Print Transcript
(musique) - Bonjour! Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, l'inflation au Canada s'avère un peu moins élevée que prévue, mais toujours largement supérieure à la cible de la Banque du Canada. Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD, nous explique ce que ça signifie pour la trajectoire future des taux d'intérêt. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Aujourd'hui, Caitlin Cormier nous explique comment personnaliser votre profil. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX composite est en baisse. Le grand événement de la semaine a lieu demain: La réunion de la Réserve fédérale. Il s'agit d'une réunion de deux jours et l'on prévoit une augmentation de 75 points de base, même si certains escomptent même 100 points de base. Une pression à la baisse s'exerce sur les indices. En baisse de 212 points à Toronto, soit 1 %, le cours du brut est également plombé. Cenovus est à 24,36 $, en baisse de 1,89 %. Les actions de technologie: Shopify est en baisse de plus de 2,5 %. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 instantané de la bourse américaine, dans l'attente de la décision de la Fed, est en baisse de 27 points, même si hier, il y a eu un rebond à la fin de la séance. Des hauts et des bas dans l'attente de la décision de la Fed. Une baisse de trois quarts de pour cent. L'indice Nasdaq, spécialisée dans la technologie, est en baisse d'un peu plus de 0,5 %. Exxon Mobil est un autre titre de l'énergie qui est plombée par le cours du brut. 91,95. Rien de trop spectaculaire, mais il y a une certaine léthargie dans ce secteur depuis quelque temps. Voilà pour la mise à jour sur les marchés. L'inflation au Canada a reflué pour deux mois consécutifs, mais se situe toujours à un taux élevé de 7 %, beaucoup plus élevé que ce que la Banque du Canada ne le souhaiteraient. Quelle est la conséquence pour les taux d'intérêt et l'économie? Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. Alors aujourd'hui, bien entendu, c'est l'inflation qui est le grand combat. Et puis cette dernière se situe un peu moins élevée que prévue. Est-ce que cela va influencer la trajectoire des banques centrales? - Je pense que cela ne va pas avoir d'influence sur les deux prochaines décisions. Je pense que la Banque du Canada a prient ses décisions. Mais il s'agit d'un pas dans la bonne direction. Tout le monde se rend compte que l'inflation doit baisser, afin que les banques centrales puissent mettre un peu la pédale douce. Il faudra que cela se produise avant que les actions en tant que catégorie d'actifs ne recommence à monter significativement. Le fait que depuis deux mois à présent, les pressions inflationnistes semblent atteindre un pic, profitons des tendances qui sont favorables. - Profitons des tendances qui sont favorables, mais en même temps, les conséquences pour les actions et les portefeuilles d'actions après la remontée de l'été, c'est assez difficile. La Fed a prie ses dispositions demain, selon la fermeté du discours de Jerome Powell. D'après vous, dans quelle mesure sera-t-il ferme? la réunion de Jackson Hole était peut-être un peu tranquille, cette fois-ci, il en a profité pour passer un message de fermeté. - Oui, avant Jackson Hole, la Fed avait très clairement démontré ce qu'il voulait réaliser. Il voulait aller vite, tout comme la Banque du Canada: Augmenter les taux directeursrapidement d'emblée. Et ce jusqu'à un niveau qui va permettre de ralentir l'inflation et par conséquent la croissance. Et puis il s'agit de maintenir les taux à ce niveau jusqu'à ce que l'on voit ce qui se passe. Au mois de juillet, les marchés s'enthousiasmaient à la perspective que la fête pourrait changer de cap. C'est-à-dire que la Fed était sur le point de lever le pied. Or, ce n'était pas du tout l'intention de celle-ci. L'intervention de Jerome Powell à Jackson Hole a rectifié. Oui les taux élevés seront durables. C'est vraiment une piqûre de rappel pour le marché. Au fil des semaines qui ont suivi la réunion de Jackson Hole, de plus en plus de gens comprennent que les taux vont effectivement continuer de monter et vont rester à ce niveau élevé. Je crois que c'était ce déphasage qui préoccupait sans doute la fête pendant l'été. La plupart des investisseurs, la plupart des pronostiqueurs, envisagaient une hausse des taux jusqu'à 3,75, 4,25. À mon avis, c'est un tout réaliste pour le directeur de la Fed. Mais après cela, on prévoyait des coupures de taux d'intérêt dès le deuxième ou troisième trimestre 2023, et cela, je crois que la Fed ne l'acceptait pas. Ce n'était pas le message qu'elle voulait faire passer. La plupart des gens, à présent, ont un avis plus réaliste, conforme à celui de la Fed. Je ne prévoirai pas de surprise de même ampleur après la décision de demain. Mais en même temps, je pense que nous ne devons pas nous leurrer. La Fed ne considère pas que sa mission est accomplie. Elle a encore du pain sur la planche. - La Fed a également annoncé des difficultés. Revenons-en à nos portefeuilles. Nous savons que les banques centrales cherchent à juguler l'inflation, et dans ce but, bien sûr, la grande préoccupation, c'est la possibilité qu'elle aille trop loin et qu'on ne parvienne pas à une récession douce, une récession qui ne ferait pas trop mal. Il ne semble pas que cette perspective est très favorable aux actions, cet atterrissage en douceur n'est pas au rendez-vous. - Oui, et cela, nous l'avons vu refléter dans l'ensemble du marché depuis plusieurs mois. Il faut que nous soyons réalistes. Il s'agit d'un environnement difficile pour les actions en tant que catégorie d'actifs. J'entends par là que si les banques centrales procèdent à un resserrement à l'unisson partout dans la planète, à l'exception de la Chine et du Japon, tout le monde relève les taux directeurs. La croissance ralentit parce que c'est nécessaire. L'inflation est l'ennemi numéro un, non seulement ici en Amérique du Nord, mais partout sur la planète. Il s'agit en général d'un moment difficile pour les actions en tant que catégorie d'actifs. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de possibilité sur le marché, que certaines actions ne présentent pas d'opportunité. Cela ne veut pas dire que ça durera toujours. Ce que ça signifie pour moi, c'est qu'il faut être patient. Oui, des jours meilleurs viendront, mais pour parvenir à ce point, il faut que les banques centrales arrêtent de relever les taux. La seule façon dont cela se produira, c'est si elles considèrent collectivement que l'inflation va baisser. Pas seulement ponctuellement, pas seulement un seul rapport positif, mais de façon systématique, dans toute une gamme d'indicateurs. Comme je l'ai dit au début, c'était un résultat très positif pour le rapport canadien de l'IPC, parce que non seulement le chiffre global a-t-il baissé, et considérablement, il y a également une baisse de plus de 1 % depuis le mois de juin. Alors, nous faisons des progrès, mais il y a le choc de l'énergie, le prix de l'essence qui monte, le prix de l'essence qui descend. La mesure de base de l'IPC au Canada évolue dans la bonne direction ce mois-ci. Alors, il faut que nous soyons plus constructifs au niveau du marché. Il faut qu'il y ait quelques résultats de plus, c'est-à-dire qu'il faut que l'ensemble de la trajectoire des chiffres sur les prix indiquent un affaiblissement de l'inflation. Une fois que les banques centrales estiment qu'elles en auront assez fait, les taux directeurs n'augmenteront pas beaucoup. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Nous avons encore du chemin à faire. - Vous avez parlé de la patience. Est-ce que ce sera la discipline dont il faut faire preuve pendant quelque temps? On est peut-être pas obligé d'être patient. La Fed ou quelqu'un d'autre répondre à nos besoins si on était pas content. Maintenant, on nous dit que la trajectoire est longue, on ne va pas vous secourir. Moi, je devrais être patient à mon âge, mais c'est difficile. - Oui, vous avez soulevé quelque chose d'important. Un environnement différent de celui auquel on est habitué depuis 10 ans. Les banques centrales, autrefois, ne pouvaient pas susciter suffisamment d'inflation. L'inflation était toujours inférieure à leur pronostic. Alors chaque fois que la croissance semblait vaciller, qu'il y avait des nuages à l'horizon , les banques centrales régleaient le problème très rapidement, parce que là, c'était l'inflation qui était inférieure aux prévisions. Alors la Fed était vraiment toujours à nos côtés. Donc, la FED était toujours à la rescousse. Et la Fed, pendant 10 15 ans, jusqu'après 2009…mais l'environnement est très différent. Les investisseurs… il s'agissait de protéger la croissance afin que l'inflation puisse revenir à la cible. Maintenant, les deux camps se sont séparés. Les investisseurs ne veulent pas la même chose que les banques centrales. Les banques centrales veulent une croissance plus lente, moins inflation, des taux plus élevés. Nous, on veut des taux plus bas et une croissance plus élevée. Nous ne sommes plus sur la même équipe. Quand il y a cette divergence, quand il n'y a plus d'alignement, la maxime: Il ne faut pas se battre avec la Fed, est d'actualité. Ce sont les banques centrales qui vont prévaloir. C'est pour cela qu'il faut être patient. - C'est ma nouvelle devise. Je devrais mettre une plaque sur mon bureau. Patience et longueur de temps. Alors, excellent départ pour l'émission. Nous allons prochainement répondre à vos questions sur les actions canadiennes. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés. Il y avait presque 1 million d'emplois non pourvus au Canada au printemps. Record trimestriel. Les nouveaux chiffres de statistique Canada montrent que les posts vacants ont bondi de presque 5 % par rapport au premier trimestre. Et statistique Canada précise que les employeurs dans tous les secteurs cherchent activement des employés. Les propriétaires d'entreprises recherchant des travailleurs, le salaire horaire moyen a également bondi de plus de 5 % sur 12 mois. Les actions de Ford de son temps peut-être aujourd'hui. Le constructeur avertit que ces cours augmenteront 2 milliards de dollars ce trimestre, puisque l'inflation fait augmenterle coût des pièces. Il y a également des défis dans la disponibilité de certaines pièces qui vont entraîner un nombre plus élevé que prévu de véhicule en inventaire pendant le trimestre. Peloton agit une machine à ramer. La compagnie le conditionnement physique à domicile cherche à changer la trajectoire de son entreprise. Cette machine a vendu 3195 $ aux États-Unis avec 44 $ par moispour accéder au contenu en ligne. La demande d'équipement d'exercice de Peloton a Bondi pendant la pandémie, mais la fin des confinements à plomber son activité. À présent, voici comment se comporte l'indice principal aux États-Unis. L'indice S&P 500 est plombé, alors que la Fed a entamé sa réunion de deux jours.. On sait plus ou moins ce que celle-ci va annoncer: Une augmentation de 75 points de base, ou même 200 points de base. Cela n'est pas exclu. Nous serons bien sûrs à l'écoute pour vous, mais à l'heure actuelle, l'indice S&P 500 baisse de presque trois quarts de pour cent. Nous revoici avec Michael O'Brien, Gestion d'actifs TD, qui répond à vos questions sur les actions canadiennes. - La banque, ou plutôt les rapports de bénéfices au troisième trimestre, viennent d'achever d'être publié. Ils sont positifs. La croissance des bénéfices a ralenti, c'est sûr, mais cela été largement attribuable à l'augmentation des pertes sur créances, des provisions pour pertes sur créances. Mais ça, c'était une augmentation par rapport à un niveau très bas. Cela ne m'inquiète pas. Un autre domaine de faiblesse en ce qui concerne les résultats des banques pendant le trimestre, c'était les marchés des capitaux, la banque d'investissement. Là, l'activité abaissait. Il s'agit d'une source de revenus volatiles. Cela ne m'inquiète pas trop non plus. Les exploitations de base, c'est-à-dire les services bancaires de détail au Canada, c'est ce qui m'intéresse le plus. Ils affichent de très bons résultats pendant le trimestre sur presque toutes les banques. Les fonds propres, c'est-à-dire la solidité des banques, cela devient de plus en plus important. Les fonds propres sont très solides. J'en étais très satisfait. Globalement, j'ai pensé que les banques ont affiché des résultats très solides dans une conjoncture de plus en plus troublent. Dans l'avenir, le problème sera bien sûr à partir de cette situation macro-économique que vous et moi venons d'esquisser, la question sera de savoir dans quelle mesure l'économie doit ralentir afin de faire reculer la pression inflationniste. Et par conséquent, comment cela affectera-t-il pour le portefeuille de prêts des banques de leurs pertes sur créances? Et la grande discussion au niveau des actions des banques. Les actions se comportent de façon raisonnable, mais elle peut paraître assez bon marché historiquement, et c'est parce que les investisseurs prévoient que les pertes sur créances augmentent. Quand je considère les banques, je vois des opérations très solides, très bien gérées. Et par conséquent, pour moi, la question est de savoir si nous nous concentrons trop sur l'évolution du cycle de crédit ou si nous regardons au-delà, pour envisager les perspectives relativement prometteuses au-delà des deux ou trois trimestres à venir. Et c'est reflété dans le cours de l'action des banques à l'heure actuelle. Je suis très optimiste. Je pense qu'il faut savoir qu'à court terme, dont les 3,6, neuf mois à venir, il y aura davantage de pertes sur créances qui seront matérialisées. C'est ça que d'être de banque. On prête tout au long du cycle. Il s'agit de savoir dans quelle mesure celles-ci seront maîtrisées. À moins qu'elles ne perdent le contrôle de leur portefeuille de prêts, les banques sortiront en très bon état. Excellente description des banques canadiennes. Parlons d'un autre secteur clé pour l'économie. Avec la baisse du cours du pétrole récemment, qu'est-ce que ça signifie pour le secteur de l'énergie. . Bon avoir, c'est très agréable pour vous et moi en tant qu'automobiliste. - Maintenant, on est à 1,40 dollars, 1,50 dollars. donc, le chiffre ne commence plus par deux. Pour les producteurs de pétrole et de gaz, tandis que le pétrole redescend par rapport aux sommets qu'il avait touchés après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, lorsque le cours de produits de base diminue, cela limite l'enthousiasme à l'égard des actions elles-mêmes. Mais il y a une chose qui, je pense, est un signe positif pour moi:c'est que depuis quelques semaines, tandis que les cours du pétrole fluctuent, et poursuit une tendance à la baisse, les actions d'énergie ont commencé à surclasser par rapport à l'économie. Un titre comme Canadian Natural Resources se comporte un peu mieux que le pétrole de référence, le WTI ou le Brent. Ce qui m'amène à croire que les investisseurs se demandent: En 2023, quand les Chinois vont commencer à mettre de côté leurs stratégies COVID zéro, que la consommation de pétrole en Chine reviendra, nous ne savons pas au juste ce qui va arriver au niveau de l'embargo du pétrole russe par l'union européenne, qui devrait commencer en décembre. La réserve de pétrole stratégique des États-Unis est ponctionnée à hauteur d'un million de barils par jour. Cela va prendre soin bientôt. Les marchés se concentrent davantage sur les conséquences de ces facteurs, qui sont positifs pour le cours du pétrole en 2023, par opposition à trop de préoccupations. S'il y a une récession, on se demande dans quelle mesure. - Les marchés essayent d'avoir une attitude positive, mais c'est très fluctuant. Est-ce qu'il y a un risque important à la hausse si la Chine a un fort appétit de croissance? il se pourrait qu'il y a une volatilité, mais à la hausse cette fois-ci. - oui, c'est pertinent. Si vous considérez l'asymétrie des résultats, je pense qu'il n'y a pas beaucoup de potentiel de baisse. Le pétrole aujourd'hui, le WTI est dans les 80. On a déjà vu les saoudiens et le peuples, il y a quelques semaines, lorsque le cours du pétrole est revenu à ce niveau, on a dit: On va retirer l'offre du marché si vous n'en avez pas besoin. C'est une manière subtile de dire: Il y a un soutien à la baisse. L'OPEP ne va pas simplement regarder passivement les cours baisser. Alors, je crois qu'il n'y a pas beaucoup de risques de baisse à partir d'ici. En revanche, il pourrait y avoir beaucoup de potentiel de hausse si certains de ces chocs se répercutent sur les marchés pétroliers ou tout simplement si l'offre et la demande font augmenter progressivement les prix. Il faut s'attendre à ce que la Chine revienne à moment donné. Zéro COVID, ce n'est pas à perpétuité. Donc je crois que le ratio risque–Récompense est plutôt orientée vers la hausse. La possibilité que quelque chose de pas très bien est plus élevé que les choses quelque chose a été très mal. Mais pour l'instant, je crois que les actions de pétrole et d'énergies vont toujours être très volatiles. Lorsque l'on se retrouve dans un environnement macro-économique très incertain comme aujourd'hui, elles seront volatiles. Mais comme je l'ai dit, d'ici 3,6, neuf mois, je crois qu'il y a davantage de possibilités de hausse que de baisse. - La patience, encore une fois. Le leitmotiv de nos discussions. Une nouvelle question: Est-ce que l'heure est venue de regarder les méga titres de technologie? - La technologie a subi une forte correction. Moi, je diviserai cette catégorie en deux éléments. Les méga compagnies, les big techs, qui sont peut-être synonymes avec les Microsoft et autres appelés Google. Mais si l'on se concentre sur ces groupes de titres, bien entendu, ce sont les titres de haute gamme, des marques extrêmement solides. Et ils ont beaucoup baissé. Alors quand je réfléchis à mon portefeuille, je ne passe pas beaucoup de temps à m'inquiéter de ces actions au niveau de problèmes fondamentaux. Il s'agit plutôt de savoir s'il y a une pression à la baisse sur le marché, parce que cela représente une partie tellement importante. Tout le monde va être entraîné dans cette baisse. Il y a d'autres actions qui sont plus spéculatives, croissance plus élevée. Un avenir radieux, mais moins de potentiel actuel. Ces actions-là ont beaucoup baissé, mais le continue d'éprouver des difficultés. La clé, le lien que nous devrions rechercher, c'est le suivant: Tant que les taux d'intérêt continu d'augmenter, ce sera très difficile pour ce secteur-là de la technologie de fonctionner. Mais quand vous ramenez aux véritables leaders, Microsoft, Google… on va obtenir de bons résultats avec ses actions, mais il faut faire preuve de patience jusqu'à la fin du cycle. Elles en ressortirontdans une très bonne position, ses actions. Et les corrections des valorisations ont suivi leur cours. Jusqu'à ce que nous ayons ce village macro-économique, que les taux d'intérêt cesseront d'augmenter perpétuellement, cela fait plafonner ses actions pour l'instant. - Fait toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez poser des questions en tout temps à Michael O'Brien au sujet des actions canadiennes, par courriel à moneytalklive@td. com. À présent, découvrons CourtierWeb! Il y a de nombreuses façons de personnaliser CourtierWeb afin que ce dernier répond mieux à vos besoins. Caitlin Cormier, spécialiste de la formation chez Placements directs TD, nous explique comment. Bonjour, Caitlin. Comment l'utilisateur peut-il personnaliser CourtierWeb? - Bonjour, Greg! Donc, la plate-forme de Placements directs TD sur CourtierWeb peut être personnalisée à fin de proposer une expérience plus spécifique et plus unique à l'investisseur. Voilà les éléments que nous pouvons personnaliser pour en faire la meilleure expérience possible. En haut à droite de l'écran, vous devriez trouver votre nom et puis un menu déroulant. Nous allons cliquer sur: Personnaliser le site, ce qui nous amène à la page principale pour la personnalisation. Il y a également: Notification d'opération, réglage de sécurité, mot de passe pour les opérations, nom de compte… aujourd'hui, on va se concentrer sur la personnalisation. Vous pouvez faire en sorte que votre page d'accueil s'affiche automatiquement dans CourtierWeb. Ou vous pouvez choisir votre page d'accueil. Par exemple, si vous ouvrez votre compte au travail ou dans un lieu public et que vous voudriez avoir autre chose que votre portefeuille ou votre solde, vous pouvez par exemple choisir un survol des marchés. Vous pouvez également afficher les résultats de votre portefeuille ou votre tableau de bord. Toutes sortes d'options pour votre page d'accueil. Afin que vous puissiez passer tout de suite à ce qui vous intéresse après avoir ouvert la plate-forme. Ensuite, les préférences de compte. S'il y a un compte en particulier que vous utilisez pour la plupart de vos opérations, vous pouvez indiquer qu'un compte en particulier sera votre compte par défaut. Vous pouvez faire en sorte que la plate-forme est toujours à ce compte-là au niveau des opérations. Et le réglage par défaut du rendement, il s'agit de la différence entre le rendement pondéré en fonction du temps, c'est-à-dire au fil d'une période, où le taux de rendement personnel, qui tient compte des dépôts retraits que vous avez effectués. Cela vous donne un taux de rendement plus spécifique. Si vous avez des questions, nous avons une excellente vidéo que vous pouvez regarder et qui vous donne une idée de la manière dont ces différents types de rendement fonctionnent. Vous pouvez choisir l'un ou l'autre comme taux de rendement par défaut. Il y a un autre réglage: C'est la fin de session. Peut-être avez-vous CourtierWeb en arrière-plan tandis que vous travaillez toute la journée. C'est le cas pour moi et peut-être pour vous aussi, Greg. Cela tourne toujours en arrière-plan. Vous pouvez donc faire en sorte que CourtierWeb demeure en attente pendant une certaine période avant que la cession soit fermée automatiquement, ce qui vous permet de réaliser une opération immédiatement si vous le souhaitez. Bien sûr, il faut toujours que vous vous trouviez sur un ordinateur protégé par un mot de passe à fin de ne pas encourir de problèmes de sécurité. Mais c'est un facteur de commodité au niveau de la durée de la session. Ensuite, la chaîne d'options. Vous pouvez déterminer combien de rangée vous voulait afficher et enfin, le nom du détenteur de compte. Beaucoup d'entre nous ont peut-être surnom ou un nom différent sur la plate-forme. Donc, ce sera le nom que vous pouvez sélectionner à fin de le personnaliser. Cliquez toujours sur sauvegarder, sinon aucune des modifications que vous aurez saisies ne se répercutera sur votre compte. - Beaucoup d'adaptations possibles pour CourtierWeb! Et cela va certainement permettre aux utilisateurs d'adapter la plate-forme. Est-ce qu'il y a d'autres possibilités d'adaptation? - Oui, il existe un autre endroit où il est possible de sélectionner des options spécifiques pour chaque investisseur. Ouvrant la page des recherches, puis marchés et survols. Vous remarquerez qu'il y a un certain nombre d'indices, ainsi que le dollar canadien. Malheureusement, c'est un peu dans le rouge aujourd'hui. Ce sont les mises à jour du marché. Il y a un bouton: Modification. Vous pouvez apporter des modifications à ce que vous constatez. Mettons que vous voulez voir l'indice TSX composite et le S&P 500, et qu'après ça, vous voulez peut-être avoir un autre indice: Peut-être le pétrole brut… alors, vous avez différentes possibilités. Nous pouvons donc remplacer le NASDAQ par… l'or aux États-Unis. Et on peut également afficher le changement en dollars ou en pourcentage. Cliquez sur sauvegarder et cela va automatiquement être mis à jour en haut de la page. Il est possible de personnaliser quelque peu le survol des marchés en fonction de ce que vous recherchez. - Merci comme toujours, Caitlin Cormier. Elle est spécialiste de la formation à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur: Envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct! Nous revoici en compagnie de Michael O'Brien. Nous répondons à vos questions au sujet des actions canadiennes. Il y en a une qui nous arrive à l'instant. Que pensez-vous d'alimentation Couche-Tard? - Couche-Tard, c'est une entreprise stable. Une entreprise de dépanneurs. Bon, typiquement, c'est pour faire le plein d'essence ou pour acheter des casse-croûte, de la bière aux États-Unis. C'est une activité très stable et c'est très positif dans ce genre d'environnement macro-économique. Comme les autres titres de biens de consommation courant, c'est une action qui a des qualités défensives, lorsque l'économie est en difficulté. Rappelez-vous les antécédents de Couche-Tard. Ce qui a fait de Couche-Tard entreprise qu'elle est aujourd'hui, c'est une série d'acquisitions très astucieuses. Cela fait des années que la compagnie poursuit sa croissance par les acquisitions. Donc je pense à deux choses que je songe aux perspectives de Couche-Tard. D'abord, les marges sur les carburants États-Unis qui fluctuent beaucoup. À l'heure actuelle, elles sont très, très élevées. Par conséquent, il faut que vous fassiez une idée de l'évolution des marges sur les carburants aux États-Unis. Vont-elles revenir à la moyen historique ou resteront-elles à ce niveau dans l'avenir? Ça, c'est un facteur auquel il faut songer. Deuxièmement, est-ce qu'il sera possible de continuer à trouver les acquisitions, comme ça a été le cas dans le passé? Ou est-ce qu'il s'agira d'une croissance organique? Autrement dit, de la rapidité avec laquelle l'exploitation pourrait être améliorée. Couche-Tard est un peu victime de son propre succès. Elle a tellement réussi et il ne reste plus beaucoup de cible, plus beaucoup d'entreprises à reprendre. Mais c'est un beau problème à avoir. Cela pourrait changer la trajectoire de l'action dans l'avenir, mais pour l'instant, un investisseur qui est un peu inquiet quant à l'évolution de l'économie peut se tourner vers les compagnies de biens de consommation courant, comme Couche-Tard et certains des détaillants alimentaires. - Les véhicules électriques. Si l'on parvient à la saturation que les constructeurs de véhicules électriques espèrent, qu'est-ce qui va arriver à Couche-Tard à long terme, ou à quiconque propose la vente au détail de l'essence? - Ce qui est intéressant chez Couche-Tard, ce qui est unique, c'est qu'il y a plusieurs années, Couche-Tard a réalisé une acquisition importante en Europe. L'un des territoires les plus importants pour les magasins qui ont été achetés, c'est la Norvège. Comme les sécateurs le seront, la Norvège est très en avance sur beaucoup de pays européens au niveau de l'adoption de véhicules électriques. Le gouvernement norvégien a réalisé des efforts considérables depuis plusieurs années pour accroître l'utilisation des véhicules électriques. Si l'on considère la Norvège comme un indicateur prospectif de l'évolution de l'activité de Couche-Tard, Couche-Tard c'est vraiment doté de laboratoires en grandeur réelle pour faire évoluer situation depuis plusieurs années. Il y a un changement de comportement. Il faut que certains changements soient apportés dans l'organisation des magasins, mais essentiellement, les magasins norvégiens sont aussi productifs qu'ils ne l'ont jamais été. Il s'agit d'un pays où il y a une augmentation très rapide de la pénétration de véhicules électriques: Beaucoup plus rapide qu'ailleurs. Donc, l'équipe de gestions de Couche-Tard est convaincue de pouvoir gérer ses défis. - Une autre question. Alors, quel est le plus gros risque pour l'économie canadienne alors actuelle? - Bon, je crois qu'il faut choisir l'évidence, c'est-à-dire le logement. Tout le monde se rend compte que le marché du logement, cela dépend du marché spécifique que vous envisagez: Toronto, Vancouver… mais globalement, le marché du logement au Canada, l'augmentation du prix des maisons a été très rapide pendant très longtemps, surtout à la sortie de la pandémie, pour plusieurs raisons, notamment les taux d'intérêt très bas. En une époque où le logement, le marché du logement était devenu trop exubérant, la Banque du Canada… procède à la série d'augmentation de taux la plus rapidedepuis des décennies, ou même la plus rapide depuis toujours, ce qui fait augmenter assez spectaculairement le taux d'intérêt sur les prêts hypothécaires. Les les prêts à taux variable sont moins intéressants qu'il était, et cela exerce une pression défavorable sur le marché du logement. S'agissant des investisseurs externes, des investisseurs étrangers, c'est cela qui les préoccupe le plus. Vous et moi, si nous avons la chance d'être propriétaires d'une maison, sérieusement, je crois que c'est le défi. La Banque du Canada et le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux ont pris plusieurs mesures depuis des années pour essayer d'empêcher une bulle, la création d'une bulle immobilière. Il y a donc des stress test. On va voir si ça a effectivement empêché les gens d'acheter une maison culturelle n'avait pas les moyens d'acheter. On a éliminé depuis longtemps les amortissements sur 40 ans, les zéro mise de fonds. Des mesures beaucoup plus strictes pour faire en sorte que les banques ne prêtent pas de façon imprudente. Donc, au cours des 12 mois à venir, nous allons découvrir dans quelle mesure ces précautions ont fait effet. Elles étaient décriées. Cela empêchait certaines personnes de se qualifier pour des prêts hypothécaires. Nous verrons si elles ont donné les résultats. Les investisseurs étrangers font preuve de scepticisme et le Canada va devoir démontrer qu'ils ont tort. Je pense que nous le pourrons. - On va leur montrer. Nous avons un peu évoqué les véhicules électriques. Alors, adoptons la question sous un angle différent: Que pensez-vous du cuivre? - Le cuivre est essentiel pour l'électricités, alors qu'il dit véhicules électriques dits cuivre. En 2030, le cuivre, c'est le coup sûr. C'est très, très bien accueilli dans les milieux des investissements. La plupart des gens à qui je parle ou que je consulte au sujet du cuivre citent les véhicules électriques et l'électrification générale. Parce que tout cela présent une très forte intensité. Quand on considère la source de cuivre physique aujourd'hui, d'ici 2030–2035–2040, le cuivre a une trajectoire vraiment très, très intéressante. mais il faut y parvenir d'abord. Donc le plus important pour nous en tant qu'investisseur aujourd'hui, c'est que bon, le cuivre à de nombreux usages, bien sûr, mais on parle du docteur cuivre. On parle du docteur cuivre parce qu'il s'agit d'un produit extrêmement sensible à la conjoncture. Le grand débat aujourd'hui - pas seulement Canada, en Amérique du Nord, dans le monde - c'est de savoir s'il y aura une récession mondiale, une baisse mondiale de l'activité économique. Dans cet environnement, le cuivre étend un métal très sensible à l'économie, va éprouver des difficultés. Donc à court terme, avant que nous n'arrivions à l'électrification générale et à ses conséquences pour le cuivre en 2030, il faudra que nous passions par la possibilité de ralentissement d'ici six–12–18 mois. Concentrons-nous sur cela d'abord et ensuite, on parlera d'électrification, car il s'agit d'un avenir à long terme très, très brillant pour le cuivre. - À présent, marquons une petite pause dans nos questions pour Michael O'Brien. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez nous poser vos questions tout temps. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur: Envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct! La croissance économique du Canada, à 3,3 % au deuxième trimestre, était inférieur aux attentes. Elle se démarque malgré tout sur la scène mondiale. Mais au fur et à mesure que l'inflation et l'augmentation des taux d'intérêt commence à se faire sentir, quelles sont les perspectives pour l'économie pour le reste de l'année en 2023? Anthony Okolie nous donnent le pronostic des Services économiques TD. - Les Services économiques TD affirment que les excellents résultats du premier semestre on va passer à plus de 3 % la moyenne annuelle de la croissance du PIB, avant de ralentir à moins de 1 % en 2023. Selon les tout derniers pronostics, il prévoit une croissance du PIB de 3,4 %en 2024. La hausse du prix des produits de base va augmenter expansion au Canada avant de subir une décélération en 2023. Voici à présent quelques autres pronostiques clés des Services économiques TD. Commençons par le marché du travail. Services économiques TD prévoit un ralentissement de la demande à cause de l'impact de la hausse des taux d'intérêt et de l'inflation. Cela devrait faire augmenter le taux de chômage à 6,5 % d'ici 2024. En ce qui concerne le logement, l'impact de la hausse des taux va continuer de flamber les investissements immobiliers jusqu'à 2023. Services économiques TD précise que les perspectives immobilier non résidentielles sont plus brillantes à cause de la solidité des industries liées aux produits de base et des projets de ressources à long terme. En ce qui concerne l'inflation, Services économiques TD prévoit que l'IPC parvienne à 2,6 % pour l'inflation de base sur 12 mois, d'ici 2023. Au niveau des taux, on prévoit que la fête et la Banque du Canada relève les taux jusqu'à un taux terminal de 4 % d'ici la fin de l'année. Enfin, pour le taux de change, Services économiques TD prévoit que le dollar pourrait gagner du terrain par rapport au dollar américain d'ici quelques mois, et cela dépendra de voir si le goût du risque revient sur les marchés financiers et si l'économie canadienne se maintient au niveau du PIB. - Compte tenu de tous ces éléments et vu que la lutte contre l'inflation a été la priorité depuis le début de l'année, est-ce que vous avez des pronostics quant aux risques que l'inflation demeure élever? C'est ce que nous voulons pas, bien entendu. - Les Services économiques TD prévoit que plus longtemps l'inflation demeure à ce niveau-là, plus L5 restera à long terme. Mais compte tenu des statistiques aujourd'hui, à laquelle Michael O'Brien a fait allusion, Canada semble avoir fait un pas dans la bonne direction. L'impact des 300 points de base augmentation jusqu'ici pour la Banque du Canada cette année est progressivement ressentie par l'économie. On prévoit que la demande ralentira au cours des mois à venir, ce qui devrait contribuer à réduire l'inflation à long terme. - Merci, Anthony. Anthony Okolie de Placements directs TD. À présent, un coup d'œil sur les marchés. Sur la bourse de Toronto, un déficit de 245 points, soit une baisse d'un quart de pour cent. C'est plutôt négatif sur le marché. un coup d'œil sur Barrick Gold: le cours de l'or est récemment plombé par la progression du billet vert. 19,84 $, en baisse de 3,5 %. Aritzia, un titre du commerce de détail, qui a bien tiré son épingle du jeu pendant la pandémie et qui affichent des gains de 1,5 %, à 47,25 $ l'action. Sur l'indice S&P 500, la Fed a inauguré sa réunion de deux jours. C'est demain à 14 heures, heure de l'Est, que l'ampleur de l'augmentation des taux sera annoncée. 75 points de base, c'est le minimum prévu par les marchés financiers. L'indice S&P 500 est en recul de plus de 1 %. L'indice Nasdaq se comporte mieux que l'ensemble du marché, en baisse d'un quart de pour cent. Je vous ai parlé tout à l'heure e l'annoncpar le constructeur automobile Ford que ces prix devraient augmenter de plus d'un milliard de dollars cette année. Les marchés ont mal réagi. Le titre est en baisse de 10,5 %. Michael O'Brien Gestion d'actifs TD répond à vos questions. Quelques-unes des actions canadiennes, que pensez-vous des compagnies d'assurance vie? -Les compagnies d'assurance vie… c'est une conjoncture délicate pour tout le monde, mais c'est délicat pour les investisseurs de voir ce que les compagnies d'assurance-vie vont annoncer. Car d'une part, elles ont tendance à bénéficier à long terme de l'augmentation des taux d'intérêt. En revanche, elles ont des entreprises très importantes, des activités très importantes de gestion d'actifs, alors avec les problèmes sur la bourse, c'est une difficulté pour elles. Quand je conçois l'ensemble des sociétés d'assurance-vie, je vois un groupe d'actions qui sont très bon marché, mais qui ont aussi des difficultés au niveau des perspectives de croissance. Il leur sera difficile de croître, au moins dans l'environnement actuel. Mais les valorisations sont très positives. - Une autre question. On vient de parler du cours de l'or et de ce qui se passe de ce côté-là. Que pensez-vous des mines d'or? - Les mines d'or… bon, l'or métal doit surmonter beaucoup d'obstacles. Quand le billet vert efforts, l'or est en difficulté. Et le dollar américain est plus fort qu'il ne l'a été depuis de nombreuses années. Avec des taux d'intérêt, surtout les taux d'intérêt en hausse, cela a tendance à être négatif pour l'or, qui n'a pas de renseignements. Donc que ce sont deux facteurs négatifs très importants. Mais en revanche, l'or représente souvent, dans les périodes de perturbations géopolitiques ou d'événements exceptionnels, un refuge. Il y a beaucoup de candidats au titre d'événements exceptionnels. Il y a beaucoup de processus géopolitique qui se développent à l'heure actuelle. Donc, les données fondamentales de l'or laissent croire qu'il continuera de subir des pressions jusqu'à ce que le billet vert change de cap. Mais il faut se rappeler qu'à tout moment, c'est quelque chose de catastrophique se produit à Taiwan, ou en Ukraine, ou ailleurs, c'est le genre d'environnement ou l'or pourrait redevenir ce refuge. - Cela me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. Merci pour cet entretien. Merci à Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille chez Gestion d'actifs TD. Restez à l'écoute de demain, vous entendrez Robert Pemberton, chef des revenus fixes chez Gestion d'actifs TD. Rappelez-vous, demain, c'est le jour de la décision sur la Fed. L'émission sera diffusée avant cette décision. Ce n'est qu'à 14 heures que nous entendrons comment la Fed entend lutter contre l'inflation. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com. Dites-nous ce qui vous intéresse. Merci d'avoir été à l'écoute! À demain!