La date limite pour produire votre déclaration de revenus approche à grands pas. Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale, Gestion de patrimoine TD, parle avec Greg Bonnell de MoneyTalk de plusieurs éléments qu’il faut bien avoir en tête.
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Nous sommes au cœur de la saison des impôts. Nicole Ewing, directrice de la planification fiscale et successorale à Gestion de patrimoine TD, évoque quelques éléments à prendre en compte. -Bonjour, Nicole. -Bonjour, Greg.
Nous voici, il nous reste une quinzaine de jours mais c'est une conversation qui vient à point alors qu'il reste encore deux semaines et non pas deux jours. Que faut-il se rappeler?
Tout d'abord, il faut produire une déclaration de revenus dans les délais. Cela semble simple, mais il peut se produire beaucoup de choses. On peut très bien ne pas y donner la priorité. Le fait de ne pas produire à temps engendre des pénalités de retard, des intérêts. Les sommes représentent 10% sur les impôts en souffrance. Donc il faut s'assurer de produire la déclaration à temps. Il faut également défendre les positions que vous prenez. Il y a eu beaucoup de discussions récemment au sujet des fiducies simples, des comptes conjoints, des modalités de production. En définitive, je vous encourage à songer que ce que vous déclarez, c'est la vérité de ce qui s'est produit et les données dont vous disposez, les preuves à l'appui avec lesquelles vous pouvez étayer vos déclarations. En ce qui concerne vos impôts, déterminez quelle est la position que vous prenez et de quels éléments de preuve vous avez besoin. C'est peut-être le bon moment de passer en revue des anciens courriels, de dépouiller vos relevés, de réunir toutes les informations afin que vous puissiez, au cas où l'ARC remettrait en question la véracité des informations ou l'exactitude des informations que vous avez fournies, afin que vous puissiez étayer votre position. Songez à des éléments qui pourraient être remis en question, par exemple, le kilométrage, si vous réclamez ces dépenses ou d'autres frais, vous devez pouvoir défendre ces positions et vous assurer de déclarer des choses qui pourront être démontrées. Alors donc, il faut avoir disons une série de preuves, et peut-être au fur et à mesure que la situation se complique, peut-être une liste de contrôle. Par exemple, mettons que vous bénéficiez d'un régime de participation différée aux bénéfices ou de rachat d'actions, il y a des formulaires qu'il est facile d'oublier. J'ai peut-être eu ce problème auparavant. Je vous ai peut-être raconté aussi, lorsque nous déclarons une somme insuffisante, c'est-à-dire des revenus que nous n'avons pas gagnés, il y a des pénalités qui sont essentiellement doublées pour les récidivistes. Je me suis trouvée dans cette situation puisque j'avais déclaré des sommes inférieures dans les années précédentes. Je ne veux pas être frappée d'une pénalité ou d'intérêts pour n'avoir pas déclaré quelques dollars. Dressez cette liste, vérifiez ce que vous avez déclaré l'an dernier, si votre situation a changé. Vous devez savoir ce qu'il faut attendre. Nous devrions avoir nos formulaires à l'heure qu'il est afin de pouvoir déclarer notre revenu, mais s'il vous manque quoi que ce soit, demandez-vous pourquoi. Peut-être n'y portez-vous plus attention, peut-être ne faites-vous plus partie du régime de retraite, mais vous devez pouvoir vérifier si vous avez les documents, et si vous ne les avez pas, le moment est venu d'agir. Vous devriez avoir reçu ces formulaires de votre gestionnaire de placements ou de votre employeur. C'est le moment!
Quand je songe aux déclarations de revenus, si on ne produit pas, il y a certains crédits d'impôt comme l'action climatique, si vous ne figurez pas sur le registre, vous n'allez pas les toucher.
Oui. Beaucoup de gens disent: je n'ai pas gagné tellement, je suis en deçà du montant minimum personnel, mes enfants sont à leur premier emploi. Il vaut la peine de produire une déclaration, d'abord parce qu'il y a des crédits d'impôt remboursables, pas seulement les remboursables, il y a des non-remboursables. Il faut accumuler la marge de cotisation à votre REER pour le RPC, RRQ. Il faut que ce soit reflété dans la documentation. que le gouvernement va consulter dans l'avenir pour connaître votre position à l'égard de certains éléments. Donc oui, il faut remplir les formulaires, produire une déclaration, même si vous ne vous attendez pas à bénéficier d'un remboursement. Si vous ne produisez pas votre déclaration, vous n'allez pas figurer sur la liste pour certains crédits. Le crédit pour la TPS, pour les personnes touchant un revenu plus modique, vous n'allez pas bénéficier de cette ristourne si vous n'avez pas produit votre déclaration de revenus. Passez en revue la liste des revenus potentiels que vous auriez acquis ainsi que les prestations, crédits et déductions dont vous pourriez bénéficier. Il est possible que vous pourriez utiliser ceux d'un autre membre de la famille. Nous encourageons toujours les conjoints à produire en même temps afin qu'ils puissent utiliser la position la plus bénéfique, mais également si vous avez des proches, par exemple, dont vous financez les soins médicaux, qui sont à votre charge, et vous payez certains de leurs frais médicaux, vous avez la possibilité de réclamer ces frais sur votre déclaration. Vous pourriez transférer ces frais au conjoint ayant les revenus les plus modiques, car il y a ce seuil de 3%; tout ce qui dépasse 3%, c'est ce que vous pouvez réclamer, donc plus votre revenu est faible, plus ce seuil est bas. Il faudrait faire de la planification, pas seulement pour vous-même, mais pour votre unité familiale afin de vérifier que vous ne ratez pas certains des encouragements, des crédits, des déductions qui pourraient être à votre disposition, pas simplement pour vous, mais pour l'ensemble de la famille. Chez moi, j'ai dit: « Les garçons, j'ai besoin de vos relevés de scolarité. C'est moi qui les ai payés, c'est moi qui vais récupérer la somme! »
Vous avez parlé de considérer la situation de l'an dernier. Certaines personnes se demandent peut-être s'il y a le crédit d'impôt pour le travail à domicile. -Les choses ont changé. -Oui. C'est intéressant pour moi, la façon dont cela est présenté, car avant la COVID, il existait des règles quant au travail à domicile et aux frais qu'il était possible de réclamer; ces règles n'ont pas changé. Ce qui a changé, c'est l'élimination de l'impôt forfaitaire temporaire qu'il était possible de récupérer en cochant une case. À présent, il faut prouver sa position. Il faut donc remplir le formulaire T2200, remplir par l'employeur, déclarant qu'il est obligatoire de travailler à domicile ou qu'il y a eu une entente. Il n'est pas nécessaire que ce soit obligatoire, mais il faut qu'il y ait une entente formelle entre vous et votre employeur en vertu de laquelle vous travaillez à domicile et vous allez encourir des dépenses pour cette raison. Par ailleurs, lorsque nous considérons le montant que vous pouvez réclamer, le calendrier est important. Le règlement prévoit que vous faites l'objet d'une entente formelle pour travailler à domicile au moins 50% du temps pendant quatre semaines consécutives. Cela peut être répété à différents moments de l'année, et la somme que vous réclamez pour vos déductions va être fondée sur cette période. Il faut faire quelques calculs. L'ARC a très commodément inclus en ligne un guide que vous pouvez passer en revue pour faire les calculs. Quels locaux occupiez-vous, dans quelle mesure ce local représente-t-il une proportion de votre domicile, l'utilisez-vous exclusivement ou l'utilisez-vous à d'autres fins? Il faut faire le calcul. Mais en définitive, il s'agit d'employés qui peuvent déduire une partie de leurs revenus d'emploi parce qu'ils ont encouru des dépenses ayant utilisé leur domicile afin d'accomplir les tâches de leur emploi. Les mesures temporaires sont disparues, nous avons désormais renoué avec la méthode détaillée. Il y a des guides, mais c'est délicat.
Une autre question que je voudrais vous poser quant à la saison de déclaration de revenus. C'est le lancement des FNB de bitcoins au comptant qui a remis les cryptomonnaies à l'honneur.
Oui, il y a des considérations fiscales. Tout d'abord, il faut payer de l'impôt lorsque vous vendez ou échangez des cryptomonnaies. Il ne s'agit pas d'une monnaie aux fins de l'imposition, c'est un produit de base. Lorsque vous vous en défaites, il s'agit d'un événement imposable et vous devez le déclarer. La question qui se pose est de savoir si vous déclarez un gain en capital ou un revenu d'entreprise. Selon la manière dont vous investissez dans une cryptomonnaie, qu'il s'agisse d'une activité d'entreprise, il se pourrait que ce revenu soit intégralement imposable à titre de revenu d'entreprise entre vos mains. Il faut le savoir. Il faut bien noter le moment où vous vendez, combien vous vendez, combien souvent vous réalisez des opérations. Essentiellement, est-ce que vous vous présentez comme un négociateur de cryptomonnaie? Cela va définir votre position à l'égard de cet actif, mais absolument, il faut acquitter les impôts sur les gains réalisés sur les cryptomonnaies. Il est impossible de les dissimuler. Il existe d'excellents logiciels pour vous aider à faire le suivi de vos coûts, mais en définitive, il faut acquitter l'impôt.
Nous voici, il nous reste une quinzaine de jours mais c'est une conversation qui vient à point alors qu'il reste encore deux semaines et non pas deux jours. Que faut-il se rappeler?
Tout d'abord, il faut produire une déclaration de revenus dans les délais. Cela semble simple, mais il peut se produire beaucoup de choses. On peut très bien ne pas y donner la priorité. Le fait de ne pas produire à temps engendre des pénalités de retard, des intérêts. Les sommes représentent 10% sur les impôts en souffrance. Donc il faut s'assurer de produire la déclaration à temps. Il faut également défendre les positions que vous prenez. Il y a eu beaucoup de discussions récemment au sujet des fiducies simples, des comptes conjoints, des modalités de production. En définitive, je vous encourage à songer que ce que vous déclarez, c'est la vérité de ce qui s'est produit et les données dont vous disposez, les preuves à l'appui avec lesquelles vous pouvez étayer vos déclarations. En ce qui concerne vos impôts, déterminez quelle est la position que vous prenez et de quels éléments de preuve vous avez besoin. C'est peut-être le bon moment de passer en revue des anciens courriels, de dépouiller vos relevés, de réunir toutes les informations afin que vous puissiez, au cas où l'ARC remettrait en question la véracité des informations ou l'exactitude des informations que vous avez fournies, afin que vous puissiez étayer votre position. Songez à des éléments qui pourraient être remis en question, par exemple, le kilométrage, si vous réclamez ces dépenses ou d'autres frais, vous devez pouvoir défendre ces positions et vous assurer de déclarer des choses qui pourront être démontrées. Alors donc, il faut avoir disons une série de preuves, et peut-être au fur et à mesure que la situation se complique, peut-être une liste de contrôle. Par exemple, mettons que vous bénéficiez d'un régime de participation différée aux bénéfices ou de rachat d'actions, il y a des formulaires qu'il est facile d'oublier. J'ai peut-être eu ce problème auparavant. Je vous ai peut-être raconté aussi, lorsque nous déclarons une somme insuffisante, c'est-à-dire des revenus que nous n'avons pas gagnés, il y a des pénalités qui sont essentiellement doublées pour les récidivistes. Je me suis trouvée dans cette situation puisque j'avais déclaré des sommes inférieures dans les années précédentes. Je ne veux pas être frappée d'une pénalité ou d'intérêts pour n'avoir pas déclaré quelques dollars. Dressez cette liste, vérifiez ce que vous avez déclaré l'an dernier, si votre situation a changé. Vous devez savoir ce qu'il faut attendre. Nous devrions avoir nos formulaires à l'heure qu'il est afin de pouvoir déclarer notre revenu, mais s'il vous manque quoi que ce soit, demandez-vous pourquoi. Peut-être n'y portez-vous plus attention, peut-être ne faites-vous plus partie du régime de retraite, mais vous devez pouvoir vérifier si vous avez les documents, et si vous ne les avez pas, le moment est venu d'agir. Vous devriez avoir reçu ces formulaires de votre gestionnaire de placements ou de votre employeur. C'est le moment!
Quand je songe aux déclarations de revenus, si on ne produit pas, il y a certains crédits d'impôt comme l'action climatique, si vous ne figurez pas sur le registre, vous n'allez pas les toucher.
Oui. Beaucoup de gens disent: je n'ai pas gagné tellement, je suis en deçà du montant minimum personnel, mes enfants sont à leur premier emploi. Il vaut la peine de produire une déclaration, d'abord parce qu'il y a des crédits d'impôt remboursables, pas seulement les remboursables, il y a des non-remboursables. Il faut accumuler la marge de cotisation à votre REER pour le RPC, RRQ. Il faut que ce soit reflété dans la documentation. que le gouvernement va consulter dans l'avenir pour connaître votre position à l'égard de certains éléments. Donc oui, il faut remplir les formulaires, produire une déclaration, même si vous ne vous attendez pas à bénéficier d'un remboursement. Si vous ne produisez pas votre déclaration, vous n'allez pas figurer sur la liste pour certains crédits. Le crédit pour la TPS, pour les personnes touchant un revenu plus modique, vous n'allez pas bénéficier de cette ristourne si vous n'avez pas produit votre déclaration de revenus. Passez en revue la liste des revenus potentiels que vous auriez acquis ainsi que les prestations, crédits et déductions dont vous pourriez bénéficier. Il est possible que vous pourriez utiliser ceux d'un autre membre de la famille. Nous encourageons toujours les conjoints à produire en même temps afin qu'ils puissent utiliser la position la plus bénéfique, mais également si vous avez des proches, par exemple, dont vous financez les soins médicaux, qui sont à votre charge, et vous payez certains de leurs frais médicaux, vous avez la possibilité de réclamer ces frais sur votre déclaration. Vous pourriez transférer ces frais au conjoint ayant les revenus les plus modiques, car il y a ce seuil de 3%; tout ce qui dépasse 3%, c'est ce que vous pouvez réclamer, donc plus votre revenu est faible, plus ce seuil est bas. Il faudrait faire de la planification, pas seulement pour vous-même, mais pour votre unité familiale afin de vérifier que vous ne ratez pas certains des encouragements, des crédits, des déductions qui pourraient être à votre disposition, pas simplement pour vous, mais pour l'ensemble de la famille. Chez moi, j'ai dit: « Les garçons, j'ai besoin de vos relevés de scolarité. C'est moi qui les ai payés, c'est moi qui vais récupérer la somme! »
Vous avez parlé de considérer la situation de l'an dernier. Certaines personnes se demandent peut-être s'il y a le crédit d'impôt pour le travail à domicile. -Les choses ont changé. -Oui. C'est intéressant pour moi, la façon dont cela est présenté, car avant la COVID, il existait des règles quant au travail à domicile et aux frais qu'il était possible de réclamer; ces règles n'ont pas changé. Ce qui a changé, c'est l'élimination de l'impôt forfaitaire temporaire qu'il était possible de récupérer en cochant une case. À présent, il faut prouver sa position. Il faut donc remplir le formulaire T2200, remplir par l'employeur, déclarant qu'il est obligatoire de travailler à domicile ou qu'il y a eu une entente. Il n'est pas nécessaire que ce soit obligatoire, mais il faut qu'il y ait une entente formelle entre vous et votre employeur en vertu de laquelle vous travaillez à domicile et vous allez encourir des dépenses pour cette raison. Par ailleurs, lorsque nous considérons le montant que vous pouvez réclamer, le calendrier est important. Le règlement prévoit que vous faites l'objet d'une entente formelle pour travailler à domicile au moins 50% du temps pendant quatre semaines consécutives. Cela peut être répété à différents moments de l'année, et la somme que vous réclamez pour vos déductions va être fondée sur cette période. Il faut faire quelques calculs. L'ARC a très commodément inclus en ligne un guide que vous pouvez passer en revue pour faire les calculs. Quels locaux occupiez-vous, dans quelle mesure ce local représente-t-il une proportion de votre domicile, l'utilisez-vous exclusivement ou l'utilisez-vous à d'autres fins? Il faut faire le calcul. Mais en définitive, il s'agit d'employés qui peuvent déduire une partie de leurs revenus d'emploi parce qu'ils ont encouru des dépenses ayant utilisé leur domicile afin d'accomplir les tâches de leur emploi. Les mesures temporaires sont disparues, nous avons désormais renoué avec la méthode détaillée. Il y a des guides, mais c'est délicat.
Une autre question que je voudrais vous poser quant à la saison de déclaration de revenus. C'est le lancement des FNB de bitcoins au comptant qui a remis les cryptomonnaies à l'honneur.
Oui, il y a des considérations fiscales. Tout d'abord, il faut payer de l'impôt lorsque vous vendez ou échangez des cryptomonnaies. Il ne s'agit pas d'une monnaie aux fins de l'imposition, c'est un produit de base. Lorsque vous vous en défaites, il s'agit d'un événement imposable et vous devez le déclarer. La question qui se pose est de savoir si vous déclarez un gain en capital ou un revenu d'entreprise. Selon la manière dont vous investissez dans une cryptomonnaie, qu'il s'agisse d'une activité d'entreprise, il se pourrait que ce revenu soit intégralement imposable à titre de revenu d'entreprise entre vos mains. Il faut le savoir. Il faut bien noter le moment où vous vendez, combien vous vendez, combien souvent vous réalisez des opérations. Essentiellement, est-ce que vous vous présentez comme un négociateur de cryptomonnaie? Cela va définir votre position à l'égard de cet actif, mais absolument, il faut acquitter les impôts sur les gains réalisés sur les cryptomonnaies. Il est impossible de les dissimuler. Il existe d'excellents logiciels pour vous aider à faire le suivi de vos coûts, mais en définitive, il faut acquitter l'impôt.