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Au cours des derniers mois, les prix du pétrole se sont raffermis, ce qui suggère pour certains une possible stabilisation des paramètres fondamentaux de ce produit de base. Michael O’Brien, gestionnaire de portefeuille, Gestion de Placements TD, se penche sur les répercussions de cette vigueur sur les actions du secteur de l’énergie canadien et sur les occasions potentielles pour les investisseurs.
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[MUSIQUE]
Comme vous pouvez le voir, au cours des derniers mois, le pétrole brut a commencé à montrer des signes de stabilisation après avoir enregistré des gains importants au cours de l’été. Eh bien, cela pourrait se traduire par des occasions pour les actions canadiennes du secteur de l’énergie, mais il s’agit d’un groupe diversifié. Michael O’Brien, gestionnaire de portefeuille à Gestion de Placements TD, est ici pour nous aider à examiner de plus près le secteur de l’énergie au Canada. Michael, c’est toujours un plaisir de vous recevoir à l’émission.
Oui. Merci de me recevoir.
On a donc assisté à une hausse du prix du pétrole brut après une année difficile pour les investisseurs du secteur de l’énergie. Peut-on s’attendre à une certaine vigueur et à une certaine constance à l’avenir?
Eh bien, je pense que les paramètres fondamentaux de l’offre et de la demande commencent enfin à s’aligner comme on l’espérait au début de l’année, mais vous avez raison, on a connu une période difficile pendant les six ou sept premiers mois. Ce à quoi on s’attendait au début de l’année, c’était l’offre, et non la demande. Ça ne nous inquiétait pas autant, mais on estimait qu’il y aurait un resserrement important de l’offre. On attendait constamment de voir des baisses des stocks. Elles commencent enfin à se concrétiser, et je pense que c’est ce qui explique que le prix du pétrole repose sur des paramètres plus fondamentaux.
En réalité, le prix du pétrole varie beaucoup plus que les paramètres fondamentaux de l’offre et de la demande, de sorte que l’actualité macroéconomique va le faire fluctuer. Mais je pense que les paramètres fondamentaux semblent meilleurs qu’ils ne l’ont été depuis un bon moment. Avant d’aborder le sujet des actions, j’aimerais rapidement vous demander ce qui se passe en Chine, la deuxième économie en importance au monde. Ils consomment beaucoup de produits de base. Ce n’est pas une bonne nouvelle. Dans quelle mesure doit-on en tenir compte si nous sommes des investisseurs du secteur de l’énergie?
Eh bien, la Chine, évidemment, est le gorille de 800 livres sur le marché des produits de base. Ce qui est intéressant, toutefois, ce sont les éléments comme le cuivre, et ils sont fortement axés sur leur production industrielle et sur le secteur manufacturier de l’économie.
Dans le cas du pétrole en Chine, je crois que les Chinois ont plutôt mis fin au confinement et laissé les gens se déplacer. Et en fin de compte, le pétrole est un carburant de transport. Il sert à déplacer les gens et les choses. Depuis le début de l’année, la demande en provenance de la Chine a donc été assez forte, contrairement à ce à quoi on aurait pu s’attendre.
D’accord. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, alors je suis content d’avoir amené ce point. Parlons des actions du secteur de l’énergie. On a donc observé une hausse du prix du pétrole brut, qui a été assez importante au cours des derniers mois, et qui n’est pas vraiment prise en compte en ce moment dans les actions du secteur de l’énergie. Qu’est-ce qui se passe de ce côté-là?
Eh bien, ça commence à se concrétiser. Le troisième trimestre a été un peu plus encourageant jusqu’à maintenant, et les actions du secteur de l’énergie commencent à profiter de ce qui a été une assez bonne année pour les marchés. À notre avis, il y a encore beaucoup de choses qui vont se produire. Et je pense que ce qui est vraiment intrigant dans ce secteur, c’est qu’il n’y a toujours pas beaucoup d’attentes de la part des investisseurs. Mais si vous donnez à un grand nombre de ces producteurs canadiens plus ou moins 80 $, ils vont générer beaucoup de flux de trésorerie disponibles.
Et l’une des choses sur lesquelles on se concentre depuis un certain temps, et je pense qu’il ne faut pas perdre de vue ce point, c’est que bon nombre de ces producteurs canadiens ont passé les dernières années à faire ce qu’ils auraient dû faire, c’est-à-dire redresser leur bilan, mettre de l’ordre dans leur bilan et réduire leur niveau d’endettement. Mais on arrive à un point intéressant où de nombreux grands producteurs sont très près d’atteindre leurs cibles en matière d’endettement.
Prenez Canadian Natural Resources, Cenovus, certains des gros joueurs. Certains d’entre eux, à la fin de cette année et au début de l’an prochain, vont atteindre leurs cibles en matière d’endettement, ce qui signifie que tous les flux de trésorerie disponibles vont nous revenir en tant qu’investisseurs. Je pense donc que c’est une occasion qui pourrait être difficile pour les marchés en général. Vous allez voir un sous-groupe de sociétés qui vont remettre beaucoup d’argent aux actionnaires.
Très bien. Ce sont donc quelques-uns des grands noms que vous avez mentionnés. Mais les actions des sociétés de pipelines ne semblent pas profiter d’une hausse comme certaines de ces sociétés du secteur de l’énergie lors de la remontée du pétrole brut. Qu’est-ce qui se passe de ce côté-là?
Oui. C’est donc en partie un problème qu’elle s’est infligé et en partie un autre problème plus général qui touche beaucoup d’autres actions également. Pour nous affranchir des facteurs macroéconomiques, les actions des sociétés de pipelines, comme TC Energy, comme Enbridge, sont particulièrement malmenées, tout comme les actions à rendement élevé qui versent traditionnellement des dividendes dans l’indice composé TSX, notamment BCE, Telus, Fortis, Amira, ce genre de titres.
Et c’est tout simplement parce qu’elles doivent se battre pour attirer l’argent des investisseurs au moyen de liquidités, au moyen de CPG. Et au cours des 10 à 15 dernières années, il n’y a pas eu beaucoup de concurrence. Toutefois, comme les taux d’intérêt ont commencé à augmenter et que les investisseurs ont d’autres options, ces taux de dividendes doivent aussi augmenter pour maintenir cet attrait. Voilà pour le commentaire plus général.
Je pense qu’on peut brosser un portrait de la situation en examinant les taux obligataires et les taux des banques centrales, et ce que ça signifie en réalité. Il y a la ligne blanche des obligations canadiennes à 10 ans, et certains de ces titres dans le domaine du transport évoluent dans le sens inverse.
Oui, et c’est ce qu’on pourrait s’attendre à voir. Ainsi, à mesure que le prix baisse, le rendement en dividende augmente au même rythme que les taux obligataires. Comme je l’ai dit, ce ne sont pas seulement les sociétés de pipelines qui sont touchées, mais c’est clairement l’un des facteurs. La deuxième chose qui concerne plus précisément ces sociétés, c’est que pendant un certain nombre d’années, les investisseurs ont encouragé les sociétés de pipelines à augmenter leurs ratios de distribution, à nous donner plus de liquidités. Les investisseurs sont instables. Leur humeur change.
Je pense que ce qu’on a observé au cours des dernières années, c’est qu’après que les sociétés de pipelines nous ont écoutés et ont augmenté leurs ratios de distribution, l’accent semble maintenant mis davantage sur la réduction de l’endettement. Les ratios de distribution de dividendes élevés lient en quelque sorte les mains de la direction. C’est difficile de faire les deux en même temps.
Et donc, TC Energy, qui est probablement le nom le plus courant dans ce segment en ce moment, a non seulement un ratio de distribution légèrement élevé, mais a également eu la malchance d’avoir des dépassements de coûts très élevés pour certains projets importants. C’est un thème récurrent dans le secteur canadien de l’énergie. Cette société a donc subi des dépassements de coûts qui ont exercé beaucoup de pression sur son bilan. Et en réaction, elle tente de vendre des actifs secondaires ou des participations minoritaires dans certains de leurs actifs de base.
À ce jour, elle a réalisé des progrès, mais je dirais que les évaluations de certaines de ces ventes d’actifs n’ont pas été aussi solides que les investisseurs l’avaient souhaité, ce qui exerce beaucoup de pressions sur certaines de ces actions.
Élargissons le sujet. Si on parle d’actions particulièrement sensibles à la hausse des taux obligataires qui versent des dividendes, et vous les avez mentionnées, notamment les services publics et les communications. Je pense que si on montre ces données sous forme de graphiques, sur l’évolution des taux et de ces indices, on pourrait voir quelque chose de semblable.
Oui. Oui, j’allais dire que vous alliez probablement reconnaître ce graphique, parce qu’il est presque pareil. Ce qui est intéressant, c’est que les services de communication, autrement dit, les grands fournisseurs de services sans fil et de télécommunications, BCE, Telus, Rogers, semblables à ce que j’ai décrit avec TC Energy, ont certains de leurs propres problèmes sectoriels et directement dans les services de communication, Rogers qui acquiert Shaw, avec Freedom Mobile pour le Québec.
De toute évidence, les investisseurs sont très anxieux quant à l’évolution du contexte concurrentiel pour ces sociétés de services de communication. Va-t-il y avoir une guerre des prix du sans-fil avec le retour à l’école? C’est une des raisons pour lesquelles ces actions ont subi des pressions.
Mais si on regarde le segment des services publics, il y a beaucoup moins d’emphase sur ces noms, et c’est le même graphique. Et c’est ce qui nous ramène à la hausse des taux d’intérêt, qui exerce des pressions sur les actions à rendement élevé en dividendes à rendement élevé vers lesquelles les investisseurs se tournent traditionnellement. [LOGO AUDIO] [MUSIQUE]
Comme vous pouvez le voir, au cours des derniers mois, le pétrole brut a commencé à montrer des signes de stabilisation après avoir enregistré des gains importants au cours de l’été. Eh bien, cela pourrait se traduire par des occasions pour les actions canadiennes du secteur de l’énergie, mais il s’agit d’un groupe diversifié. Michael O’Brien, gestionnaire de portefeuille à Gestion de Placements TD, est ici pour nous aider à examiner de plus près le secteur de l’énergie au Canada. Michael, c’est toujours un plaisir de vous recevoir à l’émission.
Oui. Merci de me recevoir.
On a donc assisté à une hausse du prix du pétrole brut après une année difficile pour les investisseurs du secteur de l’énergie. Peut-on s’attendre à une certaine vigueur et à une certaine constance à l’avenir?
Eh bien, je pense que les paramètres fondamentaux de l’offre et de la demande commencent enfin à s’aligner comme on l’espérait au début de l’année, mais vous avez raison, on a connu une période difficile pendant les six ou sept premiers mois. Ce à quoi on s’attendait au début de l’année, c’était l’offre, et non la demande. Ça ne nous inquiétait pas autant, mais on estimait qu’il y aurait un resserrement important de l’offre. On attendait constamment de voir des baisses des stocks. Elles commencent enfin à se concrétiser, et je pense que c’est ce qui explique que le prix du pétrole repose sur des paramètres plus fondamentaux.
En réalité, le prix du pétrole varie beaucoup plus que les paramètres fondamentaux de l’offre et de la demande, de sorte que l’actualité macroéconomique va le faire fluctuer. Mais je pense que les paramètres fondamentaux semblent meilleurs qu’ils ne l’ont été depuis un bon moment. Avant d’aborder le sujet des actions, j’aimerais rapidement vous demander ce qui se passe en Chine, la deuxième économie en importance au monde. Ils consomment beaucoup de produits de base. Ce n’est pas une bonne nouvelle. Dans quelle mesure doit-on en tenir compte si nous sommes des investisseurs du secteur de l’énergie?
Eh bien, la Chine, évidemment, est le gorille de 800 livres sur le marché des produits de base. Ce qui est intéressant, toutefois, ce sont les éléments comme le cuivre, et ils sont fortement axés sur leur production industrielle et sur le secteur manufacturier de l’économie.
Dans le cas du pétrole en Chine, je crois que les Chinois ont plutôt mis fin au confinement et laissé les gens se déplacer. Et en fin de compte, le pétrole est un carburant de transport. Il sert à déplacer les gens et les choses. Depuis le début de l’année, la demande en provenance de la Chine a donc été assez forte, contrairement à ce à quoi on aurait pu s’attendre.
D’accord. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, alors je suis content d’avoir amené ce point. Parlons des actions du secteur de l’énergie. On a donc observé une hausse du prix du pétrole brut, qui a été assez importante au cours des derniers mois, et qui n’est pas vraiment prise en compte en ce moment dans les actions du secteur de l’énergie. Qu’est-ce qui se passe de ce côté-là?
Eh bien, ça commence à se concrétiser. Le troisième trimestre a été un peu plus encourageant jusqu’à maintenant, et les actions du secteur de l’énergie commencent à profiter de ce qui a été une assez bonne année pour les marchés. À notre avis, il y a encore beaucoup de choses qui vont se produire. Et je pense que ce qui est vraiment intrigant dans ce secteur, c’est qu’il n’y a toujours pas beaucoup d’attentes de la part des investisseurs. Mais si vous donnez à un grand nombre de ces producteurs canadiens plus ou moins 80 $, ils vont générer beaucoup de flux de trésorerie disponibles.
Et l’une des choses sur lesquelles on se concentre depuis un certain temps, et je pense qu’il ne faut pas perdre de vue ce point, c’est que bon nombre de ces producteurs canadiens ont passé les dernières années à faire ce qu’ils auraient dû faire, c’est-à-dire redresser leur bilan, mettre de l’ordre dans leur bilan et réduire leur niveau d’endettement. Mais on arrive à un point intéressant où de nombreux grands producteurs sont très près d’atteindre leurs cibles en matière d’endettement.
Prenez Canadian Natural Resources, Cenovus, certains des gros joueurs. Certains d’entre eux, à la fin de cette année et au début de l’an prochain, vont atteindre leurs cibles en matière d’endettement, ce qui signifie que tous les flux de trésorerie disponibles vont nous revenir en tant qu’investisseurs. Je pense donc que c’est une occasion qui pourrait être difficile pour les marchés en général. Vous allez voir un sous-groupe de sociétés qui vont remettre beaucoup d’argent aux actionnaires.
Très bien. Ce sont donc quelques-uns des grands noms que vous avez mentionnés. Mais les actions des sociétés de pipelines ne semblent pas profiter d’une hausse comme certaines de ces sociétés du secteur de l’énergie lors de la remontée du pétrole brut. Qu’est-ce qui se passe de ce côté-là?
Oui. C’est donc en partie un problème qu’elle s’est infligé et en partie un autre problème plus général qui touche beaucoup d’autres actions également. Pour nous affranchir des facteurs macroéconomiques, les actions des sociétés de pipelines, comme TC Energy, comme Enbridge, sont particulièrement malmenées, tout comme les actions à rendement élevé qui versent traditionnellement des dividendes dans l’indice composé TSX, notamment BCE, Telus, Fortis, Amira, ce genre de titres.
Et c’est tout simplement parce qu’elles doivent se battre pour attirer l’argent des investisseurs au moyen de liquidités, au moyen de CPG. Et au cours des 10 à 15 dernières années, il n’y a pas eu beaucoup de concurrence. Toutefois, comme les taux d’intérêt ont commencé à augmenter et que les investisseurs ont d’autres options, ces taux de dividendes doivent aussi augmenter pour maintenir cet attrait. Voilà pour le commentaire plus général.
Je pense qu’on peut brosser un portrait de la situation en examinant les taux obligataires et les taux des banques centrales, et ce que ça signifie en réalité. Il y a la ligne blanche des obligations canadiennes à 10 ans, et certains de ces titres dans le domaine du transport évoluent dans le sens inverse.
Oui, et c’est ce qu’on pourrait s’attendre à voir. Ainsi, à mesure que le prix baisse, le rendement en dividende augmente au même rythme que les taux obligataires. Comme je l’ai dit, ce ne sont pas seulement les sociétés de pipelines qui sont touchées, mais c’est clairement l’un des facteurs. La deuxième chose qui concerne plus précisément ces sociétés, c’est que pendant un certain nombre d’années, les investisseurs ont encouragé les sociétés de pipelines à augmenter leurs ratios de distribution, à nous donner plus de liquidités. Les investisseurs sont instables. Leur humeur change.
Je pense que ce qu’on a observé au cours des dernières années, c’est qu’après que les sociétés de pipelines nous ont écoutés et ont augmenté leurs ratios de distribution, l’accent semble maintenant mis davantage sur la réduction de l’endettement. Les ratios de distribution de dividendes élevés lient en quelque sorte les mains de la direction. C’est difficile de faire les deux en même temps.
Et donc, TC Energy, qui est probablement le nom le plus courant dans ce segment en ce moment, a non seulement un ratio de distribution légèrement élevé, mais a également eu la malchance d’avoir des dépassements de coûts très élevés pour certains projets importants. C’est un thème récurrent dans le secteur canadien de l’énergie. Cette société a donc subi des dépassements de coûts qui ont exercé beaucoup de pression sur son bilan. Et en réaction, elle tente de vendre des actifs secondaires ou des participations minoritaires dans certains de leurs actifs de base.
À ce jour, elle a réalisé des progrès, mais je dirais que les évaluations de certaines de ces ventes d’actifs n’ont pas été aussi solides que les investisseurs l’avaient souhaité, ce qui exerce beaucoup de pressions sur certaines de ces actions.
Élargissons le sujet. Si on parle d’actions particulièrement sensibles à la hausse des taux obligataires qui versent des dividendes, et vous les avez mentionnées, notamment les services publics et les communications. Je pense que si on montre ces données sous forme de graphiques, sur l’évolution des taux et de ces indices, on pourrait voir quelque chose de semblable.
Oui. Oui, j’allais dire que vous alliez probablement reconnaître ce graphique, parce qu’il est presque pareil. Ce qui est intéressant, c’est que les services de communication, autrement dit, les grands fournisseurs de services sans fil et de télécommunications, BCE, Telus, Rogers, semblables à ce que j’ai décrit avec TC Energy, ont certains de leurs propres problèmes sectoriels et directement dans les services de communication, Rogers qui acquiert Shaw, avec Freedom Mobile pour le Québec.
De toute évidence, les investisseurs sont très anxieux quant à l’évolution du contexte concurrentiel pour ces sociétés de services de communication. Va-t-il y avoir une guerre des prix du sans-fil avec le retour à l’école? C’est une des raisons pour lesquelles ces actions ont subi des pressions.
Mais si on regarde le segment des services publics, il y a beaucoup moins d’emphase sur ces noms, et c’est le même graphique. Et c’est ce qui nous ramène à la hausse des taux d’intérêt, qui exerce des pressions sur les actions à rendement élevé en dividendes à rendement élevé vers lesquelles les investisseurs se tournent traditionnellement. [LOGO AUDIO] [MUSIQUE]