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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD.
Aujourd'hui, nous commentons les plus récentes statistiques sur l'emploi au Canada et les conclusions que pourrait en tirer la banque du Canada.
Michael O'Brien de Gestion d'actifs TD commente l'impact potentiel des coupures de production de l'OPEP sur le secteur énergétique au Canada et James Dixon de Valeurs mobilières TD commente les trois grands thèmes qu'il faut surveiller dans la conjecture actuelle. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous montre comment faire des recherches sur les fonds indiciels. Mais tout d'abord un coup d'œil sur les marchés.
Une modeste dynamique à la hausse se dessine. L'indice TSX progresse de 21 points, une modeste augmentation de dixièmes de pour cent d'une semaine de bourse écourtée.
Cette semaine a commencé avec la coupure de production surprise de l'OPEP, ce qui a fait progresser certains titres de l'énergie. Le brut est toujours supérieur à 80 $ le baril, mais ces novices étaient à 24,46 $ après avoir réalisé un important gain en début de semaine, est en baisse de 1 %. Voici Teck Resources, qui a fait l'objet d'une reprise non sollicitée de Glencore, offre déclinée. Le titre a bondi à cette annonce. Et progresse aujourd'hui encore de 2 1/3 %. L'indice S&P 500 progresse modestement après une légère baisse en début de séance. L'indice est en hausse de 1/10 de pour cent. Quant au Nasdaq, la dynamique positive de ce côté-là aussi, en hausse d'un quart de pour cent. Les fabricants de semi-conducteurs sont toujours sous pression. AMD recule après avoir baissé encore davantage en début de séance.
Au mois de mars, l'emploi a encore fortement progressé au Canada. Certains observateurs se demandent si cela va compliquer la tâche de la banque du Canada en ce qui concerne les taux d'intérêt. Anthony Okolie commente.
Commençons par les statistiques elle-même. Encore une surprise.
- Oui. Comme vous l'avez dit, emploi a augmenté de 35 000 au mois de mars, après être resté inchangé en février, une forte croissance en décembre et en janvier. Ceci prolonge à sept mois la série de gains.
Le marché de l'emploi au Canada n'affiche aucun signe de ralentissement. La tendance de l'emploi est à la hausse depuis septembre. Les gains sont concentrés surtout dans le secteur privé. À présent, le taux de chômage. Celui-ci s'est maintenu à 5 % en février, pardon en mars, il s'agit du quatrième mois de suite de stagnations. Ses 5 % est très légèrement supérieure au niveau bas record de 4,9 % en juin et juillet 2022. À présent, emploi par secteur. C'est surtout dans trois industries que l'emploi progresse. Le transport et l'entreposage. Quant aux pertes d'emploi, on le voit dans le secteur du bâtiment, des soins de santé et des services divers. Les salaires, à présent. Les salaires ont progressé de 5,3 % sur 12 mois au mois de mars mais c'est une légère croissance plus basse en février.
L'emploi cependant convaincu que prévu. Une fois de plus, après une année de hausse de taux par la banque du Canada pour maîtriser l'inflation, comment la banque du Canada pourrait-elle réagir à un tel rapport?
- La banque du Canada n'en sera guère satisfaite, comme vous l'avez dit. La banque Canada relève les taux d'intérêt afin d'atténuer l'inflation. Selon Services économiques TD, cela ne va sans doute pas entraîner la banque du Canada à mettre fin à sa pause. Nous pensons qu'elle va maintenir les taux au même niveau jusqu'à ce qu'elle voit les répercussions des hausses de taux sur l'économie. Le Canada ouvre la voie malgré la fin de semaine, les statistiques de l'emploi aux États-Unis vont paraître demain.
- Oui. Valeurs mobilières TD prévoit des gains nets de 270 000 emplois. C'est un peu au-delà du consensus qui s'établit à 240 000 emplois. Rappelez-vous qu'il y a également parus d'autres statistiques sur l'emploi cette semaine qui montre un certain fléchissement du marché du travail. Les données sont inférieures à 10 millions pour la première fois depuis deux ans. Les chiffres sur l'emploi privé aux États-Unis sont parus hier. Moins élevé que prévu.
aHaAaparaèsa auanaea ahausse de près de 400 % sur 12 mois, elles ont presque quintuplé, surtout dans le secteur de la technologie. Tout ceci annonce ralentissement du marché du travail. Au cours de quelques mois à venir, je crois que l'économiste il glissait quelque peu, les marchés se demandaient si cela pourrait entraîner une baisse des taux d'intérêt, mais les mauvaises nouvelles à présent ne sont plus de bonnes nouvelles. Elles sont de mauvaises nouvelles. On s'inquiète à l'idée que la Fed aurait relevé les taux trop loin, entraînant de récession. Même si demain est un congé, je pense que je vais vérifier mon téléphone vers 8h30 pour les statistiques américaines de l'emploi.
- Merci Anthony Okolie. Tout à l'heure, Anthony Okolie va commenter l'emploi aux États-Unis. Je me suis entretenu avec le fondateur de 5i Research quant aux conséquences pour le marché de l'affaiblissement du marché du travail aux États-Unis. C'est un scénario les bonnes nouvelles sont de mauvaises nouvelles et les mauvaises nouvelles de vos nouvelles. Les marchés ce que beaucoup du marché du travail aux États-Unis, voir un certain recul du marché du travail sera positif. Si les entreprises embauchent pas, leurs marges bénéficiaires peuvent s'améliorer en supposant que le chiffre d'affaires est au rendez-vous. C'est donc partiellement positif, partiellement négatif. Des investisseurs s'inquiètent l'idée d'une récession prochaine, mais nous ne sommes pas encore. Or, les marchés semblent supposer que nous y sommes déjà. Par comparaison 2008, nous perdions 400 000 emplois par mois. Aujourd'hui nous créons toujours des emplois États-Unis. Nous ne sommes pas modes de crise, mais les investisseurs se préparent une crise. c'est ce qu'elle a fait 2/20 dans sa lutte de l'inflation, tout comme notre banque centrale du Canada. Afin d'endiguer les pressions sur les prix. L'atterrissage brutal, en douceur, où en sommes-nous?
- Atterrissage en douceur à mon avis. Les bilans des entreprises, nous ne parlerons pas de certains problèmes aux États-Unis dans certaines régions et secteurs, mais en moyenne les bilans des entreprises sont très sains. (...) Vous avez une situation où le marché du travail, même s'il est un peu plus faible ce mois-ci que le mois dernier, si vous voulez un emploi, vous faites toujours trouver un. Tant que les prix des actifs ne s'effondrent pas, que ce soit le marché du logement ou ailleurs, je crois que tout se passe très bien. Les marchés s'inquiètent peut-être un peu trop d'un atterrissage brutal. Honnêtement, dans la plupart des récessions, tout est fini en moins d'un an. Les marchés anticipent. Il y a vraiment un créneau de six mois. Si vous voulez retirer votre épingle du jeu, cela pourrait peut-être marcher une fois ou deux, synchronisé le marché est très difficile, ça ne va pas marcher systématiquement. Si vous avez une action qui rapporte des dividendes, entreprise qui réalise des bénéfices, n'est pas vraiment obligé de vous inquiéter de ce qui se passe. Il s'agit d'un cycle économique ordinaire. La situation va bien, les taux augmentent et ainsi de suite.
- Les emplois réduits dans ces massives compagnies.
D'abord il faut se demander ce que ces gens pouvaient bien faire. Si on peut congédier 10 000 personnes sans que cela est un effet. Pendant la COVID, les compagnies cherchent par tous les moyens répondre à la demande.
Elles ont massivement embauché en supposant que la tendance se poursuivait, et quand la situation est revenue à la normale, elles se sont rendues compte qu'elle avait provisionné 5000 ingénieurs informaticiens de plus pour créer une nouvelle appli.
- C'est intéressant parce que chaque fois qu'une compagnie de technologies annonce des licenciements, son action remonte. Il s'agit de marge bénéficiaire.
Vous pouvez vous éviter de verser des salaires très élevés de 10 000 ingénieurs informaticiens, votre marge bénéficiaire a beaucoup amélioré. C'est bon pour les bénéfices et pour la psychologie, mais les gens qui sont mis à pied par une compagnie de technologies pour trouver un emploi très rapidement car il y a une pénurie de talents. Nous avons dit au début de l'émission que malgré toutes les inquiétudes, le S&P 500 demeure positif sur l'année, mais il y a eu beaucoup de volatilité. Celle-ci se poursuivra-t-elle jusqu'à ce que nous ayons apaisé toutes nos inquiétudes?
- L'indice fVIX de la volatilité est revenu en deçà de 20 alors qu'il frisait 30 il y a peu de temps. Nous vivons une année plus calme. Les investisseurs ont accepté le fait que les taux ont augmenté, que les factures plus élevées comme le souhaiterait. À présent, on y est habitué. La grande question sera de savoir ce qui va se passer à présent. Entrerons-nous en récession? Sera-t-il une récession grave, moins grave?
Y aura-t-il un choc pétrolier comme l'autre jour? Le scénario de l'inflation et des taux d'intérêt sera pris en compte par les marchés et les marchés vont se tourner vers la crise suivante. Pendant longtemps, les marchés obligataires ne croyaient pas sur parole la Fed lorsqu'elle annonçait la trajectoire des taux. ils ont recommencé accroient la fête.
- Oui. À mon avis, c'est un peu trop ambitieux en ce qui concerne le desserrement de la politique monétaire.
La Fed voudra s'assurer que le taux d'inflation du marché du travail sont sous contrôle, mais il y aura peut-être une ou deux hausses de plus et puis les taux seront maintenus au même niveau pendant quelque temps.
C'est une question d'incertitude. Les investisseurs pensent que le cycle de hausse est terminé, on peut planifier, modéliser, prédire des flux de trésorerie.
Le marché devient plus normal. Alors que l'an dernier, seul compte l'inflation, peu importe qu'une entreprise soit solide ou pas, bénéficiaires ou pas, c'était l'inflation qui comptait. À présent, c'est beaucoup plus facile parce qu'on ne va pas être pris par surprise.
- Une nouvelle saison d'annonce des bénéfices va bientôt commencer. Nous vous le venons dans la cheville. Avec la volatilité, les préoccupations, on aurait pensé que les entreprises auraient saisi l'occasion.
- Non, on s'attendait vraiment ce que les entreprises saisissent l'occasion de se débarrasser des bonnes nouvelles. Les mauvaises nouvelles plus tôt. Elle aurait pu dire: ce sera une année difficile, un trimestre difficile, nous allons radier telle chose, congédier temps de personnel, et ça ne s'est pas produit, du moins pas dans la mesure que nous avions prévue. On peut en tirer de conclusions. Tout d'abord, les entreprises ne serrent pas du tout y pass dans leur secteur ou bien la situation est meilleure que ce qu'elle pensait. Je pense que c'est le deuxième scénario. On voit les inventaires qui diminuent, surtout des semi-conducteurs dans le secteur de la technologie, et les marges bénéficiaires se maintiennent. Plusieurs entreprises relèvent leur pronostic de bénéfice. Si vous relevez vos pronostics des bénéfices alors que tout le monde s'inquiète à l'égard d'une récession, c'est plutôt un signe de confiance. Quelques hallus surveillés pour la prochaine saison d'annonce des bénéfices? Peut-être des signes que les entreprises ont été trop optimistes?
- Oui. C'est bien beau de relever les pronostics de bénéfice, mais il faut atteindre, voire dépasser ce pronostic. Il y a également les coûts d'intérêt.
Beaucoup d'entreprises sont très endettées. Certains ont pris leurs précautions, d'autres non. Il y aura une divergence entre les entreprises qui ont bien géré le cycle de taux d'intérêt et celles qui ont été prises par surprise et qui sont pris au piège puisque leurs coûts d'intérêt auront doublé depuis un an. Tout va bien si votre activité augmente et que vous compensé par la croissance, mais sinon ce sera un problème.
- Vous venez d'entendre Peter Hodson, fondateur et chef de la recherche à faire à lui seul. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
La hausse des prix de reviens et les rabais aux liquidités inventaires plombe les marchés Levi Strauss.
La compagnie a dépassé ses prévisions de ventes pour le dernier trimestre. Sa marge bénéficiaire brute rajustée est en baisse de 360 points de base sur l'an dernier.
L'action baisse de plus de 15 %. Et ce malgré que Levi Strauss et relever les prix de vente pour beaucoup de ces produits. L'évolution du comportement des consommateurs semble plomber les ventes de Costco. La compagnie n'a pas atteint ses prévisions de chiffre d'affaires pour le dernier trimestre, notamment à cause d'une faible dans les articles distraits discrétionnaires peu coûteux comme les appareils électroniques et la bijouterie. Beaucoup de consommateurs s'intéressent plutôt aux éléments essentiels comme l'épicerie. L'action recul de 2 %. Le producteur de la bière Corona est optimiste quant à l'année. Ces marques demeurent fortes malgré les pressions inflationnistes. La compagnie augmente son dividende. Le titre progresse de 1 %. À présent, les grands indices. L'indice composite TSX progresse de 27 points en ce dernier jour d'une semaine de ...abrégés.
1/10 de pour cent de progression. L'indice S&P 500 est en hausse de cinq points et demi, soit 1/10 de pour cent. Le cours du brut maintient au-dessus de 80 $ le baril après la coupure de production surprise de l'OPEP. Je me suis entretenu avec ma compagne, gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD pour qu'on commentait les conséquences sur le secteur de l'énergie au Canada. Si vous suivez le secteur de l'énergie depuis un mois et demi deux mois jusqu'à l'annonce par l'OPEP, c'était surtout des inquiétudes à l'égard des perspectives économiques qui prévalaient.
La situation était beaucoup plus pessimiste. Beaucoup d'investisseurs se demandaient: s'il y a une récession, dans quelle mesure y aurait-il une destruction de la demande? L'annonce de l'OPEP qui a pris beaucoup de gens par surprise à rappeler aux investisseurs il s'agit d'une dynamique qui ne va pas dans un seul sens.
Les saoudiens nous ont rappelé que ce marché est un marché qui est cultivé.l'OPEP a bien fait savoir qu'elle ne veut pas que le cours du pétrole soit dans les 70 ou 60 $. Ce qui a suscité un débat beaucoup plus équilibré. Les précautions à l'égard de l'économie n'ont pas disparu. Elle relative un impact potentiel sur la demande. Simplement, nous voyons que l'offre est limitée et les principaux joueurs vont faire leur port afin que les cours du pétrole ne dérivent pas complètement. Les conséquences pour les actions: le pétrole est dans la gamme des 80 $. Quand vous songez au différentiel léger lourd dans l'Est du Canada, ils se sont beaucoup améliorés. Pendant l'hiver hésitait à 25 à 30 $, aujourd'hui 14 à 15 $. Ce sont des entreprises qui sont très rentables malgré la négativité, malgré les préoccupations relatives à l'actualité, nous sommes face à une corbeille de titre qui est très rentable et va restituer beaucoup de trésorerie aux actionnaires cette année. L'énergie justifie sa propre thèse. Avant la coupure de production surprise, les inquiétudes qui plombé le secteur financier semble affecter le secteur de l'énergie. Est-ce que nous avons dépassé ses inquiétudes?
- Il y a des préoccupations persistantes. Le chef de la direction de J.P. Morgan, Jamie Diamond, le sage de l'industrie bancaire américaine, prédit que nous n'avons pas fini qu'il y aura encore des hauts et des bas. Je me rappelle la crise financière, celle-ci s'est produite par vagues. Nous devons nous attendre à quelques péripéties en cours de route. Ceci dit, les banques centrales et régulateurs sont intervenues rapidement dans cette situation. La situation semble se stabiliser. Au niveau des flux de dépôt, au niveau des facilités de crédit bancaire. La situation n'est pas de retour à la normale. Dépressions se font toujours sentir, mais au moins le scénario du pire ne semble pas s'être réalisé. L'idée de faillite de banque en cascade ne s'est pas concrétisée. Nous ne sommes pas tirés d'affaires, mais nous sommes en meilleure posture qu'il y a deux ou trois semaines. C'est ce que nous aurions espéré. C'est-à-dire qu'il aurait été possible d'endiguer ce phénomène. Une ou deux banques en géré leur bilan mais ne vont pas se répercuter sur l'ensemble du système. Après l'effondrement de la banque Silicon Valley, de la banque signature, on entendait dire qu'il s'agissait de banque qui faisait exception. quiconque a vécu la grande crise de 2008 2009 a appris à se méfier de ce qui est atypique car ce qui semble atypique finalement être généralisé.
Peut-être que d'autres banques géraient leur bilan de la même façon.
- Exactement. En l'espèce nous sommes en bonne posture.
quand on fera l'autopsie de la banque Silicon Valley, des erreurs évidentes ont été commises. Il s'agissait d'une banque unique en son genre dont la clientèle était très concentrée dans le capital-risque (...) cependant, la cause profonde de l'effondrement de la Silicon Valley Bank, c'est-à-dire une hausse rapide des taux d'intérêt, cela n'est pas spécifique à cette banque. Certaines dépressions qui ont affecté plusieurs banques régionales américaines dans une mesure plus ou moins grande, ces mêmes impacts se retrouvent dans l'ensemble des banques. À présent que l'on scrute le secteur des banques régionales de très près, ces dernières inscrivent des actifs sur leur bilan. Mettons que vous avez reçu un dépôt et que vous l'avez investi dans un bon trésor à cinq ou 10 ans, lorsque les taux d'intérêt étaient très bas, il n'y avait pas que la banque Silicon Valley qui avait procédé ainsi. Toutes les autres banques l'ont fait. C'est là où il devient très important en tant qu'investisseur de distinguer la situation de la Silicon Valley Bank d'une part et d'autre part celle des autres banques dans lesquels vous voulez investir.
- On parle de la Silicon Valley Bank, on part du crédit Suisse, mais ici chez nous, notre secteur financier a subi une certaine pression à la baisse.
- Oui tout à fait. Encore une fois, la cause profonde de tous ces problèmes c'est la hausse très rapide des taux par la banque du Canada, par la réserve fédérale aux États-Unis. Ceci engendre des pressions qui s'exercent sur le système. Lorsqu'il s'agit de savoir comment distinguer, comment séparer les banques qui sont en vraie difficulté par rapport aux banques sont plus résiliente, je pourrais dresser une longue liste de raisons pour lesquelles les banques canadiennes se portent mieux. La différence la plus basique, c'est la nature des dépôts des cinq ou six grandes banques. Elle est très diversifiée, très persistante, alors que la Silicon Valley Bank, le fond du problème était qu'il y avait une fuite des déposantset la grande majorité des déposants et de désinvestir de capital-risque des jeunes pousses de les secteurs de la technologie qui avait besoin de liquidités. Que ce soit la banque télé, la Banque Royale, la Banque de Montréal, les sources et la diversité des dépôts qui alimentent nos banques au Canada leur confèrent une stabilité beaucoup plus grande. Il n'y a donc pas la même tendance à la baisse des dépôts dans le système bancaire canadien. En définitive, si ce genre de pression ne s'exerce pas sur vos dépôts, vous n'avez pas vous inquiété d'autres problèmes, par exemple les portefeuilles de titres qui ne sont pas appariés si les pressions du secteur se passent vos dépôts, vous voulez conserver, ce n'est pas un problème. Au moins ce que nous avons vu jusqu'ici, le mot atypique et dangereux, mais quand on compare à la situation canadienne, je pense que les banques canadiennes sont en bien meilleure position en ce qui concerne les pressions sur les liquidités.
- Vous venez en tentant de Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD.
Poursuivons la découverte de CourtierWeb. Les fonds industriels sont une catégorie d'actifs à laquelle vous pourriez vous intéresser. Caitlin Cormier est formatrice à Placements directs TD.
- Aujourd'hui, parlons de fonds indiciels. Il s'agit d'un actif qui permet de diversifier rapidement un portefeuille. Voici comment peut trouver les fonds indiciels sur la plate-forme. Indiciels. Cliquant sur outils puis filtre. ensuite nous allons cliquer sur le FNB. Il existe des écrans préparés d'avance mais nous allons créer notre propre filtre. Je vais choisir un ou deux facteurs en ce qui concerne les catégories. Tout d'abord, indiciels et j'avais précisé de ne montrer que les fonds indiciels. Il y en a plus de 2700. Il va donc falloir affiner notre recherche sinon nous en avons pour toute la journée. Parlons des résultats.
Choisissons erreurs de suivi. Il s'agit de voir dans quelle mesure le fonds en question suit il la tendance de l'indice sous-jacent. L'écart le plus faible par rapport à l'indice sous-jacent. Ensuite, choisissons catégories de fonds. Pour aujourd'hui, choisissons simplement, parce que nous avons toujours 416 occurrences, choisissons action canadienne et américaine. C'est par ordre alphabétique. Il y a 31 fonds. Donc cliquant sur visualiser les résultats, et voici la liste de tous les FNB qui correspondent aux critères que nous avons inclus dans le filtre. Ils se sont basés au Canada, tous sont des fonds indiciels.
Voici leurs erreurs de suivi et la catégorie déjà sélectionnée. Il y a toutes sortes de FNB différent.
Les FNB qui suivent le S&P 500 ainsi que d'autres indices à grande capitalisation des fonds ESG, fonds du marché total, il existe donc un grand nombre de FNB qui appartiennent à cette catégorie. Voilà donc un point de départ pour les recherches. Cette page affiche énormément d'information sur les fonds, notamment le classement Morningstar. Il est possible par exemple de visualiser en fonction de l'erreur de suivi la plus faible. Vous voyez que les résultats se réorganisent en fonction de l'erreur de suivi. Donc on a commencé par un très grand nombre de fonds et maintenant nous en avons une liste qui est plus réaliste. Comment faire des recherches? Mettons que vous recherchez un FNB qui suit l'indice S&P 500. Je vais dérouler nos résultats.
Voici un fonds qui suit l'indice S&P 500. En voici un autre, un autre. Un autre encore. Choisissons ces quatre FNB. Je vais cliquer sur comparer. Ceci fait penser à une comparaison directe de ces quatre FNB.
C'est toujours important de se rappeler que vous devez pouvoir comparer des investissements comparables, sinon vos investissements ne sont pas tellement pertinents.
Il vaut mieux qu'ils se ressemblent les uns les autres afin de pouvoir réaliser découverte comparaison. Voici la comparaison de la valeur de l'actif, le classement Morningstar, les actifs sous gestion, le rapport de frais de gestion qui est très comparable, à présent, en déroulant, on a des informations sur les gestionnaires, leur ancienneté, les résultats, on peut comparer les résultats obtenus par ces fonds. Encore une fois, ces chiffres masquent peut-être d'autres facteurs que vous pouvez découvrir avec des recherches plus approfondies, cela vous donne un point de départ pour vous renseigner sur ces fonds est déterminé sur lesquels vous voulez faire davantage de recherche et procéder à des analyses plus approfondies.
- Merci. Au revoir. Caitlin Cormier formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de recherche, de ressources. Avec la période de volatilité que les mentions récemment connues, selon James Dixon, les investisseurs devraient surveiller trois dynamiques en particulier. Notre équipe consiste à proposer une gamme complète de solutions des marchés des capitaux au client à valeur nette ultra élevée.. Nous le faisons de concert avec nos partenaires, gestion privée, et directement par l'intermédiaire des organismes externes. Nous voulons proposer une couverture de qualité institutionnelle à ce secteur. C'est un créneau qui n'est pas occupé depuis quelque temps. Vous êtes donc très bien placés pour trouver tout ce qui se passe dans le monde. Vous avez évoqué trois grandes dynamiques. Commençons par les banques centrales et les hausses de taux qu'elles ont pratiqué pour apaiser l'inflation. Pendant la fin de semaine, l'OPEP a un peu surpris en pratiquant une coupure de production surprise. C'est très intéressant.
Il y a eu tellement de resserrement monétaire depuis un an, beaucoup plus qu'on ne le pense à l'origine. Les banques centrales ont continuellement relevé leurs objectifs dans le monde entier afin de lutter contre l'inflation. Maintenant, les économies commencent à se fissurer puisque les taux d'intérêt sont trop élevés.
La question est celle de savoir que l'inflation va baisser ou si elle est persistante. Nous privilégions l'hypothèse d'une inflation persistante. globalement, nous pensons que l'inflation va toucher le fond vers trois ou 4 %. C'est applicable à plusieurs secteurs.
L'approvisionnement en pétrole représente un problème.
Nous assisterons à un rapatriement des chaînes d'approvisionnement après la COVID. Il y a également les mesures de remilitarisation, de réarmement dans le monde entier, attribuable à la guerre en Ukraine. Tous ces éléments devraient maintenir les cours des produits de base élevée. Les banques centrales pourraient peut-être s'en accommoder. Parce que si vous avez un bilan complet, la meilleure façon de vous en débarrasser, c'est de compter sur l'inflation. Pendant très longtemps, on ne parlait que de l'inflation et des mesures des banques centrales, et puis la crise bancaire, la faillite de certaines banques américaines, la station du crédit Suisse ont fait les manchettes.
Les causes d'une crise bancaire sont connues. Il est plus important de se demander ce qui s'en vient présent. On a parlé de certaines catégories d'obligations à rendement élevé. Après la reprise du crédit Suisse. Mais il y a un thème qui est de plus en plus pertinent, c'est l'immobilier commercial. Ces banques régionales ont quelque 70 % des prêts et secteur immobilier commercial. C'est très important, immobilier commercialest en difficulté à cause du travail à domicile. Parce que les consommateurs dépensent différemment,500 milliards de prêts arrivent à échéance, ce n'est pas tout. Il y en aura 550 milliards par an d'ici 2027. Ça fait 2 000 000 1/2 de dette qui arrive à échéance. Cela compte parce que l'immobilier commercial fonctionne différemment de l'immobilier résidentiel. En général, il y a un ballon à la fin, que ce soit en cinq ou 10 ans. Lorsqu'il s'agit de refinancer ce prêt, je ne sais pas comment le faire parce que l'écart offre demande est énorme. Les banques disent que cela vaut tant parce que les revenus sont en baisse et le propriétaire affirme que cela vaut quelque chose de tout à fait différent. Voilà le problème sous-jacent. Est-ce que nous nous trouvons face à une crise du bilan? Ou bien est-ce que la politique monétaire accommodante va résoudre notre problème? Les marchés semblent penser que la politique monétaire accommodante suffira.
- Deux thèmes intéressants. Le troisième, c'est celui de la récession et de sa nature. Quels sont les signes avant-coureurs?
- Tout le monde songe à la courbe deux ans sur 10 ans et cinq ans sur trois ans. Selon ses courbes et ce qu'elle pronostique, la récession surviendrait dans six semaines. Il y a un resserrement des normes de montage de prêt qui ralentit la croissance. Je crois que les signes sont présents. Il y aura une récession, la question est de savoir quelle sera la gravité. Mon intuition, c'est que l'atterrissage se remplit en douceur. Quand nous croyons que la réouverture de la Chine, c'est quelque chose de très important. Il y a beaucoup de croissance. Est-ce que cela suffit pour empêcher la récession? Non, un atterrissage en douceur certainement. Dans quelle mesure les banques centrales seraient-ils disposés à venir à la rescousse? On pense qu'elles vont peut-être tolérer davantage de dégâts dans l'économie qu'elle ne le ferait pas dans d'autres cycles. Toutes à leur lutte contre l'inflation.
- Oui. Nous pensons que les coupures de tous ne sont pas suffisamment anticipées. Il y a eu énormément de hausse depuis un an. 25 points de base à la fois, puis cinq ans, puis 75. Toutes ces hausses sont même pas encore répercutées dans les statistiques. Quand la Fed commencera à changer de cap, il faudra qu'elles baissent aussi rapidement qu'elle a relevé. Compte tenu de tous ces éléments, au niveau de l'actualité, comment les investisseurs doivent-ils se positionner?
- Je vais répondre très prudemment. Nous sommes remontés jusqu'aux années 30 dans les statistiques.
Lorsque les obligations et les actions baissent ensemble, typiquement, l'année qui suit, les obligations surclassent les actions. Est-ce que cela se produira? Nous n'en sommes pas sûrs. S'il y a une récession, les obligations tendent à surclasser les actions. Plus question de refuge. S'il y a une récession, les biens de consommation courante, le secteur de la santé, les services publics, voilà les actions qui surclassent. Pour les produits de base, il faut se demander si vous croyez au thème du réarmement comme nous, si vous croyez à la reconstruction d'infrastructures critiques, les produits de base devraient surclasser.
- Vous venez d'entendre James Dixon de Valeurs mobilières TD. Un coup d'œil sur les marchés. La tendance à la hausse se poursuit. 30 points en ce dernier jour de bourse abrégée, demain étant férié.
L'indice progresse d'un 10e de pour cent. Nutrian était sous pression, toujours en recul à 92,84 $ l'action.
Francisco Antheaume était en recul, encore à 31,62 $ l'action, toujours en baisse d'un demi pour cent.
L'indice S&P 500 progresse de un quart de pour cent, et le secteur de la technologie semble favoriser aujourd'hui. Indice Nasdaq augmente de près d'un demi pour cent, soit 51 points. Alphabet, société mère de Google, est en hausse de deux demis pour cent (...) les ventes de véhicules aux États-Unis ont bien commencé en 2023 alors qu'elle improvisation l'amélioration des chaînes cordialement permet d'améliorer la production.
Anthony Okolie commente. Les vendredis que (...) jusqu'à un peu moins de 15 millions d'unités annualisé.
C'était légèrement en deçà des prévisions du consensus.
Par type de véhicule, les camions légers ont légèrement progressé, de 9,7 % sur 12 mois. Les camions légers encore une fois représente l'essentiel des ventes du mois de mars, c'est-à-dire la même proportion qu'il y a un an en mars 2022. Les inventeurs des concessionnaires continuant remonter, nous avons constaté une amélioration du taux moyen de vente quotidien. 54 000 voitures vendues sur 27 jours par opposition à 47 000 au mois de février. Services économiques TD constate que même si les chiffres se sont améliorés, il demeure 55 % en deçà du chiffre. Les camions légers remportent les trois premières places. Tesla en quatrième position. Suivi par Chevrolet Silver ado et le Dodge Ram. Nissan Dodge Toyota (...) les ventes de véhicules légers continus à afficher une tendance à la hausse sur 12 mois à compter de l'amélioration des chaînes d'approvisionnement qui permette de répondre à une partie de la demande cumulée des véhicules depuis le début de la pandémie. Au fur et à mesure que la production augmente cette année, Services économiques TD considère que les niveaux vont sans doute s'améliorer au fil du temps. Voilà ce qui s'est produit. Le reste de l'année, irritent les perspectives?
- Services économiques TD prévoit que les ventes augmenteront de 12 % sur 12 mois, un peu plus de 15 millions d'unités. C'est une amélioration sur 2022, mais toujours en-deçà du niveau de 17 millions d'unités avant la pandémie. Quant à la production, on prévoit que celle-ci augmentera de 5,3 % sur 12 mois, passant à un peu plus de 10 millions d'unités tandis que les problèmes d'approvisionnement continu de s'atténuer.
Les niveaux pré-pandémie étant atteints en 2024.
L'un des risques et bien sûrs l'inflation. Si l'inflation demeure élever plus longtemps, la réserve fédérale pourrait augmenter davantage les taux, ce qui pourrait augmenter entraîner une destruction de la demande et par conséquent de baisse des ventes de véhicules. Il y a également un autre facteur potentiel.
Il y avait des difficultés dans le secteur bancaire qui entraîné un resserrement des normes de montage de prêt, cela pourrait plomber la demande.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. Restez à l'écoute. Il n'y a pas d'émission demain, jour férié.
Lundi, Jim Kelleher, directeur de la recherche à Argus Research pour répondre à vos questions sur le secteur de la technologie. Vous pouvez d'ores et déjà nous les poser par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct. Merci et à lundi!
Aujourd'hui, nous commentons les plus récentes statistiques sur l'emploi au Canada et les conclusions que pourrait en tirer la banque du Canada.
Michael O'Brien de Gestion d'actifs TD commente l'impact potentiel des coupures de production de l'OPEP sur le secteur énergétique au Canada et James Dixon de Valeurs mobilières TD commente les trois grands thèmes qu'il faut surveiller dans la conjecture actuelle. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous montre comment faire des recherches sur les fonds indiciels. Mais tout d'abord un coup d'œil sur les marchés.
Une modeste dynamique à la hausse se dessine. L'indice TSX progresse de 21 points, une modeste augmentation de dixièmes de pour cent d'une semaine de bourse écourtée.
Cette semaine a commencé avec la coupure de production surprise de l'OPEP, ce qui a fait progresser certains titres de l'énergie. Le brut est toujours supérieur à 80 $ le baril, mais ces novices étaient à 24,46 $ après avoir réalisé un important gain en début de semaine, est en baisse de 1 %. Voici Teck Resources, qui a fait l'objet d'une reprise non sollicitée de Glencore, offre déclinée. Le titre a bondi à cette annonce. Et progresse aujourd'hui encore de 2 1/3 %. L'indice S&P 500 progresse modestement après une légère baisse en début de séance. L'indice est en hausse de 1/10 de pour cent. Quant au Nasdaq, la dynamique positive de ce côté-là aussi, en hausse d'un quart de pour cent. Les fabricants de semi-conducteurs sont toujours sous pression. AMD recule après avoir baissé encore davantage en début de séance.
Au mois de mars, l'emploi a encore fortement progressé au Canada. Certains observateurs se demandent si cela va compliquer la tâche de la banque du Canada en ce qui concerne les taux d'intérêt. Anthony Okolie commente.
Commençons par les statistiques elle-même. Encore une surprise.
- Oui. Comme vous l'avez dit, emploi a augmenté de 35 000 au mois de mars, après être resté inchangé en février, une forte croissance en décembre et en janvier. Ceci prolonge à sept mois la série de gains.
Le marché de l'emploi au Canada n'affiche aucun signe de ralentissement. La tendance de l'emploi est à la hausse depuis septembre. Les gains sont concentrés surtout dans le secteur privé. À présent, le taux de chômage. Celui-ci s'est maintenu à 5 % en février, pardon en mars, il s'agit du quatrième mois de suite de stagnations. Ses 5 % est très légèrement supérieure au niveau bas record de 4,9 % en juin et juillet 2022. À présent, emploi par secteur. C'est surtout dans trois industries que l'emploi progresse. Le transport et l'entreposage. Quant aux pertes d'emploi, on le voit dans le secteur du bâtiment, des soins de santé et des services divers. Les salaires, à présent. Les salaires ont progressé de 5,3 % sur 12 mois au mois de mars mais c'est une légère croissance plus basse en février.
L'emploi cependant convaincu que prévu. Une fois de plus, après une année de hausse de taux par la banque du Canada pour maîtriser l'inflation, comment la banque du Canada pourrait-elle réagir à un tel rapport?
- La banque du Canada n'en sera guère satisfaite, comme vous l'avez dit. La banque Canada relève les taux d'intérêt afin d'atténuer l'inflation. Selon Services économiques TD, cela ne va sans doute pas entraîner la banque du Canada à mettre fin à sa pause. Nous pensons qu'elle va maintenir les taux au même niveau jusqu'à ce qu'elle voit les répercussions des hausses de taux sur l'économie. Le Canada ouvre la voie malgré la fin de semaine, les statistiques de l'emploi aux États-Unis vont paraître demain.
- Oui. Valeurs mobilières TD prévoit des gains nets de 270 000 emplois. C'est un peu au-delà du consensus qui s'établit à 240 000 emplois. Rappelez-vous qu'il y a également parus d'autres statistiques sur l'emploi cette semaine qui montre un certain fléchissement du marché du travail. Les données sont inférieures à 10 millions pour la première fois depuis deux ans. Les chiffres sur l'emploi privé aux États-Unis sont parus hier. Moins élevé que prévu.
aHaAaparaèsa auanaea ahausse de près de 400 % sur 12 mois, elles ont presque quintuplé, surtout dans le secteur de la technologie. Tout ceci annonce ralentissement du marché du travail. Au cours de quelques mois à venir, je crois que l'économiste il glissait quelque peu, les marchés se demandaient si cela pourrait entraîner une baisse des taux d'intérêt, mais les mauvaises nouvelles à présent ne sont plus de bonnes nouvelles. Elles sont de mauvaises nouvelles. On s'inquiète à l'idée que la Fed aurait relevé les taux trop loin, entraînant de récession. Même si demain est un congé, je pense que je vais vérifier mon téléphone vers 8h30 pour les statistiques américaines de l'emploi.
- Merci Anthony Okolie. Tout à l'heure, Anthony Okolie va commenter l'emploi aux États-Unis. Je me suis entretenu avec le fondateur de 5i Research quant aux conséquences pour le marché de l'affaiblissement du marché du travail aux États-Unis. C'est un scénario les bonnes nouvelles sont de mauvaises nouvelles et les mauvaises nouvelles de vos nouvelles. Les marchés ce que beaucoup du marché du travail aux États-Unis, voir un certain recul du marché du travail sera positif. Si les entreprises embauchent pas, leurs marges bénéficiaires peuvent s'améliorer en supposant que le chiffre d'affaires est au rendez-vous. C'est donc partiellement positif, partiellement négatif. Des investisseurs s'inquiètent l'idée d'une récession prochaine, mais nous ne sommes pas encore. Or, les marchés semblent supposer que nous y sommes déjà. Par comparaison 2008, nous perdions 400 000 emplois par mois. Aujourd'hui nous créons toujours des emplois États-Unis. Nous ne sommes pas modes de crise, mais les investisseurs se préparent une crise. c'est ce qu'elle a fait 2/20 dans sa lutte de l'inflation, tout comme notre banque centrale du Canada. Afin d'endiguer les pressions sur les prix. L'atterrissage brutal, en douceur, où en sommes-nous?
- Atterrissage en douceur à mon avis. Les bilans des entreprises, nous ne parlerons pas de certains problèmes aux États-Unis dans certaines régions et secteurs, mais en moyenne les bilans des entreprises sont très sains. (...) Vous avez une situation où le marché du travail, même s'il est un peu plus faible ce mois-ci que le mois dernier, si vous voulez un emploi, vous faites toujours trouver un. Tant que les prix des actifs ne s'effondrent pas, que ce soit le marché du logement ou ailleurs, je crois que tout se passe très bien. Les marchés s'inquiètent peut-être un peu trop d'un atterrissage brutal. Honnêtement, dans la plupart des récessions, tout est fini en moins d'un an. Les marchés anticipent. Il y a vraiment un créneau de six mois. Si vous voulez retirer votre épingle du jeu, cela pourrait peut-être marcher une fois ou deux, synchronisé le marché est très difficile, ça ne va pas marcher systématiquement. Si vous avez une action qui rapporte des dividendes, entreprise qui réalise des bénéfices, n'est pas vraiment obligé de vous inquiéter de ce qui se passe. Il s'agit d'un cycle économique ordinaire. La situation va bien, les taux augmentent et ainsi de suite.
- Les emplois réduits dans ces massives compagnies.
D'abord il faut se demander ce que ces gens pouvaient bien faire. Si on peut congédier 10 000 personnes sans que cela est un effet. Pendant la COVID, les compagnies cherchent par tous les moyens répondre à la demande.
Elles ont massivement embauché en supposant que la tendance se poursuivait, et quand la situation est revenue à la normale, elles se sont rendues compte qu'elle avait provisionné 5000 ingénieurs informaticiens de plus pour créer une nouvelle appli.
- C'est intéressant parce que chaque fois qu'une compagnie de technologies annonce des licenciements, son action remonte. Il s'agit de marge bénéficiaire.
Vous pouvez vous éviter de verser des salaires très élevés de 10 000 ingénieurs informaticiens, votre marge bénéficiaire a beaucoup amélioré. C'est bon pour les bénéfices et pour la psychologie, mais les gens qui sont mis à pied par une compagnie de technologies pour trouver un emploi très rapidement car il y a une pénurie de talents. Nous avons dit au début de l'émission que malgré toutes les inquiétudes, le S&P 500 demeure positif sur l'année, mais il y a eu beaucoup de volatilité. Celle-ci se poursuivra-t-elle jusqu'à ce que nous ayons apaisé toutes nos inquiétudes?
- L'indice fVIX de la volatilité est revenu en deçà de 20 alors qu'il frisait 30 il y a peu de temps. Nous vivons une année plus calme. Les investisseurs ont accepté le fait que les taux ont augmenté, que les factures plus élevées comme le souhaiterait. À présent, on y est habitué. La grande question sera de savoir ce qui va se passer à présent. Entrerons-nous en récession? Sera-t-il une récession grave, moins grave?
Y aura-t-il un choc pétrolier comme l'autre jour? Le scénario de l'inflation et des taux d'intérêt sera pris en compte par les marchés et les marchés vont se tourner vers la crise suivante. Pendant longtemps, les marchés obligataires ne croyaient pas sur parole la Fed lorsqu'elle annonçait la trajectoire des taux. ils ont recommencé accroient la fête.
- Oui. À mon avis, c'est un peu trop ambitieux en ce qui concerne le desserrement de la politique monétaire.
La Fed voudra s'assurer que le taux d'inflation du marché du travail sont sous contrôle, mais il y aura peut-être une ou deux hausses de plus et puis les taux seront maintenus au même niveau pendant quelque temps.
C'est une question d'incertitude. Les investisseurs pensent que le cycle de hausse est terminé, on peut planifier, modéliser, prédire des flux de trésorerie.
Le marché devient plus normal. Alors que l'an dernier, seul compte l'inflation, peu importe qu'une entreprise soit solide ou pas, bénéficiaires ou pas, c'était l'inflation qui comptait. À présent, c'est beaucoup plus facile parce qu'on ne va pas être pris par surprise.
- Une nouvelle saison d'annonce des bénéfices va bientôt commencer. Nous vous le venons dans la cheville. Avec la volatilité, les préoccupations, on aurait pensé que les entreprises auraient saisi l'occasion.
- Non, on s'attendait vraiment ce que les entreprises saisissent l'occasion de se débarrasser des bonnes nouvelles. Les mauvaises nouvelles plus tôt. Elle aurait pu dire: ce sera une année difficile, un trimestre difficile, nous allons radier telle chose, congédier temps de personnel, et ça ne s'est pas produit, du moins pas dans la mesure que nous avions prévue. On peut en tirer de conclusions. Tout d'abord, les entreprises ne serrent pas du tout y pass dans leur secteur ou bien la situation est meilleure que ce qu'elle pensait. Je pense que c'est le deuxième scénario. On voit les inventaires qui diminuent, surtout des semi-conducteurs dans le secteur de la technologie, et les marges bénéficiaires se maintiennent. Plusieurs entreprises relèvent leur pronostic de bénéfice. Si vous relevez vos pronostics des bénéfices alors que tout le monde s'inquiète à l'égard d'une récession, c'est plutôt un signe de confiance. Quelques hallus surveillés pour la prochaine saison d'annonce des bénéfices? Peut-être des signes que les entreprises ont été trop optimistes?
- Oui. C'est bien beau de relever les pronostics de bénéfice, mais il faut atteindre, voire dépasser ce pronostic. Il y a également les coûts d'intérêt.
Beaucoup d'entreprises sont très endettées. Certains ont pris leurs précautions, d'autres non. Il y aura une divergence entre les entreprises qui ont bien géré le cycle de taux d'intérêt et celles qui ont été prises par surprise et qui sont pris au piège puisque leurs coûts d'intérêt auront doublé depuis un an. Tout va bien si votre activité augmente et que vous compensé par la croissance, mais sinon ce sera un problème.
- Vous venez d'entendre Peter Hodson, fondateur et chef de la recherche à faire à lui seul. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
La hausse des prix de reviens et les rabais aux liquidités inventaires plombe les marchés Levi Strauss.
La compagnie a dépassé ses prévisions de ventes pour le dernier trimestre. Sa marge bénéficiaire brute rajustée est en baisse de 360 points de base sur l'an dernier.
L'action baisse de plus de 15 %. Et ce malgré que Levi Strauss et relever les prix de vente pour beaucoup de ces produits. L'évolution du comportement des consommateurs semble plomber les ventes de Costco. La compagnie n'a pas atteint ses prévisions de chiffre d'affaires pour le dernier trimestre, notamment à cause d'une faible dans les articles distraits discrétionnaires peu coûteux comme les appareils électroniques et la bijouterie. Beaucoup de consommateurs s'intéressent plutôt aux éléments essentiels comme l'épicerie. L'action recul de 2 %. Le producteur de la bière Corona est optimiste quant à l'année. Ces marques demeurent fortes malgré les pressions inflationnistes. La compagnie augmente son dividende. Le titre progresse de 1 %. À présent, les grands indices. L'indice composite TSX progresse de 27 points en ce dernier jour d'une semaine de ...abrégés.
1/10 de pour cent de progression. L'indice S&P 500 est en hausse de cinq points et demi, soit 1/10 de pour cent. Le cours du brut maintient au-dessus de 80 $ le baril après la coupure de production surprise de l'OPEP. Je me suis entretenu avec ma compagne, gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD pour qu'on commentait les conséquences sur le secteur de l'énergie au Canada. Si vous suivez le secteur de l'énergie depuis un mois et demi deux mois jusqu'à l'annonce par l'OPEP, c'était surtout des inquiétudes à l'égard des perspectives économiques qui prévalaient.
La situation était beaucoup plus pessimiste. Beaucoup d'investisseurs se demandaient: s'il y a une récession, dans quelle mesure y aurait-il une destruction de la demande? L'annonce de l'OPEP qui a pris beaucoup de gens par surprise à rappeler aux investisseurs il s'agit d'une dynamique qui ne va pas dans un seul sens.
Les saoudiens nous ont rappelé que ce marché est un marché qui est cultivé.l'OPEP a bien fait savoir qu'elle ne veut pas que le cours du pétrole soit dans les 70 ou 60 $. Ce qui a suscité un débat beaucoup plus équilibré. Les précautions à l'égard de l'économie n'ont pas disparu. Elle relative un impact potentiel sur la demande. Simplement, nous voyons que l'offre est limitée et les principaux joueurs vont faire leur port afin que les cours du pétrole ne dérivent pas complètement. Les conséquences pour les actions: le pétrole est dans la gamme des 80 $. Quand vous songez au différentiel léger lourd dans l'Est du Canada, ils se sont beaucoup améliorés. Pendant l'hiver hésitait à 25 à 30 $, aujourd'hui 14 à 15 $. Ce sont des entreprises qui sont très rentables malgré la négativité, malgré les préoccupations relatives à l'actualité, nous sommes face à une corbeille de titre qui est très rentable et va restituer beaucoup de trésorerie aux actionnaires cette année. L'énergie justifie sa propre thèse. Avant la coupure de production surprise, les inquiétudes qui plombé le secteur financier semble affecter le secteur de l'énergie. Est-ce que nous avons dépassé ses inquiétudes?
- Il y a des préoccupations persistantes. Le chef de la direction de J.P. Morgan, Jamie Diamond, le sage de l'industrie bancaire américaine, prédit que nous n'avons pas fini qu'il y aura encore des hauts et des bas. Je me rappelle la crise financière, celle-ci s'est produite par vagues. Nous devons nous attendre à quelques péripéties en cours de route. Ceci dit, les banques centrales et régulateurs sont intervenues rapidement dans cette situation. La situation semble se stabiliser. Au niveau des flux de dépôt, au niveau des facilités de crédit bancaire. La situation n'est pas de retour à la normale. Dépressions se font toujours sentir, mais au moins le scénario du pire ne semble pas s'être réalisé. L'idée de faillite de banque en cascade ne s'est pas concrétisée. Nous ne sommes pas tirés d'affaires, mais nous sommes en meilleure posture qu'il y a deux ou trois semaines. C'est ce que nous aurions espéré. C'est-à-dire qu'il aurait été possible d'endiguer ce phénomène. Une ou deux banques en géré leur bilan mais ne vont pas se répercuter sur l'ensemble du système. Après l'effondrement de la banque Silicon Valley, de la banque signature, on entendait dire qu'il s'agissait de banque qui faisait exception. quiconque a vécu la grande crise de 2008 2009 a appris à se méfier de ce qui est atypique car ce qui semble atypique finalement être généralisé.
Peut-être que d'autres banques géraient leur bilan de la même façon.
- Exactement. En l'espèce nous sommes en bonne posture.
quand on fera l'autopsie de la banque Silicon Valley, des erreurs évidentes ont été commises. Il s'agissait d'une banque unique en son genre dont la clientèle était très concentrée dans le capital-risque (...) cependant, la cause profonde de l'effondrement de la Silicon Valley Bank, c'est-à-dire une hausse rapide des taux d'intérêt, cela n'est pas spécifique à cette banque. Certaines dépressions qui ont affecté plusieurs banques régionales américaines dans une mesure plus ou moins grande, ces mêmes impacts se retrouvent dans l'ensemble des banques. À présent que l'on scrute le secteur des banques régionales de très près, ces dernières inscrivent des actifs sur leur bilan. Mettons que vous avez reçu un dépôt et que vous l'avez investi dans un bon trésor à cinq ou 10 ans, lorsque les taux d'intérêt étaient très bas, il n'y avait pas que la banque Silicon Valley qui avait procédé ainsi. Toutes les autres banques l'ont fait. C'est là où il devient très important en tant qu'investisseur de distinguer la situation de la Silicon Valley Bank d'une part et d'autre part celle des autres banques dans lesquels vous voulez investir.
- On parle de la Silicon Valley Bank, on part du crédit Suisse, mais ici chez nous, notre secteur financier a subi une certaine pression à la baisse.
- Oui tout à fait. Encore une fois, la cause profonde de tous ces problèmes c'est la hausse très rapide des taux par la banque du Canada, par la réserve fédérale aux États-Unis. Ceci engendre des pressions qui s'exercent sur le système. Lorsqu'il s'agit de savoir comment distinguer, comment séparer les banques qui sont en vraie difficulté par rapport aux banques sont plus résiliente, je pourrais dresser une longue liste de raisons pour lesquelles les banques canadiennes se portent mieux. La différence la plus basique, c'est la nature des dépôts des cinq ou six grandes banques. Elle est très diversifiée, très persistante, alors que la Silicon Valley Bank, le fond du problème était qu'il y avait une fuite des déposantset la grande majorité des déposants et de désinvestir de capital-risque des jeunes pousses de les secteurs de la technologie qui avait besoin de liquidités. Que ce soit la banque télé, la Banque Royale, la Banque de Montréal, les sources et la diversité des dépôts qui alimentent nos banques au Canada leur confèrent une stabilité beaucoup plus grande. Il n'y a donc pas la même tendance à la baisse des dépôts dans le système bancaire canadien. En définitive, si ce genre de pression ne s'exerce pas sur vos dépôts, vous n'avez pas vous inquiété d'autres problèmes, par exemple les portefeuilles de titres qui ne sont pas appariés si les pressions du secteur se passent vos dépôts, vous voulez conserver, ce n'est pas un problème. Au moins ce que nous avons vu jusqu'ici, le mot atypique et dangereux, mais quand on compare à la situation canadienne, je pense que les banques canadiennes sont en bien meilleure position en ce qui concerne les pressions sur les liquidités.
- Vous venez en tentant de Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD.
Poursuivons la découverte de CourtierWeb. Les fonds industriels sont une catégorie d'actifs à laquelle vous pourriez vous intéresser. Caitlin Cormier est formatrice à Placements directs TD.
- Aujourd'hui, parlons de fonds indiciels. Il s'agit d'un actif qui permet de diversifier rapidement un portefeuille. Voici comment peut trouver les fonds indiciels sur la plate-forme. Indiciels. Cliquant sur outils puis filtre. ensuite nous allons cliquer sur le FNB. Il existe des écrans préparés d'avance mais nous allons créer notre propre filtre. Je vais choisir un ou deux facteurs en ce qui concerne les catégories. Tout d'abord, indiciels et j'avais précisé de ne montrer que les fonds indiciels. Il y en a plus de 2700. Il va donc falloir affiner notre recherche sinon nous en avons pour toute la journée. Parlons des résultats.
Choisissons erreurs de suivi. Il s'agit de voir dans quelle mesure le fonds en question suit il la tendance de l'indice sous-jacent. L'écart le plus faible par rapport à l'indice sous-jacent. Ensuite, choisissons catégories de fonds. Pour aujourd'hui, choisissons simplement, parce que nous avons toujours 416 occurrences, choisissons action canadienne et américaine. C'est par ordre alphabétique. Il y a 31 fonds. Donc cliquant sur visualiser les résultats, et voici la liste de tous les FNB qui correspondent aux critères que nous avons inclus dans le filtre. Ils se sont basés au Canada, tous sont des fonds indiciels.
Voici leurs erreurs de suivi et la catégorie déjà sélectionnée. Il y a toutes sortes de FNB différent.
Les FNB qui suivent le S&P 500 ainsi que d'autres indices à grande capitalisation des fonds ESG, fonds du marché total, il existe donc un grand nombre de FNB qui appartiennent à cette catégorie. Voilà donc un point de départ pour les recherches. Cette page affiche énormément d'information sur les fonds, notamment le classement Morningstar. Il est possible par exemple de visualiser en fonction de l'erreur de suivi la plus faible. Vous voyez que les résultats se réorganisent en fonction de l'erreur de suivi. Donc on a commencé par un très grand nombre de fonds et maintenant nous en avons une liste qui est plus réaliste. Comment faire des recherches? Mettons que vous recherchez un FNB qui suit l'indice S&P 500. Je vais dérouler nos résultats.
Voici un fonds qui suit l'indice S&P 500. En voici un autre, un autre. Un autre encore. Choisissons ces quatre FNB. Je vais cliquer sur comparer. Ceci fait penser à une comparaison directe de ces quatre FNB.
C'est toujours important de se rappeler que vous devez pouvoir comparer des investissements comparables, sinon vos investissements ne sont pas tellement pertinents.
Il vaut mieux qu'ils se ressemblent les uns les autres afin de pouvoir réaliser découverte comparaison. Voici la comparaison de la valeur de l'actif, le classement Morningstar, les actifs sous gestion, le rapport de frais de gestion qui est très comparable, à présent, en déroulant, on a des informations sur les gestionnaires, leur ancienneté, les résultats, on peut comparer les résultats obtenus par ces fonds. Encore une fois, ces chiffres masquent peut-être d'autres facteurs que vous pouvez découvrir avec des recherches plus approfondies, cela vous donne un point de départ pour vous renseigner sur ces fonds est déterminé sur lesquels vous voulez faire davantage de recherche et procéder à des analyses plus approfondies.
- Merci. Au revoir. Caitlin Cormier formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de recherche, de ressources. Avec la période de volatilité que les mentions récemment connues, selon James Dixon, les investisseurs devraient surveiller trois dynamiques en particulier. Notre équipe consiste à proposer une gamme complète de solutions des marchés des capitaux au client à valeur nette ultra élevée.. Nous le faisons de concert avec nos partenaires, gestion privée, et directement par l'intermédiaire des organismes externes. Nous voulons proposer une couverture de qualité institutionnelle à ce secteur. C'est un créneau qui n'est pas occupé depuis quelque temps. Vous êtes donc très bien placés pour trouver tout ce qui se passe dans le monde. Vous avez évoqué trois grandes dynamiques. Commençons par les banques centrales et les hausses de taux qu'elles ont pratiqué pour apaiser l'inflation. Pendant la fin de semaine, l'OPEP a un peu surpris en pratiquant une coupure de production surprise. C'est très intéressant.
Il y a eu tellement de resserrement monétaire depuis un an, beaucoup plus qu'on ne le pense à l'origine. Les banques centrales ont continuellement relevé leurs objectifs dans le monde entier afin de lutter contre l'inflation. Maintenant, les économies commencent à se fissurer puisque les taux d'intérêt sont trop élevés.
La question est celle de savoir que l'inflation va baisser ou si elle est persistante. Nous privilégions l'hypothèse d'une inflation persistante. globalement, nous pensons que l'inflation va toucher le fond vers trois ou 4 %. C'est applicable à plusieurs secteurs.
L'approvisionnement en pétrole représente un problème.
Nous assisterons à un rapatriement des chaînes d'approvisionnement après la COVID. Il y a également les mesures de remilitarisation, de réarmement dans le monde entier, attribuable à la guerre en Ukraine. Tous ces éléments devraient maintenir les cours des produits de base élevée. Les banques centrales pourraient peut-être s'en accommoder. Parce que si vous avez un bilan complet, la meilleure façon de vous en débarrasser, c'est de compter sur l'inflation. Pendant très longtemps, on ne parlait que de l'inflation et des mesures des banques centrales, et puis la crise bancaire, la faillite de certaines banques américaines, la station du crédit Suisse ont fait les manchettes.
Les causes d'une crise bancaire sont connues. Il est plus important de se demander ce qui s'en vient présent. On a parlé de certaines catégories d'obligations à rendement élevé. Après la reprise du crédit Suisse. Mais il y a un thème qui est de plus en plus pertinent, c'est l'immobilier commercial. Ces banques régionales ont quelque 70 % des prêts et secteur immobilier commercial. C'est très important, immobilier commercialest en difficulté à cause du travail à domicile. Parce que les consommateurs dépensent différemment,500 milliards de prêts arrivent à échéance, ce n'est pas tout. Il y en aura 550 milliards par an d'ici 2027. Ça fait 2 000 000 1/2 de dette qui arrive à échéance. Cela compte parce que l'immobilier commercial fonctionne différemment de l'immobilier résidentiel. En général, il y a un ballon à la fin, que ce soit en cinq ou 10 ans. Lorsqu'il s'agit de refinancer ce prêt, je ne sais pas comment le faire parce que l'écart offre demande est énorme. Les banques disent que cela vaut tant parce que les revenus sont en baisse et le propriétaire affirme que cela vaut quelque chose de tout à fait différent. Voilà le problème sous-jacent. Est-ce que nous nous trouvons face à une crise du bilan? Ou bien est-ce que la politique monétaire accommodante va résoudre notre problème? Les marchés semblent penser que la politique monétaire accommodante suffira.
- Deux thèmes intéressants. Le troisième, c'est celui de la récession et de sa nature. Quels sont les signes avant-coureurs?
- Tout le monde songe à la courbe deux ans sur 10 ans et cinq ans sur trois ans. Selon ses courbes et ce qu'elle pronostique, la récession surviendrait dans six semaines. Il y a un resserrement des normes de montage de prêt qui ralentit la croissance. Je crois que les signes sont présents. Il y aura une récession, la question est de savoir quelle sera la gravité. Mon intuition, c'est que l'atterrissage se remplit en douceur. Quand nous croyons que la réouverture de la Chine, c'est quelque chose de très important. Il y a beaucoup de croissance. Est-ce que cela suffit pour empêcher la récession? Non, un atterrissage en douceur certainement. Dans quelle mesure les banques centrales seraient-ils disposés à venir à la rescousse? On pense qu'elles vont peut-être tolérer davantage de dégâts dans l'économie qu'elle ne le ferait pas dans d'autres cycles. Toutes à leur lutte contre l'inflation.
- Oui. Nous pensons que les coupures de tous ne sont pas suffisamment anticipées. Il y a eu énormément de hausse depuis un an. 25 points de base à la fois, puis cinq ans, puis 75. Toutes ces hausses sont même pas encore répercutées dans les statistiques. Quand la Fed commencera à changer de cap, il faudra qu'elles baissent aussi rapidement qu'elle a relevé. Compte tenu de tous ces éléments, au niveau de l'actualité, comment les investisseurs doivent-ils se positionner?
- Je vais répondre très prudemment. Nous sommes remontés jusqu'aux années 30 dans les statistiques.
Lorsque les obligations et les actions baissent ensemble, typiquement, l'année qui suit, les obligations surclassent les actions. Est-ce que cela se produira? Nous n'en sommes pas sûrs. S'il y a une récession, les obligations tendent à surclasser les actions. Plus question de refuge. S'il y a une récession, les biens de consommation courante, le secteur de la santé, les services publics, voilà les actions qui surclassent. Pour les produits de base, il faut se demander si vous croyez au thème du réarmement comme nous, si vous croyez à la reconstruction d'infrastructures critiques, les produits de base devraient surclasser.
- Vous venez d'entendre James Dixon de Valeurs mobilières TD. Un coup d'œil sur les marchés. La tendance à la hausse se poursuit. 30 points en ce dernier jour de bourse abrégée, demain étant férié.
L'indice progresse d'un 10e de pour cent. Nutrian était sous pression, toujours en recul à 92,84 $ l'action.
Francisco Antheaume était en recul, encore à 31,62 $ l'action, toujours en baisse d'un demi pour cent.
L'indice S&P 500 progresse de un quart de pour cent, et le secteur de la technologie semble favoriser aujourd'hui. Indice Nasdaq augmente de près d'un demi pour cent, soit 51 points. Alphabet, société mère de Google, est en hausse de deux demis pour cent (...) les ventes de véhicules aux États-Unis ont bien commencé en 2023 alors qu'elle improvisation l'amélioration des chaînes cordialement permet d'améliorer la production.
Anthony Okolie commente. Les vendredis que (...) jusqu'à un peu moins de 15 millions d'unités annualisé.
C'était légèrement en deçà des prévisions du consensus.
Par type de véhicule, les camions légers ont légèrement progressé, de 9,7 % sur 12 mois. Les camions légers encore une fois représente l'essentiel des ventes du mois de mars, c'est-à-dire la même proportion qu'il y a un an en mars 2022. Les inventeurs des concessionnaires continuant remonter, nous avons constaté une amélioration du taux moyen de vente quotidien. 54 000 voitures vendues sur 27 jours par opposition à 47 000 au mois de février. Services économiques TD constate que même si les chiffres se sont améliorés, il demeure 55 % en deçà du chiffre. Les camions légers remportent les trois premières places. Tesla en quatrième position. Suivi par Chevrolet Silver ado et le Dodge Ram. Nissan Dodge Toyota (...) les ventes de véhicules légers continus à afficher une tendance à la hausse sur 12 mois à compter de l'amélioration des chaînes d'approvisionnement qui permette de répondre à une partie de la demande cumulée des véhicules depuis le début de la pandémie. Au fur et à mesure que la production augmente cette année, Services économiques TD considère que les niveaux vont sans doute s'améliorer au fil du temps. Voilà ce qui s'est produit. Le reste de l'année, irritent les perspectives?
- Services économiques TD prévoit que les ventes augmenteront de 12 % sur 12 mois, un peu plus de 15 millions d'unités. C'est une amélioration sur 2022, mais toujours en-deçà du niveau de 17 millions d'unités avant la pandémie. Quant à la production, on prévoit que celle-ci augmentera de 5,3 % sur 12 mois, passant à un peu plus de 10 millions d'unités tandis que les problèmes d'approvisionnement continu de s'atténuer.
Les niveaux pré-pandémie étant atteints en 2024.
L'un des risques et bien sûrs l'inflation. Si l'inflation demeure élever plus longtemps, la réserve fédérale pourrait augmenter davantage les taux, ce qui pourrait augmenter entraîner une destruction de la demande et par conséquent de baisse des ventes de véhicules. Il y a également un autre facteur potentiel.
Il y avait des difficultés dans le secteur bancaire qui entraîné un resserrement des normes de montage de prêt, cela pourrait plomber la demande.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. Restez à l'écoute. Il n'y a pas d'émission demain, jour férié.
Lundi, Jim Kelleher, directeur de la recherche à Argus Research pour répondre à vos questions sur le secteur de la technologie. Vous pouvez d'ores et déjà nous les poser par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct. Merci et à lundi!