Étant donné les gains récents des marchés boursiers, certains investisseurs semblent avoir perdu tout intérêt pour la sécurité des actions à dividende. Mais Kera Van Valen, gestionnaire de portefeuille à Epoch, explique à Greg Bonnell pourquoi l’intérêt pour ce secteur pourrait se renouveler au cours des prochains mois.
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Un début d’année difficile pour les investisseurs qui s’intéressent aux actions à dividendes pour se protéger. Le marché s’est redressé tout au long de l’été, y a-t-il un appétit plus élevé pour le risque et est-ce que cela provoque un ralentissement? Notre invité de marque d’aujourd’hui affirme qu’à l’approche de l’automne, on pourrait constater un regain d’intérêt pour les dividendes. Kera Van Valen, gestionnaire de portefeuille à Epoch Investment Partners, est avec nous. Kera, c’est un plaisir de vous avoir avec nous aujourd’hui. Désolés du retard dans le démarrage, on a eu des problèmes techniques. Voyons vos perspectives pour le moment. Qu’est-ce que vous constatez?
Oui. Merci de m’avoir invitée. Je pense que l’un des principaux facteurs auxquels on pense à l’approche de l’automne, c’est qu’il y a beaucoup d’incertitude. L’inflation est constamment très élevée. Les taux d’intérêt sont en hausse. L’économie ralentit, ce qui soulève des questions sur une potentielle récession. On a encore de nouvelles variantes de la COVID. Il y a aussi l’invasion russe de l’Ukraine, qui ravive les conversations sur le conflit entre la Chine et Taïwan.
On pense donc qu’il est très avantageux d’opter pour des actions et portefeuilles d’actions plus défensifs en général. La volatilité devrait demeurer élevée. Le soutien structurel dont bénéficiaient les titres de croissance spéculatifs a disparu. Ce soutien structurel était extrêmement conciliant avec les actions des banques centrales au cours des dernières années et on pense qu’il reviendra avec un accent sur les sociétés qui génèrent des flux de trésorerie disponibles durables, qui ont des flux de trésorerie aujourd’hui, qui continueront d’accroître leurs liquidités à long terme et qui récompensent constamment les actionnaires sous forme de dividendes.
Et on pense que ça continuera à se faire, car, encore une fois, il y a beaucoup d’incertitude. Beaucoup de données contradictoires circulent, des données solides sur l’emploi, mais on entend aussi que les consommateurs à faible revenu atteignent leurs limites et les pressions inflationnistes se font sentir, que ce soit les commentaires de Walmart, AT&T qui affirme que les gens retardent le paiement de leurs factures, et cetera. Il y a beaucoup de données contradictoires. Et on pense que des actions plus défensives et axées sur le revenu sont bien placées pour surmonter cette incertitude.
GREG BONNELL : Oui. Au fil des ans, j’ai parlé à des gens qui examinent ces revenus, les actions à dividende, le message qui a toujours retenti à mes oreilles, c’est que les temps sont durs. On ne sait pas ce qui nous attend sur le marché boursier, mais on est payé pour attendre de voir ce qui se passera si on touche des dividendes.
Je pense que vous avez raison, mais il y a deux volets à la question. Non seulement vous percevez le revenu, mais il s’agit d’une stratégie d’actions. Gagnez des capitaux propres, une action que vous détenez, pour qu’elle puisse croître. Ainsi, en période de croissance, la société peut accroître sa productivité. Comme les entreprises continueront de croître, vous continuerez à toucher ce revenu. Mais vous participez aussi à la hausse des marchés boursiers.
GREG BONNELL : En ce qui concerne les stratégies de placement axées sur les dividendes, de toute évidence, certaines sociétés versent des dividendes et font partie de cette catégorie. Mais il y a aussi les sociétés à dividende croissant. Est-ce que cela fait partie de l’étape de sélection lorsque vous examinez ces noms, vous vous dites que c’est bien de verser un dividende… mais est-ce que le dividende augmente au fil du temps?
Oui, c’est très important d’avoir de la croissance. La croissance est ce qui favorise la durabilité des dividendes au fil du temps. Sans croissance, vous versez essentiellement un dividende à terme et cela ne peut tout simplement pas durer. Vous avez besoin de la croissance des paramètres fondamentaux sous-jacents de l’entreprise ou des activités de l’entreprise qui maintiennent les dividendes au fil du temps, donc la croissance est extrêmement importante pour la durabilité des dividendes.
GREG BONNELL : Je pense que les investisseurs recherchent les rendements sur la plateforme, pour certains les taux peuvent être assez attrayants. Y a-t-il des dangers à cet égard? C’est le début de l’exercice si je dois trier les rendements. En fait, on va faire un exercice ce soir, plus tard. Mais on peut se demander pourquoi le rendement en dividende est si élevé. Les titres attrayants peuvent-ils être trop attrayants?
Absolument, et c’est là que la durabilité du dividende entre en jeu. Par conséquent, un simple tri des titres à rendement élevé pourrait signifier que ce dividende n’est pas durable au fil du temps. Le marché sait peut-être qu’il fait face à des défis de croissance à long terme. Il n’y a peut-être pas de place pour le réinvestissement dans l’entreprise et ces dividendes ne seraient pas durables à long terme. La dernière chose à faire est d’investir dans un titre générant un revenu élevé et que ce revenu disparaisse. Vous devez donc vraiment exclure les sociétés qui ne font que payer des dividendes élevés, principalement en raison des défis et des occasions de croissance.
GREG BONNELL : Très bien. Comme toujours, c’est très intéressant. Parlons de certaines des disciplines que vous suivez à Epoch pour ce type de placement. Comment établissez-vous vos critères lorsque vous regardez le secteur?
KERA VAN VALEN : Bien sûr. On a abordé certains aspects, à savoir que la croissance est extrêmement importante. On veut des sociétés qui ont des flux de trésorerie disponibles durables et croissants avec des équipes de direction qui mettent l’accent sur le versement de liquidités aux actionnaires dans un cadre rigoureux. Les politiques d’affectation du capital sont donc très importantes. On aime penser dans l’esprit d’un chef des finances. Comment la société génère-t-elle ses flux de trésorerie antérieurs et comment affecte-t-elle les flux de trésorerie? C’est vraiment de cette façon qu’on détermine la valeur de l’entreprise au fil du temps.
De toute façon, si vous pouvez gagner plus que le coût du capital, vous devriez réinvestir dans l’entreprise. Vous devriez faire des acquisitions. C’est le moyen le plus rapide de créer de la valeur. Toutefois, l’offre d’occasions n’est pas illimitée pour dépasser le coût du capital, donc il s’agit surtout de la discipline à respecter pour remettre les excédents de fonds disponibles versés aux actionnaires sous forme de dividendes, de rachats d’actions et de titres de créance. On veut donc cette combinaison d’un cadre d’affectation du capital qui met l’accent sur les distributions en espèces aux actionnaires, mais l’élément croissance est essentiel à la durabilité des flux de trésorerie au fil du temps.
GREG BONNELL : Lorsque les investisseurs font ces choix, ils écoutent les appels de bénéfices de l’entreprise ou essaient d’avoir une idée de la direction dans laquelle la société évolue. Quels seraient certains signaux d’avertissement? Ce qu’il ne faut pas voir au sein de la direction sur le plan du revenu?
Bien sûr. Il faut que ce dividende provienne d’une source récurrente de liquidités. Il faut donc un équilibre entre les investissements dans l’entreprise et des acquisitions plus modestes, c’est ça qu’on veut. Ce qui est difficile, c’est d’emprunter pour financer le dividende, vous devez vendre des actifs pour financer le dividende. Ce n’est pas durable. Les acquisitions importantes et transformationnelles de l’extérieur de votre compétence de base, qui pourraient aussi vous obliger à revoir vos plans de dividende.
Mais il s’agit vraiment de comprendre l’approche de la direction pour ce qui est de la croissance crédible au fil du temps. Il ne s’agit pas d’investir pour chaque trimestre. À long terme, que pensez-vous de l’affectation du capital? Vous pouvez gagner plus que le coût du capital. Vous pouvez réinvestir. Si ce n’est pas le cas, il faut remettre tout flux de trésorerie excédentaire aux actionnaires sous forme de dividendes, selon nous, il peut s’agir de dividendes, de rachats d’actions ou de réduction de la dette. Les trois sont des façons de remettre les fonds aux actionnaires de l’entreprise. En fait, lorsqu’on pense aux dividendes, on pense aux dividendes en espèces, aux rachats d’actions et au remboursement de la dette.
GREG BONNELL : Certains secteurs sont-ils plus adaptés à ce type de stratégie? Je sais qu’on va les examiner plus en profondeur un peu plus tard. Mais d’un point de vue général, y a-t-il des secteurs où, selon vous, c’est plus stable pour les investisseurs axés sur le revenu?
KERA VAN VALEN : Oui. Je dirais que traditionnellement et historiquement, on est peut-être un peu plus dans les télécommunications, les services publics et les biens de consommation de base. Mais en réalité, c’est beaucoup plus varié maintenant. On peut trouver des actions axées sur le revenu dans divers secteurs. Et en fait, l’un des avantages de la technologie, alors que les entreprises réinvestissent dans l’entreprise, on peut investir moins de dollars absolus pour obtenir le même niveau de productivité, ce qui signifie que les flux de trésorerie disponibles sont plus élevés, ce qui permet aux entreprises de maintenir des ratios de distribution des dividendes plus élevés ou de retourner des liquidités excédentaires sous forme de rachats d’actions.
On peut trouver des placements axés sur le revenu dans l’ensemble des secteurs. Et c’est une chose qu’on recherche au sein de notre portefeuille, d’être aussi diversifié que possible. Est-ce qu’on privilégie les télécommunications au sein des services de communication? Oui. Ou des produits pharmaceutiques dans le secteur des soins de santé? Oui. Mais vous pouvez tout de même trouver des placements dans diverses actions axées sur le revenu par secteur, ce qui est très intéressant. Et même dans le secteur des technologies, si vous combinez les dividendes et les rachats d’actions, vous pouvez trouver beaucoup d’actions technologiques qui continuent à remettre des liquidités aux actionnaires de façon constante sous forme de dividendes et de rachats d’actions année après année.
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Un début d’année difficile pour les investisseurs qui s’intéressent aux actions à dividendes pour se protéger. Le marché s’est redressé tout au long de l’été, y a-t-il un appétit plus élevé pour le risque et est-ce que cela provoque un ralentissement? Notre invité de marque d’aujourd’hui affirme qu’à l’approche de l’automne, on pourrait constater un regain d’intérêt pour les dividendes. Kera Van Valen, gestionnaire de portefeuille à Epoch Investment Partners, est avec nous. Kera, c’est un plaisir de vous avoir avec nous aujourd’hui. Désolés du retard dans le démarrage, on a eu des problèmes techniques. Voyons vos perspectives pour le moment. Qu’est-ce que vous constatez?
Oui. Merci de m’avoir invitée. Je pense que l’un des principaux facteurs auxquels on pense à l’approche de l’automne, c’est qu’il y a beaucoup d’incertitude. L’inflation est constamment très élevée. Les taux d’intérêt sont en hausse. L’économie ralentit, ce qui soulève des questions sur une potentielle récession. On a encore de nouvelles variantes de la COVID. Il y a aussi l’invasion russe de l’Ukraine, qui ravive les conversations sur le conflit entre la Chine et Taïwan.
On pense donc qu’il est très avantageux d’opter pour des actions et portefeuilles d’actions plus défensifs en général. La volatilité devrait demeurer élevée. Le soutien structurel dont bénéficiaient les titres de croissance spéculatifs a disparu. Ce soutien structurel était extrêmement conciliant avec les actions des banques centrales au cours des dernières années et on pense qu’il reviendra avec un accent sur les sociétés qui génèrent des flux de trésorerie disponibles durables, qui ont des flux de trésorerie aujourd’hui, qui continueront d’accroître leurs liquidités à long terme et qui récompensent constamment les actionnaires sous forme de dividendes.
Et on pense que ça continuera à se faire, car, encore une fois, il y a beaucoup d’incertitude. Beaucoup de données contradictoires circulent, des données solides sur l’emploi, mais on entend aussi que les consommateurs à faible revenu atteignent leurs limites et les pressions inflationnistes se font sentir, que ce soit les commentaires de Walmart, AT&T qui affirme que les gens retardent le paiement de leurs factures, et cetera. Il y a beaucoup de données contradictoires. Et on pense que des actions plus défensives et axées sur le revenu sont bien placées pour surmonter cette incertitude.
GREG BONNELL : Oui. Au fil des ans, j’ai parlé à des gens qui examinent ces revenus, les actions à dividende, le message qui a toujours retenti à mes oreilles, c’est que les temps sont durs. On ne sait pas ce qui nous attend sur le marché boursier, mais on est payé pour attendre de voir ce qui se passera si on touche des dividendes.
Je pense que vous avez raison, mais il y a deux volets à la question. Non seulement vous percevez le revenu, mais il s’agit d’une stratégie d’actions. Gagnez des capitaux propres, une action que vous détenez, pour qu’elle puisse croître. Ainsi, en période de croissance, la société peut accroître sa productivité. Comme les entreprises continueront de croître, vous continuerez à toucher ce revenu. Mais vous participez aussi à la hausse des marchés boursiers.
GREG BONNELL : En ce qui concerne les stratégies de placement axées sur les dividendes, de toute évidence, certaines sociétés versent des dividendes et font partie de cette catégorie. Mais il y a aussi les sociétés à dividende croissant. Est-ce que cela fait partie de l’étape de sélection lorsque vous examinez ces noms, vous vous dites que c’est bien de verser un dividende… mais est-ce que le dividende augmente au fil du temps?
Oui, c’est très important d’avoir de la croissance. La croissance est ce qui favorise la durabilité des dividendes au fil du temps. Sans croissance, vous versez essentiellement un dividende à terme et cela ne peut tout simplement pas durer. Vous avez besoin de la croissance des paramètres fondamentaux sous-jacents de l’entreprise ou des activités de l’entreprise qui maintiennent les dividendes au fil du temps, donc la croissance est extrêmement importante pour la durabilité des dividendes.
GREG BONNELL : Je pense que les investisseurs recherchent les rendements sur la plateforme, pour certains les taux peuvent être assez attrayants. Y a-t-il des dangers à cet égard? C’est le début de l’exercice si je dois trier les rendements. En fait, on va faire un exercice ce soir, plus tard. Mais on peut se demander pourquoi le rendement en dividende est si élevé. Les titres attrayants peuvent-ils être trop attrayants?
Absolument, et c’est là que la durabilité du dividende entre en jeu. Par conséquent, un simple tri des titres à rendement élevé pourrait signifier que ce dividende n’est pas durable au fil du temps. Le marché sait peut-être qu’il fait face à des défis de croissance à long terme. Il n’y a peut-être pas de place pour le réinvestissement dans l’entreprise et ces dividendes ne seraient pas durables à long terme. La dernière chose à faire est d’investir dans un titre générant un revenu élevé et que ce revenu disparaisse. Vous devez donc vraiment exclure les sociétés qui ne font que payer des dividendes élevés, principalement en raison des défis et des occasions de croissance.
GREG BONNELL : Très bien. Comme toujours, c’est très intéressant. Parlons de certaines des disciplines que vous suivez à Epoch pour ce type de placement. Comment établissez-vous vos critères lorsque vous regardez le secteur?
KERA VAN VALEN : Bien sûr. On a abordé certains aspects, à savoir que la croissance est extrêmement importante. On veut des sociétés qui ont des flux de trésorerie disponibles durables et croissants avec des équipes de direction qui mettent l’accent sur le versement de liquidités aux actionnaires dans un cadre rigoureux. Les politiques d’affectation du capital sont donc très importantes. On aime penser dans l’esprit d’un chef des finances. Comment la société génère-t-elle ses flux de trésorerie antérieurs et comment affecte-t-elle les flux de trésorerie? C’est vraiment de cette façon qu’on détermine la valeur de l’entreprise au fil du temps.
De toute façon, si vous pouvez gagner plus que le coût du capital, vous devriez réinvestir dans l’entreprise. Vous devriez faire des acquisitions. C’est le moyen le plus rapide de créer de la valeur. Toutefois, l’offre d’occasions n’est pas illimitée pour dépasser le coût du capital, donc il s’agit surtout de la discipline à respecter pour remettre les excédents de fonds disponibles versés aux actionnaires sous forme de dividendes, de rachats d’actions et de titres de créance. On veut donc cette combinaison d’un cadre d’affectation du capital qui met l’accent sur les distributions en espèces aux actionnaires, mais l’élément croissance est essentiel à la durabilité des flux de trésorerie au fil du temps.
GREG BONNELL : Lorsque les investisseurs font ces choix, ils écoutent les appels de bénéfices de l’entreprise ou essaient d’avoir une idée de la direction dans laquelle la société évolue. Quels seraient certains signaux d’avertissement? Ce qu’il ne faut pas voir au sein de la direction sur le plan du revenu?
Bien sûr. Il faut que ce dividende provienne d’une source récurrente de liquidités. Il faut donc un équilibre entre les investissements dans l’entreprise et des acquisitions plus modestes, c’est ça qu’on veut. Ce qui est difficile, c’est d’emprunter pour financer le dividende, vous devez vendre des actifs pour financer le dividende. Ce n’est pas durable. Les acquisitions importantes et transformationnelles de l’extérieur de votre compétence de base, qui pourraient aussi vous obliger à revoir vos plans de dividende.
Mais il s’agit vraiment de comprendre l’approche de la direction pour ce qui est de la croissance crédible au fil du temps. Il ne s’agit pas d’investir pour chaque trimestre. À long terme, que pensez-vous de l’affectation du capital? Vous pouvez gagner plus que le coût du capital. Vous pouvez réinvestir. Si ce n’est pas le cas, il faut remettre tout flux de trésorerie excédentaire aux actionnaires sous forme de dividendes, selon nous, il peut s’agir de dividendes, de rachats d’actions ou de réduction de la dette. Les trois sont des façons de remettre les fonds aux actionnaires de l’entreprise. En fait, lorsqu’on pense aux dividendes, on pense aux dividendes en espèces, aux rachats d’actions et au remboursement de la dette.
GREG BONNELL : Certains secteurs sont-ils plus adaptés à ce type de stratégie? Je sais qu’on va les examiner plus en profondeur un peu plus tard. Mais d’un point de vue général, y a-t-il des secteurs où, selon vous, c’est plus stable pour les investisseurs axés sur le revenu?
KERA VAN VALEN : Oui. Je dirais que traditionnellement et historiquement, on est peut-être un peu plus dans les télécommunications, les services publics et les biens de consommation de base. Mais en réalité, c’est beaucoup plus varié maintenant. On peut trouver des actions axées sur le revenu dans divers secteurs. Et en fait, l’un des avantages de la technologie, alors que les entreprises réinvestissent dans l’entreprise, on peut investir moins de dollars absolus pour obtenir le même niveau de productivité, ce qui signifie que les flux de trésorerie disponibles sont plus élevés, ce qui permet aux entreprises de maintenir des ratios de distribution des dividendes plus élevés ou de retourner des liquidités excédentaires sous forme de rachats d’actions.
On peut trouver des placements axés sur le revenu dans l’ensemble des secteurs. Et c’est une chose qu’on recherche au sein de notre portefeuille, d’être aussi diversifié que possible. Est-ce qu’on privilégie les télécommunications au sein des services de communication? Oui. Ou des produits pharmaceutiques dans le secteur des soins de santé? Oui. Mais vous pouvez tout de même trouver des placements dans diverses actions axées sur le revenu par secteur, ce qui est très intéressant. Et même dans le secteur des technologies, si vous combinez les dividendes et les rachats d’actions, vous pouvez trouver beaucoup d’actions technologiques qui continuent à remettre des liquidités aux actionnaires de façon constante sous forme de dividendes et de rachats d’actions année après année.
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