Le marché des obligations a commencé l’année 2023 en bien meilleure posture qu’il ne l’a été pour la majorité de 2022. Greg Bonnell s’entretient avec Scott Colbourne, directeur général, Titres à revenu fixe mondiaux à gestion active, Gestion de Placements TD, sur les perspectives relatives aux taux et ce qui pourrait avantager les obligations dans la prochaine année.
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Pendant que les marchés se demandent si les banques centrales achèveront bientôt leur cycle de hausse des taux, les titres à revenu fixe attirent de plus en plus l’attention. Pour en savoir plus sur le sujet, on reçoit Scott Colbourne, directeur général, Titres à revenu fixe en gestion active à Gestion de Placements TD. Scott, ravi de vous retrouver. Merci, Greg. L’année est arrivée, à ce qu’on dit. On en parle depuis plusieurs mois, des occasions du côté des titres à revenu fixe qui pourraient se matérialiser si certaines choses se produisent sur le marché cette année. Donc, de quoi ont l’air les choses?
Vous savez, on s’attend à une année plutôt bonne pour les titres à revenu fixe. Si je pouvais annualiser les trois derniers mois, ce serait encore mieux. Dans les trois derniers mois, l’ensemble des marchés des obligations a progressé de 5 à 7 %. Je ne m’attendrais pas à ce rendement sur une année. Mais les rendements des marchés des obligations d’État et des sociétés devraient tout de même enregistrer de très bons rendements. Et vous savez, à Gestion de Placements TD, on aime généralement les titres à revenu fixe, et on les aime depuis longtemps. On approche de la fin du cycle de hausse de taux, du moins en Amérique du Nord et dans les marchés émergents, en Europe et au Japon, et peut-être ailleurs. Actuellement, le cycle tire à sa fin, donc on pourrait assister à encore une ou deux hausses à partir de maintenant. On verra ce qui se passera ensuite.
Est-ce que la situation actuelle, c’est qu’on laisse ce cycle se dérouler et qu’on s’attend à plus de hausses des banques centrales, dont la nôtre, jusqu’à ce qu’elles arrivent à un point où, et j’imagine que le marché compte là-dessus et suit les choses de près, à un point où les choses ne bougeront pas pendant un moment? Est-ce que ce serait la condition de base du rendement des titres à revenu fixe en 2023?
Je pense que si le gouverneur Powell… et on a parlé de rythme des hausses de taux, qui n’aurait plus d’importance puisqu’on est en fin de cycle. Donc, maintenant, c’est la destination qui compte avec la Réserve fédérale américaine. Les marchés ne s’entendent pas : peut-on s’attendre à une ou deux autres hausses cette année? Il y a aussi la hausse de la Banque du Canada. Et la question est, comme vous vous en doutez, combien de temps les choses resteront-elles ainsi? Les marchés disent six mois. C’est tout. Et, dans l’année, deux ou trois réductions sont prévues au Canada et aux États-Unis et, sur deux ans, environ sept ou huit réductions sont prévues. En général, on se tourne beaucoup vers l’avenir sur les marchés en raison du problème de l’inflation. Sur le marché des obligations, c’est juste la dette qui est problématique. Elle va et vient. Qu’on parle des titres du Trésor américain indexés à l’inflation (TIPS), des obligations à rendement réel, des corrections liées aux TIPS ou du marché des swaps, l’inflation n’est pas vraiment un problème. C’est une question de croissance. On se demande si on aura un atterrissage en douceur à la Boucle d’or, donc si l’inflation aura beaucoup diminué, que les banques centrales prendront du recul et commenceront à réduire leurs taux, et que le marché de l’emploi se sera calmé tout en conservant la stabilité des salaires. On aurait alors des risques intéressants sur le marché boursier, sur les marchés du crédit. C’est donc cette transition qui fait l’objet de débats en ce moment. Combien de temps durera cette hausse des taux continue? Donc, on se demande quand arriveront les baisses de taux et les effets de ces baisses sur l’économie. Donc, beaucoup d’incertitude, et c’est le cadre de référence avec lequel on compose.
Je veux vous demander ce que le marché des obligations nous dit à ce sujet parce que, bien sûr, les banques centrales font ce qu’elles font et qu’elles ont fait de façon très active dans la dernière année. Et donc, le début de la courbe peut commencer à ressembler à une fin de courbe des taux. Qu’est-ce que le marché nous dit sur l’économie, vers quoi nous dirigeons-nous selon lui? Quand on se penche sur les indicateurs financiers, et la courbe des taux est un choix qui s’impose et dont on parle depuis longtemps, on constate qu’elle est au rouge. C’est un indicateur précurseur d’une possible récession. Des indicateurs économiques avancés ont également été publiés ce matin et vont dans le même sens. Mais quand on prend du recul et qu’on examine des données plus précises, l’imminence d’une récession est beaucoup moins certaine. Et c’est que les gens concluent, en quelque sorte, par rapport aux perspectives. Il se disent qu’en ce moment, on pourrait s’attendre à un atterrissage en douceur, peut-être une petite récession, mais pas de quoi trop s’inquiéter. Il faut donc mettre de côté, pour diverses raisons, l’importante inversion de la courbe des taux, et les gens se disent qu’on dépassera ce stade et que les banques centrales passeront rapidement à des réductions.
Je veux parler de ce sujet parce que certains récalcitrants ne croient pas à ce discours et se disent que si les banques centrales réduisent leurs taux dans les six prochains mois ou avant la fin de cette année, ce sera parce que les choses auront tourné au vinaigre dans l’économie. Mais les prix qu’on voit sur le marché laissent entendre que ces réductions surviendront à la fin de l’année, si l’on se fie au marché. Et ce ne sera pas parce que nous serons au plus profond d’une récession, mais simplement parce que tout le monde se sera calmé. Est-ce une situation à la Boucle d’or? Je pense que vous avez utilisé le terme Boucle d’or plus tôt.
Et c’est un résultat difficile à obtenir, n’est-ce pas? Il s’est rarement produit dans l’histoire économique. On peut se demander si on est dans une phase Boucle d’or transitoire. C’est une façon de voir la question, et le degré d’incertitude est très élevé. L’incertitude a été à son comble en fin de pandémie. Les politiques monétaires et budgétaires ont été sans précédent. On a à présent terminé cette répression financière où les taux d’intérêt étaient gardés bas et l’inflation était élevée, et où on avait des taux réels négatifs. Sur le marché des obligations, on voit des taux réels positifs selon la direction que prendra l’inflation. Et il en résulte beaucoup d’incertitude par rapport à la croissance économique, à l’inflation, à la trajectoire de la croissance économique à l’échelle mondiale, à la progression du dollar américain. Donc, on se demande où on s’en va. Est-ce qu’on aura un scénario à la Boucle d’or? Personnellement, j’en doute. Donc, je garde notre investissement très flexible et je tiens compte des effets du discours selon lequel on assistera à de nombreuses réductions. Je ne crois pas que les choses se passeront comme le marché s’y attend. Et avec la répression financière, qui se termine à présent, ainsi que les taux réels positifs et l’incertitude généralisée, il ne sera pas facile d’évoluer sur les marchés.
Le marché est-il suffisamment attentif ou, peut-être, les investisseurs particuliers sont-ils suffisamment attentifs à ce que les banques centrales font? Dans les manchettes, on entend toujours dire que la prochaine annonce sur les taux sera de 25, mais sera-t-elle plutôt de 50? Que vont-elles faire, quand cesseront-elles de modifier les taux? Et qu’en est-il du resserrement quantitatif en dehors du taux du financement à un jour? Le recul des achats d’obligations, toutes les choses du genre, le fait de réduire le bilan, est-ce que ces choses sont suffisamment prises en considération?
Le contexte général de retrait de liquidités se poursuit et nuit aux risques sur les marchés dans leur ensemble. J’ajouterais aussi le resserrement quantitatif et le fait que la Banque centrale européenne ou BCE et d’autres banques centrales participent aussi au retrait des liquidités sur les marchés. Le marché s’attend à encore cinq ou six hausses de taux de la part de la BCE. Ce qui fait jaser dans les deux dernières semaines, c’est la Banque du Japon. Je pense que la plupart des observateurs croient que la Banque du Japon laissera tomber son contrôle de la courbe des taux d’une manière ou d’une autre. Et, en fait, les marchés des obligations ont prévu des hausses dans les prochaines années. Donc, on assiste à un contexte général de retrait de liquidités, que ce soit du côté de la Réserve fédérale, de la BCE ou de la Banque du Japon. Encore une fois, cette situation nuira aux risques du marché dans leur ensemble. Sur le plan de la répartition des actifs, les choses seront houleuses et incertaines. Et je pense que c’est ce que les investisseurs devraient retenir. Nous avons assisté à un formidable redressement sur le marché des obligations. Je ne crois pas qu’il continuera au même rythme, mais il demeure très intéressant. Le pire scénario de l’année serait probablement que les taux remontent et, vu les rendements actuels et les pertes relatives aux prix, qu’on arrive à zéro. D’un autre côté, on pourrait assister à une réduction des coupons de 3 à 5 %, ce qui serait très bien, ou il pourrait y avoir une certaine couverture contre la récession, particulièrement pour les obligations à plus long terme. Vous savez, l’économie ralentit. On voit la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada réduire les taux et on profite de l’assurance des obligations gouvernementales de longue durée. Donc, je pense qu’il s’agit d’un contexte raisonnablement bon pour l’achat d’obligations. Nous n’aurons peut-être pas les mêmes rendements que dans les trois derniers mois, mais ils ne seront pas mauvais. Et je pense qu’étant donné le retrait des liquidités, que ce soit du côté de la Réserve fédérale américaine, de la BCE ou de la Banque du Japon, le marché des titres à revenu fixe s’en trouve avantagé.
Pendant que les marchés se demandent si les banques centrales achèveront bientôt leur cycle de hausse des taux, les titres à revenu fixe attirent de plus en plus l’attention. Pour en savoir plus sur le sujet, on reçoit Scott Colbourne, directeur général, Titres à revenu fixe en gestion active à Gestion de Placements TD. Scott, ravi de vous retrouver. Merci, Greg. L’année est arrivée, à ce qu’on dit. On en parle depuis plusieurs mois, des occasions du côté des titres à revenu fixe qui pourraient se matérialiser si certaines choses se produisent sur le marché cette année. Donc, de quoi ont l’air les choses?
Vous savez, on s’attend à une année plutôt bonne pour les titres à revenu fixe. Si je pouvais annualiser les trois derniers mois, ce serait encore mieux. Dans les trois derniers mois, l’ensemble des marchés des obligations a progressé de 5 à 7 %. Je ne m’attendrais pas à ce rendement sur une année. Mais les rendements des marchés des obligations d’État et des sociétés devraient tout de même enregistrer de très bons rendements. Et vous savez, à Gestion de Placements TD, on aime généralement les titres à revenu fixe, et on les aime depuis longtemps. On approche de la fin du cycle de hausse de taux, du moins en Amérique du Nord et dans les marchés émergents, en Europe et au Japon, et peut-être ailleurs. Actuellement, le cycle tire à sa fin, donc on pourrait assister à encore une ou deux hausses à partir de maintenant. On verra ce qui se passera ensuite.
Est-ce que la situation actuelle, c’est qu’on laisse ce cycle se dérouler et qu’on s’attend à plus de hausses des banques centrales, dont la nôtre, jusqu’à ce qu’elles arrivent à un point où, et j’imagine que le marché compte là-dessus et suit les choses de près, à un point où les choses ne bougeront pas pendant un moment? Est-ce que ce serait la condition de base du rendement des titres à revenu fixe en 2023?
Je pense que si le gouverneur Powell… et on a parlé de rythme des hausses de taux, qui n’aurait plus d’importance puisqu’on est en fin de cycle. Donc, maintenant, c’est la destination qui compte avec la Réserve fédérale américaine. Les marchés ne s’entendent pas : peut-on s’attendre à une ou deux autres hausses cette année? Il y a aussi la hausse de la Banque du Canada. Et la question est, comme vous vous en doutez, combien de temps les choses resteront-elles ainsi? Les marchés disent six mois. C’est tout. Et, dans l’année, deux ou trois réductions sont prévues au Canada et aux États-Unis et, sur deux ans, environ sept ou huit réductions sont prévues. En général, on se tourne beaucoup vers l’avenir sur les marchés en raison du problème de l’inflation. Sur le marché des obligations, c’est juste la dette qui est problématique. Elle va et vient. Qu’on parle des titres du Trésor américain indexés à l’inflation (TIPS), des obligations à rendement réel, des corrections liées aux TIPS ou du marché des swaps, l’inflation n’est pas vraiment un problème. C’est une question de croissance. On se demande si on aura un atterrissage en douceur à la Boucle d’or, donc si l’inflation aura beaucoup diminué, que les banques centrales prendront du recul et commenceront à réduire leurs taux, et que le marché de l’emploi se sera calmé tout en conservant la stabilité des salaires. On aurait alors des risques intéressants sur le marché boursier, sur les marchés du crédit. C’est donc cette transition qui fait l’objet de débats en ce moment. Combien de temps durera cette hausse des taux continue? Donc, on se demande quand arriveront les baisses de taux et les effets de ces baisses sur l’économie. Donc, beaucoup d’incertitude, et c’est le cadre de référence avec lequel on compose.
Je veux vous demander ce que le marché des obligations nous dit à ce sujet parce que, bien sûr, les banques centrales font ce qu’elles font et qu’elles ont fait de façon très active dans la dernière année. Et donc, le début de la courbe peut commencer à ressembler à une fin de courbe des taux. Qu’est-ce que le marché nous dit sur l’économie, vers quoi nous dirigeons-nous selon lui? Quand on se penche sur les indicateurs financiers, et la courbe des taux est un choix qui s’impose et dont on parle depuis longtemps, on constate qu’elle est au rouge. C’est un indicateur précurseur d’une possible récession. Des indicateurs économiques avancés ont également été publiés ce matin et vont dans le même sens. Mais quand on prend du recul et qu’on examine des données plus précises, l’imminence d’une récession est beaucoup moins certaine. Et c’est que les gens concluent, en quelque sorte, par rapport aux perspectives. Il se disent qu’en ce moment, on pourrait s’attendre à un atterrissage en douceur, peut-être une petite récession, mais pas de quoi trop s’inquiéter. Il faut donc mettre de côté, pour diverses raisons, l’importante inversion de la courbe des taux, et les gens se disent qu’on dépassera ce stade et que les banques centrales passeront rapidement à des réductions.
Je veux parler de ce sujet parce que certains récalcitrants ne croient pas à ce discours et se disent que si les banques centrales réduisent leurs taux dans les six prochains mois ou avant la fin de cette année, ce sera parce que les choses auront tourné au vinaigre dans l’économie. Mais les prix qu’on voit sur le marché laissent entendre que ces réductions surviendront à la fin de l’année, si l’on se fie au marché. Et ce ne sera pas parce que nous serons au plus profond d’une récession, mais simplement parce que tout le monde se sera calmé. Est-ce une situation à la Boucle d’or? Je pense que vous avez utilisé le terme Boucle d’or plus tôt.
Et c’est un résultat difficile à obtenir, n’est-ce pas? Il s’est rarement produit dans l’histoire économique. On peut se demander si on est dans une phase Boucle d’or transitoire. C’est une façon de voir la question, et le degré d’incertitude est très élevé. L’incertitude a été à son comble en fin de pandémie. Les politiques monétaires et budgétaires ont été sans précédent. On a à présent terminé cette répression financière où les taux d’intérêt étaient gardés bas et l’inflation était élevée, et où on avait des taux réels négatifs. Sur le marché des obligations, on voit des taux réels positifs selon la direction que prendra l’inflation. Et il en résulte beaucoup d’incertitude par rapport à la croissance économique, à l’inflation, à la trajectoire de la croissance économique à l’échelle mondiale, à la progression du dollar américain. Donc, on se demande où on s’en va. Est-ce qu’on aura un scénario à la Boucle d’or? Personnellement, j’en doute. Donc, je garde notre investissement très flexible et je tiens compte des effets du discours selon lequel on assistera à de nombreuses réductions. Je ne crois pas que les choses se passeront comme le marché s’y attend. Et avec la répression financière, qui se termine à présent, ainsi que les taux réels positifs et l’incertitude généralisée, il ne sera pas facile d’évoluer sur les marchés.
Le marché est-il suffisamment attentif ou, peut-être, les investisseurs particuliers sont-ils suffisamment attentifs à ce que les banques centrales font? Dans les manchettes, on entend toujours dire que la prochaine annonce sur les taux sera de 25, mais sera-t-elle plutôt de 50? Que vont-elles faire, quand cesseront-elles de modifier les taux? Et qu’en est-il du resserrement quantitatif en dehors du taux du financement à un jour? Le recul des achats d’obligations, toutes les choses du genre, le fait de réduire le bilan, est-ce que ces choses sont suffisamment prises en considération?
Le contexte général de retrait de liquidités se poursuit et nuit aux risques sur les marchés dans leur ensemble. J’ajouterais aussi le resserrement quantitatif et le fait que la Banque centrale européenne ou BCE et d’autres banques centrales participent aussi au retrait des liquidités sur les marchés. Le marché s’attend à encore cinq ou six hausses de taux de la part de la BCE. Ce qui fait jaser dans les deux dernières semaines, c’est la Banque du Japon. Je pense que la plupart des observateurs croient que la Banque du Japon laissera tomber son contrôle de la courbe des taux d’une manière ou d’une autre. Et, en fait, les marchés des obligations ont prévu des hausses dans les prochaines années. Donc, on assiste à un contexte général de retrait de liquidités, que ce soit du côté de la Réserve fédérale, de la BCE ou de la Banque du Japon. Encore une fois, cette situation nuira aux risques du marché dans leur ensemble. Sur le plan de la répartition des actifs, les choses seront houleuses et incertaines. Et je pense que c’est ce que les investisseurs devraient retenir. Nous avons assisté à un formidable redressement sur le marché des obligations. Je ne crois pas qu’il continuera au même rythme, mais il demeure très intéressant. Le pire scénario de l’année serait probablement que les taux remontent et, vu les rendements actuels et les pertes relatives aux prix, qu’on arrive à zéro. D’un autre côté, on pourrait assister à une réduction des coupons de 3 à 5 %, ce qui serait très bien, ou il pourrait y avoir une certaine couverture contre la récession, particulièrement pour les obligations à plus long terme. Vous savez, l’économie ralentit. On voit la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada réduire les taux et on profite de l’assurance des obligations gouvernementales de longue durée. Donc, je pense qu’il s’agit d’un contexte raisonnablement bon pour l’achat d’obligations. Nous n’aurons peut-être pas les mêmes rendements que dans les trois derniers mois, mais ils ne seront pas mauvais. Et je pense qu’étant donné le retrait des liquidités, que ce soit du côté de la Réserve fédérale américaine, de la BCE ou de la Banque du Japon, le marché des titres à revenu fixe s’en trouve avantagé.