La Banque du Canada a relevé son taux de 50 points de base pour lutter contre la flambée de l’inflation. Or, cette dernière n’est qu’un des nombreux obstacles auxquels sont confrontés les marchés mondiaux ces jours-ci. Kim Parlee et David Sykes, chef des placements, Gestion de Placements TD, discutent des occasions et des risques qui se présentent sur les marchés cette année.
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[MUSIQUE]
La Banque du Canada vient d’augmenter son taux directeur de 50 points de base aujourd’hui. Et c’est la première fois depuis des décennies que la Banque du Canada agit de la sorte. Bien sûr, elle essaie de lutter contre l’inflation. Mais ce n’est là qu’une des nombreuses choses qui se passent sur les marchés en ce moment. Pour nous aider à faire la part des choses, et nous faire part de sa réaction à ce qui se passe, j’accueille David Sykes. Il est chef des placements à Gestion de Placements TD. Dave, contente de vous voir.
Bonjour, Kim, comment allez-vous?
Je vais bien. J’ai failli me tromper pendant l’introduction. J’allais parler d’une réduction de 50 points de base, parce que je répète ça depuis des années. Je ne suis pas habituée à des hausses de 50 points de base. On pourrait peut-être donc commencer par ça. Je sais que vous ne vous contentez pas d’écouter les nouvelles jour après jour, mais c’est une décision assez importante que la Banque du Canada a prise aujourd’hui, et probablement la première des banques centrales du G7, qui vont commencer à faire de même.
Oui. Vous avez raison, Kim. La Banque du Canada a augmenté le taux du financement à un jour aujourd’hui, de 50 points de base à 1 %. J’imagine qu’elle a augmenté de 50 points de base en une seule réunion, mais je pense qu’elle a très bien fait de publier la nouvelle. Je pense que pour les participants aux marchés des capitaux, ce n’était pas une grande surprise.
Je pense que la nouvelle a été largement diffusée. Et je pense que le message de la Banque était très clair. Le rapport sur la politique monétaire présenté par Tiff Macklem ce matin dit trois choses. Premièrement, l’économie canadienne est solide. En fait, elle s’est entièrement remise de la pandémie.
Deuxièmement, il est très clair que l’inflation est un problème. Elle est plus élevée que prévu. Elle est à 5,7 %. Et on s’attend à ce qu’elle demeure élevée pendant plus longtemps que prévu. Troisièmement, il a clairement indiqué que les taux d’intérêt, le principal outil dont dispose la Banque, vont augmenter. On verra si la Banque va augmenter par tranches de 50 points de base aux prochaines réunions. Mais il ne fait aucun doute que les taux d’intérêt à court terme au Canada augmentent.
D’accord, eh bien, parlons un peu de ce que vous surveillez. Bien sûr, il a parlé d’inflation. Je pense qu’il a aussi laissé entendre qu’une grande partie de l’inflation venait de l’extérieur du Canada. Elle commence à faire son apparition ici. Alors, quand on regarde tout ce qui se passe en ce moment, vous pourriez peut-être nous dire quels sont les risques que vous surveillez. Il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment.
Alors, oui, Kim, il y a beaucoup de risques. Vous savez, je fais ce travail depuis longtemps. Avec mes collègues, on investit sur les marchés depuis des décennies. Mais c’est une période très, très compliquée. Quand on pense à la fin de la pandémie et à la situation actuelle, on ne sait pas trop si les gens en ont terminé avec la COVID. La COVID en a-t-elle fini avec nous? Eh bien, il faut déterminer ça.
Comme vous l’avez mentionné, l’inflation est un énorme problème. Cette situation est exacerbée par certains problèmes en Chine et par sa politique zéro COVID. Elle confine d’importantes parties de grandes villes. Des millions et des millions de personnes, qui représentent une partie importante de leur PIB. Qu’est-ce que ça va signifier pour notre chaîne d’approvisionnement? Quel est l’effet ça va avoir sur les pressions inflationnistes?
Si on pense à l’horrible invasion russe en Ukraine, qu’est-ce que ça va avoir comme effet sur les prix des produits de base, non seulement sur l’énergie, mais aussi sur les aliments et les matériaux? Il y a beaucoup de raisons de s’inquiéter. Et à l’heure actuelle, je pense que c’est le sage conseil qu’on donne toujours, et c’est plus important que jamais, c’est-à-dire d’être diversifié, d’avoir des titres de qualité, de comprendre son plan, de comprendre ses objectifs et de s’en tenir à ceux-ci.
Je sais que vous et votre équipe, bien sûr, avec le Comité de répartition des actifs, vous examinez, évidemment, votre positionnement d’un point de vue macroéconomique et ce que vous voyez. J’aimerais qu’on en parle un peu, si possible.
En ce qui concerne les actions, à l’heure actuelle, je crois comprendre que vous avez une position neutre à l’égard des actions américaines. Vous surpondérez fortement les titres canadiens, et vous maintenez une sous-pondération maximale des actions internationales. Et peut-être que ça va remonter. Expliquez-moi un peu plus votre raisonnement quant à la neutralité à l’égard des actions américaines.
Oui, Kim, eh bien, je pense que les États-Unis ont été un marché boursier très intéressant ces dernières années. On y a vu des mouvements incroyables en 2021. En 2022, l’économie est solide, mais il est assez évident que la Réserve fédérale va dire la même chose que la Banque du Canada, et que les taux d’intérêt vont augmenter.
On sait que la croissance de l’économie américaine va sûrement ralentir. On va rouvrir après la COVID. La demande de services va être forte. Mais il va y a avoir un léger ralentissement de l’économie. La croissance des bénéfices ne sera pas aussi robuste que l’an dernier. Elle va ralentir, probablement à un chiffre dans la partie moyenne de la fourchette.
Et dans l’ensemble, si on regarde les actions américaines, je ne dirais pas qu’elles sont une aubaine.
Elles sont loin d’être aussi élevés qu’il y a un an. Toutefois, du point de vue de l’évaluation, je dirais qu’elles sont plutôt justes. Il y a beaucoup d’excellentes sociétés aux États-Unis. Mais on a pris cette position neutre.
En ce qui concerne les actions canadiennes, toutefois, je pense qu’il est intéressant de noter que la raison pour laquelle on a maintenant une surpondération maximale, c’est peut-être parce que personne n’aimait les actions canadiennes il y a quelques années. Je me trompe peut-être. Dites-moi ce que vous voyez ici.
Oui, je veux dire, c’est cette situation horrible entourant l’invasion de l’Ukraine. Ça a vraiment fait grimper les marchés de produits de base. Et on parle tous d’énergie et de gaz naturel. Mais il ne faut pas non plus oublier certains autres produits de base. Je pense au blé et au nickel, aux engrais, bref, à tout ce que le Canada produit en grande quantité.
Et je pense que ce n’est pas seulement les prix qui sont élevés, mais la demande mondiale aussi. Ça va vraiment aider les entreprises canadiennes dans ces domaines-là. On parle aussi de taux plus élevés partout dans le monde. Et les taux plus élevés devraient, dans une certaine mesure, aider nos services financiers canadiens, que ce soit les compagnies d’assurance ou les banques.
Et de ce point de vue-là, il va y avoir des gagnants et des perdants. Et on pense que le Canada, par rapport aux autres pays, va en sortir très gagnant. Et on pense que c’est un solide argument en faveur des actions canadiennes cette année.
Et en ce qui concerne les actions internationales, est-ce que c’est simplement la hausse des taux d’intérêt et l’aversion pour le risque qui expliquent la sous-pondération maximale des actions internationales?
Oui, Kim, en partie, je pense. Mais je pense que c’est aussi un peu plus axé sur les facteurs fondamentaux. Si on pense aux principaux marchés internationaux... si on pense à l’Europe, ils sont littéralement en guerre en ce moment. C’est certain que ça va avoir un impact sur le PIB.
Il faut penser à ce que ça va faire à leur chaîne d’approvisionnement, au ralentissement de l’activité économique et aux pressions sur les marges des sociétés. Il y a donc selon moi un réel problème. Et puis, si on va un peu plus loin, en Asie et en Chine, ces préoccupations dont j’ai parlé plus tôt, vous savez, une très grande partie de la population par rapport au PIB a été confinée en raison de la politique zéro COVID. Et je crains un peu que le taux de croissance chinois soit un peu ambitieux cette année, à 5,5 %, et il va probablement être révisé à la baisse.
J’aimerais qu’on parle très rapidement des autres actifs, Dave. Il ne me reste que 30 secondes environ. Mais vous avez une surpondération à l’égard des placements alternatifs et de l’immobilier. Du côté des titres à revenu fixe, ça a été difficile. Et vous avez une position neutre, selon le gouvernement. Peut-être pourriez-vous nous expliquer rapidement ce que vous pensez de ces deux-là?
Oui, Kim, on sous-pondère les titres à revenu fixe. Et aujourd’hui, on est passés à une position plus neutre. C’est toujours difficile d’atteindre le sommet, mais vous savez, les taux des titres à revenu fixe ont beaucoup fluctué, que ce soit aux États-Unis ou au Canada. Les taux sont passés d’environ 150 points de base à environ 260 ou 270. C’est un taux intéressant. Il va peut-être augmenter encore un peu. On a donc adopté une position plus neutre à l’égard des obligations du Trésor canadien.
Et pour ce qui est des placements alternatifs, je pense que c’est un point très important. Nos investisseurs institutionnels s’y intéressent depuis des années et continuent de le faire. Il y a beaucoup de rendements ajustés au risque très intéressants, que ce soit dans l’immobilier canadien, l’immobilier mondial ou les infrastructures. De nombreux projets comme des parcs éoliens et le stockage d’électricité. Dans le secteur de l’énergie solaire, il existe beaucoup d’actifs stables à long terme que nos clients recherchent vraiment.
Excellent, Dave. On se reparle bientôt. Merci d’avoir pris le temps de vous joindre à nous.
Merci beaucoup, Kim.
[MUSIQUE]
La Banque du Canada vient d’augmenter son taux directeur de 50 points de base aujourd’hui. Et c’est la première fois depuis des décennies que la Banque du Canada agit de la sorte. Bien sûr, elle essaie de lutter contre l’inflation. Mais ce n’est là qu’une des nombreuses choses qui se passent sur les marchés en ce moment. Pour nous aider à faire la part des choses, et nous faire part de sa réaction à ce qui se passe, j’accueille David Sykes. Il est chef des placements à Gestion de Placements TD. Dave, contente de vous voir.
Bonjour, Kim, comment allez-vous?
Je vais bien. J’ai failli me tromper pendant l’introduction. J’allais parler d’une réduction de 50 points de base, parce que je répète ça depuis des années. Je ne suis pas habituée à des hausses de 50 points de base. On pourrait peut-être donc commencer par ça. Je sais que vous ne vous contentez pas d’écouter les nouvelles jour après jour, mais c’est une décision assez importante que la Banque du Canada a prise aujourd’hui, et probablement la première des banques centrales du G7, qui vont commencer à faire de même.
Oui. Vous avez raison, Kim. La Banque du Canada a augmenté le taux du financement à un jour aujourd’hui, de 50 points de base à 1 %. J’imagine qu’elle a augmenté de 50 points de base en une seule réunion, mais je pense qu’elle a très bien fait de publier la nouvelle. Je pense que pour les participants aux marchés des capitaux, ce n’était pas une grande surprise.
Je pense que la nouvelle a été largement diffusée. Et je pense que le message de la Banque était très clair. Le rapport sur la politique monétaire présenté par Tiff Macklem ce matin dit trois choses. Premièrement, l’économie canadienne est solide. En fait, elle s’est entièrement remise de la pandémie.
Deuxièmement, il est très clair que l’inflation est un problème. Elle est plus élevée que prévu. Elle est à 5,7 %. Et on s’attend à ce qu’elle demeure élevée pendant plus longtemps que prévu. Troisièmement, il a clairement indiqué que les taux d’intérêt, le principal outil dont dispose la Banque, vont augmenter. On verra si la Banque va augmenter par tranches de 50 points de base aux prochaines réunions. Mais il ne fait aucun doute que les taux d’intérêt à court terme au Canada augmentent.
D’accord, eh bien, parlons un peu de ce que vous surveillez. Bien sûr, il a parlé d’inflation. Je pense qu’il a aussi laissé entendre qu’une grande partie de l’inflation venait de l’extérieur du Canada. Elle commence à faire son apparition ici. Alors, quand on regarde tout ce qui se passe en ce moment, vous pourriez peut-être nous dire quels sont les risques que vous surveillez. Il y a beaucoup de choses qui se passent en ce moment.
Alors, oui, Kim, il y a beaucoup de risques. Vous savez, je fais ce travail depuis longtemps. Avec mes collègues, on investit sur les marchés depuis des décennies. Mais c’est une période très, très compliquée. Quand on pense à la fin de la pandémie et à la situation actuelle, on ne sait pas trop si les gens en ont terminé avec la COVID. La COVID en a-t-elle fini avec nous? Eh bien, il faut déterminer ça.
Comme vous l’avez mentionné, l’inflation est un énorme problème. Cette situation est exacerbée par certains problèmes en Chine et par sa politique zéro COVID. Elle confine d’importantes parties de grandes villes. Des millions et des millions de personnes, qui représentent une partie importante de leur PIB. Qu’est-ce que ça va signifier pour notre chaîne d’approvisionnement? Quel est l’effet ça va avoir sur les pressions inflationnistes?
Si on pense à l’horrible invasion russe en Ukraine, qu’est-ce que ça va avoir comme effet sur les prix des produits de base, non seulement sur l’énergie, mais aussi sur les aliments et les matériaux? Il y a beaucoup de raisons de s’inquiéter. Et à l’heure actuelle, je pense que c’est le sage conseil qu’on donne toujours, et c’est plus important que jamais, c’est-à-dire d’être diversifié, d’avoir des titres de qualité, de comprendre son plan, de comprendre ses objectifs et de s’en tenir à ceux-ci.
Je sais que vous et votre équipe, bien sûr, avec le Comité de répartition des actifs, vous examinez, évidemment, votre positionnement d’un point de vue macroéconomique et ce que vous voyez. J’aimerais qu’on en parle un peu, si possible.
En ce qui concerne les actions, à l’heure actuelle, je crois comprendre que vous avez une position neutre à l’égard des actions américaines. Vous surpondérez fortement les titres canadiens, et vous maintenez une sous-pondération maximale des actions internationales. Et peut-être que ça va remonter. Expliquez-moi un peu plus votre raisonnement quant à la neutralité à l’égard des actions américaines.
Oui, Kim, eh bien, je pense que les États-Unis ont été un marché boursier très intéressant ces dernières années. On y a vu des mouvements incroyables en 2021. En 2022, l’économie est solide, mais il est assez évident que la Réserve fédérale va dire la même chose que la Banque du Canada, et que les taux d’intérêt vont augmenter.
On sait que la croissance de l’économie américaine va sûrement ralentir. On va rouvrir après la COVID. La demande de services va être forte. Mais il va y a avoir un léger ralentissement de l’économie. La croissance des bénéfices ne sera pas aussi robuste que l’an dernier. Elle va ralentir, probablement à un chiffre dans la partie moyenne de la fourchette.
Et dans l’ensemble, si on regarde les actions américaines, je ne dirais pas qu’elles sont une aubaine.
Elles sont loin d’être aussi élevés qu’il y a un an. Toutefois, du point de vue de l’évaluation, je dirais qu’elles sont plutôt justes. Il y a beaucoup d’excellentes sociétés aux États-Unis. Mais on a pris cette position neutre.
En ce qui concerne les actions canadiennes, toutefois, je pense qu’il est intéressant de noter que la raison pour laquelle on a maintenant une surpondération maximale, c’est peut-être parce que personne n’aimait les actions canadiennes il y a quelques années. Je me trompe peut-être. Dites-moi ce que vous voyez ici.
Oui, je veux dire, c’est cette situation horrible entourant l’invasion de l’Ukraine. Ça a vraiment fait grimper les marchés de produits de base. Et on parle tous d’énergie et de gaz naturel. Mais il ne faut pas non plus oublier certains autres produits de base. Je pense au blé et au nickel, aux engrais, bref, à tout ce que le Canada produit en grande quantité.
Et je pense que ce n’est pas seulement les prix qui sont élevés, mais la demande mondiale aussi. Ça va vraiment aider les entreprises canadiennes dans ces domaines-là. On parle aussi de taux plus élevés partout dans le monde. Et les taux plus élevés devraient, dans une certaine mesure, aider nos services financiers canadiens, que ce soit les compagnies d’assurance ou les banques.
Et de ce point de vue-là, il va y avoir des gagnants et des perdants. Et on pense que le Canada, par rapport aux autres pays, va en sortir très gagnant. Et on pense que c’est un solide argument en faveur des actions canadiennes cette année.
Et en ce qui concerne les actions internationales, est-ce que c’est simplement la hausse des taux d’intérêt et l’aversion pour le risque qui expliquent la sous-pondération maximale des actions internationales?
Oui, Kim, en partie, je pense. Mais je pense que c’est aussi un peu plus axé sur les facteurs fondamentaux. Si on pense aux principaux marchés internationaux... si on pense à l’Europe, ils sont littéralement en guerre en ce moment. C’est certain que ça va avoir un impact sur le PIB.
Il faut penser à ce que ça va faire à leur chaîne d’approvisionnement, au ralentissement de l’activité économique et aux pressions sur les marges des sociétés. Il y a donc selon moi un réel problème. Et puis, si on va un peu plus loin, en Asie et en Chine, ces préoccupations dont j’ai parlé plus tôt, vous savez, une très grande partie de la population par rapport au PIB a été confinée en raison de la politique zéro COVID. Et je crains un peu que le taux de croissance chinois soit un peu ambitieux cette année, à 5,5 %, et il va probablement être révisé à la baisse.
J’aimerais qu’on parle très rapidement des autres actifs, Dave. Il ne me reste que 30 secondes environ. Mais vous avez une surpondération à l’égard des placements alternatifs et de l’immobilier. Du côté des titres à revenu fixe, ça a été difficile. Et vous avez une position neutre, selon le gouvernement. Peut-être pourriez-vous nous expliquer rapidement ce que vous pensez de ces deux-là?
Oui, Kim, on sous-pondère les titres à revenu fixe. Et aujourd’hui, on est passés à une position plus neutre. C’est toujours difficile d’atteindre le sommet, mais vous savez, les taux des titres à revenu fixe ont beaucoup fluctué, que ce soit aux États-Unis ou au Canada. Les taux sont passés d’environ 150 points de base à environ 260 ou 270. C’est un taux intéressant. Il va peut-être augmenter encore un peu. On a donc adopté une position plus neutre à l’égard des obligations du Trésor canadien.
Et pour ce qui est des placements alternatifs, je pense que c’est un point très important. Nos investisseurs institutionnels s’y intéressent depuis des années et continuent de le faire. Il y a beaucoup de rendements ajustés au risque très intéressants, que ce soit dans l’immobilier canadien, l’immobilier mondial ou les infrastructures. De nombreux projets comme des parcs éoliens et le stockage d’électricité. Dans le secteur de l’énergie solaire, il existe beaucoup d’actifs stables à long terme que nos clients recherchent vraiment.
Excellent, Dave. On se reparle bientôt. Merci d’avoir pris le temps de vous joindre à nous.
Merci beaucoup, Kim.
[MUSIQUE]