Les titres du secteur des technologies ont commencé l’année 2024 en force, stimulés par l’optimisme à l’égard des réductions de taux d’intérêt de la Fed cette année et par des rapports trimestriels meilleurs que prévu de plusieurs des Sept Magnifiques. Vitali Mossounov, directeur et cochef de la recherche, Gestion fondamentale des actions, Gestion de Placements TD, nous explique s’il pense que cette tendance peut se maintenir pendant le reste de l’année.
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Nous sommes à peu près à la moitié de la période de publication des bénéfices aux États-Unis, et un nombre important de bénéfices sont supérieurs, notamment certaines des grandes sociétés technologiques, mais elles n’affichent pas toutes des résultats reluisants. Voici le résumé de Vitali Mossounov. Il est cochef de la recherche, Gestion fondamentale des actions, Gestion de Placements TD. Je suis heureuse de vous recevoir.
Je suis ravi d’être ici, Kim.
Commençons par les attentes, car compte tenu des cours boursiers et de ce qui a été pris en compte, elles étaient élevées. Les attentes sont-elles comblées?
Les attentes sont élevées après une année exceptionnelle comme celle que les sociétés technologiques ont connue en 2023. Et revenons un peu en arrière. À l’aube de 2023, ces sociétés ont adopté une résolution pour la nouvelle année. Et c’était de commencer à faire de l’exercice et d’adopter une très bonne alimentation.
[RIRES]
Ce que je veux dire par là, c’est qu’elles voulaient s’employer à améliorer la croissance de leurs revenus. Ça c’est l’« exercice ». Et elles vont se serrer la ceinture et contrôler les coûts. Pour ma part, je ne respecte pas vraiment mes résolutions pour la nouvelle année, mais elles, elles l’ont fait. Les revenus ont augmenté. Les coûts ont diminué. Et les actions se sont très bien comportées.
Nous arrivons maintenant à la période de publication des résultats du quatrième trimestre. Comment s’en sont-elles tirées? Ont-elles donné les résultats escomptés? Absolument. J’ai ici un petit graphique qui résume certaines des données pour ceux qui tiennent des notes à la maison. Mais vraiment, la croissance des revenus... nous allons commencer par le haut. Une croissance de 15 % dans ce groupe des cinq grands titres technologiques. C’est une bonne chose, peu importe le contexte. Et puis, bien sûr, les marges augmentent considérablement et les bénéfices doublent d’une année à l’autre. Alors oui, Kim, je dirais qu’elles ont donné les résultats escomptés. C’est intéressant, et je sais que vous allez en parler individuellement dans un instant, car certaines de ces marges ont été nettement plus élevées. Mais vous parlez de l’alimentation. Ça a également été une année de gains d’efficacité pour ces sociétés, ce qui signifie qu’elles ont procédé à des mises à pied afin d’obtenir les marges qu’elles avaient en même temps. Est-ce que le resserrement de la ceinture ou les gains d’efficacité vont se poursuivre?
Des gains d’efficacité énormes. Encore une fois, vous pouvez le voir dans les chiffres de ce tableau. Et étonnamment, il s’agissait de sociétés qui dépensaient massivement. Elles ont embauché. Elles ont fait de gros paris. Elles feraient tout ce qu’elles voudraient, historiquement... envoyer des ballons sur Mars. Ce n’est probablement pas un vrai projet. Mais vous savez de quoi je parle.
[RIRES]
Au cours de la dernière année, les effectifs. Nous avons aussi joué un rôle à cet égard. Le nombre d’employés a diminué de 6 % dans l’ensemble du groupe. C’était impensable il y a un an à peine. Et c’est chacune de ces cinq grandes sociétés qui a réduit ses effectifs. C’était en grande partie une année de gains d’efficacité. Ça c’est l’alimentation, en quelque sorte. Et pour l’avenir... je suis peut-être en minorité, mais je crois que cela va persister pendant un certain temps.
N’oubliez pas que ces sociétés ont appris de nouveaux comportements. Elles ont appris à exercer leurs activités de façon plus simple et plus efficace, pourrait-on dire. Et comme nous tous, lorsque nous apprenons à mieux faire les choses et que nous sommes récompensés par celles-ci, tant par les actionnaires que par nos propres employés, nous avons tendance à maintenir ces comportements. Est-ce que je crois que les effectifs diminueront de nouveau l’an prochain? Non, je ne pense pas. Ces sociétés indiquent qu’elles doivent investir dans le personnel. Mais je pense que nous entrons dans une nouvelle ère de croissance à un chiffre faible à modérée en ce qui concerne les effectifs.
J’aimerais revenir sur ce graphique, si possible, pour y jeter un coup d’œil, car, comme vous le disiez, les effectifs diminuent de façon généralisée et, encore une fois, beaucoup plus pour certaines sociétés que d’autres. Mais la croissance des dépenses en immobilisations est un peu variée, compte tenu de ce qui se passe dans ces sociétés. Alors parlons de ce que vous entrevoyez pour l’année à venir, parce qu’il n’y en a que pour l’IA en ce moment. Et les gens ont tendance à se demander si l’IA prend trop de place ou si ça ne fait que commencer. Est-ce que c’est dans ce domaine que les dépenses en immobilisations vont se poursuivre? Oui, certains disent qu’ils ne font que déplacer les calories, et maintenant, les frais d’exploitation, principalement liés à la main-d’œuvre, sont peut-être moins élevés. Mais bon sang, regardez ces dépenses en immobilisations, les investissements, qui ont augmenté de 10 % sur 12 mois au quatrième trimestre de 2023. Et en réfléchissant à la façon dont la présente année, 2024, va se dérouler, je crois qu’il pourrait même y avoir une augmentation de 20 % des coûts en capital.
Alors pourquoi les investisseurs ne punissent-ils pas les entreprises pour ce type de dépenses? Eh bien, les mots le disent. Ce sont les dépenses en immobilisations. Et on va utiliser l’analogie d’une société minière. Si elle développe une mine et affecte tout le capital dans le sol, dans un à cinq ans, on peut présumer qu’il devrait y avoir un certain minerai ou un produit à livrer qui sera extrait et vendu. Les investisseurs attendent ça.
Dans ce cas-ci, le capital, comme vous l’avez mentionné, sert à ces investissements dans l’intelligence artificielle, à l’infrastructure informatique nécessaire pour les soutenir. Les investisseurs croient aux discours. Nous avons reçu des signaux précoces d’entreprises, de secteurs, de vous et moi, selon une forme ou une autre. Et en ce moment, elles obtiennent la bénédiction pour effectuer ces dépenses.
Oui, ces dépenses aussi... et on va parler de certaines sociétés en particulier également, mais NVIDIA est le chouchou du côté des technologies à puce, bien sûr. Croyez-vous que cette croissance se poursuivra?
Eh bien, NVIDIA... les chiffres sont remarquables. On ne parle que de ça. [RIRES]
Oui.
Imaginez il y a cinq ans, le chiffre d’affaires s’élevait à 10 milliards de dollars. Cette année est sur le point de se terminer. Nous prévoyons des ventes d’environ 60 milliards de dollars, donc on passe de 10 à 60 milliards de dollars. Et certaines des sociétés dont on va parler dans un instant, juste pour faire le lien avec les dépenses en immobilisations et les perspectives pour ces sociétés : il y a cinq ans, ces cinq grandes sociétés technologiques ont enregistré 80 milliards de dollars en dépenses en immobilisations.
Aujourd’hui, on parle plutôt de 160, 170. Et c’est vraiment tout cet argent supplémentaire qui va à NVIDIA, ce fournisseur pour l’innovation et la technologie en matière d’IA. Et tout indique actuellement que cette tendance se maintiendra en 2024. Et, bien sûr, nous attendons de voir dans quelle mesure la demande sera là.
Parlons de certaines de ces autres sociétés et, si possible, examinons-les. On va afficher quelques graphiques. Commençons par Amazon. Quelles sont vos perspectives pour cette société?
Amazon a connu un très bon trimestre. C’est vraiment une société axée sur le commerce de détail et l’infonuagique. Pour ce qui est du commerce de détail d’Amazon, la croissance du chiffre d’affaires est stable. Les marges s’améliorent à mesure qu’elle apprend à exploiter ce réseau, ce vaste réseau logistique, mieux et de manière plus efficace. Et l’infonuagique... la demande est stable, et elle pourrait même augmenter. Le titre a progressé de 8 %. C’est un bon trimestre pour Amazon.
Meta... [RIRES] avec la variation de 2 100 points de base de la marge bénéficiaire et, bien sûr, les dividendes...
Oui, et je crois qu’une réduction de 20 % de l’effectif... en plus des dividendes. Tant de choses se passent chez Meta, et le cours de l’action en témoigne, avec la réaction le jour suivant. Mais c’est une société axée sur la publicité, la croissance et la demande. C’est le principal indicateur de rendement clé. Elle croît rapidement. Une croissance des revenus de plus de 20 %, et une accélération de la part des investisseurs comme ça, comme vous venez de le mentionner.
Les marges sont sous contrôle, et les dividendes ne sont qu’un signe aux investisseurs que la société a grandi. Elle est devenue adulte. Voici la prochaine étape de l’affectation du capital à laquelle vous pourriez vous attendre d’un chemin de fer. Et pourtant, nous voici avec Meta et les dividendes.
Eh bien, c’est un chemin de fer d’un type différent, je suppose, mais bon.
Oui.
Oui. Microsoft... une fois, je dirais, il y a probablement trois ans, les gens n’auraient jamais prédit qu’elle deviendrait le chouchou qu’elle est aujourd’hui. C’est le cas. Ses résultats ont été remarquablement constants et, encore une fois, elle a connu un autre trimestre de rendement exceptionnel. Pour cette société, elle est surtout axée sur l’infonuagique. Une entreprise multidimensionnelle, mais l’infonuagique, Azure, qui se stabilise, tout comme AWS, sont en voie d’atteindre des sommets. Les coûts sont maîtrisés. On continue de le répéter, car c’est un thème. Et les actions se sont un peu repliées, ce qui est un peu trompeur, selon moi. C’est juste que lorsque les actions se redressent fortement, les attentes sont élevées. Je mets les gens en garde contre cette réaction au cours de l’action après un jour. Et terminons avec Google et Apple.
Oui. Google a, je dirais, été un peu décevante en raison de la réaction au cours de l’action, encore une fois. Mais revenons aux attentes. Pour ce qui est des résultats réels, on a une croissance des revenus de 15 %. Les marges augmentent. L’effectif est en baisse. Google a connu un bon trimestre.
Et Apple, oui.
Apple. Désolé. J’ai presque oublié de parler d’Apple. C’est un peu la plus ennuyeuse de toutes...
Oui, vraiment.
N’est-ce pas? C’est le cas. Mais, d’une certaine façon, « ennuyeuse » est une bonne chose. Une croissance des revenus de 2 %. Elle rachète des actions. Elle augmente les marges. Une croissance du BPA entre 15 et 20 %. C’est simplement qu’elle connaît des difficultés en Chine. L’iPhone est en quelque sorte un produit mature. Les investisseurs sont plus curieux et attendent de voir si l’IA va entraîner un cycle de mise à niveau du téléphone. Et qu’est-ce que Vision Pro? En quoi consiste ce casque de réalité augmentée et de réalité virtuelle? Mais ça reste à déterminer.
Oui. [LOGO AUDIO] [MUSIQUE]
Nous sommes à peu près à la moitié de la période de publication des bénéfices aux États-Unis, et un nombre important de bénéfices sont supérieurs, notamment certaines des grandes sociétés technologiques, mais elles n’affichent pas toutes des résultats reluisants. Voici le résumé de Vitali Mossounov. Il est cochef de la recherche, Gestion fondamentale des actions, Gestion de Placements TD. Je suis heureuse de vous recevoir.
Je suis ravi d’être ici, Kim.
Commençons par les attentes, car compte tenu des cours boursiers et de ce qui a été pris en compte, elles étaient élevées. Les attentes sont-elles comblées?
Les attentes sont élevées après une année exceptionnelle comme celle que les sociétés technologiques ont connue en 2023. Et revenons un peu en arrière. À l’aube de 2023, ces sociétés ont adopté une résolution pour la nouvelle année. Et c’était de commencer à faire de l’exercice et d’adopter une très bonne alimentation.
[RIRES]
Ce que je veux dire par là, c’est qu’elles voulaient s’employer à améliorer la croissance de leurs revenus. Ça c’est l’« exercice ». Et elles vont se serrer la ceinture et contrôler les coûts. Pour ma part, je ne respecte pas vraiment mes résolutions pour la nouvelle année, mais elles, elles l’ont fait. Les revenus ont augmenté. Les coûts ont diminué. Et les actions se sont très bien comportées.
Nous arrivons maintenant à la période de publication des résultats du quatrième trimestre. Comment s’en sont-elles tirées? Ont-elles donné les résultats escomptés? Absolument. J’ai ici un petit graphique qui résume certaines des données pour ceux qui tiennent des notes à la maison. Mais vraiment, la croissance des revenus... nous allons commencer par le haut. Une croissance de 15 % dans ce groupe des cinq grands titres technologiques. C’est une bonne chose, peu importe le contexte. Et puis, bien sûr, les marges augmentent considérablement et les bénéfices doublent d’une année à l’autre. Alors oui, Kim, je dirais qu’elles ont donné les résultats escomptés. C’est intéressant, et je sais que vous allez en parler individuellement dans un instant, car certaines de ces marges ont été nettement plus élevées. Mais vous parlez de l’alimentation. Ça a également été une année de gains d’efficacité pour ces sociétés, ce qui signifie qu’elles ont procédé à des mises à pied afin d’obtenir les marges qu’elles avaient en même temps. Est-ce que le resserrement de la ceinture ou les gains d’efficacité vont se poursuivre?
Des gains d’efficacité énormes. Encore une fois, vous pouvez le voir dans les chiffres de ce tableau. Et étonnamment, il s’agissait de sociétés qui dépensaient massivement. Elles ont embauché. Elles ont fait de gros paris. Elles feraient tout ce qu’elles voudraient, historiquement... envoyer des ballons sur Mars. Ce n’est probablement pas un vrai projet. Mais vous savez de quoi je parle.
[RIRES]
Au cours de la dernière année, les effectifs. Nous avons aussi joué un rôle à cet égard. Le nombre d’employés a diminué de 6 % dans l’ensemble du groupe. C’était impensable il y a un an à peine. Et c’est chacune de ces cinq grandes sociétés qui a réduit ses effectifs. C’était en grande partie une année de gains d’efficacité. Ça c’est l’alimentation, en quelque sorte. Et pour l’avenir... je suis peut-être en minorité, mais je crois que cela va persister pendant un certain temps.
N’oubliez pas que ces sociétés ont appris de nouveaux comportements. Elles ont appris à exercer leurs activités de façon plus simple et plus efficace, pourrait-on dire. Et comme nous tous, lorsque nous apprenons à mieux faire les choses et que nous sommes récompensés par celles-ci, tant par les actionnaires que par nos propres employés, nous avons tendance à maintenir ces comportements. Est-ce que je crois que les effectifs diminueront de nouveau l’an prochain? Non, je ne pense pas. Ces sociétés indiquent qu’elles doivent investir dans le personnel. Mais je pense que nous entrons dans une nouvelle ère de croissance à un chiffre faible à modérée en ce qui concerne les effectifs.
J’aimerais revenir sur ce graphique, si possible, pour y jeter un coup d’œil, car, comme vous le disiez, les effectifs diminuent de façon généralisée et, encore une fois, beaucoup plus pour certaines sociétés que d’autres. Mais la croissance des dépenses en immobilisations est un peu variée, compte tenu de ce qui se passe dans ces sociétés. Alors parlons de ce que vous entrevoyez pour l’année à venir, parce qu’il n’y en a que pour l’IA en ce moment. Et les gens ont tendance à se demander si l’IA prend trop de place ou si ça ne fait que commencer. Est-ce que c’est dans ce domaine que les dépenses en immobilisations vont se poursuivre? Oui, certains disent qu’ils ne font que déplacer les calories, et maintenant, les frais d’exploitation, principalement liés à la main-d’œuvre, sont peut-être moins élevés. Mais bon sang, regardez ces dépenses en immobilisations, les investissements, qui ont augmenté de 10 % sur 12 mois au quatrième trimestre de 2023. Et en réfléchissant à la façon dont la présente année, 2024, va se dérouler, je crois qu’il pourrait même y avoir une augmentation de 20 % des coûts en capital.
Alors pourquoi les investisseurs ne punissent-ils pas les entreprises pour ce type de dépenses? Eh bien, les mots le disent. Ce sont les dépenses en immobilisations. Et on va utiliser l’analogie d’une société minière. Si elle développe une mine et affecte tout le capital dans le sol, dans un à cinq ans, on peut présumer qu’il devrait y avoir un certain minerai ou un produit à livrer qui sera extrait et vendu. Les investisseurs attendent ça.
Dans ce cas-ci, le capital, comme vous l’avez mentionné, sert à ces investissements dans l’intelligence artificielle, à l’infrastructure informatique nécessaire pour les soutenir. Les investisseurs croient aux discours. Nous avons reçu des signaux précoces d’entreprises, de secteurs, de vous et moi, selon une forme ou une autre. Et en ce moment, elles obtiennent la bénédiction pour effectuer ces dépenses.
Oui, ces dépenses aussi... et on va parler de certaines sociétés en particulier également, mais NVIDIA est le chouchou du côté des technologies à puce, bien sûr. Croyez-vous que cette croissance se poursuivra?
Eh bien, NVIDIA... les chiffres sont remarquables. On ne parle que de ça. [RIRES]
Oui.
Imaginez il y a cinq ans, le chiffre d’affaires s’élevait à 10 milliards de dollars. Cette année est sur le point de se terminer. Nous prévoyons des ventes d’environ 60 milliards de dollars, donc on passe de 10 à 60 milliards de dollars. Et certaines des sociétés dont on va parler dans un instant, juste pour faire le lien avec les dépenses en immobilisations et les perspectives pour ces sociétés : il y a cinq ans, ces cinq grandes sociétés technologiques ont enregistré 80 milliards de dollars en dépenses en immobilisations.
Aujourd’hui, on parle plutôt de 160, 170. Et c’est vraiment tout cet argent supplémentaire qui va à NVIDIA, ce fournisseur pour l’innovation et la technologie en matière d’IA. Et tout indique actuellement que cette tendance se maintiendra en 2024. Et, bien sûr, nous attendons de voir dans quelle mesure la demande sera là.
Parlons de certaines de ces autres sociétés et, si possible, examinons-les. On va afficher quelques graphiques. Commençons par Amazon. Quelles sont vos perspectives pour cette société?
Amazon a connu un très bon trimestre. C’est vraiment une société axée sur le commerce de détail et l’infonuagique. Pour ce qui est du commerce de détail d’Amazon, la croissance du chiffre d’affaires est stable. Les marges s’améliorent à mesure qu’elle apprend à exploiter ce réseau, ce vaste réseau logistique, mieux et de manière plus efficace. Et l’infonuagique... la demande est stable, et elle pourrait même augmenter. Le titre a progressé de 8 %. C’est un bon trimestre pour Amazon.
Meta... [RIRES] avec la variation de 2 100 points de base de la marge bénéficiaire et, bien sûr, les dividendes...
Oui, et je crois qu’une réduction de 20 % de l’effectif... en plus des dividendes. Tant de choses se passent chez Meta, et le cours de l’action en témoigne, avec la réaction le jour suivant. Mais c’est une société axée sur la publicité, la croissance et la demande. C’est le principal indicateur de rendement clé. Elle croît rapidement. Une croissance des revenus de plus de 20 %, et une accélération de la part des investisseurs comme ça, comme vous venez de le mentionner.
Les marges sont sous contrôle, et les dividendes ne sont qu’un signe aux investisseurs que la société a grandi. Elle est devenue adulte. Voici la prochaine étape de l’affectation du capital à laquelle vous pourriez vous attendre d’un chemin de fer. Et pourtant, nous voici avec Meta et les dividendes.
Eh bien, c’est un chemin de fer d’un type différent, je suppose, mais bon.
Oui.
Oui. Microsoft... une fois, je dirais, il y a probablement trois ans, les gens n’auraient jamais prédit qu’elle deviendrait le chouchou qu’elle est aujourd’hui. C’est le cas. Ses résultats ont été remarquablement constants et, encore une fois, elle a connu un autre trimestre de rendement exceptionnel. Pour cette société, elle est surtout axée sur l’infonuagique. Une entreprise multidimensionnelle, mais l’infonuagique, Azure, qui se stabilise, tout comme AWS, sont en voie d’atteindre des sommets. Les coûts sont maîtrisés. On continue de le répéter, car c’est un thème. Et les actions se sont un peu repliées, ce qui est un peu trompeur, selon moi. C’est juste que lorsque les actions se redressent fortement, les attentes sont élevées. Je mets les gens en garde contre cette réaction au cours de l’action après un jour. Et terminons avec Google et Apple.
Oui. Google a, je dirais, été un peu décevante en raison de la réaction au cours de l’action, encore une fois. Mais revenons aux attentes. Pour ce qui est des résultats réels, on a une croissance des revenus de 15 %. Les marges augmentent. L’effectif est en baisse. Google a connu un bon trimestre.
Et Apple, oui.
Apple. Désolé. J’ai presque oublié de parler d’Apple. C’est un peu la plus ennuyeuse de toutes...
Oui, vraiment.
N’est-ce pas? C’est le cas. Mais, d’une certaine façon, « ennuyeuse » est une bonne chose. Une croissance des revenus de 2 %. Elle rachète des actions. Elle augmente les marges. Une croissance du BPA entre 15 et 20 %. C’est simplement qu’elle connaît des difficultés en Chine. L’iPhone est en quelque sorte un produit mature. Les investisseurs sont plus curieux et attendent de voir si l’IA va entraîner un cycle de mise à niveau du téléphone. Et qu’est-ce que Vision Pro? En quoi consiste ce casque de réalité augmentée et de réalité virtuelle? Mais ça reste à déterminer.
Oui. [LOGO AUDIO] [MUSIQUE]