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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Aujourd'hui, Anthony Okolie nous présente les dernières données sur l'inflation aux États-Unis et ce qu'elles pourraient signifier pour la Fed la semaine prochaine. Une nouvelle décision sur les taux. Nous examinons avec Michael O'Brien de Gestion de placements TD. Michael Craig de Gestion de placements TD nous dira si le récent repli des marchés n'est qu'un répit ou quelque chose de plus important.
Nous poursuivons la découverte de la plate-forme avancée. Jason Hnatyk montrera comment l'utiliser pour faire des recherches aux différentes entreprises.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composé est légèrement en hausse, 52 points, soit un quart de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, les actions de sociétés minières. Equinox Gold progresse d'un demi pour cent. Le volume est élevé mais la hausse est modeste.
Capstone Copper dans le contexte de la hausse continue des cours du cuivre, progresse aujourd'hui de sept et demis pour cent à 10,33 $. Il est question de fusions et d'acquisitions dans le secteur minier. Nous en reparlerons.
La cible de cette opération ne semble pas enchantée. Mais en fait, le secteur du cuivre est très actif en ce moment.
L'indice S&P 500, après une semaine mouvementée, progresse de 1 %.
53 points, jusqu'à 5101. L'indice Nasdaq, il y a eu toute une série d'annonces de résultats, ceux qui ont été faits à la clôture hier ont satisfait les marchés. Je songe à Alphabet.
Et elle ne fait pas partie de cette remontée.
Cela inquiète les investisseurs. L'action recule. L'inflation, l'inflation, l'inflation. Aujourd'hui, nous avons reçu ce qu'un rapport de Valeurs mobilières TD a appelé probablement les données les plus importantes de l'année. Anthony Okolie nous rejoint avec plus d'informations. Il s'agit de l'indicateur préféré de l'inflation pour la Fed.
- On n'entend pas tellement parler de désinflation parfaite cette année comme on en parlait l'an dernier. On vient de connaître l'indice de la consommation personnelle. Les prix ont bondi au mois de mars en fonction de l'indice privilégié par la Fed. L'indice de la consommation personnelle, et surtout le taux de base à l'exclusion de l'alimentation et de l'énergie à augmenter, ce qui était prévu.
C'est également l'augmentation qui avait eu lieu en février. Mais le taux annuel d'inflation a grimpé à 2,8 % le mois dernier, ce qui dépasse légèrement les attentes. Même si le changement annualisé sur six mois s'est maintenu inchangé à 3 %, l'inquiétude est la mesure annualisé sur trois mois que continue d'augmenter, passant de 3,7 à presque 4,5 %, laissant entendre que l'inflation serait plus opiniâtre à court terme. Les services de base, qui exclut le logement, ce qu'on appelle l'inflation de supers bases qui s'intéressent aux prix des services, prises ensemble, cela semble amené à croire que la Fed va continuer de prêcher la patience jusqu'à ce que l'inflation se rapproche de la cible de 2 %. La Fed dit et répété depuis longtemps qu'il faut faire preuve de patience.
- En début de l'année, les services on ne la croyait pas vraiment. Les attentes à l'égard du nombre de coupures de taux ont beaucoup diminué. Qu'en pense-t-on? Au début de l'année nous pensions qu'il y avait toute une série de coupures de taux et nous sommes à la fin du mois avril.
- On prévoit généralement que le taux directeur sera maintenu inchangé à la prochaine réunion, à 5,25 et à 5,5 %, mais quand il s'agit des attentes à l'égard des réductions de taux, la Fed semble avoir perdu confiance en ses propres productions. (...) Plutôt que la médiane de trois coupures de taux au mois de mars.
Services économiques TD prévoit au moins une coupure en septembre, parce que l'indice des prix à la consommation devrait reculer. On prévoit également une deuxième coupures de taux en décembre.
Mais ces perspectives comportent certains risques, surtout si l'inflation continue d'être persistante, ce qui pourrait signifier que les décisions de coupures de taux de la réserve fédérale seraient différentes.
Mais si l'inflation continue à être plus élevé que prévu, sans signe de mollissement du marché du travail, cela va continuer à peser sur la décision de la Fed.
- Il me semble qu'il nous faudrait un graphique, un de ses papiers comme à l'école primaire.
On pourrait continuer à reporter, à biffer les mois quant aux attentes de réduction de taux. Encore une fois, nous allons couvrir la semaine prochaine cette décision. Scott Colbourne va commenter en direct les réactions du marché à la suite de la décision de la Fed. Merci Anthony Okolie.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Nous vous avons parlé d'Intel tout à l'heure, qui est sous pression. À présent, l'un des titres de technologie qui progresse, Alphabet progresse de plus de 10 %, à 71,91. C'est la société-mère de Google dont les bénéfices ont dépassé les attentes qui annoncent son tout premier dividende et prévoit un rachat d'actions de 70 millions de dollars.
L'activité publicitaire et la division nuagique ont toutes deux beaucoup progressées pendant un trimestre. Alphabet est donc en nette hausse.
On refuse l'offre opportuniste.
(...) Le gaz naturel est tombé au plus bas depuis quatre ans.
Ce qui affecte le résultat net d'ExxonMobil au cours du dernier trimestre. Bien que le chiffre d'affaires de la société et dépassée les attentes, les ventes ont baissé sur l'année dernière. Outre les résultats, ExxonMobil était également impliqué dans un conflit avec chevrons.
Il se passe beaucoup de choses.
Exxon recule de 3 %.
À présent, un coup d'œil sur les indices.
S&P 500 progresse de un tiers de pour cent après une semaine difficile. Aux États-Unis, la semaine a également été difficile pour la S&P 500, mais grâce à la hausse des bénéfices secteurs de la technologie, Microsoft, Alphabet notamment, l'indice progresse de près de 1 %. Au début du mois, les marchés avaient atteint des sommets records, mais il y a eu un repli depuis lors.
Les émissaires concernent les perspectives des taux d'intérêt. Quelle pourrait être la suite? Michael O'Brien m'a rejoint plus tôt pour en discuter.
- Si on remonte au moment où les marchés atteignaient des retours, il y a quelques jours seulement, c'était vraiment à cause de la confiance qu'avaient les investisseurs.
L'économie aux États-Unis se mettait fort bien. Les investisseurs cherchaient le résultat idéal. La croissance demeurant forte, mais l'inflation diminuant, ce qui engendre une série de réduction des taux d'intérêt. Il y a peu de temps, les marchés prévoyaient 5,6 ou sept réductions de taux par la réserve fédérale aux États-Unis.
- Je crois que ce qui a ébranlé les marchés, ce n'était pas seulement les statistiques d'aujourd'hui que vous avez évoqué mais qui illustre très bien l'évolution depuis quelque temps, les dernières statistiques étaient plus élevées que prévues, ce qui a amené les investisseurs à se demander si la situation allait évoluer aussi facilement qu'on le prévoyait, s'il n'y a pas de réduction des taux, qu'est-ce que cela signifierait parler valorisation aujourd'hui? Les statistiques du PIB sont un peu décevants.
- Je pense que ce n'est pas tellement important. On ne peut pas dire que la faiblesse de l'économie est préoccupante, mais c'est plutôt au niveau de l'inflation. Encore une fois, le volet inflation de ce rapport était un peu plus élevé que prévu. Les investisseurs commencent à s'interroger sur le nombre de réductions de taux et le moment où elles interviendront aux États-Unis. Avant d'entrer au studio, j'ai entendu dire que la prévision de la première coupures de taux aux États-Unis a été reportée au mois de décembre! C'est un grand changement et c'est ce qui a effrayé les investisseurs et ce qui engendre ce repli. Certaines personnes en examinant (...) certains commencent à parler de stagflation.
C'est un mot qui est préoccupant aussi bien pour les marchés que pour les particuliers.
Les marchés dans le monde entier qui avait atteint ou approché des sommets record, c'est là où nous en étions, pas seulement aux États-Unis, il faut que beaucoup de conditions soient réunies, de condition positif. Pour moi, l'idée que la stagflation serait une issue probable, je crois que ce n'est pas du tout le cas.
Selon la prépondérance des éléments dont nous disposons, l'économie se porte relativement bien. L'inflation aux États-Unis n'a pas obtempéré comme on l'aurait espéré, mais à mon avis, il n'y a pas de signaux d'alarme qui laisse croire que l'inflation va repartir à la hausse.
C'est mon avis. Il s'agit à mon avis d'un repli sain après l'effervescence, l'optimisme d'il y a un ou deux mois. Dans la vie, les choses ne se passent pas aussi facilement pour le réprimer. C'est un rappel à la réalité, mais toutes choses étant égales, je pense que nous sommes dans une situation relativement satisfaisante, surtout en comparaison au point où la plupart des investisseurs pensaient qu'on serait il y a neuf mois ou six mois. L'inflation a beaucoup reculé.
Il faudra que nous soyons patients jusqu'à ce que ce processus est suivi son cours.
C'est exactement ce que les membres du comité directeur de la Fed disent et répètent depuis longtemps, même si nous ne nous voulions pas les entendre.
La tendance est positive, mais pas linéaire.
Ils comprennent qu'ils ne vont pas nécessairement obtenir tout ce qu'ils veulent tout de suite, mais que cela semble sans doute le résultat le plus probable. Il faut être patient.
- C'est comme un enfant boudeur qui s'indique de ne pas recevoir tout ce qu'il exige sur le champ.
- C'est exactement cela. Parlant de la situation au Canada. Les Américains vivent une situation exceptionnelle. Au Canada, c'est différent. Au Canada, c'est plutôt l'évolution conventionnelle de l'économie, les hausses de taux qui ont été pratiqués au Canada ont eu pour effet, comme prévu, de ralentir l'économie. L'économie a ralenti plus visiblement qu'aux États-Unis. L'aspect positif, c'est qu'au fur et à mesure que l'économie ralentit au Canada, l'inflation réagit comme on l'espérait, c'est-à-dire par opposition aux États-Unis où les données de l'inflation depuis peu sont plus élevées que prévues. Les données de l'IPC au Canada suivre la trajectoire prévue. Tiff Macklem, gouverneur de la banque du Canada, après les dernières statistiques sur l'IPC la semaine dernière, a déclaré très clairement que la banque Canada est satisfaite de ce qui se passe, des progrès accomplis, alors qu'aux États-Unis, les investisseurs diffèrent le pronostic de coupures de taux jusqu'à une époque beaucoup plus tardive de l'année. D'après ce que j'entendais, d'après les déclarations de Banque du Canada, je ne sais pas si ce sera à la prochaine réunion au mois de juin voilà souvent au mois de juillet que la première coupures de taux va intervenir, mais je pense que nous sommes sur le point d'entamer une série de coupures au Canada.
- Au moment où Tiff Macklem faisaient ses observations il se trouvait en compagnie de Jerome Powell dans la même salle et Jerome Powell estime que la situation n'était pas aussi propice chez lui.
Si nous commençons réduire les taux et que la Fed ne les réduit pas, jusqu'à quel point la banque Canada peut-elle aller avant de devoir s'arrêter?
- Vous avez raison, car il y a des limites.
En un mot, je crois que nous ne sommes encore loin de ses limites aujourd'hui.
Typiquement, facteur limitatif serait que, si la divergence est trop importante entre la banque du Canada et la réserve fédérale américaine, cela se répercute de façon particulièrement criante dans la monnaie, dans le taux de change, ce qui a des conséquences sur l'inflation. La banque du Canada a déployé de grands efforts pour ramener l'inflation là où les parvenus aujourd'hui. Je pense que la trajectoire est positive, mais si le dollar canadien faiblissait indûment, songea tous les légumes que vous achetez en provenance de Californie, les fruits et légumes, tout cela importerait l'inflation à cause de la faiblesse de notre monnaie. La banque du Canada doit prendre garde à ne pas aller trop loin. Mais je considère qu'il est certainement possible que la banque Canada pratique quelques réductions.
La banque Canada dispose d'une certaine souplesse, d'une certaine autonomie pour entamer une trajectoire légèrement différente de celle des États-Unis si les données économiques le justifient.
- La réserve fédérale maintient les taux plus élevés plus longtemps alors que la banque Canada les réduits. Les investisseurs verront-ils les possibilités dans différentes catégories d'actifs?
- Sur le marché canadien il y a un certain nombre d'entreprises canadiennes qui tirent sinon la majorité, du moins une forte part de leurs revenus et bénéfices de leurs activités aux États-Unis. Songez aux producteurs canadiens d'énergie qui rémunèrent leur personnel en dollars canadiens mais vendent leurs barils de pétrole en dollars américains.
Songez aux banques canadiennes, par exemple, qui ont une forte présence aux États-Unis. Les chemins de fer canadiens dont une bonne partie du réseau est aux États-Unis.
Cette entreprise bénéficie du dollar américain fort. Il y a donc des gagnants relativement parlant de ce genre de situation, mais dans un temps, pour revenir à votre première question, si le dollar canadien faiblit trop, nous risquons alors de nuire aux efforts que nous avons réalisés en matière d'inflation. Au niveau microéconomique, il y a des entreprises sont bien passées, les exportateurs dans le sud de l'Ontario, industrie automobile, mais il en faut, mais pas trop. Nous ne voulons pas aller trop loin.
- Une dernière question avant de mettre fin à cette partie de l'entretien.
C'est encore un début, mais plusieurs importantes entreprises canadiennes ont annoncé leurs résultats. Est-ce que vous pensez que ce phénomène pourrait se répercuter sur les entreprises canadiennes?
- Les États-Unis sont légèrement en avance sur le Canada au niveau de la cadence des annonces de résultats. Il n'y a pas encore beaucoup d'annonces de résultats au Canada. Je dirais que ce que nous avons vu jusqu'ici sont plutôt mitigés.
Rien d'exceptionnel. Certaines entreprises dépassent les attentes, d'autres déçoivent. Certaines annonces sont bien accueillies, d'autres mal accueillis. Mais cela ne doit pas nous étonner. Comme je l'ai dit tout à l'heure, l'économie canadienne manifeste un certain mollissement.
L'économie canadienne montre l'impact de ces 500 points de base de hausse de taux depuis quelques années. Je ne m'attendais pas à ce que les résultats des entreprises canadiennes florissants. Pour l'avenir, je pense qu'il est justifié d'être optimiste quant aux 30 % du marché canadien environ qui est consacré à l'extraction des ressources. Les producteurs de pétrole, les sociétés minières, qui extrait de l'or, du cuivre. Si vous considérez le cours des produits de base récemment, puisque l'inflation remonte, l'un des bénéficiaires traditionnels de l'inflation c'est le complexe des produits de base.
La perspective pour 30 % du marché canadien qui exposa cela est plutôt favorable.
Si la situation se maintient telle qu'elle est aujourd'hui, deuxième et troisième trimestre devrait permettre à ces entreprises de remonter leurs bénéfices considérablement.
- Vous venez d'entendre Michael O'Brien de Gestion de placements TD. À présent, poursuivre la découverte de la plate-forme avancée.
La plate-forme avancée est conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Jason Hnatyk est formateur principal. Vous allez nous montrer comment faire des recherches approfondies sur une action avec la plate-forme.
- Bonjour. C'est exactement ce que je vais faire. On a beaucoup parlé de la possibilité d'adaptation de la plate-forme avancée, de faire des analyses techniques.
Aujourd'hui, nous allons envisager la possibilité de faire des recherches détaillées sur les annonces des entreprises.
Allons sur la plate-forme avancée et voyons quelles sont ses outils. Vous voyez consommer, nous avons cliqué sur l'onglet analyse. Tout d'abord, les estimations et ratios. Il s'agit du résultat par action, de rendement en dividende. D'autres ratios qui sont très couramment utilisés. Cela nous permet d'établir une comparaison et un contraste sur différentes périodes. On peut modifier les graphiques au sommet de la page afin d'avoir une représentation visuelle des chiffres qui sont importants.
, il s'agit du résultat par action. Nous sommes conditionnés à rechercher des tendances en matière de prix, et si la tendance est haussière ou baissière, ces ratios et ces chiffres représentent des éléments importants prendre comment ses analyses. La plate-forme avancée présente des résultats sur une période de cinq ans.
À présent, le deuxième onglet de l'analyse porte sur les résultats financiers.
cela donne la possibilité de réaliser des comparaisons sur un an de certaines de ces chiffres très importants.
Si vous avez beaucoup besoin d'information, le secteur des services financiers vous permettra de satisfaire sa curiosité.
Mettons que vous voudriez voir ce qui intéresse les professionnels de l'industrie.
Cliquons sur l'onglet évaluation des analystes. Voici les tendances sur un mois et sur un an dans les évaluations des analystes et leur changement éventuel. Au sommet de la page, on trouve le consensus quant aux notes attribuées à cette action ainsi que le cours cible consensus des annuaires, des analystes plutôt.
Et enfin, on voit la différence de cours qui montre le cours actuel par rapport aux estimations. Si vous recherchez de la valeur, c'est peut-être l'occasion de voir où celle-ci pourrait résider.
Il y a également sur cette page l'analyseur de bénéfice.
Pour comprendre la valeur relative de la compagnie, l'évolution de son cours et ce que nous prévoyons à cet égard, cette page si permet de comparer convergences et divergences en ce qui concerne les attentes à l'égard des bénéfices que la compagnie va annoncer au bas de la page, il y a une représentation visuelle du résultat par action réelle et projette de l'évolution de la tendance mais il y a également d'excellentes informations sur la droite.
Des mises à jour relative aux dates d'annonce des résultats. Ensuite, le consensus des analystes, et puis il y a donc la volatilité implicite, et au bas, les projections de cours en fonction de l'écart type. Il est intéressant de voir quel est le résultat des calculs mathématiques, ce qui nous permet d'estimer la probabilité en fonction de l'écart type. Cet outil d'analyse renferme également beaucoup de renseignements qui revêtent une grande valeur.
- oui, effectivement, beaucoup d'outils très utiles. C'est ce que j'aime sur la plate-forme avancée, la vaste quantité d'information, mais il faut apprendre à manier. Ou plutôt se tourner?
-Vous avez raison. En quatre minutes, nous n'avons même pas effleuré le début. Tout d'abord, cela plate-forme, il y a l'onglet apprentissage, ou plusieurs vidéos vous proposent de vous mettre au courant de certaines caractéristiques clés. Mais là, je vais retourner sur CourtierWeb et sur l'onglet également appelé apprentissage.
Cliquez sur le son vidéo. Il y a énormément d'informations très pertinentes. Nous venons (...) je clique sur plate-forme avancée. 18 vidéos spécifiques s'affichent pour vous aider à apprendre. Beaucoup d'entre vous reconnaîtront ce beau Monsieur.
C'est Hiren Amin, qui a souvent parlé à ses émissions.
Et qui a enregistré cinq vidéos formidables sur la plate-forme avancée.
- On voit que Hiren Amin a beaucoup de talent de comédien.
Merci beaucoup Jason Hnatyk. Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb ou de balayer ce code QR qui vous mènera au compte Instagram de Placements directs TD où vous trouverez encore des vidéos d'information. Si vous n'avez pas votre téléphone sous la main, nous allons vous montrer le code QR une nouvelle fois à la fin de l'émission.
L'industrie automobile a passé des années à investir massivement dans ses offres de véhicules électriques. Au cours des quelques derniers mois, un changement radical ces opérés. David Mau m'a rejoint plus tôt pour en discuter.
- Les ventes de véhicules électriques dans l'ensemble augmente toujours. En 2023, elles ont bondi de 47 % dans le monde.
C'est-à-dire 18 % de toutes les ventes de véhicules neufs leur dernier.
Mais vous faites allusion à un ralentissement et nous le constatons effectivement.
La croissance des ventes devrait ralentir de ses 47 % à un peu plus de 30 %.
Il y a donc un déclin significatif dans la demande de nouveaux véhicules électriques.
En Amérique du Nord, aux États-Unis, au Canada, la proportion est beaucoup plus faible que les 47 % que je viens d'évoquer. Pourquoi? Parce qu'une bonne partie de la croissance des ventes de véhicules électriques se trouve dans des pays hors de l'Amérique du Nord, en Europe et en Chine notamment.
Les constructeurs vont faire face a une situation assez difficile d'ici peut-être deux ans, jusqu'à ce que les consommateurs puissent parvenir au point où ils peuvent absorber ce prix plus élevé. En effet, les véhicules électriques sont en général plus cher. C'est le principal problème est la principale raison pour laquelle nous assistons à un déclin des ventes. En outre, le deuxième problème avec la demande d'infrastructure électrique, c'est qu'on se rend compte que l'infrastructure de changement n'est pas suffisamment solide pour que l'on s'engage à acheter un véhicule électrique pour les déplacements personnels.
- Le recul du marché des véhicules électriques, chaque fois que j'entends des commentaires de la direction de Ford, GM, les autres grands constructeurs, qui ne construisent pas uniquement des véhicules électriques comme Tesla, il commence à parler de la proportion des véhicules électriques et de la composition de leurs ventes et surtout les véhicules hybrides.
Depuis quelques années, on s'intéresse beaucoup véhicules électriques mais il y a une nette évolution est davantage d'intérêt à l'égard des véhicules hybrides. Les véhicules hybrides permettent de répondre à deux objections que je viens d'évoquer.
Ils sont moins chers à construire, à vendre et donc acheter. Ils sont dotés de moteurs électriques d'un moteur à essence.
Le problème de l'autonomie ne se porte pas dans la même façon.
Lorsque le moteur électrique n'a plus de charges, la voiture continue d'avancer grâce au moteur à essence. Cela répond à deux objections importantes de la part des acheteurs de véhicules électriques, surtout au niveau du prix.
Considérez un véhicule hybride typique comme le Honda Insight ou Toyota Prius.
(...) La plupart des véhicules électriques se situent en moyenne gamme et auront un cours proche de 40 000 $ des États-Unis c'est un obstacle pour les nouveaux acheteurs.
- Je crois comprendre qu'il y a la règle 1 6 90 de Toyota.
- Oui, c'est très intéressant. Elle fait parti de mémorandum interne que Toyota a distribué à ses employés ses concessionnaires et qui a bien entendu futé. La règle 1 6 90 est la suivante. En fonction des études réalisées par Toyota et d'autres chercheurs, la compagnie a conclu que la quantité de matières premières, les minerais qui entrent dans la composition de véhicules électriques eus ce qu'il faut extraire, cobalt, nickel, le lithium, la quantité de ressources nécessaires pour construit un véhicule électrique, c'est donc l'un dans la formule, permettrait de construire six véhicules hybrides rechargeables ou 90 véhicules ordinaires. Non électrique.
Le constructeur a conclu que lorsqu'on considère la consommation de carbone, ces 90 véhicules hybrides réduisent les émissions de carbone 37 fois plus qu'un seul véhicule électrique.
Toute idée du mémorandum était d'informer que Toyota allait se concentrer sur les véhicules hybrides plutôt que d'investir énormément de temps et d'argent dans les véhicules électriques parce que le résultat que l'on obtient avec les véhicules hybrides et bien supérieurs au niveau environnemental que les véhicules électriques.
- C'est le genre d'argument qui pourrait vraiment miner la thèse centrale du véhicule électrique. Est-ce que cela pourrait être des années difficiles pour les véhicules électriques?
- Oui.
Cela se pourrait, comme vous et moi le savons, il y a toujours des améliorations dans la fabrication des véhicules électriques, les batteries s'améliorent constamment, les prix baissent, la production augmente. À un moment donné on va atteindre un point d'équilibre.
On peut espérer que les véhicules électriques et les hybrides seront quelque peu comparables.
- Parlant de certains des défis constatés dans le secteur des véhicules électriques.
S'il y a une faiblesse de la demande des consommateurs, le pick-up est toujours une option très populaire en Amérique du Nord.
Le pick-up traditionnel avec un moteur à combustion interne. Je voulais parler des usines hybrides. Il y a des retards.
- Oui, Tesla, comme vous l'avez dit.
Ça va licencier 10 % de son personnel dans le monde, c'est un chiffre important, et chez nous en Ontario, Ford, dont l'usine d'Oakville devait commencer à produire des véhicules en 2025, a annoncé que ce délai sera reporté. Ford veut que les marchés se donnent quelque temps pour se développer.
Autrement dit, Ford attend le retour de la demande. D'ici deux ans, on peut espérer que la technologie s'est améliorée et que les choses pourront être faites plus efficacement et meilleures marché.
- Un autre problème relié au véhicule électrique.
Il y a donc beaucoup d'obstacles. C'est la valeur de revente. On parle de la technologie qui évolue très rapidement.
Qu'est-ce que cela signifie pour l'acheteur de véhicules électriques envisage de le revendre dans deux ans?
- C'est tout à fait pertinent.
J'ai vu certaines études qui montrent que les valeurs de revente pour l'ensemble des voitures, que ce soit à combustion interne, hybrides ou électriques, le taux d'amortissement typique sur cinq ans et d'environ 40 %.
Ça s'applique à toutes les catégories d'autos.
Quand vous considérez spécifiquement les véhicules électriques, la baisse de valeur est plus élevée, environ 50 %.
Si vous achetiez un véhicule électrique de 100 000 $ et que dans cinq ans il ne valait plus que 50 000 $, il y a une ou deux raisons à cela. Il y a un facteur très important, c'est qu'au fur et à mesure que les nouveaux modèles de véhicules électriques sont mis en marché, de plus en plus de constructeurs commençant en proposer, l'un des objectifs est de réduire le prix. Imaginez, et Tesla l'a déjà fait deux fois depuis un an, Tesla a réduit ses prix.
Si Tesla a réduit le prix de son modèle Y de 10 000 $, tous les modèles Y existants en circulation vont valoir moins. C'est un facteur très important.
Au fur et à mesure que les compagnies continuent de réduire les prix.
Il y a un autre facteur, on en a déjà parlé, c'est que la technologie progresse très rapidement.
En cinq ans, la technologie de la batterie s'est énormément améliorée.
Les nouveaux véhicules électriques aujourd'hui seront dotés d'une batterie dotée d'une autonomie plus importante, qui se chargent rapidement. La technologie d'abord, le système d'exploitation qui fait fonctionner la voiture, les fonctions d'assistance à la conduite, la sécurité, même les divertissements et tout cela s'est amélioré considérablement. On commence à se rendre compte que d'ici deux ou trois ou quatre ans, leur véhicule électrique tout neuf acheté il y a quelques années comment ça se démodait et parfois même à devenir obsolète.
Cela dissuade certains acheteurs. Non seulement la voiture se périme rapidement, mais la valeur de revente n'est pas aussi élevée par comparaison à d'autres types de voitures.
- C'est cela qui plombe la demande actuelle. Nous allons parler tout à l'heure de l'évolution de la demande. Cela n'est pas utile au niveau de la demande aujourd'hui, car certains acheteurs potentiels qui s'intéressent à la valeur de revente vont se dire qu'il pourrait attendre encore un ou deux ans pour que la technologie rattrape.
Quand on conjugue tous ces éléments, que doivent les investisseurs se rappelaient dans ce secteur?
- Les investisseurs qui s'intéressent aux constructeurs automobiles doivent comprendre quelle est leur position concurrentielle dans l'industrie.
S'agit-il des chefs de file du marché où s'efforce-t-il de rattraper les chefs de file? Les valorisations sont importants.
Tesla est le seul constructeur automobile dont la valorisation, du moins la valorisation en ratio cours-bénéfice, est beaucoup plus élevé que les autres. La plupart des constructeurs classiques ont des ratio cours-bénéfice autour de cinq, nettement inférieur à 10. Tesla, je ne sais pas après l'évolution aujourd'hui, mais je pense que le ratio cours-bénéfice est autour de 40 ou 50. C'est un facteur dont il faut tenir compte.
- À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. (...) First Quantum progresse de 5 %. Un certain enthousiasme à l'égard de l'approche jusqu'ici rejetée pour le rachat d'Anglo American.
La compagnie a conclu une entente considérable au niveau du cuivre.
(...) Dans le reste du secteur, la situation est plus mitigée dans certaines autres catégories. Enbridge est en baisse.
C'est un vendredi un peu morose. Aux États-Unis, les actions américaines connaissent des hauts et des bas aujourd'hui.
L'ensemble du marché est nettement positif, mais que se produit-il? Google est en vert vif avec une forte progression. Alphabet a annoncé ses tous derniers résultats et propose un régime de rachat d'actions, 10 %.
Il y a donc une vague satisfaction à l'égard du trimestre que nous avons eu et les prédictions, les actions sont donc sous pression.
Les marchés ont récemment été mis à l'épreuve par le recul du secteur de la technologie, mais y a des signes de repli plus important à venir ou s'agit-il simplement d'une pause? Après cette semaine faite de hauts et de bas, nous avons posé la question à Michael Craig.
- Il y a un certain épuisement.
Il y a également les facteurs saisonniers que sont en cours. C'est le moment de la production des déclarations de revenus.
L'an dernier, les investisseurs devaient vendre avant le 15 avril les valeurs sur lesquelles il voulait réaliser des pertes.
Il y a un peu de prise de profit, un recul de 5 %.
Je pense qu'il n'y a pas trop, que ce n'est pas trop grave. Le marché refait le plein pour repartir de plus belle.
L'un des arguments avancés à l'avance cette semaine après la semaine difficile pour les actions de technologie, c'est qu'il y aura des bénéfices d'entreprises technologiques seront annoncées cette semaine et que les données fondamentales des compagnies alimenteront l'optimisme.
- Il y a les grandes banques, les assureurs, jusqu'ici aux États-Unis, nous commençons à peine au Canada. Que pensez-vous de cette saison donnant des bénéfices?
- Je pense que l'élargissement du marché et sans doute toute priorité pour l'instant. Je ne prévois pas de grande baisse en matière de technologie. Je sais que Tesla a eu quelque difficulté. Parmi les sept magnifiques. Mais on n'achète pas Tesla à cause de communiquer trimestriellement ici pour la croissance.
Il y a eu une légère rectification, mais l'intelligence artificielle ne va pas disparaître aussi surtout que la rotation des marchés se poursuit. Il ne faut pas se contenter de la technologie. Nous nous sommes concentrés sur le secteur industriel cette année et c'était secteur qui a bien réussi. Il n'y a pas eu de recul comme dans les grands indices de technologie, où les investisseurs accordent une attention excessive en ce moment.
- Vous parler de la technologie, secteur industriel. C'est cyclique. C'est la vigueur de l'économie aux États-Unis qui alimentent ça. L'économie se porte bien, alors aurons-nous un atterrissage en douceur ou continuer pour l'instant?
- Continue pour l'instant. Le secteur manufacturier a entamé une remontée. Il y a une tendance positive dans les secteurs.
Le secteur des services recul en revanche.
Dans l'étrange univers post-COVID, il y a beaucoup de cycles industriels sont déboussolés.
Le secteur manufacturier est en forte baisse depuis une dizaine de mois.
C'est ce qui nous intéresse. Ces déphasages (...) au niveau macro-économique, il semble que la progression se fait progressivement.
Au début de l'année il devait y avoir cinq ou six coupures de taux. À présent on envisage qu'il y en aurait peut-être pas.
L'obligation américaine à 10 ans était supérieure à 4,5 %. Qu'en est-il des taux plus élevés plus longtemps?
- Les attentes des services à l'égard des politiques de la Fed ont été incroyablement inexactes depuis que le cycle commencé.
Je lui dis parce que ce que l'on pense aujourd'hui, on ne le pensera vraisemblablement pas dans quelques mois.
Nous essayons d'adapter une thèse au marché. Notre point de vue, c'est que le processus de désinflation va se poursuivre. Il n'est pas linéaire.
L'inflation des biens à toucher un creux.
Les indicateurs prospectifs des services laissent croire que les loyers vont baisser. Les salaires ont certainement molli.
En gros, la trajectoire est bonne. S'il y a des réductions, hors de scénarios de réception, ce sera très favorable aux actifs à risque.
Mais les décrira de relance de l'inflation et une inquiétude qui ne disparaît pas.
On continue d'essayer d'adapter le discours à la réalité.
Et puis, il y a la Fed et la Banque du Canada.
Il est vraisemblable qu'il y aura une divergence. Notre économie est beaucoup plus sensible aux taux d'intérêt que ne l'est l'économie américaine.
Peut-être y aura-t-il une seule coupures de taux par la Fed cette année. Je pense que la banque Canada vont pratiquer beaucoup plus.
Cette semaine était occupée. Tiff Macklem et Jerome Powell participaient à la même tribune. On parlait de divergence. Jerome Powell dit qu'on ne réalisait pas les progrès contre l'inflation qu'on espérait.
Tiff Macklem a répondu que les choses se passent bien. Dans quelle mesure la banque Canada peut-elle diverger de la Fed?
- La Banque du Canada va suivre la trajectoire de l'inflation, laquelle est plus faible. (...) 80 % plus de nouveaux emplois sont dans le secteur du gouvernement. Avec 1 million de nouveaux arrivants, c'est une situation assez catastrophique pour le marché de l'emploi au Canada à l'heure actuelle. Je prévoirais que la banque du Canada débutera contre ce facteur limitatif, à part de ça, banque Canada accepterait que la monnaie recule mais ne veut pas de dépréciation rapide. S'il y a une dépréciation, c'est acceptable pour la banque Canada, à part cela, nous prévoyons un cycle raisonnable de coupures de taux.
- Que dire des risques géopolitiques?
Il y a des moyens (...) - selon nous il faut une approche différente.
Les participants du marché n'ont pas eu à s'inquiéter de cela depuis 30 ans et plus.
Nous avons vécu une ère dans laquelle il n'avait pas beaucoup de conflits. Au Moyen-Orient, je crois qu'il s'est agi d'une démonstration de force plus qu'autre chose. Que va-t-il se produit à partir de maintenant?
Je pense que la raison va prévaloir, mais lui depuis cinq ans ou 10 ans, la tendance a été à l'aggravation.
On ne peut exclure que des conflits naissent entre Israël et l'Iran. Personne ne le veut, surtout pour les Américains qui seraient happés par ce conflit. À bien des égards, il s'agit d'un théâtre géopolitique. Au niveau russo-ukrainien, l'Europe commence à se réarmer. Le paradoxe dans ce conflit, ce qu'il rapproche l'union européenne. À présent qu'elle a un ennemi commun.
Ce qui paradoxal, c'est que la dérive de l'Europe quant à la formulation d'une politique cohérente va sans doute engendrer une dynamique très positive. Il est malheureux qu'il ait fallu une guerre pour y parvenir. À long terme, s'est favorable pour l'Europe à mon avis qui sera beaucoup plus concentré sur la sécurité énergétique, c'est la politique industrielle, sur la coordination entre les différents économies.
Je crois qu'à long terme, c'est le catalyseur dont l'Europe avait besoin pour retrouver sa place dans la concurrence.
Mais c'est un coup terrible.
- Quand on conjugue tous ces facteurs, et il y en a beaucoup, qu'est-ce que ça signifie pour la répartition d'actifs? À quoi les investisseurs doivent songer?
- Nous somment concentrés sur l'Occident et le Japon.
L'Amérique du Nord nous plaît. Nous sommes moins baissiers quant à l'Europe.
C'est une évolution qui dure depuis longtemps et nous sommes intrigués par ce qui se passe au Japon. Le Japon fit une conjoncture comment n'avoir qu'une seule fois dans une carrière. L'économie diverge par rapport au taux d'intérêt négatif.
L'inflation commence à reparaître. Pas une inflation galopante, mais l'inflation qui commence à rompre l'état d'esprit désinflationnistes qui est tellement fatal pour une économie capitaliste. Des efforts sont faits en matière de gouvernance d'entreprise.
La proportion de moins de 50 ans a diminué à cause des décès, ce qui engendre une démographie très intéressante. Il y aura des pénuries de main-d'œuvre, mais cela va mener à un progression de la productivité.
C'est une situation intrigante. Avec les amitiés qui cherchent à se détacher de la Chine, le Japon est bien placé pour combler le vide. Nous accroissant donc notre répartition Japon. C'est un endroit où nous n'avions pas consacré beaucoup de temps depuis longtemps.
- Vous venez d'entendre Michael Craig de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Et comme promis, voici le code QR pour le compte Instagram de Placements directs TD où vous trouverez d'autres informations et vidéos.
Lundi, avant la date limite de production des déclarations de revenus, le mois d'avril est presque terminé, les derniers jours d'avril et mardi, premier jour de mai et mercredi, Nicole Ewing, directrice de la planification fiscale et successorale, sera notre invité et répondra à vos questions sur la planification fiscale et successorale.
Matière à réflexion. Si d'ici lundi vous n'avez pas compris votre déclaration. Vous posez vous pouvez nous poser vos questions et à parcourir, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci, et au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à lundi!
Nous poursuivons la découverte de la plate-forme avancée. Jason Hnatyk montrera comment l'utiliser pour faire des recherches aux différentes entreprises.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composé est légèrement en hausse, 52 points, soit un quart de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, les actions de sociétés minières. Equinox Gold progresse d'un demi pour cent. Le volume est élevé mais la hausse est modeste.
Capstone Copper dans le contexte de la hausse continue des cours du cuivre, progresse aujourd'hui de sept et demis pour cent à 10,33 $. Il est question de fusions et d'acquisitions dans le secteur minier. Nous en reparlerons.
La cible de cette opération ne semble pas enchantée. Mais en fait, le secteur du cuivre est très actif en ce moment.
L'indice S&P 500, après une semaine mouvementée, progresse de 1 %.
53 points, jusqu'à 5101. L'indice Nasdaq, il y a eu toute une série d'annonces de résultats, ceux qui ont été faits à la clôture hier ont satisfait les marchés. Je songe à Alphabet.
Et elle ne fait pas partie de cette remontée.
Cela inquiète les investisseurs. L'action recule. L'inflation, l'inflation, l'inflation. Aujourd'hui, nous avons reçu ce qu'un rapport de Valeurs mobilières TD a appelé probablement les données les plus importantes de l'année. Anthony Okolie nous rejoint avec plus d'informations. Il s'agit de l'indicateur préféré de l'inflation pour la Fed.
- On n'entend pas tellement parler de désinflation parfaite cette année comme on en parlait l'an dernier. On vient de connaître l'indice de la consommation personnelle. Les prix ont bondi au mois de mars en fonction de l'indice privilégié par la Fed. L'indice de la consommation personnelle, et surtout le taux de base à l'exclusion de l'alimentation et de l'énergie à augmenter, ce qui était prévu.
C'est également l'augmentation qui avait eu lieu en février. Mais le taux annuel d'inflation a grimpé à 2,8 % le mois dernier, ce qui dépasse légèrement les attentes. Même si le changement annualisé sur six mois s'est maintenu inchangé à 3 %, l'inquiétude est la mesure annualisé sur trois mois que continue d'augmenter, passant de 3,7 à presque 4,5 %, laissant entendre que l'inflation serait plus opiniâtre à court terme. Les services de base, qui exclut le logement, ce qu'on appelle l'inflation de supers bases qui s'intéressent aux prix des services, prises ensemble, cela semble amené à croire que la Fed va continuer de prêcher la patience jusqu'à ce que l'inflation se rapproche de la cible de 2 %. La Fed dit et répété depuis longtemps qu'il faut faire preuve de patience.
- En début de l'année, les services on ne la croyait pas vraiment. Les attentes à l'égard du nombre de coupures de taux ont beaucoup diminué. Qu'en pense-t-on? Au début de l'année nous pensions qu'il y avait toute une série de coupures de taux et nous sommes à la fin du mois avril.
- On prévoit généralement que le taux directeur sera maintenu inchangé à la prochaine réunion, à 5,25 et à 5,5 %, mais quand il s'agit des attentes à l'égard des réductions de taux, la Fed semble avoir perdu confiance en ses propres productions. (...) Plutôt que la médiane de trois coupures de taux au mois de mars.
Services économiques TD prévoit au moins une coupure en septembre, parce que l'indice des prix à la consommation devrait reculer. On prévoit également une deuxième coupures de taux en décembre.
Mais ces perspectives comportent certains risques, surtout si l'inflation continue d'être persistante, ce qui pourrait signifier que les décisions de coupures de taux de la réserve fédérale seraient différentes.
Mais si l'inflation continue à être plus élevé que prévu, sans signe de mollissement du marché du travail, cela va continuer à peser sur la décision de la Fed.
- Il me semble qu'il nous faudrait un graphique, un de ses papiers comme à l'école primaire.
On pourrait continuer à reporter, à biffer les mois quant aux attentes de réduction de taux. Encore une fois, nous allons couvrir la semaine prochaine cette décision. Scott Colbourne va commenter en direct les réactions du marché à la suite de la décision de la Fed. Merci Anthony Okolie.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Nous vous avons parlé d'Intel tout à l'heure, qui est sous pression. À présent, l'un des titres de technologie qui progresse, Alphabet progresse de plus de 10 %, à 71,91. C'est la société-mère de Google dont les bénéfices ont dépassé les attentes qui annoncent son tout premier dividende et prévoit un rachat d'actions de 70 millions de dollars.
L'activité publicitaire et la division nuagique ont toutes deux beaucoup progressées pendant un trimestre. Alphabet est donc en nette hausse.
On refuse l'offre opportuniste.
(...) Le gaz naturel est tombé au plus bas depuis quatre ans.
Ce qui affecte le résultat net d'ExxonMobil au cours du dernier trimestre. Bien que le chiffre d'affaires de la société et dépassée les attentes, les ventes ont baissé sur l'année dernière. Outre les résultats, ExxonMobil était également impliqué dans un conflit avec chevrons.
Il se passe beaucoup de choses.
Exxon recule de 3 %.
À présent, un coup d'œil sur les indices.
S&P 500 progresse de un tiers de pour cent après une semaine difficile. Aux États-Unis, la semaine a également été difficile pour la S&P 500, mais grâce à la hausse des bénéfices secteurs de la technologie, Microsoft, Alphabet notamment, l'indice progresse de près de 1 %. Au début du mois, les marchés avaient atteint des sommets records, mais il y a eu un repli depuis lors.
Les émissaires concernent les perspectives des taux d'intérêt. Quelle pourrait être la suite? Michael O'Brien m'a rejoint plus tôt pour en discuter.
- Si on remonte au moment où les marchés atteignaient des retours, il y a quelques jours seulement, c'était vraiment à cause de la confiance qu'avaient les investisseurs.
L'économie aux États-Unis se mettait fort bien. Les investisseurs cherchaient le résultat idéal. La croissance demeurant forte, mais l'inflation diminuant, ce qui engendre une série de réduction des taux d'intérêt. Il y a peu de temps, les marchés prévoyaient 5,6 ou sept réductions de taux par la réserve fédérale aux États-Unis.
- Je crois que ce qui a ébranlé les marchés, ce n'était pas seulement les statistiques d'aujourd'hui que vous avez évoqué mais qui illustre très bien l'évolution depuis quelque temps, les dernières statistiques étaient plus élevées que prévues, ce qui a amené les investisseurs à se demander si la situation allait évoluer aussi facilement qu'on le prévoyait, s'il n'y a pas de réduction des taux, qu'est-ce que cela signifierait parler valorisation aujourd'hui? Les statistiques du PIB sont un peu décevants.
- Je pense que ce n'est pas tellement important. On ne peut pas dire que la faiblesse de l'économie est préoccupante, mais c'est plutôt au niveau de l'inflation. Encore une fois, le volet inflation de ce rapport était un peu plus élevé que prévu. Les investisseurs commencent à s'interroger sur le nombre de réductions de taux et le moment où elles interviendront aux États-Unis. Avant d'entrer au studio, j'ai entendu dire que la prévision de la première coupures de taux aux États-Unis a été reportée au mois de décembre! C'est un grand changement et c'est ce qui a effrayé les investisseurs et ce qui engendre ce repli. Certaines personnes en examinant (...) certains commencent à parler de stagflation.
C'est un mot qui est préoccupant aussi bien pour les marchés que pour les particuliers.
Les marchés dans le monde entier qui avait atteint ou approché des sommets record, c'est là où nous en étions, pas seulement aux États-Unis, il faut que beaucoup de conditions soient réunies, de condition positif. Pour moi, l'idée que la stagflation serait une issue probable, je crois que ce n'est pas du tout le cas.
Selon la prépondérance des éléments dont nous disposons, l'économie se porte relativement bien. L'inflation aux États-Unis n'a pas obtempéré comme on l'aurait espéré, mais à mon avis, il n'y a pas de signaux d'alarme qui laisse croire que l'inflation va repartir à la hausse.
C'est mon avis. Il s'agit à mon avis d'un repli sain après l'effervescence, l'optimisme d'il y a un ou deux mois. Dans la vie, les choses ne se passent pas aussi facilement pour le réprimer. C'est un rappel à la réalité, mais toutes choses étant égales, je pense que nous sommes dans une situation relativement satisfaisante, surtout en comparaison au point où la plupart des investisseurs pensaient qu'on serait il y a neuf mois ou six mois. L'inflation a beaucoup reculé.
Il faudra que nous soyons patients jusqu'à ce que ce processus est suivi son cours.
C'est exactement ce que les membres du comité directeur de la Fed disent et répètent depuis longtemps, même si nous ne nous voulions pas les entendre.
La tendance est positive, mais pas linéaire.
Ils comprennent qu'ils ne vont pas nécessairement obtenir tout ce qu'ils veulent tout de suite, mais que cela semble sans doute le résultat le plus probable. Il faut être patient.
- C'est comme un enfant boudeur qui s'indique de ne pas recevoir tout ce qu'il exige sur le champ.
- C'est exactement cela. Parlant de la situation au Canada. Les Américains vivent une situation exceptionnelle. Au Canada, c'est différent. Au Canada, c'est plutôt l'évolution conventionnelle de l'économie, les hausses de taux qui ont été pratiqués au Canada ont eu pour effet, comme prévu, de ralentir l'économie. L'économie a ralenti plus visiblement qu'aux États-Unis. L'aspect positif, c'est qu'au fur et à mesure que l'économie ralentit au Canada, l'inflation réagit comme on l'espérait, c'est-à-dire par opposition aux États-Unis où les données de l'inflation depuis peu sont plus élevées que prévues. Les données de l'IPC au Canada suivre la trajectoire prévue. Tiff Macklem, gouverneur de la banque du Canada, après les dernières statistiques sur l'IPC la semaine dernière, a déclaré très clairement que la banque Canada est satisfaite de ce qui se passe, des progrès accomplis, alors qu'aux États-Unis, les investisseurs diffèrent le pronostic de coupures de taux jusqu'à une époque beaucoup plus tardive de l'année. D'après ce que j'entendais, d'après les déclarations de Banque du Canada, je ne sais pas si ce sera à la prochaine réunion au mois de juin voilà souvent au mois de juillet que la première coupures de taux va intervenir, mais je pense que nous sommes sur le point d'entamer une série de coupures au Canada.
- Au moment où Tiff Macklem faisaient ses observations il se trouvait en compagnie de Jerome Powell dans la même salle et Jerome Powell estime que la situation n'était pas aussi propice chez lui.
Si nous commençons réduire les taux et que la Fed ne les réduit pas, jusqu'à quel point la banque Canada peut-elle aller avant de devoir s'arrêter?
- Vous avez raison, car il y a des limites.
En un mot, je crois que nous ne sommes encore loin de ses limites aujourd'hui.
Typiquement, facteur limitatif serait que, si la divergence est trop importante entre la banque du Canada et la réserve fédérale américaine, cela se répercute de façon particulièrement criante dans la monnaie, dans le taux de change, ce qui a des conséquences sur l'inflation. La banque du Canada a déployé de grands efforts pour ramener l'inflation là où les parvenus aujourd'hui. Je pense que la trajectoire est positive, mais si le dollar canadien faiblissait indûment, songea tous les légumes que vous achetez en provenance de Californie, les fruits et légumes, tout cela importerait l'inflation à cause de la faiblesse de notre monnaie. La banque du Canada doit prendre garde à ne pas aller trop loin. Mais je considère qu'il est certainement possible que la banque Canada pratique quelques réductions.
La banque Canada dispose d'une certaine souplesse, d'une certaine autonomie pour entamer une trajectoire légèrement différente de celle des États-Unis si les données économiques le justifient.
- La réserve fédérale maintient les taux plus élevés plus longtemps alors que la banque Canada les réduits. Les investisseurs verront-ils les possibilités dans différentes catégories d'actifs?
- Sur le marché canadien il y a un certain nombre d'entreprises canadiennes qui tirent sinon la majorité, du moins une forte part de leurs revenus et bénéfices de leurs activités aux États-Unis. Songez aux producteurs canadiens d'énergie qui rémunèrent leur personnel en dollars canadiens mais vendent leurs barils de pétrole en dollars américains.
Songez aux banques canadiennes, par exemple, qui ont une forte présence aux États-Unis. Les chemins de fer canadiens dont une bonne partie du réseau est aux États-Unis.
Cette entreprise bénéficie du dollar américain fort. Il y a donc des gagnants relativement parlant de ce genre de situation, mais dans un temps, pour revenir à votre première question, si le dollar canadien faiblit trop, nous risquons alors de nuire aux efforts que nous avons réalisés en matière d'inflation. Au niveau microéconomique, il y a des entreprises sont bien passées, les exportateurs dans le sud de l'Ontario, industrie automobile, mais il en faut, mais pas trop. Nous ne voulons pas aller trop loin.
- Une dernière question avant de mettre fin à cette partie de l'entretien.
C'est encore un début, mais plusieurs importantes entreprises canadiennes ont annoncé leurs résultats. Est-ce que vous pensez que ce phénomène pourrait se répercuter sur les entreprises canadiennes?
- Les États-Unis sont légèrement en avance sur le Canada au niveau de la cadence des annonces de résultats. Il n'y a pas encore beaucoup d'annonces de résultats au Canada. Je dirais que ce que nous avons vu jusqu'ici sont plutôt mitigés.
Rien d'exceptionnel. Certaines entreprises dépassent les attentes, d'autres déçoivent. Certaines annonces sont bien accueillies, d'autres mal accueillis. Mais cela ne doit pas nous étonner. Comme je l'ai dit tout à l'heure, l'économie canadienne manifeste un certain mollissement.
L'économie canadienne montre l'impact de ces 500 points de base de hausse de taux depuis quelques années. Je ne m'attendais pas à ce que les résultats des entreprises canadiennes florissants. Pour l'avenir, je pense qu'il est justifié d'être optimiste quant aux 30 % du marché canadien environ qui est consacré à l'extraction des ressources. Les producteurs de pétrole, les sociétés minières, qui extrait de l'or, du cuivre. Si vous considérez le cours des produits de base récemment, puisque l'inflation remonte, l'un des bénéficiaires traditionnels de l'inflation c'est le complexe des produits de base.
La perspective pour 30 % du marché canadien qui exposa cela est plutôt favorable.
Si la situation se maintient telle qu'elle est aujourd'hui, deuxième et troisième trimestre devrait permettre à ces entreprises de remonter leurs bénéfices considérablement.
- Vous venez d'entendre Michael O'Brien de Gestion de placements TD. À présent, poursuivre la découverte de la plate-forme avancée.
La plate-forme avancée est conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Jason Hnatyk est formateur principal. Vous allez nous montrer comment faire des recherches approfondies sur une action avec la plate-forme.
- Bonjour. C'est exactement ce que je vais faire. On a beaucoup parlé de la possibilité d'adaptation de la plate-forme avancée, de faire des analyses techniques.
Aujourd'hui, nous allons envisager la possibilité de faire des recherches détaillées sur les annonces des entreprises.
Allons sur la plate-forme avancée et voyons quelles sont ses outils. Vous voyez consommer, nous avons cliqué sur l'onglet analyse. Tout d'abord, les estimations et ratios. Il s'agit du résultat par action, de rendement en dividende. D'autres ratios qui sont très couramment utilisés. Cela nous permet d'établir une comparaison et un contraste sur différentes périodes. On peut modifier les graphiques au sommet de la page afin d'avoir une représentation visuelle des chiffres qui sont importants.
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cela donne la possibilité de réaliser des comparaisons sur un an de certaines de ces chiffres très importants.
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Cliquons sur l'onglet évaluation des analystes. Voici les tendances sur un mois et sur un an dans les évaluations des analystes et leur changement éventuel. Au sommet de la page, on trouve le consensus quant aux notes attribuées à cette action ainsi que le cours cible consensus des annuaires, des analystes plutôt.
Et enfin, on voit la différence de cours qui montre le cours actuel par rapport aux estimations. Si vous recherchez de la valeur, c'est peut-être l'occasion de voir où celle-ci pourrait résider.
Il y a également sur cette page l'analyseur de bénéfice.
Pour comprendre la valeur relative de la compagnie, l'évolution de son cours et ce que nous prévoyons à cet égard, cette page si permet de comparer convergences et divergences en ce qui concerne les attentes à l'égard des bénéfices que la compagnie va annoncer au bas de la page, il y a une représentation visuelle du résultat par action réelle et projette de l'évolution de la tendance mais il y a également d'excellentes informations sur la droite.
Des mises à jour relative aux dates d'annonce des résultats. Ensuite, le consensus des analystes, et puis il y a donc la volatilité implicite, et au bas, les projections de cours en fonction de l'écart type. Il est intéressant de voir quel est le résultat des calculs mathématiques, ce qui nous permet d'estimer la probabilité en fonction de l'écart type. Cet outil d'analyse renferme également beaucoup de renseignements qui revêtent une grande valeur.
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L'industrie automobile a passé des années à investir massivement dans ses offres de véhicules électriques. Au cours des quelques derniers mois, un changement radical ces opérés. David Mau m'a rejoint plus tôt pour en discuter.
- Les ventes de véhicules électriques dans l'ensemble augmente toujours. En 2023, elles ont bondi de 47 % dans le monde.
C'est-à-dire 18 % de toutes les ventes de véhicules neufs leur dernier.
Mais vous faites allusion à un ralentissement et nous le constatons effectivement.
La croissance des ventes devrait ralentir de ses 47 % à un peu plus de 30 %.
Il y a donc un déclin significatif dans la demande de nouveaux véhicules électriques.
En Amérique du Nord, aux États-Unis, au Canada, la proportion est beaucoup plus faible que les 47 % que je viens d'évoquer. Pourquoi? Parce qu'une bonne partie de la croissance des ventes de véhicules électriques se trouve dans des pays hors de l'Amérique du Nord, en Europe et en Chine notamment.
Les constructeurs vont faire face a une situation assez difficile d'ici peut-être deux ans, jusqu'à ce que les consommateurs puissent parvenir au point où ils peuvent absorber ce prix plus élevé. En effet, les véhicules électriques sont en général plus cher. C'est le principal problème est la principale raison pour laquelle nous assistons à un déclin des ventes. En outre, le deuxième problème avec la demande d'infrastructure électrique, c'est qu'on se rend compte que l'infrastructure de changement n'est pas suffisamment solide pour que l'on s'engage à acheter un véhicule électrique pour les déplacements personnels.
- Le recul du marché des véhicules électriques, chaque fois que j'entends des commentaires de la direction de Ford, GM, les autres grands constructeurs, qui ne construisent pas uniquement des véhicules électriques comme Tesla, il commence à parler de la proportion des véhicules électriques et de la composition de leurs ventes et surtout les véhicules hybrides.
Depuis quelques années, on s'intéresse beaucoup véhicules électriques mais il y a une nette évolution est davantage d'intérêt à l'égard des véhicules hybrides. Les véhicules hybrides permettent de répondre à deux objections que je viens d'évoquer.
Ils sont moins chers à construire, à vendre et donc acheter. Ils sont dotés de moteurs électriques d'un moteur à essence.
Le problème de l'autonomie ne se porte pas dans la même façon.
Lorsque le moteur électrique n'a plus de charges, la voiture continue d'avancer grâce au moteur à essence. Cela répond à deux objections importantes de la part des acheteurs de véhicules électriques, surtout au niveau du prix.
Considérez un véhicule hybride typique comme le Honda Insight ou Toyota Prius.
(...) La plupart des véhicules électriques se situent en moyenne gamme et auront un cours proche de 40 000 $ des États-Unis c'est un obstacle pour les nouveaux acheteurs.
- Je crois comprendre qu'il y a la règle 1 6 90 de Toyota.
- Oui, c'est très intéressant. Elle fait parti de mémorandum interne que Toyota a distribué à ses employés ses concessionnaires et qui a bien entendu futé. La règle 1 6 90 est la suivante. En fonction des études réalisées par Toyota et d'autres chercheurs, la compagnie a conclu que la quantité de matières premières, les minerais qui entrent dans la composition de véhicules électriques eus ce qu'il faut extraire, cobalt, nickel, le lithium, la quantité de ressources nécessaires pour construit un véhicule électrique, c'est donc l'un dans la formule, permettrait de construire six véhicules hybrides rechargeables ou 90 véhicules ordinaires. Non électrique.
Le constructeur a conclu que lorsqu'on considère la consommation de carbone, ces 90 véhicules hybrides réduisent les émissions de carbone 37 fois plus qu'un seul véhicule électrique.
Toute idée du mémorandum était d'informer que Toyota allait se concentrer sur les véhicules hybrides plutôt que d'investir énormément de temps et d'argent dans les véhicules électriques parce que le résultat que l'on obtient avec les véhicules hybrides et bien supérieurs au niveau environnemental que les véhicules électriques.
- C'est le genre d'argument qui pourrait vraiment miner la thèse centrale du véhicule électrique. Est-ce que cela pourrait être des années difficiles pour les véhicules électriques?
- Oui.
Cela se pourrait, comme vous et moi le savons, il y a toujours des améliorations dans la fabrication des véhicules électriques, les batteries s'améliorent constamment, les prix baissent, la production augmente. À un moment donné on va atteindre un point d'équilibre.
On peut espérer que les véhicules électriques et les hybrides seront quelque peu comparables.
- Parlant de certains des défis constatés dans le secteur des véhicules électriques.
S'il y a une faiblesse de la demande des consommateurs, le pick-up est toujours une option très populaire en Amérique du Nord.
Le pick-up traditionnel avec un moteur à combustion interne. Je voulais parler des usines hybrides. Il y a des retards.
- Oui, Tesla, comme vous l'avez dit.
Ça va licencier 10 % de son personnel dans le monde, c'est un chiffre important, et chez nous en Ontario, Ford, dont l'usine d'Oakville devait commencer à produire des véhicules en 2025, a annoncé que ce délai sera reporté. Ford veut que les marchés se donnent quelque temps pour se développer.
Autrement dit, Ford attend le retour de la demande. D'ici deux ans, on peut espérer que la technologie s'est améliorée et que les choses pourront être faites plus efficacement et meilleures marché.
- Un autre problème relié au véhicule électrique.
Il y a donc beaucoup d'obstacles. C'est la valeur de revente. On parle de la technologie qui évolue très rapidement.
Qu'est-ce que cela signifie pour l'acheteur de véhicules électriques envisage de le revendre dans deux ans?
- C'est tout à fait pertinent.
J'ai vu certaines études qui montrent que les valeurs de revente pour l'ensemble des voitures, que ce soit à combustion interne, hybrides ou électriques, le taux d'amortissement typique sur cinq ans et d'environ 40 %.
Ça s'applique à toutes les catégories d'autos.
Quand vous considérez spécifiquement les véhicules électriques, la baisse de valeur est plus élevée, environ 50 %.
Si vous achetiez un véhicule électrique de 100 000 $ et que dans cinq ans il ne valait plus que 50 000 $, il y a une ou deux raisons à cela. Il y a un facteur très important, c'est qu'au fur et à mesure que les nouveaux modèles de véhicules électriques sont mis en marché, de plus en plus de constructeurs commençant en proposer, l'un des objectifs est de réduire le prix. Imaginez, et Tesla l'a déjà fait deux fois depuis un an, Tesla a réduit ses prix.
Si Tesla a réduit le prix de son modèle Y de 10 000 $, tous les modèles Y existants en circulation vont valoir moins. C'est un facteur très important.
Au fur et à mesure que les compagnies continuent de réduire les prix.
Il y a un autre facteur, on en a déjà parlé, c'est que la technologie progresse très rapidement.
En cinq ans, la technologie de la batterie s'est énormément améliorée.
Les nouveaux véhicules électriques aujourd'hui seront dotés d'une batterie dotée d'une autonomie plus importante, qui se chargent rapidement. La technologie d'abord, le système d'exploitation qui fait fonctionner la voiture, les fonctions d'assistance à la conduite, la sécurité, même les divertissements et tout cela s'est amélioré considérablement. On commence à se rendre compte que d'ici deux ou trois ou quatre ans, leur véhicule électrique tout neuf acheté il y a quelques années comment ça se démodait et parfois même à devenir obsolète.
Cela dissuade certains acheteurs. Non seulement la voiture se périme rapidement, mais la valeur de revente n'est pas aussi élevée par comparaison à d'autres types de voitures.
- C'est cela qui plombe la demande actuelle. Nous allons parler tout à l'heure de l'évolution de la demande. Cela n'est pas utile au niveau de la demande aujourd'hui, car certains acheteurs potentiels qui s'intéressent à la valeur de revente vont se dire qu'il pourrait attendre encore un ou deux ans pour que la technologie rattrape.
Quand on conjugue tous ces éléments, que doivent les investisseurs se rappelaient dans ce secteur?
- Les investisseurs qui s'intéressent aux constructeurs automobiles doivent comprendre quelle est leur position concurrentielle dans l'industrie.
S'agit-il des chefs de file du marché où s'efforce-t-il de rattraper les chefs de file? Les valorisations sont importants.
Tesla est le seul constructeur automobile dont la valorisation, du moins la valorisation en ratio cours-bénéfice, est beaucoup plus élevé que les autres. La plupart des constructeurs classiques ont des ratio cours-bénéfice autour de cinq, nettement inférieur à 10. Tesla, je ne sais pas après l'évolution aujourd'hui, mais je pense que le ratio cours-bénéfice est autour de 40 ou 50. C'est un facteur dont il faut tenir compte.
- À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. (...) First Quantum progresse de 5 %. Un certain enthousiasme à l'égard de l'approche jusqu'ici rejetée pour le rachat d'Anglo American.
La compagnie a conclu une entente considérable au niveau du cuivre.
(...) Dans le reste du secteur, la situation est plus mitigée dans certaines autres catégories. Enbridge est en baisse.
C'est un vendredi un peu morose. Aux États-Unis, les actions américaines connaissent des hauts et des bas aujourd'hui.
L'ensemble du marché est nettement positif, mais que se produit-il? Google est en vert vif avec une forte progression. Alphabet a annoncé ses tous derniers résultats et propose un régime de rachat d'actions, 10 %.
Il y a donc une vague satisfaction à l'égard du trimestre que nous avons eu et les prédictions, les actions sont donc sous pression.
Les marchés ont récemment été mis à l'épreuve par le recul du secteur de la technologie, mais y a des signes de repli plus important à venir ou s'agit-il simplement d'une pause? Après cette semaine faite de hauts et de bas, nous avons posé la question à Michael Craig.
- Il y a un certain épuisement.
Il y a également les facteurs saisonniers que sont en cours. C'est le moment de la production des déclarations de revenus.
L'an dernier, les investisseurs devaient vendre avant le 15 avril les valeurs sur lesquelles il voulait réaliser des pertes.
Il y a un peu de prise de profit, un recul de 5 %.
Je pense qu'il n'y a pas trop, que ce n'est pas trop grave. Le marché refait le plein pour repartir de plus belle.
L'un des arguments avancés à l'avance cette semaine après la semaine difficile pour les actions de technologie, c'est qu'il y aura des bénéfices d'entreprises technologiques seront annoncées cette semaine et que les données fondamentales des compagnies alimenteront l'optimisme.
- Il y a les grandes banques, les assureurs, jusqu'ici aux États-Unis, nous commençons à peine au Canada. Que pensez-vous de cette saison donnant des bénéfices?
- Je pense que l'élargissement du marché et sans doute toute priorité pour l'instant. Je ne prévois pas de grande baisse en matière de technologie. Je sais que Tesla a eu quelque difficulté. Parmi les sept magnifiques. Mais on n'achète pas Tesla à cause de communiquer trimestriellement ici pour la croissance.
Il y a eu une légère rectification, mais l'intelligence artificielle ne va pas disparaître aussi surtout que la rotation des marchés se poursuit. Il ne faut pas se contenter de la technologie. Nous nous sommes concentrés sur le secteur industriel cette année et c'était secteur qui a bien réussi. Il n'y a pas eu de recul comme dans les grands indices de technologie, où les investisseurs accordent une attention excessive en ce moment.
- Vous parler de la technologie, secteur industriel. C'est cyclique. C'est la vigueur de l'économie aux États-Unis qui alimentent ça. L'économie se porte bien, alors aurons-nous un atterrissage en douceur ou continuer pour l'instant?
- Continue pour l'instant. Le secteur manufacturier a entamé une remontée. Il y a une tendance positive dans les secteurs.
Le secteur des services recul en revanche.
Dans l'étrange univers post-COVID, il y a beaucoup de cycles industriels sont déboussolés.
Le secteur manufacturier est en forte baisse depuis une dizaine de mois.
C'est ce qui nous intéresse. Ces déphasages (...) au niveau macro-économique, il semble que la progression se fait progressivement.
Au début de l'année il devait y avoir cinq ou six coupures de taux. À présent on envisage qu'il y en aurait peut-être pas.
L'obligation américaine à 10 ans était supérieure à 4,5 %. Qu'en est-il des taux plus élevés plus longtemps?
- Les attentes des services à l'égard des politiques de la Fed ont été incroyablement inexactes depuis que le cycle commencé.
Je lui dis parce que ce que l'on pense aujourd'hui, on ne le pensera vraisemblablement pas dans quelques mois.
Nous essayons d'adapter une thèse au marché. Notre point de vue, c'est que le processus de désinflation va se poursuivre. Il n'est pas linéaire.
L'inflation des biens à toucher un creux.
Les indicateurs prospectifs des services laissent croire que les loyers vont baisser. Les salaires ont certainement molli.
En gros, la trajectoire est bonne. S'il y a des réductions, hors de scénarios de réception, ce sera très favorable aux actifs à risque.
Mais les décrira de relance de l'inflation et une inquiétude qui ne disparaît pas.
On continue d'essayer d'adapter le discours à la réalité.
Et puis, il y a la Fed et la Banque du Canada.
Il est vraisemblable qu'il y aura une divergence. Notre économie est beaucoup plus sensible aux taux d'intérêt que ne l'est l'économie américaine.
Peut-être y aura-t-il une seule coupures de taux par la Fed cette année. Je pense que la banque Canada vont pratiquer beaucoup plus.
Cette semaine était occupée. Tiff Macklem et Jerome Powell participaient à la même tribune. On parlait de divergence. Jerome Powell dit qu'on ne réalisait pas les progrès contre l'inflation qu'on espérait.
Tiff Macklem a répondu que les choses se passent bien. Dans quelle mesure la banque Canada peut-elle diverger de la Fed?
- La Banque du Canada va suivre la trajectoire de l'inflation, laquelle est plus faible. (...) 80 % plus de nouveaux emplois sont dans le secteur du gouvernement. Avec 1 million de nouveaux arrivants, c'est une situation assez catastrophique pour le marché de l'emploi au Canada à l'heure actuelle. Je prévoirais que la banque du Canada débutera contre ce facteur limitatif, à part de ça, banque Canada accepterait que la monnaie recule mais ne veut pas de dépréciation rapide. S'il y a une dépréciation, c'est acceptable pour la banque Canada, à part cela, nous prévoyons un cycle raisonnable de coupures de taux.
- Que dire des risques géopolitiques?
Il y a des moyens (...) - selon nous il faut une approche différente.
Les participants du marché n'ont pas eu à s'inquiéter de cela depuis 30 ans et plus.
Nous avons vécu une ère dans laquelle il n'avait pas beaucoup de conflits. Au Moyen-Orient, je crois qu'il s'est agi d'une démonstration de force plus qu'autre chose. Que va-t-il se produit à partir de maintenant?
Je pense que la raison va prévaloir, mais lui depuis cinq ans ou 10 ans, la tendance a été à l'aggravation.
On ne peut exclure que des conflits naissent entre Israël et l'Iran. Personne ne le veut, surtout pour les Américains qui seraient happés par ce conflit. À bien des égards, il s'agit d'un théâtre géopolitique. Au niveau russo-ukrainien, l'Europe commence à se réarmer. Le paradoxe dans ce conflit, ce qu'il rapproche l'union européenne. À présent qu'elle a un ennemi commun.
Ce qui paradoxal, c'est que la dérive de l'Europe quant à la formulation d'une politique cohérente va sans doute engendrer une dynamique très positive. Il est malheureux qu'il ait fallu une guerre pour y parvenir. À long terme, s'est favorable pour l'Europe à mon avis qui sera beaucoup plus concentré sur la sécurité énergétique, c'est la politique industrielle, sur la coordination entre les différents économies.
Je crois qu'à long terme, c'est le catalyseur dont l'Europe avait besoin pour retrouver sa place dans la concurrence.
Mais c'est un coup terrible.
- Quand on conjugue tous ces facteurs, et il y en a beaucoup, qu'est-ce que ça signifie pour la répartition d'actifs? À quoi les investisseurs doivent songer?
- Nous somment concentrés sur l'Occident et le Japon.
L'Amérique du Nord nous plaît. Nous sommes moins baissiers quant à l'Europe.
C'est une évolution qui dure depuis longtemps et nous sommes intrigués par ce qui se passe au Japon. Le Japon fit une conjoncture comment n'avoir qu'une seule fois dans une carrière. L'économie diverge par rapport au taux d'intérêt négatif.
L'inflation commence à reparaître. Pas une inflation galopante, mais l'inflation qui commence à rompre l'état d'esprit désinflationnistes qui est tellement fatal pour une économie capitaliste. Des efforts sont faits en matière de gouvernance d'entreprise.
La proportion de moins de 50 ans a diminué à cause des décès, ce qui engendre une démographie très intéressante. Il y aura des pénuries de main-d'œuvre, mais cela va mener à un progression de la productivité.
C'est une situation intrigante. Avec les amitiés qui cherchent à se détacher de la Chine, le Japon est bien placé pour combler le vide. Nous accroissant donc notre répartition Japon. C'est un endroit où nous n'avions pas consacré beaucoup de temps depuis longtemps.
- Vous venez d'entendre Michael Craig de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Et comme promis, voici le code QR pour le compte Instagram de Placements directs TD où vous trouverez d'autres informations et vidéos.
Lundi, avant la date limite de production des déclarations de revenus, le mois d'avril est presque terminé, les derniers jours d'avril et mardi, premier jour de mai et mercredi, Nicole Ewing, directrice de la planification fiscale et successorale, sera notre invité et répondra à vos questions sur la planification fiscale et successorale.
Matière à réflexion. Si d'ici lundi vous n'avez pas compris votre déclaration. Vous posez vous pouvez nous poser vos questions et à parcourir, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci, et au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à lundi!