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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Derek Burleton, économiste en chef adjoint de la Banque TD, de ce que nous devons attendre la décision de la Fed. Hiren Amin nous montre les liste de veille. Posez-nous vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
En ce premier jour de bourse, il ne se passe pas grand-chose à Toronto. L'indice TSX composite est inchangé, très légèrement en hausse. Parmi les titres les plus activement négociés, Nuvei, une entreprise qui envisage une opération.
Une compagnie veut racheter.
L'action progresse de 33 %. Crescent Point Energy, dans une conjoncture mitigée pour le secteur de l'énergie, parmi les titres les plus activement négociés même si à 10,43 $ l'action est en baisse de moins de 1 %. La remontée reprend aux États-Unis.
Je ne sais pas si c'est relié à la conférence des développeurs appelée le Woodstock de l'intelligence artificielle.
5162 points.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est en hausse de 1 1/3 %. À part cela, songeons à Alphabet. Les actions de Google sont en hausse de près de 6 %.
Selon les rumeurs, envisage Gemini pour son iPhone. Voici pour la mise à jour sur les marchés.
(...) Derek Burleton, vice-président et économiste en chef adjoint à la Banque TD.
Donc, c'est la décision la plus attendue cette semaine, de la plus puissante banque centrale du monde.
- Quand on considère les données, opportunité d'une réduction de taux n'est pas évidente. Nous allons donner une prévision de main. C'est trimestriel. Nous révisions les données sur les dépenses. Il n'y a pas beaucoup de ralentissement. En même temps, l'inflation qui s'estompait rapidement à la fin de l'an dernier, depuis quelques mois, y compris les données sur l'IPC du mois de février, a plus ou moins fluctué. Il y a eu un peu de régression dans certaines des mesures de l'IPC de base.
Depuis le début, nous nous disons qu'il existe peut-être un risque que même si l'inflation ne redémarrera peut-être pas, je ne pense pas que cela sera le cas, le dernier kilomètre de 3 % à 2 % pendant quelque temps.
C'est là où nous en sommes à l'heure actuelle.
Revenant à la Fed, cela veut dire qu'il faut faire preuve de patience. C'est ce que la banque nous enjoint de faire. Cela ne va certainement pas éluder les coupures de taux, mais va ralentir celle-ci par rapport à ce que l'on pensait il y a deux ou trois mois. Quand on songe à l'inflation globale de huit à 9 %, nous avons fait beaucoup de chemin.
Mais elle demeure opiniâtrement à 3% au-delà. Il s'agit de coûts d'emprunt restrictifs depuis longtemps aux États-Unis qui ne ralentissent pas l'économie ou du moins loin de la mesure dans laquelle nous l'avions pensé.
- On en revient aux données sur l'inflation. La Fed insiste moins sur la croissance.
Si l'économie se porte bien, les responsables de la Fed le dit et le répètent, il s'agit de motifs de patience.
Mais on en revient aux indicateurs de l'inflation. Ceci s'améliore, comme vous le disiez. Il demeure aux dernières nouvelles autour de 3 %, selon la tendance. Nous y sommes presque.
Je me demande si cette dernière évaluation date d'avant les données de février qui étaient pires que prévu. Je vais porter une attention toute particulière mercredi.
Dans la mesure aussi ou la Fed réplique aux attentes du marché, ces derniers évoluent mais l'économie est très fluide, elle change, nous avons commencé l'année avec la prévision que nous serions au bord des coupures de taux à l'heure actuelle, or ce n'est pas le cas.
- Non, à la marge, comme vous vous rappelez, au mois de janvier, 150 points de base de réduction de taux étaient prévus pour cette année.
En fonction de ses points de vies antérieures, nous devrions d'abord avoir déjà commencé. Les marchés prévoient trois quarts de pour cent cette année. On se concentre également sur l'évolution de ce que l'on appelle le graphique à points, c'est-à-dire les attentes médianes de la Fed à l'égard de l'inflation. Chacun émet son propre pronostic, on n'en fait la synthèse et on détermine la médiane. Il est possible qu'il pourrait basculer de trois coupures d'un corps de pour cent à deux coupures d'un quart de pour cent en 2024 et les rendements pourrait s'ajuster, mais une bonne partie du chemin a été faite. Les marchés sont bien positionnés globalement. Nous surveillons le graphique de points lorsqu'il paraîtra la semaine prochaine.
- Une autre question au sujet des États-Unis avant de passer au Canada. Si l'économie américaine se compatible avec des taux d'intérêt à ce niveau, peut-être pourrait-on dire que c'est le niveau auquel les taux d'intérêt devraient se trouver?
- Il s'agit d'estimation de ce que l'on appelle le taux neutre. Mercredi, la Fed publie ses estimations sur les taux d'intérêt à long terme. Cela nous donne une idée de ce qu'elle pense quant à ce taux neutre. Aux dernières nouvelles, c'était deux et demis. Il ne serait pas étonnant qu'elle le fasse remonter. C'est beaucoup plus bas qu'à l'heure actuelle, en tout cas, mais certains demandent pourquoi réduire les taux après tout?
Mais la Fed doit se demander dans un an où nous serons.
La Fed ne veut pas regarder constamment dans le rétroviseur et ça entre en jeu dans sa réflexion. La politique restrictive et à la baisse et la politique devient plus restrictive à mon école réduise le taux d'intérêt nominal. Cela est présent pendant les calculs. La Fed va communiquer ses pronostics mis à jour mercredi. Est-ce que la Fed va laisser les pronostics de réduction de taux intact?
Notre économie ne se maintient pas autant que l'économie américaine, même si les taux ont augmenté. Les défis du Canada sont différents. Notre économie ne comporte pas aussi bien que américaine.
(...) En fonction des données parues très récemment montrant que le quatrième trimestre était meilleur que les prévisions, les estimations pour le premier trimestre sont également plus favorables. Dans l'avenir, nous ne prévoyons pas beaucoup de croissance à cause de l'endettement des ménages et de leur sensibilité aux taux d'intérêt.
Cela nous amène toujours à croire que la Banque du Canada voudra réduire les taux.
En revanche, les données sur l'inflation étaient positives pour le mois de janvier.
Nous verrons ce qui se produira en février. Les données paraîtront demain.
Mais globalement, les statistiques sont plutôt persistantes.
C'est attribuable au logement. À part le logement, les donnés sont plutôt positifs quant au prix. La Banque du Canada est un peu prise entre deux feux. Elle tient un discours énergique mais nous pensons que les statistiques de l'inflation vont s'améliorer que la banque pourra réduire les taux mais nous misons un petit peu la mesure dans laquelle les taux seront réduits. Nous prévoyons 100 points de base alors qu'il s'agissait de 150 il n'y a pas si longtemps. Une fois que les deux banques commenceront à réduire les taux, on prévoit 25 points de base à chaque réunion à moins qu'il y ait un changement de cap ou seront-elles plus prudents?
- Je pense qu'il y a une élection américaine, est-ce que c'est un problème pour la Fed? Je ne le crois pas. La réunion de novembre tombe juste après l'élection. La Fed va réagir aux données.
Il ne s'agira pas d'un quart de points automatiquement chaque réunion après le milieu de l'année. Il y aura peut-être des intermittences. Ce n'est pas rare pour un cycle des réductions de taux. Je ne pense pas que ce sera à chaque réunion. Au Canada, nous prévoyons 100 points de base à partir du mois de juillet, ce sera la plupart des réunions et la fin de la même chose. Trois coupures d'ici la fin de l'année, c'est notre dernier pronostic.
Il y aura des interruptions.
- Une année intrigante qui nous attend!
Derek Burleton répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Le Woodstock de l'intelligence artificielle démarre cette semaine en Californie. Le fabricant de semi-conducteurs NVIDIA organise sa conférence des développeurs et devrait annoncer la prochaine génération de processeurs d'intelligence artificielle.
Le discours du chef de la division de NVIDIA est attendu cet après-midi.
Après avoir beaucoup progressé en début d'émission, morose. Les actions d'Alphabet, société mère de Google, sont sous les feux de la rampe aujourd'hui, en hausse de 6 %. Selon une rumeur, Google veut acquérir Gemini (...) pourrait être publié cette année.
Le chef de la direction de United Airlines tente de rassurer les voyageurs à la suite de plusieurs incidents, notamment la chute d'un pneu après un décollage. Scott Kirby déclare que la sécurité est la priorité absolue de la compagnie aérienne. Par ailleurs, un panneau manquant de Boeing 737 a été retrouvé après l'atterrissage de l'avion la semaine dernière.
L'indice TSX composite est essentiellement inchangé.
Mettons que l'indice est en hausse de un point.
Aux États-Unis, la remontée reprend de plus belle, hausse de 45 points, près de 1 %.
Derek Burleton répond à vos questions sur l'économie.
Quel est l'état du marché du logement? Il y a de nouvelles statistiques aujourd'hui.
- Oui.
L'association canadienne de l'immobilier a publié ces données sur les reventes, les prix. Les chiffres sont un peu mitigés depuis quelque temps. Pour ajouter un peu de contexte, lorsque les taux ont reculé quelque peu, il y a une certaine dynamique en décembre, en janvier, les statistiques étaient meilleures que prévu, les prix semblent remonter, et quand on considère les données de février parues aujourd'hui, il semble qu'il y a eu un recul considérable. C'est le genre de marché auquel nous faisons face à l'heure actuelle. Tout le monde attend que la banque du Canada donne des directives plus claires, des orientations plus nettes.
Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il y aura une relance notable.
La météo en janvier qui était clémente a devancé les ventes du printemps. Il se peut que les données de mars soient plutôt mitigées également. Quand on prend du recul, le marché se porte relativement bien. Il est vraisemblable qu'il y aura une légère hausse des ventes pendant le premier trimestre. Tandis que nous abordons le deuxième semestre, les choses vont reprendre un peu. Il n'y aura pas une remontée en V, même si la Banque du Canada réduit les taux, et c'est à cause du fait que l'abordabilité demeure un véritable défi. Si l'on ajoute ces chefs d'abordabilité, ce modèle ne laisse pas supposait une forte croissance des ventes.
Il y aura une lente augmentation engendrée par la croissance démographique se poursuivra.
- Vous parlez de l'abordabilité. Il y a une flambée des prix. Le marché demeure inabordable dans bien des emplois. Que dire de la migration de bout à l'autre du pays? On parle des jeunes qui se dirigent vers l'ouest. Est-ce que c'est confirmé par les données? Est-ce que les gens n'ont pas les moyens de vivre dans tels endroits et vont ailleurs?
- Oui. Il y a des différences régionales.
Si vous considérez l'Alberta, le marché du logement est très serré.
Le marché se porte bien tandis qu'en Ontario, c'est plus mou et cela reflète en partie la migration. Globalement, le Canada bénéficie de l'arrivée de nombreuses personnes chaque année, mais disproportionnée, ces arrivées se dirigent vers les marchés plus abordables comme l'Alberta. Il y a une grande différence en matière de logement entre l'Alberta et l'Ontario et le marché là-bas se portera beaucoup mieux dans l'avenir.
Je pense que la croissance démographique ralentir. Le gouvernement prend des mesures pour réduire un peu le nombre de migrants, surtout des non-résidents permanents, car l'infrastructure ne suit pas. Déjà, le gouvernement à limiter le nombre d'étudiants internationaux, qui aura un impact, pas énorme, mais qui va ralentir l'afflux de nouveaux venus.
Le gouvernement revoit le programme de travailleurs étrangers temporaires. Nous verrons quelles en serons les conséquences. Cela aura un impact sur la croissance démographique, mais l'ensemble se fera surtout sortir de… - une nouvelle question: quel impact pourrait découler des changements politiques au sujet des étudiants internationaux? Il y a le logement, mais l'ensemble de l'économie? Pour alimenter le mode de vie canadien et alimenter l'économie, nous devons acquérir de nouveaux venus.
- Oui c'est vrai. Le gouvernement ne touche pas à ses cibles d'immigrants permanents élevées, à 500 000 par an. La croissance est surtout située au niveau des étudiants non permanents.
Pourrait-on soutenir qu'elle engendre des difficultés au niveau du logement? Pour en revenir à l'économie, cela augmente également le nombre de consommateurs.
C'est donc favorable à l'économie.
Elle bénéficie d'une demande accrue. Là où le gouvernement fédéral s'inquiète, c'est au niveau des coûts qui compensent. Le gouvernement va toujours être favorable à l'immigration. Il nous faut les compétences à long terme. Il se peut que l'on met un peu la pédale douce quant à l'ampleur des augmentations. Ce ne serait sans doute pas une mauvaise chose à ce stade.
- Des dossiers dont les élus d'Ottawa vont certainement se saisir. Justement, que prévoyez-vous dans le budget fédéral?
- Oui, il approche à grands pas. Il sera publié un peu plus tard que nous le prévoyions.
Je ne prévois pas un budget de très grande ampleur.
Nous en avons eu une préfiguration dans les déclarations économiques d'automne après la pandémie où il y a eu une explosion des dépenses, les dépenses sont supérieures de 100 milliards de dollars c'est-à-dire que le gouvernement de les cibler avant la pandémie. Il y a eu un changement énorme en matière de dépenses.
Nous ne prévoyons pas d'élections au cours des mois à venir, ce sera sans doute en 2025. Ce sera un budget qui sera cantonné dans l'attentisme. Les dépens seront concentrés dans certains domaines comme le logement, assurance médicaments.
Par la même occasion, les gouvernements vont déclarer qu'ils vont maintenir leur objectif de déficit inchangé. 40 milliards cette année, qui diminuera progressivement au fil du temps. Quant à la fiscalité, nous ne prévoyons pas de changement de grande envergure.
Chaque année on se demande si le gouvernement va augmenter le taux d'inclusion des gains en capital. Ça n'a pas été le cas jusqu'ici. Je pense que ce ne sera pas le cas dans ce budget. Si l'économie était beaucoup plus faible qu'elle ne l'est, il devrait peut-être augmenter les recettes mais je pense que ce n'est pas un gros problème à l'heure actuelle. Je ne dis pas que le gouvernement ne le fera pas à un moment donné, mais je ne prévois pas de grands changements à la fiscalité.
- Je me rappelle dans le budget de l'an dernier, à l'approche de l'annonce, on pensait puisque la banque centrale cherchait à équilibrer les façons, si le budget aurait un effet inflationniste.
C'est la première question que je vous ai posée. Je vous ai dit: est-ce que ce budget inflationniste? Cette année, ses inquiétudes sont-elles derrière nous?
- Ce sera intéressant. La ministre Freeland elle-même a dit que l'un des objectifs sera de réunir les conditions.
Les économies se demandent ce que cela signifie. Dans la mesure où ce gouvernement tient parole, il s'agirait de budget restrictif. Je pense que les Allemand fédéral n'ira pas jusque-là. Ce sera un budget du statu quo, pas tellement restrictif mais pas non plus expansionniste comme pendant la pandémie.
Le gouvernement va faire passer ce message, mais faudra scruter les chiffres pour voir dans quelle mesure cela pourrait amputer la croissance. Je pense que ce ne sera pas très considérable.
- D'ici un mois je vais vous poser toutes ces questions une fois tous les documents parus. Au moins nous pourrons nous échauffer aujourd'hui! Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Derek Burleton répond à d'autres questions sur l'économie dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, nous allons voir comment créer une liste de veille sur la plate-forme avancée. Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD.
Bonjour. Nous vous écoutons.
- Bonjour Greg.
Les listes de veille ou de surveillance représente un élément clé dans la boîte à outils de tout investisseur. Elle permet de faire le suivi des titres qui les intéressent particulièrement et de mettre à l'essai des moyens de monétiser les idées de placement. Autrement dit, les listes consistent en une façon simple de créer un aide-mémoire au sujet des titres qui intéressent les investisseurs. Allons sur la plate-forme avancée. Vous verrez qu'il existe une liste intitulée liste de veille que nous avons installée parmi les onglets. Pour créer une nouvelle liste, plus simple consiste à aller dans le coin supérieur droit, à cliquer sur nouvelle liste et lui attribuer un nom. Je vais lui donner le nom FNB indiciel. Une page totalement vierge s'affiche. Nous allons saisir DIA. C'est un FNB qui suit l'indice Dow Jones. Les QQQ suivent le Nasdaq. Je vais procéder selon une autre méthode, nous allons l'inscrire à la fin de la liste en cliquant sur ajouter symbole. Le fond IWM. C'est une façon simple d'ajouter les symboles. Vous pouvez créer une liste unique et autant de liste que vous voulez.
Ce qui est intéressant, quand on crée une liste de veille sur la plate-forme, ce qu'il y a la capacité de regrouper. Cela fait de bénéficier d'options reliées à la négociation et la partie suivante vous permet d'organiser votre liste de veille.
Par exemple, il est possible de créer un groupe que j'avais bâti indices généraux.
Je clique sur sauvegarder, ce qui crée une catégorie, et je peux simplement glisser les titres pour les inscrire dans cette catégorie ou bien il est possible d'utiliser le menu déroulant pour parvenir au même résultat. Ce qui vous permet de simplifier la liste et de la resserrer ou de l'afficher intégralement.
Créer une liste devait être utile car, mettons que nous utilisons l'onglet des nouvelles, je peux filtrer en fonction de mes priorités. Mettons que je déroule le menu et j'affiche le nom de cette liste.
J'affiche uniquement les informations reliées à la liste que j'écris. Voilà la façon de créer une liste de veille sur la plate-forme avancée.
- Nous savons comment ajouter l'étude, créer des sous-groupes. Que dire de la personnalisation des informations qui figurent sur la liste?
- Je pensais que vous ne me poseriez pas la question, Greg! Vous pouvait voir qu'il y a un certain nombre de colonnes qui permet d'analyser les titres. Cette liste est totalement personnalisable. Pour ce faire, vous cliquez sur le menu à trois lignes à gauche.
La toute première option est intitulée gérer les gabarits.
Vous verrez qu'il y a des listes préréglées par le système. Il est possible de créer des réglages personnalisés.
Pour créer votre propre réglage, cliquez sur nouveau, attribuer un nom à votre gabarit, nous allons lui donner la date du jour.
Il y a une ou deux colonnes qui ne peuvent être retranchées. C'est le code de bourse et le pays. Sur la gauche, il y a toutes sortes de données que nous pouvons ajouter à titre de colonnes.
Pour maximum du jour, qu'au minimum du jour. Ensuite, date, dividende et enfin rendement. Mais tant qu'il s'agit de la visualisation basique.
Vous pouvez choisir cette disposition par défaut. C'est ce que je viens de faire.
Ensuite, quand je reviens à ma liste de veille, vous verrez qu'il y a une catégorie intitulée gabarit. C'est là où nous pouvons trouver tout ce que nous avons créé.
Je vais cliquer sur 18 mars, celui que je viens de créer il y a un instant. Vous voyez la visualisation qui s'affiche. La prochaine fois que vous afficherez une liste de veille, mettons que je vais visualiser les constructeurs automobiles, le gabarit s'affichera. Voilà comment personnaliser les données de la liste de veille..
- Merci Hiren Amin. Hiren Amin est formateur principal. Derek Burleton répond aux questions sur l'économie dans quelques instants. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Derek Burleton répond à vos questions sur l'économie.
L'utilité du PIB par habitant en tant que mesure fait l'objet d'un débat. Qu'en pensez-vous?
Notamment ce qui concerne les comparaisons avec les États-Unis.
- Oui, c'est un point de mire en partie parce que le dénominateur de cette équation, c'est-à-dire la population, augmente si rapidement, cela n'a pas été flatteur quant aux statistiques.
Depuis la pandémie, il ne s'agissait pas uniquement du Canada, mais le PIB par habitant en particulier affiche une baisse considérable en comparaison aux États-Unis.
La productivité a beaucoup rebondi. Les chiffres du PIB aux États-Unis affichent une augmentation considérable.
Est-ce que c'est important? Il y a deux versants de la question. Comme d'habitude, la vérité se situe au milieu.
La croissance démographique est surtout attribuable aux étudiants, aux travailleurs étrangers temporaires, moins aux immigrants permanents. Songez à un étudiant social au Canada. Il ne va pas dépenser massivement. On insiste peut-être trop sur cette équation du PIB par habitant. En même temps, en tant qu'économiste, nous nous y intéressons car à long terme il s'agit d'un des principaux repères du niveau de vie.
Nous ne considérons pas uniquement la croissance, mais les chiffres par habitant.
La part qu'a chacun du gâteau économique.
Je suis un peu entre les deux. Je pense que nous ne devrions pas balayer cette (...) et que ce chiffre va se redresser avec le temps. Dans le budget fédéral, revenons à notre dernière discussion, le gouvernement ne peut pas négliger la question de la productivité et le PIB par habitant est totalement fait, est-ce que ça va augmenter fil du temps? Il n'y aura rien de vraiment audacieux dans ce budget.
Le gouvernement va réunir les mesures qui ont été prises jusqu'ici, transfert aux provinces, investissement dans l'infrastructure, investissement vert, encouragement à l'investissement vert, le gouvernement va espérer une dynamique positive.
- Est-ce que les commentateurs demeurent perplexes, alors? L'idée de budget, si on peut mettre dollar à l'œuvre dans l'économie, cela va créer mettons 10 $ ou 100 $.
Ne s'agit-il pas de bâtir quelque chose?
On se demande pourquoi cela ne se produit pas.
- Nous avons récemment recensé les chiffres sur les intentions d'investissement. J'ai été impressionné, ils étaient supérieurs aux prévisions.
Nous en avons tenu compte dans nos pronostics. Dans le cas du rehaussement du PIB, peut-être que les choses commencent à s'améliorer. Il a été très décevant. C'est une déception qui s'est prolongée.
Pourquoi la productivité était-elle tellement faible? Nous posons cette question depuis 20 ans.
On évoque certains facteurs, la réglementation, la gouvernance très décentralisée, les villes, les provinces, le fait que notre marché illimité, il y a beaucoup de petites entreprises qui sont naturellement essentielles pour la croissance de l'emploi à long terme, mais dans une large mesure, ce sont les grosses entreprises qui font des recherches qui investissent dans la recherche. Ce ne sont pas des facteurs simples. Il n'y a pas de panacée, mais je pense que si le climat d'affaires peut être amélioré en réglant certains problèmes réglementaires, cela va certainement porter fruit à long terme.
- À voir lorsque le budget paraîtra.
Revenons à la question du logement.
Est-ce que nous devrions nous inquiéter de l'endettement des ménages continus de tous les problèmes du coût de la vie?
- L'endettement des ménages est le fardeau de la dette, accroît la vulnérabilité aux chocs. Ceci dit, j'ai été très étonné par la résilience des ménages.
Nous avons assisté à une flambée des taux qui sont passés essentiellement de zéro à 5 % à long terme. Si vous me l'aviez il y a deux ans, je me serais dit que nous allions faire face à de graves problèmes.
La déflation n'a pas encore fait son apparition. Il y a certains facteurs qui sont positifs. L'épargne excédentaire de la pandémie a quelque peu compensé l'impact des hausses de taux.
Le passage aux dépenses de service qui a été favorable à l'emploi, tout cela a été favorable à la transition. Les chiffres trimestriels de l'endettement des ménages est croire que nous avons atteint un sommet que le fardeau de la dette abaissée malgré les taux élevés. Il se peut que nous ayons tourné le coin. Je suis encore plus optimiste que nous nous en tirerons en espérant qu'il n'y aura pas de chocs imprévus ailleurs dans le monde qui pourrait nous faire dévier. Je pense que nous allons surmonter le défi des renouvellements de prêts hypothécaires et nous en tirer sans trop de dégâts.
Beaucoup de ménages sont aux prises avec l'inflation, mais tant que le marché de l'emploi plie mais ne rompt pas, je pense que les ménages sont tireront sans trop de dégâts.
- Comment envisagez-vous les élections américaines?
- La table est mise à présent. Nous le savons, il y a de grosses différences entre les programmes. Nous ne savons pas exactement quelle sera la composition du congrès et ce sera une élection qui sera très serrée.
En ce qui concerne les deux programmes, à ce que nous savons, Trump n'a pas encore grand-chose mais nous avons dit qu'il veut maintenir les coupures d'impôt qu'il a mis en place alors que Biden veut les taux d'imposition remontée dans bien des cas, surtout pour les grandes sociétés, les Américains plus aisés.
Il y aura une forte différence, quelque 6 000 000 000 000 entre les candidats selon les chiffres bruts. La politique des échanges commerciaux, même si Biden n'est pas nécessairement libre échangiste, plutôt (...) le retrait.
. . (...) en tout état de cause, la plate-forme sera très différente de ce point de vue là.
Nous devrons voir ce qui se produira. S'il y avait un changement important de politique en faveur de tarifs douaniers, cela semble inflationniste alors même que l'inflation revient à la cible. Si on impose des tarés, il faudra payer plus cher.
Pour mettre cela en œuvre sans faire bénéficier d'une exemple sur le Canada ou le Mexique, rappelez-vous, il a participé aux négociations de l'accord de libre-échange avec le Canada et les États-Unis qui est son œuvre à présent.
Peut-être va-t-il faire bénéficier d'une exception le Canada et le Mexique se concentre sur d'autres pays. L'impact à cet égard ne serait pas aussi important.
- Derek Burleton répond à vos questions dans quelques instants. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous voici sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser le marché. Voici les 10 TSX 60 en fonction du cours et du volume. À l'heure actuelle, indice TSX est essentiellement inchangé.
La situation est assez mitigée, même dans certains secteurs. Cenovus progresse mais d'autres titres de l'énergie reculent modestement. Il n'y a pas grand-chose sur le secteur financier. Je cherche Shopify sur cette liste. Voilà. Le titre est essentiellement inchangé. BCE est en revanche et à la baisse depuis quelque temps déjà et recule aujourd'hui de presque 1 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 100 a repris sa remontée. Il y a des titres qui ressortent nettement. Tesla, qui a été en difficulté quelque temps, rebondi à raison de plus de 5 % aujourd'hui. Google, nous parlions tout à l'heure des rumeurs non confirmées diffusées par Bloomberg, d'une alliance entre l'outil Gemini et l'iPhone d'Apple que suscite l'engouement et bien sûr NVIDIA entame sa conférence de développeurs aujourd'hui, la confiance chef de la direction aura lieu cet après-midi. Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD. Derek Burleton répond d'autres questions sur l'économie.
Est-ce que nous allons entrer en récession?
- Je ne crois pas.
Bien sûr, il existe toujours un risque, même quand vous considérez les sondages, si l'on remonte à une époque où l'économie s'améliore, tout va bien, il y a toujours un certain risque d'être touché par un événement financier imprévu qui peut déclencher une récession.
Les sondages suggèrent normalement 20 % de possibilités.
Au pic de façon à ce que les taux ont sûrement après la pandémie, les sondages affichaient 60 % de probabilité, ce qui est inhabituellement élevé.
En général, c'est un présage d'une récession. Or depuis quelques trimestres, surtout aux États-Unis, la probabilité est redescendue à 40 %, un peu plus au Canada puisque les États-Unis se portent tellement bien et je suis à l'aise avec cela. Je pense que c'est plus élevé que la normale, je m'inquiète toujours de ce que l'inflation persiste, tant que les taux demeurent aussi élever il y a toujours une possibilité que quelque chose se prépare, mais je pense qu'il s'est justifié. Par exemple, l'immobilier commercial, cela pourrait nous réserver des surprises, mais les données sont possibles.
L'inflation recule de façon étonnamment rapide lorsqu'il s'agit de la tendance.
- Vous avez parlé de l'immobilier commercial. C'était la première question que l'on apposa Tiff Macklem et son principal sous-gouverneur et il a répondu qu'il s'est penché sur la situation mais qui n'était pas aussi inquiet au Canada que les Américains semblent.
- Oui, je pense que c'est en partie en raison de la structure de l'immobilier commercial au Canada. La plupart des investissements dans l'immobilier commercial sont par des caisses de retraite peuvent mieux gérer le risque.
L'immobilier commercial auquel on a tendance à être ainsi plus sécurisé. Aux États-Unis, il y a beaucoup de capital d'investissement, non pas seulement les caisses de retraite qui alimente la croissance de ce secteur. Je suis inquiet au sujet de l'immobilier commercial. Ce qui nous rassure quelque peu, ce que nous revoici largement après le choc des taux sur le marché, même si le marché des bureaux a faibli, il ne présente pas d'effondrement effectif.
Ce sera un des phénomènes pluriannuels.
Jerome Powell en a parlé à l'émission 60 minutes. Ce sera un choc à long terme qui prendra des années pour être débouclé sur le marché de l'immobilier de bureau mais je ne prévois pas qu'une crise en découlera. Nous verrons. Certains des déroulements à venir aux États-Unis doivent être scrutés de près. Comment cette dette sera reconduite.
- Une toute dernière question.
Pourriez-vous évoquer la différence entre l'indice des prix à la consommation et l'indice des dépenses de consommation, l'indicateur préféré de la Fed?
- Quand vous considérez les données de la Fed, indice de consommation personnelle représente 60 à 70 % selon l'économie de l'indice des prix à la consommation.
En rétrospective, il n'y a pas de différence dura. À la marge toutefois, indice des dépenses de consommation personnelle représente les dépenses intérieures et ne tient pas compte de l'importation et de l'exportation. Il s'agit donc de la variable plus important, mais ces deux indicateurs vont de pair, car sur deux, 3,4 trimestres il n'y a pas de divergences importants.
- Nous n'avons plus le temps de vous poser des questions, avant de nous séparer, mercredi il y a une décision sur les taux de la Fed. La banque du Canada en aura une autre. Des statistiques sur l'inflation vont apparaître. Ce que vous m'avez dit de plus intrigant, c'est que la Fed pourrait minimiser encore ses propres attentes de taux cette année.
- Oui, c'est ce qu'on scrutera le mercredi. Le graphique à points, il faudrait que tous les membres passent de trois coupures à deux coupures de taux, ce qui ferait rétrograder la médiane des pronostics cette année à 50 points de base et je pense que les rendements sur le marché bondiront et dans une certaine mesure. Pas spectaculairement, mais cela augmente.
- Je vais certainement me pencher de ce pas sur le graphique. Si nous n'avons pas répondu à vos questions aujourd'hui, nous y répondrons pendant une émission future.
Restez à l'écoute, demain, Hussein Allidina, responsable des produits de base à Gestion de placements TD, répondra à vos questions sur les produits de base. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Derek Burleton, économiste en chef adjoint de la Banque TD, de ce que nous devons attendre la décision de la Fed. Hiren Amin nous montre les liste de veille. Posez-nous vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
En ce premier jour de bourse, il ne se passe pas grand-chose à Toronto. L'indice TSX composite est inchangé, très légèrement en hausse. Parmi les titres les plus activement négociés, Nuvei, une entreprise qui envisage une opération.
Une compagnie veut racheter.
L'action progresse de 33 %. Crescent Point Energy, dans une conjoncture mitigée pour le secteur de l'énergie, parmi les titres les plus activement négociés même si à 10,43 $ l'action est en baisse de moins de 1 %. La remontée reprend aux États-Unis.
Je ne sais pas si c'est relié à la conférence des développeurs appelée le Woodstock de l'intelligence artificielle.
5162 points.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est en hausse de 1 1/3 %. À part cela, songeons à Alphabet. Les actions de Google sont en hausse de près de 6 %.
Selon les rumeurs, envisage Gemini pour son iPhone. Voici pour la mise à jour sur les marchés.
(...) Derek Burleton, vice-président et économiste en chef adjoint à la Banque TD.
Donc, c'est la décision la plus attendue cette semaine, de la plus puissante banque centrale du monde.
- Quand on considère les données, opportunité d'une réduction de taux n'est pas évidente. Nous allons donner une prévision de main. C'est trimestriel. Nous révisions les données sur les dépenses. Il n'y a pas beaucoup de ralentissement. En même temps, l'inflation qui s'estompait rapidement à la fin de l'an dernier, depuis quelques mois, y compris les données sur l'IPC du mois de février, a plus ou moins fluctué. Il y a eu un peu de régression dans certaines des mesures de l'IPC de base.
Depuis le début, nous nous disons qu'il existe peut-être un risque que même si l'inflation ne redémarrera peut-être pas, je ne pense pas que cela sera le cas, le dernier kilomètre de 3 % à 2 % pendant quelque temps.
C'est là où nous en sommes à l'heure actuelle.
Revenant à la Fed, cela veut dire qu'il faut faire preuve de patience. C'est ce que la banque nous enjoint de faire. Cela ne va certainement pas éluder les coupures de taux, mais va ralentir celle-ci par rapport à ce que l'on pensait il y a deux ou trois mois. Quand on songe à l'inflation globale de huit à 9 %, nous avons fait beaucoup de chemin.
Mais elle demeure opiniâtrement à 3% au-delà. Il s'agit de coûts d'emprunt restrictifs depuis longtemps aux États-Unis qui ne ralentissent pas l'économie ou du moins loin de la mesure dans laquelle nous l'avions pensé.
- On en revient aux données sur l'inflation. La Fed insiste moins sur la croissance.
Si l'économie se porte bien, les responsables de la Fed le dit et le répètent, il s'agit de motifs de patience.
Mais on en revient aux indicateurs de l'inflation. Ceci s'améliore, comme vous le disiez. Il demeure aux dernières nouvelles autour de 3 %, selon la tendance. Nous y sommes presque.
Je me demande si cette dernière évaluation date d'avant les données de février qui étaient pires que prévu. Je vais porter une attention toute particulière mercredi.
Dans la mesure aussi ou la Fed réplique aux attentes du marché, ces derniers évoluent mais l'économie est très fluide, elle change, nous avons commencé l'année avec la prévision que nous serions au bord des coupures de taux à l'heure actuelle, or ce n'est pas le cas.
- Non, à la marge, comme vous vous rappelez, au mois de janvier, 150 points de base de réduction de taux étaient prévus pour cette année.
En fonction de ses points de vies antérieures, nous devrions d'abord avoir déjà commencé. Les marchés prévoient trois quarts de pour cent cette année. On se concentre également sur l'évolution de ce que l'on appelle le graphique à points, c'est-à-dire les attentes médianes de la Fed à l'égard de l'inflation. Chacun émet son propre pronostic, on n'en fait la synthèse et on détermine la médiane. Il est possible qu'il pourrait basculer de trois coupures d'un corps de pour cent à deux coupures d'un quart de pour cent en 2024 et les rendements pourrait s'ajuster, mais une bonne partie du chemin a été faite. Les marchés sont bien positionnés globalement. Nous surveillons le graphique de points lorsqu'il paraîtra la semaine prochaine.
- Une autre question au sujet des États-Unis avant de passer au Canada. Si l'économie américaine se compatible avec des taux d'intérêt à ce niveau, peut-être pourrait-on dire que c'est le niveau auquel les taux d'intérêt devraient se trouver?
- Il s'agit d'estimation de ce que l'on appelle le taux neutre. Mercredi, la Fed publie ses estimations sur les taux d'intérêt à long terme. Cela nous donne une idée de ce qu'elle pense quant à ce taux neutre. Aux dernières nouvelles, c'était deux et demis. Il ne serait pas étonnant qu'elle le fasse remonter. C'est beaucoup plus bas qu'à l'heure actuelle, en tout cas, mais certains demandent pourquoi réduire les taux après tout?
Mais la Fed doit se demander dans un an où nous serons.
La Fed ne veut pas regarder constamment dans le rétroviseur et ça entre en jeu dans sa réflexion. La politique restrictive et à la baisse et la politique devient plus restrictive à mon école réduise le taux d'intérêt nominal. Cela est présent pendant les calculs. La Fed va communiquer ses pronostics mis à jour mercredi. Est-ce que la Fed va laisser les pronostics de réduction de taux intact?
Notre économie ne se maintient pas autant que l'économie américaine, même si les taux ont augmenté. Les défis du Canada sont différents. Notre économie ne comporte pas aussi bien que américaine.
(...) En fonction des données parues très récemment montrant que le quatrième trimestre était meilleur que les prévisions, les estimations pour le premier trimestre sont également plus favorables. Dans l'avenir, nous ne prévoyons pas beaucoup de croissance à cause de l'endettement des ménages et de leur sensibilité aux taux d'intérêt.
Cela nous amène toujours à croire que la Banque du Canada voudra réduire les taux.
En revanche, les données sur l'inflation étaient positives pour le mois de janvier.
Nous verrons ce qui se produira en février. Les données paraîtront demain.
Mais globalement, les statistiques sont plutôt persistantes.
C'est attribuable au logement. À part le logement, les donnés sont plutôt positifs quant au prix. La Banque du Canada est un peu prise entre deux feux. Elle tient un discours énergique mais nous pensons que les statistiques de l'inflation vont s'améliorer que la banque pourra réduire les taux mais nous misons un petit peu la mesure dans laquelle les taux seront réduits. Nous prévoyons 100 points de base alors qu'il s'agissait de 150 il n'y a pas si longtemps. Une fois que les deux banques commenceront à réduire les taux, on prévoit 25 points de base à chaque réunion à moins qu'il y ait un changement de cap ou seront-elles plus prudents?
- Je pense qu'il y a une élection américaine, est-ce que c'est un problème pour la Fed? Je ne le crois pas. La réunion de novembre tombe juste après l'élection. La Fed va réagir aux données.
Il ne s'agira pas d'un quart de points automatiquement chaque réunion après le milieu de l'année. Il y aura peut-être des intermittences. Ce n'est pas rare pour un cycle des réductions de taux. Je ne pense pas que ce sera à chaque réunion. Au Canada, nous prévoyons 100 points de base à partir du mois de juillet, ce sera la plupart des réunions et la fin de la même chose. Trois coupures d'ici la fin de l'année, c'est notre dernier pronostic.
Il y aura des interruptions.
- Une année intrigante qui nous attend!
Derek Burleton répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Le Woodstock de l'intelligence artificielle démarre cette semaine en Californie. Le fabricant de semi-conducteurs NVIDIA organise sa conférence des développeurs et devrait annoncer la prochaine génération de processeurs d'intelligence artificielle.
Le discours du chef de la division de NVIDIA est attendu cet après-midi.
Après avoir beaucoup progressé en début d'émission, morose. Les actions d'Alphabet, société mère de Google, sont sous les feux de la rampe aujourd'hui, en hausse de 6 %. Selon une rumeur, Google veut acquérir Gemini (...) pourrait être publié cette année.
Le chef de la direction de United Airlines tente de rassurer les voyageurs à la suite de plusieurs incidents, notamment la chute d'un pneu après un décollage. Scott Kirby déclare que la sécurité est la priorité absolue de la compagnie aérienne. Par ailleurs, un panneau manquant de Boeing 737 a été retrouvé après l'atterrissage de l'avion la semaine dernière.
L'indice TSX composite est essentiellement inchangé.
Mettons que l'indice est en hausse de un point.
Aux États-Unis, la remontée reprend de plus belle, hausse de 45 points, près de 1 %.
Derek Burleton répond à vos questions sur l'économie.
Quel est l'état du marché du logement? Il y a de nouvelles statistiques aujourd'hui.
- Oui.
L'association canadienne de l'immobilier a publié ces données sur les reventes, les prix. Les chiffres sont un peu mitigés depuis quelque temps. Pour ajouter un peu de contexte, lorsque les taux ont reculé quelque peu, il y a une certaine dynamique en décembre, en janvier, les statistiques étaient meilleures que prévu, les prix semblent remonter, et quand on considère les données de février parues aujourd'hui, il semble qu'il y a eu un recul considérable. C'est le genre de marché auquel nous faisons face à l'heure actuelle. Tout le monde attend que la banque du Canada donne des directives plus claires, des orientations plus nettes.
Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il y aura une relance notable.
La météo en janvier qui était clémente a devancé les ventes du printemps. Il se peut que les données de mars soient plutôt mitigées également. Quand on prend du recul, le marché se porte relativement bien. Il est vraisemblable qu'il y aura une légère hausse des ventes pendant le premier trimestre. Tandis que nous abordons le deuxième semestre, les choses vont reprendre un peu. Il n'y aura pas une remontée en V, même si la Banque du Canada réduit les taux, et c'est à cause du fait que l'abordabilité demeure un véritable défi. Si l'on ajoute ces chefs d'abordabilité, ce modèle ne laisse pas supposait une forte croissance des ventes.
Il y aura une lente augmentation engendrée par la croissance démographique se poursuivra.
- Vous parlez de l'abordabilité. Il y a une flambée des prix. Le marché demeure inabordable dans bien des emplois. Que dire de la migration de bout à l'autre du pays? On parle des jeunes qui se dirigent vers l'ouest. Est-ce que c'est confirmé par les données? Est-ce que les gens n'ont pas les moyens de vivre dans tels endroits et vont ailleurs?
- Oui. Il y a des différences régionales.
Si vous considérez l'Alberta, le marché du logement est très serré.
Le marché se porte bien tandis qu'en Ontario, c'est plus mou et cela reflète en partie la migration. Globalement, le Canada bénéficie de l'arrivée de nombreuses personnes chaque année, mais disproportionnée, ces arrivées se dirigent vers les marchés plus abordables comme l'Alberta. Il y a une grande différence en matière de logement entre l'Alberta et l'Ontario et le marché là-bas se portera beaucoup mieux dans l'avenir.
Je pense que la croissance démographique ralentir. Le gouvernement prend des mesures pour réduire un peu le nombre de migrants, surtout des non-résidents permanents, car l'infrastructure ne suit pas. Déjà, le gouvernement à limiter le nombre d'étudiants internationaux, qui aura un impact, pas énorme, mais qui va ralentir l'afflux de nouveaux venus.
Le gouvernement revoit le programme de travailleurs étrangers temporaires. Nous verrons quelles en serons les conséquences. Cela aura un impact sur la croissance démographique, mais l'ensemble se fera surtout sortir de… - une nouvelle question: quel impact pourrait découler des changements politiques au sujet des étudiants internationaux? Il y a le logement, mais l'ensemble de l'économie? Pour alimenter le mode de vie canadien et alimenter l'économie, nous devons acquérir de nouveaux venus.
- Oui c'est vrai. Le gouvernement ne touche pas à ses cibles d'immigrants permanents élevées, à 500 000 par an. La croissance est surtout située au niveau des étudiants non permanents.
Pourrait-on soutenir qu'elle engendre des difficultés au niveau du logement? Pour en revenir à l'économie, cela augmente également le nombre de consommateurs.
C'est donc favorable à l'économie.
Elle bénéficie d'une demande accrue. Là où le gouvernement fédéral s'inquiète, c'est au niveau des coûts qui compensent. Le gouvernement va toujours être favorable à l'immigration. Il nous faut les compétences à long terme. Il se peut que l'on met un peu la pédale douce quant à l'ampleur des augmentations. Ce ne serait sans doute pas une mauvaise chose à ce stade.
- Des dossiers dont les élus d'Ottawa vont certainement se saisir. Justement, que prévoyez-vous dans le budget fédéral?
- Oui, il approche à grands pas. Il sera publié un peu plus tard que nous le prévoyions.
Je ne prévois pas un budget de très grande ampleur.
Nous en avons eu une préfiguration dans les déclarations économiques d'automne après la pandémie où il y a eu une explosion des dépenses, les dépenses sont supérieures de 100 milliards de dollars c'est-à-dire que le gouvernement de les cibler avant la pandémie. Il y a eu un changement énorme en matière de dépenses.
Nous ne prévoyons pas d'élections au cours des mois à venir, ce sera sans doute en 2025. Ce sera un budget qui sera cantonné dans l'attentisme. Les dépens seront concentrés dans certains domaines comme le logement, assurance médicaments.
Par la même occasion, les gouvernements vont déclarer qu'ils vont maintenir leur objectif de déficit inchangé. 40 milliards cette année, qui diminuera progressivement au fil du temps. Quant à la fiscalité, nous ne prévoyons pas de changement de grande envergure.
Chaque année on se demande si le gouvernement va augmenter le taux d'inclusion des gains en capital. Ça n'a pas été le cas jusqu'ici. Je pense que ce ne sera pas le cas dans ce budget. Si l'économie était beaucoup plus faible qu'elle ne l'est, il devrait peut-être augmenter les recettes mais je pense que ce n'est pas un gros problème à l'heure actuelle. Je ne dis pas que le gouvernement ne le fera pas à un moment donné, mais je ne prévois pas de grands changements à la fiscalité.
- Je me rappelle dans le budget de l'an dernier, à l'approche de l'annonce, on pensait puisque la banque centrale cherchait à équilibrer les façons, si le budget aurait un effet inflationniste.
C'est la première question que je vous ai posée. Je vous ai dit: est-ce que ce budget inflationniste? Cette année, ses inquiétudes sont-elles derrière nous?
- Ce sera intéressant. La ministre Freeland elle-même a dit que l'un des objectifs sera de réunir les conditions.
Les économies se demandent ce que cela signifie. Dans la mesure où ce gouvernement tient parole, il s'agirait de budget restrictif. Je pense que les Allemand fédéral n'ira pas jusque-là. Ce sera un budget du statu quo, pas tellement restrictif mais pas non plus expansionniste comme pendant la pandémie.
Le gouvernement va faire passer ce message, mais faudra scruter les chiffres pour voir dans quelle mesure cela pourrait amputer la croissance. Je pense que ce ne sera pas très considérable.
- D'ici un mois je vais vous poser toutes ces questions une fois tous les documents parus. Au moins nous pourrons nous échauffer aujourd'hui! Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Derek Burleton répond à d'autres questions sur l'économie dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, nous allons voir comment créer une liste de veille sur la plate-forme avancée. Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD.
Bonjour. Nous vous écoutons.
- Bonjour Greg.
Les listes de veille ou de surveillance représente un élément clé dans la boîte à outils de tout investisseur. Elle permet de faire le suivi des titres qui les intéressent particulièrement et de mettre à l'essai des moyens de monétiser les idées de placement. Autrement dit, les listes consistent en une façon simple de créer un aide-mémoire au sujet des titres qui intéressent les investisseurs. Allons sur la plate-forme avancée. Vous verrez qu'il existe une liste intitulée liste de veille que nous avons installée parmi les onglets. Pour créer une nouvelle liste, plus simple consiste à aller dans le coin supérieur droit, à cliquer sur nouvelle liste et lui attribuer un nom. Je vais lui donner le nom FNB indiciel. Une page totalement vierge s'affiche. Nous allons saisir DIA. C'est un FNB qui suit l'indice Dow Jones. Les QQQ suivent le Nasdaq. Je vais procéder selon une autre méthode, nous allons l'inscrire à la fin de la liste en cliquant sur ajouter symbole. Le fond IWM. C'est une façon simple d'ajouter les symboles. Vous pouvez créer une liste unique et autant de liste que vous voulez.
Ce qui est intéressant, quand on crée une liste de veille sur la plate-forme, ce qu'il y a la capacité de regrouper. Cela fait de bénéficier d'options reliées à la négociation et la partie suivante vous permet d'organiser votre liste de veille.
Par exemple, il est possible de créer un groupe que j'avais bâti indices généraux.
Je clique sur sauvegarder, ce qui crée une catégorie, et je peux simplement glisser les titres pour les inscrire dans cette catégorie ou bien il est possible d'utiliser le menu déroulant pour parvenir au même résultat. Ce qui vous permet de simplifier la liste et de la resserrer ou de l'afficher intégralement.
Créer une liste devait être utile car, mettons que nous utilisons l'onglet des nouvelles, je peux filtrer en fonction de mes priorités. Mettons que je déroule le menu et j'affiche le nom de cette liste.
J'affiche uniquement les informations reliées à la liste que j'écris. Voilà la façon de créer une liste de veille sur la plate-forme avancée.
- Nous savons comment ajouter l'étude, créer des sous-groupes. Que dire de la personnalisation des informations qui figurent sur la liste?
- Je pensais que vous ne me poseriez pas la question, Greg! Vous pouvait voir qu'il y a un certain nombre de colonnes qui permet d'analyser les titres. Cette liste est totalement personnalisable. Pour ce faire, vous cliquez sur le menu à trois lignes à gauche.
La toute première option est intitulée gérer les gabarits.
Vous verrez qu'il y a des listes préréglées par le système. Il est possible de créer des réglages personnalisés.
Pour créer votre propre réglage, cliquez sur nouveau, attribuer un nom à votre gabarit, nous allons lui donner la date du jour.
Il y a une ou deux colonnes qui ne peuvent être retranchées. C'est le code de bourse et le pays. Sur la gauche, il y a toutes sortes de données que nous pouvons ajouter à titre de colonnes.
Pour maximum du jour, qu'au minimum du jour. Ensuite, date, dividende et enfin rendement. Mais tant qu'il s'agit de la visualisation basique.
Vous pouvez choisir cette disposition par défaut. C'est ce que je viens de faire.
Ensuite, quand je reviens à ma liste de veille, vous verrez qu'il y a une catégorie intitulée gabarit. C'est là où nous pouvons trouver tout ce que nous avons créé.
Je vais cliquer sur 18 mars, celui que je viens de créer il y a un instant. Vous voyez la visualisation qui s'affiche. La prochaine fois que vous afficherez une liste de veille, mettons que je vais visualiser les constructeurs automobiles, le gabarit s'affichera. Voilà comment personnaliser les données de la liste de veille..
- Merci Hiren Amin. Hiren Amin est formateur principal. Derek Burleton répond aux questions sur l'économie dans quelques instants. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Derek Burleton répond à vos questions sur l'économie.
L'utilité du PIB par habitant en tant que mesure fait l'objet d'un débat. Qu'en pensez-vous?
Notamment ce qui concerne les comparaisons avec les États-Unis.
- Oui, c'est un point de mire en partie parce que le dénominateur de cette équation, c'est-à-dire la population, augmente si rapidement, cela n'a pas été flatteur quant aux statistiques.
Depuis la pandémie, il ne s'agissait pas uniquement du Canada, mais le PIB par habitant en particulier affiche une baisse considérable en comparaison aux États-Unis.
La productivité a beaucoup rebondi. Les chiffres du PIB aux États-Unis affichent une augmentation considérable.
Est-ce que c'est important? Il y a deux versants de la question. Comme d'habitude, la vérité se situe au milieu.
La croissance démographique est surtout attribuable aux étudiants, aux travailleurs étrangers temporaires, moins aux immigrants permanents. Songez à un étudiant social au Canada. Il ne va pas dépenser massivement. On insiste peut-être trop sur cette équation du PIB par habitant. En même temps, en tant qu'économiste, nous nous y intéressons car à long terme il s'agit d'un des principaux repères du niveau de vie.
Nous ne considérons pas uniquement la croissance, mais les chiffres par habitant.
La part qu'a chacun du gâteau économique.
Je suis un peu entre les deux. Je pense que nous ne devrions pas balayer cette (...) et que ce chiffre va se redresser avec le temps. Dans le budget fédéral, revenons à notre dernière discussion, le gouvernement ne peut pas négliger la question de la productivité et le PIB par habitant est totalement fait, est-ce que ça va augmenter fil du temps? Il n'y aura rien de vraiment audacieux dans ce budget.
Le gouvernement va réunir les mesures qui ont été prises jusqu'ici, transfert aux provinces, investissement dans l'infrastructure, investissement vert, encouragement à l'investissement vert, le gouvernement va espérer une dynamique positive.
- Est-ce que les commentateurs demeurent perplexes, alors? L'idée de budget, si on peut mettre dollar à l'œuvre dans l'économie, cela va créer mettons 10 $ ou 100 $.
Ne s'agit-il pas de bâtir quelque chose?
On se demande pourquoi cela ne se produit pas.
- Nous avons récemment recensé les chiffres sur les intentions d'investissement. J'ai été impressionné, ils étaient supérieurs aux prévisions.
Nous en avons tenu compte dans nos pronostics. Dans le cas du rehaussement du PIB, peut-être que les choses commencent à s'améliorer. Il a été très décevant. C'est une déception qui s'est prolongée.
Pourquoi la productivité était-elle tellement faible? Nous posons cette question depuis 20 ans.
On évoque certains facteurs, la réglementation, la gouvernance très décentralisée, les villes, les provinces, le fait que notre marché illimité, il y a beaucoup de petites entreprises qui sont naturellement essentielles pour la croissance de l'emploi à long terme, mais dans une large mesure, ce sont les grosses entreprises qui font des recherches qui investissent dans la recherche. Ce ne sont pas des facteurs simples. Il n'y a pas de panacée, mais je pense que si le climat d'affaires peut être amélioré en réglant certains problèmes réglementaires, cela va certainement porter fruit à long terme.
- À voir lorsque le budget paraîtra.
Revenons à la question du logement.
Est-ce que nous devrions nous inquiéter de l'endettement des ménages continus de tous les problèmes du coût de la vie?
- L'endettement des ménages est le fardeau de la dette, accroît la vulnérabilité aux chocs. Ceci dit, j'ai été très étonné par la résilience des ménages.
Nous avons assisté à une flambée des taux qui sont passés essentiellement de zéro à 5 % à long terme. Si vous me l'aviez il y a deux ans, je me serais dit que nous allions faire face à de graves problèmes.
La déflation n'a pas encore fait son apparition. Il y a certains facteurs qui sont positifs. L'épargne excédentaire de la pandémie a quelque peu compensé l'impact des hausses de taux.
Le passage aux dépenses de service qui a été favorable à l'emploi, tout cela a été favorable à la transition. Les chiffres trimestriels de l'endettement des ménages est croire que nous avons atteint un sommet que le fardeau de la dette abaissée malgré les taux élevés. Il se peut que nous ayons tourné le coin. Je suis encore plus optimiste que nous nous en tirerons en espérant qu'il n'y aura pas de chocs imprévus ailleurs dans le monde qui pourrait nous faire dévier. Je pense que nous allons surmonter le défi des renouvellements de prêts hypothécaires et nous en tirer sans trop de dégâts.
Beaucoup de ménages sont aux prises avec l'inflation, mais tant que le marché de l'emploi plie mais ne rompt pas, je pense que les ménages sont tireront sans trop de dégâts.
- Comment envisagez-vous les élections américaines?
- La table est mise à présent. Nous le savons, il y a de grosses différences entre les programmes. Nous ne savons pas exactement quelle sera la composition du congrès et ce sera une élection qui sera très serrée.
En ce qui concerne les deux programmes, à ce que nous savons, Trump n'a pas encore grand-chose mais nous avons dit qu'il veut maintenir les coupures d'impôt qu'il a mis en place alors que Biden veut les taux d'imposition remontée dans bien des cas, surtout pour les grandes sociétés, les Américains plus aisés.
Il y aura une forte différence, quelque 6 000 000 000 000 entre les candidats selon les chiffres bruts. La politique des échanges commerciaux, même si Biden n'est pas nécessairement libre échangiste, plutôt (...) le retrait.
. . (...) en tout état de cause, la plate-forme sera très différente de ce point de vue là.
Nous devrons voir ce qui se produira. S'il y avait un changement important de politique en faveur de tarifs douaniers, cela semble inflationniste alors même que l'inflation revient à la cible. Si on impose des tarés, il faudra payer plus cher.
Pour mettre cela en œuvre sans faire bénéficier d'une exemple sur le Canada ou le Mexique, rappelez-vous, il a participé aux négociations de l'accord de libre-échange avec le Canada et les États-Unis qui est son œuvre à présent.
Peut-être va-t-il faire bénéficier d'une exception le Canada et le Mexique se concentre sur d'autres pays. L'impact à cet égard ne serait pas aussi important.
- Derek Burleton répond à vos questions dans quelques instants. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous voici sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser le marché. Voici les 10 TSX 60 en fonction du cours et du volume. À l'heure actuelle, indice TSX est essentiellement inchangé.
La situation est assez mitigée, même dans certains secteurs. Cenovus progresse mais d'autres titres de l'énergie reculent modestement. Il n'y a pas grand-chose sur le secteur financier. Je cherche Shopify sur cette liste. Voilà. Le titre est essentiellement inchangé. BCE est en revanche et à la baisse depuis quelque temps déjà et recule aujourd'hui de presque 1 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 100 a repris sa remontée. Il y a des titres qui ressortent nettement. Tesla, qui a été en difficulté quelque temps, rebondi à raison de plus de 5 % aujourd'hui. Google, nous parlions tout à l'heure des rumeurs non confirmées diffusées par Bloomberg, d'une alliance entre l'outil Gemini et l'iPhone d'Apple que suscite l'engouement et bien sûr NVIDIA entame sa conférence de développeurs aujourd'hui, la confiance chef de la direction aura lieu cet après-midi. Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD. Derek Burleton répond d'autres questions sur l'économie.
Est-ce que nous allons entrer en récession?
- Je ne crois pas.
Bien sûr, il existe toujours un risque, même quand vous considérez les sondages, si l'on remonte à une époque où l'économie s'améliore, tout va bien, il y a toujours un certain risque d'être touché par un événement financier imprévu qui peut déclencher une récession.
Les sondages suggèrent normalement 20 % de possibilités.
Au pic de façon à ce que les taux ont sûrement après la pandémie, les sondages affichaient 60 % de probabilité, ce qui est inhabituellement élevé.
En général, c'est un présage d'une récession. Or depuis quelques trimestres, surtout aux États-Unis, la probabilité est redescendue à 40 %, un peu plus au Canada puisque les États-Unis se portent tellement bien et je suis à l'aise avec cela. Je pense que c'est plus élevé que la normale, je m'inquiète toujours de ce que l'inflation persiste, tant que les taux demeurent aussi élever il y a toujours une possibilité que quelque chose se prépare, mais je pense qu'il s'est justifié. Par exemple, l'immobilier commercial, cela pourrait nous réserver des surprises, mais les données sont possibles.
L'inflation recule de façon étonnamment rapide lorsqu'il s'agit de la tendance.
- Vous avez parlé de l'immobilier commercial. C'était la première question que l'on apposa Tiff Macklem et son principal sous-gouverneur et il a répondu qu'il s'est penché sur la situation mais qui n'était pas aussi inquiet au Canada que les Américains semblent.
- Oui, je pense que c'est en partie en raison de la structure de l'immobilier commercial au Canada. La plupart des investissements dans l'immobilier commercial sont par des caisses de retraite peuvent mieux gérer le risque.
L'immobilier commercial auquel on a tendance à être ainsi plus sécurisé. Aux États-Unis, il y a beaucoup de capital d'investissement, non pas seulement les caisses de retraite qui alimente la croissance de ce secteur. Je suis inquiet au sujet de l'immobilier commercial. Ce qui nous rassure quelque peu, ce que nous revoici largement après le choc des taux sur le marché, même si le marché des bureaux a faibli, il ne présente pas d'effondrement effectif.
Ce sera un des phénomènes pluriannuels.
Jerome Powell en a parlé à l'émission 60 minutes. Ce sera un choc à long terme qui prendra des années pour être débouclé sur le marché de l'immobilier de bureau mais je ne prévois pas qu'une crise en découlera. Nous verrons. Certains des déroulements à venir aux États-Unis doivent être scrutés de près. Comment cette dette sera reconduite.
- Une toute dernière question.
Pourriez-vous évoquer la différence entre l'indice des prix à la consommation et l'indice des dépenses de consommation, l'indicateur préféré de la Fed?
- Quand vous considérez les données de la Fed, indice de consommation personnelle représente 60 à 70 % selon l'économie de l'indice des prix à la consommation.
En rétrospective, il n'y a pas de différence dura. À la marge toutefois, indice des dépenses de consommation personnelle représente les dépenses intérieures et ne tient pas compte de l'importation et de l'exportation. Il s'agit donc de la variable plus important, mais ces deux indicateurs vont de pair, car sur deux, 3,4 trimestres il n'y a pas de divergences importants.
- Nous n'avons plus le temps de vous poser des questions, avant de nous séparer, mercredi il y a une décision sur les taux de la Fed. La banque du Canada en aura une autre. Des statistiques sur l'inflation vont apparaître. Ce que vous m'avez dit de plus intrigant, c'est que la Fed pourrait minimiser encore ses propres attentes de taux cette année.
- Oui, c'est ce qu'on scrutera le mercredi. Le graphique à points, il faudrait que tous les membres passent de trois coupures à deux coupures de taux, ce qui ferait rétrograder la médiane des pronostics cette année à 50 points de base et je pense que les rendements sur le marché bondiront et dans une certaine mesure. Pas spectaculairement, mais cela augmente.
- Je vais certainement me pencher de ce pas sur le graphique. Si nous n'avons pas répondu à vos questions aujourd'hui, nous y répondrons pendant une émission future.
Restez à l'écoute, demain, Hussein Allidina, responsable des produits de base à Gestion de placements TD, répondra à vos questions sur les produits de base. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!