque centrale.
Oui.
Mais maintenant, j’ai l’impression qu’on est plus assidus que jamais. La semaine prochaine, ce sera le tour de la Fed. Estce le prochain grand catalyseur qui va ressortir de cette réunion, de ce que les gens auront à dire pour trouver une gamme de catégories d’actif, y compris les produits de base?
Oui. Sur le plan macroéconomique, le marché des titres à revenu fixe est, selon moi, un moteur d’autres marchés. Et si la Fed, ou les banques centrales, continuent de relever les taux d’intérêt, comme on l’a vu au Canada et en Australie, ça va certainement miner l’appétit pour le risque. Et ça remet en question les attentes de croissance.
Je ne suis pas aussi futé par rapport au marché des titres à revenu fixe que Scott ou Alex au sein de notre équipe. J’écoute ce qu’ils ont à dire. Mais je vais vous raconter une petite anecdote. J’étais en train d’en parler à mon équipe avant de venir ici. Cette hausse de 400, 500 ou 550 points de base n’a pas vraiment eu d’impact. Ça n’a pas eu d’impact sur moi. Ça n’a pas touché beaucoup de gens à qui j’ai parlé... mon prêt hypothécaire n’a pas été rajusté, mon paiement d’auto n’a pas été rajusté.
Donc je pense qu’il faut comprendre que le mécanisme de transmission, c’estàdire le mécanisme de transmission de la politique monétaire, prend du temps. Je pense que c’est un peu ce à quoi les gens sont confrontés.
La croissance va ralentir. À mon avis, la vitesse à laquelle elle va ralentir et le resserrement de la politique monétaire à venir vont alimenter l’appétit pour le risque. Cet appétit pour le risque.... les données macroéconomiques qui vont avaler les données jusqu’à ce que les données microéconomiques puissent se maintenir. Si on continue de voir une réduction de 10 millions de barils de pétrole brut et que la structure du pétrole brut continue de s’améliorer, je crois que le pétrole brut va pouvoir se négocier par luimême, en l’absence de facteurs macroéconomiques défavorables. [LOGO AUDIO] [MUSIQUE]