Print Transcript
(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. bienvenue à Parlons Argent en direct, une mission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, James Hunter, de Gestion d'actifs TD, va nous expliquer les avantages et inconvénients des taux d'intérêt plus élevé pour les titres financiers. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers nous montre comment voir les tendances sur le marché. vous pouvez nous poser vos questions tout en, MoneyTalkLive@TD.com. D'abord un coup d'œil sur les marchés. Il y a du vert à l'écran. Le prix du pétrole brut se stabilise, le dollar également, ce qui attire des investisseurs vers certains secteurs importants pour la bourse de Toronto, y compris le pétrole et le gaz élimine. L'indice TSX est en hausse de 1 %. Il ne s'agit pas d'un envol, mais le secteur minier en particulier affiche une nette augmentation. Après les fluctuations considérables du cours du brut hier, celui-ci se stabilise aujourd'hui. Suncor est en hausse de presque 2 %, à 48,25 $ l'action. L'indice S&P 500 aux États-Unis, je vous rappelle que cette semaine et abréger aux États-Unis à cause de l'action de grâces américaine, l'indice S&P 500 est en hausse de 29 points. (...) Chevron, un des grands titres de pétrole et de gaz aux États-Unis, est également en hausse après la survenue du calme sur le marché du brut. 185 et quelques dollars l'action, en hausse de plus de 2 %. La hausse des taux d'intérêt peut être considérée comme un facteur positif pour le secteur bancaire, mais est-ce que cela s'est confirmé en 2020? James Hunter, analyse des banques et des assurances à Gestion d'actifs TD, commente. Parlons de l'année que nous avons vécue. Les banques centrales, pour maîtriser l'inflation, ont relevé les taux d'intérêt, ce qui a beaucoup de conséquences pour différentes catégories d'actifs. On aurait pu penser que les titres financiers bénéficient d'une hausse des taux. - Oui, mais c'est parfois un peu compliqué. Au niveau du rendement total, les banques sont en baisse très légèrement. Les assureurs un peu en hausse. Essentiellement, le secteur se rapproche du TSX. Notre thèse aurait été en début d'année que les banques bénéficieraient de la hausse des taux d'intérêt. On le voit dans les estimations de bénéfices qui ont augmenté, les dividendes ont été excellents, quatre à 5 % de rendement, il y a eu des augmentations de dividendes supérieurs à 2 %. Ce qui a retenu l'étude, ce que les valorisations ont un peu baissé à cause des craintes de récession. Globalement, je dirais que le secteur financier évolue dans la bonne direction. Quels sont les défis que pose l'environnement à taux d'intérêt élevé? On a parlé de ralentissement du marché du logement. Au Canada, à cause de la hausse des coûts d'emprunt. - Oui, cela affecte quelque peu les banques. Il faut se rappeler que les banques canadiennes ont un portefeuille de près de 3 billions de dollars. C'est très important. Chaque année, elles doivent mettre de côté une partie de leur bénéfice. Ces provisions pourraient augmenter puis on se rapproche de la récession dans laquelle nous pourrions entrer. Ce qui a aidé les banques à compenser ce phénomène, c'est l'augmentation des marges. Elles ont bien maîtrisé leurs dépenses. Il y a donc des facteurs positifs et négatifs. La hausse des revenus d'une part et celle des provisions d'autre part. - À quoi faut-il songer pour 2023? Beaucoup de gens prévoient une récession. le gouverneur de la banque du Canada déclaré aujourd'hui que les mesures de nos bons résultats,mais il s'agit de prévoir un atterrissage en douceur. Est-ce que les banques sont en situation favorable? Au niveau de leurs marges d'intérêt net, mais sans augmentation exagérée de leur provision? - C'est essentiellement ce qui s'est produit cette année. La hausse du chiffre d'affaires était au rendez-vous pour compenser l'augmentation des provisions. Ces dernières commencent à grimper, on l'a vu au troisième trimestre, on le verra au quatrième également. Voilà pour l'aspect positif. L'an prochain, il y a davantage de risques. La hausse des revenus ne suffira peut-être pas à compenser l'augmentation des provisions. C'est la question que se posent les investisseurs. Nous pensons qu'il y aura une légère récession. La question est de savoir à quel point elle sera profond de nous, influencera l'attitude positive ou non à l'égard des différentes du secteur financier. À quoi la situation ressemble-t-il pour les compagnies d'assurance vie et autres? Vous avaient commenté les banques et le comportement de leur activité. Que dire des compagnies d'assurances? - Si fort intéressant. Il faut se rappeler qu'il y a deux éléments. Il y a les assureurs IARD et les assureurs-vie. Les assureurs IARD ont une excellente année. vous n'avez pas le choix d'assurer votre logement votre voiture. Les assureurs peuvent augmenter de 10 % en sachant que les assurés vont payer. Une hausse des bénéfices qui a été très positifs pour ses actions. Les compagnies d'assurance-vie n'ont pas obtenu des résultats aussi bons, mais ont toutefois été résiliente compte tenu des difficultés de cette année. Il faut se rappeler d'une part que ces compagnies ont beaucoup d'assurer en Asie. Pour la manie et la Sun Life, le ralentissement de l'activité économique dans ce continent a entraîné une baisse des revenus, il y a une transition comptable. Ce n'est pas aussi emballant comme sujet, mais il y aura moins de valeur comptable l'an prochain et les compagnies d'assurances devront annoncer cela aux investisseurs et il nous a fallu quelques tampons à s'assimiler ces informations nouvelles. Quant au vent des compagnies d'assurances, ces derniers ont naturellement des obligations à long terme. Dans un environnement à si bas taux qui a duré si longtemps, les compagnies d'assurances sont tournées (...) est-ce que les assurances-vie vont revenir à leur structure antérieure? - Je dirais que cela aide. Il faut un certain temps pour que la hausse des taux d'intérêt se répercute sur les bénéfices des compagnies d'assurance vie. Vous savez que leur profil de passif est à très longue échéance. Leurs actifs chaque année où les taux d'intérêt sont plus élevés ou même se maintiennent à ce niveau, les compagnies d'assurance-vie vont toucher davantage de revenus de placements qui vont se répercuter sur leurs bénéfices. Cela ne prend pas un ou deux trimestres seulement comme c'est le cas des banques. Il faut un ou deux exercices. Cela sera sans doute favorable si un ou deux ans si les taux d'intérêt devaient demeurer élever encore quelque temps. Le marché du logement présent. Le crédit évolue selon éthique. Que penser de la qualité du crédit en 2023? - Trois choses. Tout d'abord il faut songer au taux de chômage, au prix du logement et au cours des produits de base. Ce sont les trois facteurs qui entrent dans les pronostics économiques en fonction desquels les provisions sont calculées. Si vous songez au taux de chômage, il est très bas jusqu'ici. c'est excellent pour le crédit. Les gens ont un emploi, ils peuvent payer la facture, s'est favorable. Toutefois, il y a un élément qui commence à plomber les perspectives, c'est la baisse du prix des logements. Au fur et à mesure de ce phénomène, d'ici un an ou deux, il y aura sans doute un ralentissement plutôt qu'une évolution positive. - Excellent début d'émission. James Hunter et pendant quelques minutes à vos questions sur les titres financiers. Vous pouvez nous poser vos questions tout en, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés. Les actions de Best Buy sont en vedette aujourd'hui. Le détaillant confirme son pronostic devant pour la saison des fêtes en dépit des inquiétude générale à l'égard de la demande des consommateurs. Les clients de Best Buy semblent toujours rechercher des appareils électroniques à prix élevé, ce qui a aidé la compagnie a dépassé les pronostics de bénéfices pour le dernier trimestre. L'action est en hausse de 12 %. Zoom vidéo communication réduction pronostic de chef d'affaires annuelles puisque l'élimination des restrictions attribue à la COVID cette année amène les gens passer moins de temps en ligne. Zoom rivalise avec des produits semblables de Microsoft et Cisco. Les actions de Zoom ont flambé pendant la compagnie mais ont perdu plus de la moitié de la valeur cette année. Le retour du travail au bureau et des événements sociaux présentiels ont augmenté les ventes chez Abercrombie and Fitch. Prudemment optimiste à l'égard de la saison des fêtes. Prudence car l'inflation continue d'exprès d'exercer une pression. À présent, les grands indices. Il y a divers à l'écran pour l'indice SCP TSX composite en hausse de plus de 1 %. L'indice S&P 500 est en hausse plus modestement de trois quarts de pour cent. James Hunter répond à présent vos questions sur les titres financiers. Un spectateur veut connaître votre avis général sur les grandes banques canadiennes à la saison des bénéfices qui commencent la semaine prochaine. - Oui, je ne vais pas beaucoup dormi, c'est une semaine occupée pour moi. Il faut rappeler que la croissance des bénéfices va ralentir. Elle a été excellent depuis un an mais elle va commencer à ralentir. Pourquoi? Parce que la croissance des prêts sera très bonne. Mais il y aura une hausse des provisions dont nous parlions plus tôt, ce qui va ralentir la croissance des bénéfices. Il y a un facteur sur lesquels les investir vont se concentrer, ce sont les perspectives de crédit. Les équipes de directions vont sans doute donner des pronostics pour l'exercice à venir. Il s'agit également de la différenciation entre les banques. Cette année, les banques se sont démarquées les unes des autres. Chacune des fonds propres différents, des rythmes de croissance différent, nous allons continuer sans doute à constater cette différenciation. - Que pensez-vous de la trésorerie des banques? nous avons un système financier bien capitalisé. Plus il est, nul puis suit les tempêtes. - Oui, bien mieux capitalisé qu'il y a 10 ans. Au même avant la pandémie. Ce plusieurs banques on des ratios largement supérieurs au minimum réglementaire. C'est positif, les banques disposent de capitaux supplémentaires qui peuvent représenter une forme occulte de croissance des bénéfices. Enfin, le niveau est différent en fonction de la banque qu'on considère. S'agissant des provisions pour pertes sur créances, il s'agit de la provision, pas de la prévision pour des difficultés économiques. Les banques mettent de l'argent de côté, cela ne veut pas dire que cet argent sera utilisé pour éponger les prix qui tournent mal. C'était le cas au début de la pandémie. Les banques ont pratiqué des provisions très considérables. Or, la situation n'a pas été aussi défavorable. dans l'avenir pensez-vous que les banques vont être très prudents à l'approche de session l'an prochain? - oui. Elles sont très bien gérées et très prudentes au Canada. Ceci signifiera qu'elles vont développer leur provision pour des trimestres à venir. Nous pensons que l'augmentation sera lente. Il n'y a pas d'augmentation brute. On en revient à la situation de l'économie qui est bon aujourd'hui. Nous prévoyons que la hausse des provisions sera haute. C'est comme l'augmentation des dividendes sera lente et régulière. Souligne une semaine intéressante la semaine prochaine. C'est le début des annonces des bénéfices des grandes banques canadiennes. Une autre question. Un spectateur veut demander ce que vous pensez des grandes banques de Wall Street. - l'année a été volatile pour les banques américaines. Songer aux grands thèmes du premier trimestre. Il s'agissait des dépenses. au deuxième trimestre, déplore préoccupations relatives aux fonds propres, certaines des banques ont dû suspendre ou interrompre leur rachat d'actions car elle devait étoffer leur capitalisation. Au troisième trimestre, il s'agissait du crédit. La bonne nouvelle du salut ce n'est pas une préoccupation aujourd'hui. Je pense que la perspective d'ici deux ou trois trimestres marqués par la prudence. En ce qui concerne les pertes sur créances, tant que le chômage aux États-Unis qui est actuellement autour de 3 %, tant qu'il demeure à des niveaux bas, ce qui ne durera pas éternellement, mais tant qu'il le fera, le crédit se portera bien. Il y a également les marchés des capitaux qui représentent un élément important de l'activité des grandes banques américaines. Ces marchés sont anémiques s'il y a un rebond de l'activité sur les marchés financiers. Ce serait positif pour les banques, mais rien ne l'annonce. Quand je songe aux grandes banques de Wall Street, elles ont un certain nombre de leviers à actionner. Tel secteur peut avoir(...) les plus grandes banques américaines sont très diversifiées. Songez aux différents secteurs. 40 % marchés des capitaux, 40 % services bancaires aux particuliers et aux entreprises, et 20 % au niveau des grandes entreprises et d'autres secteurs d'activité. Les banques sont raisonnablement diversifiées. C'est un aspect qui est très favorable pour les banques canadiennes. Elles ont tellement de secteurs d'activité, pas autant que aux États-Unis, mais globalement, les grandes banques canadiennes sont très diversifiées. - Une autre question. Les banques régionales américaines, comment se comporter le haut mégabanque comme J.P. Morgan? - Bonne question car un des thèmes des derniers trimestres et celui des dépôts. Les dépôts des grandes banques commencent à quitter le système au fur et à mesure que les taux d'intérêt augmentent. Et que les budgets des consommateurs sont mis à contribution. Ce qui sera délicat pour les banques régionales il y a un an, ce sera la gestion des flux sortants, ce qui va augmenter leurs coûts de financement et par conséquent réduire leurs marges. C'est ce que J.P. Morgan et Bank of America ont très bien fait cette année, ce sera un facteur plutôt négatif pour les banques régionales. Ce qui rejoint l'un de nos thèmes, c'est-à-dire qu'il faut être sélectif lorsqu'on choisit les banques. Les banques régionales sont relativement bien placées mais il faut suivre de paix la question des dépôts. Et ses conséquences sur les marches. les banques sont très sensibles à la situation économique. Les banques régionales sont-elles encore plus tributaires ou est-ce trop simplifié? - (...) Même s'il s'agit d'une activité très cyclique, il y a des sources de revenus sur les marchés des capitaux qui peuvent être raisonnablement stables. Notamment les revenus de vente et de négociation qui ne fluctue pas typiquement de 70 ou 80 %. Dans la mesure où les banques régionales n'ont pas cette source de revenus, elles seront comme vous le dîtes davantage tributaire de l'économie. C'est exactement ce que nous avons constaté depuis quelques trimestres. Ces banques régionales ont bénéficié des hausses de taux, on bénéficie de la reprise de l'économie après la pandémie, dans l'avenir, ce sera plus préoccupant pour ce secteur de l'activité bancaire en 2023. Revenons aux grandes banques de Wall Street. Vous parlez des premiers appels publics à l'épargne des autres opérations en bourse. Qui n'ont pas été florissante ces derniers temps. Que faut-il qu'il se produise dans l'économie pour que les banques en tirent avantage? - Je crois qu'il faut renouer avec la confiance. Quand les équipes de directions suffisamment confiance pour prendre de grandes décisions de répartition des capitaux, il y aura davantage de grandes opérations. Les dirigeants d'entreprise demanderont pas de confiance lorsque le consommateur est à la peine, et qu'il se préoccupe donc de leurs sources de revenus, et par ailleurs face aux politiques des banques centrales qui continuent d'augmenter les taux d'intérêt, malgré quelques signes avant-coureurs. Pendant les téléconférences que j'écoute, nous savons que les pipelines de fusions et acquisitions et de transactions sont bien remplies mais les équipes de directions ne sont pas encore prêtes à ouvrir les vannes. Il faudra attendre le retour de la confiance et de la stabilité. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Vous pouvez pose des questions tout en, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. souhaitez-vous faire des recherches sur les titres qui intéressent beaucoup les analyses? CourtierWeb vous proposent des outils. Bryan Rogers, formateur à Placements directs TD, nous explique. Bonjour. Il se passe beaucoup de choses sur les marchés. Est-il moins facile de voir des titres auxquels les analystes s'intéressent? - Bien sûr. Nous avons déjà visité le centre des analystes pour déterminer qui sont les analystes qui attribuent des notes et quels sont leurs placements. Aujourd'hui, je voudrais visiter sous un point de vue différent. Vous pouvez voir sur CourtierWeb, nous qui concevons sur l'onglet recherche, et centre d'analystes. Recherche, centre d'analystes, sous la rubrique marchés. Ce qui affiche une page initiale qui affiche le classement des analystes eux-mêmes. Est-ce que leurs évaluations sont acheter, vendre ou conserver? Beaucoup de gens ne remarquent pas cet onglet tendance. une compagnie analyse et détermine la tendance dans les évaluations des analystes. Vous pouvez voir automatiquement les titres les plus évaluées sont affichées. On voit le nom de l'entreprise. Si vous considérez par exemple les titres les mieux notés, voici ceux qui sont le mieux noté depuis 90 jours. Vous pouvez filtrer si vous voulez, que ce soit une période plus courte, plus récente. En général, je conserve une période plus longue comme 90 jours. Ensuite, vous pouvez filtrer également en fonction du pays, États-Unis ou Canada ou les deux. On parlait de type financier, vous pouvez cliquer sur le secteur financier, ce qui nous donne un grand nombre de titres sélectionnés. Ou même plus grande capitalisation boursière. selon la catégorie il n'y a peut-être pas de titre, mais vous pouvez ainsi filtrer vos sélections. Voici la compagnie qui s'affiche. il y a sept analyste qui propose d'acheter, et le potentiel de hausse. Puisque nous affichons les titres les mieux cotés, il s'agit de fortes recommandations d'achat, ce qui peut permettre de déterminer les tendances. Les investisseurs disposent de cet outil. Mettons qu'un investisseur s'intéresse à un titre, que faire ensuite? Excellente question. revenez à cet écran. Mettons que je m'intéresse à l'industrie financière que nous venons d'examiner. Si vous voulez vous renseigner sur un titre qui offre un potentiel de hausse de 35 %, pour avoir davantage, cliquez sur le lien qui affiche le survol dans CourtierWeb. Nous avons vu cette page souvent. Si vous êtes nouveaux, vous voyez qu'il y a un survol sous forme de graphiques. Beaucoup d'informations. On peut accéder à plusieurs rapports. Le point de départ consisterait à aller au centre des analystes dans la page de la compagnie et voir quelles sont les cibles de prix. On voit la moyenne, maximum, minimum, voilà les évaluations de certains analystes. Si vous voulez suivre un analyste en particulier, mais là-haut j'aime bien aller, ce sont les données fondamentales. Vous n'êtes pas obligés d'être un expert, mais vous pouvez voir quel est le rôle de ce titre dans l'industrie. Il y a des comparaisons entre les industries, dévalorisation, des ratios qui vont nous expliquer les chefs de valorisation, ou s'inscrive-t-il, si plus haut, plus bas, dans l'industrie dans son ensemble, rentabilité, efficacité de la direction. Cela vous donne une idée générale du site. Ensuite, on peut continuer à réaliser des comparaisons avec les autres entreprises du secteur et il est possible de jeter un coup d'œil sur les états financiers. Amateurs de chiffres. Bryan Rogers est formateur à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Vous pouvez toujours nous écrire, MoneyTalkLive@TD.com. Et dans la boîte de questions au bas de l'écran. Crème sainte répond à vos questions sur les titres financiers. Le spectateur vous interroge sur City Bank. Citibank est aussi très intéressant. C'est l'une des grandes banques de la place de New York. Ce qu'il faut se rappeler, ce que ces banques ont fait l'objet d'un placement réglementaire depuis plusieurs années. Le rendement du capital investi n'est pas élevé, aussi élevé que celui de certaines autres banques. Ce sont deux indicateurs importants lorsqu'on s'intéresse à une banque. C'est un facteur structurel qu'il faut connaître au sujet de City Bank. La banque a pu améliorer raisonnablement son profil de dépenser son ratio de fonds propres depuis quelques années. C'est un élément très important pour les banques. Il y a des avantages et des inconvénients. Je crois que l'année qui vient de s'écouler a été délicate pour City Bank qui est très exposé à l'étranger et avec le ralentissement de l'économie dans d'autres (...) une des compagnies d'assurances, Manu vie, est-ce que est-ce que l'exposition à l'Asie est un risque avec les confinements attribuables à la COVID en Chine? L'expansion de Manu vie en Chine en effet le secteur le plus important de la compagnie. Les ventes d'assurances ralentis cette année, en particulier en Chine et à Hong Kong à part compte de la politique zéro COVID. Cela se répercute sur les résultats. C'est un facteur défavorable pour cette action. Il y a une chose que la compagnie a améliorée, c'est dans le secteur de la gestion d'actifs. L'actif sous gestion abaissée, mais pas autant qu'on l'aurait cru. Ce secteur représente seulement 20 ou 25 % des bénéfices de la Manuvie. ce que nous attendons de la compagnie, c'est une réalisation plus régulière d'un trimestre à l'autre, ce qui interviendra peut-être en début d'année prochaine. - À quel point il est important pour des titres comme Manuvie de se lancer à l'étranger.? en Amérique du Nord, le marché peut être saturé. - Oui, marché beaucoup plus lent. C'est pour cela que (...) il faut se rappeler que pour que ces ventes seront soient rentables, il faut avoir une vaste échelle. C'est ce que la Manuvie et la Sun vie essaie de réaliser en Asie. même si la croissance est plus basse en Amérique du Nord, si une compagnie réussit bien dans une région ou avec un produit, elle peut obtenir une bonne rentabilité. Qui dit Manuvie dit Sunlife. Elle n'est pas présente au Japon. (.. .) Il faut également se rappeler avec Sun Life que cette entreprise a une activité importante de gestion d'actifs. Elle a pu déployer des capitaux, réaliser des acquisitions, établir de nouveaux partenariats dits depuis l'été, ce qui a été favorablement accueilli. Cette activité financée à l'internat partir des fonds excédentaires, ce qui directement productifs pour les bénéfices. La confiance est plus élevée à l'égard de la Sun Life qu'à l'égard de la Manue vie. Il y a eu des opérations cette année. Est-ce qu'il reste beaucoup de compagnies d'assurance vie à acheter? Au Canada, aux États-Unis? - Oui. Il reste beaucoup de compagnies achetées. Je pense que cette consolidation du secteur de la gestion d'actifs en Amérique du Nord et même dans d'autres régions du monde n'est pas près de finir. Au contraire, cette tendance se poursuive. - est-ce que la fréquence plus grande des catastrophes représente un risque? - Oui pour certaines. Nous parlions tout à l'heure du fait qu'il y a deux secteurs dans le domaine de l'assurance, l'assurance-vie et l'assurance incendie, accidents et risques divers. Les risques sont plus élevés s'il y a davantage d'ouragan comme en Floride, des dégâts pour les logements, les voitures, les biens. Ça peut être très inégal d'un trimestre à l'autre. Ce qui est important pour les assureurs, ce qu'ils peuvent relever leur prime très rapidement. Chaque année, au besoin. C'est une excellente façon de compenser la sinistralité. on est bien obligé de payer les primes. La plupart des compagnies augmentent les primes en même temps. Il pourrait y avoir davantage de catastrophes naturelles et de dommages aux biens, mais les compagnies devraient pouvoir récupérer cela au fil du temps. James Hunter continuera de répondre à vos questions dans quelques instants. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous qui communiquez avec en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Rapide mis à jour sur les marchés. Indice TSX composite réalise un gain de 215 points, un peu plus de 1 %. Le dollar américain recueille quelque peu aujourd'hui, on voit un raffermissement du cours de l'or, du pétrole brut, rien d'exceptionnel toutefois, après deux jours de volatilité, un moment de calmer le bienvenu. une mine d'or, il y a mana, est en hausse de 8 %. Le secteur du pétrole après une séance très agitée hier se raffermit. Athabasca en hausse de près de 5 %. La semaine boursière est plus courte aux États-Unis. Il y a divers à l'écran. Indice Nasdaq était un peu à la traîne en débutions. Il est en hausse de plus d'un de 8 %. Best Buy santé à ce pronostic de vente pour la saison des fêtes malgré la faiblesse apparente des consommateurs. Il semble que les consommateurs sont amateurs de produits électroniques coûteux. nous continuons de faire face(...) Anthony Okolie nous donne quelques détails. - Statistique Canada vient d'annoncer que les ventes au détail au Canada ont baissé de 1 % sur deux mois, conformément aux estimations. Les estimations initiales pour le mois d'octobre laissent envisager un gain de 1/2 % sur un mois. Statistique Canada a annoncé que le trimestre, pour le troisième trimestre, les ventes au détail ont chuté de 1 %, ce qui représente la première baisse trimestrielle depuis le deuxième trimestre de 2020 pendant lesquelles les ventes ont baissé de près de 2 %. Cette chute au deuxième trimestre 2020 était attribuable à la pandémie. Les ventes de base excluent les automobiles et l'essence, ce qui prolonge les bases du mois précédent. Après ajustement pour l'inflation, les ventes au détail ont baissé de 0,7 % sur un mois. Qu'en est-il par secteur? Les ventes sont en baisse dans sept des 11 catégories. Notamment les ventes d'essence. Les ventes d'essence ont chuté pour le troisième mois de suite et s'est entièrement attribuable à la baisse des prix à la pompe. Les catégories reliées au logement offrent un rendement mitigé. Les consommateurs ont réduit les dépenses dans les magasins de matériaux de construction et de jardin. Mais dépenses davantage au niveau du mobilier et de la décoration, secteur qui augmente pour le deuxième mois de suite. La demande de vêtements et d'accessoires a augmenté au mois de septembre. Peut-être parce que les clients profitent des rabais que les plus gros détaillants particuliers proposent à fin de liquider leurs inventaires excédentaires à l'approche de la saison des fêtes. Service économie TD considère que la baisse des ventes au détail le mois dernier a peut-être impulsé par un basculement des dépenses de biens ou (...) en revanche les dépensent dans les restaurants et les bars ont peut-être atteint un plafond pendant l'été. que pense service économique TD de notre goût du magasinage pour la fin de l'année? - Les consommateurs font face à la hausse des taux d'intérêt, à l'inflation et à la réduction de leur patrimoine, ce qui leur inspire davantage de frugalité. On considère que les coûts plus élevés des services de la dette ont frappé durement les budgets des ménages. Les dépenses globales devraient diminuer pour le reste de l'année à cause de la baisse des dépenses de consommation. - Vous venez d'entendre Anthony Okolie. Rapide sur les marchés. Indice TSX composite affiche un gain de 225points, soit un peu plus de 1 %. (. ..) James Hunter de Gestion d'actifs TD répond à vos questions sur les titres financiers. Une question un peu provocante: est-ce que les jeunes pousses de technologie financière représentent un défi important pour les titres établis? - On me pose la question souvent. Dans un univers où les taux d'intérêt sont de zéro, c'est bien différent aujourd'hui, les taux d'intérêt sont à quatre ou 5 % et certains titres en ont pâti. L'homme d'affaires vont être mis à l'épreuve. Les clients ne vont peut-être pas autant utiliser leurs produits et services, les employés vont peut-être quitter ses copains pour trouver du travail ailleurs, ce sera un moment délicat pour les compagnies des technologies financières qui vont sans doute pouvoir éditer et se reprendre un autre jour. Les banques, je tiens à le souligner, ont dépensé beaucoup d'argent niveau de la technologie même si elles ne sont pas considérées comme des compagnies de technologie financière. À certains égards, elles en sont et sont très bien placées, investissent dans leurs activités numériques pour améliorer leurs produits et services. Il y a les grandes banques historiques et les compagnies technologiques qui existaient longtemps avant la nuagique. b on disait que les entreprises historiques n'étaient pas agiles. Microsoft a fini par se lancer dans le nuagique. - Une question sur la politique aux États-Unis. Est-ce que les élections de mi mandat entraîne des rites pour les banques? On songe à la réglementation de Wall Street. - Dans la mesure où le parti républicain a obtenu une majorité à la chambre des représentants, c'est peut-être à la marge favorable au climat réglementaire puisque le fardeau réglementaire ne va pas augmenter. C'est peut-être légèrement positif pour les banques américaines, mais je crois que nous n'envisageons pas de changement important partir des élections de mi mandat. Ce serait plutôt un cycle d'élections présidentielles qu'il faudrait surveiller. - Dans la politique américaine, les compagnies pharmaceutiques se retrouvent dans le collimateur des élus qui veulent se faire bien voir du public. Les banques jouent-elles ce rôle de bouc émissaire? - Cela dépend de chaque cycle électoral. Chacun différent l'humeur publique également. Les banques se sont partiellement achetés même si il demeure des préoccupations légitime à l'égard de centaines de produits et services qu'elle propose. Elles doivent être réglementées, elles sont bien réglementées elles sont ressorties plus fort de la crise financière. La situation est donc moins brûlante qu'elle aurait été. - Merci pour toutes ces questions. Quelques ultimes réflexions. Nous avons vécu une année assez mouvementée. À l'approche de 2023, que faut-il penser pour le secteur financier? - Il faut se rappeler que les banques et les compagnies d'assurances bénéficient de la hausse des taux d'intérêt. Nous allons continuer d'assister à ce phénomène pendant un ou deux trimestres, mais cela va donner plus difficile puisque l'économie ralentira. Il faut s'assurer d'être suffisamment rémunéré pour une prise de risque, c'est-à-dire que les valorisations d'études doivent être raisonnablement intéressant. Il faut par ailleurs acheter les actions des banques qui ont les avantages concurrentiels les plus importants au niveau des dépôts, au niveau de certaines autres secteurs. - Merci James pour votre participation. James Hunter est analyse des banques à Gestion d'actifs TD. Demain Alex Gorewicz pas répondre à vos questions sur les titres à revenu fixe. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà, MoneyTalkLive@TD.com. Merci à demain.