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(musique) –Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de placements directs Ltd. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, je m'entretiens du thème préféré de tout le monde, l'immobilier, le marché du logement au Canada demeure sous pression à cause de la hausse des taux. Corinne Lynch, affirme que le marché du logement a besoin de correction. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Cette plate-forme est également servir à vous renseigner. Bien logeuse nous expliquait comment créer un fil de nouvelles. Posez-nous vos questions par courriel ou dans la boîte questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Bien entendu, il y a deux jours, la séance était fort négative. Aujourd'hui, les choses sont plus calmes. La bourse de Toronto est en territoire négatif, une pression s'exerce sur le pétrole brut, qui est en recul de 3,5 %. Personne .ne dit est en recul de 3 % à 9,31 $ action. C'est un titre de technologie qui attire les investisseurs malgré la volatilité récente. Shopify maintient (...). Ces marchés évoluent progressivement un peu plus bas au fur et à mesure que la journée se poursuit. L'indice S&P 500 des marchés américains père un peu la dynamique enclenchée en début de séance. Certaines statistiques américaines, y compris les ventes de détail, prête à confusion lorsqu'il s'agit de débiner les intentions de la Fed qui a réuni la semaine prochaine. On prévoit qu'elle pratiquera une nouvelle augmentation importante dans son taux directeur afin de poursuivre ses efforts pour maîtriser l'inflation. L'indice S&P 500 est en baisse de 36 points, à 3909. L'indice Nasdaq est environ à la baisse. Les titres d'énergie plombent les indices de parti d'autre de la frontière. Chevrons est à (... ). la hausse des taux d'intérêt est le principal outil que les banques centrales utilisent pour juguler l'inflation galopante, une des conséquences imprévues, c'est l'impact sur le marché du logement. Et ce n'est peut-être pas fini puisque les taux vont augmenter encore. Notre invité affirme que des marchés du logement comme ceux du Canada et des États-Unis ont besoin d'une certaine correction pour les ramener aux sources. Bonjour Colin. C'est un moment difficile pour toutes les catégories d'actifs, y compris le logement. Tout d'abord, (...). – Merci de m'éviter. Quand on prend du recul et qu'on considère les hausses de taux et les raisons pour lesquelles ces hausses sont pratiquées, c'est l'inflation. Une bonne partie de cette inflation comporte deux éléments. D'abord l'offre. Il y a eu des contraintes d'offres dans plusieurs secteurs, y compris ceux qui affectent l'immobilier, que ce soit la main-d'œuvre ou les matériaux. Il y a eu une demande importante, une partie de cette demande a été dans une certaine mesure engendrée par la baisse des taux d'intérêt, qui a suscité une plus grande consommation, une hausse des dépenses des ménages. Tout cela se répercute sur l'économie et contribue à alimenter l'inflation élevée. Voilà la dynamique. Cette dynamique, l'univers de taux d'intérêt à 0 %, à long terme, ce n'est pas vraiment sain. D'où la correction nécessaire. Il est important que nous revenions à un environnement plus normal dans lequel les banques centrales disposent d'outils comme les taux d'intérêt, qu'elles peuvent utiliser pour réagir à l'inflation. Qu'est-ce que ça signifie pour le logement? Notamment pour le marché du logement résidentiel, que ce soient les appartements en copropriété ou les maisons, il y a eu une forte plus-value de l'immobilier résidentiel depuis quelques années. Cette flambée est en partie attribuable à la supposition que les taux d'intérêt demeureraient à zéro pendant très longtemps. Alors que les taux d'intérêt s'ajustent et reviennent à un niveau normal, les prix du logement doivent refléter la hausse des coûts d'emprunt, la hausse des constructions. Certains de ces prix doivent s'ajuster en fonction de cet environnement normalisé. Ce phénomène se constate dans l'ensemble des catégories d'actifs, actions cotées en Bourse, titres de revenus. Il faut qu'il y ait un ajustement sur le marché de l'immobilier afin de refléter le retour d'un environnement plus normal à long terme. – Valeurs mobilières TD, service économie TD, prévoit un recul encore plus prononcé du marché immobilier. Cette correction devrait nous permettre le retour à un niveau plus normal. D'après vous, à quoi correspond ce niveau normal? Il y a d'autres facteurs aussi, l'immigration et la démographie. – Bien sûr! Il y a un revers de la médaille. Au Canada, par comparaison à d'autres pays, nous accueillons un nombre élevé d'immigrants. Ce qui représente un facteur favorable au marché du logement. Le marché du logement, en définitive, est un service pour la société. Si la population augmente, cela crée une demande de logement. L'immigration crée donc un plancher, si vous voulez, pour le plancher immobilier. Mais le Canada, il possède un secteur immobilier plus important que dans d'autres pays par rapport au PIB. En comparaison aux États-Unis notamment. Niveau de l'ensemble de l'économie, il faut tenir compte de ce facteur. Qu'est-ce que ça signifie? Je dirais que la possibilité que les taux d'intérêt est un impact plus fort au Canada aux États-Unis existent. L'immobilier pris dans son ensemble, y compris la construction, représente un élément plus important de l'économie au Canada. En revanche, à très long terme, la croissance de la population se poursuivra, surtout dans des villes comme Toronto et Vancouver, lesquels aimantent l'immigration du monde entier. Si l'on tient compte des universités qui attirent des étudiants étrangers, les caisses restent au Canada après leurs études. Vous voyez qu'il existe un fort potentiel de croissance dans ces villes. Cette croissance finira par être reflétée dans la construction d'appartements en copropriété ou locatif ou d'autre logement qui seront proposés aux nouveaux immigrants. Il y a deux versions de la question. Une certaine volatilité à court terme, qui est nécessaire. Il faut un ajustement aujourd'hui, il y aura un ajustement en moment donné dans la venir. Il est plus probable, si l'ajustement est différé, il sera plus abrupt, plus sévère qu'aujourd'hui. Mieux vaut procéder à cette rectification aujourd'hui même, sachant qu'à long terme, les données fondamentales du marché immobilier demeurent très forte grâce à l'immigration qui alimente la demande de logement. – Que dire de la psychologie des investisseurs bien immobiliers? Il constate que l'air de l'argent facile est terminé. Est-ce qu'un investisseur sérieux dans l'immobilier adopterait ce point de vue à long terme? L'argent facile, c'est fini, mais je dois me projeter sur 15 ou 20 ans. – Bien sûr. Ce procès est essentiel dans l'investissement. On peut adopter un point de vue court ermite ou à plus long terme. Nous choisissons systématiquement la perspective à long terme. La croissance économique à long terme, la croissance démographique à long terme. Un autre élément important et le levier. Les participants à ce secteurs'endette beaucoup. Il importe de voir en quoi consistent ces dettes. Le tout est-il fixe ou variable? Quelle est la durée du prêt? Tous ces éléments deviennent importants dans un environnement comme aujourd'hui. Ces questions-là sont critiques. Si vous avez un endettement à taux fixe avec un ratio prudent, que vous avez contracté il y a quelques années, c'est éruptif, plutôt que de chercher à obtenir aujourd'hui après avec un ratio à valeur très élevée, à un taux fixe qui est beaucoup plus élevé qu'il ne l'aurait été il y a quelques années. Quand on considère les investisseurs et la possibilité qu'ils ont de créer de la valeur, cette question de levier est très importante. Combien, quel genre, quel prêteur, quelle est la qualité du promoteur, du propriétaire, de l'investisseur. Quelle est la qualité de l'entreprise au niveau de la note de crédit. Tout cela devient extrêmement important. – À court terme, devons-nous nous inquiéter de l'endettement des investisseurs qui n'ont pas décidé de fixer le coût d'emprunt mais de le laisser variable. Parce qu'il y a six ou sept mois, c'était une décision courante. – Voilà où il est très important de faire vos calculs. Lorsque l'on investit à long terme, il est essentiel de créer une analyse quantitative, mathématique et d'envisager différents scénarios correspondant à différents régimes de taux d'intérêt. Si vous n'avez pas procédé ainsi, ou si vous avez supposé que les taux demeureraient permis actuellement au niveau où ils étaient il y a sept mois, vous allez peut-être avoir des ennuis. D'autres investisseurs, qui ont procédé à cette analyse, qui ont envisagé divers scénarios, qui ont fait preuve de prudence dans l'endettement, ceci pourrait avoir l'occasion de faire l'acquisition d'actifs formidables, extrêmement bien situé, qui ne serait pas autrement en vente et qui leur apporteront à long terme. Il pourrait avoir une occasion incroyable d'acquérir ces actifs aujourd'hui. Certains investisseurs étant pris de cours à cause de la hausse des taux d'intérêt. – Excellent début de l'émission. Colin Lynch répondra à vos questions sur l'immobilier mondial. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais à présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés. Les prix et l'activité de vente dans l'immobilier au Canada on continue de diminuer au mois d'août à cause de la hausse des coûts d'emprunt. L'association canadienne de l'immobilier déclare que le nombre de maisons changeant de main est en baisse de presque 20 % sur l'an dernier et le prix moyen de vente à l'échelle du pays a diminué de 3,9 % sur 12 mois. Les services économiques TD prévoient que le marché du logement passera encore avec la hausse des taux. Les actions de la société empirent, sont sous le feu des projecteurs. Le rapport sur les bénéfices trimestriels trahit une faiblesse dans certains domaines clés de l'activité. Les ventes ont augmenté sur 12 mois, mais empirent annonce une baisse de 21 % de ses activités (...). L'OPA de 20 milliards de dollars d'Adobe sur la compagnie FIGMA qui offre des outils de collaboration en ligne. À part l'opération FIGMA, Adobe à énoncer des pronostics pour le quatrième trimestre qui était inférieur aux attentes des analystes. L'indice TSX composite est à la baisse. Avec une baisse de plus de 0,5 %. L'indice S&P 500 est en baisse de plus de 1 %. Ces données sont parues aujourd'hui, notamment sur les ventes au détail. Les investisseurs cherchent à deviner ce que la réserve fédérale fera la semaine prochaine. On prévoit qu'il y aura une augmentation de taux importante. Nous revoici en compagnie de Colin Lynch, responsable des placements immobiliers mondiaux chez Gestion d'actifs TD. Première question. La fin du travail est passée. Tout le monde est de retour au bureau. Est-ce que cela se produit? – Ça se produit au moins en partie. Une mise en garde: nous n'avons pas encore de statistiques précises. Mais selon des données anecdotiques, par exemple la régie des métros de New York a annoncé jeudi dernier le niveau le plus élevé de fréquentation du réseau depuis le début de la pandémie. La société des transports en commun de Toronto prévoyait un bond de 10 à 15 % de la fréquentation. À cause de la reprise des cours dans les écoles et les établissements postsecondaires, ce qui permettrait aux adultes de réintégrer la population active. Ce phénomène se réalise. Nous n'avons pas encore les chiffres exacts. Cela signifie-t-il que les bureaux sont occupés à 100 % du lundi au vendredi? Non, surtout pas le vendredi. Surtout le vendredi. – C'est bizarre. C'est fort intéressant. On pourrait dire que les préoccupations à l'égard des virus ont plus prononcé le vendredi. Les mardis, mercredi et jeudi semble être les journées les plus fréquentés. Le lundi rattrape le vendredi… Est encore retardataire. C'est intéressant parce que quand vous analysez la fréquentation des transports en commun le samedi et le dimanche, il dépense les niveaux prêts endémiques. Ceci démontre que les gens circulent en dépit d'éventuels préoccupations quant à leur sécurité. Et la fréquentation est en hausse. Les mardis, mercredis et jeudis. Beaucoup d'entreprises ont annoncé un retour plus et n'ira pas au bureau, au Canada et aux États-Unis, dans plusieurs secteurs. Je crois que ce mouvement se poursuivra. L'annonce de l'organisation mondiale de la santé, laquelle affirme que la fin de la pandémie est en vue, est certes bienvenue. Mais il importe de comprendre que nous ne reviendrons pas à 100 % d'occupation des bureaux. Peut-être reviendrons-nous à 80 %, mais pas à 100 %, car il y aura un élément de travail hybride qui va persister à long terme. – Une autre question nous est posée. Le pire de la pandémie étend passé, quelles sont les perspectives pour les centres commerciaux et le détail? – Nous sommes toujours dans la phase de dépenses, vengeance, tout particulièrement aux aides (... ). Les gens ont de l'argent en main, que ce soient les mesures de relance prise par les gouvernements aux États-Unis ou au Canada, les soldes des comptes en banque le démontrent. L'achalandage des centres commerciaux est presque revenu au taux de 2019. Et les tendances de dépenses dépassent largement celle de 2020. Les particuliers se rendent donc dans les centres commerciaux comme il le faisait en 2019, mais ils y dépensent davantage par déplacement. Ceci laisse croire qu'il y a un facteur de dépenses vengeance. Tout comme pendant l'été, il y a eu des voyages vengeance. Les statistiques sur les voyages le démontrent bien. Qu'est-ce que cela présage pour le commerce de détail dans l'avenir? Aujourd'hui, c'est positif. À long terme, nous pensons que l'économie va poursuivre sa croissance. Les centres commerciaux sont divisés entre les secteurs nantis et des secteurs non entiers. Il y a des centres commerciaux qui constituent des destinations, grâce à leur remplacement, grâce au magasin vedette qui y sont implantés, grâce aux autres services qui les jouxtent. Si vous étiez un touriste visitant une ville, est-ce qu'il y a des centres commerciaux qui figureraient sur la liste des endroits que vous devez visiter? En revanche, il y a des centres commerciaux qui présentent les caractéristiques inverses. Mauvais emplacement, absence de services complémentaires, plus petite envergure, intérieur vieillissant. Détaillants qui ne se classent pas au premier rang. C'est centre la seront à la peine. Il est important, selon moi, d'être présent sur le marché des centres commerciaux qui sont en position favorable et non à l'égard de ceux qui sont en position défavorable. Mais comment se positionner de façon pertinente et même au-delà de l'immobilier de détail? Il y a de l'immobilier de logement, que l'on peut utiliser comme investissement. Et puis il y a tous les commerces de nécessité: supermarché, pharmacie… Pendant la pandémie, nous avons vu qu'ils n'ont pas cessé d'être en activité. – Quand on parle d'immobilier, quand on parle d'un magasin, d'un locataire principal, vedette… – Justement, qu'il s'agisse de supermarché, ils sont présents non seulement dans les centres commerciaux, mais de plus en plus dans les immeubles en copropriété. Il s'agit de savoir quelle est votre exposition à ce secteur. Nous nous sommes rendus compte avant la pandémie qu'il s'agissait de détail en très important. Après la pandémie, nous nous en rendons compte encore plus. Il s'agit de détaillants extrêmement importants. Par conséquent, oui, il s'agit d'éléments… – C'est toujours vos propres recherches avant de prendre des ses décisions de déplacement. Vous pouvez poser des questions à Colin Lynch en tout temps par courriel. À présent, découvrons CourtierWeb. Sur la plate-forme CourtierWeb, vous pouvez trouver énormément de contenus. Bryan Rogers, spécialiste de la formation, nous indique quels sont les sources disponibles. – Un investisseur bien informé est un investisseur qui réussit. À part l'évidence, c'est-à-dire les vidéos Parlons Argent en direct, nous proposons des ressources sur CourtierWeb. Informations sur le marché, commentaires, et ainsi de suite. Il y a des informations disponibles dans notre onglet de recherche. Alors, cliquant sur l'onglet recherche sous la rubrique nouvelle et commentaires. Vous remarquez que vous avez la capacité de faire des recherches à partir de mots-clés. Il y a beaucoup de choses qui ne sont peut-être pas connues. On peut filtrer en fonction de la région, (. ..). Vous pouvez filtrer les informations en cliquant sur le drapeau. S'il est déjà sélectionné. Ce seront les informations qui porteront sur les États-Unis. Les marchés américains. En déroulant, vous voyez qu'il y a des nouvelles d'affaires qui sont encore une fois orientée vers les États-Unis. L'une des sources d'information, et vous pouvez bien sûr, passer au Canada. Les manchettes qui portent sur notre pays. En fonction du portefeuille dont vous disposez ou si vous voulez prendre connaissance des deux garçons de décoration, vous pouvez également sélectionner l'un ou l'autre des drapeaux pour l'ensemble de la page. Il y a donc le mot-clé. Je vais vous donner un exemple quand nous passons aux nouvelles affaires. Il y a les vidéos Parlons Argent en direct. Vous pouvez visionner les vidéos archivées. Ainsi que les plus récentes. Il y a des vidéos Morning star, sur les titres particuliers, pourquoi l'action de JM est-elle si bon marché? Il y a des articles du globe and mail et d'autres sources de médias. Pour répondre à la question que vous posiez, si vous voulez étudier l'immobilier aux États-Unis, puisque c'est le drapeau américain qui est souligné, je saisis immobilier et voici un certain nombre de manchettes. Vous voyez le nombre d'articles. Il y en a énormément, plus de 2000. Mais les plus récents sont affichés d'abord et vous pouvez voir ce qui arrive dans le secteur de l'immobilier. – En ce qui concerne les informations, depuis toute ma carrière, j'utilise mon cerveau comme filtre pour voir ce qui se passe dans le monde afin que je puisse dire quelque chose d'intelligent devant une caméra. Mais c'est beaucoup de travail. Est-ce qu'il est possible de filtrer ce contenu sur la plate-forme? – Il ne faut pas se laisser surcharger. Et vous laissez paralyser à force d'analyse. Il est possible de filtrer de façon assez approfondie sur cette page. Beaucoup de gens ne le remarquent pas. Retournons sur CourtierWeb, passons à la section catégorie. Il est possible de choisir le Canada ou les États-Unis. Il est également possible de cliquer l'une ou l'autre de ces catégories. Vous pouvez les cocher toutes si vous recherchez quelque chose, mais si vous avez quelque chose de plus précis, il y a donc les sous secteurs et vous pouvez visionner les informations du jour, de la semaine, des 30 derniers jours, etc. Ce qui va vous donner toutes les informations qui sont reliées. Ce pourrait être les produits de base, les secteurs, une entreprise spécifique. Vous pouvez surligner plusieurs sélections. Vous pouvez également adapter votre fils de nouvelles au niveau de la période. Si vous voulez remonter davantage en arrière ou simplement visionner les informations du jour. – Il y a beaucoup de nouvelles. Il s'agit de déterminer celle qui vous intéresse. – Pas de nouvelles, ce serait pas de métier pour moi. Merci, Brian. Bryan Rogers est spécialiste de la formation chez placements directs Ltd. Voici quelques-unes des séances que le centre de formation propose cette semaine. Fonds commun de placement, introduction de titres à revenu fixe et démonstration sur CourtierWeb. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur le placement ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel, Soit dans la voie des questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. Revenons à vos questions à l'adresse Colin Lynch sur l'immobilier. Alors, quelqu'un vous demande de regarder dans votre boule de cristal à quel point sommes-nous loin de toucher le fond sur le marché canadien du logement? – Au niveau des appartements et appartements en copropriété, il y a eu des ajustements dans les prix, dans certaines zones. Vous pouvez songer aux inaugurations du nouveau projet de copropriété. Ce nombre diminue, ce qui laisse croire que le marché est en pleine ajustements. Je pense que nous n'avons pas encore touché le fond. Nous sommes en plein milieu d'un cycle de hausse de taux. Nous ne ressentons pas encore l'impact intégral des hausses de taux, car celle-ci ne se répercute jamais sur le marché du jour au lendemain. Je prévoirai que nous continuerons de constater des ajustements de prix. En revanche, au fur et à mesure que les gens réintègrent les centres-villes, et que la population continue d'augmenter, sous l'effet des migrations au Canada, la croissance des appartements locatifs est très forte. Quand vous changez au revenu par rapport à la valeur, ce ratio était très faible il y a deux ans. Et il va en augmentant. Au fur et à mesure que les loyers augmentent. Parfois, il y a des ajustements en fonction de la valeur. Si l'on fait la synthèse de tous ces placements, de tous ces facteurs, on peut considérer le ratio au rendement dividendes ou rendement d'une obligation et ce ratio du secteur immobilier est plus intéressant. Toutefois, il y aura des ajustements au fur et à mesure du cycle d'augmentation des taux. – Une autre question. Pourquoi y a-t-il si peu de nouveaux immeubles d'appartements locatifs construits au Canada? Il ne s'agit que d'appartement en copropriété. – Il y a une différence, effectivement. Les facteurs sont très nombreux, mais je résumerai en disant ceci. L'une des principales raisons qui expliquent la dynamique que vous avez vue, c'est le contrôle des loyers. Prenons le cas de l'Ontario. L'Ontario a instauré le contrôle des loyers à la fin des années 80. Et à partir de ce moment-là, nous avons assisté à un glissement sur le marché. Au niveau de ce qui était constructif. Est-ce que cela signifie qu'il n'y a pas eu de nouveaux appartements? Mais la majorité des appartements depuis le début des années 90 ont été des appartements en copropriété. C'est-à-dire des immeubles dans lesquels chaque appartement est acheté, surtout par des particuliers. Et un nombre très important sont loués par des propriétaires individuels. Par conséquent, si vous songez à un marché dans son ensemble, et que vous vous demandez quel est le stock est appartement avec vocation locatifs et appartements en copropriété, la moitié de cet inventaire provient de copropriété. Cela a commencé à changer vers 2015, 2016. Jusqu'alors, on pensait qu'il n'y aurait pas de contrôle des loyers après 2018. Et par conséquent, nous venons de voir une augmentation considérable dans la création de logements locatifs, à vocation locatifs. Voilà pour la raison. Quelle a été l'impact sur le marché? Sur la décision de construire un immeuble locatif ou une copropriété? Dans une copropriété, vous pouvez être propriétaires de votre appartement, soit le loué. Ces personnes s'intéressent moins au revenu émise plutôt sur la plus-value. Ceci signifie que ces personnes paieront davantage pour une unité de copropriété par rapport à une institution qui se concentre sur le revenu, en définitive, les investisseurs institutionnels d'appartement versent une distribution. Ce revenu est très important. Ils ne paieront pas autant pour cette unité, cet appartement, si le rendement en revenus sera très faible. Donc s'il faut choisir construire un appartement ou un immeuble locatif ou une copropriété, vous tirez davantage de valeur de l'opération, c'est pourquoi on voit tant de nouvelles copropriétaires. C'est spécifique au Canada. Aux États-Unis, il y a beaucoup plus d'immeuble locatif est beaucoup moins de nouvelle copropriété. Et cela a très haut cadre réglementaire, c'est-à-dire le contrôle des loyers qui est différent dans marché américain. – Revenons à notre plate-forme. Une nouvelle question. Où trouve-t-on la met en valeur dans l'immobilier mondial à court et à long terme? – La région Asie-Pacifique nous intéresse. Nous évoquons les pays développés de l'Asie-Pacifique. Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud et le Japon. Pourquoi? Parce qu'on peut accéder aux principaux facteurs de croissance dans le monde, l'Inde et la Chine, sans avoir une exposition aux marchés émergents. Cette exposition aux marchés émergents crée de la volatilité, des risques de taux de change, notamment en ce qui concerne l'Inde. Cela crée un certain flou quant à la propriété de biens par des étrangers, notamment en Chine continentale. Peut-on profiter de la croissance, mais à partir de marché qui présente une structure semblable, notamment au niveau de la propriété, que celle que nous connaissons au Canada? L'Australie en particulier, forte immigration, semblable au Canada. C'est une destination. Nous considérons que ce soit le secteur résidentiel spécifique, nous pensons qu'il y a énormément de croissance démographique et économique à prévoir sur ces marchés. Des marchés comme Sydney, Melbourne, dans 10 ans, Melbourne deviendra la plus grande ville d'Australie. Une croissance énorme. Ces marchés nous plaisent. Ainsi que certains états au sud des États-Unis. Je suis allé à Nashville hier. Il y a une croissance énorme. Elle est alimentée par des gens qui ville quittent des villes trop coûteuses. Nashville, Atlanta, Hastings, Dallas, ces marchés connaissent une croissance énorme. Et les prix sont très différents de ce qu'ils sont à Houston ou à San Francisco, ou à Los Angeles. On bénéficie donc de la valeur et d'un potentiel de croissance important. C'est extrêmement positif dans l'ensemble de la gamme de l'immobilier est encore plus lorsqu'il s'agit d'immeubles multi familiaux. Parce que c'est un secteur qui est lié de près à la croissance démographique et que la dynamique réglementaire est moins onéreuse au niveau du contrôle des loyers sur ces marchés aux États-Unis. – Vous avez un emploi assez cool. Vous revenez de Nashville! Nous allons continuer de poser vos questions à Colin. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur le marché? Vous pouvez nous la poser soit par courriel, soit pendant la botte des questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. Le marché du logement est sous pression à cause de la hausse des taux d'intérêt. La plupart des provinces constatent une baisse des ventes. Anthony Okolie (. ..). – Les ventes de maisons existantes ont diminué de 1 % au mois d'août, soit 17 % plus bas que les taux avant la pandémie. Ce qui démontre (...). Les éléments clés du dernier rapport sur le logement, les ventes de maisons existantes partout au Canada sont en baisse dans toutes les provinces. Les baisses les plus importantes sont au Manitoba, au Québec, et en Colombie Britannique. Les ventes en Ontario font exception, en augmentant de 8 %. Les nouvelles inscriptions à la vente sont tombées de 5,4 %. La deuxième chute consécutive. Le prix moyen des logements au Canada a augmenté de presque 2 %. Toutefois, c'est surtout attribuable à un rebond à Toronto où les conditions sont parvenues à un tournant. L'association cite différents indicateurs. Les ventes sont inférieures de 30 % au niveau prix pandémie à Toronto. En outre, l'équilibre offre demande continue de favoriser les acheteurs. Pour l'avenir, (...). À cause des augmentations de taux futurs de la Banque du Canada, et prévoit que la valeur moyenne des logements canadiens chute de 25 % de la crête au creux par rapport au premier trimestre de 2022. – À long terme, que prévoit service économique TD? – On est optimiste à l'égard du marché de l'immobilier à cause de la croissance démographique qui demeure sens, ce qui devrait favoriser une forte demande de logement. Toutefois, avec la hausse des taux d'intérêt et des prix de logements, l'abordabilité demeurera compromise d'ici un ou deux ans. La phase de relance du cycle va sans doute ralentir la tendance de hausse des prix par comparaison aux décennies précédentes, où elle s'établissait à 7 %. – Merci, Anthony. Jetons un coup d'œil sur les marchés. La tendance est négative. L'indice TSX, en baisse de 124 points. Notamment sous l'effet de la baisse du brut de référence américain, d'environ 3 %. Comment se portent les actions d'empire? Je vous ai dit qu'il s'agissait d'un trimestre décevant pour cette société mère de Sobeys. 35,82 $ actions. Le titre a reculé de presque 5 %. Air Canada a remonté en début de séance, mais ce n'est plus le cas. Je vais voir si Air Canada maintient tout de même(...) avant la pandémie, lorsque (...) se portait bien, puisque le carburant ressemblait à (...), on revient aux dynamiques fondamentales du marché. 19,24 $ à l'action. Air Canada est en hausse de (... ). Aux États-Unis, l'indice S&P 500 se maintient au creux de cette séance, en baisse de presque 1 %. L'indice Nasdaq, spécialisée dans la technologie, est en recul au fil de la journée. En baisse de 1,3 %. Certains des méga titres de technologie sont sous pression. Microsoft, 245 $, en baisse de 2,7 %. Nous voici en compagnie de Colin Lynch qui répond à vos questions sur l'immobilier. Une question qui nous arrive: où investir Yvon aujourd'hui si vous deviez investir dans l'immobilier? – Bonne question! J'ai parlé des immeubles multi résidentielles dans certains états du Sud des États-Unis. C'est très intéressant. Je pense qu'il existe des possibilités intéressantes dans le secteur des sciences de la vie. C'est un secteur qui a été très porteur depuis cette huit ans. Cela signifie des installations essentiellement spécialisées, mais certaines sont des conversions pour les laboratoires qui font des recherches sur de nouveaux traitements médicaux, de différentes affections. Nous l'avons vu, ça été très important au niveau de l'élaboration des vaccins. Il y a eu pas mal d'argent, que ce soit fourni par les gouvernements, les fonds de capital-risque ou d'autres. Les sociétés pharmaceutiques. Il y a une certaine spéculation. Il y a donc eu des hauts et des bas. Mais il faut fondamentalement déterminer quelle est l'évolution des loyers dans ce secteur. Ils sont en hausse et il existe un fort potentiel d'augmentation des revenus en tant qu'investisseur dans le secteur des sciences de la vie. Au niveau de la logistique, ça affiche des résultats positifs. Leur expansion précédente a été excessive? Des questions intéressants. Mais je reviens aux données fondamentales. Le commerce électronique continuera son effort. Et dans un marché comme celui de Toronto, ainsi qu'à Vancouver, il y a une croissance à deux chiffres des loyers d'année en année. C'est toujours un secteur intéressant. Quelques mises en garde: dans différentes régions du monde, il faut tenir compte de l'offre et de la demande. Comment le fret est créé par rapport à la demande? La réponse est: pas assez. La demande est toujours largement supérieure, ce qui est de bon augure pour la croissance des loyers. Il faut également tenir compte des participants. On en revient à la question du levier. Il y a des participants qui se sont endettés et qui utilise une dette à taux variable et qui ont fondé leur modèle sur des hypothèses de taux d'intérêt qui n'existe plus aujourd'hui. Il faut donc faire ces vérifications et comprendre comment ces investissements peuvent évoluer dans ce secteur. Industriels, immeubles multi familiaux, comment ces investissements sont engagés? – Une autre question qui nous paraît de la plate-forme. Pourriez-vous nous parler du marché immobilier en Chine? – La Chine est un endroit très intéressant. Deuxième économie au monde. Ce facteur de croissance économique alimente le marché immobilier depuis quelque temps. Nous sommes toujours dans une phase zéro COVID, ce qui a un impact sur la capacité d'investir sur les marchés. À titre d'investisseur international, il faut également que vous teniez compte des contrôles des capitaux. Il faut importer des fonds et les rapatrier. Ce n'est pas toujours simple. Il y a également une fiscalité. Vous devez déposer une certaine somme en Chine continentale pour des raisons fiscales. Ces spécifiques à la Chine. La Chine a également un certain nombre de (...). Sur un marché libre comme le Canada, vous achetez immobilier, vous êtes propriétaires du terrain. Ce n'est pas nécessairement le cas en Chine. Il y a des marchés, comme le marché résidentiel, où il y a eu un nombre important de promoteurs qui ont malheureusement connu certaines difficultés financières. Si vous en revenez à l'autre et à la demande, il y a eu une croissance notable de l'offre et la demande n'était pas nécessairement au rendez-vous. En définitive, ce n'est pas un endroit positif pour un promoteur. Cela s'est répercuté sur le marché. C'est une considération importante. Quant à la dynamique de l'offre et de la demande. Il y a d'autres secteurs, comme la logistique, le secteur industriel, qui se sont bien tiré d'affaire. Malheureusement, différentes villes subissent des confinements, différentes restrictions. Le flux de marchandises doit se poursuivre dans le contexte de la consommation. Cela se poursuit dans le contexte du commerce électronique plutôt que dans les expériences de commerce de détail en personne. Je dirais que pour les secteurs de bureau et d'immobilier, quel est le potentiel de croissance a longtemps pour la Chine? Il est difficile de le prévoir. Nous avons toujours cette philosophie zéro COVID qui a un impact sur la croissance économique. – Colin, merci pour un entretien excellent comme d'habitude. Colin Lynch est chef des placements immobiliers mondiaux à Gestion d'actifs TD. Restez à l'écoute. Demain, c'est vendredi. Nous allons passer en revue les points saillants de cette semaine. Lundi, nous nous en fassions avec (...), qui va répondre à vos questions sur l'énergie. Prix de l'essence, qui continue de baisser. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel. Merci d'avoir été à l'écoute. La Fed fera son annonce mercredi prochaine. Nous serons au rendez-vous sur Parlons Argent en direct. Merci et à demain!