Le secteur des technologies est reparti à la hausse après avoir fait une pause plus tôt cette année. Greg Bonnell de MoneyTalk discute des perspectives pour le secteur et l’ensemble des marchés avec Benjamin Gossack, directeur général et gestionnaire de portefeuille, Gestion de Placements TD.
Print Transcript
Les grandes actions technologiques font les gros titres et sont considérés par beaucoup comme les leaders du marché, mais elles ont en fait donné des résultats décevants pendant un certain temps. Notre invité d'aujourd'hui affirme qu'elles sont de retour. Ben Gossack, de Gestion de placements TD, nous rejoint pour évoquer les tendances qu'il observe sur les marchés. -Bonjour, Ben. -Bonjour, Greg. La technologie est de retour, alors c'est le bon moment pour parler des marchés. J'ai toujours hâte à nos entretiens.
Très bien, alors, le secteur de la technologie fait l'objet de toutes les discussions. Vous avez, je pense, quelques graphiques. Je n'avais pas remarqué certains phénomènes, mais que vous avez pu repérer.
Nous avons un processus très discipliné qui consiste à repérer des tendances. Nous recherchons des secteurs de force et de faiblesse. Nous sommes fort occupés et nous comptons sur la télévision, les journaux, pour nous dire ce qui se passe. Or, on nous dit que c'est la technologie, c'est l'intelligence artificielle qui compte, mais le secteur de la technologie, en tant que secteur, a donné des résultats décevants pendant la plus grande partie de cette année. Il a atteint un pic vers le mois de janvier et ça n'a été que vers fin avril, début mai, qu'il y a eu une remontée. À présent, bien entendu, nous disons que nous n'avons jamais été inquiets, mais c'est un élément important du marché. Ce qui est impressionnant, c'est que même si la technologie donnait des résultats décevants, l'indice S&P 500 n'en a pas moins atteint de nouveaux sommets, c'est très important à savoir. Ce marché haussier que nous avons connu n'est pas uniquement tiré par la technologie. Voici un graphique qui montre la situation, les tendances du secteur de la technologie. Qu'est-ce que nous disent ces courbes? Bon, la façon dont on considère la force et la faiblesse relative, c'est le numérateur. Le numérateur, c'est le FNB qui représente l'indice S&P 500, et nous divisons ce cours par... Ne vous inquiétez pas de l'échelle. La raison pour laquelle nous considérons la gauche, c'est en fonction de la capitalisation boursière. Sur la droite, nous prenons les mêmes actions, mais avec pondération égale, la technologie avec pondération égale par rapport au S&P 500 avec pondération égale, ce qui nous permet de réaliser une radiographie du marché. Si quelqu'un disait: ce n'est que parce que les grandes actions de technologie obtiennent des résultats exceptionnels que le marché remonte, si on peut constater le même phénomène avec pondération égale, c'est comme si l'on prenait au hasard un titre de technologie. On a de bonnes chances de déplacer le marché. Il ne s'agit pas uniquement d'une question de tendance ou de dynamique, mais encore d'ampleur. Les leaders de la technologie en capitalisation boursière, Apple, Microsoft, NVIDIA, ont donné des résultats décevants et commencent à remonter, mais la même tendance se retrouve dans la pondération égale, c'est-à-dire que tout le secteur de la technologie avait baissé et remonte. Quand il y a une dynamique montante, il faut naturellement marquer une pause. Si on court très vite, on ne peut pas courir indéfiniment. Parfois, il faut ralentir, marquer une pause. Lorsque le graphique est à la descente, c'est peut-être une pause, peut-être le début d'une nouvelle tendance. Peut-être que le coureur est tombé et s'est fait mal. Parfois, il faut un examen rétrospectif. Quand on a vu ce creux fin avril, début mai, puis un nouveau départ à la hausse, bien sûr, il est évident en rétrospective qu'il s'agissait d'une pause, mais pendant toute cette période de baisse, plutôt que de projeter ce que nous voulons voir, il s'agit de déterminer ce que le marché veut nous dire.
Selon ce thème, ce qui se produit réellement, les actions discrétionnaires, vous avez des graphiques à nous montrer.
Oui. C'est assez notable. La technologie est de retour, c'est très bien, NVIDIA annonce des bénéfices qui remontent, tout ce qui est relié à l'intelligence artificielle, on n'a pas à vous en convaincre. Dans d'autres cas, il s'agit de se demander si on voit ce que l'on veut voir ou si on écoute le marché, donc sur la gauche, il y a une baisse du secteur des biens de consommation discrétionnaire en fonction de la capitalisation boursière et à pondération égale à droite. Le côté gauche est tellement dépendant d'Amazon et Tesla, qui surplombent tout dans le secteur, donc je n'y consacre pas un examen très suivi. En revanche, à pondération égale, le secteur discrétionnaire en pondération égale dépasse le S&P 500 en pondération égale pendant toute l'année dernière. Ce n'était pas les sept magnifiques uniquement qui surclassaient. Le secteur discrétionnaire, ce sont des choses que nous voulons et non pas des choses dont nous avons besoin. C'est peut-être un indice que la situation est meilleure que l'on ne craignait. Mais il y a à présent la tendance inverse. Si l'on avait une attitude baissière, on pourrait se dire: le consommateur est en difficulté, il commence à se ressentir de la hausse des taux d'intérêt et de l'inflation. C'est là où il faut prendre garde. Il y a effectivement une tendance à la baisse, mais quand on considère les actions individuelles, celles qui donnaient des résultats décevants donnent des résultats encore plus décevants. Les grandes marques qui avaient parié sur la Chine pour leur croissance, comme Nike ou Starbucks, ces actions baissent et continuent de baisser. Un autre domaine qui a amorcé un déclin, la concurrence pour des entreprises comme McDonald's. Encore une fois, leurs coûts ont augmenté, les avantages sociaux pour les employés ont augmenté, ils ont augmenté les prix au point où les gens protestent à présent. Maintenant, ils ont un menu à 5$, et on voit des compagnies comme Restaurant Brands, la société-mère de Burger King ou de Wendy's. Les marchés aiment bien quand vous augmentez les prix, ils détestent la concurrence sur les prix, donc ces actions ont empiré. Il y a un secteur qui est très important pour moi, qui a continué de marcher, qui a commencé à marcher en 2022 et n'a pas faibli, c'est ce qui est relié aux voyages. Même les croisiéristes ont de bons résultats, les hôteliers, les sociétés de financement des voyages et l'industrie du bâtiment domiciliaire. Quand la Fed a commencé à relever les taux, les entreprises du bâtiment ont continué d'augmenter. McDonald's aura une concurrence et ce sera moins cher pour le consommateur. Est-ce que c'est une mauvaise chose? Est-ce que le consommateur va faire grève jusqu'à ce que cela se produise? Une autre mise en garde sur les biens de consommation discrétionnaire. C'est davantage pertinent de comparer les biens de consommation discrétionnaire et de base, ce que l'on veut par rapport à ce dont on a besoin. Les actions de biens de consommation de base ont connu des résultats encore pires. Il serait préférable d'être acheteur pour les biens de consommation discrétionnaire et vendeur pour les biens de consommation de base. Mais c'est notable que le secteur de la consommation discrétionnaire ait faibli. Ce n'est pas un signe très prometteur, mais je ne suis pas prêt à dire que la situation change beaucoup. Simplement, ce qui allait mal va encore moins bien.
Parfois, on ne pense pas qu'il s'agit du domaine le plus excitant: ce sont les services publics.
Oui, les services publics, dans le graphique, c'est un secteur qui a déçu systématiquement en fonction de la capitalisation boursière à pondération égale. À l'heure actuelle, mettons que le secteur déçoit, et puis, il y a une période de rattrapage. Quand vous surclassez, il faut marquer une pause, et de la même façon, dans certains cas, les choses ne peuvent pas empirer, alors elles s'améliorent un peu. Donc, il y a eu une légère remontée des services publics après avoir touché le fond. Certains affirment que c'est merveilleux, je vais être celui qui l'a acheté au plus bas prix, pour aborder une période de surclassement. Est-ce qu'il s'agit d'une légère dérogation à la ligne descendante ou du début d'une nouvelle tendance, nous ne savons pas, nous attendons. Les services publics subissent déjà une certaine résistance. Ce qu'il est important de savoir, c'est que le marché choisit des gagnants. On a parlé d'évolution, on a parlé de matériel, on a parlé de centres de données. Dans certains articles à l'heure actuelle, on commence à signaler qu'il faut alimenter ces centres de données en électricité. Il existe une pénurie d'électricité dans le monde et les marchés choisissent des gagnants qui offrent un potentiel de croissance, la consommation d'électricité, nucléaire, gaz, énergies renouvelables. Il y a un petit groupe sélect de ces actions qui bondissent en prévision de la nécessité d'une production d'électricité accrue. Le gaz naturel, le nucléaire aujourd'hui, des contrats ont été signés avec Microsoft, Apple, Oracle.
Très bien, alors, le secteur de la technologie fait l'objet de toutes les discussions. Vous avez, je pense, quelques graphiques. Je n'avais pas remarqué certains phénomènes, mais que vous avez pu repérer.
Nous avons un processus très discipliné qui consiste à repérer des tendances. Nous recherchons des secteurs de force et de faiblesse. Nous sommes fort occupés et nous comptons sur la télévision, les journaux, pour nous dire ce qui se passe. Or, on nous dit que c'est la technologie, c'est l'intelligence artificielle qui compte, mais le secteur de la technologie, en tant que secteur, a donné des résultats décevants pendant la plus grande partie de cette année. Il a atteint un pic vers le mois de janvier et ça n'a été que vers fin avril, début mai, qu'il y a eu une remontée. À présent, bien entendu, nous disons que nous n'avons jamais été inquiets, mais c'est un élément important du marché. Ce qui est impressionnant, c'est que même si la technologie donnait des résultats décevants, l'indice S&P 500 n'en a pas moins atteint de nouveaux sommets, c'est très important à savoir. Ce marché haussier que nous avons connu n'est pas uniquement tiré par la technologie. Voici un graphique qui montre la situation, les tendances du secteur de la technologie. Qu'est-ce que nous disent ces courbes? Bon, la façon dont on considère la force et la faiblesse relative, c'est le numérateur. Le numérateur, c'est le FNB qui représente l'indice S&P 500, et nous divisons ce cours par... Ne vous inquiétez pas de l'échelle. La raison pour laquelle nous considérons la gauche, c'est en fonction de la capitalisation boursière. Sur la droite, nous prenons les mêmes actions, mais avec pondération égale, la technologie avec pondération égale par rapport au S&P 500 avec pondération égale, ce qui nous permet de réaliser une radiographie du marché. Si quelqu'un disait: ce n'est que parce que les grandes actions de technologie obtiennent des résultats exceptionnels que le marché remonte, si on peut constater le même phénomène avec pondération égale, c'est comme si l'on prenait au hasard un titre de technologie. On a de bonnes chances de déplacer le marché. Il ne s'agit pas uniquement d'une question de tendance ou de dynamique, mais encore d'ampleur. Les leaders de la technologie en capitalisation boursière, Apple, Microsoft, NVIDIA, ont donné des résultats décevants et commencent à remonter, mais la même tendance se retrouve dans la pondération égale, c'est-à-dire que tout le secteur de la technologie avait baissé et remonte. Quand il y a une dynamique montante, il faut naturellement marquer une pause. Si on court très vite, on ne peut pas courir indéfiniment. Parfois, il faut ralentir, marquer une pause. Lorsque le graphique est à la descente, c'est peut-être une pause, peut-être le début d'une nouvelle tendance. Peut-être que le coureur est tombé et s'est fait mal. Parfois, il faut un examen rétrospectif. Quand on a vu ce creux fin avril, début mai, puis un nouveau départ à la hausse, bien sûr, il est évident en rétrospective qu'il s'agissait d'une pause, mais pendant toute cette période de baisse, plutôt que de projeter ce que nous voulons voir, il s'agit de déterminer ce que le marché veut nous dire.
Selon ce thème, ce qui se produit réellement, les actions discrétionnaires, vous avez des graphiques à nous montrer.
Oui. C'est assez notable. La technologie est de retour, c'est très bien, NVIDIA annonce des bénéfices qui remontent, tout ce qui est relié à l'intelligence artificielle, on n'a pas à vous en convaincre. Dans d'autres cas, il s'agit de se demander si on voit ce que l'on veut voir ou si on écoute le marché, donc sur la gauche, il y a une baisse du secteur des biens de consommation discrétionnaire en fonction de la capitalisation boursière et à pondération égale à droite. Le côté gauche est tellement dépendant d'Amazon et Tesla, qui surplombent tout dans le secteur, donc je n'y consacre pas un examen très suivi. En revanche, à pondération égale, le secteur discrétionnaire en pondération égale dépasse le S&P 500 en pondération égale pendant toute l'année dernière. Ce n'était pas les sept magnifiques uniquement qui surclassaient. Le secteur discrétionnaire, ce sont des choses que nous voulons et non pas des choses dont nous avons besoin. C'est peut-être un indice que la situation est meilleure que l'on ne craignait. Mais il y a à présent la tendance inverse. Si l'on avait une attitude baissière, on pourrait se dire: le consommateur est en difficulté, il commence à se ressentir de la hausse des taux d'intérêt et de l'inflation. C'est là où il faut prendre garde. Il y a effectivement une tendance à la baisse, mais quand on considère les actions individuelles, celles qui donnaient des résultats décevants donnent des résultats encore plus décevants. Les grandes marques qui avaient parié sur la Chine pour leur croissance, comme Nike ou Starbucks, ces actions baissent et continuent de baisser. Un autre domaine qui a amorcé un déclin, la concurrence pour des entreprises comme McDonald's. Encore une fois, leurs coûts ont augmenté, les avantages sociaux pour les employés ont augmenté, ils ont augmenté les prix au point où les gens protestent à présent. Maintenant, ils ont un menu à 5$, et on voit des compagnies comme Restaurant Brands, la société-mère de Burger King ou de Wendy's. Les marchés aiment bien quand vous augmentez les prix, ils détestent la concurrence sur les prix, donc ces actions ont empiré. Il y a un secteur qui est très important pour moi, qui a continué de marcher, qui a commencé à marcher en 2022 et n'a pas faibli, c'est ce qui est relié aux voyages. Même les croisiéristes ont de bons résultats, les hôteliers, les sociétés de financement des voyages et l'industrie du bâtiment domiciliaire. Quand la Fed a commencé à relever les taux, les entreprises du bâtiment ont continué d'augmenter. McDonald's aura une concurrence et ce sera moins cher pour le consommateur. Est-ce que c'est une mauvaise chose? Est-ce que le consommateur va faire grève jusqu'à ce que cela se produise? Une autre mise en garde sur les biens de consommation discrétionnaire. C'est davantage pertinent de comparer les biens de consommation discrétionnaire et de base, ce que l'on veut par rapport à ce dont on a besoin. Les actions de biens de consommation de base ont connu des résultats encore pires. Il serait préférable d'être acheteur pour les biens de consommation discrétionnaire et vendeur pour les biens de consommation de base. Mais c'est notable que le secteur de la consommation discrétionnaire ait faibli. Ce n'est pas un signe très prometteur, mais je ne suis pas prêt à dire que la situation change beaucoup. Simplement, ce qui allait mal va encore moins bien.
Parfois, on ne pense pas qu'il s'agit du domaine le plus excitant: ce sont les services publics.
Oui, les services publics, dans le graphique, c'est un secteur qui a déçu systématiquement en fonction de la capitalisation boursière à pondération égale. À l'heure actuelle, mettons que le secteur déçoit, et puis, il y a une période de rattrapage. Quand vous surclassez, il faut marquer une pause, et de la même façon, dans certains cas, les choses ne peuvent pas empirer, alors elles s'améliorent un peu. Donc, il y a eu une légère remontée des services publics après avoir touché le fond. Certains affirment que c'est merveilleux, je vais être celui qui l'a acheté au plus bas prix, pour aborder une période de surclassement. Est-ce qu'il s'agit d'une légère dérogation à la ligne descendante ou du début d'une nouvelle tendance, nous ne savons pas, nous attendons. Les services publics subissent déjà une certaine résistance. Ce qu'il est important de savoir, c'est que le marché choisit des gagnants. On a parlé d'évolution, on a parlé de matériel, on a parlé de centres de données. Dans certains articles à l'heure actuelle, on commence à signaler qu'il faut alimenter ces centres de données en électricité. Il existe une pénurie d'électricité dans le monde et les marchés choisissent des gagnants qui offrent un potentiel de croissance, la consommation d'électricité, nucléaire, gaz, énergies renouvelables. Il y a un petit groupe sélect de ces actions qui bondissent en prévision de la nécessité d'une production d'électricité accrue. Le gaz naturel, le nucléaire aujourd'hui, des contrats ont été signés avec Microsoft, Apple, Oracle.