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(musique) - Bonjour.
Ici Anthony Okolie en remplacement de Greg Bonnell.
Bienvenue à l'émission Parlons Argent en direct de Placements directs TD.
Aujourd'hui, nous allons discuter avec Susan Prince pour aborder le plus récent rapport sur l'économie canadienne.
Damian Fernandez nous parlera de son style de placement et Michael O'Brien examinera les marchés canadiens par rapports principaux indices américains pour le reste de l'année.
De plus, dans le centre de formation CourtierWeb, Bryan Rogers nous montrera comment mettre en place des alertes pour les transactions sur la plateforme. Avant de passer à notre invité, une mise à jour sur les marchés.
Au Canada, l'indice principal est en hausse d'ouverture en raison de l'impulsion des titres des secteurs de la technologie de l'énergie.
Suite à la hausse des taux largement anticipés de la Fed un peu plus tôt cette semaine.
Une augmentation donc d'environ 1 % ou 190 points.
Si on regarde les grands mouvements, TC Energy est en baisse. Le géant de l'énergie annonce son projet de scission de l'activité de pipeline dans une nouvelle société.
La nouvelle de la scission fait baisser les actions environ 4,9 % aujourd'hui. Ou 2,3..
Passons à présent au S&P 500.
Les actions américaines ont ouvert en hausse après que le taux d'inflation soit tombé à son taux annuel le plus bas depuis près de deux ans. Le S&P 500 en hausse d'environ 50 points, 1 %.
Examinons à présent le Nasdaq.
Qui est également territoire positif à l'ouverture. On a eu une année très occupée surtout du côté des technologies.
Et donc, augmentation de 265 points, presque 2 %.
Évidemment les investisseurs continuent à digérer les résultats, d'autres valeurs technologiques comme Amazon et Apple devraient avoir des résultats publiés la semaine prochaine.
Procter & Gamble, les actions sont en hausse aujourd'hui. Le géant des biens de consommation a publié des résultats pour le deuxième trimestre qui ont dépassé les attentes.
La hausse des prix ayant compensé la faiblesse de la demande en Chine. L'action de Proctor and Gamble est en hausse environ 3,3 %, 5 points.
Les actions d'Intel sont également en hausse dans les premiers échanges. Le fabricant de puces enregistre un bénéfice de 1,5 milliards de dollars au deuxième trimestre après deux trimestres consécutifs de pertes.
Les actions d'Intel s'envolent en hausse de près de 6,7 %.
Des gains très importants pour Intel aujourd'hui.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
L'économie canadienne a connu une croissance modeste. Au mois de mai. Pour nous expliquer l'échec, nous avons invité Susan Prince.
Susan, parlez-nous du rapport. Qu'est-ce vous trouvez intéressant dans le rapport?
- Lorsque vous parlez d'une augmentation modeste, nous nous intéressons à 1/2 %.
C'était plus précisément 0,3 %. Si vous regardez les chiffres du mois de mai, je vous rappelle que ce sont des indicateurs rétrospectifs.
Alors c'est ce à quoi on s'attendait. Ce que les analystes prévoyaient, c'est ce qui s'est produit. Le mois précédent, mois d'avril était en augmentation de 0,1 %.
Conforme aux estimations prévues des analystes, un chiffre assez faible et un petit déclin de la production de biens.
Donc une petite baisse de ce côté aussi.
On s'est dit: ce sont des chiffres intéressants, mais regardez: ce rapport et ne vous en dit pas beaucoup, car les facteurs qui ont vraiment influé sur les chiffres, les rendements pertinents pour ce mois-ci, ce sont deux choses. D'abord, les feux de forêt en Alberta qui ont fait du tort au secteur de l'énergie en baisse de 2,9 %.
Événements temporaires qui ne parlent pas assez précisément de productivité. À long terme. Et surtout quand on essaie de déterminer quelle sera l'inflation dans l'avenir. Ensuite, vous avez la grève des travailleurs du service public.
Fédéral. Alors, on compare à un mois d'avril où il y avait de grandes grèves, le mois de mai paraît préférable, évidemment, ce sont des questions circonstancielles. Qu'est-ce que l'examen de plus près? Ça ne nous dit pas grand-chose.
Pourquoi s'en soucie?
Les chiffres du PIB sont importants généralement pour la Banque du Canada.
Lorsque la Banque du Canada essaie de déterminer quoi faire de l'inflation.
Ensuite la troisième chose que je me demande, c'est qu'est-ce qui est intéressant derrière ces chiffres.
La chose que je trouve intéressante, c'était l'estimation en un éclair du mois de juin.
Ce qui détermine Statistique Canada du point de vue des perspectives. Statistique Canada prévoit une baisse du PIB d'environ un quart de points de pourcentage. Cela signifie que le deuxième trimestre serait en deçà des estimations de la Banque du Canada qui prévoit une croissance d'environ 1 %.
Alors, l'un dans l'autre, que signifient ces renseignements?
Robert Both, stratège principal à TD, nous dit que ces résultats pour le deuxième trimestre devraient alléger les pressions sur la banque centrale par rapport aux augmentations de son taux directeur. Il a également indiqué qu'un mois sur l'autre, il continue d'y avoir beaucoup de volatilité.
Les feux de forêt, les grèves, ce genre de choses a un impact. Au final, il reconfirme que le positionnement de la banque prévoit une faiblesse du PIB pour le troisième et quatrième trimestre cette année.
Alors, peut-être qu'on peut anticiper une nouvelle pose des augmentations de taux d'intérêt de la banque Canada.
- Oui, il faudrait attendre.
Tout le monde qu'à un prêt hypothécaire variable s'y intéresse.
Les gens qui veulent investir dans une amélioration de leur immobilier qui doive emprunter cette question aussi.
Et aussi les entreprises en expansion.
Tout le monde garde un œil sur cette situation.
Un autre rapport important sur les États-Unis dans son inflation.
Ça nous montre des signes avant-coureurs d'une modération.
- Oui, les dépenses de consommation personnelle.
C'est publié tous les mois.
Le chiffre était inférieur aux estimations. Par rapport à l'année précédente, les analystes cherchaient les dépenses, les dépenses augmentation d'environ 4,2 %. Il y a une augmentation de 4,1 %. Autre chose est intéressante, c'est le mois de mai était de 4,6 %.
Ce chiffre en deçà de 4,6 %, c'est la toute première fois en huit mois qu'on voit un chiffre inférieur à 4,6 %. C'est un indicateur rétrospectif et les données montrent que les gens ralentissent leurs dépenses de consommation. Que nous disent ces données?
Cela nous dit que les consommateurs dépensent moins.
Pourquoi s'en soucier? Parce que la fin pour mesurer l'inflation et que cela nous aide à identifier la dépense du consommateur commence à fléchir.
C'est la première fois en sept mois que cela diminuait ce que je trouve intéressant, c'est d'une part les dépenses de consommation réelle pour le deuxième trimestre aux États-Unis qui étaient de 1,6 % en terme annualisé.
C'est une baisse par rapport à 4,2 % dans le premier trimestre. L'inflation diminue très manifestement.
La Fed se penchera sur ces données avant de prendre une décision sur son taux directeur en septembre prochain.
Les Américains dépensent malgré tout sur des véhicules, les loisirs, et cela a un impact sur leur épargne. Le taux d'épargne personnelle est en recul lui aussi.
Ces choses l'une dans l'autre, je pense à cet indicateur rétrospectif qui nous dit que l'inflation ralentit et cela nous permet peut-être un peu de respirer plus librement.
- La tendance est bonne! Voila! Merci beaucoup, Susan.
- Merci beaucoup Anthony.
- Merci à Susan Prince de Parlons Argent en direct. Du côté l'économie un peu plus tôt, nous avons une conversation avec le chef de Gestion de Patrimoine TD Brad Simpson.
Voici notre conversation.
- Vous savez, au final, il faut penser aux fonctions d'une banque centrale. Il faut un peu transcender la situation actuelle.
Tous les trimestres, nous publions un document de recherche importante, et d'ailleurs aujourd'hui, c'est le jour ou nous publions ce document.
Il compte environ 80 pages et dans 30 de ces pages, on parle de banque centrale et d'inflation. Au final ce qu'il faut retenir, c'est que l'inflation pour une banque centrale, c'est la chose qui la préoccupe le plus.
Et si on remonte dans le temps, je dirais que tout banquier central du monde grandit dans un monde où, quand on discute avec ses parents, quand on est à l'école, ce qu'on entendait, c'était les questions d'inflation les années 70 et des débuts des années 80.
Les répercussions catastrophiques de cette inflation.
Quoi que vous fassiez, veillez à ne jamais avoir une inflation comme celle-là!
Et si on voit les choses sous cet angle, et d'ailleurs dans mon article d'introduction à la publication qui s'appelle Soundproof, je cite Ben Bennett qui dit: il faut se rappeler que les années 70 début des années 80, c'est un peu comme un traumatisme d'enfance pour les banquiers centraux.
Et ce que les banquiers centraux ont fait depuis 2020, vu la pandémie, la guerre en Ukraine, toutes les politiques fiscales qui découlent de ces événements en un seul but, d'abord de survivre à la crise de la pandémie de Covid-19, ensuite, remettre l'économie sur les rails.
Et depuis, je pense qu'on est tous d'accord pour dire que les taux d'intérêt ont été faibles depuis trop longtemps. Je ne suis pas ici pour critiquer les banques centrales mais c'est la réalité.
Les taux d'intérêt sont un outil peu raffiné. Ce qui se passe de l'autre côté de ces augmentations, c'est que maintenant, on veut garantir à tout prix que cette inflation soit à un niveau acceptable pour les banques centrales.
Vous avez vu l'augmentation de 25 points de base de la banque centrale américaine hier, la banque centrale européenne elle aussi hier a annoncé que jusqu'à ce qu'elle soit convaincue que l'inflation est de retour dans la fourchette des deux à 3 %, la tendance est bonne pour le moment, mais il faut comprendre que les banques centrales n'ont que ce seul objectif.
De limiter l'inflation.
- Parlons toujours de politique monétaire.
Parlez-nous de cette méthode essais et erreur qui a un impact important sur les données et les gestionnaires de portefeuille.
- C'est une des choses que j'apprécie beaucoup.
Dans le climat actuel. C'est-à-dire qu'il existe un contraste.
Quand vous ouvrez le journal ou que vous consultez un ouvrage sur les affaires, il sera question des grands ensembles de données.
Et d'ailleurs, c'est notre cas aussi.
On n'adore les grands ensembles de données.
Et moi, je suis formé en macro-économie et je suis gestionnaire de portefeuille quantitatif.
J'aime beaucoup les données.
Mais une chose qu'il faut garder à l'esprit, c'est cette méthode d'essais et d'erreurs qu'on emploie.
Le genre de choses qui ont été faites par les banques centrales depuis trois ans ou peut-être même une décennie, les mesures prises sont prises sans vraiment savoir quel sera le résultat.
La réalité, c'est que ce que les économistes aiment faire, ce que les gestionnaires de portefeuille quantitatif aiment faire, ce que les responsables déplacements des clients aiment faire, c'est de prendre des données qui sont bien ordonnées, ce sont toujours des données passées, et on les extrapole pour prendre des décisions sur la répartition du capital. Le problème que nous avons pour le moment, c'est que ces données qui s'appuient sur le passé, on veut s'en servir pour extrapoler dans un avenir, mais l'environnement actuel est un environnement sans précédent.
Donc ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que c'est comme la haute fréquence.
La haute fréquence crée toutes sortes de distorsions. Si vous voyez les choses sous cet angle, vous comprendrez que chaque fois qu'on essaie de se servir de ces données, et bien cela crée une distorsion.
Alors, une chose qu'on dit toujours dans le domaine déplacements, et d'ailleurs ça remonte à Jon Templeton qui disait: il ne faut pas croire les gens qui vous disent que cette fois-ci c'est différent. La réalité c'est que c'est toujours différent.
Cette fois-ci, c'est a fortiori le cas.
Il faut commencer à être plus clair et plus honnête avec soi-même.
On sait tous qu'il est impossible de prédire l'avenir.
Et je pense qu'on doit être conscient que quand on prend des décisions pour essayer de déterminer ce qu'on rassemblera l'économie dans les trimestres à venir, et quand on essaie de déterminer ce qui se passera dans les titres à revenu fixe ou dans les actions ou les sociétés privées, je pense qu'il faudrait être honnête avec soi-même et dire: ce qu'on peut savoir est vraiment très limité.
Et c'est parfaitement acceptable. Le problème, c'est de ne pas être clair.
Car on peut avoir toutes sortes d'hypothèses qui ne s'avèrent pas.
- C'était Brad Simpson, stratège en chef à la gestion de patrimoine TD. À présent une mise à jour sur le monde des affaires et le comportement des marchés.
Comme vous l'avez vu dans la conversation avec Susan Prince, les nouveaux chiffres montrent que l'économie canadienne a (...) cette modeste augmentation est due à un rebond de commerce de l'administration publique que dégaina le secteur de l'industrie manufacturière de l'immobilier.
Ces gains ont permis de compenser les baisses le secteur de l'énergie ont été sévèrement touché par les incendies de forêt.
En ce qui concerne l'avenir et les premières estimations suggèrent que le mois de juin et aura une contraction de 0,2 % du PIB. L'inflation aux États-Unis montre de nouveaux signes de refroidissement en juin, selon les derniers indices des prix de dépenses de consommation personnelle, l'indicateur préféré de la Fed pour mesurer l'inflation des consommateurs a augmenté de 3 % en juin par rapport à l'année précédente contre 3,8 % en mai.
Ce ralentissement est dû à la baisse du prix de l'essence ainsi que des augmentations moins importants des produits alimentaires. L'indice de référence qui exclut alimentation et l'énergie passa 4,1 % par rapport à l'année précédente.
Le niveau le plus bas depuis deux ans.
Ford Motors sera violent aussi prévisions pour 2023 procès bénéfice du deuxième trimestre qui ont largement dépassé les attentes de Wall Street.
Le constructeur automobile annonce un bénéfice net de 1,9 milliards de dollars grâce à des prix élevés, une forte demande pour ce véhicule. Cependant son unité de véhicules électriques enregistrés une perte un peu plus d'un 2 milliards de dollars au cours du trimestre.
L'entreprise a également prévenu que le développement des véhicules électriques prenait plus de temps que prévu en raison des coûts plus élevés.
Voici comment se négocie leindice de référence Canada.
Les CPT sexe toujours en force non, une augmentation de 158; 0,7 %.
Aux États-Unis, le S&P 500, nous avons une augmentation d'environ 47. , 1 %.
Bien qu'il ait sous performé les grands indices américains, le TSX est connu une bonne année jusqu'à présent.
Cette tendance va-t-elle se maintenir jusqu'à la fin de l'année 2023?
Michael O'Brien gestionnaire de portefeuille s'est joint à moi pour en discuter un peu plus tôt.
- Eh bien, les États-Unis sont vraiment le récit 2023.
Départ en force, l'ESCP est en augmentation d'environ 20 % par rapport à l'année précédente, attaque encore plus forte avec les grandes sociétés technologiques.
Comme vous le dîtes, le Canada n'a pas un mauvais résultat, nous avons une augmentation de cet avis pour son cumul annuel ce qui est respectable, quand on se compare aux États-Unis, on est un peu en arrière.
Les mêmes tendances au nord et au sud de la frontière se répercute sur les indices, mais le Canada est un peu plus faible en raison du secteur de l'énergie et du secteur des finances. Ainsi que des télécommunications. Dans l'ensemble, c'est un excellent départ pour l'année!
Si on pense à notre situation par rapport à l'automne dernier, lorsque les marchés et à leur plus bas, il y avait beaucoup de préoccupations par rapport à l'inflation, et on estimait que pour arriver à une inflation plus acceptable, les décideurs des banques centrales devraient imposer beaucoup de douleurs à l'économie.
Plutôt, l'inflation diminue considérablement, aussi rapidement que ça qu'on se tendait, mais nous n'avons pas encore constaté d'effets néfastes sur l'économie, notre économie performe bien.
Et le marché de l'emploi est également bonne forme.
Alors cela explique la force que nous percevons. Peu de gens l'envisageaient en novembre ou décembre dernier.
- Vous avez aussi dit que c'est difficile de penser à des augmentations importants pour la deuxième moitié de l'année.
Pourquoi?
- Ce que je dirais à cet effet, c'est que surtout dans le marché américain, mais aussi plus généralement, le scénario de cette année presque idéale.
L'économie sans un vous dit qu'il faut faire attention de ne pas toujours espérer une situation idéale.
La seule faiblesse que nous observons, c'est dans les produits de base. Et c'est enfin ce qui a permis de limiter l'inflation.
Là où j'en suis maintenant, c'est que je dirais que la situation était très bonne jusqu'à présent. Pour les banquiers centraux, la Fed, la banque centrale du Canada, pour arriver à un atterrissage en douceur ou aucune récession, ce sera très difficile.
Je pense qu'il faut voir ce qui est déjà pris en compte par les marchés quand vous regardez les valorisations par exemple S&P 500.
On est dans presque 20 fois les bénéfices, ce qui est assez élevé.
Cela vous indique que les investisseurs s'attendent à un atterrissage en douceur.
Alors que si vous remontez dans le temps, les probabilités d'un atterrissage en douceur ne sont pas aussi favorables que ceux que privilégient les marchés comme scénario. Il faut le garder à l'esprit.
L'autre chose, c'est que même si l'inflation continue de diminuer, on pense que si l'économie continue d'avoir de bons résultats, on ne sera pas précipité de limiter les coûts.
Même si on arrive à un atterrissage en douceur, c'est difficile d'envisager un environnement où on diminuera beaucoup les taux directeurs. D'un autre côté, si les signes avant-coureurs de la récession, si c'est un signal préoccupant, l'environnement économique, au cours des neufs à 12 mois, ce sera beaucoup plus pénible.
Alors, quelle que soit la situation, je ne m'attends pas à un rebond important des bénéfices pour le prochain trimestre.
C'est la raison pour laquelle je suis prudent.
- Vous avez parlé de certains des indicateurs.
Il y a aussi des indicateurs rétrospectifs que vous gardez à l'esprit et que vous observez, n'est-ce pas?
- Si vous regardez la panoplie, vous devez essayer de vous y retrouver.
Mais quand on pense au marché de l'emploi, le marché de l'emploi à d'excellents résultats.
Ça, c'est généralement un indicateur rétrospectif.
Généralement, c'est une coïncidence ou un indicateur rétrospectif et les indicateurs prospectifs comme les achats des gestionnaires ou alors la courbe de rendement qui fléchit.
Ça, c'est généralement les indicateurs prospectifs, et ils sont au rouge depuis un moment.
Donc on se pose la question constamment: est-ce que ce sera différent cette fois-ci?
Lorsqu'on arrive à ce stade dans le cycle, évidemment, on essaie d'être optimiste, mais les probabilités sont que ce ne restera pas le cas.
J'essaie simplement d'être réaliste.
Je crois qu'il est peu probable qu'on arrive un scénario économique idéal.
L'histoire nous dit que c'est très peu probable.
- Les marchés prévoient déjà un résultat positif, alors je préconise la prudence.
Slice vous avez aussi dit que le Canada n'avait pas de mauvais résultats par rapport aux États-Unis, n'est-ce pas?
- Comme je le disais un peu plus tôt, il y a des composants très importants du marché américain qui ont du retard.
On ne peut viscéralement de 30,40 ou 50 % qu'on a vus non d'autres actions.
Plus précisément, les banques.
Les banques canadiennes ont été mises à mal par les problèmes de certaines des banques régionales États-Unis.
Silicon Valley Bank, la fête a été quelques-unes des autres.
Beaucoup de pression sur les dépôts, beaucoup de préoccupations par rapport aux pertes sur prêts.
Cela a eu un impact sur les banques canadiennes qui se sont stabilisées depuis.
Nous avons une bonne situation de dépôt.
Nous n'avons pas connu les mêmes difficultés que les banques régionales américaines, mais nous avons tous compris que les marges de prêt vont sans doute être sous pression pour les trimestres à venir.
Alors c'est pris en compte dans le cours de l'action des banques. Jusqu'à présent, les préoccupations des crédits, vous avez les portefeuilles de prêts sont en bonne posture.
Alors, à l'heure actuelle, les banques sont stables et il ne s'agit pas non plus d'action chère.
Évidemment, les banques sont confrontées à des vents contraires mais ce ne sont pas des actions très chères.
Et l'énergie, oui j'allais en parler, c'est un composant et pour importants du marché canadien.
De nouveau, les matières brutes ont eu des difficultés en début d'année.
Le des confinements chinois étaient censés aidés, mais bien que la demande de pétrole de la Chine soit bonne, cela n'a pas fait augmenter le reste des matières premières.
Au lieu de voir un baril du pétrole à 80 ou 90 $, c'était plutôt 60 ou 70 $.
Donc, depuis, le pétrole augmente et les valorisations, les attentes sont assez raisonnables pour ces groupes de sociétés.
Alors si dans le deuxième moitié de l'année, les banques et les matières brutes remontent, cela pourrait être très bien pour le TSX.
- C'était Michael O'Brien gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD.
Passons à présents segments éducatifs.
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Il y a bien un moyen d'analyser un placement potentiel.
Qu'il s'agisse de l'évaluation d'une entreprise ou de l'historique de croissance des dividendes.
Damian Fernandez, gestionnaire de portefeuille, nous parle d'une démesure qu'il préfère pour évaluer ces sociétés, c'est-à-dire le flux de trésorerie disponible.
Pensez à ce dont il est question.
Ça suffit flux de trésorerie disponible, qu'est-ce que ça signifie?
Ça signifie des liquidités.
Quand on pense à une entreprise quelle qu'elle soit, par exemple magasin., Restaurant ou appel, Google ou Microsoft, quelle est la valeur de cette entreprise?
La valeur de cette entreprise n'est pas ce qui se passe dans l'IA, ce qu'elle fait de l'IA, ou ce que disent les organes de réglementation, c'est le flux de trésorerie disponible.
Une fois que vous avez payée vos impôts, que vous avez investi dans ce qu'il fallait pour assurer votre croissance, ce qui restait le flux de trésorerie disponible.
Sur le plan historique, la valeur des sociétés, qu'elles soient privées ou ouvertes est déterminée par le flux de trésorerie disponible. Aujourd'hui et de l'avenir.
Donc pour nous, c'est une religion: on cherche des entreprises qui ont un excellent flux de trésorerie et que cela n'est pas perçu par le marché.
Ce n'est pas pris en compte dans leur cours. En bourse.
- Oui, surtout avec l'inflation actuelle, une entreprise qui a les reins solides, c'est important.
- Oui une fois que vous avez payé votre intérêt, c'est ce qui reste.
Une fois que les entreprises doivent financer 10 facilités de crédit, constate qu'elles doivent payer plus d'intérêt.
Si vous avez une entreprise avec beaucoup de flux de trésorerie disponible n'a pas la même difficulté.
- Revenons une certaine thématique: les biens de luxe.
- Oui pour nous.
Ces deux choses.
D'abord nous voulons trouver des sociétés qui ont le flux de trésorerie disponible en croissance.
Au préalable, il faut se trouver dans les secteurs qui ont des attributs de croissance.
C'est bien d'avoir une bonne entreprise mais si vous êtes dans un secteur en déclin, vous dépendez des forces de cette industrie ce sera difficile pour vous de dégager une bonne croissance de votre flux de trésorerie.
C'est la raison pour laquelle nous cherchons des industries en croissance.
Contrôle, les biens de luxe.
Le consommateur qui cherche le bien de luxe ne ressent pas les difficultés sociales inflation bascula davantage de revenus disponibles.
Ensuite, pour être une société de vente de biens de luxe, que ce soit Louis Vuitton ou Ferrari ou Hermès, ce ne sont que des marques qui ont une notoriété qui remonte à des centaines d'années.
On ne peut pas vous et moi commençais une entreprise comme celle-là et espérer avoir cette estime.
Ces entreprises de biens de luxe, il y a tant de demandes pour leur bien qu'elles peuvent continuer d'augmenter le prix des biens.
Ils augmentent le prix, et plus la demande augmente.
Car les gens veulent pouvoir se distinguer en portant leurs vêtements, emportant leur sac à main.
Donc dans l'ensemble, on a une augmentation de la classe moyenne qui veut se démarquer et montrer sa richesse.
Et les marques de luxe sont un moyen de se démarquer rapidement.
Les vêtements, les montres, alors on pense que cette croissance est à prévoir pour un bon moment.
- Vous avez aussi parlé des termes écologiques comme l'électrification ou le besoin d'avoir de meilleurs réseaux énergétiques.
- Oui.
Plus récemment, qu'est-ce que vous voyez dans les nouvelles?
Et bien la loi sur la réduction de l'inflation aux États-Unis.
Ensuite la clé une énergie belle aux États-Unis.
L'Europe peut aussi investir dans la transition énergétique.
Alors, c'est une façon très simple de voir la chose.
Il y a beaucoup d'argent qui est investi dans l'infrastructure pour qu'on essaie de changer le profil d'utilisation énergétique, surtout pour le secteur manufacturier.
Nous essayons de déterminer comment participer à cette tendance.
Essayez de choisir un véhicule électrique, ou un panneau photovoltaïque, mais pour nous, ce sont les grandes lignes.
Par exemple, s'il vous faut plus d'électricité, il vous faut plus de fils.
Les fils sont faits de quoi?
De cuivre.
Pensez aux entreprises qui produisent le cuivre.
Elles ont le vent en poupe. Ensuite, si chacun d'entre nous achète un véhicule électrique, on n'aura pas suffisamment d'électricité.
Il faut améliorer le réseau électrique.
Je pourrais vous donner des noms.
Nous essayons de voir les thèmes dans leur ensemble quelles sont les entreprises qui participeront à cette croissance.
- J'aimerais passer aux soins de santé.
- Oui.
Malheureusement, nous vieillissons, le monde vieillit, tout le monde vieillit.
Moi aussi je grisonnant ne peut pas y échapper.
Alors avec l'augmentation de la richesse, et à l'échelle internationale, il y a des difficultés démographiques, c'est-à-dire qu'il y a moins de naissances les gens vivent plus longtemps.
Les soins de santé sont un exemple d'une thématique en croissance.
Avec le vieillissement de la population, cette population de vivre plus longtemps et en meilleure santé elle dépense davantage sur sa santé et donc la découverte de nouveaux médicaments, les nouveaux produits pharmaceutiques aux entreprises qui encouragent le mieux-être, tout ce thème à une croissance certaine.
Et pour nous, c'est un des domaines où les dépenses en santé ne font qu'augmenter parce que les gens veulent avoir le même style de vie et condés étaient plus jeunes.
Ils veulent avoir de meilleurs résultats de chanter. Nous voulons des entreprises participe à cette tendance.
- Un peu avant l'émission, nous parlions de voyage.
Je viens de rentrer d'Italie. Il me semble que beaucoup de gens voyagent, surtout à l'étranger.
- Oui.
C'est effectivement le cas.
Même avant la pandémie, ce qu'on a constaté, c'était que la consommation expérientielle.
C'est-à-dire que c'est ce que j'appelle la génération Instagram.
Tout le monde veut aller dans un magnifique endroit pour se tirer le portrait et l'afficher dans ses réseaux sociaux.
Même avant la pandémie, il y avait davantage de consommation expérientielle, c'est-à-dire vacances, déplacement, voyage.
Avec la pandémie nous avons tous été confinés. Limité dans nos déplacements.
Il y a eu une augmentation de la consommation des biens.
Par exemple les gens ont investi beaucoup dans la rénovation de leur domicile. Mais au sortir de la pandémie, depuis deux ans environ, les gens veulent dépenser coûte que coûte.
Pour vivre une expérience, pour vous aller en Italie par exemple.
Les gens veulent voyager.
Donc le thème des voyages est un thème très important.
Il s'agit pour nous de déterminer qui seront les titres à retenir.
Ça peut être des entreprises de réservation, les entreprises du secteur de l'hôtellerie. Nous pensons qu'il y a une bonne possibilité de croissance de plus de trésorerie dans ce côté.
- Quelles sont les modèles entreprises que vous recherchez pour avoir ce bon flux de trésorerie?
- Nous avons parlé de ce secteur de l'économie de ces entreprises qui ont une augmentation de leur flux de trésorerie.
Ce que l'on cherche, c'est le leadership.
Je vais vous donner un exemple.
Ça peut vous paraître un peu contre intuitif.
Prenons deux sociétés: Apple, vous avez sans doute un téléphone, un iPhone. S'il oui, et Costco.
- J'ai un abonnement.
Cela je vous aide le cas idéal.
Et vous dîtes: qu'est-ce que j'ai à voir avec Costco ou Kirkland, sa marque privée?
- Ce que ces modèles entreprises Apple et Costco ont en commun, c'est qu'ils ont un bon flux de trésorerie mais ils ont aussi un élément similaire à une rente.
Vous savez, une rente est versée annuellement.
Vous vous êtes une rente pour Costco et Apple.
Tous les ans, renouveler votre abonnement chez Costco, vous continuez d'utiliser votre iPhone et vous montez en gamme tous les trois ans avec votre téléphone.
Vous remplacez votre iPhone ou Costco augmente le prix de l'abonnement de 10 %.
Alors c'est une rente en augmentation permanente et ce n'est pas que Costco et Apple ne vous donne pas d'excellents produits et services, mais avec le modèle d'abonnement, qui est perpétuelle, il n'y a pas de crainte par rapport à cette rente annuelle.
C'est le genre de modèle qu'on apprécie beaucoup.
Ils n'ont peut-être pas le même attrait que les voyages, ce sont des modèles entreprises conventionnelles qui dégagent des montants de flux de trésorerie disponible prodigieux.
La prochaine fois que vous serez chez Costco et que vous aurez votre téléphone nos mains, rappelez-vous que vous payez une rente à ces sociétés!
- Cette Damian Fernandez, gestionnaire de portefeuille.
Maintenant, mise à jour sur le marché.
Nous examinons le tableau de bord avancé de TD disponible par l'entremise Placements directs TD.
Voici un aperçu des titres qui ont le plus de changement du point de vue du prix et du volume.
L'énergie d'abord sur le TSX, TR P en baisse.
TR P à l'intention de se départir de ses activités de pipeline.
Ensuite, Imperial Oil qui se négocie bien ainsi que Cenovus.
Ensuite le secteur de la technologie, ce Shopify également en augmentation et Rodgers communication également.
Passons à présent au S&P 500 ou S&P 500, plutôt.
Alors commençons par la technologie.
La technologie qui défraie la chronique cette semaine.
Google qui a de bons résultats.
Google a annoncé d'excellents résultats trimestriels cette semaine.
Une telle qui est aussi un augmentation de plus de 6 %, pareil pour Meta.
À présent, produits cycliques: Zone.
Qui déclara ses résultats la semaine prochaine.
Tesla qui est en augmentation environ 4 %.
Et qui a déclaré aussi d'excellents bénéfices pour le deuxième trimestre.
Il y a des préoccupations par rapport au déroulement des véhicules électriques.
Vous pouvez trouver davantage d'informations sur ce tableau de bord en consultant TD.com.
Vous trouverez davantage d'informations.
Nous prenons congé la semaine prochaine pour une brève pause estivale.
Nous reprendrons après le long week-end du mois d'août, mardi 8 août.
David Mau gestionnaire de portefeuille sera l'invité de Greg Bonnell et répondre à vos questions sur les actions mondiales et industrielles.
Vous pouvez toujours trouver les épisodes de Parlons Argent en direct sur notre site Internet.
Moneytalklivetd.
com passez une excellente fin de semaine et on se retrouve le 8 août.
Ici Anthony Okolie en remplacement de Greg Bonnell.
Bienvenue à l'émission Parlons Argent en direct de Placements directs TD.
Aujourd'hui, nous allons discuter avec Susan Prince pour aborder le plus récent rapport sur l'économie canadienne.
Damian Fernandez nous parlera de son style de placement et Michael O'Brien examinera les marchés canadiens par rapports principaux indices américains pour le reste de l'année.
De plus, dans le centre de formation CourtierWeb, Bryan Rogers nous montrera comment mettre en place des alertes pour les transactions sur la plateforme. Avant de passer à notre invité, une mise à jour sur les marchés.
Au Canada, l'indice principal est en hausse d'ouverture en raison de l'impulsion des titres des secteurs de la technologie de l'énergie.
Suite à la hausse des taux largement anticipés de la Fed un peu plus tôt cette semaine.
Une augmentation donc d'environ 1 % ou 190 points.
Si on regarde les grands mouvements, TC Energy est en baisse. Le géant de l'énergie annonce son projet de scission de l'activité de pipeline dans une nouvelle société.
La nouvelle de la scission fait baisser les actions environ 4,9 % aujourd'hui. Ou 2,3..
Passons à présent au S&P 500.
Les actions américaines ont ouvert en hausse après que le taux d'inflation soit tombé à son taux annuel le plus bas depuis près de deux ans. Le S&P 500 en hausse d'environ 50 points, 1 %.
Examinons à présent le Nasdaq.
Qui est également territoire positif à l'ouverture. On a eu une année très occupée surtout du côté des technologies.
Et donc, augmentation de 265 points, presque 2 %.
Évidemment les investisseurs continuent à digérer les résultats, d'autres valeurs technologiques comme Amazon et Apple devraient avoir des résultats publiés la semaine prochaine.
Procter & Gamble, les actions sont en hausse aujourd'hui. Le géant des biens de consommation a publié des résultats pour le deuxième trimestre qui ont dépassé les attentes.
La hausse des prix ayant compensé la faiblesse de la demande en Chine. L'action de Proctor and Gamble est en hausse environ 3,3 %, 5 points.
Les actions d'Intel sont également en hausse dans les premiers échanges. Le fabricant de puces enregistre un bénéfice de 1,5 milliards de dollars au deuxième trimestre après deux trimestres consécutifs de pertes.
Les actions d'Intel s'envolent en hausse de près de 6,7 %.
Des gains très importants pour Intel aujourd'hui.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
L'économie canadienne a connu une croissance modeste. Au mois de mai. Pour nous expliquer l'échec, nous avons invité Susan Prince.
Susan, parlez-nous du rapport. Qu'est-ce vous trouvez intéressant dans le rapport?
- Lorsque vous parlez d'une augmentation modeste, nous nous intéressons à 1/2 %.
C'était plus précisément 0,3 %. Si vous regardez les chiffres du mois de mai, je vous rappelle que ce sont des indicateurs rétrospectifs.
Alors c'est ce à quoi on s'attendait. Ce que les analystes prévoyaient, c'est ce qui s'est produit. Le mois précédent, mois d'avril était en augmentation de 0,1 %.
Conforme aux estimations prévues des analystes, un chiffre assez faible et un petit déclin de la production de biens.
Donc une petite baisse de ce côté aussi.
On s'est dit: ce sont des chiffres intéressants, mais regardez: ce rapport et ne vous en dit pas beaucoup, car les facteurs qui ont vraiment influé sur les chiffres, les rendements pertinents pour ce mois-ci, ce sont deux choses. D'abord, les feux de forêt en Alberta qui ont fait du tort au secteur de l'énergie en baisse de 2,9 %.
Événements temporaires qui ne parlent pas assez précisément de productivité. À long terme. Et surtout quand on essaie de déterminer quelle sera l'inflation dans l'avenir. Ensuite, vous avez la grève des travailleurs du service public.
Fédéral. Alors, on compare à un mois d'avril où il y avait de grandes grèves, le mois de mai paraît préférable, évidemment, ce sont des questions circonstancielles. Qu'est-ce que l'examen de plus près? Ça ne nous dit pas grand-chose.
Pourquoi s'en soucie?
Les chiffres du PIB sont importants généralement pour la Banque du Canada.
Lorsque la Banque du Canada essaie de déterminer quoi faire de l'inflation.
Ensuite la troisième chose que je me demande, c'est qu'est-ce qui est intéressant derrière ces chiffres.
La chose que je trouve intéressante, c'était l'estimation en un éclair du mois de juin.
Ce qui détermine Statistique Canada du point de vue des perspectives. Statistique Canada prévoit une baisse du PIB d'environ un quart de points de pourcentage. Cela signifie que le deuxième trimestre serait en deçà des estimations de la Banque du Canada qui prévoit une croissance d'environ 1 %.
Alors, l'un dans l'autre, que signifient ces renseignements?
Robert Both, stratège principal à TD, nous dit que ces résultats pour le deuxième trimestre devraient alléger les pressions sur la banque centrale par rapport aux augmentations de son taux directeur. Il a également indiqué qu'un mois sur l'autre, il continue d'y avoir beaucoup de volatilité.
Les feux de forêt, les grèves, ce genre de choses a un impact. Au final, il reconfirme que le positionnement de la banque prévoit une faiblesse du PIB pour le troisième et quatrième trimestre cette année.
Alors, peut-être qu'on peut anticiper une nouvelle pose des augmentations de taux d'intérêt de la banque Canada.
- Oui, il faudrait attendre.
Tout le monde qu'à un prêt hypothécaire variable s'y intéresse.
Les gens qui veulent investir dans une amélioration de leur immobilier qui doive emprunter cette question aussi.
Et aussi les entreprises en expansion.
Tout le monde garde un œil sur cette situation.
Un autre rapport important sur les États-Unis dans son inflation.
Ça nous montre des signes avant-coureurs d'une modération.
- Oui, les dépenses de consommation personnelle.
C'est publié tous les mois.
Le chiffre était inférieur aux estimations. Par rapport à l'année précédente, les analystes cherchaient les dépenses, les dépenses augmentation d'environ 4,2 %. Il y a une augmentation de 4,1 %. Autre chose est intéressante, c'est le mois de mai était de 4,6 %.
Ce chiffre en deçà de 4,6 %, c'est la toute première fois en huit mois qu'on voit un chiffre inférieur à 4,6 %. C'est un indicateur rétrospectif et les données montrent que les gens ralentissent leurs dépenses de consommation. Que nous disent ces données?
Cela nous dit que les consommateurs dépensent moins.
Pourquoi s'en soucier? Parce que la fin pour mesurer l'inflation et que cela nous aide à identifier la dépense du consommateur commence à fléchir.
C'est la première fois en sept mois que cela diminuait ce que je trouve intéressant, c'est d'une part les dépenses de consommation réelle pour le deuxième trimestre aux États-Unis qui étaient de 1,6 % en terme annualisé.
C'est une baisse par rapport à 4,2 % dans le premier trimestre. L'inflation diminue très manifestement.
La Fed se penchera sur ces données avant de prendre une décision sur son taux directeur en septembre prochain.
Les Américains dépensent malgré tout sur des véhicules, les loisirs, et cela a un impact sur leur épargne. Le taux d'épargne personnelle est en recul lui aussi.
Ces choses l'une dans l'autre, je pense à cet indicateur rétrospectif qui nous dit que l'inflation ralentit et cela nous permet peut-être un peu de respirer plus librement.
- La tendance est bonne! Voila! Merci beaucoup, Susan.
- Merci beaucoup Anthony.
- Merci à Susan Prince de Parlons Argent en direct. Du côté l'économie un peu plus tôt, nous avons une conversation avec le chef de Gestion de Patrimoine TD Brad Simpson.
Voici notre conversation.
- Vous savez, au final, il faut penser aux fonctions d'une banque centrale. Il faut un peu transcender la situation actuelle.
Tous les trimestres, nous publions un document de recherche importante, et d'ailleurs aujourd'hui, c'est le jour ou nous publions ce document.
Il compte environ 80 pages et dans 30 de ces pages, on parle de banque centrale et d'inflation. Au final ce qu'il faut retenir, c'est que l'inflation pour une banque centrale, c'est la chose qui la préoccupe le plus.
Et si on remonte dans le temps, je dirais que tout banquier central du monde grandit dans un monde où, quand on discute avec ses parents, quand on est à l'école, ce qu'on entendait, c'était les questions d'inflation les années 70 et des débuts des années 80.
Les répercussions catastrophiques de cette inflation.
Quoi que vous fassiez, veillez à ne jamais avoir une inflation comme celle-là!
Et si on voit les choses sous cet angle, et d'ailleurs dans mon article d'introduction à la publication qui s'appelle Soundproof, je cite Ben Bennett qui dit: il faut se rappeler que les années 70 début des années 80, c'est un peu comme un traumatisme d'enfance pour les banquiers centraux.
Et ce que les banquiers centraux ont fait depuis 2020, vu la pandémie, la guerre en Ukraine, toutes les politiques fiscales qui découlent de ces événements en un seul but, d'abord de survivre à la crise de la pandémie de Covid-19, ensuite, remettre l'économie sur les rails.
Et depuis, je pense qu'on est tous d'accord pour dire que les taux d'intérêt ont été faibles depuis trop longtemps. Je ne suis pas ici pour critiquer les banques centrales mais c'est la réalité.
Les taux d'intérêt sont un outil peu raffiné. Ce qui se passe de l'autre côté de ces augmentations, c'est que maintenant, on veut garantir à tout prix que cette inflation soit à un niveau acceptable pour les banques centrales.
Vous avez vu l'augmentation de 25 points de base de la banque centrale américaine hier, la banque centrale européenne elle aussi hier a annoncé que jusqu'à ce qu'elle soit convaincue que l'inflation est de retour dans la fourchette des deux à 3 %, la tendance est bonne pour le moment, mais il faut comprendre que les banques centrales n'ont que ce seul objectif.
De limiter l'inflation.
- Parlons toujours de politique monétaire.
Parlez-nous de cette méthode essais et erreur qui a un impact important sur les données et les gestionnaires de portefeuille.
- C'est une des choses que j'apprécie beaucoup.
Dans le climat actuel. C'est-à-dire qu'il existe un contraste.
Quand vous ouvrez le journal ou que vous consultez un ouvrage sur les affaires, il sera question des grands ensembles de données.
Et d'ailleurs, c'est notre cas aussi.
On n'adore les grands ensembles de données.
Et moi, je suis formé en macro-économie et je suis gestionnaire de portefeuille quantitatif.
J'aime beaucoup les données.
Mais une chose qu'il faut garder à l'esprit, c'est cette méthode d'essais et d'erreurs qu'on emploie.
Le genre de choses qui ont été faites par les banques centrales depuis trois ans ou peut-être même une décennie, les mesures prises sont prises sans vraiment savoir quel sera le résultat.
La réalité, c'est que ce que les économistes aiment faire, ce que les gestionnaires de portefeuille quantitatif aiment faire, ce que les responsables déplacements des clients aiment faire, c'est de prendre des données qui sont bien ordonnées, ce sont toujours des données passées, et on les extrapole pour prendre des décisions sur la répartition du capital. Le problème que nous avons pour le moment, c'est que ces données qui s'appuient sur le passé, on veut s'en servir pour extrapoler dans un avenir, mais l'environnement actuel est un environnement sans précédent.
Donc ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que c'est comme la haute fréquence.
La haute fréquence crée toutes sortes de distorsions. Si vous voyez les choses sous cet angle, vous comprendrez que chaque fois qu'on essaie de se servir de ces données, et bien cela crée une distorsion.
Alors, une chose qu'on dit toujours dans le domaine déplacements, et d'ailleurs ça remonte à Jon Templeton qui disait: il ne faut pas croire les gens qui vous disent que cette fois-ci c'est différent. La réalité c'est que c'est toujours différent.
Cette fois-ci, c'est a fortiori le cas.
Il faut commencer à être plus clair et plus honnête avec soi-même.
On sait tous qu'il est impossible de prédire l'avenir.
Et je pense qu'on doit être conscient que quand on prend des décisions pour essayer de déterminer ce qu'on rassemblera l'économie dans les trimestres à venir, et quand on essaie de déterminer ce qui se passera dans les titres à revenu fixe ou dans les actions ou les sociétés privées, je pense qu'il faudrait être honnête avec soi-même et dire: ce qu'on peut savoir est vraiment très limité.
Et c'est parfaitement acceptable. Le problème, c'est de ne pas être clair.
Car on peut avoir toutes sortes d'hypothèses qui ne s'avèrent pas.
- C'était Brad Simpson, stratège en chef à la gestion de patrimoine TD. À présent une mise à jour sur le monde des affaires et le comportement des marchés.
Comme vous l'avez vu dans la conversation avec Susan Prince, les nouveaux chiffres montrent que l'économie canadienne a (...) cette modeste augmentation est due à un rebond de commerce de l'administration publique que dégaina le secteur de l'industrie manufacturière de l'immobilier.
Ces gains ont permis de compenser les baisses le secteur de l'énergie ont été sévèrement touché par les incendies de forêt.
En ce qui concerne l'avenir et les premières estimations suggèrent que le mois de juin et aura une contraction de 0,2 % du PIB. L'inflation aux États-Unis montre de nouveaux signes de refroidissement en juin, selon les derniers indices des prix de dépenses de consommation personnelle, l'indicateur préféré de la Fed pour mesurer l'inflation des consommateurs a augmenté de 3 % en juin par rapport à l'année précédente contre 3,8 % en mai.
Ce ralentissement est dû à la baisse du prix de l'essence ainsi que des augmentations moins importants des produits alimentaires. L'indice de référence qui exclut alimentation et l'énergie passa 4,1 % par rapport à l'année précédente.
Le niveau le plus bas depuis deux ans.
Ford Motors sera violent aussi prévisions pour 2023 procès bénéfice du deuxième trimestre qui ont largement dépassé les attentes de Wall Street.
Le constructeur automobile annonce un bénéfice net de 1,9 milliards de dollars grâce à des prix élevés, une forte demande pour ce véhicule. Cependant son unité de véhicules électriques enregistrés une perte un peu plus d'un 2 milliards de dollars au cours du trimestre.
L'entreprise a également prévenu que le développement des véhicules électriques prenait plus de temps que prévu en raison des coûts plus élevés.
Voici comment se négocie leindice de référence Canada.
Les CPT sexe toujours en force non, une augmentation de 158; 0,7 %.
Aux États-Unis, le S&P 500, nous avons une augmentation d'environ 47. , 1 %.
Bien qu'il ait sous performé les grands indices américains, le TSX est connu une bonne année jusqu'à présent.
Cette tendance va-t-elle se maintenir jusqu'à la fin de l'année 2023?
Michael O'Brien gestionnaire de portefeuille s'est joint à moi pour en discuter un peu plus tôt.
- Eh bien, les États-Unis sont vraiment le récit 2023.
Départ en force, l'ESCP est en augmentation d'environ 20 % par rapport à l'année précédente, attaque encore plus forte avec les grandes sociétés technologiques.
Comme vous le dîtes, le Canada n'a pas un mauvais résultat, nous avons une augmentation de cet avis pour son cumul annuel ce qui est respectable, quand on se compare aux États-Unis, on est un peu en arrière.
Les mêmes tendances au nord et au sud de la frontière se répercute sur les indices, mais le Canada est un peu plus faible en raison du secteur de l'énergie et du secteur des finances. Ainsi que des télécommunications. Dans l'ensemble, c'est un excellent départ pour l'année!
Si on pense à notre situation par rapport à l'automne dernier, lorsque les marchés et à leur plus bas, il y avait beaucoup de préoccupations par rapport à l'inflation, et on estimait que pour arriver à une inflation plus acceptable, les décideurs des banques centrales devraient imposer beaucoup de douleurs à l'économie.
Plutôt, l'inflation diminue considérablement, aussi rapidement que ça qu'on se tendait, mais nous n'avons pas encore constaté d'effets néfastes sur l'économie, notre économie performe bien.
Et le marché de l'emploi est également bonne forme.
Alors cela explique la force que nous percevons. Peu de gens l'envisageaient en novembre ou décembre dernier.
- Vous avez aussi dit que c'est difficile de penser à des augmentations importants pour la deuxième moitié de l'année.
Pourquoi?
- Ce que je dirais à cet effet, c'est que surtout dans le marché américain, mais aussi plus généralement, le scénario de cette année presque idéale.
L'économie sans un vous dit qu'il faut faire attention de ne pas toujours espérer une situation idéale.
La seule faiblesse que nous observons, c'est dans les produits de base. Et c'est enfin ce qui a permis de limiter l'inflation.
Là où j'en suis maintenant, c'est que je dirais que la situation était très bonne jusqu'à présent. Pour les banquiers centraux, la Fed, la banque centrale du Canada, pour arriver à un atterrissage en douceur ou aucune récession, ce sera très difficile.
Je pense qu'il faut voir ce qui est déjà pris en compte par les marchés quand vous regardez les valorisations par exemple S&P 500.
On est dans presque 20 fois les bénéfices, ce qui est assez élevé.
Cela vous indique que les investisseurs s'attendent à un atterrissage en douceur.
Alors que si vous remontez dans le temps, les probabilités d'un atterrissage en douceur ne sont pas aussi favorables que ceux que privilégient les marchés comme scénario. Il faut le garder à l'esprit.
L'autre chose, c'est que même si l'inflation continue de diminuer, on pense que si l'économie continue d'avoir de bons résultats, on ne sera pas précipité de limiter les coûts.
Même si on arrive à un atterrissage en douceur, c'est difficile d'envisager un environnement où on diminuera beaucoup les taux directeurs. D'un autre côté, si les signes avant-coureurs de la récession, si c'est un signal préoccupant, l'environnement économique, au cours des neufs à 12 mois, ce sera beaucoup plus pénible.
Alors, quelle que soit la situation, je ne m'attends pas à un rebond important des bénéfices pour le prochain trimestre.
C'est la raison pour laquelle je suis prudent.
- Vous avez parlé de certains des indicateurs.
Il y a aussi des indicateurs rétrospectifs que vous gardez à l'esprit et que vous observez, n'est-ce pas?
- Si vous regardez la panoplie, vous devez essayer de vous y retrouver.
Mais quand on pense au marché de l'emploi, le marché de l'emploi à d'excellents résultats.
Ça, c'est généralement un indicateur rétrospectif.
Généralement, c'est une coïncidence ou un indicateur rétrospectif et les indicateurs prospectifs comme les achats des gestionnaires ou alors la courbe de rendement qui fléchit.
Ça, c'est généralement les indicateurs prospectifs, et ils sont au rouge depuis un moment.
Donc on se pose la question constamment: est-ce que ce sera différent cette fois-ci?
Lorsqu'on arrive à ce stade dans le cycle, évidemment, on essaie d'être optimiste, mais les probabilités sont que ce ne restera pas le cas.
J'essaie simplement d'être réaliste.
Je crois qu'il est peu probable qu'on arrive un scénario économique idéal.
L'histoire nous dit que c'est très peu probable.
- Les marchés prévoient déjà un résultat positif, alors je préconise la prudence.
Slice vous avez aussi dit que le Canada n'avait pas de mauvais résultats par rapport aux États-Unis, n'est-ce pas?
- Comme je le disais un peu plus tôt, il y a des composants très importants du marché américain qui ont du retard.
On ne peut viscéralement de 30,40 ou 50 % qu'on a vus non d'autres actions.
Plus précisément, les banques.
Les banques canadiennes ont été mises à mal par les problèmes de certaines des banques régionales États-Unis.
Silicon Valley Bank, la fête a été quelques-unes des autres.
Beaucoup de pression sur les dépôts, beaucoup de préoccupations par rapport aux pertes sur prêts.
Cela a eu un impact sur les banques canadiennes qui se sont stabilisées depuis.
Nous avons une bonne situation de dépôt.
Nous n'avons pas connu les mêmes difficultés que les banques régionales américaines, mais nous avons tous compris que les marges de prêt vont sans doute être sous pression pour les trimestres à venir.
Alors c'est pris en compte dans le cours de l'action des banques. Jusqu'à présent, les préoccupations des crédits, vous avez les portefeuilles de prêts sont en bonne posture.
Alors, à l'heure actuelle, les banques sont stables et il ne s'agit pas non plus d'action chère.
Évidemment, les banques sont confrontées à des vents contraires mais ce ne sont pas des actions très chères.
Et l'énergie, oui j'allais en parler, c'est un composant et pour importants du marché canadien.
De nouveau, les matières brutes ont eu des difficultés en début d'année.
Le des confinements chinois étaient censés aidés, mais bien que la demande de pétrole de la Chine soit bonne, cela n'a pas fait augmenter le reste des matières premières.
Au lieu de voir un baril du pétrole à 80 ou 90 $, c'était plutôt 60 ou 70 $.
Donc, depuis, le pétrole augmente et les valorisations, les attentes sont assez raisonnables pour ces groupes de sociétés.
Alors si dans le deuxième moitié de l'année, les banques et les matières brutes remontent, cela pourrait être très bien pour le TSX.
- C'était Michael O'Brien gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD.
Passons à présents segments éducatifs.
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Il y a bien un moyen d'analyser un placement potentiel.
Qu'il s'agisse de l'évaluation d'une entreprise ou de l'historique de croissance des dividendes.
Damian Fernandez, gestionnaire de portefeuille, nous parle d'une démesure qu'il préfère pour évaluer ces sociétés, c'est-à-dire le flux de trésorerie disponible.
Pensez à ce dont il est question.
Ça suffit flux de trésorerie disponible, qu'est-ce que ça signifie?
Ça signifie des liquidités.
Quand on pense à une entreprise quelle qu'elle soit, par exemple magasin., Restaurant ou appel, Google ou Microsoft, quelle est la valeur de cette entreprise?
La valeur de cette entreprise n'est pas ce qui se passe dans l'IA, ce qu'elle fait de l'IA, ou ce que disent les organes de réglementation, c'est le flux de trésorerie disponible.
Une fois que vous avez payée vos impôts, que vous avez investi dans ce qu'il fallait pour assurer votre croissance, ce qui restait le flux de trésorerie disponible.
Sur le plan historique, la valeur des sociétés, qu'elles soient privées ou ouvertes est déterminée par le flux de trésorerie disponible. Aujourd'hui et de l'avenir.
Donc pour nous, c'est une religion: on cherche des entreprises qui ont un excellent flux de trésorerie et que cela n'est pas perçu par le marché.
Ce n'est pas pris en compte dans leur cours. En bourse.
- Oui, surtout avec l'inflation actuelle, une entreprise qui a les reins solides, c'est important.
- Oui une fois que vous avez payé votre intérêt, c'est ce qui reste.
Une fois que les entreprises doivent financer 10 facilités de crédit, constate qu'elles doivent payer plus d'intérêt.
Si vous avez une entreprise avec beaucoup de flux de trésorerie disponible n'a pas la même difficulté.
- Revenons une certaine thématique: les biens de luxe.
- Oui pour nous.
Ces deux choses.
D'abord nous voulons trouver des sociétés qui ont le flux de trésorerie disponible en croissance.
Au préalable, il faut se trouver dans les secteurs qui ont des attributs de croissance.
C'est bien d'avoir une bonne entreprise mais si vous êtes dans un secteur en déclin, vous dépendez des forces de cette industrie ce sera difficile pour vous de dégager une bonne croissance de votre flux de trésorerie.
C'est la raison pour laquelle nous cherchons des industries en croissance.
Contrôle, les biens de luxe.
Le consommateur qui cherche le bien de luxe ne ressent pas les difficultés sociales inflation bascula davantage de revenus disponibles.
Ensuite, pour être une société de vente de biens de luxe, que ce soit Louis Vuitton ou Ferrari ou Hermès, ce ne sont que des marques qui ont une notoriété qui remonte à des centaines d'années.
On ne peut pas vous et moi commençais une entreprise comme celle-là et espérer avoir cette estime.
Ces entreprises de biens de luxe, il y a tant de demandes pour leur bien qu'elles peuvent continuer d'augmenter le prix des biens.
Ils augmentent le prix, et plus la demande augmente.
Car les gens veulent pouvoir se distinguer en portant leurs vêtements, emportant leur sac à main.
Donc dans l'ensemble, on a une augmentation de la classe moyenne qui veut se démarquer et montrer sa richesse.
Et les marques de luxe sont un moyen de se démarquer rapidement.
Les vêtements, les montres, alors on pense que cette croissance est à prévoir pour un bon moment.
- Vous avez aussi parlé des termes écologiques comme l'électrification ou le besoin d'avoir de meilleurs réseaux énergétiques.
- Oui.
Plus récemment, qu'est-ce que vous voyez dans les nouvelles?
Et bien la loi sur la réduction de l'inflation aux États-Unis.
Ensuite la clé une énergie belle aux États-Unis.
L'Europe peut aussi investir dans la transition énergétique.
Alors, c'est une façon très simple de voir la chose.
Il y a beaucoup d'argent qui est investi dans l'infrastructure pour qu'on essaie de changer le profil d'utilisation énergétique, surtout pour le secteur manufacturier.
Nous essayons de déterminer comment participer à cette tendance.
Essayez de choisir un véhicule électrique, ou un panneau photovoltaïque, mais pour nous, ce sont les grandes lignes.
Par exemple, s'il vous faut plus d'électricité, il vous faut plus de fils.
Les fils sont faits de quoi?
De cuivre.
Pensez aux entreprises qui produisent le cuivre.
Elles ont le vent en poupe. Ensuite, si chacun d'entre nous achète un véhicule électrique, on n'aura pas suffisamment d'électricité.
Il faut améliorer le réseau électrique.
Je pourrais vous donner des noms.
Nous essayons de voir les thèmes dans leur ensemble quelles sont les entreprises qui participeront à cette croissance.
- J'aimerais passer aux soins de santé.
- Oui.
Malheureusement, nous vieillissons, le monde vieillit, tout le monde vieillit.
Moi aussi je grisonnant ne peut pas y échapper.
Alors avec l'augmentation de la richesse, et à l'échelle internationale, il y a des difficultés démographiques, c'est-à-dire qu'il y a moins de naissances les gens vivent plus longtemps.
Les soins de santé sont un exemple d'une thématique en croissance.
Avec le vieillissement de la population, cette population de vivre plus longtemps et en meilleure santé elle dépense davantage sur sa santé et donc la découverte de nouveaux médicaments, les nouveaux produits pharmaceutiques aux entreprises qui encouragent le mieux-être, tout ce thème à une croissance certaine.
Et pour nous, c'est un des domaines où les dépenses en santé ne font qu'augmenter parce que les gens veulent avoir le même style de vie et condés étaient plus jeunes.
Ils veulent avoir de meilleurs résultats de chanter. Nous voulons des entreprises participe à cette tendance.
- Un peu avant l'émission, nous parlions de voyage.
Je viens de rentrer d'Italie. Il me semble que beaucoup de gens voyagent, surtout à l'étranger.
- Oui.
C'est effectivement le cas.
Même avant la pandémie, ce qu'on a constaté, c'était que la consommation expérientielle.
C'est-à-dire que c'est ce que j'appelle la génération Instagram.
Tout le monde veut aller dans un magnifique endroit pour se tirer le portrait et l'afficher dans ses réseaux sociaux.
Même avant la pandémie, il y avait davantage de consommation expérientielle, c'est-à-dire vacances, déplacement, voyage.
Avec la pandémie nous avons tous été confinés. Limité dans nos déplacements.
Il y a eu une augmentation de la consommation des biens.
Par exemple les gens ont investi beaucoup dans la rénovation de leur domicile. Mais au sortir de la pandémie, depuis deux ans environ, les gens veulent dépenser coûte que coûte.
Pour vivre une expérience, pour vous aller en Italie par exemple.
Les gens veulent voyager.
Donc le thème des voyages est un thème très important.
Il s'agit pour nous de déterminer qui seront les titres à retenir.
Ça peut être des entreprises de réservation, les entreprises du secteur de l'hôtellerie. Nous pensons qu'il y a une bonne possibilité de croissance de plus de trésorerie dans ce côté.
- Quelles sont les modèles entreprises que vous recherchez pour avoir ce bon flux de trésorerie?
- Nous avons parlé de ce secteur de l'économie de ces entreprises qui ont une augmentation de leur flux de trésorerie.
Ce que l'on cherche, c'est le leadership.
Je vais vous donner un exemple.
Ça peut vous paraître un peu contre intuitif.
Prenons deux sociétés: Apple, vous avez sans doute un téléphone, un iPhone. S'il oui, et Costco.
- J'ai un abonnement.
Cela je vous aide le cas idéal.
Et vous dîtes: qu'est-ce que j'ai à voir avec Costco ou Kirkland, sa marque privée?
- Ce que ces modèles entreprises Apple et Costco ont en commun, c'est qu'ils ont un bon flux de trésorerie mais ils ont aussi un élément similaire à une rente.
Vous savez, une rente est versée annuellement.
Vous vous êtes une rente pour Costco et Apple.
Tous les ans, renouveler votre abonnement chez Costco, vous continuez d'utiliser votre iPhone et vous montez en gamme tous les trois ans avec votre téléphone.
Vous remplacez votre iPhone ou Costco augmente le prix de l'abonnement de 10 %.
Alors c'est une rente en augmentation permanente et ce n'est pas que Costco et Apple ne vous donne pas d'excellents produits et services, mais avec le modèle d'abonnement, qui est perpétuelle, il n'y a pas de crainte par rapport à cette rente annuelle.
C'est le genre de modèle qu'on apprécie beaucoup.
Ils n'ont peut-être pas le même attrait que les voyages, ce sont des modèles entreprises conventionnelles qui dégagent des montants de flux de trésorerie disponible prodigieux.
La prochaine fois que vous serez chez Costco et que vous aurez votre téléphone nos mains, rappelez-vous que vous payez une rente à ces sociétés!
- Cette Damian Fernandez, gestionnaire de portefeuille.
Maintenant, mise à jour sur le marché.
Nous examinons le tableau de bord avancé de TD disponible par l'entremise Placements directs TD.
Voici un aperçu des titres qui ont le plus de changement du point de vue du prix et du volume.
L'énergie d'abord sur le TSX, TR P en baisse.
TR P à l'intention de se départir de ses activités de pipeline.
Ensuite, Imperial Oil qui se négocie bien ainsi que Cenovus.
Ensuite le secteur de la technologie, ce Shopify également en augmentation et Rodgers communication également.
Passons à présent au S&P 500 ou S&P 500, plutôt.
Alors commençons par la technologie.
La technologie qui défraie la chronique cette semaine.
Google qui a de bons résultats.
Google a annoncé d'excellents résultats trimestriels cette semaine.
Une telle qui est aussi un augmentation de plus de 6 %, pareil pour Meta.
À présent, produits cycliques: Zone.
Qui déclara ses résultats la semaine prochaine.
Tesla qui est en augmentation environ 4 %.
Et qui a déclaré aussi d'excellents bénéfices pour le deuxième trimestre.
Il y a des préoccupations par rapport au déroulement des véhicules électriques.
Vous pouvez trouver davantage d'informations sur ce tableau de bord en consultant TD.com.
Vous trouverez davantage d'informations.
Nous prenons congé la semaine prochaine pour une brève pause estivale.
Nous reprendrons après le long week-end du mois d'août, mardi 8 août.
David Mau gestionnaire de portefeuille sera l'invité de Greg Bonnell et répondre à vos questions sur les actions mondiales et industrielles.
Vous pouvez toujours trouver les épisodes de Parlons Argent en direct sur notre site Internet.
Moneytalklivetd.
com passez une excellente fin de semaine et on se retrouve le 8 août.