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Même si des signes de faiblesse économique commencent à poindre à l’horizon, les banques centrales s’engagent à maintenir le cap dans leur lutte contre l’inflation. Anna Castro, directrice générale et chef, Répartition des actifs, Services de détail, Gestion de Placements TD, explique comment le contexte actuel pourrait mener à un plus grand nombre d’options pour générer du revenu.
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Signes de ralentissement économique; les banques centrales, à la croisée des chemins? Qu’est-ce que cela signifie pour les prix des actifs à l’approche de l’automne? Pour en parler, accueillons Anna Castro, directrice générale et chef, Répartition des actifs, Services de détail, Gestion de Placements TD. Anna, c’est un plaisir de vous retrouver.
Merci. Je suis heureuse d’être ici.
On vient de terminer une longue fin de semaine. On a l’impression que les gens vont revenir au bureau avec un peu plus de sérieux. On a reçu des annonces sur les taux d’intérêt ce mois-ci, et, tout au long de l’été, les données économiques ont été un peu contrastées, mais il y a certains signes de ralentissement. Qu’est-ce que ça pourrait signifier pour les banques centrales?
Ça indique aux banques centrales comment gérer la trajectoire à partir de maintenant. Elles veulent se fier aux données parce qu’elles ont connu une année de fortes hausses de taux, tant au Canada, la Banque du Canada et la Réserve fédérale. On a vu un ralentissement dans les données liées à l’activité économique et aux dépenses. Bien qu’elles soient toujours en hausse, les salaires ne sont plus aussi élevés qu’avant, mais les gens conservent leur emploi. En revanche, l’inflation a tendance à baisser par rapport aux taux à un chiffre élevé et se situe maintenant autour de 4 %, et elle pourrait descendre juste en dessous vers la fin de l’année.
Toutefois, elle n’est pas encore entièrement maîtrisée, les banques centrales ne peuvent pas passer outre et dire qu’elles ont gagné la guerre. À partir de maintenant, elles veulent voir la façon dont les données reflètent comment leur resserrement s’est répercuté sur le système, l’économie, les sociétés et les consommateurs, mais elles veulent pouvoir revenir en arrière et s’assurer que l’inflation suit une tendance qu’elles peuvent gérer.
Oui, on le sent quand on écoute parler Tiff Macklem, au Canada, notre gouverneur de la banque centrale, ou Jay Powell au sud de la frontière, il y a une réelle réticence à dire que la mission est accomplie. Ils ne veulent pas déclarer la victoire, car cela peut avoir des conséquences dangereuses de l’autre côté.
Oui, ils veulent s’assurer d’une stabilité des prix, et l’inflation est leur priorité en ce moment. L’autre volet de leur mandat est de veiller au plein emploi, et la main-d’œuvre est assez solide, alors il n’y a pas lieu de s’en inquiéter. La croissance est bonne et a fait preuve de résilience. En fait, ils veulent s’assurer d’éviter le retour des pressions inflationnistes parce que certains de ces problèmes se sont manifestés, et ils veulent s’assurer d’avoir un contrôle ferme.
Si on les croit sur parole, ils disent qu’ils pourraient ne pas encore avoir terminé. S’ils ont besoin de continuer dans cette veine, ils le feront. Et puis ils resteront là pendant un certain temps. Ils vont maintenir des taux d’intérêt élevés. Si telle est la situation, peut-être qu’il n’y aura plus de hausses, peut-être une ou deux selon les données, comme vous l’avez dit, puis on va rester là pendant un certain temps. Qu’est-ce que ça signifie réellement pour les prix des actifs?
Pour ce qui est du prix des actifs, vous avez davantage d’options de revenu. Dans ce contexte, vous avez des titres à revenu fixe. Les taux obligataires sont plus élevés et contrairement à ce qu’on a vu au cours des dernières décennies, on a maintenant un niveau de revenu plus élevé, par exemple, un panier d’obligations, des obligations d’État de grande qualité et des obligations de sociétés qui pourraient donner environ 5 %. Ça signifie qu’il y a des CPG et une variété de comptes d’épargne à rendement élevé qui offrent un niveau de revenu élevé par rapport aux actions.
Vous avez davantage de choix quant à votre univers de placement. Mais ça signifie que les taux obligataires élevés vont influencer les évaluations. Ça pourrait aussi exercer une pression sur les cours du marché boursier, qui ont affiché une excellente performance depuis le début de l’année. Il s’agit de gérer les attentes par rapport à la situation actuelle. L’autre élément, c’est le niveau élevé des taux d’intérêt. Ce n’est pas qu’une question d’évaluation, mais aussi une façon de réduire la demande. C’est le coût de la dette plus élevé, le coût des dépenses plus élevé, ça pourrait avoir un impact sur la croissance économique et sur les attentes à l’avenir.
Par conséquent, si on prévoit des taux d’intérêt ou des coûts de dépenses plus élevés, la croissance économique pourrait être plus faible, ce qui veut dire que les les attentes de bénéfices devraient aussi diminuer.
C’est ce que les banques centrales tentent de mettre en place. Elles disent que l’inflation était beaucoup trop élevée. On doit la réduire. Pour ce faire, on ralentit l’économie. On ralentit le marché du travail. À ce stade, on est peut-être à la croisée des chemins pour les banques centrales, est-ce qu’on est à la croisée des chemins pour l’économie? Qu’est-ce que l’état de l’économie nous révèle sur où on se situe dans le cycle?
Alors, on est à la dernière étape du cycle. Jusqu’à présent, l’économie a résisté grâce à la vigueur du marché du travail. La question est de savoir, quand les banques centrales haussent les taux d’intérêt, elles veulent influer sur la demande, mais c’est très brutal et il faut du temps pour passer au travers. Ça fait un peu plus d’un an que c’est commencé. L’an prochain, on va avoir plus de temps pour traverser ce resserrement. À la fin du cycle économique, c’est vraiment important de réfléchir à la qualité de nos placements.
Tout d’abord, il faut réfléchir au prix auquel on a acheté ce placement parce que le prix qu’on paye a un impact sur le rendement à long terme de notre placement. Deuxièmement, une bonne source de revenus nous aide à passer à travers, en tant qu’investisseur, des taux d’intérêt plus élevés et une inflation élevée, ou une inflation plus élevée qu’auparavant.
L’autre élément est de s’assurer que les sociétés auxquelles on prête ou auprès desquelles on achète, ont la capacité de surmonter ce contexte économique très diversifié, de résister à une baisse de la demande économique, de traverser les hausses de prix, au besoin, qu’elles ont différentes sources de demande pour leurs biens et services et qu’elles ont un bilan solide afin d’avoir accès à du capital et d’être en mesure de payer un coût d’intérêt plus élevé lorsqu’elles doivent refinancer leur dette.
Et donc, dans ce type d’environnement, en tant qu’investisseur, on doit vraiment réfléchir et faire preuve de diligence raisonnable, examiner les différents scénarios et les sources de liquidités des sociétés, qu’il s’agisse d’actions à revenu fixe ou de placements alternatifs. C’est important d’avoir des placements diversifiés pour avoir différentes sources de rendement et tenir compte de différents horizons de placement.
Ce que je dis, c’est qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et ce qui a fonctionné, peut-être l’an dernier ou au début de cette année, pourrait ne pas fonctionner à l’avenir. C’est très important d’évaluer ce qu’on achète et ce qu’on détient dans notre portefeuille.
Je voulais vous poser une question là-dessus, ce qui a fonctionné jusqu’à maintenant, ce qui ne donne pas les résultats escomptés, car certains secteurs du marché boursier, comme la technologie, les grandes sociétés américaines, ont bien performé cette année. Les sociétés pétrolières commencent à tirer parti du pétrole brut, ou le marché est-il un peu trop optimiste et on aura une absence d’atterrissage, un atterrissage en douceur, tout ira bien, on maîtrise l’inflation, et personne n’est blessé?
Le marché des titres à revenu fixe a été volatil au cours des dernières semaines; il y a donc de la volatilité du côté des obligations. Le marché boursier, lui, semble faire preuve d’une plus grande complaisance. Il n’y a pas beaucoup de volatilité, et on s’attend à une croissance des bénéfices de l’indice S&P 500 de 12 % l’an prochain. C’est assez élevé en fin de cycle. La situation évolue rapidement. Et ce qui s’est passé cette année, parce qu’avant le début de l’année, on s’attendait à pire, à une récession en début d’année, et on a été soulagés de dire que la situation s’est améliorée ou que le pire est derrière nous.
Ce qui est pris en compte, c’est que le pire est derrière nous. Les bénéfices devraient augmenter de 12 %. On s’attend également à ce que les conditions financières soient plus faciles, et au cours des derniers mois, on a vu beaucoup de positions vendeur, c’est pourquoi le marché, le marché boursier s’est très bien comporté. L’évolution des cours des actions et des titres de créance à rendement élevé a rassuré les gens en leur donnant le sentiment que le pire est derrière nous.
Mais ce qu’on veut souligner, c’est que l’évolution des cours, c’est une chose. L’autre élément c’est de s’assurer que le modèle de bénéfices de ces sociétés, les sources de liquidités, demeurent résilientes alors qu’on entre dans un stade avancé du cycle où il existe différents types de résultats économiques et de conditions financières possibles, ou même, des taux d’intérêt plus élevés et pendant plus longtemps, mais aussi un taux d’inflation plus élevé qu’avant.
Tout ça doit être pris en compte avant de penser trop vite que tout va redevenir comme avant, que les bénéfices vont s’accélérer et que la Fed va réduire les taux, et ça signifierait une baisse des taux d’intérêt comme par le passé. Je pense qu’il est important d’être prudent et réfléchi dans le processus.
[MUSIQUE DOUCE]
Signes de ralentissement économique; les banques centrales, à la croisée des chemins? Qu’est-ce que cela signifie pour les prix des actifs à l’approche de l’automne? Pour en parler, accueillons Anna Castro, directrice générale et chef, Répartition des actifs, Services de détail, Gestion de Placements TD. Anna, c’est un plaisir de vous retrouver.
Merci. Je suis heureuse d’être ici.
On vient de terminer une longue fin de semaine. On a l’impression que les gens vont revenir au bureau avec un peu plus de sérieux. On a reçu des annonces sur les taux d’intérêt ce mois-ci, et, tout au long de l’été, les données économiques ont été un peu contrastées, mais il y a certains signes de ralentissement. Qu’est-ce que ça pourrait signifier pour les banques centrales?
Ça indique aux banques centrales comment gérer la trajectoire à partir de maintenant. Elles veulent se fier aux données parce qu’elles ont connu une année de fortes hausses de taux, tant au Canada, la Banque du Canada et la Réserve fédérale. On a vu un ralentissement dans les données liées à l’activité économique et aux dépenses. Bien qu’elles soient toujours en hausse, les salaires ne sont plus aussi élevés qu’avant, mais les gens conservent leur emploi. En revanche, l’inflation a tendance à baisser par rapport aux taux à un chiffre élevé et se situe maintenant autour de 4 %, et elle pourrait descendre juste en dessous vers la fin de l’année.
Toutefois, elle n’est pas encore entièrement maîtrisée, les banques centrales ne peuvent pas passer outre et dire qu’elles ont gagné la guerre. À partir de maintenant, elles veulent voir la façon dont les données reflètent comment leur resserrement s’est répercuté sur le système, l’économie, les sociétés et les consommateurs, mais elles veulent pouvoir revenir en arrière et s’assurer que l’inflation suit une tendance qu’elles peuvent gérer.
Oui, on le sent quand on écoute parler Tiff Macklem, au Canada, notre gouverneur de la banque centrale, ou Jay Powell au sud de la frontière, il y a une réelle réticence à dire que la mission est accomplie. Ils ne veulent pas déclarer la victoire, car cela peut avoir des conséquences dangereuses de l’autre côté.
Oui, ils veulent s’assurer d’une stabilité des prix, et l’inflation est leur priorité en ce moment. L’autre volet de leur mandat est de veiller au plein emploi, et la main-d’œuvre est assez solide, alors il n’y a pas lieu de s’en inquiéter. La croissance est bonne et a fait preuve de résilience. En fait, ils veulent s’assurer d’éviter le retour des pressions inflationnistes parce que certains de ces problèmes se sont manifestés, et ils veulent s’assurer d’avoir un contrôle ferme.
Si on les croit sur parole, ils disent qu’ils pourraient ne pas encore avoir terminé. S’ils ont besoin de continuer dans cette veine, ils le feront. Et puis ils resteront là pendant un certain temps. Ils vont maintenir des taux d’intérêt élevés. Si telle est la situation, peut-être qu’il n’y aura plus de hausses, peut-être une ou deux selon les données, comme vous l’avez dit, puis on va rester là pendant un certain temps. Qu’est-ce que ça signifie réellement pour les prix des actifs?
Pour ce qui est du prix des actifs, vous avez davantage d’options de revenu. Dans ce contexte, vous avez des titres à revenu fixe. Les taux obligataires sont plus élevés et contrairement à ce qu’on a vu au cours des dernières décennies, on a maintenant un niveau de revenu plus élevé, par exemple, un panier d’obligations, des obligations d’État de grande qualité et des obligations de sociétés qui pourraient donner environ 5 %. Ça signifie qu’il y a des CPG et une variété de comptes d’épargne à rendement élevé qui offrent un niveau de revenu élevé par rapport aux actions.
Vous avez davantage de choix quant à votre univers de placement. Mais ça signifie que les taux obligataires élevés vont influencer les évaluations. Ça pourrait aussi exercer une pression sur les cours du marché boursier, qui ont affiché une excellente performance depuis le début de l’année. Il s’agit de gérer les attentes par rapport à la situation actuelle. L’autre élément, c’est le niveau élevé des taux d’intérêt. Ce n’est pas qu’une question d’évaluation, mais aussi une façon de réduire la demande. C’est le coût de la dette plus élevé, le coût des dépenses plus élevé, ça pourrait avoir un impact sur la croissance économique et sur les attentes à l’avenir.
Par conséquent, si on prévoit des taux d’intérêt ou des coûts de dépenses plus élevés, la croissance économique pourrait être plus faible, ce qui veut dire que les les attentes de bénéfices devraient aussi diminuer.
C’est ce que les banques centrales tentent de mettre en place. Elles disent que l’inflation était beaucoup trop élevée. On doit la réduire. Pour ce faire, on ralentit l’économie. On ralentit le marché du travail. À ce stade, on est peut-être à la croisée des chemins pour les banques centrales, est-ce qu’on est à la croisée des chemins pour l’économie? Qu’est-ce que l’état de l’économie nous révèle sur où on se situe dans le cycle?
Alors, on est à la dernière étape du cycle. Jusqu’à présent, l’économie a résisté grâce à la vigueur du marché du travail. La question est de savoir, quand les banques centrales haussent les taux d’intérêt, elles veulent influer sur la demande, mais c’est très brutal et il faut du temps pour passer au travers. Ça fait un peu plus d’un an que c’est commencé. L’an prochain, on va avoir plus de temps pour traverser ce resserrement. À la fin du cycle économique, c’est vraiment important de réfléchir à la qualité de nos placements.
Tout d’abord, il faut réfléchir au prix auquel on a acheté ce placement parce que le prix qu’on paye a un impact sur le rendement à long terme de notre placement. Deuxièmement, une bonne source de revenus nous aide à passer à travers, en tant qu’investisseur, des taux d’intérêt plus élevés et une inflation élevée, ou une inflation plus élevée qu’auparavant.
L’autre élément est de s’assurer que les sociétés auxquelles on prête ou auprès desquelles on achète, ont la capacité de surmonter ce contexte économique très diversifié, de résister à une baisse de la demande économique, de traverser les hausses de prix, au besoin, qu’elles ont différentes sources de demande pour leurs biens et services et qu’elles ont un bilan solide afin d’avoir accès à du capital et d’être en mesure de payer un coût d’intérêt plus élevé lorsqu’elles doivent refinancer leur dette.
Et donc, dans ce type d’environnement, en tant qu’investisseur, on doit vraiment réfléchir et faire preuve de diligence raisonnable, examiner les différents scénarios et les sources de liquidités des sociétés, qu’il s’agisse d’actions à revenu fixe ou de placements alternatifs. C’est important d’avoir des placements diversifiés pour avoir différentes sources de rendement et tenir compte de différents horizons de placement.
Ce que je dis, c’est qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et ce qui a fonctionné, peut-être l’an dernier ou au début de cette année, pourrait ne pas fonctionner à l’avenir. C’est très important d’évaluer ce qu’on achète et ce qu’on détient dans notre portefeuille.
Je voulais vous poser une question là-dessus, ce qui a fonctionné jusqu’à maintenant, ce qui ne donne pas les résultats escomptés, car certains secteurs du marché boursier, comme la technologie, les grandes sociétés américaines, ont bien performé cette année. Les sociétés pétrolières commencent à tirer parti du pétrole brut, ou le marché est-il un peu trop optimiste et on aura une absence d’atterrissage, un atterrissage en douceur, tout ira bien, on maîtrise l’inflation, et personne n’est blessé?
Le marché des titres à revenu fixe a été volatil au cours des dernières semaines; il y a donc de la volatilité du côté des obligations. Le marché boursier, lui, semble faire preuve d’une plus grande complaisance. Il n’y a pas beaucoup de volatilité, et on s’attend à une croissance des bénéfices de l’indice S&P 500 de 12 % l’an prochain. C’est assez élevé en fin de cycle. La situation évolue rapidement. Et ce qui s’est passé cette année, parce qu’avant le début de l’année, on s’attendait à pire, à une récession en début d’année, et on a été soulagés de dire que la situation s’est améliorée ou que le pire est derrière nous.
Ce qui est pris en compte, c’est que le pire est derrière nous. Les bénéfices devraient augmenter de 12 %. On s’attend également à ce que les conditions financières soient plus faciles, et au cours des derniers mois, on a vu beaucoup de positions vendeur, c’est pourquoi le marché, le marché boursier s’est très bien comporté. L’évolution des cours des actions et des titres de créance à rendement élevé a rassuré les gens en leur donnant le sentiment que le pire est derrière nous.
Mais ce qu’on veut souligner, c’est que l’évolution des cours, c’est une chose. L’autre élément c’est de s’assurer que le modèle de bénéfices de ces sociétés, les sources de liquidités, demeurent résilientes alors qu’on entre dans un stade avancé du cycle où il existe différents types de résultats économiques et de conditions financières possibles, ou même, des taux d’intérêt plus élevés et pendant plus longtemps, mais aussi un taux d’inflation plus élevé qu’avant.
Tout ça doit être pris en compte avant de penser trop vite que tout va redevenir comme avant, que les bénéfices vont s’accélérer et que la Fed va réduire les taux, et ça signifierait une baisse des taux d’intérêt comme par le passé. Je pense qu’il est important d’être prudent et réfléchi dans le processus.
[MUSIQUE DOUCE]