
La Chine met en œuvre des solutions pour stimuler son économie en difficulté, notamment en adoptant des mesures pour lutter contre la crise immobilière en cours. Haining Zha, vice-président et directeur à Gestion de Placements TD, discute avec Kim Parlee des difficultés économiques de la Chine et de leurs répercussions sur les investisseurs.
Print Transcript
[LOGO AUDIO]
On s’inquiète de plus en plus de l’état de l’économie chinoise et de la capacité des décideurs à régler certains des problèmes sous-jacents qui sont apparus. En tête de liste, mentionnons le repli du marché immobilier qui pourrait toucher certains des plus grands promoteurs immobiliers du pays, le ralentissement de la croissance économique et la hausse du chômage chez les jeunes.
Je reçois Haining Zha, vice-président et directeur, Gestion de Placements TD, qui va nous expliquer ce que tout ça signifie du point de vue des placements.
Les inquiétudes relatives à l’immobilier n’étaient probablement pas aussi préoccupantes jusqu’aux récentes nouvelles, dont on va parler. Mais peut-être pourriez-vous commencer par nous expliquer ce qui, selon vous, est la cause principale du ralentissement en Chine.
Oui. Un très vieux proverbe chinois dit que trois pieds de glace ne se font pas en un jour de froid. Ça s’applique parfaitement dans ce cas-ci. Donc, ce qu’on voit en ce moment, c’est un choc continu depuis trois ans, qui découle de la pandémie. De nombreuses entreprises ont fermé leurs portes. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi. Ils ont besoin de temps pour s’en remettre.
De plus, dans le secteur immobilier, des choses se sont passées. Le ralentissement et le désendettement sont en cours depuis de nombreuses années, ce qui est très défavorable.
Il y a aussi la demande de biens externes de la part des économies avancées qui est en baisse. Ça n’aide pas non plus. C’est pourquoi le processus de réouverture en Chine a été décevant jusqu’à maintenant.
J’aimerais, si possible, creuser un peu plus certains de ces sujets. Country Garden, si les gens ont suivi les manchettes, est un nom qu’ils connaissent peut-être. C’est l’un des plus importants promoteurs immobiliers en Chine. Il était en état de crise, mais il n’a pas fait défaut de paiement, ce que les gens surveillent de très près, je crois. Est-ce que c’est positif, ou est-ce que ça retarde simplement le négatif?
C’est un peu des deux. Ils ont évité le pire, mais je ne pense pas... il est probablement trop tôt pour dire qu’ils remontent la pente. Ils ont donc payé environ 22 millions de dollars en intérêts pour éviter le défaut de paiement. Mais ça c’est juste après qu’ils ont reporté de nouveau le paiement de leur dette au pays pour une autre période de trois ans. Mais pour les 12 prochains mois, la société a encore une dette de 15 milliards de dollars qui va arriver à échéance au cours des 12 prochains mois, ce qui pourrait peser sur la société et sur l’ensemble du secteur.
Et si quelque chose devait se produire, quelle en serait l’ampleur?
Bien sûr, cela va miner encore plus la confiance des investisseurs. Et en gros, les gens vont recommencer à être en état de crise.
Oui. Vous dites que le gouvernement a fait des efforts pour tenter de stimuler l’économie et faire avancer les choses. Ils n’en ont pas assez fait. Et je sais que vous voulez parler de la politique monétaire, de la politique budgétaire et, encore une fois, du secteur immobilier. Donc commençons par la politique monétaire. Qu’est-ce qu’on voit et qu’est-ce qu’on ne voit pas assez, selon vous?
Oui, oui. Au cours des quatre derniers mois, la banque centrale chinoise a réduit deux fois le taux de prise en pension et le taux des facilités de crédit à moyen terme. Au total, ça représente de 20 à 25 points de base. Donc, selon le mécanisme de transmission de la politique monétaire, il va naturellement se propager au taux préférentiel des prêts, qui est le taux directement lié aux emprunts des sociétés et aux prêts hypothécaires.
Mais cette fois-ci, selon le taux préférentiel des prêts le plus récent, seul le taux préférentiel des prêts sur un an a été réduit de 10 points de base. Toutefois, la période de cinq ans demeure inchangée. Et aux yeux des gens, ce n’est pas suffisant comme mesures de relance monétaire.
Cela s’explique par le fait que le gouvernement chinois veut maintenir les bénéfices du secteur bancaire. Parce que le secteur bancaire joue un rôle très important en aidant le gouvernement à maintenir une croissance très stable du crédit. Le gouvernement veut donc protéger ça.
Mais malheureusement, dans d’autres régions du monde, chaque fois que la politique monétaire donne des résultats, une grande partie de ces efforts repose sur les communications et les signaux. Mais dans ce cas-ci, en raison de l’absence de prévisions solides, la politique monétaire est tout simplement moins efficace.
Est-ce que vous voyez que ça change ou non?
Quand les circonstances vont l’exiger davantage, ils vont probablement faire le changement. Pour le moment, toutefois, ils adoptent davantage une approche réactive.
Oui. Je vois.
En ce qui concerne la politique budgétaire, vous constatez aussi que les résultats sont décevants à ce chapitre. Oui. En fait, récemment, il n’y a pas eu beaucoup de nouvelles sur le plan budgétaire. Les gens parlaient des 1 000 milliards de yuans émis spécialement par le Trésor pour financer les dépenses. Ce n’est pas arrivé. De plus, certains investisseurs espèrent que le gouvernement va pouvoir distribuer plus d’argent directement aux consommateurs pour soutenir la consommation. Eh bien, jusqu’à présent, les investisseurs ont été déçus.
Le seul changement réel qui s’est produit récemment, c’est le swap de dettes automobiles financées par le gouvernement local. Essentiellement, elles vont être consolidées dans la dette des gouvernements provinciaux. À partir de là, ils peuvent économiser environ 1 % sur l’endettement, mais c’est loin d’être suffisant.
Hmm. Et ce n’est pas vraiment suffisant pour rehausser la confiance dans l’ensemble, n’est-ce pas? Non, parce que pour de nombreux gouvernements provinciaux, le niveau d’endettement est déjà très élevé. C’est donc loin de rehausser la confiance.
OK. Et si on reste sur le sujet de la confiance, le côté immobilier, vous en avez touché un mot, par rapport à Country Garden. On a reporté un gros problème. Où est-ce que vous voyez ça? Quel dénouement est-ce que vous anticipez?
Oui. Dans le secteur de l’immobilier, il y a beaucoup de changements qui ont été apportés aux politiques. Parce que, comme on l’a déjà mentionné, l’immobilier est l’un des secteurs les plus difficiles de l’économie en ce moment. Il y a donc quelques changements de politique.
Premièrement, le gouvernement... la plupart des restrictions d’achat ont été levées, surtout pour les villes de catégorie inférieure. Deuxièmement, le gouvernement a modifié la catégorie des acheteurs d’une première propriété, ce qui fait qu’un plus grand nombre de personnes sont admissibles en tant qu’acheteurs d’une première propriété. Troisièmement, pour tout nouvel achat, ils ont réduit la mise de fonds et le taux de financement hypothécaire.
Enfin, et surtout, à mon avis, le facteur le plus important, c’est la baisse du taux hypothécaire sur les titres hypothécaires existants. En moyenne, c’est un changement d’environ 50 points de base. Si l’on fait le calcul, le solde hypothécaire s’élève à 40 000 milliards de yuans, ce qui représente une économie d’environ 200 milliards de dollars par année pour le consommateur, qu’il peut utiliser pour augmenter sa consommation.
Donc cela rend le marché de l’habitation plus accessible, je suppose, pour les gens qui ont besoin d’y accéder. Je sais qu’un autre sujet de préoccupation pour vous, c’est, de toute évidence, le marché de l’emploi pour les jeunes qui veulent acheter sur le marché immobilier, probablement en même temps. C’est difficile d’acheter quoi que ce soit si on n’a pas de revenus.
Exactement. À l’heure actuelle, étant donné l’état du marché de l’emploi, où les gens ont du mal à trouver un emploi et à accroître leur revenu, les gens de la classe moyenne ont un peu de mal à acheter une nouvelle maison.
Hmm. Il y a un autre problème, et je sais que le gouvernement a déjà déjà fait ça dans le passé, et je vous avais demandé ce qu’il en était. C’est ce qu’on appelle le droit de timbre. Qu’est-ce que le droit de timbre, et qu’est-ce que le gouvernement faisait auparavant et qu’est-ce qu’il fait maintenant?
Oui. Le droit de timbre, c’est essentiellement une taxe à payer chaque fois que vous achetez ou vendez des actions. Fondamentalement, ça a une influence minimale sur l’ensemble de la croissance économique. Mais au cours des 20 dernières années, le gouvernement a aussi réduit la taxe du droit de timbre à quatre reprises. Et chaque fois, le marché boursier s’est emballé, en particulier en 2008. Le marché boursier s’est redressé de 10 %. Et il s’est assoupli le jour suivant.
Mais cette fois-ci, lorsqu’ils ont réduit la taxe du droit de timbre, le jour suivant, le marché s’était redressé de 5 % à l’ouverture, et n’a fait que se replier par la suite pour clôturer en hausse de 1 %. Pour quiconque porte attention aux tendances techniques, c’est clairement une tendance très baissière.
Et j’ajouterais une autre chose, malgré tout ce dont on a pu parler, mais il y a aussi les élections taïwanaises qui approchent. Beaucoup de gens ne s’y intéressent pas. Dites-moi ce qu’on devrait peut-être surveiller. Qu’est-ce qui est important, selon vous?
Oui, oui. Les élections à Taïwan auront lieu en janvier 2024. À l’heure actuelle, compte tenu de la situation sur le terrain, il semble que le Parti démocrate progressiste, qui est favorable à l’indépendance, ait une forte probabilité de gagner les élections. Si cela se produit, bien sûr, l’escalade géopolitique pourrait s’intensifier encore plus et ébranler davantage la confiance des investisseurs. [LOGO AUDIO] [MUSIQUE]
On s’inquiète de plus en plus de l’état de l’économie chinoise et de la capacité des décideurs à régler certains des problèmes sous-jacents qui sont apparus. En tête de liste, mentionnons le repli du marché immobilier qui pourrait toucher certains des plus grands promoteurs immobiliers du pays, le ralentissement de la croissance économique et la hausse du chômage chez les jeunes.
Je reçois Haining Zha, vice-président et directeur, Gestion de Placements TD, qui va nous expliquer ce que tout ça signifie du point de vue des placements.
Les inquiétudes relatives à l’immobilier n’étaient probablement pas aussi préoccupantes jusqu’aux récentes nouvelles, dont on va parler. Mais peut-être pourriez-vous commencer par nous expliquer ce qui, selon vous, est la cause principale du ralentissement en Chine.
Oui. Un très vieux proverbe chinois dit que trois pieds de glace ne se font pas en un jour de froid. Ça s’applique parfaitement dans ce cas-ci. Donc, ce qu’on voit en ce moment, c’est un choc continu depuis trois ans, qui découle de la pandémie. De nombreuses entreprises ont fermé leurs portes. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi. Ils ont besoin de temps pour s’en remettre.
De plus, dans le secteur immobilier, des choses se sont passées. Le ralentissement et le désendettement sont en cours depuis de nombreuses années, ce qui est très défavorable.
Il y a aussi la demande de biens externes de la part des économies avancées qui est en baisse. Ça n’aide pas non plus. C’est pourquoi le processus de réouverture en Chine a été décevant jusqu’à maintenant.
J’aimerais, si possible, creuser un peu plus certains de ces sujets. Country Garden, si les gens ont suivi les manchettes, est un nom qu’ils connaissent peut-être. C’est l’un des plus importants promoteurs immobiliers en Chine. Il était en état de crise, mais il n’a pas fait défaut de paiement, ce que les gens surveillent de très près, je crois. Est-ce que c’est positif, ou est-ce que ça retarde simplement le négatif?
C’est un peu des deux. Ils ont évité le pire, mais je ne pense pas... il est probablement trop tôt pour dire qu’ils remontent la pente. Ils ont donc payé environ 22 millions de dollars en intérêts pour éviter le défaut de paiement. Mais ça c’est juste après qu’ils ont reporté de nouveau le paiement de leur dette au pays pour une autre période de trois ans. Mais pour les 12 prochains mois, la société a encore une dette de 15 milliards de dollars qui va arriver à échéance au cours des 12 prochains mois, ce qui pourrait peser sur la société et sur l’ensemble du secteur.
Et si quelque chose devait se produire, quelle en serait l’ampleur?
Bien sûr, cela va miner encore plus la confiance des investisseurs. Et en gros, les gens vont recommencer à être en état de crise.
Oui. Vous dites que le gouvernement a fait des efforts pour tenter de stimuler l’économie et faire avancer les choses. Ils n’en ont pas assez fait. Et je sais que vous voulez parler de la politique monétaire, de la politique budgétaire et, encore une fois, du secteur immobilier. Donc commençons par la politique monétaire. Qu’est-ce qu’on voit et qu’est-ce qu’on ne voit pas assez, selon vous?
Oui, oui. Au cours des quatre derniers mois, la banque centrale chinoise a réduit deux fois le taux de prise en pension et le taux des facilités de crédit à moyen terme. Au total, ça représente de 20 à 25 points de base. Donc, selon le mécanisme de transmission de la politique monétaire, il va naturellement se propager au taux préférentiel des prêts, qui est le taux directement lié aux emprunts des sociétés et aux prêts hypothécaires.
Mais cette fois-ci, selon le taux préférentiel des prêts le plus récent, seul le taux préférentiel des prêts sur un an a été réduit de 10 points de base. Toutefois, la période de cinq ans demeure inchangée. Et aux yeux des gens, ce n’est pas suffisant comme mesures de relance monétaire.
Cela s’explique par le fait que le gouvernement chinois veut maintenir les bénéfices du secteur bancaire. Parce que le secteur bancaire joue un rôle très important en aidant le gouvernement à maintenir une croissance très stable du crédit. Le gouvernement veut donc protéger ça.
Mais malheureusement, dans d’autres régions du monde, chaque fois que la politique monétaire donne des résultats, une grande partie de ces efforts repose sur les communications et les signaux. Mais dans ce cas-ci, en raison de l’absence de prévisions solides, la politique monétaire est tout simplement moins efficace.
Est-ce que vous voyez que ça change ou non?
Quand les circonstances vont l’exiger davantage, ils vont probablement faire le changement. Pour le moment, toutefois, ils adoptent davantage une approche réactive.
Oui. Je vois.
En ce qui concerne la politique budgétaire, vous constatez aussi que les résultats sont décevants à ce chapitre. Oui. En fait, récemment, il n’y a pas eu beaucoup de nouvelles sur le plan budgétaire. Les gens parlaient des 1 000 milliards de yuans émis spécialement par le Trésor pour financer les dépenses. Ce n’est pas arrivé. De plus, certains investisseurs espèrent que le gouvernement va pouvoir distribuer plus d’argent directement aux consommateurs pour soutenir la consommation. Eh bien, jusqu’à présent, les investisseurs ont été déçus.
Le seul changement réel qui s’est produit récemment, c’est le swap de dettes automobiles financées par le gouvernement local. Essentiellement, elles vont être consolidées dans la dette des gouvernements provinciaux. À partir de là, ils peuvent économiser environ 1 % sur l’endettement, mais c’est loin d’être suffisant.
Hmm. Et ce n’est pas vraiment suffisant pour rehausser la confiance dans l’ensemble, n’est-ce pas? Non, parce que pour de nombreux gouvernements provinciaux, le niveau d’endettement est déjà très élevé. C’est donc loin de rehausser la confiance.
OK. Et si on reste sur le sujet de la confiance, le côté immobilier, vous en avez touché un mot, par rapport à Country Garden. On a reporté un gros problème. Où est-ce que vous voyez ça? Quel dénouement est-ce que vous anticipez?
Oui. Dans le secteur de l’immobilier, il y a beaucoup de changements qui ont été apportés aux politiques. Parce que, comme on l’a déjà mentionné, l’immobilier est l’un des secteurs les plus difficiles de l’économie en ce moment. Il y a donc quelques changements de politique.
Premièrement, le gouvernement... la plupart des restrictions d’achat ont été levées, surtout pour les villes de catégorie inférieure. Deuxièmement, le gouvernement a modifié la catégorie des acheteurs d’une première propriété, ce qui fait qu’un plus grand nombre de personnes sont admissibles en tant qu’acheteurs d’une première propriété. Troisièmement, pour tout nouvel achat, ils ont réduit la mise de fonds et le taux de financement hypothécaire.
Enfin, et surtout, à mon avis, le facteur le plus important, c’est la baisse du taux hypothécaire sur les titres hypothécaires existants. En moyenne, c’est un changement d’environ 50 points de base. Si l’on fait le calcul, le solde hypothécaire s’élève à 40 000 milliards de yuans, ce qui représente une économie d’environ 200 milliards de dollars par année pour le consommateur, qu’il peut utiliser pour augmenter sa consommation.
Donc cela rend le marché de l’habitation plus accessible, je suppose, pour les gens qui ont besoin d’y accéder. Je sais qu’un autre sujet de préoccupation pour vous, c’est, de toute évidence, le marché de l’emploi pour les jeunes qui veulent acheter sur le marché immobilier, probablement en même temps. C’est difficile d’acheter quoi que ce soit si on n’a pas de revenus.
Exactement. À l’heure actuelle, étant donné l’état du marché de l’emploi, où les gens ont du mal à trouver un emploi et à accroître leur revenu, les gens de la classe moyenne ont un peu de mal à acheter une nouvelle maison.
Hmm. Il y a un autre problème, et je sais que le gouvernement a déjà déjà fait ça dans le passé, et je vous avais demandé ce qu’il en était. C’est ce qu’on appelle le droit de timbre. Qu’est-ce que le droit de timbre, et qu’est-ce que le gouvernement faisait auparavant et qu’est-ce qu’il fait maintenant?
Oui. Le droit de timbre, c’est essentiellement une taxe à payer chaque fois que vous achetez ou vendez des actions. Fondamentalement, ça a une influence minimale sur l’ensemble de la croissance économique. Mais au cours des 20 dernières années, le gouvernement a aussi réduit la taxe du droit de timbre à quatre reprises. Et chaque fois, le marché boursier s’est emballé, en particulier en 2008. Le marché boursier s’est redressé de 10 %. Et il s’est assoupli le jour suivant.
Mais cette fois-ci, lorsqu’ils ont réduit la taxe du droit de timbre, le jour suivant, le marché s’était redressé de 5 % à l’ouverture, et n’a fait que se replier par la suite pour clôturer en hausse de 1 %. Pour quiconque porte attention aux tendances techniques, c’est clairement une tendance très baissière.
Et j’ajouterais une autre chose, malgré tout ce dont on a pu parler, mais il y a aussi les élections taïwanaises qui approchent. Beaucoup de gens ne s’y intéressent pas. Dites-moi ce qu’on devrait peut-être surveiller. Qu’est-ce qui est important, selon vous?
Oui, oui. Les élections à Taïwan auront lieu en janvier 2024. À l’heure actuelle, compte tenu de la situation sur le terrain, il semble que le Parti démocrate progressiste, qui est favorable à l’indépendance, ait une forte probabilité de gagner les élections. Si cela se produit, bien sûr, l’escalade géopolitique pourrait s’intensifier encore plus et ébranler davantage la confiance des investisseurs. [LOGO AUDIO] [MUSIQUE]