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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec un invité spécial pour répondre aux questions. Il s'agit du stratège en chef Brad Simpson.
Il nous expliquera pourquoi les investisseurs (...) trop de liquidités.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb avec Ryan Massad qui nous explique où trouver les informations fiscales sur la plate-forme. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Une nouvelle semaine. Observons ce qui se passe à Bay Street.
Un peu en baisse, quoique modérément.
Le cours de l'or semble essuyer un repli.
Regardons d'abord Baytex Energy du côté des grandes sociétés minières. Diminution, comme vous le voyez, cette valeur connaît une augmentation comme les hydrocarbures.
Aujourd'hui, petit recul d'environ 2,8 %, mais comme vous le voyez, depuis quelques semaines, il y a eu une bonne augmentation de cette valeur mobilière.
Ensuite, examinons le S&P 500. Un peu mitigé.
Légère augmentation, moins de 0,01 %.
Ensuite, le composite, Nasdaq composite, presque un cinquième de pour cent d'augmentation. Ensuite, Blackstone a investi dans le cadre d'une transaction privée, cela pousse à la hausse de près de 23 %. Voilà pour votre mise à jour du marché.
Malgré la vigueur de l'économie américaine et malgré le fait que les marchés atteignent des sommets historiques, de nombreux investisseurs conservent des liquidités. Notre invité aujourd'hui estime que ce n'est pas toujours une bonne idée. Examinons avec Brad Simpson, stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD. Parlons de cette récession qui ne s'est pas vraiment produite. Que se passe-t-il au juste?
- Bon, écoutez, d'autres commentateurs ont dit qu'il s'agissait peut-être d'une vibecession.
Cette idée en fait que les faits compte parfois moins, mais l'impression compte pour beaucoup.
Vibecession, oublions les faits, que ressentez-vous, que si vous faites vibrer?
C'est précisément la réalité actuelle. De plus en plus, l'impression semble compter plus que les faits. Le problème évidemment c'est qu'en termes de placement, les marchés financiers et les marchés des actions dépendent des bénéfices futurs, donc l'économie compte pour beaucoup.
Les faits sur l'économie comme beaucoup également. Conséquemment, si on voit les choses sous cet angle, je crois qu'une chose qui a un impact important sur les investisseurs, c'est que selon les faits, l'économie est très vigoureuse aux États-Unis.
Peut-être même qu'elle se porte beaucoup mieux que ce qu'on croyait.
Il y a quelques semaines, nous avons publié quelque chose qui nous a beaucoup plu. On a publié un article qui expliquait cette vibecession, tel qu'on l'appelait.
Voilà les deux problèmes. Ils se déclinent ainsi. En premier, en couverture on avait un téléphone où n'étaient mis que les faits. Le problème, c'est que les téléphones honnêtement et les faits qu'on obtient sur le téléphone, pensons réseaux sociaux, poussent des investisseurs à agir sur le plan financier. D'où viennent ces mauvaises impressions? L'économie va bien, le marché du travail aussi. Pourquoi l'impression est-elle si négative?
Je pense que cela s'explique par beaucoup de choses, mais si vous regardez une chose qu'on a examinée dans l'article en question, c'est les élections à venir aux États-Unis.
Évidemment, c'est une superpuissance médiatique et nous savons tous quelles sont les difficultés en matière de politique aux États-Unis, alors cette angoisse se répercute sur les placements.
C'est la raison pour laquelle nous avons examiné l'indice de consommation du Michigan. Il s'agit d'une enquête faite par l'université du Michigan depuis 1942.
Tous les ans, chaque fois que l'université se penche sur les questions et les réponses, elle observe que dès 2019, quand on déployait l'enquête, le ton changeait le ton devenait de plus en plus négatif.
Au milieu de la pandémie, en 2022, ce qu'on observait, c'est que d'un côté vous êtes cloîtrés chez vous et d'un autre côté vous voyait que vous obtenez des nouvelles plus tellement à la télé, plus tellement non plus dans les journaux, mais de plus en plus dans les réseaux sociaux.
Évidemment, plus on est jeune, plus c'est le cas. Conséquemment, aujourd'hui, quand on regarde les résultats de cette enquête, en moyenne, le climat économique préalable à la pandémie, si on vous posait ces questions, le score était d'environ 30 à 35 points plus élevé que c'est le cas aujourd'hui.
Je pense entre autres que c'est parce qu'on lit constamment de l'information sur nos téléphones et aussi, aux États-Unis, vous connaissez sans doute James Carville, qui était le chef de campagne de Clinton, disait: les républicains parlent toujours des déboires de l'économie, les démocrates essaient de se faire élire dans ce cas-là et doivent présenter leur bilan sous une lentille favorable tout en étant compatissant pour l'américain moyen qui estimerait que l'économie ne va pas bien.
Pour finir, pensez à tous les événements sociaux auxquels vous participez.
Vous parliez de Donald Trump dans les cinq premières minutes et ensuite vous parliez des élections aux États-Unis. Je pense qu'au final, il y a d'autres choses évidemment, mais au final, quand on examine les faits, par exemple chômage, 3,9 %, 3,8 %. La croissance du PIB, 3 %.
Les marchés boursiers, vous le disiez aujourd'hui, les marchés ont un peu reculé, oui, mais le S&P 500 est à 5200!
On n'a pas de patience de nos jours. Un petit repli d'un jour, c'est assez pour que l'on s'inquiète.
Le S&P 500 a ajouté 13 billions de dollars en transactions boursières en très peu de temps.
C'est une création de richesse.
Conséquemment, le négativisme qui nous entoure pour le moment signifie que si vous laissez ce négativisme dicter vos décisions, vous allez conserver beaucoup de liquidités. C'est ce qu'on observe justement, n'est-ce pas, chez les investisseurs?
Oui. Conséquemment, les investisseurs ne savent plus sur quel pied danser. Oui, il participe un peu aux mouvements boursiers, mais quand on regarde les marchés monétaires au Canada et aux États-Unis, quand on regarde les comptes de courtage, de placement, les comptes bancaires, les liquidités que les gens conservent augmentent.
Cela envoie un signal clair. La deuxième chose que j'ajouterais.
C'est que le négativisme met en lumière le fait que nous avons accès à des "nouvelles" actualités, si vous voulez, qui sont très émotives, qui ne sont pas forcément appuyées sur des faits. Cela se répercute maintenant sur les marchés financiers. Comment contrer ce mouvement?
Une chose que je trouve intéressante, dans mon emploi, ce que je peux par exemple surveiller les mouvements de quatre grandes plate-forme qui m'indiquent ce que pensent les gens. Avant de venir ici en studio, j'ai rencontré un de mes collègues et nous discutions du déterminant depuis cinq ans, qui était le meilleur facteur de prédiction du retour d'un client.
On s'est dit: quel est ce facteur décisif?
Quel est le facteur primordial? La répartition d'actifs, mais si vous regardez sur un mois, trois mois, vous constatez que vous avez une bonne corrélation sur un an, trois ans. Après cinq ans, c'est la répartition d'actifs qui content le plus.
- Justement, on se pose la question un peu plus tôt, pourquoi les gens sont-ils si angoissés lorsqu'on a un repli d'un jour?
Il faut se rappeler que la vie est longue, n'est-ce pas?
- Oui. Notre horizon temporel doit être long lorsqu'on place son argent. Mais les gens qui le font aujourd'hui n'y prêtent pas tellement attention. C'est un peu comme quand vos parents vous disent de manger des légumes quand vous étiez enfant.
Après un moment, vous arrêtez d'écouter.
Pour finir, vous ne mangez que de la malbouffe pendant une décennie et vous payez le prix.
Il faut commencer à rallonger notre horizon temporel.
Quand je présentais une communication sur les placements il y a 20 ans, je pouvais présenter des données, des faits, des idées. Vous remontez il y a un ou deux mois et c'était toujours pertinent.
Maintenant, je dois presque avoir une équipe derrière moi qui met à jour en temps réel les statistiques sur les valeurs mobilières. C'est la nouvelle réalité. La deuxième chose, c'est que ça n'a pas besoin d'être un horizon très long.
Je sais que nous en avons parlé vous et moi dans le passé, mais je dois insister, il faut examiner l'argent qu'on a à investir et le répartir en corbeille.
La corbeille A, plutôt que d'avoir 20 % de liquidités, vous avez une corbeille qui est réservée à l'argent dont vous aurez besoin pendant l'année à venir s'il se produit une catastrophe, que ce soit par exemple un décès, la perte de votre emploi, quelque chose de vraiment fondamental. Ensuite, il faut une autre corbeille pour les trois prochaines années, quels sont les fonds dont j'aurais besoin? Et une autre corbeille pour les cinq prochaines années. La répartition pour cette corbeille doit être davantage concentrée sur la croissance. Ensuite, vous devez avoir une corbeille pour le très long terme, ou vous n'avez pas besoin d'avoir accès à ces fonds et vous répartissez en conséquence. Je dois vous dire, si vous faites cela et que vous voyez la vie sous cette lentille, mettez votre téléphone de côté, ne suivez pas les gens sur Instagram, qui vous racontent n'importe quoi, des gens qui sont acrobates un jour et expert en marché le lendemain. Non, faites ce que je vous dis, ça fera toute la différence.
- Excellente réflexion. Brad Simpson.
Nous allons répondre à vos questions dans un instant. Pour rappel, vous pouvez nous contacter en tout temps, vous n'avez qu'à nous écrire, MoneyTalkLive@TD.com, ou vous pouvez poser vos questions dans l'encadré prévu à cet effet sur l'écran.
Ensuite, coup d'œil sur vos marchés à nouveau.
Cette fois-ci, c'était cela qui est à l'honneur. On avait une promesse de robot taxi. Vous avez peut-être raté cela, mais Elon Musk pendant le week-end a indiqué sur X que ses plans de taxi autonome seraient pris en août.
Les actions de Tesla avaient perdu du terrain cette année, mais cette question semble avoir soulevé l'intérêt.
Taiwan Semiconductor connaît aussi des soubresauts. La filiale de l'entreprise en Arizona (...) 6,6 milliards de dollars dans le cadre de la loi sur les plus de l'administration BIden.
Ceci survient alors qu'une expansion est promise.
Augmentation de 5,5 % pour le moment. Un des plus grands banquiers américains affirme que l'intelligence artificielle pourrait être aussi transformatrice que la presse imprimée. Dans sa lettre annuelle aux actionnaires, le PDG des J.P. Morgan Chase déclare qu'il est difficile de prédire l'impact total de l'IA sur la société mais il est convaincu qu'il sera extraordinaire. Il a également commenté la géopolitique, affirmant qu'il pourrait s'agir de l'époque la plus tourmentée depuis la deuxième guerre mondiale.
Examinons à présent le S&P TSX composite.
En diminution, petite diminution. L'or qui avait connu une augmentation, aujourd'hui, légère augmentation d'environ un dollar.
S&P 500, dans le vert, mais à peine.
Nous sommes de retour avec Brad Simpson pour répondre à vos questions sur les stratégies de marché. La première question, Brad, quelqu'un veut savoir: y a-t-il des chances que les banques centrales ne réduisent pas leur taux cette année? Un des gouverneurs a même parlé d'une augmentation, il me semble.
- La conversation devient compliquée.
Effectivement, examinons la question sous quelques angles. D'abord, décortiquant les choses. Un peu comme ce que vous disiez il y a un instant, la démondialisation, c'est la raison pour laquelle Monsieur Diamond disait qu'on avait une période très tourmentée, la plus tourmentée depuis la deuxième guerre mondiale. Je suis d'accord avec lui. Nous avons publié un article là-dessus il y a quelques années. C'.
est L'idée de la démondialisation.
Je pense qu'on peut clairement dire que la banque centrale européenne et la Banque du Canada vont couper leur taux directeur.
L'Allemagne est en récession à l'heure actuelle.
Si vous regardez le taux d'emploi du Canada, vous constatez une augmentation du chômage aussi.
La seule chose, une des seules choses qu'on sait bien faire ici, c'est augmenté le chômage. Ce n'est jamais bon signe.
Je pense que c'est le cas.
On peut donc maintenant se poser la question: est-ce qu'aux États-Unis, étant donné la vigueur du marché, les décisions sont différentes?
D'abord, nous estimons toujours qu'il y aura trois diminutions du taux directeur.
Je voyais déjà mon nom affiché en grand.
Ne me citez pas. Je voulais dire diminutions, pas augmentation. On pense que ces coupures seront peut-être repoussées. Il est possible que cela se fasse plus tard. Cela dit, il y a trois mois, on prévoyait six à sept diminutions.
À présent, trois.
Pour certains marchés, c'est encore moins.
Deux, parfois.
Si on ne coupe pas, par exemple, le marché se comporterait mal.
- Oui, justement, je voulais vous poser la question.
Si vous n'avez pas de coupure du taux directeur de la banque du Canada, que se passera-t-il?
- Eh bien, en gros, si vous avez par exemple des opérations à terme et que vous prévoyez deux coupure, vous êtes déjà conservateurs.
Quand vous parlez aux gens des marchés des capitaux privés, un grand nombre d'entre eux ont prévu aucune coupure du tout.
Je pense que dans les marchés boursiers, on a prévu deux ou trois coupures. Il y en a d'autres qui ne prévoient aucune coupure du tout. Pourquoi j'en parle?
Eh bien, parce qu'on peut se donner une possibilité de 60 % de deux ou trois coupures, et augmentation du reste, fort probablement impossible.
C'est ce qu'ont prévu les marchés. Je ne pense pas qu'il aurait énormément de réactions.
Mais c'est vrai que cela pourrait avoir des répercussions légèrement négatives sur les marchés. Je pense que ça n'étonnerait personne que la Banque du Canada change un peu le cours des coupures, car c'est à prévoir, mais au final il faut faire preuve de prudence. Nous allons sans doute en parler. Il y a des actifs risqués ou une vente est fort probable, les soubresauts, quels qu'ils soient. Le fait que l'économie ait résisté en dépit de nombreuses augmentations du taux directeur, qu'est-ce que cela signifie?
Des gens disaient: si l'économie peut avoir d'aussi bons résultats, est-ce qu'on devrait réduire le taux directeur de la banque?
Eh bien, sachez que nous avons amorcé une tendance de six mois. L'économie ralentit.
Nous avons extrêmement bien géré l'inflation. Conséquemment, si vous regardez l'inflation de base, vous êtes arrivés à peu près à 3 %, ce qui n'est pas tout à fait la cible, mais presque.
Au Canada, c'est 3 %. Si on élimine les loyers, comme c'était le cas autrefois, on serait à 2 % déjà. Conséquemment, quand on regarde la tendance, bien que l'économie est résistée, il y a malgré tout un ralentissement.
Pourquoi est-ce important? Personne ne peut prédire l'avenir.
Tandis qu'on établit les taux d'intérêt, qu'on essaie de ralentir un peu la frénésie, il faut du temps pour que cela se répercute sur l'économie.
Il y a quatre mois, ou même il y a un an, on prévoyait un atterrissage généralement en douceur, mais peut-être brutal. La dernière fois que je suis venu ici, on parle plutôt de l'atterrissage en douceur.
Maintenant, on ne prévoit plus d'atterrissage du tout. On dit: ne craignez rien, tout se passe bien. Je dois admettre, je suis de cet avis aussi.
Quand on parle du monde, on parle du monde sous l'angle des affaires, mais c'est le monde des affaires qui n'est pas forcément manipulé par des grandes politiques publiques. Ce ne sont pas les grandes banques centrales ou les politiciens qui font des promesses et dépenses, et le monde des affaires évolue en parallèle.
Vous savez, le monde des affaires n'est pas linéaire, et à part une crise, les 30 dernières années nous permettent de compter sur des périodes d'expansion importante.
Hormis la pandémie et la grande récession de 2008, on parle d'expansion importante sur les 30 dernières années. Il faut éviter de trop se fier à des cycles d'affaires linéaires. Aux États-Unis, ce qui est différent, vous avez le pays le plus capitaliste au monde.
Les marchés sont les plus capitalistes au monde.
Conséquemment, si vous y ajoutez une bonne politique monétaire de Jerome Powell et les autres gouverneurs des banques américaines, je pense qu'ils ont fait un excellent travail.
- Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous allons reprendre vos questions dans un instant. Pour rappel, vous pouvez nous contacte en tout temps, vous n'avez qu'à envoyer un courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Passons au segment éducatif. C'est la saison des impôts. Nous avons invité Ryan Massad. Bonjour. Heureux de vous retrouver. Parlons des formulaires d'impôt et où les trouver.
- Oui, Greg.
Le printemps est à nos portes.
On va ramasser les feuilles, peut-être dans certaines régions du pays pelleter encore un peu, mais il y a une chose sur laquelle on peut compter au mois d'avril, ce sont les impôts.
Ou pouvez-vous trouver de l'information sur vos relevés fiscaux? D'abord, allez sur l'onglet de comptes est passé dans la colonne de droite où vous allez trouver information fiscale.
Dans le centre d'information fiscale, vous avez des questions fréquemment posées, entre autres la première rubrique sous déclaration de revenus: quels sont les dates à retenir et quand dois-je m'attendre à recevoir mes relevés? La majorité d'entre vous aurez besoin de vous relever pour produire votre déclaration de revenus. Si vous avez des questions, vous n'avez qu'à faire défiler le tableau et vous aurez les dates pour lesquelles ces relevés seront disponibles.
Et vous avez aussi la possibilité de poser une question dans l'encadré en haut de la page.
Vous pourrez obtenir la réponse dans la plate-forme. Ensuite, faites défilaient cette page et vous avez une foire aux questions où vous trouverez une bonne partie des questions les plus fréquemment posées. Pour obtenir les informations fiscales, vous pouvez les obtenir par divers moyens, entre autres la première colonne sous comptes, vous prenez document, service électronique, C'est ici que vous trouverez la majorité de ces documents fiscaux.
L'onglets documents fiscaux permet d'avoir les résumés de revenus, opération. Si vous voulez savoir quand ils sont disponibles, vous n'avez qu'à reprendre la liste que je vous ai présenté il y a un moment. Vous pouvez également appliquer les filtres d'année, dans le cas où vous voudriez remonter en arrière pour trouver des relevés.
Voilà où se trouve cette information.
Afin que vous puissiez produire votre déclaration de revenus.
C'est important de le faire.
- Oui, moi j'en fais un petit peu ici et là. J'y ai consacré quelques week-ends. Je pense avoir tout réuni. Je vais quand même vérifier une dernière fois sur CourtierWeb. Quels sont les autres soutiens disponibles sur la plate-forme CourtierWeb?
- Eh bien, c'est important de faire les choses convenablement. Comme vous, par à-coups, ou alors d'un seul coup.
Si vous reprenez CourtierWeb, je vais vous montrer sous l'onglet apprentissage. Si vous cliquez sur cet onglet, vous allez trouver diverses ressources. Plus récemment, si je prends webinaire, on vient d'avoir un webinaire la semaine dernière où il est question de cinq erreurs qui peuvent coûter de l'argent à produire votre déclaration de revenus.
Vous pouvez suivre ce webinaire et vous apprendrez comment éviter ces erreurs.
Ensuite, vous pouvez aussi prendre d'autres vidéos, parcours d'apprentissage, une foule d'entretiens aussi. Cela se trouve sous l'onglet éducation.
Entre autres les stratégies de planification fiscale. Vous pouvez aussi vous servir de l'encadrer de recherche est indiqué impôt.
C'est là que vous trouverez toutes sortes de vidéos, toutes sortes d'informations provenant de notre site, que vous pourrez consulter à loisir pour vous préparer à la saison des impôts.
- C'est effectivement la saison des impôts, c'est le mois d'avril.
Le printemps est à nos portes. C'est la saison des impôts!
Merci beaucoup d'avoir été des nôtres.
- Merci à vous.
- Ryan Massad, instructeur principal à Placements directs TD. Consulter la plate-forme pour obtenir davantage de vidéos éducatives, de webinaire et d'autres activités en direct.
Avant de revenir à vos questions pour Brad Simpson, ou plutôt, nous allons reprendre vos questions et pour Brad Simpson, quoi penser de la géopolitique?
- Toute une question!
Alors, comment tenir compte de la géopolitique, évaluer le risque géopolitique? C'est une grande question, mais décortiquons-la, si vous voulez bien.
Le meilleur moyen de se préparer au risque géopolitique, c'est la répartition d'actifs.
Un bon point de départ.
Par exemple, dans le contexte actuel, il y a une volatilité des taux d'intérêt. Il y avait beaucoup de questions justement sur les augmentations éventuelles du taux directeur. Il y a volatilité des marchés qui n'est d'ailleurs pas très présente, comme c'est le cas des devises. Il n'y a pas beaucoup de volatilité.
Qu'en pensez aux risques géopolitiques, d'ailleurs il y a beaucoup de risques géopolitiques, une chose que je trouve complexe, c'est quand vous avez une bonne lancée dans les marchés boursiers et même dans les titres à revenu fixe, après 18 mois assez pénibles, où donner de la tête?
Pour le moment, c'est difficile de savoir le meilleur moyen de prédire l'évolution du marché.
Ayez une bonne répartition de votre portefeuille. Ayez des obligations d'État.
C'est un moyen de diversifier vos risques.
Ensuite, du côté du crédit, cherchez par exemple des obligations longues et courtes, et pour les actions, même chose.
Moi, j'aime bien avoir un portefeuille qui ait des positions longues et courtes. Il y a plus que sept grands titres qui dominent le marché à l'heure actuelle. Depuis un trimestre, il y a beaucoup plus de dispersion, il y a également de nouveaux acteurs qui ont pris leur place, donc dans ce contexte, vous avez aussi des titres qui font leur apparition qui représente toute secteur.
Vous avez par le peu de test à tout à l'heure. Voilà un grand exemple d'un mouvement associé à un seul titre. Ce seul titre peut avoir un impact sur tous les marchés boursiers. C'est important d'être exposé à ce genre de titre. Troisième des choses, on pense que beaucoup de gens ont trop peu investi dans les matières premières.
Regardons cela ensemble, si vous voulez bien. Nous allons, pour les 30 prochaines années, vivre un renforcement de l'infrastructure à l'échelle planétaire.
On parlait un peu plus tôt des liquidités des investisseurs, que beaucoup d'investisseurs sont assis sur beaucoup de liquidités.
Dans le marché du crédit privé, il y a énormément de possibilités, entre autres pour l'infrastructure.
Si vous essayiez de renforcer vos positions en matière première, dans les 20 dernières années, c'était compliqué.
Maintenant, pense aux hydrocarbures. On a de plus en plus de véhicules électriques, de panneaux photovoltaïques.
Même avec la croissance démographique que l'on vit et l'utilisation énergétique, vous allez avoir une augmentation des demandes pour les hydrocarbures aussi.
Donc vous devez avoir un portefeuille bien réparti dans les matières premières. Si vous comparez par exemple aux titres à revenu fixe et les positions longues et courtes, les obligations de très grande qualité, les actions, les matières premières sont un bien meilleur moyen de diversifier votre portefeuille si vous craignez entre autres les difficultés géopolitiques.
Dans ce scénario, vous rajoutez un potentiel de croissance à votre portefeuille et une plus grande diversification.
Pour conclure, j'ajouterais que quand on parle des événements extrêmes géopolitiques, par exemple la guerre en Ukraine et à Gaza, les marchés sont très agnostiques sur ce plan. Malheureusement, comme être humain, nous connaissons les guerres depuis longtemps.
Les marchés les traitent comme un facteur inévitable de la vie.
Conséquemment, les pays doivent toujours emprunter, souvent pour financer leurs efforts de guerre, pensons à l'Ukraine qui a des besoins en capitaux énormes donc elle doit se tourner vers les marchés, marchés boursiers c'est la même chose, ils ont besoin de capitaux pour construire, donc vous ne pouvez pas simplement prendre une guerre, et je ne prétends pas que cela n'est pas important, mais la réalité c'est que les marchés des capitaux continuent de se transiger.
Au final, il faut arrêter de déterminer quel sera le grand résultat.
Vous savez, moi, je regarde ce que je fais toute la journée. Nous avons le comité de la répartition des actifs qui est constitué de nos leaders d'opinion, et un grand nombre d'entre eux sont invités ici à votre émission également. Nous avons un comité des politiques je préside qui dis: comment allons-nous allouer, quels pourcentages allons-nous allouer à telle catégorie d'actifs?
On a le comité de la gestion des placements également. Donc on examine les gestions passives et actives partout dans le monde. On fait de notre mieux. Ce qui est le plus important, c'est le comité des politiques qui dit: voici combien nous allons allouer aux titres à revenu fixe, voici combien nous allons allouer aux actions.
Ensuite, aux alternatives.
Et nous divergeons rarement de cette politique. C'est la réponse ultime à la question.
- Bien, justement nous allons reprendre vos questions dans un instant.
Rappelez-vous toujours de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Maintenant, coup d'œil sur vos marchés.
Nous examinons le tableau de bord avancé de la TD, plate-forme conçue pour les négociateurs actifs et disponibles par l'intermédiaire de Placements directs TD.
Manifestement aujourd'hui, petit ralentissement, rien de grave, mais ralentissement dans l'énergie, les matériaux.
On appelait les mêmes augmentations du côté de l'or qu'on a connu depuis quelque temps.
Et vous avez de bons résultats du côté des grandes sociétés financières.
S&P 100, à présent.
Tesla au centre, quatre et 8 % d'augmentation. Elon Musk avait affiché sur X qu'il y aurait un robot taxi probablement d'ici le mois d'août.
Probablement en design.
De retour à présent avec Brad Simpson, stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD. Une question toute simple: quel est l'impact potentiel de l'élection présidentielle américaine sur les marchés?
- Bon, comme point de départ, nous avons publié un document tous les ans qui s'appellent L'année à venir.
Cette année, nous avons publié les 13 choses à attendre de 2024. Si vous aviez une élection aujourd'hui, les républicains seraient élus et Donald Trump à leur tête.
Aujourd'hui, on a une probabilité de 60 % que Trump remporte l'élection.
Ensuite, quels seront les sièges de la Chambre et du Sénat?
S'il gagne élection, 95 % de chances qu'il remporte la majorité au Sénat et 50-50 pour la Chambre des représentants. La raison pour laquelle j'en parle, pour l'analyse des probabilités actuelles, il y a d'autres personnes qui contribuent au scénario, qui gèrent beaucoup de capitaux comme si notre cas, et je pense qu'une chose qui pourra peut-être étonner les investisseurs, c'est: que se passera-t-il si Joe Biden remporte l'élection?
Car la probabilité que les marchés aient tort, parce que les marchés à l'heure actuelle estiment, prévoient que Trump remportera l'élection, alors que se passera-t-il si Biden remporte? Je pense que ça doit être ça votre point de départ, parce que pour le moment les marchés prévoient déjà l'élection de Donald Trump.
Si Biden remporte l'élection, il y aurait sans doute une grosse augmentation parce que ce serait étonnant, mais ce serait une surprise.
. . je rappelle que les marchés sont agnostiques, c'est mon cas aussi, au final, dans ce cas-ci, c'est la raison pour laquelle cette élection est si important, il y a beaucoup de raisons pour laquelle elle est important, mais c'est que les marchés préfèrent une denrée connue. C'est ce que préfèrent les participants du marché.
Je ne vous étonne pas en disant ça.
Si vous voyez les choses sous cet angle, je pense que c'est ainsi que les marchés se comporteront.
Quel que sera le gagnant, il a déjà été président. Par ailleurs, c'était pour la chambre des représentants, mais pour allouer mon capital, je dirais: si cela me préoccupe, personnellement, j'ai des préoccupations, ma plus grande préoccupation, c'est que je pense, et d'ailleurs j'ai écrit des chroniques à cet effet, que la démocratie est peut-être soumise à l'élection elle-même.
S'il s'agit d'un référendum sur la démocratie, la réalité, c'est qu'il pourrait y avoir davantage de volatilité en novembre qu'on croit. Il pourrait certainement y avoir plus de volatilité que ce que prévoient les marches à l'heure actuelle. Je reviens aux 5200 pour le S&P.
Il a très très peu de couverture pour le moment.
En ce qui me concerne, on pourrait parler du potentiel d'élection de l'un ou de l'autre, mais je pense qu'il faut se préparer avec un portefeuille très diversifié. Je reviens à la même chose, je répète sans arrêt la même rengaine: vous devez avoir une bonne diversité sur le plan des positions, de la duration, vous devez aussi avoir des titres à revenu fixe pour vous protéger des soubresauts du marché boursier, mais avoir une participation dans le marché boursier et rajouter aussi une exposition aux matières premières. Si vous faites toutes ces choses l'une dans l'autre, au final, pensez aussi que si le résultat électoral que vous attendiez, que vous soyez bien préparés, si c'est le résultat que vous n'attendiez pas, que vous soyez tout aussi préparés.
- Toujours un plaisir de vous accueillir.
Merci d'avoir été des nôtres.
- Merci à vous.
- Merci à Brad Simpson, stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à vos questions, nous nous efforcerons de les inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, Colin Lynch sera notre prochain invité. Il veut répondre à vos questions sur l'immobilier. Envoyez vos questions à l'avance, MoneyTalkLive@TD.com. C'est tout le temps que nous avions pour l'émission d'aujourd'hui. Merci et à demain!
Aujourd'hui, je m'entretiens avec un invité spécial pour répondre aux questions. Il s'agit du stratège en chef Brad Simpson.
Il nous expliquera pourquoi les investisseurs (...) trop de liquidités.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb avec Ryan Massad qui nous explique où trouver les informations fiscales sur la plate-forme. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Une nouvelle semaine. Observons ce qui se passe à Bay Street.
Un peu en baisse, quoique modérément.
Le cours de l'or semble essuyer un repli.
Regardons d'abord Baytex Energy du côté des grandes sociétés minières. Diminution, comme vous le voyez, cette valeur connaît une augmentation comme les hydrocarbures.
Aujourd'hui, petit recul d'environ 2,8 %, mais comme vous le voyez, depuis quelques semaines, il y a eu une bonne augmentation de cette valeur mobilière.
Ensuite, examinons le S&P 500. Un peu mitigé.
Légère augmentation, moins de 0,01 %.
Ensuite, le composite, Nasdaq composite, presque un cinquième de pour cent d'augmentation. Ensuite, Blackstone a investi dans le cadre d'une transaction privée, cela pousse à la hausse de près de 23 %. Voilà pour votre mise à jour du marché.
Malgré la vigueur de l'économie américaine et malgré le fait que les marchés atteignent des sommets historiques, de nombreux investisseurs conservent des liquidités. Notre invité aujourd'hui estime que ce n'est pas toujours une bonne idée. Examinons avec Brad Simpson, stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD. Parlons de cette récession qui ne s'est pas vraiment produite. Que se passe-t-il au juste?
- Bon, écoutez, d'autres commentateurs ont dit qu'il s'agissait peut-être d'une vibecession.
Cette idée en fait que les faits compte parfois moins, mais l'impression compte pour beaucoup.
Vibecession, oublions les faits, que ressentez-vous, que si vous faites vibrer?
C'est précisément la réalité actuelle. De plus en plus, l'impression semble compter plus que les faits. Le problème évidemment c'est qu'en termes de placement, les marchés financiers et les marchés des actions dépendent des bénéfices futurs, donc l'économie compte pour beaucoup.
Les faits sur l'économie comme beaucoup également. Conséquemment, si on voit les choses sous cet angle, je crois qu'une chose qui a un impact important sur les investisseurs, c'est que selon les faits, l'économie est très vigoureuse aux États-Unis.
Peut-être même qu'elle se porte beaucoup mieux que ce qu'on croyait.
Il y a quelques semaines, nous avons publié quelque chose qui nous a beaucoup plu. On a publié un article qui expliquait cette vibecession, tel qu'on l'appelait.
Voilà les deux problèmes. Ils se déclinent ainsi. En premier, en couverture on avait un téléphone où n'étaient mis que les faits. Le problème, c'est que les téléphones honnêtement et les faits qu'on obtient sur le téléphone, pensons réseaux sociaux, poussent des investisseurs à agir sur le plan financier. D'où viennent ces mauvaises impressions? L'économie va bien, le marché du travail aussi. Pourquoi l'impression est-elle si négative?
Je pense que cela s'explique par beaucoup de choses, mais si vous regardez une chose qu'on a examinée dans l'article en question, c'est les élections à venir aux États-Unis.
Évidemment, c'est une superpuissance médiatique et nous savons tous quelles sont les difficultés en matière de politique aux États-Unis, alors cette angoisse se répercute sur les placements.
C'est la raison pour laquelle nous avons examiné l'indice de consommation du Michigan. Il s'agit d'une enquête faite par l'université du Michigan depuis 1942.
Tous les ans, chaque fois que l'université se penche sur les questions et les réponses, elle observe que dès 2019, quand on déployait l'enquête, le ton changeait le ton devenait de plus en plus négatif.
Au milieu de la pandémie, en 2022, ce qu'on observait, c'est que d'un côté vous êtes cloîtrés chez vous et d'un autre côté vous voyait que vous obtenez des nouvelles plus tellement à la télé, plus tellement non plus dans les journaux, mais de plus en plus dans les réseaux sociaux.
Évidemment, plus on est jeune, plus c'est le cas. Conséquemment, aujourd'hui, quand on regarde les résultats de cette enquête, en moyenne, le climat économique préalable à la pandémie, si on vous posait ces questions, le score était d'environ 30 à 35 points plus élevé que c'est le cas aujourd'hui.
Je pense entre autres que c'est parce qu'on lit constamment de l'information sur nos téléphones et aussi, aux États-Unis, vous connaissez sans doute James Carville, qui était le chef de campagne de Clinton, disait: les républicains parlent toujours des déboires de l'économie, les démocrates essaient de se faire élire dans ce cas-là et doivent présenter leur bilan sous une lentille favorable tout en étant compatissant pour l'américain moyen qui estimerait que l'économie ne va pas bien.
Pour finir, pensez à tous les événements sociaux auxquels vous participez.
Vous parliez de Donald Trump dans les cinq premières minutes et ensuite vous parliez des élections aux États-Unis. Je pense qu'au final, il y a d'autres choses évidemment, mais au final, quand on examine les faits, par exemple chômage, 3,9 %, 3,8 %. La croissance du PIB, 3 %.
Les marchés boursiers, vous le disiez aujourd'hui, les marchés ont un peu reculé, oui, mais le S&P 500 est à 5200!
On n'a pas de patience de nos jours. Un petit repli d'un jour, c'est assez pour que l'on s'inquiète.
Le S&P 500 a ajouté 13 billions de dollars en transactions boursières en très peu de temps.
C'est une création de richesse.
Conséquemment, le négativisme qui nous entoure pour le moment signifie que si vous laissez ce négativisme dicter vos décisions, vous allez conserver beaucoup de liquidités. C'est ce qu'on observe justement, n'est-ce pas, chez les investisseurs?
Oui. Conséquemment, les investisseurs ne savent plus sur quel pied danser. Oui, il participe un peu aux mouvements boursiers, mais quand on regarde les marchés monétaires au Canada et aux États-Unis, quand on regarde les comptes de courtage, de placement, les comptes bancaires, les liquidités que les gens conservent augmentent.
Cela envoie un signal clair. La deuxième chose que j'ajouterais.
C'est que le négativisme met en lumière le fait que nous avons accès à des "nouvelles" actualités, si vous voulez, qui sont très émotives, qui ne sont pas forcément appuyées sur des faits. Cela se répercute maintenant sur les marchés financiers. Comment contrer ce mouvement?
Une chose que je trouve intéressante, dans mon emploi, ce que je peux par exemple surveiller les mouvements de quatre grandes plate-forme qui m'indiquent ce que pensent les gens. Avant de venir ici en studio, j'ai rencontré un de mes collègues et nous discutions du déterminant depuis cinq ans, qui était le meilleur facteur de prédiction du retour d'un client.
On s'est dit: quel est ce facteur décisif?
Quel est le facteur primordial? La répartition d'actifs, mais si vous regardez sur un mois, trois mois, vous constatez que vous avez une bonne corrélation sur un an, trois ans. Après cinq ans, c'est la répartition d'actifs qui content le plus.
- Justement, on se pose la question un peu plus tôt, pourquoi les gens sont-ils si angoissés lorsqu'on a un repli d'un jour?
Il faut se rappeler que la vie est longue, n'est-ce pas?
- Oui. Notre horizon temporel doit être long lorsqu'on place son argent. Mais les gens qui le font aujourd'hui n'y prêtent pas tellement attention. C'est un peu comme quand vos parents vous disent de manger des légumes quand vous étiez enfant.
Après un moment, vous arrêtez d'écouter.
Pour finir, vous ne mangez que de la malbouffe pendant une décennie et vous payez le prix.
Il faut commencer à rallonger notre horizon temporel.
Quand je présentais une communication sur les placements il y a 20 ans, je pouvais présenter des données, des faits, des idées. Vous remontez il y a un ou deux mois et c'était toujours pertinent.
Maintenant, je dois presque avoir une équipe derrière moi qui met à jour en temps réel les statistiques sur les valeurs mobilières. C'est la nouvelle réalité. La deuxième chose, c'est que ça n'a pas besoin d'être un horizon très long.
Je sais que nous en avons parlé vous et moi dans le passé, mais je dois insister, il faut examiner l'argent qu'on a à investir et le répartir en corbeille.
La corbeille A, plutôt que d'avoir 20 % de liquidités, vous avez une corbeille qui est réservée à l'argent dont vous aurez besoin pendant l'année à venir s'il se produit une catastrophe, que ce soit par exemple un décès, la perte de votre emploi, quelque chose de vraiment fondamental. Ensuite, il faut une autre corbeille pour les trois prochaines années, quels sont les fonds dont j'aurais besoin? Et une autre corbeille pour les cinq prochaines années. La répartition pour cette corbeille doit être davantage concentrée sur la croissance. Ensuite, vous devez avoir une corbeille pour le très long terme, ou vous n'avez pas besoin d'avoir accès à ces fonds et vous répartissez en conséquence. Je dois vous dire, si vous faites cela et que vous voyez la vie sous cette lentille, mettez votre téléphone de côté, ne suivez pas les gens sur Instagram, qui vous racontent n'importe quoi, des gens qui sont acrobates un jour et expert en marché le lendemain. Non, faites ce que je vous dis, ça fera toute la différence.
- Excellente réflexion. Brad Simpson.
Nous allons répondre à vos questions dans un instant. Pour rappel, vous pouvez nous contacter en tout temps, vous n'avez qu'à nous écrire, MoneyTalkLive@TD.com, ou vous pouvez poser vos questions dans l'encadré prévu à cet effet sur l'écran.
Ensuite, coup d'œil sur vos marchés à nouveau.
Cette fois-ci, c'était cela qui est à l'honneur. On avait une promesse de robot taxi. Vous avez peut-être raté cela, mais Elon Musk pendant le week-end a indiqué sur X que ses plans de taxi autonome seraient pris en août.
Les actions de Tesla avaient perdu du terrain cette année, mais cette question semble avoir soulevé l'intérêt.
Taiwan Semiconductor connaît aussi des soubresauts. La filiale de l'entreprise en Arizona (...) 6,6 milliards de dollars dans le cadre de la loi sur les plus de l'administration BIden.
Ceci survient alors qu'une expansion est promise.
Augmentation de 5,5 % pour le moment. Un des plus grands banquiers américains affirme que l'intelligence artificielle pourrait être aussi transformatrice que la presse imprimée. Dans sa lettre annuelle aux actionnaires, le PDG des J.P. Morgan Chase déclare qu'il est difficile de prédire l'impact total de l'IA sur la société mais il est convaincu qu'il sera extraordinaire. Il a également commenté la géopolitique, affirmant qu'il pourrait s'agir de l'époque la plus tourmentée depuis la deuxième guerre mondiale.
Examinons à présent le S&P TSX composite.
En diminution, petite diminution. L'or qui avait connu une augmentation, aujourd'hui, légère augmentation d'environ un dollar.
S&P 500, dans le vert, mais à peine.
Nous sommes de retour avec Brad Simpson pour répondre à vos questions sur les stratégies de marché. La première question, Brad, quelqu'un veut savoir: y a-t-il des chances que les banques centrales ne réduisent pas leur taux cette année? Un des gouverneurs a même parlé d'une augmentation, il me semble.
- La conversation devient compliquée.
Effectivement, examinons la question sous quelques angles. D'abord, décortiquant les choses. Un peu comme ce que vous disiez il y a un instant, la démondialisation, c'est la raison pour laquelle Monsieur Diamond disait qu'on avait une période très tourmentée, la plus tourmentée depuis la deuxième guerre mondiale. Je suis d'accord avec lui. Nous avons publié un article là-dessus il y a quelques années. C'.
est L'idée de la démondialisation.
Je pense qu'on peut clairement dire que la banque centrale européenne et la Banque du Canada vont couper leur taux directeur.
L'Allemagne est en récession à l'heure actuelle.
Si vous regardez le taux d'emploi du Canada, vous constatez une augmentation du chômage aussi.
La seule chose, une des seules choses qu'on sait bien faire ici, c'est augmenté le chômage. Ce n'est jamais bon signe.
Je pense que c'est le cas.
On peut donc maintenant se poser la question: est-ce qu'aux États-Unis, étant donné la vigueur du marché, les décisions sont différentes?
D'abord, nous estimons toujours qu'il y aura trois diminutions du taux directeur.
Je voyais déjà mon nom affiché en grand.
Ne me citez pas. Je voulais dire diminutions, pas augmentation. On pense que ces coupures seront peut-être repoussées. Il est possible que cela se fasse plus tard. Cela dit, il y a trois mois, on prévoyait six à sept diminutions.
À présent, trois.
Pour certains marchés, c'est encore moins.
Deux, parfois.
Si on ne coupe pas, par exemple, le marché se comporterait mal.
- Oui, justement, je voulais vous poser la question.
Si vous n'avez pas de coupure du taux directeur de la banque du Canada, que se passera-t-il?
- Eh bien, en gros, si vous avez par exemple des opérations à terme et que vous prévoyez deux coupure, vous êtes déjà conservateurs.
Quand vous parlez aux gens des marchés des capitaux privés, un grand nombre d'entre eux ont prévu aucune coupure du tout.
Je pense que dans les marchés boursiers, on a prévu deux ou trois coupures. Il y en a d'autres qui ne prévoient aucune coupure du tout. Pourquoi j'en parle?
Eh bien, parce qu'on peut se donner une possibilité de 60 % de deux ou trois coupures, et augmentation du reste, fort probablement impossible.
C'est ce qu'ont prévu les marchés. Je ne pense pas qu'il aurait énormément de réactions.
Mais c'est vrai que cela pourrait avoir des répercussions légèrement négatives sur les marchés. Je pense que ça n'étonnerait personne que la Banque du Canada change un peu le cours des coupures, car c'est à prévoir, mais au final il faut faire preuve de prudence. Nous allons sans doute en parler. Il y a des actifs risqués ou une vente est fort probable, les soubresauts, quels qu'ils soient. Le fait que l'économie ait résisté en dépit de nombreuses augmentations du taux directeur, qu'est-ce que cela signifie?
Des gens disaient: si l'économie peut avoir d'aussi bons résultats, est-ce qu'on devrait réduire le taux directeur de la banque?
Eh bien, sachez que nous avons amorcé une tendance de six mois. L'économie ralentit.
Nous avons extrêmement bien géré l'inflation. Conséquemment, si vous regardez l'inflation de base, vous êtes arrivés à peu près à 3 %, ce qui n'est pas tout à fait la cible, mais presque.
Au Canada, c'est 3 %. Si on élimine les loyers, comme c'était le cas autrefois, on serait à 2 % déjà. Conséquemment, quand on regarde la tendance, bien que l'économie est résistée, il y a malgré tout un ralentissement.
Pourquoi est-ce important? Personne ne peut prédire l'avenir.
Tandis qu'on établit les taux d'intérêt, qu'on essaie de ralentir un peu la frénésie, il faut du temps pour que cela se répercute sur l'économie.
Il y a quatre mois, ou même il y a un an, on prévoyait un atterrissage généralement en douceur, mais peut-être brutal. La dernière fois que je suis venu ici, on parle plutôt de l'atterrissage en douceur.
Maintenant, on ne prévoit plus d'atterrissage du tout. On dit: ne craignez rien, tout se passe bien. Je dois admettre, je suis de cet avis aussi.
Quand on parle du monde, on parle du monde sous l'angle des affaires, mais c'est le monde des affaires qui n'est pas forcément manipulé par des grandes politiques publiques. Ce ne sont pas les grandes banques centrales ou les politiciens qui font des promesses et dépenses, et le monde des affaires évolue en parallèle.
Vous savez, le monde des affaires n'est pas linéaire, et à part une crise, les 30 dernières années nous permettent de compter sur des périodes d'expansion importante.
Hormis la pandémie et la grande récession de 2008, on parle d'expansion importante sur les 30 dernières années. Il faut éviter de trop se fier à des cycles d'affaires linéaires. Aux États-Unis, ce qui est différent, vous avez le pays le plus capitaliste au monde.
Les marchés sont les plus capitalistes au monde.
Conséquemment, si vous y ajoutez une bonne politique monétaire de Jerome Powell et les autres gouverneurs des banques américaines, je pense qu'ils ont fait un excellent travail.
- Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous allons reprendre vos questions dans un instant. Pour rappel, vous pouvez nous contacte en tout temps, vous n'avez qu'à envoyer un courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Passons au segment éducatif. C'est la saison des impôts. Nous avons invité Ryan Massad. Bonjour. Heureux de vous retrouver. Parlons des formulaires d'impôt et où les trouver.
- Oui, Greg.
Le printemps est à nos portes.
On va ramasser les feuilles, peut-être dans certaines régions du pays pelleter encore un peu, mais il y a une chose sur laquelle on peut compter au mois d'avril, ce sont les impôts.
Ou pouvez-vous trouver de l'information sur vos relevés fiscaux? D'abord, allez sur l'onglet de comptes est passé dans la colonne de droite où vous allez trouver information fiscale.
Dans le centre d'information fiscale, vous avez des questions fréquemment posées, entre autres la première rubrique sous déclaration de revenus: quels sont les dates à retenir et quand dois-je m'attendre à recevoir mes relevés? La majorité d'entre vous aurez besoin de vous relever pour produire votre déclaration de revenus. Si vous avez des questions, vous n'avez qu'à faire défiler le tableau et vous aurez les dates pour lesquelles ces relevés seront disponibles.
Et vous avez aussi la possibilité de poser une question dans l'encadré en haut de la page.
Vous pourrez obtenir la réponse dans la plate-forme. Ensuite, faites défilaient cette page et vous avez une foire aux questions où vous trouverez une bonne partie des questions les plus fréquemment posées. Pour obtenir les informations fiscales, vous pouvez les obtenir par divers moyens, entre autres la première colonne sous comptes, vous prenez document, service électronique, C'est ici que vous trouverez la majorité de ces documents fiscaux.
L'onglets documents fiscaux permet d'avoir les résumés de revenus, opération. Si vous voulez savoir quand ils sont disponibles, vous n'avez qu'à reprendre la liste que je vous ai présenté il y a un moment. Vous pouvez également appliquer les filtres d'année, dans le cas où vous voudriez remonter en arrière pour trouver des relevés.
Voilà où se trouve cette information.
Afin que vous puissiez produire votre déclaration de revenus.
C'est important de le faire.
- Oui, moi j'en fais un petit peu ici et là. J'y ai consacré quelques week-ends. Je pense avoir tout réuni. Je vais quand même vérifier une dernière fois sur CourtierWeb. Quels sont les autres soutiens disponibles sur la plate-forme CourtierWeb?
- Eh bien, c'est important de faire les choses convenablement. Comme vous, par à-coups, ou alors d'un seul coup.
Si vous reprenez CourtierWeb, je vais vous montrer sous l'onglet apprentissage. Si vous cliquez sur cet onglet, vous allez trouver diverses ressources. Plus récemment, si je prends webinaire, on vient d'avoir un webinaire la semaine dernière où il est question de cinq erreurs qui peuvent coûter de l'argent à produire votre déclaration de revenus.
Vous pouvez suivre ce webinaire et vous apprendrez comment éviter ces erreurs.
Ensuite, vous pouvez aussi prendre d'autres vidéos, parcours d'apprentissage, une foule d'entretiens aussi. Cela se trouve sous l'onglet éducation.
Entre autres les stratégies de planification fiscale. Vous pouvez aussi vous servir de l'encadrer de recherche est indiqué impôt.
C'est là que vous trouverez toutes sortes de vidéos, toutes sortes d'informations provenant de notre site, que vous pourrez consulter à loisir pour vous préparer à la saison des impôts.
- C'est effectivement la saison des impôts, c'est le mois d'avril.
Le printemps est à nos portes. C'est la saison des impôts!
Merci beaucoup d'avoir été des nôtres.
- Merci à vous.
- Ryan Massad, instructeur principal à Placements directs TD. Consulter la plate-forme pour obtenir davantage de vidéos éducatives, de webinaire et d'autres activités en direct.
Avant de revenir à vos questions pour Brad Simpson, ou plutôt, nous allons reprendre vos questions et pour Brad Simpson, quoi penser de la géopolitique?
- Toute une question!
Alors, comment tenir compte de la géopolitique, évaluer le risque géopolitique? C'est une grande question, mais décortiquons-la, si vous voulez bien.
Le meilleur moyen de se préparer au risque géopolitique, c'est la répartition d'actifs.
Un bon point de départ.
Par exemple, dans le contexte actuel, il y a une volatilité des taux d'intérêt. Il y avait beaucoup de questions justement sur les augmentations éventuelles du taux directeur. Il y a volatilité des marchés qui n'est d'ailleurs pas très présente, comme c'est le cas des devises. Il n'y a pas beaucoup de volatilité.
Qu'en pensez aux risques géopolitiques, d'ailleurs il y a beaucoup de risques géopolitiques, une chose que je trouve complexe, c'est quand vous avez une bonne lancée dans les marchés boursiers et même dans les titres à revenu fixe, après 18 mois assez pénibles, où donner de la tête?
Pour le moment, c'est difficile de savoir le meilleur moyen de prédire l'évolution du marché.
Ayez une bonne répartition de votre portefeuille. Ayez des obligations d'État.
C'est un moyen de diversifier vos risques.
Ensuite, du côté du crédit, cherchez par exemple des obligations longues et courtes, et pour les actions, même chose.
Moi, j'aime bien avoir un portefeuille qui ait des positions longues et courtes. Il y a plus que sept grands titres qui dominent le marché à l'heure actuelle. Depuis un trimestre, il y a beaucoup plus de dispersion, il y a également de nouveaux acteurs qui ont pris leur place, donc dans ce contexte, vous avez aussi des titres qui font leur apparition qui représente toute secteur.
Vous avez par le peu de test à tout à l'heure. Voilà un grand exemple d'un mouvement associé à un seul titre. Ce seul titre peut avoir un impact sur tous les marchés boursiers. C'est important d'être exposé à ce genre de titre. Troisième des choses, on pense que beaucoup de gens ont trop peu investi dans les matières premières.
Regardons cela ensemble, si vous voulez bien. Nous allons, pour les 30 prochaines années, vivre un renforcement de l'infrastructure à l'échelle planétaire.
On parlait un peu plus tôt des liquidités des investisseurs, que beaucoup d'investisseurs sont assis sur beaucoup de liquidités.
Dans le marché du crédit privé, il y a énormément de possibilités, entre autres pour l'infrastructure.
Si vous essayiez de renforcer vos positions en matière première, dans les 20 dernières années, c'était compliqué.
Maintenant, pense aux hydrocarbures. On a de plus en plus de véhicules électriques, de panneaux photovoltaïques.
Même avec la croissance démographique que l'on vit et l'utilisation énergétique, vous allez avoir une augmentation des demandes pour les hydrocarbures aussi.
Donc vous devez avoir un portefeuille bien réparti dans les matières premières. Si vous comparez par exemple aux titres à revenu fixe et les positions longues et courtes, les obligations de très grande qualité, les actions, les matières premières sont un bien meilleur moyen de diversifier votre portefeuille si vous craignez entre autres les difficultés géopolitiques.
Dans ce scénario, vous rajoutez un potentiel de croissance à votre portefeuille et une plus grande diversification.
Pour conclure, j'ajouterais que quand on parle des événements extrêmes géopolitiques, par exemple la guerre en Ukraine et à Gaza, les marchés sont très agnostiques sur ce plan. Malheureusement, comme être humain, nous connaissons les guerres depuis longtemps.
Les marchés les traitent comme un facteur inévitable de la vie.
Conséquemment, les pays doivent toujours emprunter, souvent pour financer leurs efforts de guerre, pensons à l'Ukraine qui a des besoins en capitaux énormes donc elle doit se tourner vers les marchés, marchés boursiers c'est la même chose, ils ont besoin de capitaux pour construire, donc vous ne pouvez pas simplement prendre une guerre, et je ne prétends pas que cela n'est pas important, mais la réalité c'est que les marchés des capitaux continuent de se transiger.
Au final, il faut arrêter de déterminer quel sera le grand résultat.
Vous savez, moi, je regarde ce que je fais toute la journée. Nous avons le comité de la répartition des actifs qui est constitué de nos leaders d'opinion, et un grand nombre d'entre eux sont invités ici à votre émission également. Nous avons un comité des politiques je préside qui dis: comment allons-nous allouer, quels pourcentages allons-nous allouer à telle catégorie d'actifs?
On a le comité de la gestion des placements également. Donc on examine les gestions passives et actives partout dans le monde. On fait de notre mieux. Ce qui est le plus important, c'est le comité des politiques qui dit: voici combien nous allons allouer aux titres à revenu fixe, voici combien nous allons allouer aux actions.
Ensuite, aux alternatives.
Et nous divergeons rarement de cette politique. C'est la réponse ultime à la question.
- Bien, justement nous allons reprendre vos questions dans un instant.
Rappelez-vous toujours de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Maintenant, coup d'œil sur vos marchés.
Nous examinons le tableau de bord avancé de la TD, plate-forme conçue pour les négociateurs actifs et disponibles par l'intermédiaire de Placements directs TD.
Manifestement aujourd'hui, petit ralentissement, rien de grave, mais ralentissement dans l'énergie, les matériaux.
On appelait les mêmes augmentations du côté de l'or qu'on a connu depuis quelque temps.
Et vous avez de bons résultats du côté des grandes sociétés financières.
S&P 100, à présent.
Tesla au centre, quatre et 8 % d'augmentation. Elon Musk avait affiché sur X qu'il y aurait un robot taxi probablement d'ici le mois d'août.
Probablement en design.
De retour à présent avec Brad Simpson, stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD. Une question toute simple: quel est l'impact potentiel de l'élection présidentielle américaine sur les marchés?
- Bon, comme point de départ, nous avons publié un document tous les ans qui s'appellent L'année à venir.
Cette année, nous avons publié les 13 choses à attendre de 2024. Si vous aviez une élection aujourd'hui, les républicains seraient élus et Donald Trump à leur tête.
Aujourd'hui, on a une probabilité de 60 % que Trump remporte l'élection.
Ensuite, quels seront les sièges de la Chambre et du Sénat?
S'il gagne élection, 95 % de chances qu'il remporte la majorité au Sénat et 50-50 pour la Chambre des représentants. La raison pour laquelle j'en parle, pour l'analyse des probabilités actuelles, il y a d'autres personnes qui contribuent au scénario, qui gèrent beaucoup de capitaux comme si notre cas, et je pense qu'une chose qui pourra peut-être étonner les investisseurs, c'est: que se passera-t-il si Joe Biden remporte l'élection?
Car la probabilité que les marchés aient tort, parce que les marchés à l'heure actuelle estiment, prévoient que Trump remportera l'élection, alors que se passera-t-il si Biden remporte? Je pense que ça doit être ça votre point de départ, parce que pour le moment les marchés prévoient déjà l'élection de Donald Trump.
Si Biden remporte l'élection, il y aurait sans doute une grosse augmentation parce que ce serait étonnant, mais ce serait une surprise.
. . je rappelle que les marchés sont agnostiques, c'est mon cas aussi, au final, dans ce cas-ci, c'est la raison pour laquelle cette élection est si important, il y a beaucoup de raisons pour laquelle elle est important, mais c'est que les marchés préfèrent une denrée connue. C'est ce que préfèrent les participants du marché.
Je ne vous étonne pas en disant ça.
Si vous voyez les choses sous cet angle, je pense que c'est ainsi que les marchés se comporteront.
Quel que sera le gagnant, il a déjà été président. Par ailleurs, c'était pour la chambre des représentants, mais pour allouer mon capital, je dirais: si cela me préoccupe, personnellement, j'ai des préoccupations, ma plus grande préoccupation, c'est que je pense, et d'ailleurs j'ai écrit des chroniques à cet effet, que la démocratie est peut-être soumise à l'élection elle-même.
S'il s'agit d'un référendum sur la démocratie, la réalité, c'est qu'il pourrait y avoir davantage de volatilité en novembre qu'on croit. Il pourrait certainement y avoir plus de volatilité que ce que prévoient les marches à l'heure actuelle. Je reviens aux 5200 pour le S&P.
Il a très très peu de couverture pour le moment.
En ce qui me concerne, on pourrait parler du potentiel d'élection de l'un ou de l'autre, mais je pense qu'il faut se préparer avec un portefeuille très diversifié. Je reviens à la même chose, je répète sans arrêt la même rengaine: vous devez avoir une bonne diversité sur le plan des positions, de la duration, vous devez aussi avoir des titres à revenu fixe pour vous protéger des soubresauts du marché boursier, mais avoir une participation dans le marché boursier et rajouter aussi une exposition aux matières premières. Si vous faites toutes ces choses l'une dans l'autre, au final, pensez aussi que si le résultat électoral que vous attendiez, que vous soyez bien préparés, si c'est le résultat que vous n'attendiez pas, que vous soyez tout aussi préparés.
- Toujours un plaisir de vous accueillir.
Merci d'avoir été des nôtres.
- Merci à vous.
- Merci à Brad Simpson, stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à vos questions, nous nous efforcerons de les inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, Colin Lynch sera notre prochain invité. Il veut répondre à vos questions sur l'immobilier. Envoyez vos questions à l'avance, MoneyTalkLive@TD.com. C'est tout le temps que nous avions pour l'émission d'aujourd'hui. Merci et à demain!