La nouvelle année approche à grands pas, c’est le bon moment pour les familles d’évaluer la situation financière de leur ménage. Greg Bonnell discute avec Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale, Gestion de patrimoine TD, des principaux aspects sur lesquels il faut se concentrer.
Print Transcript
[LOGO AUDIO]
À l’approche de 2023, les fêtes pourraient être un bon moment pour les familles d’évaluer leur situation financière, afin d’être prêts pour la prochaine année. Pour en parler avec nous aujourd’hui, nous avons Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale, Gestion de patrimoine TD.
Nicole, ravi de vous retrouver. Une discussion opportune, alors allons-y. En cette période de l’année, on devrait penser à quoi pour nos finances personnelles?
Eh bien, comme toujours, [INAUDIBLE], on veut réfléchir à notre plan global et déterminer si on a ou non exécuté ce plan cette année et ce qu’on peut faire pour se mettre en meilleure position l’an prochain.
Deux éléments qui se démarquent vraiment en ce moment, on arrive aux deux derniers jours de décembre. Et le 31 décembre est la date limite pour un certain nombre de nos stratégies qu’on pourrait vouloir mettre en place ou our certains régimes. Les REEE, par exemple, les régimes enregistrés d’épargne-études, ils ont des délais à cet égard.
Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, vous avez la possibilité de verser jusqu’à 50 000 $ pour les études de votre enfant, ou votre petit-enfant, ou un autre membre de la famille. Et il y a des subventions gouvernementales qui sont liées à ces régimes. On fait nos contributions chaque année et le gouvernement verse un montant équivalent, ou une subvention, allant jusqu’à 20 % de 2 500 $.
Si vous n’avez pas encore versé votre cotisation minimale de 2 500 $ cette année, je vous recommande d’aller de l’avant. Si le bénéficiaire du régime a atteint l’âge de 15 ans cette année, c’est une date cruciale. Si un plan n’a pas été créé pour cet enfant avant aujourd’hui, l’année de ses 15 est l’année où vous devez cotiser afin d’obtenir ces subventions. S’il atteint l’âge de 17 ans cette année, le 31 décembre sera la dernière occasion pour mettre cette subvention en place. Réfléchissez à ce que vous pourriez vouloir faire oour ça.
Ensuite, en ce qui concerne le retrait, vous devrez réfléchir à ce qui suit : le revenu de votre bénéficiaire est pour l’année. S’il est aux études et que vous avez retiré certains de ces fonds, vous voulez voir s’il est possible de retirer autant de revenus que vous le pouvez à partir des montants d’aide aux études et à faire en sorte que ceux-ci soient imposés au taux inférieur du bénéficiaire. Le 31 décembre est donc une date clé pour les REEE.
Autre chose, on sait que la date limite pour les CELI est la fin d’année, le 31 décembre et vous pouvez déposer votre argent, et ça va se renouveler le 1er janvier avec un montant supplémentaire.
La vente à perte à des fins fiscales est fixée au 31 décembre. Il y a donc beaucoup de choses à considérer.
En ce qui concerne le compte d’épargne libre d’impôt, j’aimerais creuser un peu plus. Parce que peut-être que les gens qui ne se sont pas prévalus de ce véhicule sont parfois confus par le nom du compte d’épargne, c’est beaucoup plus que ça, et parfois ils ne se rendent pas compte des possibilités de cotisation, particulièrement s’ils n’ont jamais utilisé le véhicule.
Oui. Non, c’est une occasion incroyable, franchement, l’une des meilleures qu’on a au Canada d’accroître notre épargne et nos placements. Et il s’agit d’un compte d’épargne libre d’impôt, mais il est conçu pour être utilisé pour des objectifs à court et à long terme. Et on a la possibilité d’investir dans des titres, des FNB, toutes ces sortes d’instruments lucratifs. Et on a la possibilité que ce revenu fructifie dans le compte à l’abri de l’impôt. Et quand vous retirez cet argent, il est également libre d’impôt.
C’est vraiment intéressant. Cette année, la limite annuelle était de 6 000 $, ce qui indique que, si vous êtes admissible depuis le début, quand ce compte a été créé, vous auriez des droits de cotisation de 81 500 $, qui vont augmenter l’an prochain de 6 500 $ supplémentaires, ce qui porte le montant à 88 000 $.
Je sais donc qu’au début, quand ces comptes ont été créés, ils n’ont pas nécessairement attiré l’attention des gens parce que ce montant semblait modeste. Mais c’est quand on a une marge de plus de 80 000 $, on pense à ce montant investi et qui croît à l’abri de l’impôt, c’est une excellente occasion de vraiment faire croître vos placements de façon très efficace.
C’est aussi, bien sûr, le moment de l’année où l’on pense aux dons de bienfaisance. Si vous avez connu une bonne année, donnez au suivant. Est-ce qu’il y a des dates limites à respecter aux fins de l’impôt à cet égard?
Tout à fait. La date limite pour faire un don de bienfaisance est le 31 décembre. N’oubliez pas qu’à la fin de l’année, si vous pensez faire des dons des titres, ce qui, encore une fois, est une façon très efficace et fiscalement avantageuse de faire un don de bienfaisance, il faut communiquer très, très rapidement avec ces organismes de bienfaisance. Parce qu’ils ont des délais en place où ils peuvent effectuer des transferts entrants de ces titres en nature. Et on arrive vraiment à la fin de ce délai. On a peut-être même raté cette date, mais il vaut certainement la peine de communiquer avec ces organismes directement, et voir si c’est toujours une option.
Sinon, on peut faire nos dons de bienfaisance jusqu’au 31 décembre. Mais je ne recommanderais pas d’attendre aussi tard. Faites-le aujourd’hui.
Vous avez aussi parlé de la vente à perte à des fins fiscales. Évidemment, certains clients ont subi des pertes au sein de leur portefeuille cette année, en fonction du rendement de l’ensemble des marchés. Qu’est-ce qu’on doit garder à l’esprit à l’approche de 2023?
Eh bien, encore une fois, notre limite est le 31 décembre, pour la cristallisation de nos pertes pour l’année d’imposition en cours. Encore une fois, il ne faut pas oublier que le 31 décembre est la date limite aux fins de l’impôt, mais on doit donner à nos institutions le temps de régler ces opérations et de s’assurer qu’elles sont terminées. Donc, le 28 décembre serait vraiment la dernière journée pour encaisser vos pertes, ou pour vendre vos titres et faire ces opérations afin qu’elles soient réglées d’ici la fin de l’année.
Mais à ce stade, vous devriez savoir quelle est votre stratégie, quels sont vos gains, les pertes que vous voulez cristalliser. Encore une fois, n’oubliez pas que si vous vous engagez dans ce type de vente, vous devez être attentifs aux règles sur les pertes apparentes, ne pas racheter le même titre dans les 30 jours. Mais on peut revoir ça en janvier et soit acheter le même titre ou, si vous vendez un titre, vous pouvez acheter un titre similaire dans les 30 jours, tout en restant en sécurité.
Mais encore une fois, le 28 décembre est la dernière journée possible pour ça. Et j’invite nos auditeurs à bien y penser aujourd’hui. Selon Nicole, la date limite est aujourd’hui.
Il n’y a pas de meilleur moment que maintenant. Ce sont des échéances fermes. Il est très important de ne pas l’oublier alors qu’on entame une nouvelle année. Pourquoi ne pas prendre un peu de temps pendant les fêtes, même si la période peut être mouvementée, pensez à votre position financière l’année prochaine.
C’est vraiment à ça qu’on doit réfléchir maintenant. Et cette année a été difficile pour bien des gens, beaucoup de dépenses supplémentaires imprévues, peut-être des paiements plus élevés sur nos dettes. Et on veut être dans la meilleure position possible à l’aube de la nouvelle année. Il faut donc respecter notre budget.
Ça signifie qu’il ne faut pas dépenser trop pendant les fêtes et de ne pas se laisser emporter par la situation, avoir un plan, est-ce qu’on investit une partie de ces fonds, est-ce qu’on s’endette et on met une partie de ces dépenses sur nos cartes de crédit, par exemple, mettre en place un plan [INAUDIBLE] le plus rapidement possible.
Il est très facile de se laisser séduire par la joie des fêtes, en particulier ceux d’entre nous qui magasinent à la dernière minute, et d’aller un peu trop loin, par culpabilité ou pour surcompenser. Mais c’est une mauvaise stratégie. N’oubliez pas que vos proches vous sont chers et que leur affection pour vous ne dépend pas des cadeaux que vous leur achetez. Assurez-vous donc de ne pas trop dépenser et que vous vous positionnez de votre mieux.
Réunissez tous vos dossiers pour l’année. Recueillez le plus d’argent possible, ce qui vous mettra en bien meilleure position pour effectuer vos dépôts au cours de la nouvelle année aux fins de l’impôt et pour déterminer si des changements doivent être apportés à votre plan financier. Est-ce qu’on doit effectuer un certain rééquilibrage? Est-ce qu’on doit réfléchir pour déterminer si cette année a changé votre façon de penser à propos du risque et de votre tolérance au risque? Pour bien des gens, ça a peut-être changé.
Et, encore une fois, de saisir l’occasion pour se dire : D’accord, à l’approche de la nouvelle année, qu’est-ce que je dois faire pour être là où je veux être à la fin de l’année prochaine?
[LOGO AUDIO]
[MUSIQUE]
[LOGO AUDIO]
À l’approche de 2023, les fêtes pourraient être un bon moment pour les familles d’évaluer leur situation financière, afin d’être prêts pour la prochaine année. Pour en parler avec nous aujourd’hui, nous avons Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale, Gestion de patrimoine TD.
Nicole, ravi de vous retrouver. Une discussion opportune, alors allons-y. En cette période de l’année, on devrait penser à quoi pour nos finances personnelles?
Eh bien, comme toujours, [INAUDIBLE], on veut réfléchir à notre plan global et déterminer si on a ou non exécuté ce plan cette année et ce qu’on peut faire pour se mettre en meilleure position l’an prochain.
Deux éléments qui se démarquent vraiment en ce moment, on arrive aux deux derniers jours de décembre. Et le 31 décembre est la date limite pour un certain nombre de nos stratégies qu’on pourrait vouloir mettre en place ou our certains régimes. Les REEE, par exemple, les régimes enregistrés d’épargne-études, ils ont des délais à cet égard.
Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, vous avez la possibilité de verser jusqu’à 50 000 $ pour les études de votre enfant, ou votre petit-enfant, ou un autre membre de la famille. Et il y a des subventions gouvernementales qui sont liées à ces régimes. On fait nos contributions chaque année et le gouvernement verse un montant équivalent, ou une subvention, allant jusqu’à 20 % de 2 500 $.
Si vous n’avez pas encore versé votre cotisation minimale de 2 500 $ cette année, je vous recommande d’aller de l’avant. Si le bénéficiaire du régime a atteint l’âge de 15 ans cette année, c’est une date cruciale. Si un plan n’a pas été créé pour cet enfant avant aujourd’hui, l’année de ses 15 est l’année où vous devez cotiser afin d’obtenir ces subventions. S’il atteint l’âge de 17 ans cette année, le 31 décembre sera la dernière occasion pour mettre cette subvention en place. Réfléchissez à ce que vous pourriez vouloir faire oour ça.
Ensuite, en ce qui concerne le retrait, vous devrez réfléchir à ce qui suit : le revenu de votre bénéficiaire est pour l’année. S’il est aux études et que vous avez retiré certains de ces fonds, vous voulez voir s’il est possible de retirer autant de revenus que vous le pouvez à partir des montants d’aide aux études et à faire en sorte que ceux-ci soient imposés au taux inférieur du bénéficiaire. Le 31 décembre est donc une date clé pour les REEE.
Autre chose, on sait que la date limite pour les CELI est la fin d’année, le 31 décembre et vous pouvez déposer votre argent, et ça va se renouveler le 1er janvier avec un montant supplémentaire.
La vente à perte à des fins fiscales est fixée au 31 décembre. Il y a donc beaucoup de choses à considérer.
En ce qui concerne le compte d’épargne libre d’impôt, j’aimerais creuser un peu plus. Parce que peut-être que les gens qui ne se sont pas prévalus de ce véhicule sont parfois confus par le nom du compte d’épargne, c’est beaucoup plus que ça, et parfois ils ne se rendent pas compte des possibilités de cotisation, particulièrement s’ils n’ont jamais utilisé le véhicule.
Oui. Non, c’est une occasion incroyable, franchement, l’une des meilleures qu’on a au Canada d’accroître notre épargne et nos placements. Et il s’agit d’un compte d’épargne libre d’impôt, mais il est conçu pour être utilisé pour des objectifs à court et à long terme. Et on a la possibilité d’investir dans des titres, des FNB, toutes ces sortes d’instruments lucratifs. Et on a la possibilité que ce revenu fructifie dans le compte à l’abri de l’impôt. Et quand vous retirez cet argent, il est également libre d’impôt.
C’est vraiment intéressant. Cette année, la limite annuelle était de 6 000 $, ce qui indique que, si vous êtes admissible depuis le début, quand ce compte a été créé, vous auriez des droits de cotisation de 81 500 $, qui vont augmenter l’an prochain de 6 500 $ supplémentaires, ce qui porte le montant à 88 000 $.
Je sais donc qu’au début, quand ces comptes ont été créés, ils n’ont pas nécessairement attiré l’attention des gens parce que ce montant semblait modeste. Mais c’est quand on a une marge de plus de 80 000 $, on pense à ce montant investi et qui croît à l’abri de l’impôt, c’est une excellente occasion de vraiment faire croître vos placements de façon très efficace.
C’est aussi, bien sûr, le moment de l’année où l’on pense aux dons de bienfaisance. Si vous avez connu une bonne année, donnez au suivant. Est-ce qu’il y a des dates limites à respecter aux fins de l’impôt à cet égard?
Tout à fait. La date limite pour faire un don de bienfaisance est le 31 décembre. N’oubliez pas qu’à la fin de l’année, si vous pensez faire des dons des titres, ce qui, encore une fois, est une façon très efficace et fiscalement avantageuse de faire un don de bienfaisance, il faut communiquer très, très rapidement avec ces organismes de bienfaisance. Parce qu’ils ont des délais en place où ils peuvent effectuer des transferts entrants de ces titres en nature. Et on arrive vraiment à la fin de ce délai. On a peut-être même raté cette date, mais il vaut certainement la peine de communiquer avec ces organismes directement, et voir si c’est toujours une option.
Sinon, on peut faire nos dons de bienfaisance jusqu’au 31 décembre. Mais je ne recommanderais pas d’attendre aussi tard. Faites-le aujourd’hui.
Vous avez aussi parlé de la vente à perte à des fins fiscales. Évidemment, certains clients ont subi des pertes au sein de leur portefeuille cette année, en fonction du rendement de l’ensemble des marchés. Qu’est-ce qu’on doit garder à l’esprit à l’approche de 2023?
Eh bien, encore une fois, notre limite est le 31 décembre, pour la cristallisation de nos pertes pour l’année d’imposition en cours. Encore une fois, il ne faut pas oublier que le 31 décembre est la date limite aux fins de l’impôt, mais on doit donner à nos institutions le temps de régler ces opérations et de s’assurer qu’elles sont terminées. Donc, le 28 décembre serait vraiment la dernière journée pour encaisser vos pertes, ou pour vendre vos titres et faire ces opérations afin qu’elles soient réglées d’ici la fin de l’année.
Mais à ce stade, vous devriez savoir quelle est votre stratégie, quels sont vos gains, les pertes que vous voulez cristalliser. Encore une fois, n’oubliez pas que si vous vous engagez dans ce type de vente, vous devez être attentifs aux règles sur les pertes apparentes, ne pas racheter le même titre dans les 30 jours. Mais on peut revoir ça en janvier et soit acheter le même titre ou, si vous vendez un titre, vous pouvez acheter un titre similaire dans les 30 jours, tout en restant en sécurité.
Mais encore une fois, le 28 décembre est la dernière journée possible pour ça. Et j’invite nos auditeurs à bien y penser aujourd’hui. Selon Nicole, la date limite est aujourd’hui.
Il n’y a pas de meilleur moment que maintenant. Ce sont des échéances fermes. Il est très important de ne pas l’oublier alors qu’on entame une nouvelle année. Pourquoi ne pas prendre un peu de temps pendant les fêtes, même si la période peut être mouvementée, pensez à votre position financière l’année prochaine.
C’est vraiment à ça qu’on doit réfléchir maintenant. Et cette année a été difficile pour bien des gens, beaucoup de dépenses supplémentaires imprévues, peut-être des paiements plus élevés sur nos dettes. Et on veut être dans la meilleure position possible à l’aube de la nouvelle année. Il faut donc respecter notre budget.
Ça signifie qu’il ne faut pas dépenser trop pendant les fêtes et de ne pas se laisser emporter par la situation, avoir un plan, est-ce qu’on investit une partie de ces fonds, est-ce qu’on s’endette et on met une partie de ces dépenses sur nos cartes de crédit, par exemple, mettre en place un plan [INAUDIBLE] le plus rapidement possible.
Il est très facile de se laisser séduire par la joie des fêtes, en particulier ceux d’entre nous qui magasinent à la dernière minute, et d’aller un peu trop loin, par culpabilité ou pour surcompenser. Mais c’est une mauvaise stratégie. N’oubliez pas que vos proches vous sont chers et que leur affection pour vous ne dépend pas des cadeaux que vous leur achetez. Assurez-vous donc de ne pas trop dépenser et que vous vous positionnez de votre mieux.
Réunissez tous vos dossiers pour l’année. Recueillez le plus d’argent possible, ce qui vous mettra en bien meilleure position pour effectuer vos dépôts au cours de la nouvelle année aux fins de l’impôt et pour déterminer si des changements doivent être apportés à votre plan financier. Est-ce qu’on doit effectuer un certain rééquilibrage? Est-ce qu’on doit réfléchir pour déterminer si cette année a changé votre façon de penser à propos du risque et de votre tolérance au risque? Pour bien des gens, ça a peut-être changé.
Et, encore une fois, de saisir l’occasion pour se dire : D’accord, à l’approche de la nouvelle année, qu’est-ce que je dois faire pour être là où je veux être à la fin de l’année prochaine?
[LOGO AUDIO]
[MUSIQUE]