
Les marchés ont été confrontés à une volatilité accrue en raison des préoccupations à l’égard de la croissance économique et des taux d’intérêt élevés. Anna Castro, gestionnaire de portefeuille principale et chef, Répartition des actifs, Services de détail, Gestion de Placements TD, discute de ses perspectives à l’égard des marchés et des avantages d’une stratégie à long terme sélective.
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[LOGO SONORE]
La dernière décision de la Fed de maintenir les taux d’intérêt survient en période de volatilité accrue sur le marché obligataire, surtout au cours des dernières semaines. Selon ma prochaine invitée, la grande question qui plane sur les marchés à court terme est « Que nous réserve l’avenir? » « Sommes-nous à la croisée des chemins? »
Anna Castro, gestionnaire de portefeuille principale, chef, Répartition des actifs de détail, GPTD. C’est un plaisir de vous recevoir. Merci. Je suis heureuse d’être ici.
Parlons de la croisée des chemins. Qu’entendez-vous par croisée des chemins?
Les bonnes surprises de croissance économique, en particulier aux États-Unis, ont augmenté l’évaluation du risque de ce qu’un environnement restrictif supplémentaire signifierait, en termes d’incertitude de la politique monétaire à l’avenir pour s’assurer que nous maîtrisons l’inflation, compte tenu d’une croissance économique aussi forte. Oui. Oui. Je pense que tout le monde est toujours surpris de voir que l’économie continue de tourner et continue de progresser. Vous avez trois graphiques à nous présenter. Je vais vous demander de nous expliquer pourquoi vous les présentez et ce que vous surveillez sur ceux-ci.
Premièrement, je crois qu’on doit regarder les taux obligataires. Qu’est-ce que vous voyez ici?
Je voulais montrer que le taux obligataire du gouvernement américain à 10 ans, en particulier vers le mois d’octobre, était à 5 %. C’est donc le plus haut niveau en 15 ans. Les taux des obligations américaines à long terme sont donc moins touchés à propos de ce que font actuellement les banques centrales, mais les attentes du marché à l’égard de la politique monétaire, du niveau de croissance, et de la dynamique de l’offre et de la demande.
Et ici, l’augmentation des rendements des obligations d’État américaines à long terme a donc eu un impact sur le coût de la dette des entreprises et des consommateurs. Ça a donc conduit à un resserrement supplémentaire, par les prix du marché, d’environ trois hausses supplémentaires par rapport à ce qu’a fait la Fed.
Alors, c’est la Fed qui dit que le travail est fait pour elle. Oui, et vous pouvez voir que la pente sur ce graphique est si élevée.
Oui, au cours des deux derniers mois. Oui. Le suivant que vous voyez ici, je pense, que c’est l’évaluation des marchés. Dites-moi ce que vous voyez ici en matière d’actions.
Après avoir fait preuve d’une grande résilience jusqu’en juillet, les actions américaines, ici, j’utilise l’indice S&P 500 pour l’illustrer. L’évaluation chute de deux points, alors qu’elle avait atteint un sommet de 20 fois à la fin de juillet et à 18 fois fin octobre. Ce qu’on constate, c’est que les investisseurs en actions disent que si les rendements obligataires sont de 5 %, ou considérés sans risque, ils demandent une plus grande compensation pour prendre le risque d’investir en actions. Et c’est pourquoi les évaluations ont diminué, pour vous procurer une protection contre cette prime de risque. Oui. Les marchés se sont repliés. Nous avons vu l’évaluation. Comment cela cadre-t-il avec la croissance des bénéfices elle-même et peut-être la croissance prévue des bénéfices? C’est votre prochain graphique. Oui. Dans ce graphique, il y a deux lignes. La ligne blanche indique la croissance des bénéfices depuis le début, ce qui indique aussi nos résultats dans le cadre de ces revenus actuels.
Ce qui est mieux que prévu, non? Oui.
Ce qui est intéressant.
Oui, jusqu’à présent, les bénéfices pour le troisième trimestre ont été bons. Les bénéfices ont été meilleurs que prévu par rapport à la tendance ou aux attentes. Il y a aussi une stabilisation. Mais en général, ce à quoi on doit réfléchir c’est la croissance des bénéfices pour l’année prochaine, ou la croissance prospective des bénéfices, c’est ce qui compte pour les investisseurs en actions. Et on s’attend à des résultats de 10 % par rapport à la situation actuelle.
Ce qui est intéressant, c’est qu’on a fait une pause dans le taux des hausses des révisions des bénéfices à la hausse. Il n’y a donc pas de révision à la baisse des bénéfices, mais c’est plutôt l’évolution des révisions à la hausse qui a diminué. Et cela a également préoccupé les investisseurs boursiers, car ils ne veulent entendre dire que ça ne s’améliorera pas.
Et cela tient compte du resserrement accru et du risque géopolitique, vous devez avoir une certaine certitude quant à la croissance future de vos bénéfices ou vous voulez que la croissance des gains soit compensée.
C’est intéressant, parce que je dirais simplement, j’aurais cru, en fait, qu’on aurait d’autres révisions à la baisse. On ne voit donc pas de baisse. À l’heure actuelle, il n’y a tout simplement pas de hausse.
Pas encore. Et maintenant qu’il y a plus de resserrement, la question est de savoir si ce nouveau resserrement et tous les autres risques auxquels on fait face en ce moment, qu’est-ce qu’on peut faire de plus à partir de maintenant? Oui. Il y a tellement de risques dans le monde. On est passés à travers la COVID et on se demande ce qui pourrait arriver de plus. Et vous savez, il faut faire attention à ce qu’on demande, parfois.
OK. Compte tenu du scénario que vous avez esquissé, ces trois types de données, selon vous, que devraient penser les gens à l’égard des marchés en ce moment?
Tout d’abord, j’ai parlé des grands thèmes au début. Dans chaque cas, ce que je voulais souligner, c’est qu’avoir un portefeuille multiactifs, vous êtes exposé aussi ou vous avez accès à différentes catégories d’actif, à différents pays, différents secteurs. Et en ce moment, ce qui est intéressant dans ce contexte particulier, vous avez des mini-cycles ou des mini-thèmes dans chaque catégorie d’actif.
À court terme, on a parlé des attentes d’obligations plus volatiles, ce qui peut avoir un impact sur la volatilité des actions vu leur ampleur. Mais cela peut en fait offrir des occasions à long terme aux investisseurs. Par exemple, on a parlé de ventes massives au cours des deux derniers mois. Aujourd’hui, les marchés sont en hausse de 1 % à 2 %. Les choses peuvent changer très, très rapidement.
À long terme, si vous vous concentrez sur votre objectif à long terme, la clé est d’avoir une bonne combinaison, un portefeuille diversifié avec différentes catégories d’actifs qui peuvent donner différents types de rendements. Et donc en ce moment, avec le repli des titres à revenu fixe et la composante à revenu ou à rendement plus élevé, on voit des occasions sur les titres de créance de grande qualité d’État et de sociétés. Et l’attrait, c’est que vous pourriez avoir un gain en capital supplémentaire provenant de cette composante de revenu, si les taux baissent ou si les acteurs du marché tiennent compte d’une baisse des taux.
Du côté des actions, après le repli de l’été, vous avez l’occasion d’investir dans des titres de grande qualité de différents secteurs. Il y a eu ceux des produits industriels, de la technologie, par exemple, ou de l’énergie. Au Canada, on a des sociétés énergétiques de qualité, un bon bilan avec des flux de trésorerie disponibles et des dividendes croissants. Et ce n’est pas tout : les prix de l’énergie et du pétrole profitent d’une croissance de l’inflation plus forte que prévu. Ces sociétés se sont donc bien comportées.
Ensuite, il faut considérer le produit de base comme une catégorie d’actif, une diversification à intégrer au portefeuille. Et cela devrait profiter d’un contexte inflationniste, et comporte des thèmes à long terme. Cet élément a sa propre dynamique de l’offre et de la demande.
L’autre aspect serait celui des actifs réels, comme les infrastructures, qui peuvent profiter des thèmes de la transition énergétique à long terme qui sont moins liés au cycle économique en soi, ainsi qu’à l’immobilier. Vous avez différentes catégories d’actif. Il ne s’agit pas seulement des bureaux, qui ont mauvaise presse dans ce cas. Il y a des thèmes très intéressants comme les immeubles multirésidentiels, le secteur résidentiel et les propriétés industrielles.
En tant qu’investisseur canadien, il est bon d’avoir un portefeuille mondial. Par exemple, depuis l’été, vous avez obtenu des rendements positifs grâce aux actifs en dollars américains par rapport à ceux en dollar canadien parce que le dollar américain s’est apprécié, tandis que le dollar canadien s’est déprécié.
Réunir tous ces éléments et former une équipe pour les sélectionner, faire des recherches et comprendre les différentes parties du marché est très, très utile.
C’est – j’allais dire que c’est bien, même si – il est très difficile d’investir dans ce secteur. Quand vous dites ça, à propos des occasions avec les produits de base, les actions de produits de base, le dollars US, les infrastructures, il y a des espaces qui offrent ça dans leur cycle économique, des couvertures inflationnistes pour que les gens réfléchissent à ces choses. Oui. Et j’aime bien faire une analogie, elle est peut-être très simpliste, à propos de lorsque vous pensez à votre plan à long terme pour être en santé, vous pensez à la planification des repas. Et ça vous permet, quand vous préparez un repas, quand vous achetez les ingrédients à l’épicerie, tout cela a une incidence sur les prix, l’offre et la demande, les changements climatiques, ou votre emplacement. Mais en général, la clé, c’est que dans l’ensemble, malgré tout cela, il est essentiel d’élaborer un plan de repas très nourrissants, en pensant à votre objectif à long terme d’être en santé.
Vous m’avez vu manger des bonbons d’Halloween. C’est pour ça que vous me parlez de ça. Anna, merci beaucoup d’être venue. Merci. [LOGO SONORE] [MUSIQUE]
La dernière décision de la Fed de maintenir les taux d’intérêt survient en période de volatilité accrue sur le marché obligataire, surtout au cours des dernières semaines. Selon ma prochaine invitée, la grande question qui plane sur les marchés à court terme est « Que nous réserve l’avenir? » « Sommes-nous à la croisée des chemins? »
Anna Castro, gestionnaire de portefeuille principale, chef, Répartition des actifs de détail, GPTD. C’est un plaisir de vous recevoir. Merci. Je suis heureuse d’être ici.
Parlons de la croisée des chemins. Qu’entendez-vous par croisée des chemins?
Les bonnes surprises de croissance économique, en particulier aux États-Unis, ont augmenté l’évaluation du risque de ce qu’un environnement restrictif supplémentaire signifierait, en termes d’incertitude de la politique monétaire à l’avenir pour s’assurer que nous maîtrisons l’inflation, compte tenu d’une croissance économique aussi forte. Oui. Oui. Je pense que tout le monde est toujours surpris de voir que l’économie continue de tourner et continue de progresser. Vous avez trois graphiques à nous présenter. Je vais vous demander de nous expliquer pourquoi vous les présentez et ce que vous surveillez sur ceux-ci.
Premièrement, je crois qu’on doit regarder les taux obligataires. Qu’est-ce que vous voyez ici?
Je voulais montrer que le taux obligataire du gouvernement américain à 10 ans, en particulier vers le mois d’octobre, était à 5 %. C’est donc le plus haut niveau en 15 ans. Les taux des obligations américaines à long terme sont donc moins touchés à propos de ce que font actuellement les banques centrales, mais les attentes du marché à l’égard de la politique monétaire, du niveau de croissance, et de la dynamique de l’offre et de la demande.
Et ici, l’augmentation des rendements des obligations d’État américaines à long terme a donc eu un impact sur le coût de la dette des entreprises et des consommateurs. Ça a donc conduit à un resserrement supplémentaire, par les prix du marché, d’environ trois hausses supplémentaires par rapport à ce qu’a fait la Fed.
Alors, c’est la Fed qui dit que le travail est fait pour elle. Oui, et vous pouvez voir que la pente sur ce graphique est si élevée.
Oui, au cours des deux derniers mois. Oui. Le suivant que vous voyez ici, je pense, que c’est l’évaluation des marchés. Dites-moi ce que vous voyez ici en matière d’actions.
Après avoir fait preuve d’une grande résilience jusqu’en juillet, les actions américaines, ici, j’utilise l’indice S&P 500 pour l’illustrer. L’évaluation chute de deux points, alors qu’elle avait atteint un sommet de 20 fois à la fin de juillet et à 18 fois fin octobre. Ce qu’on constate, c’est que les investisseurs en actions disent que si les rendements obligataires sont de 5 %, ou considérés sans risque, ils demandent une plus grande compensation pour prendre le risque d’investir en actions. Et c’est pourquoi les évaluations ont diminué, pour vous procurer une protection contre cette prime de risque. Oui. Les marchés se sont repliés. Nous avons vu l’évaluation. Comment cela cadre-t-il avec la croissance des bénéfices elle-même et peut-être la croissance prévue des bénéfices? C’est votre prochain graphique. Oui. Dans ce graphique, il y a deux lignes. La ligne blanche indique la croissance des bénéfices depuis le début, ce qui indique aussi nos résultats dans le cadre de ces revenus actuels.
Ce qui est mieux que prévu, non? Oui.
Ce qui est intéressant.
Oui, jusqu’à présent, les bénéfices pour le troisième trimestre ont été bons. Les bénéfices ont été meilleurs que prévu par rapport à la tendance ou aux attentes. Il y a aussi une stabilisation. Mais en général, ce à quoi on doit réfléchir c’est la croissance des bénéfices pour l’année prochaine, ou la croissance prospective des bénéfices, c’est ce qui compte pour les investisseurs en actions. Et on s’attend à des résultats de 10 % par rapport à la situation actuelle.
Ce qui est intéressant, c’est qu’on a fait une pause dans le taux des hausses des révisions des bénéfices à la hausse. Il n’y a donc pas de révision à la baisse des bénéfices, mais c’est plutôt l’évolution des révisions à la hausse qui a diminué. Et cela a également préoccupé les investisseurs boursiers, car ils ne veulent entendre dire que ça ne s’améliorera pas.
Et cela tient compte du resserrement accru et du risque géopolitique, vous devez avoir une certaine certitude quant à la croissance future de vos bénéfices ou vous voulez que la croissance des gains soit compensée.
C’est intéressant, parce que je dirais simplement, j’aurais cru, en fait, qu’on aurait d’autres révisions à la baisse. On ne voit donc pas de baisse. À l’heure actuelle, il n’y a tout simplement pas de hausse.
Pas encore. Et maintenant qu’il y a plus de resserrement, la question est de savoir si ce nouveau resserrement et tous les autres risques auxquels on fait face en ce moment, qu’est-ce qu’on peut faire de plus à partir de maintenant? Oui. Il y a tellement de risques dans le monde. On est passés à travers la COVID et on se demande ce qui pourrait arriver de plus. Et vous savez, il faut faire attention à ce qu’on demande, parfois.
OK. Compte tenu du scénario que vous avez esquissé, ces trois types de données, selon vous, que devraient penser les gens à l’égard des marchés en ce moment?
Tout d’abord, j’ai parlé des grands thèmes au début. Dans chaque cas, ce que je voulais souligner, c’est qu’avoir un portefeuille multiactifs, vous êtes exposé aussi ou vous avez accès à différentes catégories d’actif, à différents pays, différents secteurs. Et en ce moment, ce qui est intéressant dans ce contexte particulier, vous avez des mini-cycles ou des mini-thèmes dans chaque catégorie d’actif.
À court terme, on a parlé des attentes d’obligations plus volatiles, ce qui peut avoir un impact sur la volatilité des actions vu leur ampleur. Mais cela peut en fait offrir des occasions à long terme aux investisseurs. Par exemple, on a parlé de ventes massives au cours des deux derniers mois. Aujourd’hui, les marchés sont en hausse de 1 % à 2 %. Les choses peuvent changer très, très rapidement.
À long terme, si vous vous concentrez sur votre objectif à long terme, la clé est d’avoir une bonne combinaison, un portefeuille diversifié avec différentes catégories d’actifs qui peuvent donner différents types de rendements. Et donc en ce moment, avec le repli des titres à revenu fixe et la composante à revenu ou à rendement plus élevé, on voit des occasions sur les titres de créance de grande qualité d’État et de sociétés. Et l’attrait, c’est que vous pourriez avoir un gain en capital supplémentaire provenant de cette composante de revenu, si les taux baissent ou si les acteurs du marché tiennent compte d’une baisse des taux.
Du côté des actions, après le repli de l’été, vous avez l’occasion d’investir dans des titres de grande qualité de différents secteurs. Il y a eu ceux des produits industriels, de la technologie, par exemple, ou de l’énergie. Au Canada, on a des sociétés énergétiques de qualité, un bon bilan avec des flux de trésorerie disponibles et des dividendes croissants. Et ce n’est pas tout : les prix de l’énergie et du pétrole profitent d’une croissance de l’inflation plus forte que prévu. Ces sociétés se sont donc bien comportées.
Ensuite, il faut considérer le produit de base comme une catégorie d’actif, une diversification à intégrer au portefeuille. Et cela devrait profiter d’un contexte inflationniste, et comporte des thèmes à long terme. Cet élément a sa propre dynamique de l’offre et de la demande.
L’autre aspect serait celui des actifs réels, comme les infrastructures, qui peuvent profiter des thèmes de la transition énergétique à long terme qui sont moins liés au cycle économique en soi, ainsi qu’à l’immobilier. Vous avez différentes catégories d’actif. Il ne s’agit pas seulement des bureaux, qui ont mauvaise presse dans ce cas. Il y a des thèmes très intéressants comme les immeubles multirésidentiels, le secteur résidentiel et les propriétés industrielles.
En tant qu’investisseur canadien, il est bon d’avoir un portefeuille mondial. Par exemple, depuis l’été, vous avez obtenu des rendements positifs grâce aux actifs en dollars américains par rapport à ceux en dollar canadien parce que le dollar américain s’est apprécié, tandis que le dollar canadien s’est déprécié.
Réunir tous ces éléments et former une équipe pour les sélectionner, faire des recherches et comprendre les différentes parties du marché est très, très utile.
C’est – j’allais dire que c’est bien, même si – il est très difficile d’investir dans ce secteur. Quand vous dites ça, à propos des occasions avec les produits de base, les actions de produits de base, le dollars US, les infrastructures, il y a des espaces qui offrent ça dans leur cycle économique, des couvertures inflationnistes pour que les gens réfléchissent à ces choses. Oui. Et j’aime bien faire une analogie, elle est peut-être très simpliste, à propos de lorsque vous pensez à votre plan à long terme pour être en santé, vous pensez à la planification des repas. Et ça vous permet, quand vous préparez un repas, quand vous achetez les ingrédients à l’épicerie, tout cela a une incidence sur les prix, l’offre et la demande, les changements climatiques, ou votre emplacement. Mais en général, la clé, c’est que dans l’ensemble, malgré tout cela, il est essentiel d’élaborer un plan de repas très nourrissants, en pensant à votre objectif à long terme d’être en santé.
Vous m’avez vu manger des bonbons d’Halloween. C’est pour ça que vous me parlez de ça. Anna, merci beaucoup d’être venue. Merci. [LOGO SONORE] [MUSIQUE]