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Bonjour, je suis Guy Bonnel. Bienvenue à Parlons d'Argent en direct. Nous présentons nouvelle émission quotidienne tous les jours. Tous les jours avec des invités, que vous ne verrez qu'ici dans certains cas. On va voir ce qui bouge dans les marchés, et répondre à vos questions sur les placements aujourd'hui. Nous allons aborder la récession potentielle et ses conséquences possibles sur les produits de base, et pourquoi le pétrole va peut-être mieux tenir le coup que prévu. Et dans le secteur éducation, Nugwa Haruna va aborder les outils de la plate-forme pour analyser le placement. Voici comment communiquer avec nous. Envoyez-nous un courriel à l'adresse qui figure à l'écran ou cliquez simplement sur la case en bas de l'écran pour nous envoyer votre message. Alors quelques mots sur ce qui se passe dans les marchés. C'est un petit peu inégal, surtout ceux de (...) commençons par chez nous. On a un indice à la baisse 256. Et les produits financiers ainsi que les produits de base sont à la baisse. Voyons maintenant (...), alors 10,48 $ l'action, baisse de 3 %. Voyons un peu maintenant au sud de la frontière le S&P 500. Alors les banques centrales sont intervenues et d'Aaron Powell, on l'écoute beaucoup, et fait les manchettes étant donné qu'il est à la lutte contre l'inflation, il y aura donc plus de mises à jour plus tard sur ce qui se passe aux États-Unis. Il y a une contraction de la croissance, une inflation par ailleurs, donc une combinaison quand même intéressante et importante. Voyons un peu maintenant sur le Nasdaq, il y a beaucoup de sociétés de technologie, c'est positif pour l'instant même si ça été inégal pendant la journée. Alors voyons un peu maintenant (...), il y a des préoccupations quant au domaine des croisières. Donc les actions subissent le court de l'action, qui subit des pressions, une baisse de 13 %. Voilà pour les mises à jour des marchés pour l'instant, le marché boursier. Risque de récession, c'est de plus en plus important dans l'esprit des investisseurs. Quelles seraient les conséquences sur les produits de base, notre invité dit que cette baisse ne durera pas longtemps et que le pétrole va peut-être mieux tenir le coup que prévu. Bart Melek, responsable de valeurs mobilières TD du secteur produit de base. Alors les banques centrales doivent évidemment maîtriser l'inflation, mais est-ce que ça pourrait signifier? Je compte d'être dévot. Les produits de base, ce sont des actifs à risque. Il y aura un ralentissement surtout parce qu'il y a ça aura des conséquences sur la demande. Commençons donc par les métaux industriels, et peut-être le pétrole aussi qui a tendance à réagir le plus, à une réduction de l'activité économique par le monde, donc de façon typique, ce qui se passe à ce moment du cycle, c'est que nous assistons à une situation où il y a beaucoup de stocks, beaucoup de produits en stock, et peut-être aussi beaucoup de spéculation, beaucoup d'effervescence de ce côté-là, des gestionnaires de faux qui ont tendance à miser sur le long terme. Donc évidemment, les banques centrales interviennent à ce moment-là et ce sont des mesures de restriction, de resserrement les plus ambitieuses qu'on a connues depuis une quarantaine d'années à cause de l'inflation. Aucune des banques centrales ne prévoyait une telle inflation, donc ils ont pris un peu de retard. Et probablement qu'ils auront besoin de ralentir un peu l'économie afin de supprimer ces pressions inflationnistes, surtout parce qu'une grande partie de ces pressions sont en fonction de l'offre. Alors il y a évidemment le COVID qui a joué, et puis la grande gueule en Europe entre la Russie et l'Ukraine. Alors ce qui misaient sur le long terme vont en subir les conséquences. On a vu ça même pour les courts du pétrole qui était à 130 $, maintenant ça baisse environ 113 $. Le cuivre est à la baisse de 20 % depuis des niveaux de plus de 10 000 auquel il était auparavant. Et même Laure qui a tendance à être perçue comme une protection contre l'inflation et un actif stabilisateur, même Laure a tendance à perdre de la valeur quand les taux d'intérêt commencent à grimper. Surtout les vrais taux d'intérêt, si on peut dire. Donc les produits de base sont à la baisse et on pense que la croissance, c'est ralenti, aura des conséquences. Merci de nous aider à comprendre ce qui se passe. J'aimerais qu'on parle maintenant de pétrole, je suis sûr que les gens veulent entendre parler un peu plus. Donc il y a des courants contraires. Au sein de la pandémie, une plus grande demande, et d'inquiétude par rapport à l'offre et à l'inflation. - Oui, alors écoutez, ce tableau nous montre un peu ce qui se passe et nous indique que les niveaux de stocks sont à un niveau historiquement bas. Ils étaient un bon soutien pour les courts à ce moment-ci du cycle, alors on s'attend à ce que la demande faiblisse. Je ne dis pas que la demande va baisser sur 12 mois, mais que les taux de croissance vont se réduire. Mais on pense que les spéculateurs vont commencer à intervenir. Mais ce n'est pas encore le cas. Et en fait, dans les quelques mois à venir, nous pensons que le pétrole pourrait grimper en valeur. Alors… au troisième trimestre, 213 à 116 en moyenne, ça pourrait te le court. Donc on pourrait peut-être atteindre 130. Un peu plus si on parle du court auquel transige le pétrole. Pourquoi, de raison. Il semble que l'OPEP n'est pas de capacité excédentaire véritablement qu'elle puisse mobiliser rapidement. Ça été confirmé par les gens du G7 il y a un dirigeant qui a dit que les Émirats arabes unis, qui n'ont pas beaucoup de marge de manœuvre. Alors quant aux données, la capacité excédentaire, et bien ça semble être un fait. Or l'OPEP a promis dans les mois à venir d'accroître sa production de quelques 648 000 barils par jour. Mais ça été plutôt décevant, il n'arrive pas à gérer ce qu'ils avaient promis, et les pays qui ont des quotas de production n'ont pas nécessairement la capacité de le faire. Le Nigéria, un demi-million de barils par jour de sous performance, ils nous disent qu'en outre il pourrait peut-être en offrir un peu plus, mais le moi doutais pas encore maintenant. Donc étant donné que nous avons une perte de capacité de raffinerie aux États-Unis d'environ 8 millions de dollars par jour, la demande après le COVID n'a pas vraiment réagi négativement au prix plus élevé. Les gens encore de l'argent et je pense que nous sommes tous fatigués de rester à la maison. Les gens veulent bouger. - Oui, on veut bouger, même si ça coûte plus cher. Et puis les billets d'avion se vendent beaucoup, la demande est élevée même si les prix des billets sont élevés. Alors on n'a pas assisté à l'élasticité des prix quant à la demande qui aurait été liée normalement à une hausse des prix. Les gens veulent sortir. Qu'est-ce que ça pourrait signifier pour les mois à venir? Écoutait, durera la semaine du 4 juillet aux États-Unis, et les gens ont utilisé plus de pétrole que d'habitude à cause de cette longue fin de semaine. La capacité de raffinage n'est pas au rendez-vous. Le pétrole russe et la capacité de raffinerie en Russie, et bien cause des sanctions, on peut pas en bénéficier. Donc là une recette pour que les prix continuent de monter, pendant quelques mois encore, j'en ai peur. Alors l'écart entre les prix des distilleries et les coûts du pétrole qu'on envoie pour transformer les produits, et bien ça a beaucoup grimpé. Ça s'est creusé. Et donc le problème, ce sera que pendant un certain temps, ces marchés vont se resserrer, même si un moment donné, l'OPEP et d'autres producteurs, comme les producteurs aux États-Unis en offre plus. Et Pierre Djokhar dans tout ça, la Chine. Ils auront peut-être plus de confinement, ça nous inquiète, quand on a besoin de produits de base, ou alors s'il cesse et confinement, ils auront besoin de plus de produits basent. Et donc à court terme, en Chine, ça va agir sur les marchés. Il est une demande saisonnière aux États-Unis, en Amérique du Nord et dans l'hémisphère occidentale, alors convoyage évidemment, qu'on veut bouger s'amuser. Et ça, ça requiert du carburant. Écoutez, la Chine a fait beaucoup de confinement, ils ont une politique de tolérance? Pour le COVID, et il y a des millions de personnes qui étaient confinées, de très grandes villes, Pékin, Shanghai, c'est plus que la population du Canada qui est sous confinement. Il y a des indices à l'effet qu'ils vont réouvrir un peu, quand on fait le suivi des données de mobilité, il semble que le pire soit passé, et probablement qu'il y aura une plus belle ouverture et que ça aura des conséquences sur la consommation de carburant en Chine. Alors au moment où l'hémisphère occidentale, ont conduit de plus en plus, on n'a pas de plus d'offre de produits pétroliers, il y aura peut-être des sanctions plus sévères contre la Russie, vu que le gaz naturel manque rendez-vous, et bien quel autre substitut des produits du pétrole ont-ils utilisé? Bien pendant les mois à venir, ce marché, je vous dirai que c'est temporaire, et quand nous examinons au-delà du troisième trimestre, vers les derniers mois de 2022, et le début de 2023, nous pensons que la Chine ne pourra pas connaître la croissance qu'elle a connue depuis trois décennies maintenant. On pouvait toujours s'en remettre à la Chine pour compenser nos déficiences. Et ça aidait les produits de base, mais on prévoit plus ça pour l'instant. La Chine va intervenir sur son PNB, mais bon, écoutez… il n'y aura pas une très forte demande de ce côté-là, donc pas beaucoup d'aide de la Chine. Je pense qu'il y aura une correction dans les marchés des martyres premières, mais au début, ça va s'améliorer, même pour certains métaux de base, mais pour l'énergie, il n'y aura que des choses qui vont grimper. Alors nous recevons vos questions, et je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous, grâce à l'adresse courriel à l'écran ou en cliquant sur la case au bas de l'écran pour nous envoyer vos questions. Alors mise à jour sur ce qui se passe dans le monde des affaires maintenant. Le chef de la direction de Shell dit que le monde fait face à une période de turbulences côté énergie. Il dit que la capacité excédentaire est très faible alors que la demande est à la hausse après la pandémie. Il prenait la parole à Singapour et disait que l'incertitude à cause du conflit en Ukraine et des sanctions contre la Russie, et bien on n'en ressent les conséquences dans le marché de l'énergie. C'est le dirigeant de Shell qui dit aussi que la production, la production excédentaire de l'OPEP est plutôt faible. (...) Qui achète des actifs de pétrole et de gaz de schiste, une transaction de 1,9 milliards de dollars, ils ont acquis tes XTO Energy Canada en Alberta, et il cherchait des acheteurs un peu plus tôt cette année. (...) Revoit son équipe de directions à la suite de résultats décevants. Il quitte son poste. Les ventes ont baissé de quelque 25 % au dernier trimestre. En comparaison avec la page précédente. Il faut aussi d'avoir un nouveau responsable du marchandisage pour renverser la situation. Voilà ce qu'il en est de cette société. Au Canada le TSX pèse 262 ; presque à 1 %. Notamment le secteur de l'énergie, les matériaux et les secteurs financiers. Au sud de la frontière, voici ce qui arrive aux indices, le S&P 500, à leur actuel a perdu quelque 10 points, le tiers de 1 %. Alors on reçoit des questions pour notre invité. Nous allons parler de produits de base, évidemment, encore et toujours. Qu'est-ce que vous nous dîtes pour les matériaux précieux? Eh bien, nous prévoyons que lors, d'abord, va commencer à se rectifier quelque peu. Il y aura un changement, mais sans doute beaucoup moins que ce qu'on a connu dans d'autres situations, parce que la fête et d'autres banques centrales de par le monde vont évidemment intervenir et… continuer de hausser les taux d'intérêt à court terme assez rapidement. Et donc voilà la dynamique. La fête, probablement, 75 points de base supplémentaire, peut-être autant peut-être pour atteindre 3,5 % la fin du cycle. Alors au fur et à mesure que ça va se produire et que l'économie va ralentir, il y aura sans doute une modération des taux inflationnistes, donc les véritables dans l'intérêt grimperaient de façon importante et ça historiquement, ça été mauvais pour les aurifères. Alors nous prévoyons des corrections, mais les cours ne devraient pas baisser tout autant, pas beaucoup de… 17,25, mettons, mais probablement, l'année prochaine, ça pourrait probablement grimper pourquoi? Parce qu'un moment donné la fête va probablement cesser ces mesures et à ce moment-là, il y aura de nouveaux une baisse des taux d'intérêt qui deviendra envisageable. Je ne suis pas convaincu qu'ils vont véritablement vouloir cibler le dos pour cent de taux d'inflation de façon ambitieuse. Ils vont peut-être permettre à l'inflation de se trouver bien au-delà de 2 %, peut-être pas 5 %. Assez difficile de ramener ça 2 %, tout à fait. Ça voudrait dire une très grave récession probablement. Et Monsieur Summers a dit qu'il faudrait un taux de chômage de cinq ou 6 % pendant quelques années pour revenir à dos pour cent de taux d'inflation dans un an une ou deux ans, et cette pour cent si on veut le faire en une année. Je ne pense pas qu'il faut agir de la sorte. Donc je pense qu'ils seront satisfaits si l'inflation repasse à la baisse et se tourne autour de peut-être 3 % pendant un an ou deux, ça, ça ira. À ce moment-là, ils vont probablement commencer à relâcher leur politique, et ça signifie que les taux d'intérêt réel vont commencer à baisser et ça serait très bien pour l'or. - Alors montrez-nous les tableaux. On traîne un peu. Qu'est-ce qu'on voit l'écran? - Ce qu'on voit maintenant, c'est le cours de l'or, et dans les FNB, les gens n'ont pas vraiment quitté le marché de l'or. Alors dans le marché des produits dérivés, qu'est-ce qui se passe? Ce sont des gens qui ne spéculent pas, qui ont agi de façon plutôt disciplinée par rapport alors. Je pense que ça va se poursuivre. Et dès que nous aurons l'impression que la Fed commence à relâcher ce resserrement, qu'elle offre leur actuel, et qu'elle commencera à être plutôt neutre pour les taux d'intérêt, et bien alors va probablement bien s'en tirer. Je ne dis pas 2000 $ l'once, mais peut-être 1800 et un peu plus vers la fin de l'année prochaine. Ça me paraît tout à fait envisageable et peut-être plus, mais ça dépendrait beaucoup de ce que la Fed est disposée à Fed pour ralentir l'économie par rapport à sa lutte pour l'inflation. Donc les banques centrales de par le monde on demanda, donc la lutte contre l'inflation et souvent ces deux exigences sont conflictuelles, sont contradictoires. Donc maintenant ils choisissent de lutter contre le pire des mots, l'inflation qui peut être très mauvaise, surtout pour les gens qui gagnent moins, donc ils prennent des mesures pour maîtriser l'inflation et ce de façon ambitieuse. Et cela signifie que l'économie ralentit, ça crée du chômage, Guy n'ont pas le choix d'accepter ça. Car c'est une véritable menace à l'avenir, ses attentes par rapport à l'inflation. Or, une fois qu'ils auront maîtrisé l'inflation dans une certaine mesure, ou à tout le moins faire en sorte que la courbe se renverse un peu, une trajectoire vers les 2 % d'inflation, et bien, ils vont peut-être décider, mais c'est simplement mon opinion actuelle, en fonction de ce que la Fed a fait dans le passé et de ce qu'ils ont dit pour l'inflation, ils vont peut-être décider que le chômage à ce moment-là serait peut-être plus négatif pour les États-Unis, et ils vont peut-être relâcher leur politique. Nous ne savons pas avec certitude. Évidemment il est trop tôt pour le dire à leur actuel, mais ce n'est pas réglé, et la Fed va changer de politique quand elle voudra le faire sans nous prévenir. Ils sont passés, ils ont changé de position de façon radicale, ils auraient peut-être dû commencer beaucoup plutôt à resserrer la vis, mais écoutez, c'est difficile de savoir exactement quand intervenir, quel est le bon moment, le moment idéal pour maîtriser l'inflation dans ce cas-ci. Alors nous nous sommes un peu trompés pour ce qui est de prédire ce que la Fed ne ferait, et qui c'est ce que nous pourrons dire pour la suite. Il faudra voir, quand l'inflation sera de nouveau dans une trajectoire à la baisse, peut-être pas immédiatement de 2 %, mais si on entrevoit le jour, ça pourrait chuter de nouveaux à 2 %. Alors faites votre propre recherche évidemment avant de prendre votre décision de placement ou communiquer avec nous comme vous le voulez. Voici comment faire pour envoyer vos questions, un courriel à l'adresse que vous connaissez, la voici, et maintenant nous allons parler d'éducation. Ça été une année difficile pour les grands indices qui ont beaucoup chuté. Les gens sont peut-être en train de refaire leur devoir et CourtierWeb à des outils qui peuvent vous aider, donc Nugwa Haruna qui a fait de la formation, les investisseurs qui veulent analyser déplacement possible, comment faire? En utilisant nos outils. Alors les investisseurs peuvent décider d'opter pour de nouvelles stratégies de placement et investir du côté de la valeur. Donc nous pouvons les aider à identifier quels sont les actifs qui sont sous-évalués. Alors s'ils souhaitent acheter des actions qui se vendent peu chères par rapport à leur valeur véritable, les investisseurs veulent s'assurer de savoir quels sont les risques, certains des risques, c'est peut-être par exemple trop de stocks, trop de produits en stock, et ceux qui utilisent cette stratégie pour l'essentiel pourraient s'assurer qu'il s'agit d'un cadre temporel plus long, plus prolongée, pour bien comprendre qu'ils assument un peu plus de risque. Une fois dans CourtierWeb, les investisseurs peuvent chercher des ratios par rapport aux données fondamentales, on clique sur rechercher puis action, et on s'en tient au thème d'aujourd'hui, les produits de base, ceux qui veulent voir des données fondamentales d'une société cliquent sur fondamentales, en anglais ici à l'écran, et une fois là, il y a des renseignements pour ces sociétés, par exemple quel est le bénéfice par action, et l'on peut faire des comparables, et recueillir des renseignements comme les bénéfices par action des sociétés, et comment cette société sentirent par comparaison au reste de son secteur d'activité où la valeur, une idée de ce que sont les actifs de la compagnie si jamais été liquidé, et puis trouver des informations sur les flux de trésorerie, et puis combien de liquidités disponibles dans cette société pour fonctionner. Comme investisseurs, si je vois des renseignements pour le secteur d'activité et des comparatifs, je peux peut-être voir aussi ce que sont les concurrents les plus directs de cette société et comment se compare. Alors je clique sur comparaison pour les homologues, je peux voir des comparatifs. Voilà, donc, à un moment donné, les investisseurs peuvent voir quelles sont les tendances sur une plus longue période, plutôt que d'avoir un cliché ponctuel. Dans ce cas là, qu'est-ce qu'ils font? Et bien évidemment, combien de fois, c'est plutôt statique, c'est affiché un moment donné. Si revoir plutôt les tendances, on peut examiner les états financiers et on peut les trouver dans CourtierWeb, toujours sous l'onglée fondamentale, mais cette fois on clique sur états financiers, et là l'investisseur peut voir ses bilans financiers sur une base annuelle ou par intérim, et sur les derniers trimestres une base annualisée. On peut voir les bénéfices, les revenus, les dépenses et le bilan bien sûr qui indique évidemment la valeur totale des actifs et des passifs, du passif, et on peut voir des données sur cinq ans, en fonction des actifs, des créances, et de l'actif des actionnaires. Et puis on peut voir ce qu'il en est du flux de trésorerie. Très intéressant. Merci beaucoup Nugwa. - Merci à vous. - Voilà, nos bois qui nous parlaient des questions. Alors il y a beaucoup de vidéos sur CourtierWeb, des webinaire, des classes mètres. Avant de retourner vos questions, je rappelle comment communiquer avec nous. Si vous avez une question sujet déplacement et ce qui se passe dans les marchés, nos invités veulent vous entendre. Envoyez-nous vos questions. Il y a deux façons d'y parvenir. Soit vous nous envoyez un courriel à tout moment à l'adresse que vous voyez à l'écran, ou alors vous utilisez la case au bas de l'écran pour nous écrire directement. Alors nous verrons si l'un de nos invités peuvent vous répondre immédiatement. À notre mission. De retour maintenant avec Bart Melek. Nous partons de produits de base. Il y a une question, plusieurs questions à vrai dirent. Dans vos prévisions pour le cuivre? Est-ce que c'est simplement une question de temps avant que le cuivre reparte à la hausse? - Oui. Mais écoutez, nous pensons qu'effectivement le cuivre, il y aura une correction, si vous nous avez suivi, nous avons vendu nos actions ont le cuivre a atteint 10 000 $. Maintenant c'est plus faible, environ 8400. Il a un peu répondu depuis le creux, mais quand je vois les facteurs fondamentaux, offrez demander que je regarde la croissance en Chine, la croissance mondiale, ce que font les spéculateurs, alors on a parlé des spéculateurs à plusieurs reprises, n'est-ce pas, des fois les gens me demandent pourquoi ils sont importants, c'est parce que le marché des produits de base ses finances arisaient comme tous les autres marchés. Il y a des gens qui utilisent des algorithmes pour agir de façon méthodique, systémique et ils suivent les tendances, et c'est quand même une partie importante du marché qui a agi de la sorte. Et en fait, bien souvent, surtout à court terme, sont plus importants peut-être que ceux qui agissent en fonction des fondamentaux. Parce qu'il n'y a pas tant de gens qui investissent en fonction des facteurs fondamentaux. Il y a de plus en plus de gens qui agissent comme des spéculateurs. Alors…probablement qu'ils vont percevoir un ralentissement de l'économie il y a certains variables, l'offre normale… alors que les mines et les fonderies réagissent à la demande, ça va modifier les conditions, car l'offre qui était contrainte à cause de ces marchés va se modifier. Et je ne dis pas qu'à la marge il y aura une demande qui va s'effondrer, mais probablement un ralentissement un moment donné. À cause d'un resserrement important, assez rapide, historiquement parlant. Le secteur de la construction qui utilise beaucoup de produits de base, le secteur de l'automobile aussi qui utilise beaucoup de métaux seront frappés, et beaucoup d'autres secteurs d'activités qui réagissent au taux d'intérêt à la hausse. Ça veut dire que côté demande, il y aura des conséquences. Et bien sûr, les gens qui s'intéressent aux produits dérivés, qui vont peut-être vouloir prendre de l'avance, et nous avons vu ça plusieurs reprises. Autre variable, alors que la Fed commencera à réduire son bilan… ça pourrait créer plus de volatilité. Plusieurs de ces fonds jouent sur les marges et quand on parle de volatilité à la hausse, ça aura des conséquences sur les marges. Et moins de capitaux avec lesquels intervenir, et le capital va devenir plus coûteux à financer, donc on réduit ses positions. La volatilité étend la hausse, par définition, on a tendance à réduire toutes les positions. Mais si on a vendu à cause des facteurs fondamentaux, on voudra peut-être réduire sa volatilité et la combinaison de ces variables va jouer. Donc il y a beaucoup d'aspects, à la fois, ça ne m'étonnerait pas qu'on obtient 10 ou 15 % de moins encore. 30 à 60 % d'écart entre le top et le creux sur la durée d'un cycle. Ça c'est souvent produit. Après le deuxième gain mondial, mais la bonne nouvelle, c'est que la capacité excédentaire, les stocks, c'est beaucoup plus faible que ce qu'on a vu dans le passé. Alors oui, il y aura une correction, mais l'autre probable ne durera probablement pas longtemps. Et le rebondissement, la reprise sera plus vigoureuse, parce qu'on a moins de capacité excédentaire, moins de stocks, il faudra répondre à la demande. Et d'où proviendront ces métaux? Il y a une autre variable qu'on n'avait pas connue dans les cycles intérieurs, c'est une très vigoureuse tentative dans les années à venir visant à faire en sorte qu'on obtienne la carbone neutralité, et ça se fait en générale grâce l'électrification des véhicules électriques, des groupes électrogènes. Une grande utilisation du cuivre justement. S'il y a un métal on ne peut pas vraiment remplacer quand on passe électrification, c'est le cuivre. Et nous n'avons pas assisté aux investissements requis pour atteindre nos silhouettes d'électrification pour l'instant. Et la correction, oui, c'est ce qui se passe de manière cyclique, mais je ne pense pas que ça restera faible pendant très longtemps et que la reprise sera très vigoureuse. Une autre question de la plate-forme. Au sujet de la sécurité alimentaire. Quel est votre point de vue quant aux engrais? Et aux produits agricoles de base? Soupçonner parce que je suis habituellement, produirait comme j'ai quelque chose à dire sur ce point. Dans le contexte du gaz naturel, c'est très important pour les engrais, azote, potasse… alors c'est exponentiel, ce qui s'est passé depuis deux ans. En d'autres mots, les prix de l'engrais ont beaucoup grimpé à cause des prix du gaz naturel. Les sanctions contre la Russie, la réduction de l'offre, ça veut dire que les engrais, les intrants, si vous voulez, sont moins disponibles, plus rares et les cours grimpent. Ça veut dire donc que le coût relatif à augmenter. Les agriculteurs ont tendance à utiliser moins d'engrais par Acre, donc les moissons utiliseront moins d'engrais, donc ils auront des rendements plus faibles, évidemment si on veut continuer de manger tous les jours, ça, ça ne peut pas changer, ça va de soi. Mais s'il y a des rendements agricoles plus faibles, et qu'il y a des perturbations du côté de l'offre à cause de ce qui se passe en Ukraine, du conflit là-bas, et les ukrainiens ne peuvent pas envoyer leur grand marché, OK certains coins du monde, au Moyen-Orient, sont frappés, et ce sera dur un peu partout dans le monde. Malheureusement, cinq le Canada. Vous ai parlé de sécurité alimentaire, mais de façon typique, dans ce genre de situation, ceux qui peuvent le moi se payer ces produits sont ceux qui en pâtissent le plus. C'est ce qu'il y a de triste. - Bon, vocation toujours. Assurez-vous de faire votre propre recherche avant de faire des placements comme nous avons le répété évidemment dans ces situations. Avant d'investir, donc, et vous pouvez nous écrire comme vous savez le faire notamment en cliquant sur la fenêtre au bas de l'écran. Envoyez-nous votre question, peut-être qu'un de nos invités pourra vous répondre directement à notre émission. Alors, les taux d'intérêt à la hausse. On revoit ce qu'il en est des prévisions pour le secteur résidentiel. Nous allons entendre Anthony Okholie à l'instant même. Alors… on s'attend à ce que la Banque du Canada augmentent les taux d'intérêt pour atteindre 3 %. On pense qu'il aurait une réduction de 23 % des ventes résidentielles au Canada en 2022 et une réductions de 12 % en 2023 à cause de cette demande plus faible. On prévoit que les prix des résidences au Canada chutent rond de 19 % du sommet au creux, entre le premier trimestre de cette année et le premier trimestre de 2023. Et quand on répartit par les provinces, les prix de l'immobilier résidentiel vont surtout chuter en Colombie Britannique et en Ontario pour l'année à venir. Petite croissance au Québec. En Alberta, réduction importante. Des hausses record, mais plus élevé qu'avant la pandémie. On s'attend aussi à ce que les prix tiennent le coup au Canada, surtout dans les prairies et les provinces de l'Atlantique. Bon, quand on parle du marché de l'immobilier canadien, il faut répartir en fonction des provinces et des régions, évidemment. Alors les prairies et l'Atlantique, le marché tiendra mieux le coût. Oui, ma chérie dans ciel. Une croissance de la population vigoureuse là-bas, et le marché est assez serré dans les provinces de l'Atlantique. Et c'est une question d'abord d'habiliter, il y a eu des augmentations de prix qui ont fait en sorte que c'est plus difficile d'acheter une maison en Colombie Britannique en Ontario, et c'est moins le cas dans les provinces de l'Atlantique et de la côte est. - Très bien, c'est toujours intéressant vous entendre, Anthony. Merci beaucoup. Alors voyons un peu les marchés, maintenant. Commençons par B Street, TSX, donc réduction de 193.. 1 % de baisse. Whitecap, on a parlé son acquisition tout à l'heure, 2,9 milliards de dollars, une certaine faiblesse du cours de l'action. Réduction de 5,3 %. S&P 500, maintenant, les banques centrales sont à une conférence où Monsieur Powell intervient, et il y a toujours cette lutte contre l'inflation. Revenons à Bart Melek maintenant. Donc les valeurs mobilières, parlons des produits de base. Qu'est-ce qui nous envoyait comme question maintenant? Les questions des auditeurs… oui, nucléaire. Voici une belle question. L'idée donc, on a parlé dans divers facteurs, et du nucléaire, et encore une fois, le secteur nucléaire, je ne le suis pas officiellement, mais comme nous suivons le secteur de l'énergie, du gaz naturel, des métaux, il y a aussi l'uranium. Et donc nous sommes un peu au courant de ce qui se passe du côté du nucléaire. En bout de piste. Il y a des théories à l'effet, et je suis plutôt d'accord à l'effet que il faut… il faut le nécessaire pour atteindre la Carbo neutralité et si on a des sources énergétiques interruption cible, donc éolien, et le solaire, il y a des périodes de la journée, quand on atteint un pic, de la demande, c'est peut-être pas le bon moment, c'est-à-dire qu'on n'a pas toujours le vent ou le soleil que l'on souhaite. Et nous n'avons pas les technologies d'entreposage de l'électricité comme on l'a pour le gaz naturel. Donc énergie électrique emmagasinée qu'on peut renvoyer dans le réseau quand il y a des pics de la demande. Ce n'est pas le cas. Beaucoup moins que pour le gaz par exemple. Donc les nouvelles technologies dans le nucléaire sont de plus en plus sûres, et il y a des gens qui examinent la possibilité de faire de la production d'électricité nucléaire de façon sécuritaire et abordable. En ajoutant bien sûr du solaire et de l'éolien à fin d'éliminer un moment donné dans l'avenir les hydrocarbures. Mais il faudra augmenter la capacité de production si on utilise disons du charbon pour générer de l'énergie, même si on branche 1 T sur le réseau électrique, c'est peut-être de l'énergie qui est très salissante, parce que ça été produit ce dans une centrale au charbon. Donc voilà, il faudra agir sur ces questions. Pour l'instant je ne suis pas au courant qu'il y a d'autres technologies qui pourraient remplacer l'énergie nucléaire pour avoir la Carbo neutralité. Ce n'est pas dans tous les coins du monde qu'il y a autant de capacités d'hydroélectricité. Il y a des coins du monde qui n'ont pas des cours d'eau requis, et les autres sources d'énergie son teint éruptif, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas 100 % fiables à tout moment. Et les sociétés ont besoin d'énergie fiable presque à 100 %, presqu'à tout moment. Le secteur de la fabrication par exemple. Par conséquent, sur un plan conceptuel, nucléaire à un bel avenir, je crois. Des pays comme la Chine, c'est clair, s'y intéresse beaucoup. Quand on parle de produits de base, il y a évidemment l'uranium qui peut jouer un rôle important. Demande accrue peut-être pour le radium. Je pense que la demande, je ne dis pas l'année prochaine cette année, ces choses-là requièrent du temps, il faut que ce soit prouvé, il y a des règlements, et à long terme, je pense que l'uranium, dans la mesure où ça sert pour produire de l'électricité dans des centrales nucléaires, ça devrait intéressant, uranium. Il faut revoir nos tabous, les tabous que nous avons eus jusqu'à présent après le choc énergétique, il y a bien des gens qui pensent que même le gaz naturel, ce n'est pas une solution à long terme. C'est une solution simplement intermédiaire. La question se pose, qu'est-ce qu'on utilisera alors? Il faudra quelque chose pour nous approvisionner en électricité jusqu'à ce qu'on ait la capacité d'emmagasiner l'électricité pour tenir le coup pendant une journée au complet. Oui, comment emmagasinée le mas,, le vent, imaginez. Alors on a commencé les missions en disant qu'il y avait des ports de récession, et on a parlé des produits de base. Alors que dire maintenant? Je vous dirai ceci. Je pense que les investisseurs, nous tous, nous devons suivre de très près ce qui se produit, et je vous dirai qu'il faut se parler franchement, de manière franche et honnête. Les choses évoluent échange, mais je pense qu'à certains égards, il faut s'en tenir à ce par rapport à quoi on se sent à l'aise. Il ne faut pas placer tous nos oeufs dans le même panier, car on ne sait jamais ce qui peut se produire. Nous l'avons vu coup sur coup. - Merci, Bart, d'avoir été des nôtres. Ça été très intéressant. Suite merci à vous, je suis content d'y avoir été. - Merci à Bart de s'être joint à nous. Demain, Francis Fong va aborder l'économie et l'État de l'immobilier au Canada. Francis Fong. Merci d'avoir suivi notre émission, Parlons d'Argent en direct.