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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, nous nous entretenons avec Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD, la Banque du Canada laisse entendre que des réductions de taux pourrait être en cours? Même si allais à ma tenue aujourd'hui?
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous présente les options de graphisme. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions bas de votre écran.
D'abord un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite est en recul de 192 ; soit presque 1 %.
Les informations de la Banque du Canada l'ont influencé certes, mais auparavant il y a eu de nouvelles statistiques sur l'inflation aux États-Unis. Beaucoup de catégories d'actifs sont en évolution.
Parmi les titres les plus activement négociés, Baytex Energy est en légère hausse. Il n'y a pas beaucoup de verres à l'écran, mais à 5,23 $, l'action de Bettex progresse de 1,75 %. La Manuvie et d'autres titres financiers sont sous pression aujourd'hui. Le gros assureur recul de 1,5 % à 31,96 $. C'est aux États-Unis que tout se passe. L'inflation est persistante aux États-Unis et n'évolue pas dans la direction attendue par les marchés. Indice S&P 500 recul de plus de 1 %. L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est en recul dans la même mesure.
L'action de Delta, nous allons parler du rapport trimestriel progresse très légèrement de 0,1 % à 47,40 $.
La Banque du Canada a maintenu ses taux alors que les inquiétudes concernant l'inflation reste d'actualité. Y a-t-il des signes indiquant que des réductions pourraient se profiler au mois de juin?
S'agit-il de la trajectoire la plus évidente. Andrew Kelvin de valeur mobilière TD nous rejoint pour en discuter. Bonjour, Calvin. Suite comme toujours ça me fait plaisir de m'entretien avec vous. Suite et moi aussi. Une journée très intéressante. Il y a beaucoup analysé. Analysons. Commençons par la Banque du Canada. La déclaration elle-même était assez prudente, mais dès le début de la part des questions, le gouvernorat dit que le mois de juin était parmi les possibilités.
Le rapport sur la politique monétaire était un peu plus optimiste en fonction des données économiques récentes, puisque je n'aurais prévu. La déclaration du gouvernement et ses réponses en revanche remarquaient dans la conférence de presse ajustement mois de juin étaient parmi les possibilités. Il a répondu après quelques hésitations que oui.
C'était une évidence dans un sens. Le mois de juin c'est dans deux mois.
Les marchés pensent qu'il y a presque une chance sur deux qu'une coupure intervienne au mois de juin à l'avance de la conférence de presse, mais il est très rare d'entendre gouverneur de la Banque du Canada dire exactement cela. En général, il déclare qu'il ne va pas commenter la prochaine réunion, que les choses seront décidées pour chaque réunion au fur et à mesure. S'agit-il toutefois du scénario le plus probable? Nous pensons toujours que ce sera le mois de juillet. La question est de savoir de combien d'éléments la Banque du Canada doit-elle disposer pour être convaincu que les progrès réalisés dans la lutte contre l'inflation seront durables.
Il y a un léger ajustement dans le discours de la banque. Elle déclarait antérieurement qu'il faudrait réaliser des progrès durables contre l'inflation.
Maintenant il est question que les progrès réalisés dans la lutte contre l'inflation se maintiennent. C'est sans doute un contexte favorable à la baisse des taux d'intérêt mais la banque peut être certaine que le contexte inflationniste va persister, qu'il ne s'agissait pas d'une réduction ponctuelle d'un mois ou deux car les données canadiennes sont toujours un peu volatiles. C'est une question de principe. Combien d'éléments sont suffisants pour prendre une décision. Nous pensons que la banque attendra le mois de juillet puisque compte tenu du fait que nous dépassons les sites de l'inflation depuis quelques années, les attentes à l'égard de l'inflation sont très importantes. Celles-ci ne sont pas encore revenues à la normale. Nous pensons que la Banque du Canada préférera pêcher par excès de prudence et préférera ce matin à 5 %, peut-être un peu trop longtemps, que de réduire un peu trop tôt, surtout à l'abord du marché du printemps pour le logement. Nous pensons que le mois de juillet plus probable, mais à notre avis, il s'agit d'un début du cycle d'assouplissement qui commencerait mois de l'année. Sans doute sans juillet pour nous, encore mois de juin.
- Si la banque commence mois de juillet, qu'est-ce qui se passera pour le reste de l'année? Y aura-t-il une coupure à chaque réunion, aussi la banque procédera-t-elle à une pause après chaque coupure. Suite historiquement une coupure ponctuelle serait très rare. Ça s'est déjà produit en 2016 par exemple, mais ce serait un événement très rare.
Passer d'une politique restrictive de 5 % à quatre sont de 15 % puis marquer un temps d'arrêt, ce serait un message un peu étrange à l'égard des marchés. Quand la Banque du Canada commencent arrêts dans les tonneaux pensons qu'il aura minimum de couple de 25 points de base de suite et à partir de là, cela dépendra de l'évolution des données au niveau de l'inflation et de la croissance. Nous prévoyons que l'économie ralentira encore vers le milieu de cette année. Nous pensons que nous pourrions avoir quatre coupures de 25 points de base cette année et que nous arrivons à 4 % d'ici la fin de l'année.
Mais cela décollera comme d'habitude l'évolution de l'indice des prix à la consommation et de l'économie.
- Nous autres Canadiens somment habitués à ce que les Américains soient sous le feu des projecteurs. Ce matin, l'inflation aux États-Unis a été annoncée n'évolue pas dans la direction que les marchés attendaient. Est-ce que ça complique la conduite que tiendra la Banque du Canada si les Américains de leur côté diffèrent les coupeurs de ton?
- Pas à court terme. La réalité économique du Canada et des États-Unis est très différente. L'an dernier, le PIB américain a augmenté de plus de 2 % de celui du Canada, du quatrième trimestre au quatrième trimestre. Et ce malgré notre croissance démographique extraordinaire en 2023. La Banque du Canada et la Fed peuvent diverger pendant une certaine période, surtout lorsqu'il s'agit des virages qu'elles opèrent. Compte tenu des réalités économiques de terrain au Canada où l'économie est plus faible qu'aux États-Unis, je ne pense pas que ce que la Fed fera aura véritablement un impact sur le moment où la première série de coupures de taux sera pratiquée par la Banque du Canada, ou du moins pas tellement. Nous sommes tous humains. Si la Banque du Canada hésite entre la possibilité de réduire en juin ou en juillet ou bien juillet manque en septembre de la Fed pour influencer ses décisions bien sûres. Mais fondamentalement quand il s'agira de coupures de taux États-Unis, il faut attendre à ce que la situation change, que l'économie Maurice. Au Canada cela s'est déjà produit. Nous pensons donc que la Banque du Canada a pas mal de marge pour agir indépendamment pendant la première partie d'un cycle de réduction. Si ultérieurement la réserve maintient les taux pendant très longtemps, ou encore si les États-Unis réduisent les taux très légèrement, cela aura un impact pour la série suivante de réduction de taux par la Banque du Canada. En effet, la Banque du Canada pourrait parvenir à 4,500 que la Fed ne fasse quoi que ce soit. Je pense que cela dépasserait l'entendement de penser que la Banque du Canada ne tiendrait nullement compte de ce que ferait la Fed. Mais c'est une question pour 2025 plutôt que pour cette année.
- Que concluez-vous après toutes ces discussions États-Unis d'après la solidité du marché du travail, l'inflation paraît aujourd'hui qui était plus élevée que prévue, peut-être que les taux seront plus élevés pendant plus longtemps ou peut-être même un intervenant de la Fed a déclaré la semaine dernière qu'il fallait se préparer à la possibilité que les taux d'intérêt ne diminuent pas au même qu'ils augmentent cette année.
- Ça n'a pas changé l'état d'esprit.
Début 2024 il était semblable à celui que nous avions au début 2023. Je ne pense pas que ça se produira cette année. L'économie a beaucoup molli mondialement par rapport au début 2023, il y a beaucoup plus de progrès dans la lutte contre la façon dans le monde cette année que début 2023. Je pense que la situation de 2023 ne se répétera pas. Je noterais par ailleurs que contrairement à la Banque du Canada au tout le monde cherche à s'en tenir à la même ligne, même si le gouverneur a reconnu qu'il y avait une diversité d'opinion dans le conseil au sein de la Fed, je pense que chaque intervenant peut exprimer sa propre opinion. Je pense que l'idée qu'il y ait une hausse qui a été évoquée par un intervenant ne signifie pas que cette possibilité sérieusement envisagée. Nous avons une idée de l'évaluation des taux neutres à long terme. Dans un contexte de stabilité pendant définitive il faut attendre de voir comment l'économie réagit aux mesures de politique économique. Si l'inflation aux États-Unis ne recule pas davantage, c'est la croissance au début d'année n'aurait pas davantage, oui, cela minerait les arguments en faveur de l'ampleur des taux d'intérêt que nous prévoyons en définitive, c'est l'inflation se porte très bien, pourquoi après tout apporter des changements? Il s'agit d'une conversation qui est très intéressant aux États-Unis, mais la situation n'est pas présente dans la même mesure et de loin Canada.
- Excellent début d'émission. Andrew Kelvin répond à vos questions sur l'économie les taux d'intérêt dans quelques instants. Posez-les nous en tout temps à moneytalklive@td.com à ou dans la boîte question bas de votre écran.
À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les titres NVIDIA et sous les feux de la rampe après que les actions du fabricant semiconducteurs sont officiellement entrées en phase de correction. Or il y a eu un rebond depuis le début de la séance.
Le groupe d'intelligences artificielles a propulsé les actions de NVIDIA à des sommets historiques avec des bains des gains de plus de 200 % depuis 12 mois. La clôture d'hier l'action reculée de plus de 10 % au cours des dernières semaines ce qui correspond à la définition technique d'une correction. Mais alors actuel, une partie du terrain perdu a été regagnée malgré la baisse générale des marchés. La compagnie Delta Airlines dépasse les attentes en matière de bénéfices. En fait elle enregistre des bénéfices au cours du dernier trimestre la compagnie aérienne indique les réservations pour les voyages d'agrément et d'affaires sont en hausse alors que l'industrie s'apprête à entamer la saison estivale très chargée.
Elle indique également que les revenus pour le trimestre en cours pourraient être supérieurs aux prévisions.
L'action est essentiellement inchangée.
Les actions de Roots sont en hausse aujourd'hui. Le détaillant canadien de vêtements est en progression de 2 %. La compagnie a augmenté son résultat net au cours du dernier trimestre malgré une baisse modeste des ventes par rapport à la même période de l'année dernière. Selon Roots, les ventes directes aux consommateurs et les ventes partenaires ont été plus faibles pendant le trimestre.
Après un coup d'œil sur les marchés.
Indice TSX composite est en recul 286 ; soit presque 1 % et aux États-Unis, tandis que les investisseurs assimilent les statistiques sur l'inflation, à 58 points de base, indice S&P 500 recul de plus de 1 %. Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Que devons nous attendre du budget fédéral?
- À présent que la décision de la Banque du Canada connue, le budget fédéral regorge aura de divers éléments, c'est toujours le cas. Nous pensons qu'il ne contiendra pas beaucoup de grosses dépenses. Il n'y aura sans doute pas d'élections fédérales comme à une certaine époque l'an prochain, il ne s'agit pas d'un budget électoral, surtout dans un environnement où les Canadiens s'inquiètent du coût de la vie. Ce serait un drôle de moment pour que le Canada, que le gouvernement fédéral procède à une expansion de sa politique budgétaire. Il ressemblera budget précédent comme le préfigurait la déclaration de politique économique de l'année dernière, un déficit de trois à 4 % du PIB, il y aura des dépenses pour l'accélération de la construction de logements faits que les programmes alimentaires. Mais je pense qu'il n'y aura pas de programme budgétaire vedette qui sera annoncé. Ce qui sera intéressant de voir, c'est l'ampleur des programmes d'emprunt et aussi la durée des obligations que le gouvernement mettra.
Est-ce que ce sera long terme, ce qui tend à plomber les taux d'intérêt ou à court terme que les marchés assimilent plus facilement. Nous ne pensons pas que ce budget contiendra trop de changement de cap pour l'économie.
Cela ne fera pas évoluer les compteurs.
- Le budget représente-t-il un élément de casse-tête pour Tiff Macklem à la fin de la conférence de presse, quelqu'un posé la question sur le budget. Il a déclaré : nous allons constater ce que sera la politique budgétaire d'ici la prochaine décision nous en tiendrons compte. Suite c'est une source d'inquiétude pour la Banque du Canada.
Si j'ai totalement tort dans la prédiction qu'il ne s'agira pas d'un budget expansionniste, cela pourrait avoir des conséquences. Si c'est un budget d'austérité, cela aurait un effet déflationniste ce serait négatif pour la croissance. Le gouvernement joue un rôle important de l'économie, qu'il s'agit d'un facteur important pour le gouverneur Macklem. Les dernières productions officielles du gouvernement ont paru à l'automne ont certainement été prises en compte. Rien ne nous laisse accroire que le gouvernement va s'en écarter convenir considérablement au niveau des politiques, et au niveau des dépenses. Par conséquent la Banque du Canada devrait pouvoir garder le cap vers une réduction de taux en début d'année.
Ce sont les termes que je choisis, passe de la banque. Jusqu'à ce que nous voyons le budget, car le budget demeure mystérieux.
- Il y a eu des annonces préliminaires, nous espérons qu'il y aura des nouvelles véritables.
- Nous verrons bien le jour de l'annonce.
- Alors la divergence qu'il A parlée, dans quelle mesure la Fed et la Banque du Canada pourraient-elles diverger?
- Historiquement, il y a une divergence allant jusqu'à plus de 2 % pendant des périodes très courtes, en général elle ne dure pas. Une divergence de 75,100, 125 points de base, cela peut durer quelques trimestres, c'est plausible même. En définitive, ce qui mettrait en France sera le comportement du dollar canadien.
Lorsque le taux de change dépasse 1,40 $, la Banque du Canada s'inquiète un peu, c'est-à-dire 71 scènes en termes de dollars canadiens, la Banque du Canada commence à s'inquiéter de la rapidité de l'ajustement. C'est important aussi.
Même si les niveaux que nous remarquons sont une chose, mais ce qui alimente l'inflation, c'est le rythme de l'évolution du taux de change. Est-ce que l'inflation est à un rythme justement.
S'il y avait une évolution je ne dirais pas désordonner mais assez nette du dollar canadien à la baisse vers 71,70 aines ou même en deçà de 70 aines, historiquement c'est là que la Banque du Canada commence à s'inquiéter un peu quant à l'évolution de la monnaie et ce serait un facteur de restriction. Puisque nous sommes à 73 scènes, nous ne sommes pas loin. C'est pourquoi je dis que la Banque du Canada encore un peu de marge pour diverger pendant cette première période de coupures de taux mais je pense que ça deviendrait plus difficile si l'économie américaine demeurait résiliant et que la Fed maintenait les taux pendant une période cette année. Cela deviendrait plus difficile diverger. En définitive, c'est la monnaie qui arbitrera.
- Quand je songe aux dislocations engendrées par la pandémie, on a eu de nombreuses, sur les marchés financiers, certains affirmaient que si on laissait baisser le dollar cela gonfleur est nos exportations. Maintenant il s'agirait d'emporter l'inflation. Tout est si compliqué.
- Oui le monde est différent de ce qu'il était il y a 25 ou 30 ans. Notre secteur des exportations, mettant que les bénéfices des exportateurs individuels sont très sensibles aux fluctuations de la monnaie. Il n'y a pas eu d'importants changements dans le volume des exportations non énergétiques en réponse aux fluctuations du taux de change de dollars canadiens. La sensibilité à l'égard des États-Unis, au niveau des exportations de la demande est peut-être un peu moindre qu'elle ne l'était pas dans les cycles précédents. Ceci étend en large part attribuable au fait que le Mexique affiche de fortes augmentations de productivité. Une part croissante de la croissance des investissements manufacturiers est attribuable au Mexique plutôt qu'au Canada. La sensibilité exportations États-Unis sera plus faible dans l'avenir. En revanche, nos liens avec les États-Unis par le biais des taux d'intérêt seront plus élevés. Il s'agit ici de la Banque du Canada, mais nous n'empruntons pas que du jour au lendemain.
On emprunte à 2,3 ou cinq ans.
C'est au dépendant parti de ce qui se passe aux États-Unis, comme on l'a vu aujourd'hui après la parution des statistiques de l'inflation, il y a une nette augmentation dans le rendement des obligations du gouvernement du Canada deux ans. Si cela se maintient, cela se répercutera sur les emprunts la consommation. Donc il y a moins de sensibilité aux États-Unis quant aux exportations mais en revanche nous sommes plus sensibles aux États-Unis du fait que l'État américain influence nos taux d'emprunt et que nous sommes beaucoup plus endettés que nous l'étions il y a 10 ans.
- Une autre question. Que pensez-vous du fait que la Banque du Canada est déclaré une urgence en matière de productivité.
- S'il s'agit d'une urgence, c'est une urgence qui dure depuis très longtemps.
En parle de la productivité médiocre du Canada depuis des années.
C'est en partie attribuable au fait que lorsque la population augmente rapidement, à court terme cela a tendance à faire baisser la productivité. La productivité étend une moyenne.
Si on étudie chaque corps, je pense que les chiffres ne seraient pas aussi médiocres.
Les étudiants ne sont pas aussi productifs lorsqu'ils sont étudiants que plus tard dans leur vie. S'il y a davantage d'étudiants dans la population, par simple arithmétique cela va faire baisser la productivité. Mais ce n'est pas nouveau.
Déjà l'université on avait des entretiens sur le problème éternel de la mauvaise croissance de la productivité au Canada.
S'il s'agit d'une urgence, c'est seulement parce que les pays en général vieillissent et que nous aurons davantage de difficultés pour développer l'économie uniquement par la croissance démographique dans 20 ou 30 ans.
La croissance de la productivité, c'est une chose, mais il y a également l'équipement de l'économie, la structure de l'économie. Ces éléments ne peuvent pas être résolus rapidement. Aucun gouvernement ne pourrait changer de politique et régler le problème de la productivité. J'aimerais avoir tort, mais j'oserais croire que si ces solutions existeraient, l'un des pays de l'OCDE l'aurait trouvé.
Le problème demeurera au fur et à mesure que la croissance démographique commencera à ralentir, peut-être à la fin de cette année, si les annonces récentes gouvernement en matière d'immigration sont crédibles d'ici 2025, cela ralentira le taux de croissance globale de l'économie canadienne et au niveau individuel, cela ralentira… plus la productivité basculée taux d'intérêt doive être élevée pour un niveau donné de croissance. Si la productivité plus élevée on peut avoir une croissance plus élevée avec le même niveau de taux d'intérêt. C'est là le lien entre les coûts d'emprunt la productivité.
Il s'agit d'un problème en ce sens… c'est la croissance la productivité est élevée, il n'est pas nécessaire de resserrer autant pour lutter contre l'inflation en l'avenir, et c'est la question de savoir en quoi les niveaux de vie augmentent ensuite fait sur vos propres recherches en matière de décision de placement. Andrew Kelvin répondre aux questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. À présent poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Les graphiques sont l'un des outils qu'un investisseur peut utiliser pour analyser un placement possible. Jason Hnatyk formateur principal à Placements directs TD. Bonjour, Jason. Parlez-nous des graphiques et de l'usage que peut en faire l'investisseur pour examiner par exemple l'historique des cours.
- Bonjour.
Greg, vous avez raison, ce n'est pas rare que les investisseurs se fondent sur l'évolution passée pour prédire l'avenir.
Par exemple analyser le comportement d'une action dans des conditions similaires aux conditions actuelles ou encore de rechercher des tendances pour repérer les signes de vente ou d'achat. Allant se CourtierWeb et jetons un coup d'œil à ses fonctions. Alors tout d'abord, je regarde graphiques à l'écran.
Donc je regarde graphiques du bas.
On peut examiner différentes périodes et nous allons la capacité de modifier le zoom. Voilant les différents contrôles que nous avons. Tout d'abord la fréquence. Il s'agit d'un graphique sur un an avec des bougies d'un jour, mais vous pouvez examiner les informations qui reviennent, qui remontent beaucoup plus loin et nous avons la capacité de modifier la fréquence des bougies. Ensuite, le style de graphiques. Il en existe de toutes sortes.
Nous avons deux sortes de graphiques à bar, graphiques linéaires, graphiques à montagne en plus du graphique de chandelier.
À présent, ajoutons quelques indicateurs.
Il y a deux sections réglés indicateurs supérieurs et les indicateurs inférieurs.
Les indicateurs supérieurs reportent sur le graphique, ajoutant une moyenne mobile exponentielle. Vous voyez que la mobile, la moyenne affiche la moyenne des consorts 25 jours.
Il y a les indicateurs inférieurs.
Ensuite, on voit que les indicateurs que l'on ajoute sont en deçà.
En dessous du graphique. Alors voici donc indicateurs du cours. On peut également voir le but de l'indicateur et il est possible de l'adapter. Disons j'ai moyenne mobile sur 25 semaines, je pourrais en ajouter 1/200 semaines. À présent, la capacité d'ajouter des événements graphiques. C'est la possibilité de rester informé des éléments importants qui affectent la compagnie. Revenus, dividendes, fractionnement et regroupement. C'est la possibilité de visualiser les grandes dates sur l'écran afin de ne pas négliger dans l'avenir.
- Excellente démonstration de l'utilisation des graphiques. Je sais, d'après ce domaine que j'ai à peine exploré, ou est-ce qu'on peut aller se CourtierWeb pour approfondir?
- Vous avait raison, il n'est pas nécessaire pour tout le monde d'être un génie du graphisme pour en tirer des informations, mais il existe de nombreuses possibilités se CourtierWeb d'élargir sa connaissance. Voici comment. Tout d'abord, au-dessus du graphique, vous remarquez qu'il y a un onglet appelé technique. Nous pourrions passer de nombreuses séquences de formation à parler des différents onglets, mais il y a deux choses que je voudrais signaler. Tout d'abord, sur ce graphique, il est possible de trouver des événements techniques spécifiques et ils sont indiqués sur la droite. Vous pouvez cliquer sur ces événements et voir comment ils sont pertinents pour vos opérations.
Pour utiliser des indicateurs ou des oscillateurs, en haut de la page, petit mortier représente une base de données qui regorge d'informations. Alors quand on clique sur le mortier d'étudiants, il y a plusieurs séries d'indicateurs.
Choisissant le bouton d'indicateurs. Il y a des indicateurs qui sont spécifiques moyens mobiles. Il est possible de cliquer, d'en apprendre davantage et d'obtenir des informations. Mais ce n'est pas tout.
Je voudrais signaler l'onglet apprendre qui se situe en haut de la page. Il n'y a pas que l'analyse technique, mais quand on veut parler de graphiques, allons à Loos en vidéo. Il existe une section filtre sous la rubrique choix déplacement, et que je clique sur l'analyse technique, remarquez qu'il y a plusieurs leçons, 12 leçons, qui permet d'approfondir ses connaissances.
- Merci, Jason. - je vous en prie, Greg.
- Jason Hnatyk formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouveraient encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à Moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Andrew Kelvin répondre aux questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Que pensez-vous de l'état du marché du logement?
- Le marché du logement est dans une situation très intéressante. D'une part les taux d'intérêt demeurent très élever.
Les prix à la consommation augmentent, les consommateurs ne sont pas en très bonne posture au Canada. Parallèlement, la population augmente à un rythme remarquable et la construction de nouveaux logements ne suit pas le mouvement.
Cela crée un contexte d'abordabilité très négatif, surtout dans les grandes villes et de demande insatisfaite de logements, qu'il s'agisse de location d'appartement ou de maison achetée. C'est pourquoi les prix n'ont pas autant baissé au niveau de la nationale autant qu'on aurait pensé contenu de la rapidité de la hausse des taux d'intérêt en 2022 2023.
Par ailleurs, cela semble être favorable pour le marché du logement pendant la période du printemps. Nous n'avons pas encore connu les données pour les mois les plus occupés.
La fin de semaine de Pâques était plus tôt que d'habitude cette année, mais nous connaîtrons les données sur le marché que lorsque les statistiques du mois d'avril auront paru. Les ventes auront peut-être été un peu supérieures à ce que nous avions pensé. Si nous avons raison de croire que les taux d'intérêt vont baisser vers le milieu de cette année, cela va soulager quelque peu les ménages, même s'il est au demeurant punitif pour quelques personnes. Cela va être légèrement plus favorable au marché du logement. Le résultat le plus probable est une légère augmentation des prix cette année malgré le contexte d'abordabilité extrêmement négatif. Il y a un déséquilibre entre l'offre et la demande qui sera reflétée dans des prix plus élevés. Le gouverneur Macklem dans sa déclaration d'ouverture a évoqué le marché du logement au nombre des risques lorsqu'il s'agit de raidir l'inflation.
Les risques géopolitiques, chaîne d'approvisionnement, mais également un rôle décollage du marché du logement.
La Banque du Canada va toujours se soucier de ce marché avec beaucoup de sollicitude.
- C'est le secteur économique et le plus sensible taux d'intérêt. Les investissements résidentiels ne représentent que six à 7 % du PIB, c'est en revanche le secteur qui évolue le plus.
Rappelez-vous au printemps dernier, il y a une pose sur les marchés parce que il n'était pas nécessaire de nous préparer à de nouvelles hausses de taux. Nous abordons le marché du printemps, nous y sommes, la Banque du Canada vient de dire qu'une réduction de taux au mois de juin représente une possibilité. Encore une fois je crois que ça sera touche plutôt en juillet, mais si vous hésitez à vous lancer sur le marché du logement, dans vos décisions d'achat, vous allez tenir compte potentiellement d'une baisse des taux d'intérêt.
Cela ne pourrait qu'inspirer davantage confiance aux acheteurs potentiels et par conséquent faire augmenter les prix surtout lorsqu'il y a une pénurie d'offres. Nous pensons qu'en dépit de la mauvaise abordabilité il s'agit d'un contexte favorable. Même s'il abordabilité encore diminué. Parlons à présent de politiquement que pensez-vous de l'élection présidentielle américaine qui est à l'horizon? Comment cela pourrait affecter l'économie canadienne?
- C'est une élection présidentielle dans le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est très intéressante.
Nous avons déjà vu les deux candidats.
Nous avons vu un gouvernement Biden, nous avons vu un gouvernement Trump. Le gouvernement Trump adoptait des politiques au jour le jour. Il y a eu de remplacement de l'Alena par un nouvel accord, mais en définitive nous avons vu la politique économique de Trump en action pendant quatre années. Nous avons vu la politique économique de Joe Biden en action pendant quatre ans. Il y a donc beaucoup moins d'incertitudes au niveau de l'économie canadienne.
En 2024 que ça n'était qu'en 2016.
Quel que soit le président il y aura des surprises, mais il sera assez difficile pour le nouveau gouvernement de déchirer l'accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, puisque c'est l'accord qu'assignait le président Trump, mais le présent Biden à ses propres instincts protectionnistes, pas dans la même mesure que le candidat Trump, mais en définitive, nous allons être fasse un président qui va sans doute maintenir inchangé plus ou moins la relation commerciale Canada américaine. Nous avons un président américain qui va creuser le déficit pendant l'avenir prévisible. Au niveau budgétaire, la manière dont les autres administrations mèneraient leur politique seraient semblables, même si l'objectivité dépenserait sans doute très différents. Le montant des dépenses ne serait pas tellement différent. Du point de vue du marché canadien, le contraste n'est pas aussi évident qu'elle peut le paraître sous d'autres angles.
Suite à part l'impact de l'économie canadienne, on a beaucoup parlé de la manière dont l'élection présidentielle affecte la situation économique des États-Unis dans le monde, surtout compte tenu de son endettement.
- Alors actuel, l'économie américaine, le dollar américain représente la monnaie de réserve dans le monde entier. Les investisseurs diversifient la réserve mise en définitive économie américaine est la plus grosse du monde.
Elle comporte des marchés des capitaux qui sont en générale profonds immobile. Le dollar américain devrait être roi d'ici cinq à 10 ans, ce qui est à mon horizon privilégié vu qu'il n'y a pas d'autres options suffisamment importantes liquidant le monde pour absorber les flux à l'écart du dollar américain qu'il faudrait voir pour que la situation change. Les États-Unis demeureront, le dollar américain demeurera la monnaie de réserve.
Si nous étions dans un monde ou l'Allemagne par exemple avait une politique budgétaire très saine ou le Japon, augmenter cet intérêt, il n'y a pas de candidat évident pour remplacer et absorber le dollar américain aujourd'hui si nous voulons nous projeter 20 à 30 ans dans l'avenir. Qui sait à quoi ressembleront les politiques budgétaires dans tous les pays du monde.
Le seul pays qui pourrait contester la domination américaine, c'est la Chine avec la deuxième économie du monde, mais je pense qu'avec les frictions politiques et géopolitiques, je n'envisage pas un univers où la majorité des pays riches entre dans cette orbite.
- Andrew Kelvin répond à d'autres questions sur l'économie des taux d'intérêt dans quelques instants. Ne manquez pas de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique donne une idée de l'évolution du marché.
Voici indice TSX 60 en fonction du corps et du volume.
L'indice SCP TSX est en baisse de 188 points. Ce qui plombe l'indice que la faiblesse du secteur financier aujourd'hui, que ce soient les grandes banques ou encore les compagnies d'assurance vie. Voici les poids-lourds dans l'indice TSX composite.
La situation est plus mitigée dans le secteur de l'énergie. Le brut de référence américain et côté à 85 $. Le dollar est en hausse avec des considérations géopolitiques depuis quelque temps, donc Cenovus au Suncor sont en légère hausse dans d'autres secteurs, la situation est un peu plus mitigée. Par exemple Shopify est en recul de 2,5 %. Aux États-Unis, les statistiques sur l'inflation aux États-Unis ont paru. Elles sont plus élevées que prévues. L'inflation est persistante et n'évolue pas comme on l'escomptait. Il n'y a donc pas beaucoup de vert à l'écran.
Peut-être juste assez à la clôture hier, avant que NVIDIA soit entré officiellement en correction avec une baisse de 10 % mêmes si elle augmentée de 200 % depuis 12 mois. Mais enfin c'est la règle. 10 %, l'action remonte un peu aujourd'hui n'haver que 7 %. Sur le reste du tableau les concurrents, AMD et Intel, sont en baisse, test life ordre parmi les constructeurs automobiles. Il n'y a pas beaucoup de verre aujourd'hui. Pour vous renseigner sur la patente avancée, visitez le site Web de Placements directs TD.
Andrew Kelvin de valeur mobilière TD répond à vos questions sur l'économie et les taux.
En voici une intéressante. Ça nous sortit de l'ornière de la récession? On n'en parle depuis si longtemps. Suite la réponse courte et non. Nous ne sommes pas sortis de l'ornière. On n'en revient la question sur la productivité.
Nous sous investissons depuis des années des années, ce qui crée une tendance de croissance qui baisse dans l'avenir. Si vous baissez la tendance de croissance il est plus facile d'entrer en récession.
Une mise en garde quand on parle d'une récession l'heure actuelle, les récessions sont des dynamiques et pas des niveaux.
Moi je placerai l'économie très légèrement en état de demande excédentaire. Si vous demandiez aux décideurs et préférerait cette situation où c'est le moment où la pandémie a commencé il choisirait celle-ci. Sans hésitation. Mais en même temps, c'est le consommateur qui compte dans l'économie canadienne. Le coût de la vie et le grand problème pour tout le monde, ratio de service de la dette continue d'augmenter et ce sera le cas même si nous avons raison de penser que la Banque du Canada commence à réduire les taux vers le milieu de cette année. Si les consommateurs commencent à subir des pressions et que l'on combine cela avec un ralentissement de la croissance démographique, il est facile de voir un ou deux trimestres de croissance légèrement inférieure à zéro. Nous prévoyons que la croissance demeurera nulle ou très légère, 1 %, si on se retrouve dans une situation de ce genre, une récession va s'en suivre après deux ou trois aléas. S'il y a une récession, nous prévoyons qu'elle serait légère. Mais notre scénario de base, c'est que nous allons l'éviter de justesse. La conversation s'est un peu apaisée. Quand on parle de l'économie, savons récession ou non? Le PIB par habitant.
Certains considèrent que c'est un gros problème. Comment évaluez-vous cet argument?
- On n'en revient la discussion sur la productivité. La population augmente très nettement. C'est presque un motif arithmétique de réduction du PIB par habitant.
Surtout s'il y a beaucoup d'étudiants qui s'installent au Canada du moins provisoirement. Même s'il favorise la croissance du PIB, je contribue davantage à la croissance du PIB que quand j'avais 20 ans j'étais l'université. Donc cela a un effet presque mathématique de faire baisser le PIB par habitant. Pour le long terme, il s'agit de la mesure de la santé de l'économie, mais quand vous êtes dans une période où la croissance démographique et fluctue beaucoup, cela va avoir pour effet de créer des déformations de distorsion étrange. Nous avons parlé de plusieurs sujets, la Banque du Canada, inflation aux États-Unis, les réactions du marché. Nous avons parlé du dollar américain pendant toute l'émission. Pour conclure, en faisant le point sur notre monnaie.
- Nous pensons que le dollar canadien va modestement progresser d'ici un an. J'en reviens à ceci. En définitive, à long terme, compte tenu de l'objectif de la Fed que les marchés ne prévoient pas beaucoup de normalisation de la part de la réserve fédérale. Les marchés prévoient que la Fed va s'en tenir entre 3,5 et 4 %. Le Canada prévoit que nous reviendrons à 3 %. Sa beaucoup de bon sens. La fin de la Banque du Canada peuvent diverger pendant quelque temps, considérablement. Elles peuvent diverger moyennement pendant des périodes moyennes mais en définitive l'histoire nous apprend que la Banque du Canada et la Fed parvienne en générale au même.
Environ même moment. Les marchés n'entretiennent pas encore compte, quand les marchands tiendront compte nous prévoyons que le dollar canadien progresse, car les autres marchands prévus qu'il n'y aura pas suffisamment d'assouplissement par la Fed au prévoient trop de coupures dans la Banque du Canada.
L'un ou l'autre de ces scénarios sans doute vrais. C'est pourquoi nous prévoyons que le dollar canadien progresse très légèrement d'un ou deux sens pendant le condamner.
- Merci pour cet entretien passionnant.
Surtout comme celui-ci.
- Ça fait toujours plaisir.
- Et à moi aussi. Merci Andrew Kelvin de valeur mobilière TD. Faites sur vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à vos questions aujourd'hui nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Reste à l'écoute. Demain Daniel Ghali de valeur mobilière TD répond à vos questions sur les matières premières. Un secteur très intéressant sur lesquels vous avez des questions. Posez-nous les par courriel à moneytalklive@td.com. Merci à demain.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous présente les options de graphisme. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions bas de votre écran.
D'abord un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite est en recul de 192 ; soit presque 1 %.
Les informations de la Banque du Canada l'ont influencé certes, mais auparavant il y a eu de nouvelles statistiques sur l'inflation aux États-Unis. Beaucoup de catégories d'actifs sont en évolution.
Parmi les titres les plus activement négociés, Baytex Energy est en légère hausse. Il n'y a pas beaucoup de verres à l'écran, mais à 5,23 $, l'action de Bettex progresse de 1,75 %. La Manuvie et d'autres titres financiers sont sous pression aujourd'hui. Le gros assureur recul de 1,5 % à 31,96 $. C'est aux États-Unis que tout se passe. L'inflation est persistante aux États-Unis et n'évolue pas dans la direction attendue par les marchés. Indice S&P 500 recul de plus de 1 %. L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est en recul dans la même mesure.
L'action de Delta, nous allons parler du rapport trimestriel progresse très légèrement de 0,1 % à 47,40 $.
La Banque du Canada a maintenu ses taux alors que les inquiétudes concernant l'inflation reste d'actualité. Y a-t-il des signes indiquant que des réductions pourraient se profiler au mois de juin?
S'agit-il de la trajectoire la plus évidente. Andrew Kelvin de valeur mobilière TD nous rejoint pour en discuter. Bonjour, Calvin. Suite comme toujours ça me fait plaisir de m'entretien avec vous. Suite et moi aussi. Une journée très intéressante. Il y a beaucoup analysé. Analysons. Commençons par la Banque du Canada. La déclaration elle-même était assez prudente, mais dès le début de la part des questions, le gouvernorat dit que le mois de juin était parmi les possibilités.
Le rapport sur la politique monétaire était un peu plus optimiste en fonction des données économiques récentes, puisque je n'aurais prévu. La déclaration du gouvernement et ses réponses en revanche remarquaient dans la conférence de presse ajustement mois de juin étaient parmi les possibilités. Il a répondu après quelques hésitations que oui.
C'était une évidence dans un sens. Le mois de juin c'est dans deux mois.
Les marchés pensent qu'il y a presque une chance sur deux qu'une coupure intervienne au mois de juin à l'avance de la conférence de presse, mais il est très rare d'entendre gouverneur de la Banque du Canada dire exactement cela. En général, il déclare qu'il ne va pas commenter la prochaine réunion, que les choses seront décidées pour chaque réunion au fur et à mesure. S'agit-il toutefois du scénario le plus probable? Nous pensons toujours que ce sera le mois de juillet. La question est de savoir de combien d'éléments la Banque du Canada doit-elle disposer pour être convaincu que les progrès réalisés dans la lutte contre l'inflation seront durables.
Il y a un léger ajustement dans le discours de la banque. Elle déclarait antérieurement qu'il faudrait réaliser des progrès durables contre l'inflation.
Maintenant il est question que les progrès réalisés dans la lutte contre l'inflation se maintiennent. C'est sans doute un contexte favorable à la baisse des taux d'intérêt mais la banque peut être certaine que le contexte inflationniste va persister, qu'il ne s'agissait pas d'une réduction ponctuelle d'un mois ou deux car les données canadiennes sont toujours un peu volatiles. C'est une question de principe. Combien d'éléments sont suffisants pour prendre une décision. Nous pensons que la banque attendra le mois de juillet puisque compte tenu du fait que nous dépassons les sites de l'inflation depuis quelques années, les attentes à l'égard de l'inflation sont très importantes. Celles-ci ne sont pas encore revenues à la normale. Nous pensons que la Banque du Canada préférera pêcher par excès de prudence et préférera ce matin à 5 %, peut-être un peu trop longtemps, que de réduire un peu trop tôt, surtout à l'abord du marché du printemps pour le logement. Nous pensons que le mois de juillet plus probable, mais à notre avis, il s'agit d'un début du cycle d'assouplissement qui commencerait mois de l'année. Sans doute sans juillet pour nous, encore mois de juin.
- Si la banque commence mois de juillet, qu'est-ce qui se passera pour le reste de l'année? Y aura-t-il une coupure à chaque réunion, aussi la banque procédera-t-elle à une pause après chaque coupure. Suite historiquement une coupure ponctuelle serait très rare. Ça s'est déjà produit en 2016 par exemple, mais ce serait un événement très rare.
Passer d'une politique restrictive de 5 % à quatre sont de 15 % puis marquer un temps d'arrêt, ce serait un message un peu étrange à l'égard des marchés. Quand la Banque du Canada commencent arrêts dans les tonneaux pensons qu'il aura minimum de couple de 25 points de base de suite et à partir de là, cela dépendra de l'évolution des données au niveau de l'inflation et de la croissance. Nous prévoyons que l'économie ralentira encore vers le milieu de cette année. Nous pensons que nous pourrions avoir quatre coupures de 25 points de base cette année et que nous arrivons à 4 % d'ici la fin de l'année.
Mais cela décollera comme d'habitude l'évolution de l'indice des prix à la consommation et de l'économie.
- Nous autres Canadiens somment habitués à ce que les Américains soient sous le feu des projecteurs. Ce matin, l'inflation aux États-Unis a été annoncée n'évolue pas dans la direction que les marchés attendaient. Est-ce que ça complique la conduite que tiendra la Banque du Canada si les Américains de leur côté diffèrent les coupeurs de ton?
- Pas à court terme. La réalité économique du Canada et des États-Unis est très différente. L'an dernier, le PIB américain a augmenté de plus de 2 % de celui du Canada, du quatrième trimestre au quatrième trimestre. Et ce malgré notre croissance démographique extraordinaire en 2023. La Banque du Canada et la Fed peuvent diverger pendant une certaine période, surtout lorsqu'il s'agit des virages qu'elles opèrent. Compte tenu des réalités économiques de terrain au Canada où l'économie est plus faible qu'aux États-Unis, je ne pense pas que ce que la Fed fera aura véritablement un impact sur le moment où la première série de coupures de taux sera pratiquée par la Banque du Canada, ou du moins pas tellement. Nous sommes tous humains. Si la Banque du Canada hésite entre la possibilité de réduire en juin ou en juillet ou bien juillet manque en septembre de la Fed pour influencer ses décisions bien sûres. Mais fondamentalement quand il s'agira de coupures de taux États-Unis, il faut attendre à ce que la situation change, que l'économie Maurice. Au Canada cela s'est déjà produit. Nous pensons donc que la Banque du Canada a pas mal de marge pour agir indépendamment pendant la première partie d'un cycle de réduction. Si ultérieurement la réserve maintient les taux pendant très longtemps, ou encore si les États-Unis réduisent les taux très légèrement, cela aura un impact pour la série suivante de réduction de taux par la Banque du Canada. En effet, la Banque du Canada pourrait parvenir à 4,500 que la Fed ne fasse quoi que ce soit. Je pense que cela dépasserait l'entendement de penser que la Banque du Canada ne tiendrait nullement compte de ce que ferait la Fed. Mais c'est une question pour 2025 plutôt que pour cette année.
- Que concluez-vous après toutes ces discussions États-Unis d'après la solidité du marché du travail, l'inflation paraît aujourd'hui qui était plus élevée que prévue, peut-être que les taux seront plus élevés pendant plus longtemps ou peut-être même un intervenant de la Fed a déclaré la semaine dernière qu'il fallait se préparer à la possibilité que les taux d'intérêt ne diminuent pas au même qu'ils augmentent cette année.
- Ça n'a pas changé l'état d'esprit.
Début 2024 il était semblable à celui que nous avions au début 2023. Je ne pense pas que ça se produira cette année. L'économie a beaucoup molli mondialement par rapport au début 2023, il y a beaucoup plus de progrès dans la lutte contre la façon dans le monde cette année que début 2023. Je pense que la situation de 2023 ne se répétera pas. Je noterais par ailleurs que contrairement à la Banque du Canada au tout le monde cherche à s'en tenir à la même ligne, même si le gouverneur a reconnu qu'il y avait une diversité d'opinion dans le conseil au sein de la Fed, je pense que chaque intervenant peut exprimer sa propre opinion. Je pense que l'idée qu'il y ait une hausse qui a été évoquée par un intervenant ne signifie pas que cette possibilité sérieusement envisagée. Nous avons une idée de l'évaluation des taux neutres à long terme. Dans un contexte de stabilité pendant définitive il faut attendre de voir comment l'économie réagit aux mesures de politique économique. Si l'inflation aux États-Unis ne recule pas davantage, c'est la croissance au début d'année n'aurait pas davantage, oui, cela minerait les arguments en faveur de l'ampleur des taux d'intérêt que nous prévoyons en définitive, c'est l'inflation se porte très bien, pourquoi après tout apporter des changements? Il s'agit d'une conversation qui est très intéressant aux États-Unis, mais la situation n'est pas présente dans la même mesure et de loin Canada.
- Excellent début d'émission. Andrew Kelvin répond à vos questions sur l'économie les taux d'intérêt dans quelques instants. Posez-les nous en tout temps à moneytalklive@td.com à ou dans la boîte question bas de votre écran.
À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les titres NVIDIA et sous les feux de la rampe après que les actions du fabricant semiconducteurs sont officiellement entrées en phase de correction. Or il y a eu un rebond depuis le début de la séance.
Le groupe d'intelligences artificielles a propulsé les actions de NVIDIA à des sommets historiques avec des bains des gains de plus de 200 % depuis 12 mois. La clôture d'hier l'action reculée de plus de 10 % au cours des dernières semaines ce qui correspond à la définition technique d'une correction. Mais alors actuel, une partie du terrain perdu a été regagnée malgré la baisse générale des marchés. La compagnie Delta Airlines dépasse les attentes en matière de bénéfices. En fait elle enregistre des bénéfices au cours du dernier trimestre la compagnie aérienne indique les réservations pour les voyages d'agrément et d'affaires sont en hausse alors que l'industrie s'apprête à entamer la saison estivale très chargée.
Elle indique également que les revenus pour le trimestre en cours pourraient être supérieurs aux prévisions.
L'action est essentiellement inchangée.
Les actions de Roots sont en hausse aujourd'hui. Le détaillant canadien de vêtements est en progression de 2 %. La compagnie a augmenté son résultat net au cours du dernier trimestre malgré une baisse modeste des ventes par rapport à la même période de l'année dernière. Selon Roots, les ventes directes aux consommateurs et les ventes partenaires ont été plus faibles pendant le trimestre.
Après un coup d'œil sur les marchés.
Indice TSX composite est en recul 286 ; soit presque 1 % et aux États-Unis, tandis que les investisseurs assimilent les statistiques sur l'inflation, à 58 points de base, indice S&P 500 recul de plus de 1 %. Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Que devons nous attendre du budget fédéral?
- À présent que la décision de la Banque du Canada connue, le budget fédéral regorge aura de divers éléments, c'est toujours le cas. Nous pensons qu'il ne contiendra pas beaucoup de grosses dépenses. Il n'y aura sans doute pas d'élections fédérales comme à une certaine époque l'an prochain, il ne s'agit pas d'un budget électoral, surtout dans un environnement où les Canadiens s'inquiètent du coût de la vie. Ce serait un drôle de moment pour que le Canada, que le gouvernement fédéral procède à une expansion de sa politique budgétaire. Il ressemblera budget précédent comme le préfigurait la déclaration de politique économique de l'année dernière, un déficit de trois à 4 % du PIB, il y aura des dépenses pour l'accélération de la construction de logements faits que les programmes alimentaires. Mais je pense qu'il n'y aura pas de programme budgétaire vedette qui sera annoncé. Ce qui sera intéressant de voir, c'est l'ampleur des programmes d'emprunt et aussi la durée des obligations que le gouvernement mettra.
Est-ce que ce sera long terme, ce qui tend à plomber les taux d'intérêt ou à court terme que les marchés assimilent plus facilement. Nous ne pensons pas que ce budget contiendra trop de changement de cap pour l'économie.
Cela ne fera pas évoluer les compteurs.
- Le budget représente-t-il un élément de casse-tête pour Tiff Macklem à la fin de la conférence de presse, quelqu'un posé la question sur le budget. Il a déclaré : nous allons constater ce que sera la politique budgétaire d'ici la prochaine décision nous en tiendrons compte. Suite c'est une source d'inquiétude pour la Banque du Canada.
Si j'ai totalement tort dans la prédiction qu'il ne s'agira pas d'un budget expansionniste, cela pourrait avoir des conséquences. Si c'est un budget d'austérité, cela aurait un effet déflationniste ce serait négatif pour la croissance. Le gouvernement joue un rôle important de l'économie, qu'il s'agit d'un facteur important pour le gouverneur Macklem. Les dernières productions officielles du gouvernement ont paru à l'automne ont certainement été prises en compte. Rien ne nous laisse accroire que le gouvernement va s'en écarter convenir considérablement au niveau des politiques, et au niveau des dépenses. Par conséquent la Banque du Canada devrait pouvoir garder le cap vers une réduction de taux en début d'année.
Ce sont les termes que je choisis, passe de la banque. Jusqu'à ce que nous voyons le budget, car le budget demeure mystérieux.
- Il y a eu des annonces préliminaires, nous espérons qu'il y aura des nouvelles véritables.
- Nous verrons bien le jour de l'annonce.
- Alors la divergence qu'il A parlée, dans quelle mesure la Fed et la Banque du Canada pourraient-elles diverger?
- Historiquement, il y a une divergence allant jusqu'à plus de 2 % pendant des périodes très courtes, en général elle ne dure pas. Une divergence de 75,100, 125 points de base, cela peut durer quelques trimestres, c'est plausible même. En définitive, ce qui mettrait en France sera le comportement du dollar canadien.
Lorsque le taux de change dépasse 1,40 $, la Banque du Canada s'inquiète un peu, c'est-à-dire 71 scènes en termes de dollars canadiens, la Banque du Canada commence à s'inquiéter de la rapidité de l'ajustement. C'est important aussi.
Même si les niveaux que nous remarquons sont une chose, mais ce qui alimente l'inflation, c'est le rythme de l'évolution du taux de change. Est-ce que l'inflation est à un rythme justement.
S'il y avait une évolution je ne dirais pas désordonner mais assez nette du dollar canadien à la baisse vers 71,70 aines ou même en deçà de 70 aines, historiquement c'est là que la Banque du Canada commence à s'inquiéter un peu quant à l'évolution de la monnaie et ce serait un facteur de restriction. Puisque nous sommes à 73 scènes, nous ne sommes pas loin. C'est pourquoi je dis que la Banque du Canada encore un peu de marge pour diverger pendant cette première période de coupures de taux mais je pense que ça deviendrait plus difficile si l'économie américaine demeurait résiliant et que la Fed maintenait les taux pendant une période cette année. Cela deviendrait plus difficile diverger. En définitive, c'est la monnaie qui arbitrera.
- Quand je songe aux dislocations engendrées par la pandémie, on a eu de nombreuses, sur les marchés financiers, certains affirmaient que si on laissait baisser le dollar cela gonfleur est nos exportations. Maintenant il s'agirait d'emporter l'inflation. Tout est si compliqué.
- Oui le monde est différent de ce qu'il était il y a 25 ou 30 ans. Notre secteur des exportations, mettant que les bénéfices des exportateurs individuels sont très sensibles aux fluctuations de la monnaie. Il n'y a pas eu d'importants changements dans le volume des exportations non énergétiques en réponse aux fluctuations du taux de change de dollars canadiens. La sensibilité à l'égard des États-Unis, au niveau des exportations de la demande est peut-être un peu moindre qu'elle ne l'était pas dans les cycles précédents. Ceci étend en large part attribuable au fait que le Mexique affiche de fortes augmentations de productivité. Une part croissante de la croissance des investissements manufacturiers est attribuable au Mexique plutôt qu'au Canada. La sensibilité exportations États-Unis sera plus faible dans l'avenir. En revanche, nos liens avec les États-Unis par le biais des taux d'intérêt seront plus élevés. Il s'agit ici de la Banque du Canada, mais nous n'empruntons pas que du jour au lendemain.
On emprunte à 2,3 ou cinq ans.
C'est au dépendant parti de ce qui se passe aux États-Unis, comme on l'a vu aujourd'hui après la parution des statistiques de l'inflation, il y a une nette augmentation dans le rendement des obligations du gouvernement du Canada deux ans. Si cela se maintient, cela se répercutera sur les emprunts la consommation. Donc il y a moins de sensibilité aux États-Unis quant aux exportations mais en revanche nous sommes plus sensibles aux États-Unis du fait que l'État américain influence nos taux d'emprunt et que nous sommes beaucoup plus endettés que nous l'étions il y a 10 ans.
- Une autre question. Que pensez-vous du fait que la Banque du Canada est déclaré une urgence en matière de productivité.
- S'il s'agit d'une urgence, c'est une urgence qui dure depuis très longtemps.
En parle de la productivité médiocre du Canada depuis des années.
C'est en partie attribuable au fait que lorsque la population augmente rapidement, à court terme cela a tendance à faire baisser la productivité. La productivité étend une moyenne.
Si on étudie chaque corps, je pense que les chiffres ne seraient pas aussi médiocres.
Les étudiants ne sont pas aussi productifs lorsqu'ils sont étudiants que plus tard dans leur vie. S'il y a davantage d'étudiants dans la population, par simple arithmétique cela va faire baisser la productivité. Mais ce n'est pas nouveau.
Déjà l'université on avait des entretiens sur le problème éternel de la mauvaise croissance de la productivité au Canada.
S'il s'agit d'une urgence, c'est seulement parce que les pays en général vieillissent et que nous aurons davantage de difficultés pour développer l'économie uniquement par la croissance démographique dans 20 ou 30 ans.
La croissance de la productivité, c'est une chose, mais il y a également l'équipement de l'économie, la structure de l'économie. Ces éléments ne peuvent pas être résolus rapidement. Aucun gouvernement ne pourrait changer de politique et régler le problème de la productivité. J'aimerais avoir tort, mais j'oserais croire que si ces solutions existeraient, l'un des pays de l'OCDE l'aurait trouvé.
Le problème demeurera au fur et à mesure que la croissance démographique commencera à ralentir, peut-être à la fin de cette année, si les annonces récentes gouvernement en matière d'immigration sont crédibles d'ici 2025, cela ralentira le taux de croissance globale de l'économie canadienne et au niveau individuel, cela ralentira… plus la productivité basculée taux d'intérêt doive être élevée pour un niveau donné de croissance. Si la productivité plus élevée on peut avoir une croissance plus élevée avec le même niveau de taux d'intérêt. C'est là le lien entre les coûts d'emprunt la productivité.
Il s'agit d'un problème en ce sens… c'est la croissance la productivité est élevée, il n'est pas nécessaire de resserrer autant pour lutter contre l'inflation en l'avenir, et c'est la question de savoir en quoi les niveaux de vie augmentent ensuite fait sur vos propres recherches en matière de décision de placement. Andrew Kelvin répondre aux questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. À présent poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Les graphiques sont l'un des outils qu'un investisseur peut utiliser pour analyser un placement possible. Jason Hnatyk formateur principal à Placements directs TD. Bonjour, Jason. Parlez-nous des graphiques et de l'usage que peut en faire l'investisseur pour examiner par exemple l'historique des cours.
- Bonjour.
Greg, vous avez raison, ce n'est pas rare que les investisseurs se fondent sur l'évolution passée pour prédire l'avenir.
Par exemple analyser le comportement d'une action dans des conditions similaires aux conditions actuelles ou encore de rechercher des tendances pour repérer les signes de vente ou d'achat. Allant se CourtierWeb et jetons un coup d'œil à ses fonctions. Alors tout d'abord, je regarde graphiques à l'écran.
Donc je regarde graphiques du bas.
On peut examiner différentes périodes et nous allons la capacité de modifier le zoom. Voilant les différents contrôles que nous avons. Tout d'abord la fréquence. Il s'agit d'un graphique sur un an avec des bougies d'un jour, mais vous pouvez examiner les informations qui reviennent, qui remontent beaucoup plus loin et nous avons la capacité de modifier la fréquence des bougies. Ensuite, le style de graphiques. Il en existe de toutes sortes.
Nous avons deux sortes de graphiques à bar, graphiques linéaires, graphiques à montagne en plus du graphique de chandelier.
À présent, ajoutons quelques indicateurs.
Il y a deux sections réglés indicateurs supérieurs et les indicateurs inférieurs.
Les indicateurs supérieurs reportent sur le graphique, ajoutant une moyenne mobile exponentielle. Vous voyez que la mobile, la moyenne affiche la moyenne des consorts 25 jours.
Il y a les indicateurs inférieurs.
Ensuite, on voit que les indicateurs que l'on ajoute sont en deçà.
En dessous du graphique. Alors voici donc indicateurs du cours. On peut également voir le but de l'indicateur et il est possible de l'adapter. Disons j'ai moyenne mobile sur 25 semaines, je pourrais en ajouter 1/200 semaines. À présent, la capacité d'ajouter des événements graphiques. C'est la possibilité de rester informé des éléments importants qui affectent la compagnie. Revenus, dividendes, fractionnement et regroupement. C'est la possibilité de visualiser les grandes dates sur l'écran afin de ne pas négliger dans l'avenir.
- Excellente démonstration de l'utilisation des graphiques. Je sais, d'après ce domaine que j'ai à peine exploré, ou est-ce qu'on peut aller se CourtierWeb pour approfondir?
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Pour utiliser des indicateurs ou des oscillateurs, en haut de la page, petit mortier représente une base de données qui regorge d'informations. Alors quand on clique sur le mortier d'étudiants, il y a plusieurs séries d'indicateurs.
Choisissant le bouton d'indicateurs. Il y a des indicateurs qui sont spécifiques moyens mobiles. Il est possible de cliquer, d'en apprendre davantage et d'obtenir des informations. Mais ce n'est pas tout.
Je voudrais signaler l'onglet apprendre qui se situe en haut de la page. Il n'y a pas que l'analyse technique, mais quand on veut parler de graphiques, allons à Loos en vidéo. Il existe une section filtre sous la rubrique choix déplacement, et que je clique sur l'analyse technique, remarquez qu'il y a plusieurs leçons, 12 leçons, qui permet d'approfondir ses connaissances.
- Merci, Jason. - je vous en prie, Greg.
- Jason Hnatyk formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouveraient encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à Moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Andrew Kelvin répondre aux questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Que pensez-vous de l'état du marché du logement?
- Le marché du logement est dans une situation très intéressante. D'une part les taux d'intérêt demeurent très élever.
Les prix à la consommation augmentent, les consommateurs ne sont pas en très bonne posture au Canada. Parallèlement, la population augmente à un rythme remarquable et la construction de nouveaux logements ne suit pas le mouvement.
Cela crée un contexte d'abordabilité très négatif, surtout dans les grandes villes et de demande insatisfaite de logements, qu'il s'agisse de location d'appartement ou de maison achetée. C'est pourquoi les prix n'ont pas autant baissé au niveau de la nationale autant qu'on aurait pensé contenu de la rapidité de la hausse des taux d'intérêt en 2022 2023.
Par ailleurs, cela semble être favorable pour le marché du logement pendant la période du printemps. Nous n'avons pas encore connu les données pour les mois les plus occupés.
La fin de semaine de Pâques était plus tôt que d'habitude cette année, mais nous connaîtrons les données sur le marché que lorsque les statistiques du mois d'avril auront paru. Les ventes auront peut-être été un peu supérieures à ce que nous avions pensé. Si nous avons raison de croire que les taux d'intérêt vont baisser vers le milieu de cette année, cela va soulager quelque peu les ménages, même s'il est au demeurant punitif pour quelques personnes. Cela va être légèrement plus favorable au marché du logement. Le résultat le plus probable est une légère augmentation des prix cette année malgré le contexte d'abordabilité extrêmement négatif. Il y a un déséquilibre entre l'offre et la demande qui sera reflétée dans des prix plus élevés. Le gouverneur Macklem dans sa déclaration d'ouverture a évoqué le marché du logement au nombre des risques lorsqu'il s'agit de raidir l'inflation.
Les risques géopolitiques, chaîne d'approvisionnement, mais également un rôle décollage du marché du logement.
La Banque du Canada va toujours se soucier de ce marché avec beaucoup de sollicitude.
- C'est le secteur économique et le plus sensible taux d'intérêt. Les investissements résidentiels ne représentent que six à 7 % du PIB, c'est en revanche le secteur qui évolue le plus.
Rappelez-vous au printemps dernier, il y a une pose sur les marchés parce que il n'était pas nécessaire de nous préparer à de nouvelles hausses de taux. Nous abordons le marché du printemps, nous y sommes, la Banque du Canada vient de dire qu'une réduction de taux au mois de juin représente une possibilité. Encore une fois je crois que ça sera touche plutôt en juillet, mais si vous hésitez à vous lancer sur le marché du logement, dans vos décisions d'achat, vous allez tenir compte potentiellement d'une baisse des taux d'intérêt.
Cela ne pourrait qu'inspirer davantage confiance aux acheteurs potentiels et par conséquent faire augmenter les prix surtout lorsqu'il y a une pénurie d'offres. Nous pensons qu'en dépit de la mauvaise abordabilité il s'agit d'un contexte favorable. Même s'il abordabilité encore diminué. Parlons à présent de politiquement que pensez-vous de l'élection présidentielle américaine qui est à l'horizon? Comment cela pourrait affecter l'économie canadienne?
- C'est une élection présidentielle dans le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est très intéressante.
Nous avons déjà vu les deux candidats.
Nous avons vu un gouvernement Biden, nous avons vu un gouvernement Trump. Le gouvernement Trump adoptait des politiques au jour le jour. Il y a eu de remplacement de l'Alena par un nouvel accord, mais en définitive nous avons vu la politique économique de Trump en action pendant quatre années. Nous avons vu la politique économique de Joe Biden en action pendant quatre ans. Il y a donc beaucoup moins d'incertitudes au niveau de l'économie canadienne.
En 2024 que ça n'était qu'en 2016.
Quel que soit le président il y aura des surprises, mais il sera assez difficile pour le nouveau gouvernement de déchirer l'accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, puisque c'est l'accord qu'assignait le président Trump, mais le présent Biden à ses propres instincts protectionnistes, pas dans la même mesure que le candidat Trump, mais en définitive, nous allons être fasse un président qui va sans doute maintenir inchangé plus ou moins la relation commerciale Canada américaine. Nous avons un président américain qui va creuser le déficit pendant l'avenir prévisible. Au niveau budgétaire, la manière dont les autres administrations mèneraient leur politique seraient semblables, même si l'objectivité dépenserait sans doute très différents. Le montant des dépenses ne serait pas tellement différent. Du point de vue du marché canadien, le contraste n'est pas aussi évident qu'elle peut le paraître sous d'autres angles.
Suite à part l'impact de l'économie canadienne, on a beaucoup parlé de la manière dont l'élection présidentielle affecte la situation économique des États-Unis dans le monde, surtout compte tenu de son endettement.
- Alors actuel, l'économie américaine, le dollar américain représente la monnaie de réserve dans le monde entier. Les investisseurs diversifient la réserve mise en définitive économie américaine est la plus grosse du monde.
Elle comporte des marchés des capitaux qui sont en générale profonds immobile. Le dollar américain devrait être roi d'ici cinq à 10 ans, ce qui est à mon horizon privilégié vu qu'il n'y a pas d'autres options suffisamment importantes liquidant le monde pour absorber les flux à l'écart du dollar américain qu'il faudrait voir pour que la situation change. Les États-Unis demeureront, le dollar américain demeurera la monnaie de réserve.
Si nous étions dans un monde ou l'Allemagne par exemple avait une politique budgétaire très saine ou le Japon, augmenter cet intérêt, il n'y a pas de candidat évident pour remplacer et absorber le dollar américain aujourd'hui si nous voulons nous projeter 20 à 30 ans dans l'avenir. Qui sait à quoi ressembleront les politiques budgétaires dans tous les pays du monde.
Le seul pays qui pourrait contester la domination américaine, c'est la Chine avec la deuxième économie du monde, mais je pense qu'avec les frictions politiques et géopolitiques, je n'envisage pas un univers où la majorité des pays riches entre dans cette orbite.
- Andrew Kelvin répond à d'autres questions sur l'économie des taux d'intérêt dans quelques instants. Ne manquez pas de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique donne une idée de l'évolution du marché.
Voici indice TSX 60 en fonction du corps et du volume.
L'indice SCP TSX est en baisse de 188 points. Ce qui plombe l'indice que la faiblesse du secteur financier aujourd'hui, que ce soient les grandes banques ou encore les compagnies d'assurance vie. Voici les poids-lourds dans l'indice TSX composite.
La situation est plus mitigée dans le secteur de l'énergie. Le brut de référence américain et côté à 85 $. Le dollar est en hausse avec des considérations géopolitiques depuis quelque temps, donc Cenovus au Suncor sont en légère hausse dans d'autres secteurs, la situation est un peu plus mitigée. Par exemple Shopify est en recul de 2,5 %. Aux États-Unis, les statistiques sur l'inflation aux États-Unis ont paru. Elles sont plus élevées que prévues. L'inflation est persistante et n'évolue pas comme on l'escomptait. Il n'y a donc pas beaucoup de vert à l'écran.
Peut-être juste assez à la clôture hier, avant que NVIDIA soit entré officiellement en correction avec une baisse de 10 % mêmes si elle augmentée de 200 % depuis 12 mois. Mais enfin c'est la règle. 10 %, l'action remonte un peu aujourd'hui n'haver que 7 %. Sur le reste du tableau les concurrents, AMD et Intel, sont en baisse, test life ordre parmi les constructeurs automobiles. Il n'y a pas beaucoup de verre aujourd'hui. Pour vous renseigner sur la patente avancée, visitez le site Web de Placements directs TD.
Andrew Kelvin de valeur mobilière TD répond à vos questions sur l'économie et les taux.
En voici une intéressante. Ça nous sortit de l'ornière de la récession? On n'en parle depuis si longtemps. Suite la réponse courte et non. Nous ne sommes pas sortis de l'ornière. On n'en revient la question sur la productivité.
Nous sous investissons depuis des années des années, ce qui crée une tendance de croissance qui baisse dans l'avenir. Si vous baissez la tendance de croissance il est plus facile d'entrer en récession.
Une mise en garde quand on parle d'une récession l'heure actuelle, les récessions sont des dynamiques et pas des niveaux.
Moi je placerai l'économie très légèrement en état de demande excédentaire. Si vous demandiez aux décideurs et préférerait cette situation où c'est le moment où la pandémie a commencé il choisirait celle-ci. Sans hésitation. Mais en même temps, c'est le consommateur qui compte dans l'économie canadienne. Le coût de la vie et le grand problème pour tout le monde, ratio de service de la dette continue d'augmenter et ce sera le cas même si nous avons raison de penser que la Banque du Canada commence à réduire les taux vers le milieu de cette année. Si les consommateurs commencent à subir des pressions et que l'on combine cela avec un ralentissement de la croissance démographique, il est facile de voir un ou deux trimestres de croissance légèrement inférieure à zéro. Nous prévoyons que la croissance demeurera nulle ou très légère, 1 %, si on se retrouve dans une situation de ce genre, une récession va s'en suivre après deux ou trois aléas. S'il y a une récession, nous prévoyons qu'elle serait légère. Mais notre scénario de base, c'est que nous allons l'éviter de justesse. La conversation s'est un peu apaisée. Quand on parle de l'économie, savons récession ou non? Le PIB par habitant.
Certains considèrent que c'est un gros problème. Comment évaluez-vous cet argument?
- On n'en revient la discussion sur la productivité. La population augmente très nettement. C'est presque un motif arithmétique de réduction du PIB par habitant.
Surtout s'il y a beaucoup d'étudiants qui s'installent au Canada du moins provisoirement. Même s'il favorise la croissance du PIB, je contribue davantage à la croissance du PIB que quand j'avais 20 ans j'étais l'université. Donc cela a un effet presque mathématique de faire baisser le PIB par habitant. Pour le long terme, il s'agit de la mesure de la santé de l'économie, mais quand vous êtes dans une période où la croissance démographique et fluctue beaucoup, cela va avoir pour effet de créer des déformations de distorsion étrange. Nous avons parlé de plusieurs sujets, la Banque du Canada, inflation aux États-Unis, les réactions du marché. Nous avons parlé du dollar américain pendant toute l'émission. Pour conclure, en faisant le point sur notre monnaie.
- Nous pensons que le dollar canadien va modestement progresser d'ici un an. J'en reviens à ceci. En définitive, à long terme, compte tenu de l'objectif de la Fed que les marchés ne prévoient pas beaucoup de normalisation de la part de la réserve fédérale. Les marchés prévoient que la Fed va s'en tenir entre 3,5 et 4 %. Le Canada prévoit que nous reviendrons à 3 %. Sa beaucoup de bon sens. La fin de la Banque du Canada peuvent diverger pendant quelque temps, considérablement. Elles peuvent diverger moyennement pendant des périodes moyennes mais en définitive l'histoire nous apprend que la Banque du Canada et la Fed parvienne en générale au même.
Environ même moment. Les marchés n'entretiennent pas encore compte, quand les marchands tiendront compte nous prévoyons que le dollar canadien progresse, car les autres marchands prévus qu'il n'y aura pas suffisamment d'assouplissement par la Fed au prévoient trop de coupures dans la Banque du Canada.
L'un ou l'autre de ces scénarios sans doute vrais. C'est pourquoi nous prévoyons que le dollar canadien progresse très légèrement d'un ou deux sens pendant le condamner.
- Merci pour cet entretien passionnant.
Surtout comme celui-ci.
- Ça fait toujours plaisir.
- Et à moi aussi. Merci Andrew Kelvin de valeur mobilière TD. Faites sur vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à vos questions aujourd'hui nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Reste à l'écoute. Demain Daniel Ghali de valeur mobilière TD répond à vos questions sur les matières premières. Un secteur très intéressant sur lesquels vous avez des questions. Posez-nous les par courriel à moneytalklive@td.com. Merci à demain.