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Bonjour Mesdames et Messieurs, ici Greg Bonnell. Nous allons parler de placements et répondre à vos questions. Je vais parler avec Scott Colbourne. pour communiquer avec nous, envoyez-nous un courriel à l'adresse que vous voyez à l'écran ou cliquez au bon endroit sur votre écran. Une petite mise à jour sur les marchés aujourd'hui. Depuis qu'ils ont grimpé hier, nous revenons à une situation où les gens vendent. Baisse de deux et demis pour cent, beaucoup de ventes évidemment, c'est difficile de trouver un endroit sûr sur Bay Street ou Wall Street. Un recul ces derniers jours, pour ce qui notamment du prix du pétrole. Ça a des conséquences sur certains types dans le secteur de l'énergie. (...) les marchés ont repris du poil de la bête, puisqu'on a dit qu'on voulait un atterrissage en douceur, contrôlant l'inflation. Évidemment, on est en train de réfléchir aux peurs qui ont joué dans les marchés. Dernièrement, le CP a baissé de 3 %. Le Nasdaq, secteur technologie très important, là aussi séduire la chute. 4 %. Bank of America, un des polos de Wall Street, baisse de plus de 2 %. Le dollar américain maintenant, les banques centrales ont fait des choses. Il y a une certaine faiblesse évidemment de ce côté-là depuis quelques mois. Aujourd'hui, ça a baissé d'environ un tiers de 2 %. La réserve fédérale américaine a annoncé une très importante hausse:, de taux d'intérêt de 0,75 points de base. Ça pourrait peser sur la croissance. Nous allons entendre Scott Colbourne, DG des revenus fixes. Bienvenue. Parlons de ce que la Fed a annoncé hier. Le ton a changé dernièrement. Qu'est-ce que vous retenez de cette rencontre de la fédé de la conférence de presse? - Et bien effectivement, ça nous a étonné en début de semaine, il y a eu une fuite de nouvelles, 0,75 comme hausse en mars, il y avait des projections, mais c'est la première fois depuis ce moment-là qu'ils ont revu leurs prévisions. Les chiffres étaient mauvais vendredis côtés inflation, donc tout ça nous indique que la Fed devrait livrer plus. Cette hausse importante des taux d'intérêt. Jerome Powell ne s'est pas engagé en juillet. Ça reste à voir. Au fond, la conjugaison des prévisions qui indiquaient plus d'inflation, moins de croissance, et plus de chômage, ça fait en sorte qu'on est devant une situation où la banque centrale continue de tenir compte qu'on veut ralentir l'économie et je pense que les gens s'étaient dits que ce serait peut-être moins prononcé, qu'ils auraient peut-être pris des mesures pour nous protéger sur les marchés. Mais vous l'avez bien résumé, nous vivons les suites des situations, les banques centrales se sont engagées à imposer des taux d'intérêt plus élevé même sa croissance ralentit. C'est là le défi pour les investisseurs. Je ne suis pas l'habitude de parler de la banque nationale de Suisse. Pendant 15 ans, ils ne nous ont pas donné de grandes raisons de parler de, mais aujourd'hui, même les Suisses ont parlé: ce n'est pas que les États-Unis ou le Canada. Il y a toutes sortes de mesures prises à droite et à gauche, et ce matin, les Suisses ont étonné le marché, ils ont aussi leur taux d'intérêt de 50 points de base, ce qui n'était pas arrivé depuis très longtemps. Aujourd'hui, la banque du Japon à une réunion sur deux jours. On discute sur le marché du fait qu'ils vont peut-être prendre des mesures aussi. C'est à l'échelle planétaire, les banques centrales resserrent et c'est un défi pour toutes les banques centrales. les investisseurs voient ce qu'il se passe du côté des titres boursiers, il y a des conséquences, mais comme on l'a dit aux gens un peu plus tôt, du côté des obligations, vous semblez donc maintenant ce marché semble intéressant pour la première fois depuis longtemps. Parlez-nous-en. - Oui, je pense que c'est un peu défi de prétendre qu'on peut voir d'avance les piques et les creux. En ce domaine. Mais je pense que ce qu'on voit, c'est que le marché a prévu beaucoup de hausse de taux d'intérêt des titres à taux fixe. On prévoit environ 4 % début d'année prochaine pour les taux à court terme au Canada et aux États-Unis. Si on passe à il y a deux ans, est toujours un état d'environ 50 points de base. Maintenant, c'est presque trois et demis pour cent. Nous pouvons soutenir l'idée que ça pourrait passe à 4 %, peut-être même un peu plus. Quand on examine ça et le périple pour ainsi dire, peut-être que 75 ou 80 % du parcours effet, du point de vue de la gestion de portefeuille, je dirais que ça commença semble intéressant. On ne peut pas prévoir d'avance qu'elle sera les Péco est difficile quand on est professionnel et c'est un plus grand défi encore quand on est un particulier et qu'on veut rééquilibrer les portefeuilles. Pour la première fois dans ce genre de placement, on reçoit un vrai rendement. Il faut faire preuve de patience. Probablement que les taux d'intérêt vont grimper encore un peu, mais en définitive, ça semble intéressant. - Quand vous réfléchissez au revenu fixe, si vous les dîtes profit, ou est-ce que je trouve des bénéfices? Est-ce que ça vient de rendement, des dividendes? - Quand les taux ont chuté à 50 points de base, il n'y avait pas beaucoup de rendement. Il y avait de l'appréciation du point de vue du prix. Cette appréciation, cette augmentation, une dépréciation depuis qu'on est à 50 points de base. Maintenant, on reçoit un vrai revenu, revenu pour cent sur 10 ans. On a un bon tampon pourvoir au poste protégé s'il y avait de nouveaux écarts au quotidien pour les taux d'intérêt. Et puis on ajoute les titres de créance, vous peut investir dans certains types d'obligations et les revenus seront encore plus élevés, mais il y a des risques. Évidemment, beaucoup de risques. L'inflation, évidemment, peut-être des taux plus élevés ou peut-être une récession. C'est un problème pour les sociétés. Il faut trouver un bon équilibre pour bien comprendre les réalités et savoir quoi faire de son portefeuille. Pour la première fois depuis longtemps, on reçoit un revenu, et quand il s'agit de titres fixes, envie de revenus pour se protéger des écarts quotidiens des cours. - Oui, ça fait longtemps que le pape ça, très longtemps. Vous avez utilisé le mot récession. Il y a des peurs dans le marché de à leur actuel. Des taux à la hausse de façon plus agressive, mais si ça amène une récession, quand est-ce que les banques vont réduire les taux d'intérêt? Je prends beaucoup d'avance, mais quoi qu'il en soit, on en discute un peu. - Eh bien, je dirais que c'est difficile de réussir un atterrissage en douceur pour les grandes économies, l'économie mondiale. L'économie planétaire et déséquilibrée. On peut aborder beaucoup de choses. L'inflation varie d'un point à l'autre dans le monde. Le marché immobilier aussi varie il y a beaucoup de défis. Pour réussir un atterrissage en douceur sa réception, ce n'est pas évident. Je vous dirai qu'à mon avis, après mon équipe, la probabilité c'est qu'il y aura quelque chose qui ressemblera une récession, que ce soit selon la définition technique ou pas. La croissance au premier trimestre aux États-Unis était de 1,5 %. On peut voir les forces nationales, les faiblesses externes mais il y a un risque de récession. Les grands indicateurs ralentissent. Le grand défi, c'est que l'inflation est tellement bien inscrite à l'heure actuelle, tellement présente, comme pour beaucoup de banques centrales c'est le grand mandat, lutter contre l'inflation. Les biens, mais aussi les services et les logements. nnous allons répondre à vos questions. Je vous rappelle que vous peut communiquer avec en utilisant l'adresse à l'écran ou en utilisant la bonne case pour remplir, provoquer vos questions. Certaines grandes histoires conçues aujourd'hui, des grandes nouvelles, voyons un peu. Une entente de plusieurs milliards de dollars dans le secteur des soins de santé au Canada. Telus achèterait (...) Sabbath agitation Nike unité santé. Il porte attention changement en matière de besoins de santé des travailleurs, notamment santé mentale. Les gens qui détiennent ces actions peuvent recevoir de l'argent ou des actions. Vous pouvez voir ce qu'il en est aisément. Le géant des cosmétiques Revlon se met sous la protection contre Lafayette. Ils font face à de grands défis mondiaux, des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, et les coûts de ce type de créances. Il prévoit recevoir 575 millions de dollars de financement de ce prêteur actuel. La pandémie a été dure pour le secteur des cosmétiques. Les coûts d'emprunt plus élevé ont des conséquences au sud de la frontière sur la construction domiciliaire. Une baisse de 14 %, c'est ce qu'on a connu de plus marqué depuis avril 2021. Le marché américain de l'immobilier a perdu de sa dynamique et la Fed va continuer de hausser les taux d'intérêt. Si c'est le cas, les taux d'intérêt hypothécaire vont grimper aussi. La confiance est plus basse, à son plus bas depuis juin 2020. Maintenant, les résultats des indices composés, réduction de 2,64 %. Rattrapage d'hier n'a pas duré longtemps. il y avait une reprise hier après-midi, mettant une réduction, une baisse de 3,27 %. Baisse importante. Revenons maintenant à nos questions. Scott Colbourne est là. On parle de titres à revenu fixe. Voici beaucoup de questions me sont envoyés. Au début, nous avons parlé du fait que le dollar américain s'est renforcé récemment. Est-ce que cette tendance à ça maintenant? - À court terme, oui. Le dollar américain sera soutenu par les mesures de la Fed et cette hausse des taux d'intérêt évidemment jusqu'à disons 4 % premiers trimestre 2023. Je signalerai quand même que les devises comme l'euro et le yen se sont beaucoup dépréciées et il y aura peut-être une réelle appréciation de la valeur du yen s'il s'éloigne du principe de contrôle de la courbe de rendement. À l'heure actuelle, j'ai plutôt tendance à penser que le dollar américain sera fortement soutenu même vis-à-vis de la devise canadienne. un de nos talons d'Achille chez nous, c'est le marché immobilier. C'est intéressant donc dans un contexte où ces hausses de taux d'intérêt et le dollar américain grimpe en valeur. On se dit que ça ne va pas durer longtemps, ça continue de se renforcer. - Oui, vraiment. D'abord et avant tout, ça été une appréciation fondée sur la courbe de rendement. Maintenant, il y a plus de risque et les gens cherchent plus la qualité, une certaine sécurité. Ça soutient le dollar américain en dépit (...) il y a toujours une appréciation. On part du dollar américain. Écoutez, vous avez parlé aussi de devise canadienne, évidemment, on se compare dollar américain. - Oui, quand on retourne en arrière, la banque du Canada été une des premières par les devants. Ils ont réduit l'assouplissement quantitatif, la banque a indiqué qu'il doive hausser les taux d'intérêt. Ça a permis un remboursement de la devise canadienne et la valeur des produits de base aussi à grimper, donc ça été bon pour le dollar canadien. Les prix du pétrole semblent avoir atteint un plateau, donc ça peut changer les réalités pour le dollar canadien. C'est très important chez nous le marché immobilier, il y a eu un ralentissement de ce côté, et ça pourrait réduire la marge de manœuvre de la banque canadienne pour les hausses de taux d'intérêt. Ça pourrait, se ralentissement dans le marché immobilier, réduire la demande dans l'économie canadienne et le dollar canadien perdrait peut-être un peu de sa valeur alors que la Fed continuerait de hausser les taux d'intérêt. Parle du pétrole évidemment, c'est tout un débat, sempiternel, est-ce que le dollar canadien est une pétro devise? Les gens disent que ça ne devient pas. Je pense qu'il y a plusieurs facteurs qui jouent. Quand nous examinons le dollar canadien qu'on cherche à l'évaluer, d'abord et avant tout, il y a les écarts dans les taux d'intérêt à court terme, à long terme, entre les économies canadiennes et américaines, et les prix des matières premières évidemment, et le soutien récent a été assez vaste comme base de soutien et ça été bon pour la devise canadienne. Il y a aussi un autre facteur qu'il faut envisager. Ce que nous appelons facteurs de risque de croissance. En définitive, il y a des changements. il y a des facteurs qui jouent contre le dollar canadien d'autres pour. Parfois on le perçoit comme une pétro devise, parfois non. Est-ce que on a prévu toutes les hausses de taux d'intérêt? - Nous pensons que les taux peuvent être environ 4 % pour les taux à court terme. C'est grosso modo ce que le marché prévoit. Le risque, c'est que ça pourrait grimper un petit peu plus haut. Ça revient notre façon de réfléchir à ce périple en matière de hausse des taux d'intérêt. Je voudrais qu'on a parcouru 75 à 80 % du chemin. On a beaucoup prévu de rose, donc je commence maintenant à envisager d'ajouter des titres à revenu fixe. Peut-être au prochain trimestre. Je vous dirai qu'en grande partie, on a prévu ce carnet de taux d'intérêt, mais on peut jamais savoir avec précision. Nous prévoyons que l'inflation a persisté cet été et à l'automne aussi et ça pourra faire en sorte que les hausses, que les taux d'intérêt sont quand même assez élevés. Nous avons quand même prévu de bonnes hausses de taux d'intérêt. Ça devient plus attractif. Approfondissons maintenant le marché obligataire. Une question: est-ce que vous nous donnez votre perspective pour les obligations à haut rendement? - Quand on réfléchit au rendement sur 10 ans au Canada, où en sommes-nous maintenant? - ça dépend de l'indisponibilité. C'est très intéressant. Quand on pense aux titres à revenu fixe, huit et demis par année, c'est quand même intéressant, c'est une belle occasion. C'était 4 % il y a deux ans. qu'est-ce qui pourrait s'annoncer,des paiements plus grands nombrent des risques, on passerait de 8 et demis à 10 %. Encore une fois, j'aime bien utiliser l'analogie du périple. On est passé de 4 % à 8 %. Peut-être qu'on peut atteindre 10 %. il y a un risque de défaut de paiement protégé, mais on est rémunéré si on assume une partie du risque. C'est peut-être(. ..) il y a des risques de ralentissement planétaire. Nos auditeurs sont très offusqués. Il y a le prix Maurice. - Oui, bien sûr. Je. . . largement les obligations et je pense que c'est un des endroits les plus intéressants placets son argent dans les obligations à haut rendement, si on regarde dans le passé, c'est le tiers. Si vous obtenez huit et demis à long terme, c'est quand même intéressant comme placement. Commencez par obtenir des revenus, et ça paraît censé de ce côté de se tourner. - Oui, c'est fascinant. Assurez-vous de faire votre propre recherche. on reviendra aux questions. Je vous rappelle que vous faites communiquer à tout moment grâce à l'adresse à l'écran. Maintenant, secteur éducation. nous avons des outils qui vous permettent de voir comment faire les choses. Envoi par la Caitlin Cormier qui va nous faire un peu de formation. Bonjour et bienvenue, Caitlin. - Il y a effectivement la possibilité d'acheter des titres à revenu fixe. Ce qu'on va d'abord faire, c'est allé à l'onglet trading, et sous buy and sell, titres à revenu fixe. On clique et on peut voir apparaître divers types de produits disponibles. On peut voir les obligations de sociétés ou des provinces du Gouvernement du Canada, toutes sortes de produits de titres à revenu fixe. Vous pouvez cliquer et voir ce qui répond à vos critères. Si vous avez quelque chose de précis en tête, si vous avez besoin de tel ou tel société ou devise, vous pouvez cliquer ici sur la recherche et vous pouvez cliquer sur les types de produits qui vous intéressent précisément. Peut-être les obligations de sociétés par exemple, vous pouvez établir les dates de durée, en dollars américains, pour les obligations de société, et voilà une liste de tout ce qui est disponible à l'heure actuelle par courtier Web pour la devise américaine. Les taux, le rendement, ce genre de renseignements. Il suffit, si on veut acheter, cliquez à gauche pour acheter et ça nous mène directement à l'endroit où on peut se procurer ce produit. Mais rappelez-vous, vous avez parlé d'obligations à haut rendement. Vous êtes obligés de nous téléphoner pour ces achats la. Pour le reste, quand il s'agit de produits de haute qualité, vous pouvez vous les procurer directement. - c'est quelque chose de tout nouveau tout beau, vous voulez en tirer parti et nous pouvons évidemment le faire dans courtier Web. Encore là,ce portail est disponible pour à peu près tout. Les premières offres d'achat y compris. En général, si vous n'avez jamais utilisé cette app, voici à peu près ce qui va apparaître. Vous inscrivez votre adresse courriel, agent de renseignement que vous voulez recevoir au sujet des divers types de nouvelles émissions, et confirmation(...) alors actuel par exemple, il y a un produit, mais dans le passé on peut voir aussi ce qui a été offert. Vous auriez tant mesure évidemment de manifester votre intérêt pour ces divers produits. - Très bien, merci beaucoup, Caitlin. Caitlin Cormier qui fait de la formation chez placement direct TD. Avant de retourner aux questions, je vous rappelle comment communiquer avec nous. Si vous avez une question sur les placements ce qui compte dans les marchés, ça nous ferait plaisir de recevoir vos questions. Deux façons de procéder pour cela. Vous nous envoyez un courriel à tout moment chez MoneyTalk ou la case et peut-être nos invités vous répondra directement ici même. Nous revenons maintenant avec Scott sur les titres à revenu fixe. pour les CPG, qu'est-ce qui s'annonce? Souligne le marchand général, six que la banque centrale veut faire, mais je pense que pour la partie depuis longtemps, les taux à court terme sont intéressants. Il s'agit de CPG ou d'obligations à court terme, c'est une partie importante des portefeuilles des gens. L'avantage, c'est qu'on obtient un taux à court terme. L'inconvénient, c'était réglé une fois pour toutes. Quand on pense aux besoins qu'on peut avoir d'obtenir des liquidités, on peut peut-être rééquilibrer son portefeuille à un moment donné, alors ça dépend comment vous avez décidé d'élaborer votre portefeuille. Mais de manière générale, qu'il s'agisse d'obligations de sociétés à court terme ou de titres de créances gouvernementaux ou de CPG, le fait que les taux d'intérêt sont à la hausse et des chars en quelque sorte intégrée. Il y en aura peut-être d'autres. Ils arrivaient à des taux d'intérêt plus intéressant. Mais ça fait parti des choses que vous pourriez envisager. pour les obligations à long terme. - Question intéressante. La courbe de rendement, n'est-ce pas? Qu'est-ce que les banques et les banques centrales peuvent avoir comme effet, c'est plutôt sur le court terme. L'écart entre les cours et longs terme (...) le vieil adage dit que quand on hausse les taux d'intérêt à court terme, la courbe de rendement s'aplanit et les taux à long terme ont tendance à se stabiliser. Les taux à court terme continus à grimper. On pourra en parler comme un indicateur de récession peut-être, mais ce qu'on a constaté, c'est que les taux à long terme ont augmenté alors on normalise, mais il y a aussi une stabilisation. Beaucoup plus sur le long terme et ça fait parti des choses dans lesquelles nous aimons placer d'argent. Beaucoup de titres de créances à court terme et à long terme aussi, mais éviter ce qu'il y a au milieu. Alors que les banques centrales haussent des taux d'intérêt. Ça permet de stabiliser le revenu. - Reçoit beaucoup de bonnes questions. En voici une autre. Que pensez-vous des types de créances gouvernementaux par opposition à ceux des sociétés? - Excellente question. Pendant longtemps, les titres de créance des sociétés, l'écart était prononcé, il y avait le soutien des gouvernements, notamment des banques centrales pour les titres de créance des sociétés, et donc cet écart était serré entre les deux types de créances. Ça a commencé à se creuser alors que les banques centrales haussent les taux d'intérêt et on parle de ralentissement et peut-être de récession. Ces produits deviennent plus intéressants. Nous nous intéressons spécialement au titre de ces sociétés de très haute qualité. Une obligation gouvernementale ces trois écarts alors qu'ont pu obtenir peut-être 1/2 % pour des types de créances de qualité. C'est donc plus intéressant, mais le défi ou le risque, c'est que comme je l'ai dit plus tôt, la voie est étroite par un atterrissage en douceur. Il y a un risque de récession. Des défauts de paiement risquent d'augmenter. C'est un facteur de risque quand on parle de type de créances, et vous obtenez une meilleure rémunération. On voit comment mesurer les choses. Une autre question maintenant. Vous parlez beaucoup de banques centrales. On a parlé des six, de la Fed, et maintenant tout le monde se dit: bon, qu'est-ce qu'on obtient la banque du Canada? Est-ce qu'ils vont subir les Américains? - Oui, plutôt. Nous prévoyons que la banque du Canada, il y a quelques réunions d'ici la fin de l'année, la prochaine réunion ne serait pas la banque du Canada. Le marché dit 50 à 60 points de base. Moi, j'ai plutôt tendance à dire 75. Le rapport sur la politique monétaire était vigoureux et en définitive il y a une certaine tolérance accepte une plus grande… dépassé de 3 % pour l'indice des prix à la consommation. La banque veut revenir à une position plus neutre et resserrer les choses. J'imagine que l'on passe à 75 points de base. Pour interpréter trois ennemis d'ici la fin de l'année. On a brièvement abordé les marchés domiciliaires. Marché résidentiel. Voyons donc un peu ce que ça signifiera pour les taux hypothécaires. - Environ 4 %. C'est à peu près ce qu'on peut envisager. Oui, c'est autre chose qu'il y a un an. Tout à fait. Ça fait parti des réalités de notre économie nationale. Une grande partie de notre PNB et de ce côté plus que jamais. Il y a un aspect spéculatif dans tout ça, la banque du Canada, a dit: écoutez, nous accueillons bien un ralentissement du marché immobilier qui était excessif, exagéré. Il n'y a rien qui nous indique qu'un tel ralentissement gênerait la banque du Canada. C'est malheureux pour les gens qui viennent acheter une maison, une résidence, ça entraînera des conséquences négatives pour ces personnes, mais de façon générale, ça fait parti de ce que souhaite la banque du Canada, c'est-à-dire de retirer sa demande excédentaire du marché résidentiel. Ils ne vont pas réduire les taux d'intérêt pour satisfaire les besoins (...) - vous dites que le marché immobilier, comme d'autres actifs, ça dépend comment on a quand on achète, quand on va. Si vous achetez ces dernières années, ça m'est un peu plus ardue que si vous aviez acheté auparavant. - Oui bien sûr. Quand on voit les statistiques, on dit au fond que la majorité des Canadiens à acheter des produits hypothécaires qui les protègent. C'est au moment de renégocier les taux hypothécaires que ça pourrait plus dur. Ça va frapper tout spécialement les gens qui viennent d'acheter ou les gens qui ont spéculé. En bout de piste, nous voulons surveiller… c'est la capacité de payer votre prêt hypothécaire, rembourser votre dette qui joue. ça dépend si vous avez un bon emploi ou pas, il y a plus de dans tout cela. Ces divers facteurs de risque vont être un peu durs pour le marché de la construction, marché immobilier. - Oui. Ça peut être dur pour vous, pour vos voisins, mais dans quelques instants, voyant plus d'espace bon marché. Bay Street, Wall Street, la banque d'Angleterre, la banque suisse ont pris des mesures. En deçà du seuil psychologique de 20 000, donc 19 102. Voyons un peu certains titres. Air Canada, je remarque que des deux côtés de la frontière il y a beaucoup de pression sur les titres liés au voyage. Air Canada a baissé de 7,3 % ou presque. Voyons ce qui se passe maintenant à Wall Street. Cet indice a baissé de plus de 3 %. Le Nasdaq maintenant, c'est encore plus dur. 4 % et même plus. Ce qui est beaucoup côté technologique. Une société de croisière, plus de 10 % de réduction du cours. Voyons le dollar américain qui avait été plus vigoureux dernièrement. Aujourd'hui, pour l'instant, étant donné les autres nouvelles de par le monde, petit recul. Un tiers de 1 %. Voilà. Revenons à vos questions maintenant. Je vous rappelle comment communiquer avec nous et nous envoyer vos questions. il y a deux façons de le faire. Puis nous envoyer un courriel à tout moment à MoneyTalk Live ou utiliser la case au bas de l'écran. Inscrivez votre question et envoyez-la nous. Voyons si un de nos invités ne peut pas vous répondre immédiatement. Le risque de récession devient un sujet de plus en plus pressant. Les valeurs mobilières TD, un nouveau rapport qui demande ce que ça pourrait signifier pour les métaux de base. - les prix des métaux ont baissé de leur pique un peu plus tôt cette année. Il y a l'inflation, une hausse des taux d'intérêt, peur de la récession, confirmant cause de la COVID, alors on croit que la Fed devenant plus agressive et les prix élevés de l'alimentation pourraient signifier un ralentissement. Voyons ce que ce (...) scénario récession, ils ont réduit ca à la courbe de rendement. On ne voit pas de risque exagéré. Les dividendes devraient être maintenus mais les rachats d'actions vont probablement cesser en 2023 s'il y avait une récession. - merci de votre rapport. S'il y a récession, on voit ce que ça peut signifier pour les taux de base. Quel est le risque de récession d'après valeurs mobilières TD? - On croit que cette récession faite en sorte que ces peurs vont continuer de s'accélérer dans les mois à venir. ils estiment que la récession va débuter. - Merci, très intéressant. Je rappelle aux gens que la valeur mobilière TD est une marque de commerce connu chez nous. Nous voyons ce qui se passe pour le TSX. Au sud de la frontière, plus de 3 % de recul, une baisse de 120 points. Scott Colbourne, une question qui nous arrive de la plate-forme. Est-ce qu'on peut entendre votre point de vue sur les marchés émergents? - Question intéressante. Ces dernières années, on est inquiet des changements de réalité. C'est à côté du marché qui est intrigant. Il y a deux façons pour nous placer de l'argent. D'abord dans les marchés locaux, donc être exposé aux devises locales, le peso mexicain par exemple, mais je peux aussi placer largement les débits solides en dollars américains. Nous investissons dans ces marchés émergents pourra être plus exposé aux créances. Nous avons fait beaucoup de placement, ça nous a bien servi. Des défis vont commencer à se poser, on pense à la Russie. Il devient sensé d'être moins exposé ou exposé de manière plus ciblée. Les marchés émergents ont été parmi les premiers pays à hausser leur taux d'intérêt, bien avant la banque du Canada et la Fed. au Mexique, c'est plus de 12 %. Au Brésil, on peut équilibrer un portefeuille en tenant compte de ses possibilités, les placets largement ce pays. Autre question intéressante maintenant, sur la plate-forme, question toute simple: pourquoi les obligations que les gens vendent quand les titres boursiers baissent? - Pour un portefeuille 60-40, ce qu'on a constaté depuis maintenant une année, c'est cette corrélation qui est modifiée. les rendements grimpés parce que le marché obligataire réagit à ce que disent les banques centrales qui veulent lutter contre l'inflation. Les titres boursiers réagissent aussi bien entendu. C'est un véritable choc. depuis une centaine d'années, qu'est-ce que ça donne? Aux États-Unis, la dernière fois que le vice ce genre de situation, c'était 1931. C'est une question très profonde, mais ce n'est pas quelque chose sur la longue durée. Ce convoi, c'est le fait que la banque centrale réagit et je pense que l'avenir il y aura une certaine normalisation. Pour l'instant, on se réajuste au choc. On commençait plus à l'aise pour ce qui est du fait que les banques centrales veulent faire le nécessaire pour rééquilibrer les risques. Ces questions semblent simples, mais parfois les réponses plus complexes. Une autre question intéressante: on a beaucoup parlé des hausses de taux d'intérêt, il y a de bonnes raisons à ça, et voici une question sur les conséquences des taux d'intérêt par opposition au resserrement quantitatif. Après la pandémie. Quelle est la corrélation? Soulignons n'utilise l'assouplissement quantitatif pour nous aider pendant la pandémie. Maintenant, les banques centrales commencent à vendre, certaines banques centrales le font plus vite que d'autres. Il se débarrasse de ses produits pour ainsi dire, ça ne sera plus aussi présent dans leur bilan. Ça modifie les réalités quant aux liquidités. C'est une question très nuancée. Ça dépend de combien de titres obligataires la banque fédérale aux États-Unis et au Canada va décider d'émettre ou de dépenser, notamment s'il y a une récession. De façon détaillée(...) c'est le contraire de la situation de l'assouplissement quantitatif qu'on avait vécu. Les gens s'intéressent beaucoup à ce qui se passe du côté des titres à revenu fixe. Avez-vous d'autres choses à ajouter? La première moitié de l'année a été assez cahoteux ou. Parlons de la deuxième moitié, de l'avenir. - J'aimerais signaler les faits que je sais que les titres à revenu fixe n'ont pas été intéressants depuis longtemps. Maintenant, il y a une belle occasion de commencer à remettre l'argent de côté. Ça offre des revenus propres à fond depuis longtemps. Des liquidités pour rééquilibrer votre portefeuille. Ça dépend de votre situation particulière, c'est toujours le cas. Et finalement, la diversification. Ça été plus problématique cette année pour tout le monde. On commence à avoir l'impression qu'on se rapproche peut-être une récession et ça va jouer un rôle important pour l'élaboration des portefeuilles. Pour la première fois depuis longtemps, ces produits sont intéressants. Je ne voudrais pas que c'est le pic qu'on a atteint, ce serait un marché de dupes si j'ai misé là-dessus. - Merci, c'est toujours intéressant de vous entendre. Merci Scott Colbourne. Gestion active des titres à revenu fixe. Vous voudrez évidemment faire vos propres recherches. Voici des événements qui s'annoncent, mais il juin, l'indice des prix domiciliaires au Canada. Ce serait intéressant, mardi (...) on veut voir où en sont les consommateurs canadiens qui payent plus pour à peu près tout ce qu'ils achètent. Free prochain et mercredi 22 juin, on obtiendra le plus récent rapport en matière d'inflation de pression des prix dans notre pays. On les trouve comme consommateurs et la banque centrale nous promet agir de manière ambitieuse pour réduire tout cela. Voici certains invités qui s'annoncent demain. Nous allons parler des produits de base. ça va être intéressant. Lundi,(... ) voilà, c'est tout pour nous aujourd'hui, merci d'avoir été des nôtres. Nous vous retrouvons pour la prochaine émission. Merci.