Les taux d’intérêt risquant de rester élevés plus longtemps, les investisseurs pourraient chercher de nouveaux secteurs à privilégier. Greg Bonnell discute avec Justin Flowerday, directeur général et chef, Gestion fondamentale des actions, des occasions potentielles dans les secteurs de l’IA et de la fabrication.
Print Transcript
[LOGO SONORE]
Les taux obligataires du Trésor américain continuent d’augmenter, et la Fed signale que les taux pourraient rester plus élevés plus longtemps. Qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs en actions? Justin Flowerday, directeur général et chef, se joint à nous pour discuter de Gestion fondamentale des actions à Gestion de Placements TD. Justin, c’est toujours un plaisir de vous compter parmi nous.
Je suis ravi d’être ici, Greg.
C’est une journée intéressante, bien sûr, les taux continuent de monter, les investisseurs essayent de se faire une idée, je suppose, sur ce qui pourrait arriver ensuite. Alors, si on croit…, si on prend la Fed au mot, et on croit les banques centrales sur parole, que ça sera plus élevé, plus longtemps, Qu’est-ce qu’on devrait penser du marché?
Oui, c’est une période certainement intéressante. Et je pense que ça a pris les gens par surprise que les décideurs des banques centrales du monde entier sont demeurés un peu plus vigilants que beaucoup de gens l’auraient pensé sur le plan des taux directeurs. Et c’est à cause de l’inflation. Et l’inflation a diminué. C’est simplement qu’elle n’a pas diminué aussi rapidement que beaucoup le croyaient.
Pour cette raison, les conditions financières ont commencé à se resserrer. Les conditions de crédit ont commencé à se resserrer. Les normes de crédit ont commencé à se resserrer. Dans ce contexte, l’une des choses sur lesquelles on met beaucoup l’accent en ce moment c’est la qualité. Et on pense que la qualité… les sociétés sur le marché sont bien placées pour produire des rendements supérieurs.
On peut pousser l’analyse un peu plus loin et voir comment on définit la qualité, n’est-ce pas? Si les conditions de crédit se resserrent, les gens s’inquiètent des perspectives économiques, que cherchez-vous? Qu’est-ce qui est considéré comme de la qualité? Oui. J’ai quelques points à souligner. Pour en revenir aux principes de base, quand on réfléchit aux différents cycles du marché, différentes sociétés produiront des rendements supérieurs ou différents dans différents cycles du marché. Au début du cycle, les taux d’intérêt étaient très faibles. Les consommateurs et les entreprises ont été incités à dépenser et peut-être à renforcer leur bilan.
Dans ce type de cycle, les investisseurs ne font pas nécessairement de distinction contre… entre les sociétés. Ils cherchent vraiment, ils savent que de nombreuses entreprises ne vont pas échouer. Et ils sont à la recherche de sociétés qui peuvent avoir un élan plus élevé sur le marché par-dessus tout.
Le problème, c’est qu’à l’heure actuelle, on n’est pas nécessairement dans cette phase. On dans une phase où les banques centrales du monde entier tentent de ralentir les dépenses, l’économie et l’embauche. Et il y aura des entreprises vulnérables.
Donc, pour ce qui est de notre définition de la qualité et de ce qu’on recherche, ça comprend plusieurs facteurs. Le premier facteur est le pouvoir d’établissement des prix. Les sociétés qui ont un pouvoir d’établissement des prix vraiment solide ont généralement de très bonnes marques. Elles ont des effets de réseau très solides, ce qui permet d’augmenter le prix si le coût de leurs biens a augmenté. C’est très, très important.
La stabilité et la souplesse du bilan sont très importantes. Parce qu’on voit souvent à différents stades du cycle, les équipes de direction sont forcées de prendre des décisions qui pourrait détériorer ou détruire la valeur pour les actionnaires. Il faut donc que le bilan offre la souplesse nécessaire pour éviter cela.
Pour nous, la répartition du capital est très, très importante. Ça fait référence à la répartition des bénéfices et du capital excédentaires au remboursement de la dette, au rachat d’actions, à l’acquisition d’immobilisations, à l’augmentation des dividendes.
Et quand on pense aux différents points d’inflexion des cycles, certaines des plus grandes décisions que prennent les équipes de direction se produisent aux sommets et dans les creux. Et elles ont vraiment la capacité de créer de la valeur pour les actionnaires ou de la détruire durant ces périodes. La répartition du capital est donc importante pour nous.
Cette année, j’ai été quelque peu déconcerté par… et c’est logique lorsqu’on pense à ce qui se passait, mais les banques centrales n’ont pas commencé à relever les taux hier. Ça fait environ un an et demi. Et puis il y a eu cette année. Et le décollage des actions technologiques. Puis, bien sûr, l’intérêt pour l’intelligence artificielle a pris de l’ampleur. À mesure qu’on s’intéresse au secteur de l’IA, est-ce qu’on néglige certains segments du marché?
Parce qu’en ce moment, c’est clair, non? NVIDIA fabrique les puces. C’est lui qui fabrique les UTG. Ils en ont été les bénéficiaires. Y a-t-il d’autres bénéficiaires qui s’en viennent?
Oui, c’est une bonne question. Et je pense qu’il y a certaines observations générales au sujet des sociétés qui vont profiter d’une simple réduction des coûts au sein de leur entreprise.
Et cela touchera une foule de secteurs différents. Mais pensez aux sociétés qui seront transformées d’une manière que les gens ne voient pas nécessairement… on a récemment fait un certain travail sur le secteur agricole et l’application de l’IA.
Et c’est un secteur intéressant parce qu’il est le plus récent au monde, essentiellement, l’intelligence artificielle, avec le potentiel de révolutionner le secteur le plus ancien du monde, soit l’agriculture. Et le côté positif de l’IA dans le secteur agricole est qu’elle est susceptible de révolutionner chaque étape du cycle de production.
Ainsi, en semant avec des semences… on plante, on fertilise les semences, puis on les récolte. Et en semant, on met des capteurs dans le sol, ce qui leur permet de déterminer quel est le niveau d’humidité global approprié? Quel est le meilleur endroit où semer des cultures pour optimiser le calendrier et le lieu de plantation?
Pour ce qui est de la fertilisation et du contrôle des mauvaises herbes, il existe des applications très intéressantes d’apprentissage automatique, qui permettent l’utilisation de certaines de ces nouvelles technologies pour repérer les mauvaises herbes au moyen de l’apprentissage automatique et d’appliquer tout type de contrôle des mauvaises herbes sans toucher les cultures. Vous obtenez donc de meilleurs rendements. Vous obtenez de meilleurs produits pour les consommateurs, ce qui est très bien. On est curieux à ce sujet. On surveille de nombreuses sociétés qui vendent des biens et des services dans ce secteur. Et on pense que c’est une occasion très intéressante. [MUSIQUE]
Les taux obligataires du Trésor américain continuent d’augmenter, et la Fed signale que les taux pourraient rester plus élevés plus longtemps. Qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs en actions? Justin Flowerday, directeur général et chef, se joint à nous pour discuter de Gestion fondamentale des actions à Gestion de Placements TD. Justin, c’est toujours un plaisir de vous compter parmi nous.
Je suis ravi d’être ici, Greg.
C’est une journée intéressante, bien sûr, les taux continuent de monter, les investisseurs essayent de se faire une idée, je suppose, sur ce qui pourrait arriver ensuite. Alors, si on croit…, si on prend la Fed au mot, et on croit les banques centrales sur parole, que ça sera plus élevé, plus longtemps, Qu’est-ce qu’on devrait penser du marché?
Oui, c’est une période certainement intéressante. Et je pense que ça a pris les gens par surprise que les décideurs des banques centrales du monde entier sont demeurés un peu plus vigilants que beaucoup de gens l’auraient pensé sur le plan des taux directeurs. Et c’est à cause de l’inflation. Et l’inflation a diminué. C’est simplement qu’elle n’a pas diminué aussi rapidement que beaucoup le croyaient.
Pour cette raison, les conditions financières ont commencé à se resserrer. Les conditions de crédit ont commencé à se resserrer. Les normes de crédit ont commencé à se resserrer. Dans ce contexte, l’une des choses sur lesquelles on met beaucoup l’accent en ce moment c’est la qualité. Et on pense que la qualité… les sociétés sur le marché sont bien placées pour produire des rendements supérieurs.
On peut pousser l’analyse un peu plus loin et voir comment on définit la qualité, n’est-ce pas? Si les conditions de crédit se resserrent, les gens s’inquiètent des perspectives économiques, que cherchez-vous? Qu’est-ce qui est considéré comme de la qualité? Oui. J’ai quelques points à souligner. Pour en revenir aux principes de base, quand on réfléchit aux différents cycles du marché, différentes sociétés produiront des rendements supérieurs ou différents dans différents cycles du marché. Au début du cycle, les taux d’intérêt étaient très faibles. Les consommateurs et les entreprises ont été incités à dépenser et peut-être à renforcer leur bilan.
Dans ce type de cycle, les investisseurs ne font pas nécessairement de distinction contre… entre les sociétés. Ils cherchent vraiment, ils savent que de nombreuses entreprises ne vont pas échouer. Et ils sont à la recherche de sociétés qui peuvent avoir un élan plus élevé sur le marché par-dessus tout.
Le problème, c’est qu’à l’heure actuelle, on n’est pas nécessairement dans cette phase. On dans une phase où les banques centrales du monde entier tentent de ralentir les dépenses, l’économie et l’embauche. Et il y aura des entreprises vulnérables.
Donc, pour ce qui est de notre définition de la qualité et de ce qu’on recherche, ça comprend plusieurs facteurs. Le premier facteur est le pouvoir d’établissement des prix. Les sociétés qui ont un pouvoir d’établissement des prix vraiment solide ont généralement de très bonnes marques. Elles ont des effets de réseau très solides, ce qui permet d’augmenter le prix si le coût de leurs biens a augmenté. C’est très, très important.
La stabilité et la souplesse du bilan sont très importantes. Parce qu’on voit souvent à différents stades du cycle, les équipes de direction sont forcées de prendre des décisions qui pourrait détériorer ou détruire la valeur pour les actionnaires. Il faut donc que le bilan offre la souplesse nécessaire pour éviter cela.
Pour nous, la répartition du capital est très, très importante. Ça fait référence à la répartition des bénéfices et du capital excédentaires au remboursement de la dette, au rachat d’actions, à l’acquisition d’immobilisations, à l’augmentation des dividendes.
Et quand on pense aux différents points d’inflexion des cycles, certaines des plus grandes décisions que prennent les équipes de direction se produisent aux sommets et dans les creux. Et elles ont vraiment la capacité de créer de la valeur pour les actionnaires ou de la détruire durant ces périodes. La répartition du capital est donc importante pour nous.
Cette année, j’ai été quelque peu déconcerté par… et c’est logique lorsqu’on pense à ce qui se passait, mais les banques centrales n’ont pas commencé à relever les taux hier. Ça fait environ un an et demi. Et puis il y a eu cette année. Et le décollage des actions technologiques. Puis, bien sûr, l’intérêt pour l’intelligence artificielle a pris de l’ampleur. À mesure qu’on s’intéresse au secteur de l’IA, est-ce qu’on néglige certains segments du marché?
Parce qu’en ce moment, c’est clair, non? NVIDIA fabrique les puces. C’est lui qui fabrique les UTG. Ils en ont été les bénéficiaires. Y a-t-il d’autres bénéficiaires qui s’en viennent?
Oui, c’est une bonne question. Et je pense qu’il y a certaines observations générales au sujet des sociétés qui vont profiter d’une simple réduction des coûts au sein de leur entreprise.
Et cela touchera une foule de secteurs différents. Mais pensez aux sociétés qui seront transformées d’une manière que les gens ne voient pas nécessairement… on a récemment fait un certain travail sur le secteur agricole et l’application de l’IA.
Et c’est un secteur intéressant parce qu’il est le plus récent au monde, essentiellement, l’intelligence artificielle, avec le potentiel de révolutionner le secteur le plus ancien du monde, soit l’agriculture. Et le côté positif de l’IA dans le secteur agricole est qu’elle est susceptible de révolutionner chaque étape du cycle de production.
Ainsi, en semant avec des semences… on plante, on fertilise les semences, puis on les récolte. Et en semant, on met des capteurs dans le sol, ce qui leur permet de déterminer quel est le niveau d’humidité global approprié? Quel est le meilleur endroit où semer des cultures pour optimiser le calendrier et le lieu de plantation?
Pour ce qui est de la fertilisation et du contrôle des mauvaises herbes, il existe des applications très intéressantes d’apprentissage automatique, qui permettent l’utilisation de certaines de ces nouvelles technologies pour repérer les mauvaises herbes au moyen de l’apprentissage automatique et d’appliquer tout type de contrôle des mauvaises herbes sans toucher les cultures. Vous obtenez donc de meilleurs rendements. Vous obtenez de meilleurs produits pour les consommateurs, ce qui est très bien. On est curieux à ce sujet. On surveille de nombreuses sociétés qui vendent des biens et des services dans ce secteur. Et on pense que c’est une occasion très intéressante. [MUSIQUE]