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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct. Tous les jours, j'aurais des invités. Plusieurs de ces invités, vous ne verrez qu'ici. Nous allons aborder ce qui se passe dans les marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, pour aborder une récession possible, qu'est-ce que ça signifie pour les marchés? Jing Roy. Puis Anthony Okolie va nous parler des rapports les plus récents en matière de vente au détail au Canada. Dans la section éducation, Caitlin Cormier va indiquer comment on peut trouver des produits à revenu fixe sur la plate-forme. Envoyez-nous vos courriels à l'adresse qui figure à l'écran. Ou en cliquant, en tapant votre question sur la case prévue à cet effet. Le TSX composite modérément négatif, 40 points en moins. Une certaine stabilité côté énergie. Canadian Natural Resources Resources est un peu à la hausse. Une hausse d'environ 2 %. Mais notez qu'il y a certaines faiblesses du côté des minières, notamment Kinross Gold. Rien de grave, 6,12 $ l'action. Au sud de la frontière des investisseurs se concentre sur les politiques monétaires de Jerome Powell aujourd'hui. À Washington, on dit que la lutte contre l'inflation va se poursuivre et va sans doute requérir des taux d'intérêt plus élevé et de nouvelles hausses de taux d'intérêt. Une baisse de presque 1/2 % au S&P 500. Le Nasdaq, côté technologie, qu'est-ce qu'on voit maintenant? On est prudent. Une baisse quand même de 150 points, plus de 1 %. NVIDIA a tiré parti de ce qui se passe du côté de l'intelligence artificielle. Il y a eu beaucoup de hausse du cours de son action. Mais aujourd'hui, un peu de recul. Une baisse de 14 $, un peu plus de 3 % à la base. Il y a beaucoup de préoccupations quant à une récession possible, mais en dépit de ces peurs, les marchés quand même tiennent le coup. Évidemment, S&P 500 est à la hausse ces derniers jours. Comment les investisseurs doivent-ils percevoir les différentes catégories d'actifs? Jing Roy va nous parler de ces questions. Ravi de vous accueillir pour la première fois l'émission. - Merci, je suis très contente d'être des vôtres. - On parle d'une récession possible depuis tellement longtemps maintenant. Où se trouve cette récession? On a appris à vivre avec la peur. - Pour la plupart des gens qui prévoient une récession, c'est difficile de voir où la peur se manifeste, dans quelle catégorie d'actifs, et je constate que des peurs de récession du côté des obligations souveraines. Et du côté du cours du pétrole. Mais ça ne se retrouve pas dans les valorisations des actions. Analysons cela plus en profondeur. Quand on parle de la structure d'un cours de rendement, c'est nettement inversé pour les taux réels et nominaux aux États-Unis, au Canada et en Europe. Ce que ça signifie, c'est qu'à l'avenir les gens s'attendent à ce qu'il y ait moins de croissance et moins d'inflation. C'est très prudent, disons. Deuxièmement, le cours du pétrole, une baisse de 12 % depuis le début de l'année en dépit des efforts très actifs de la part de l'OPEP gérait l'offre. Ça suit ce qui se passe du côté de la production industrielle, donc à la baisse aux États-Unis, dans la zone euro et en Chine. Je passe mes transactions. Ça ne se reflète pas non plus, la peur de la récession, du côté de l'indice S&P 500. Il y a quelques raisons à cela. D'abord, il est important de se rappeler que c'est très différent, les actions, de l'économie elle-même. Par exemple, la technologie représente environ le tiers de l'indice boursier qui ne contribue qu'environ 8 % du PNB. On ne parle pas de la même chose. Deuxièmement, il est important de comprendre que les bénéfices ou les attentes en matière de croissance à l'heure actuelle, c'est une courbe en V. Le S&P 500, l'indice pondéré, si on en retire les grands noms de la technologie, les gens prévoient une croissance de 10 % des bénéfices dans les deux années à venir. Par opposition à un scénario récessionnaire d'environ 10 % en moyenne. Donc les bénéfices ne tiennent pas compte de la récession. le goût du risque revient parce que l'économie a tenu le coup, à peu près à la hausse de la fin des taux d'intérêt risque de prime aux actions, ce qu'un investisseur exigeant plus pour détenir ce genre d'actes, ça a baissé à son niveau le plus faible depuis 15 ans. L'indice est au plus bas depuis 30 ans et la volatilité implicite, avoir les publications des grandes données économiques, il y a un effondrement donc tout ça indique qu'il y a une perspective optimiste pour les actions. Quand on voit l'écart côté crédit, les investisseurs obligataires sont moins optimistes en général que les investisseurs boursiers, mais là non plus il n'y a pas beaucoup de peur. L'écart du crédit est environ la moitié de ce qu'on voit au moment où il y a des récessions. Le taux de reprise(. ..) somme toute, les valeurs des actifs sont quand même importantes. Qu'en est-il maintenant des diverses zones géographiques? On ne voit pas encore les grands nuages à l'horizon. Aux États-Unis, comme je l'ai dit, il n'y a rien de majeur qui se passe. Il y a beaucoup de mesures de relance économique qui soutienne les dépenses des consommateurs. C'est environ 10,8 % du PNB d'après nos évaluations. C'est encore en cours. De l'autre côté de l'Atlantique, en Europe, techniquement ils sont en récession mais le cours des actions a tenu le coup comme aux États-Unis jusqu'à présent. Comme les sociétés en bourse sont moins liées à la croissance aux États-Unis, et le fait qu'ils sont bénéficiaires de la grande transition des dépenses qui se font pour la transition énergétique, ils en profitent. Ici chez nous c'est plus sombre quand même. Les secteurs cycliques, c'est plus de la moitié quand même de notre indice ici au pays, et ce que nous voyons, ce que les rendements sur les actions indiquent un point de vue plutôt pessimiste quant à la croissance économique au Canada. C'est encore pire en Chine. Là-bas, il est clair qu'on est très prudent, car à court terme la croissance qui provient de la reprise économique après la COVID s'essouffle, et à plus long terme les gens se concentrent sur le genre de risque qui peuvent entraîner une stagnation à long terme si on a pas le bon soutien de la part des politiques. Et le Japon, là-bas, la politique de la banque centrale soutient la croissance car elle doit soutenir l'économie et la relance pour atteindre le 2 % d'inflation. Par conséquent, la politique monétaire là-bas est très relâchée et il y a une expansion des services notamment et une reprise dans la fabrication. - Donc est-ce qu'on arrive à un endroit mythique où il n'y aura plus de récession, d'atterrissage ce fameux avion, atterrissage en douceur? - Il y a beaucoup de façons de décrire la récession. Si je dois choisir une lettre, ce serait, voici. Ça veut dire que la récession va durer plus de temps car ce serait un cycle fondé sur le crédit et en général dans ces cas-là il faut y mettre le temps car les taux d'intérêt doivent être maintenus à une bonne hauteur pendant plus longtemps. Donc ça revient à l'idée qu'il faut savoir pendant combien longtemps les compagnies et les consommateurs peuvent tenir le coup sans réduire la consommation quand il y a des taux d'intérêt élevé. Le premier domino qui tomberait serait les secteurs corporatifs car ils sont plus sensibles aux taux d'intérêt. Le tiers des créances des sociétés, c'est un taux flottant donc ça entraîne des conséquences sur le bénéfice et les coûts du financement de leurs créances, c'est difficile aussi. Ils embauchent moins. Pour les gens qui ont couru trop de risque, évidemment, les risques pour les rattraper et certaines de ces sociétés vont faire faillite. Et le malaise au sein des sociétés va se répandre ensuite chez les gens, chez les consommateurs, les foyers et les ménages parce qu'il y aura des pertes d'emploi et ça va réalimenter ce qui se passe pour tirer à la baisse les sociétés, les compagnies et l'économie. Voilà l'anatomie de cette récession. Mais ce sera assez long. Il faudra y mettre du temps. déjà, on voit certains signes d'affaiblissement. les société privée s'en remet aux banques régionales. (...) On constate aussi que les dépenses des consommateurs ont commencé à faiblir, notamment pour les groupes à plus faibles revenus et les défaillances pour les prêts automobiles et les cartes de crédit sont à la hausse. Dans ce groupe-là. Dans une situation comme ça, évidemment, on peut s'attendre à une récession. Il y a des faiblesses de l'économie, les gens perdent leur emploi, achètent moins, donc qu'est-ce que ça veut dire pour les actions et les titres à revenu fixe? Commençons par les titres à revenu fixe. Si les taux d'intérêt sont plus élevés plus longtemps, à long terme les obligations du Trésor des États-Unis vaut mieux réussir que d'autres formes de crédit donc départageons ça. C'est-à-dire que dans une récession, les at (...) on est conservateur. C'est 50 points de base de baisse en rendement réel. De plus, en plus du trois et demis pour cent de rendement, rien qu'avec les coupons, quand on rassemble le tout, on voit que c'est un rendement très intéressant. Je passe maintenant aux autres formes de crédit. Au début de la courbe, car la courbe est extrêmement renversée, les frais sont élevés surtout pour le crédit de qualité élevée. Par conséquent, pour cette tranche-là, c'est très intéressant. Mais pour le rendement élevé, l'écart va se creuser plus que pour les sociétés de meilleure qualité. Le résultat sera non linéaire, donc il faut être prudent pour ce qui est du crédit à rendement élevé. La clé est de prévoir un portefeuille à revenu fixe qui sera défensif sans tenir des titres de qualité. Rester sur la défensive. Côté actions maintenant, les actions boursières, ça semble être un marché haussier au S&P 500. On se demande ce qui se passe. Pour les actions, il n'y a pas une seule recette. Je commencerai en disant que c'est très difficile de s'en tenir aux données macro-économiques, notamment des taux d'intérêt, pour que les multiples de valorisation crainte, surtout que la prime de risque est très peu élevée, est très basse. Il y a des limites à ce qu'on peut faire, à moins que la Fed commence à réduire les taux d'intérêt. On ne prévoit pas que ce sera bientôt. Par conséquent, c'est un très bon contact pour les gens qui choisissent des titres boursiers, qui identifie les compagnies par rapport auquel on a sous-estimé les résultats possibles, la croissance possible. On cherche des gestionnaires de portefeuille qui savent choisir les titres. Deuxièmement, un facteur de rotation en matière d'action, ça va devenir plus fréquent. Ça correspond en général à des modifications pour ce qui est des conditions d'ensemble et nous prévoyons des changements plus fréquents de conditions financières à cause de ce que fait la Fed. Un retard pour la Fed qui recalibre le tout pour tenir compte des réalités inflationnistes et de croissance. Par conséquent, il pourrait y avoir un desserrement temporaire des données. Quand les données financières sont serrées et l'inverse aussi. Par conséquent, on constate qu'il y a des conditions financières aussi, mais nous savons que le résultat final est un resserrement des conditions financières, alors que la voie est incertaine. Il faut prendre du recul et nous concentrer sur la trajectoire, sur le long terme et s'en tenir à des titres de qualités qui ont des modèles d'affaires rentables, une bonne capacité de générer des flux de trésorerie et qui ont un bilan solide pour tenir le coup alors que les coûts du capital sont plus élevés tout en ayant des politiques très amicales vis-à-vis les investisseurs. Troisièmement, il y a des divergences plus marquées, diverses politiques de par le monde pour ce qui est des politiques monétaires et fiscales, et il faut accroître la diversification de votre portefeuille d'actions en cherchant ailleurs, à l'extérieur des États-Unis, à l'étranger, vers des régions qui soutiennent fiscalement l'expansion et monétaire aussi, et la croissance économique. - Fascinant. Beaucoup de choses à digérer. Tout le monde voudra faire ses devoirs avant de décider d'investir. Cette année et l'an prochain. Nous allons répondre à vos questions qui s'adressent à Jing Roy bientôt. N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse courriel qui figure à l'écran. Ou en cliquant sur la case au bas de votre écran. Dans le monde des affaires, voyons un peu. Les actions de FedEx aujourd'hui, le géant de l'expédition, va maintenir au sol 29 avions de plus dans l'année qui vient. À cause des problèmes côté demandes. Ça fait parti des efforts chez FedEx de réduire ses coûts alors que les consommateurs achètent moins de produits discrétionnaires. Une baisse d'environ 1 % de ce côté. Ici, l'Allied Properties vend ses centres de données à Toronto pour 1,35 milliards de dollars. ils disent qu'ils (... ) Winnebago, et va banque ont baissé en comparaison l'an dernier. La compagnie faite face à un marché plus difficile pour les véhicules récréatif. De leur côté, une baisse de 3 %. Bay Street, indice TSX composite, une baisse de 0,17 % au sud de la frontière. Jerome Powell témoigne pendant deux jours à Washington, il dit qu'il faut continuer de lutter contre l'inflation et qu'il faudra plus de hausse de taux d'intérêt même s'ils ont un peu ralenti ce processus dernièrement. Ils ont mis ça sur pause, disons. De retour auprès de Jing Roy qui répond à vos questions. Comment percevoir tout ce qu'on dit sur l'intelligence artificielle dans les marchés? C'est réel ou pas? - Je pense que oui. D'après divers estimés sur le marché de l'IA, à peu près 15 000 milliards de dollars d'ici 2030, ça pourrait ajouter au PNB presque un ou 1/2 % de croissance au PNB d'ici 2030. Les conséquences de l'IA sont énormes. Mais tout à la fois, il y a beaucoup d'incertitudes liées au modèle d'affaires et aux réalités économiques des modèles d'affaires fondées sur l'IA. Dans cette chaîne d'approvisionnement, le gros de la valeur passe du côté des fabricants de puces et des gens qui fournissent des logiciels. C'est le premier endroit où les conséquences se font sentir évidemment. C'est très transparent. Mais si on approfondit et qu'on passe au deuxième palier dans la chaîne d'approvisionnement, il y a des choses intéressantes. Les fabricants d'équipements de semi-conducteurs, c'est peut-être intéressant et certains modèles d'affaires fondées sur l'intelligence artificielle, sur des données crédibles et fiables, les fournisseurs de contenus vont rebondir peut-être car ils auront de nouveaux modèles d'affaires pour monétiser leur contenu. Il faut examiner du côté du deuxième palier, la deuxième tranche pour voir les conséquences de l'IA. Il faut voir si les avantages passeront du côté du capital de la main-d'œuvre. Ça aura de graves conséquences sur les rendements, sur les actifs, car ça aura des conséquences sur la distribution de la richesse dans l'économie donc des conséquences sur le taux de croissance de l'économie. Ça va décider de ce que seront les politiques gouvernementales quant à savoir s'ils doivent redistribuer la richesse. Voilà un peu les grands points. À long terme qu'il faut garder en tête pour l'IA. Nous devrons suivre cela de près. - Merci. tout le printemps, on s'est demandé s'il y a des gros risques de côté de l'immobilier commercial. - Oui un sujet chaud à l'heure actuelle car on constate qu'il y a des faiblesses du côté de cette activité partout sur terre, aux États-Unis, en Europe et dans une certaine mesure au Canada. Mais je ne pense pas que l'immobilier commercial soit à risque systémique à l'heure actuelle. C'est confiné à certaines régions. Il a des changements structurels pour ce qui est des habitudes de travail, et de plus, pour certains types de propriétés de moins bonne qualité, pour que l'immobilier commercial devienne risque systémique, il faudrait qu'il y ait une corrélation croisées de tout cela, un effet de levier, une deuxième hypothèque, nous n'avons pas constaté ce phénomène. Le gros de l'immobilier hypothécaire, si les banques vont l'assumer aux États-Unis. Aux États-Unis, les prêts sont surtout du côté des banques régionales. C'est environ la moitié des prêts hypothécaires commerciaux. Les banques régionales vont subir les conséquences. Ici au Canada, l'immobilier commercial c'est environ 10 % des prêts des banques, mais c'est surtout du côté des immeubles à bureaux. Mais ce n'est qu'un ou 2 % du portefeuille, donc les conséquences ici sont limitées. - Intéressant. Quand on parle des bureaux évidemment, ce n'est qu'une partie de l'immobilier commercial. Faites vos recherches avant de décider d'investir. On reviendra auprès de Jing Roy dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous à l'adresse courriel à l'écran. Maintenant, secteur éducation pour aujourd'hui. CourtierWeb peut vous aider. Caitlin Cormier va nous en parler. Comment trouver ce genre de produit sur la plate-forme? - Oui bien sûr. On parle toujours de l'inflation, des taux d'intérêt, et on a beaucoup parlé des produits de titres à revenu fixe. Voyons un peu ou les trouver dans CourtierWeb et ce qui est disponible. J'avance immédiatement dans CourtierWeb, je clique sur recherche en haut à gauche, et sous investissement de placement, titres à revenu fixe. Autre revenu fixe. Ici, on voit tout ce qui est disponible, ce qui peut s'acheter, pas tous mais une grande partie des produits. On a par exemple une façon de choisir rapidement, on voit les obligations de divers titres provinciaux, municipaux etc., et à droite nous avons côté banque, commercial, les bons du trésor, donc pour choisir rapidement, car il y a une liste de titres avec des dates d'échéance qui vienne bientôt, de zéro à cinq ans, cinq à 10 ans, 10 ans et plus, on peut utiliser cette case pour chercher un type qui nous intéresse ou tout simplement voir ce qui existe, mais il y a aussi une possibilité de faire une recherche et décliquer là-dessus tout à l'heure pour chercher un titre précis. Ici, on voit qu'il y a une espèce de bureau, un numéro de téléphone avec lequel vous communiquez sur semaine, et si vous cherchez un titre que vous n'avez pas vu ou si vous avez des questions, vous pouvez parler à quelqu'un en composant ce numéro de téléphone. La fonction recherche, c'est là qu'on peut voir ou indiquer ce qu'on cherche plus précisément. Récemment par exemple les obligations du trésor américain sont offertes ici et elle n'était pas sur les la pages précédentes mais je peux le trouver ici. Je clique et on voit apparaître la liste de ces titres qui répondent à mes critères. - C'est mon tour de parler! pardon, je vous ai interrompue, je voulais poser une question. Est-ce qu'on peut acheter directement sur CourtierWeb? - Oui bien sûr. C'est pour ça que vous êtes emballé, vous avez vu quelque chose qui vous intéresse, vous voulez acheter. Je comprends que vous soyez emballé. On peut effectivement compléter ses achats pour ces produits de revenu fixe sur CourtierWeb. Ici par exemple, je clique sur une des catégories qui va nous montrer les résultats un peu comme tout à l'heure, l'écran précédent. On voit les titres. Je vous indique qu'il faut quand même faire glisser d'un côté à l'autre de l'écran pourvoir au complet les renseignements. Ça peut cacher un peu sur votre écran d'ordinateur. Si on veut par exemple acheter, je clique ici, et en haut je clique sur acheter. C'est là que je complète ma transaction. J'indique la quantité achetée, on voit ici le cours, le rendement, le coupon, l'échéance, etc. Je peux aussi, si je souhaite, si je veux plus de renseignements, cliquez sur l'obligation en question, sur son nom. On peut avoir des renseignements supplémentaires. On envoie le tout et ça devient transaction. - Je savais que vous pouviez répondre à la question. J'avais hâte de la poser. Merci. - Un plaisir de ma part. - Caitlin Cormier, instructrice. Assurez-vous d'aller voir des vidéos et des classes de maître sur notre site. Avant de retourner à vos questions, je vous rappelle comment communiquer avec nous. Si vous avez une question matière de placement ce qui se passe dans les marchés, nos invités veulent vous entendre. Envoyez-nous vos questions. De façon de procéder. Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou encore vous pouvez utiliser la case prévue pour les questions au bas de l'écran. Tapez votre question, envoyez-la et on verra si un de nos invités peut vous répondre immédiatement. de nouveau Jing Roy. Ou voyez-vous des occasions intéressantes, qu'il s'agisse des actions des obligations sur la plate-forme? - D'abord et avant tout, il faut un portefeuille sur la défensive (...) les obligations à long terme, c'est intéressant et la diversification du portefeuille est intéressante. C'est une occasion je dirais même rare. Il faut en tirer parti. Deuxièmement, dans les marchés des capitaux, des actions, il faut s'assurer de diversifier en matière si vous avez une concentration de vos placements c'est un désavantage alors que les conditions financières vont continuer d'osciller. À la base d'ailleurs. Il faut garder en tête le fait que c'est un bon moment pour choisir les bonnes actions. Il ne faut pas avoir un point de vue exagérément macro-économique à moins que la fête commence à réduire les taux d'intérêt. C'est difficile d'imaginer qu'elle le fasse à l'heure actuelle. Côté revenu fixe, quand on passe aux politiques des banques centrales, on a des coupons, depuis des années, est-ce qu'un des risques si on attend, c'est que la Fed rehausse les taux d'intérêt et les maintiennent longtemps? - Le risque est que les conditions financières ne sont pas assez resserrées. Si on voit les projections de la Fed, en matière d'inflation, l'écart et le taux réel en matière d'inflation. On compare les: c'est environ 2 % et c'est le taux que la Fed veut resserrer pour atteindre la cible d'inflation de 2 %. Pour y parvenir, la Fed doit maintenir les taux d'intérêt plus élevé, mais si la croissance économique devient plus vigoureuse, la Fed va continuer de hausser les taux d'intérêt. Ça va créer une certaine turbulence dans le marché obligataire, et dans le marché des actions, mais en bout de piste quand on regarde les prix actuels, c'est difficile pour nous, Une fois qu'un signe de crédit est lancé, c'est difficile d'arrêter. Il faut maximiser votre revenu pendant que vous attendez que le scénario de récession se réalise. - Très intéressant. Merci. Une autre question. Les conséquences en matière de placement, si une grande partie de la progression revient vers l'Amérique du Nord. - Oui, c'est lié aux termes de la renaissance manufacturière. C'est intéressant car cette initiative, pour qu'il y ait des chaînes d'approvisionnement plus résiliente, ça veut dire qu'il y a beaucoup de stimulus, de mesures de stimulation fiscale aux États-Unis et en Europe. Les secteurs cycliques deviennent moins cycliques à cause du souci fiscal du côté industriel, ça devrait être à la baisse, de concert avec l'affaiblissement des données manufacturières, mais comme il y a des mesures de relance fiscale, ce n'est pas le cas. La dynamique des marchés est en train de changer. Quand on a des politiques fiscales qui ont leurs conséquences dans le système, il y en a qui vont gagner et d'autres qui vont perdre. Par conséquent, il faut se concentrer sur les compagnies qui peuvent tirer le meilleur parti de ces mesures de stimulation fiscale. Il faut vraiment approfondir et étudier les données fondamentales de chaque compagnie. - On reviendra à vos questions dans quelques instants. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous à tout moment. Vous avez une question, n'hésitez pas, nos invités veulent vous entendre. Envoyez-nous vos questions. Deux façons possibles. Soit par courriel à l'adresse que vous voyez à l'écran ou encore en cliquant sur la case prévue à cet effet au bas de l'écran. Envoyez-nous votre question, on verra si un de nos invités peut vous répondre ici même. Vente au détail au Canada, bonne résilience, les acheteurs canadiens continuent de dépenser. Anthony Okolie examine ces chiffres et voit les conséquences. - Oui, d'après Statistique Canada, les ventes au détail au Canada ont été de l'ordre de un à 2 % sur un mois en avril, meilleur que les prévisions. Quand on exclut les catégories plus volatiles, c'est 1,5 % plus élevés aussi que ce qui avait été prévu et c'est le cinquième mois de suite que ça grimpe. Quand on tient compte de l'inflation, les hausses de volume, c'est 0,3 % d'un mois sur l'autre. Quand on répartit par secteur, les ventes ont grimpé dans huit des neuf catégories. Dans certaines catégories, c'est plus de 3 %. Les gens évidemment savent que les aliments coûtent plus cher, réduisent leurs dépenses du côté de divers autres produits, vont chez Walmart et Costco, et l'inflation reste élevée ici au Canada. Autre domaine vigoureux, du côté des vêtements et des accessoires, hausse de plus de 3 %. À la baisse par compte, faiblesse du côté des meubles, de l'électronique et des électroménagers. On dépense de plus en plus du côté des services plutôt que des biens durables. Services économiques TD, qu'est-ce qu'on prévoit? Les pertes du côté meuble etc., ça n'implique qu'un 10e à la baisse pour l'effet d'ensemble. Dans l'ensemble, c'est quand même plus vigoureux que les prévisions précédentes. Si on va surtout du côté des catégories liées aux résidences. Donc il y a une réelle accélération des dépenses ici au Canada on dit plus vigoureux au deuxième trimestre. Je suis peut-être responsable de ce qui s'est passé car j'ai eu quatre anniversaires dans ma famille alors j'ai beaucoup dépensé en avril. Je n'étais peut-être pas le seul. Qu'est-ce que Services économiques TD dit pour le reste de l'année? - On a peut-être atteint ces pics dans les dépenses à cause de vous. Nous pensons que les dépenses des consommateurs, c'est plus optimiste, ce qu'on peut prévoir. On reporte peut-être à 2024 les contractions économiques et on pense qu'en 2023 les dépenses réelles des consommateurs seraient à 2,4 % en moyenne de hausse. L'année prochaine, ce sera au beau fixe. Pour ce qui est des politiques monétaires de la Banque du Canada, on pense que la banque va sans doute aussi ses taux en juillet parce que les chiffres les plus récents indiquent ces décisions récentes de hausser les taux d'intérêt de 25 points de base étaient valables. - Merci. Voilà, c'était Anthony Okolie. Maintenant, qu'est-ce qu'il se passe du côté des marchés boursiers? voyons un peu le tableau de bord avancé pour les investisseurs très actifs. On voit ici la carte thermique. En fonction du volume des cours. TSX, baisse modeste côté service. Voyons un peu côté énergie d'abord. C'est plutôt vigoureux, le prix du pétrole brut c'est assez un peu, mais on a CNQ par exemple, Canadian Natural Resources, une hausse de presque 2 %. Cenovus, une hausse de plus de 2 %. Si on voit côté faiblesse, (...) est un changement du côté des matériaux. C'était faible en début de journée, par exemple First Quantum, une hausse de presque 2 %, et Nutrien, environ 3 % de hausse. Voilà pour les marchés. De nouveau Jing Roy qui répond à vos questions sur la répartition des actifs. Un auditeur pose la question: qu'est-ce qui se passera ou quand est-ce qu'ils vont réduire les taux d'intérêt? - Il est peu probable qu'ils réduisent les taux d'intérêt avant que l'inflation n'atteigne environ 3 %. Ils doivent maintenir leur taux réel pour répondre à la demande. Il faut que l'inflation chute à 3 % avant qu'ils se sentent à l'aise de réduire les taux d'intérêt pour éviter un trop grand resserrement économique. Le consensus dans le marché à l'heure actuelle et que l'inflation, on prévoit que ça va atteindre 3 % au premier trimestre de 2024 et par conséquent les marchés prévoient des réductions de taux d'intérêt au début de 2024. Cependant, cette évaluation est peut-être un peu optimiste étant donnée que c'est assez lent, la progression qu'on fait pour ce qui est de réduire l'inflation, parce qu'il y a beaucoup d'inflation du côté des services et des hausses de taux d'intérêt. - Oui, les marchés et la Fed ne disait pas la même chose pendant une certaine période. Les marchés obligataires disaient: vous allez réduire les taux d'intérêt à l'été, Jerome Powell disait non, nous allons maintenir les taux d'intérêt pendant plus longtemps. Est-ce que le marché maintenant devient, est plus d'accord qu'auparavant avec ce que dit la Fed? - Oui, de plus en plus. Ce n'était pas le cas il y a six mois. Mais il nous faut voir qu'il y a moins de réduction salariale et que le marché de la main-d'œuvre commence à se rééquilibrer. En bout de piste, il y aura, il faudra une réduction du côté des grandes sociétés et des consommateurs. L'inflation côté produits, c'est à la baisse, mais du côté des services non. La cause de l'inflation, ce n'est pas simplement l'offre. Très nettement, il y a la demande qui joue. - Une question qui portait sur ce qui serait nécessaire pour que l'inflation passe à la baisse. Vous avez signalé côté service, on est inquiet qu'une certaine persévérance de l'inflation à la hausse. Qu'est-ce qu'on peut prévoir? C'est surtout l'aspect location des appartements et des fonctions si des prix des résidences de l'immobilier résidentiel. Si les prix des résidences, des habitations restent élevées, les locataires vont continuer de payer cher malgré que les nouveaux, les locataires qui commencent à louer maintenant, c'est un peu à la baisse le prix des locations. L'habitation. Mais c'est un phénomène qui est très lent à se manifester. Il faudra y mettre du temps. Deuxièmement, je pense qu'il faut s'assurer que l'inflation du côté des gains reste faible, reste déflationniste. Ça devient une question de chômage. Les dépenses des consommateurs doivent être à la baisse, il faut qu'ils se sentent un peu plus serrés dans leurs dépenses parce que ça coûtera plus cher pour eux de dépenser. - Merci beaucoup d'avoir été des nôtres, j'espère que vous allez nous revenir bientôt. - Merci beaucoup à vous. - Merci. Assurez-vous de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Revenez-nous demain, Jennifer Nowski va nous parler des actions des produits de base. Vous pouvez nous envoyer vos questions à ce moment-là ou dès maintenant, envoyez-nous dès maintenant vos questions pour demain. Merci d'avoir été des nôtres. À demain!