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(musique) - Bonjour!
Ici Anthony Okolie, remplacement de Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Michael O'Briende Placements directs TD, qui présentera ses perspectives pour le reste de l'année dans les marchés canadiens.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb avec Caitlin Cormier, qui répondra à des questions qui ont été envoyées par des téléspectateurs au sujet de la plate-forme.
Vous pouvez nous écrire à l'adresse électronique à moneytalklive@td.
com, ou dans la boîte questions au bas de votre écran.
Avant de passer à notre invité, un coup d'œil sur les marchés.
Ici au Canada, le TSX est assez stable à l'avance de la décision de la Fed et cet après-midi. Le marché prévoit une hausse de taux de 0,25 points, ce qui porterait les niveaux à leur tour le plus haut depuis 22 ans.
Pour aujourd'hui également, Rodgers Communications, les actions sont en hausse. Le géant des télécommunications a déclaré que son chiffre d'affaires avait augmenté et cela se solde par une augmentation de son cours en bourse de presque 3 %.
S&P 500, les actions américaines ont ouvert en légère baisse à l'avance de la décision de la Fed. Le S&P 500 a perdu environ 0,10 %, ou cinq points. Au-devant de la décision sur les taux d'intérêt, les investisseurs continueront à suivre les derniers résultats, notamment ceux de Mattel, après la clôture du marché.
NASDAQ à présent.
L'indice est en baisse d'environ 40 points, ou 0,3 %.
Et évidemment, on attend aussi les résultats de d'autres titres technologiques à forte capitalisation, Meta, qui sont attendus après la cloche de clôture. Les actions de Boeing sont en hausse.
La société a annoncé une perte plus faible au deuxième trimestre et des ventes d'avions commerciaux plus importantes que prévu. L'action de Boeing est actuellement en hausse de 7,2 %, 15 points.
Microsoft à présent.
Également sous les feux de la rampe en début de séance, le géant de la technologie a enregistré une faible croissance de ses ventes, tandis que son activité ralentit du côté de l'infonuagique.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Bien qu'il ait sous performé les grands états américains, le TSX a connu une bonne année jusqu'à présent. Mais cette année va-t-elle se poursuivre jusqu'à la fin de l'année 2023? Pour en discuter, nous accueillons Michael O'Brien. Michael, merci d'être des nôtres.
- Merci de m'avoir invité. Alors pour commencer, pourquoi ne pas récapituler Marché canadien de la PI le début de l'année voir comment ils se comportent par rapport aux États-Unis?
- Oui, les États-Unis sont vraiment ce qu'il exprime la chronique depuis 2023.
Un départ en force cette année. Une augmentation de 20 % avec le S&P 500.
Encore plus NASDAQ qui est plus technologique. Le Canada, comme vous dîtes, n'a pas une mauvaise année, mais dans l'ensemble, on parle de sept à 8 % au cumul annuel, ce qui est respectable.
Mais évidemment, quand on se compare au sud de la frontière, ce n'est pas aussi intéressant.
Les tendances au nord et au sud de la frontière sont similaires, mais le Canada a des difficultés du côté par exemple de l'énergie, des banques, des grandes télécommunications, qui n'ont pas de résultats aussi intéressants. Mais malgré tout, c'est un excellent départ pour cette année. Si par exemple on se compare à l'automne dernier, où les marchés étaient au plus bas, on était vraiment préoccupé par l'inflation et on pensait que pour conjurer l'inflation, les banques centrales devraient imposer beaucoup de dommages à l'économie.
Plutôt, ce qui s'est passé, c'est que l'inflation a diminué plus rapidement que ceux à quoi on ne s'attendait, mais l'économie, malgré tout, n'en pâtit pas plus.
Et le marché de l'emploi est également en bonne santé, ce qui explique la force des marchés.
Et ce n'est pas quelque chose qu'on prévoyait en novembre–Décembre dernier.
Dit aussi qu'il est difficile de s'enthousiasmer au niveau des gains importants dans la deuxième moitié de l'année.
Cela est dû en grande partie à ce que semble avoir intégré dans leur prix les marchés.
- Eh bien, je pense surtout marcher américain, mais de manière générale, je dirais que le scénario de cette année est presque parfait.
Comme je disais, le cours d'économie 101 vous dit qu'il ne faut pas toujours espérer et s'attendre au mieux, mais on constate que dans ce cas-ci, nous n'avons pas beaucoup de faiblesse. Même la consommation est forte. Les seuls problèmes sont du côté des matières premières, ce qui a permis d'endiguer l'inflation. Alors ce que je dirais, c'est que jusqu'à présent, les choses sont fluides.
Mais pour les banques centrales, la Fed, la Banque du Canada, pour elles, il est important d'avoir un atterrissage en douceur. Et ce sera très difficile d'y parvenir.
Il faut savoir ce qu'ont prévu les marchés. Quand on examine par exemple les valorisations du S&P 500, c'est près de 20 fois les bénéfices.
C'est très élevé, donc cela vous dit que les investisseurs s'attendent à un atterrissage en douceur.
Alors que si vous remontez dans l'histoire des marchés, vous diriez que les probabilités de l'atterrissage en douceur ne sont pas aussi favorables que l'espèrent les marchés.
Alors le point de départ est peut-être un peu ambigu. L'autre chose, c'est que même si l'inflation continue de diminuer, les banques centrales nous ont dit clairement que si l'économie continuait de battre son plein, elles allaient pas couper les taux rapidement.
De de sorte que même si on avait un atterrissage en douceur, c'est difficile de prévoir une augmentation des bénéfices aussi importantes que par le passé, car les décideurs vont continuer de maintenir des taux plus élevés que par le passé.
De l'autre côté,si tous les signaux avant-coureurs sont bons, eh bien, on peut prévoir un environnement économique dans les neufs à 12 mois qui soit plus difficile que ce qu'on souhaite, mais quand même moins pire que le scénario du pire. Alors je ne m'attends pas à une expansion colossale, disons.
- Vous avez parlé de certaines indicateurs, mais il y a aussi des indicateurs qui se présentent plus tard que vous gardez à l'oeil.
- Oui, si vous regardez toute la panoplie, vous essayez d'analyser tout cela. Si vous songez, vous et moi, nous venons de direque le marché de l'emploi est un excellent situation. Ça, c'est généralement un indicateur retardataire.
Et ces indicateurs sont généralement des indicateurs qui se produisent après coup.
Non pas des signaux avant-coureurs.
Donc il y a une grosse différence entre ces indicateurs avant-coureurs qui, d'un côté, sont assez négatifs.
Alors on se pose la question cette fois-ci: Est-ce que les choses seront plus difficiles que par le passé?
Eh bien, c'est difficile de dire que les résultats seront meilleurs.
J'essaie d'être le plus réaliste possible.
Je pense que les probabilités d'avoir un scénario économique idéal sont faibles.
L'histoire ne dit que cela ne se produira sans doute pas.
Les marchés prévoient déjà une lueur d'espoir, je préfère rester réaliste.
- Vous dites que le Canada se compare assez bien quand même au marché américain.
Pourquoi?
- Eh bien, je dirais qu'il y a de grands éléments du marché canadien qui ont un résultat tardif. Il n'y a pas eu le rendement de 30 à 40 % qu'on a vus, par exemple, dans certaines des actions américaines. Je pense entre autres institutions financières.
Les banques canadiennes ont été prises dans la controverse, les problèmes qu'on a vus avec les banques régionales aux États-Unis, par exemple Silicon Valley Bank et d'autres qui ont fait faillite, cela fait beaucoup de pression sur les dépôts.
Des préoccupations par rapport aux pertes sur prêts.
Ce qui a signifie que les institutions financières sont concentrées sur leur stabilisation. Maintenant, on voit des tendances plus intéressants pour les dépôts.
Il n'y a pas eu cette fuite de dépôt comme on l'a vu dans certaines banques américaines. Donc on a constaté que les marges de prêts serait sans doute comprimée pour les prochains trimestres.
Mais cela est déjà pris en compte dans le courant bourse des banques. Et les préoccupations du côté du crédit ne se sont pas matérialisées.
Alors je crois qu'à ce stade, les banques sont stables.
Ce ne sont pas des actions très coûteuses.
Elles sont toujours confrontées à des vents contraires, mais ce ne sont pas des actions très coûteuses.
Et oui, l'énergie, j'allais justement parler. C'est un autre élément très important du marché canadien.
De nouveau, les matières premières ont eu des difficultés en début d'année.
Les gens espéraient que l'histoire de la réouverture de l'économie chinoise permettrait d'améliorer les résultats des matières brutes, dont le pétrole.
Mais cet espoir ne s'est pas matérialisé.
Alors plutôt que de voir un baril de pétrole à 90 $, il est plutôt à 70 $.
Maintenant, le cours du pétrole commence à se stabiliser et les attentes sont relativement stables pour ce groupe de sociétés. Alors si dans la deuxième moitié de l'année, les banques et les actions énergétiques reprennent un peu de vigueur, ça pourrait être une très bonne nouvelle pour l'indice TSX.
- Excellent départ à notre conversation!
Nous allons passer à vos questions dans un instant, mais pour rappel, vous pouvez communiquer avec nous en tout temps en vous servant de l'adresse électronique à moneytalklive@td.com, ou en remplissant l'encadré au bas de votre écran sur CourtierWeb.
À présent, une mise à jour sur les affaires et les marchés.
Loblaw a déclaré les résultats de deuxième trimestre qui bat les attentes. Revenu net de 508 millions le dernier trimestre.
Loblaw a dit que l'augmentation de ses ventes s'explique par les ventes de ses magasins à rabais.
Canadien National dit que ses revenus ont diminué.
Le géant du ferroviaire dit qu'il y a une diminution des demandes de pétrole qui se solde par une diminution pour ses services.
Les feux de forêt et la grève au port de Vancouver ont également un impact sur les expéditions par voie ferroviaire.
Enfin, Alphabet a de meilleurs résultats au deuxième trimestre ce qu'on ne l'espérait, ce qui reflète la force de son secteur infonuagique.
Augmentation de 8 % de ses résultats par rapport à l'exercice précédent. Google a également déclaré que ces publicités YouTube ont augmenté de plus de 3 %, ce qui est supérieur aux attentes.
Et voici la situation Canada pour les principaux indices.
Le TSX a augmenté d'environ 30 points.
La grande nouvelle, c'est la décision de la Fed, qui devrait tomber cet après-midi.
Pour les États-Unis, S&P 500 a perdu un peu de plume. Environ 4,7 points, ou 0,1 %.
De retour avec Michael O'Brien qui répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Quel est votre point de vue pour le gaz naturel ici au Canada?
- Eh bien, le gaz naturel a eu beaucoup de difficultés cette année.
On a eu un hiver beaucoup plus doux dans l'hémisphère Nord, donc il y a une faiblesse du gaz naturel.
Mais on pense que le secteur a touché le fond. Ce qu'il faut pour le gaz naturel canadien, c'est que si vous vous tournez vers 2025–2026, nous avons une grande usine qui ouvrira l'année prochaine.
Enfin, on n'a pas la date exacte, mais on nous dit probablement 2024–2025–2026.
Il semble que le deuxième projet, la deuxième phase de ce projet de gaz naturel liquéfié devrait alimenter le secteur pour la deuxième partie de la décennie.
Alors le prix du gaz naturel est assez faible pour le moment.
Ça dépend vraiment du climat. Mais si vous pensez à 2025–2026, quand on aura cette nouvelle usine, je pense que les choses changeront, car nous aurons le gaz naturel liquéfié, ou GNL. Alors sur le long terme, je pense que l'avenir est assez brillant pour le secteur.
- Passons à la prochaine question d'un téléspectateur sur Nutrien. Que pensez-vous de Nutrien?
Nutrien qui a diminué sa production étant donné le débrayage au port de Vancouver.
- Eh bien, oui, nous avons parlé de la faiblesse du cours du pétrole dans la première partie de l'année et du gaz naturel. Pareil pour les engrais. Tout ce qui est produit de base a eu des difficultés depuis le début de l'année.
Mais cela semble s'améliorer.
Le prix des matières brutes commença à augmenter tout doucement, ce qui est positif. Dans le cas de Nutrien, évidemment, c'est rattaché à l'agriculture.
Si vous regardez les céréales, qu'il s'agisse du blé ou de l'avoine, si le cours est suffisamment bon, les agriculteurs peuvent gagner suffisamment d'argent et donc, ils achèteront de l'anglais.
Alors on a eu des difficultés du côté des achats.
C'est-à-dire qu'une bonne partie de la potasse, qui est à la base de l'engrais, les agriculteurs n'achetaient pas en attendant qu'il y ait une baisse du cours de potasse.
Il y a toujours des impondérables, évidemment.
On a généralement un bon approvisionnement du Bélarus et de la Russie, ce qui signifie que pour le moment, on a un embargo et moins d'approvisionnement.
S'il y a une augmentation de l'approvisionnement, il devrait y avoir un fléchissement du coût.
Mais pour le moment, les engrais ont sans doute trouvé un prix assez stable et probablement qu'il devrait y avoir un nouvel engouement pour l'achat de l'engrais.
- Est-ce que vous êtes préoccupé par les événements météorologiques actuels au Canada?
- Eh bien, écoutez, c'est une épée à double tranchant.
Vous avez évidemment des cas où les cultures sont touchées par ces intempéries.
D'un autre côté, moins on a de cultures, plus leur prix augmente.
Il y a toujours cette préoccupation à ce moment-ci de l'année, avec l'été.
Il faut suffisamment de pluie, qu'il s'agisse des Prairies canadiennes ou américaines, mais il y a certaines préoccupations par rapport à des sécheresses. Mais il est encore un peu trop tôt pour pouvoir vraiment déclarer que la situation est grave.
- À présent, côté des télécommunications, quelle est votre perspective pour les télécommunications?
- Eh bien, c'est intéressant. comme vous le dîtes, Rogers a des chiffres intéressants.
Alors il y a un an ou deux, j'étais un peu préoccupé par les valorisations. Il me semble que les actions étaient très coûteuses par rapport à leur cours historique.
Et les valorisations aujourd'hui sont beaucoup plus raisonnables.
Donc à mon avis, le point de départ est plus intéressant. Évidemment, la difficulté, c'est qu'avec la conclusion de la transaction Shaw et Rogers, une partie des actions au Québec doivent être vendues à Quebecor, on a une perturbation de cet oligopole.
C'est-à-dire que nous sommes que nous sommes habitués d'avoir très peu de joueurs.
Quebecor, maintenant, voudra rentabiliser l'acquisition de Freedom Wireless .
Rogers aura une plus grande présence dans l'Ouest.
Beaucoup de gens attendent de voir quelle sera l'environnement concurrentiel.
Je pense surtout à la rentrée des classes.
On sait que c'est le moment où les grandes télécommunications offrent des forfaits à rabais.
Il y a beaucoup de gens qui craignent que ses concurrents perdent un peu de leur discipline, ils retard Épha à la baisse.
Mais je pense qu'ils seront relativement disciplinés, car il s'agit tout de même d'un quasi-monopole.
- Bien.
Alors comme toujours, n'hésitez pas à nous poser vos questions, et surtout, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Nous serons de retour avec Michael O'Brien dans un tout petit instant, mais rappelez-vous que vous pouvez communiquer avec moi tout en à moneytalklive@td.com.
Passons à notre premier segment éducatif CourtierWeb.
Alors, nous allons répondre à deux questions envoyées par nos téléspectateurs au sujet de la plate-forme CourtierWeb.
Nous accueillons Caitlin Cormier, instructrice auprès de Placements directs TD.
Bonjour Caitlin!
- Bonjour.
Merci de m'accueillir.
Très heureuse de vous retrouver.
- Pareillement.
Passons à la première question.
Où puis-je trouver des renseignements sur les dates de renseignements de dividendes se CourtierWeb?
- Voilà une question importante qu'on nous pose souvent.
Je vais vous présenter deux scénarios.
Le premier étant par exemple, si vous cherchez de l'information de dividendes pour un titre particulier.
On sait déjà qu'elle et ses valeurs mobilières, on cherche simplement à avoir de l'information sur les dividendes. Alors nous allons ouvrir CourtierWeb.
Nous avons commencé au menu en haut, sous: Recherche. Et ensuite, nous allons faire défiler jusqu'à: Placement, et cliquez sur: Placement.
Alors vous allez afficher les dernières valeurs mobilières que vous avez recherchées. J'espère que cela s'affichera. Je recommence. Nous y voici.
Alors je vais mettre Suncor.
Alors nous avons un titre qui verse des dividendes. Je fais défiler. À droite, vous allez voir: Données fondamentales.
C'est ici que vous pouvez avoir de l'information sur les dividendes.
Vous allez voir le rendement des dividendes qui se trouvent ici.
Donc le montant du dividende annuel divisé par le prix de l'action. Et ensuite le tout, c'est-à-dire le montant en dollars que vous recevrez annuellement, ainsi que les dates de paiement.
Alors de l'information sur le dernier dividende déclaré pour cette société sont également indiqués ici. Mais peut-être que vous voulez savoir si les dividendes augmentent au fil du temps, s'il y a des versements ratés de dividendes.
Alors plutôt que de le faire là, on peut plutôt rester en haut de l'écran et choisir le bouton: Événements.
Et donc, nous allons cliquer sur: Dividendes.
Ici, vous aurez l'historique des versements de dividendes pour la société en question. Alors vous pouvez voir si les dividende annualisées ont augmenté ou diminué au fil du temps, et constater que les dates de versement dans ce cas-ci sont régulières. Et vous avez également les dates confirmées.
Alors si on sait déjà quel est le titre, c'est ainsi qu'on le fera. Mais si on ne le sait pas et qu'on cherche simplement à savoir quels sont les sociétés qui déclarent des dividendes, on peut aller sous: Recherche, puis: Marchés, et au lieu, cliquez sur: Événements à partir de ça. Donc vous avez l'ensemble du marché.
Et ensuite, vous allez cliquer sur l'onglet: Dividendes.
Ici, vous avez toutes les sociétés qui ont un dividende en aujourd'hui, le 26 juillet.
Donc vous y voyez quels sont les dividendes par action, les dates de dividendes, le montant annualisé, et ici ce sont des dividendes réguliers ou alors spéciaux.
Mais dans l'ensemble, ce sont surtout des dividendes à versements réguliers.
Évidemment, on peut avancer dans le temps.
Aujourd'hui c'est la date des dividendes, donc il est trop tard pour participer. Si je voulais choisir la date de demain, je pourrai voir les événements pour cette date. Et CourtierWeb me donne un peu de fil à retordre aujourd'hui.
Alors on devrait pouvoir rafraîchir et voir les dates ultérieures également.
Alors cliquez sur le calendrier et cela devrait automatiquement se mettre à jour, même si ma page ne semble pas vouloir s'actualiser.
La dernière chose aussi, c'est qu'il y a un petit drapeau en haut à droite vous pouvait choisir le drapeau canadien ou américain pour passer de l'un à l'autre, pour savoir quels sont les dividendes que vous voulez afficher ici.
Voici, nous y sommes. Je suis passé à une autre journée et si je passe aux États-Unis, j'aurais les sociétés américaines qui ont la date est dividendejuillet… 27 juillet.
- Passons à la deuxième question. Comment puis-je acheter des actions américaines dans mon compte en espèces canadiennes?
- Ça, c'est une bonne question.
Il y a beaucoup de clients qui se posent la question. Nous sommes au Canada, donc généralement, on a des espèces en dollars canadiens.
La bonne nouvelle, c'était que c'est très simple d'acheter des titres américains dans votre compte canadien.
Vous choisissez simplement l'option du drapeau américain.
Ce que j'aimerais cependant, quand on suit ce processus, c'est que si vous achetez un titre américain, par exemple, je clique sur: Achat et vente et je prends TD, par exemple. Si je suis à mon compte canadien, je vais devoir payer en dollars américains.
Donc il y aura une opération de change.
Si les dividendes sont versés en américain, elles seront versées en dollars américains, puis reconvertis.
Lorsque ce que je voudrais vendre ce titre, je voudrais aussi vendre en dollars américains convertis en dollars canadiens, qui seront versées dans mon compte.
Donc, les opérations sur change sont importants dans ce scénario et ça rajoute une couche de complexité qui détermine quand vous voulez acheter et vendre, car le taux de change aura un impact.
Alors il y a beaucoup de clients choisiront plutôt un compte en dollars américains, de sorte qu'ils achètent et vendent en fonds américain.
L'autre question qu'on nous pose souvent, c'est comment obtenir ces espèces américaines.
Alors je vous montre comment virer de l'argent.
Alors sous: Comptes en haut à gauche, deuxième colonne, sous: Transférer le trait, vous avez la possibilité de faire un virement en espèces. Cela affiche une image.
Vous choisissez ici le dollar canadien.
Je choisis mon compte canadien et ensuite mon compte américain, et je dois déterminer quel est le montant en dollars canadiens que je souhaite obtenir en dollars américains.
Ou alors, si je vais acheter des dollars américains. Donc ici, je vais mettre 10 000 $.
Je veux acheter 10 000 $ américains.
Et ici, je tiens le taux de change.
Donc à l'heure actuelle, je vois le montant et je peux déterminer c'est quelque chose qui m'intéresse, ou alors je peux annuler et réessayer un autre jour pour voir si le tout est plus favorable.
Alors cette transaction élimine le timing.
Vous n'avez pas besoin de craindre de connaître exactement le taux du dollar canadien et du dollar américain pour éviter une perte sur change.
- Excellente information, comme toujours!
Merci d'avoir répondu à ces questions.
- C'est moi qui vous remercie.
- Merci à Caitlin Cormier, instructrice à Placements directs TD. N'oubliez pas de consulter le centre d'apprentissage CourtierWeb pour d'autres vidéos éducatives, ainsi que des webinaire.
Alors nous sommes de retour avec Michael O'Brien, qui répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Nous avons une question sur Enbridge.
Que pensez-vous d'Enbridge pour le moment?
- Eh bien, Enbridge est une société stable.
Dans le passé, il y a eu quelques enjeux, des choses qui peuvent être un signal d'alarme.
D'abord la question existentielle: Va-t-on se servir de pétrole dans cinq–10–30 ans?
Car la moitié d'Enbridge est évidemment des pipelines de pétrole, des oléoducs.
Les gens sont plus réticents, évidemment, à investir dans ce domaine, même si on se servira de pétrole pour des décennies à venir.
L'autre enjeu, c'est le bilan.
Enbridge était plus endettée que ce que l'on souhaiterait.
Et ensuite, le ratio de versement de dividendes était assez élevé.
Les grands pipelines sont complétés et donc, Enbridge a transformé ses activités.
Il y a beaucoup de prolongation de lignes de crédit, facilité de crédit actuelles.
Renouvellement de ses facilités de crédits qui sont beaucoup plus petites, de sorte que la croissance se fait de manière beaucoup plus fluide. Le bilan est en meilleure situation.
Il y a un véritable montant de trésorerie disponible après le versement des dividendes. Donc pour nous, la société est beaucoup plus équilibrée.
Quand vous pensez au caractère défensif de leurs activités, on parle de secteur très réglementé, le secteur pétrolier.
Donc c'est un choix raisonnable.
- Évidemment, tout investisseur intéressé par les dividendes sera intéressé par les 7 %.
J'allais justement poser la question.
Est-ce que les dividendes sont intéressantes?
- J'ai l'impression que, comme vous dîtes, ils remboursent leurs dettes.
Donc c'est potentiellement viable.
Écoutez, la viabilité est beaucoup plus favorable qu'il y a trois–Quatre ou cinq ans.
Donc oui, Enbridge évolue dans la bonne voie.
- Merci.
Alors nous passons à la prochaine question sur les institutions financières.
Il y a une grande préoccupation plus tôt cette année par rapport aux banques.
C'est toujours le cas où les choses sont est rentré dans l'ordre?
Vous avez un peu fait allusion aux banques américaines.
Est-ce qu'on devrait toujours se soucier de ces questions?
- Eh bien, je pense qu'il faut garder un œil sur la situation, mais évidemment, la panique nous avons constaté au printemps est derrière nous.
Les décideurs américains ont rapidement offert des garanties à grande échelle pour le dépôt américain, ce qui a un peu calmé le jeu.
Les banques canadiennes, pour être clair, n'ont jamais eu de difficultés.
Les dépôts canadiens dans les banques sont très stables et en croissance, d'ailleurs.
Le problème est plutôt le coût de ces dépôts. Nous avons tous compris que si on avait de l'argent sur notre compte courant, si on le transférait à un compte d'épargne ou même à un CPG, il y avait des moyens plus intéressants de faire profiter son argent.
Alors ça, c'est derrière nous pour le moment, mais une chose que je me rappelle de la crise financière, c'est que nous avions ces éclosions à l'occasion, puis les choses rentrent dans l'ordre.
Puis il y avait de nouvelles difficultés.
Alors je le dis à titre de mise en garde: Il faut garder un œil sur la situation.
Alors je dirais que oui, le pire de la crise est derrière nous, et je pense que les investisseurs, depuis quatre ou cinq mois, ont su faire la distinction entre les banques canadiennes et ses autre banque américaine régionale qui ne profite pas des mêmes avantages.
- Bien, passons à la prochaine question sur Shopify.
Quels sont vos perspectives sur Shopify?
Évidemment, le secteur technologique a diminué son personnel, réduit ses dépenses.
Alors que pensez-vous de Shopify?
- Alors, Shopify a vécu une année 2022 très difficile, mais depuis le début de 2023, les choses vont très bien.
Pour répondre à votre question, ce qui est encourageant pour les investisseurs du côté de Shopify, c'est que Shopify a gagné en maturité.
Autrefois, Shopify essayait d'assurer sa croissance le plus rapidement possible qu'il ne s'intéressait pas trop à la trésorerie disponible ou au bénéfice.
Mais avec les difficultés de 2022, Shopify a gagné en maturité et a compris que les investisseurs voulaient voir un véritable flux de trésorerie disponible et voir de véritables bénéfices à l'horizon. Donc, Shopify dépensent moins en immobilisations, en exploitation. Shopify a réduit la taille de son effectif.
Et a pris un peu de recul par rapport à un réseau Shopify, qui aurait exigé d'importants montants investis en immobilisations. Ils ont mis ce plan sur la tablette pour le moment.
Donc ce sont tous des gestes intéressants.
Mais au final, ce sont les dépenses personnelles de consommation de base qui sont le cœur de leurs activités.
Et la situation est préférable à ce qu'on espérait.
La seule mise en garde, c'est que c'est une action très coûteuse, donc les attentes sont très élevées pour cette société.
Pas seulement pour le prochain trimestre, mais pour les années à venir.
Alors les signaux sont positifs.
C'est une entreprise qui devient plus mûre, mais sa valorisation est très élevée.
- Formidable question.
Nous reprendrons vos questions dans un instant. Comme toujours, faites toujours vos recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous en tout temps.
Avez-vous une question au sujet des marchés?
Nos invités veulent entendre vos questions.
Il y a deux moyens de communiquer avec nous: Par courriel en tout temps à moneytalklive@td.com, ou servez-vous de l'encadré de questions au bas de votre écran sur CourtierWeb.
Nous verrons si un de nos invités peut vous répondre en direct.
Alors à présent, une mise à jour sur les marchés.
Nous nous penchons sur le tableau de bord avancé de TD, qui est disponible sur Placements directs TD.
Alors ici, vous avez un aperçu des marchés.
Les plus grands changements selon le prix de volume, si vous regardez en haut à gauche, vous avez les institutions financières, qui ont le vent en poupe. La Banque Royale, TD, BMO, Banque Scotia, tout en vert.
Si vous passez l'énergie, qui est en bas à gauche, c'est un peu plus mitigé.
Nous avons une certaine faiblesse dans Suncor, CNQ, Enbridge.
Et du côté de la technologie, recherche vient de déclarer des résultats très positifs. Rogers est en hausse d'environ 4 %.
À présent, examinons le S&P 500.
À commencer par les technologies.
Microsoft est en rouge évidemment, il y a un certain fléchissement des ventes du côté de l'infonuagique.
Mais les deux catégories d'actifs de Google sont au beau fixe, dans le vert.
Vous pouvez trouver davantage d'informations sur notre tableau de bord en consultant td.
com, et si vous faites une recherche: Tableau de bord avancé.
Nous sommes de retour avec Michael O'Brien pour répondre à vos questions.
Il est question des grandes sociétés pétrolières. Est-ce un bon moment d'investir?
- Eh bien, si on parle des producteurs canadiens, ce n'est pas une mauvaise idée.
Évidemment, le cours de ces valeurs mobilières ont augmenté avec l'éclosion de la guerre en Ukraine.
Il y avait beaucoup de préoccupations par rapport à l'approvisionnement en pétrole.
Donc le prix du pétrole a augmenté en flèche. Cette euphorie est à présent atténuée.
Tous ces titres ont reculé et comme je disais un peu plus tôt, toutes les matières premières semblent avoir touché le fond, à commencer par le cours du pétrole.
Et avec un meilleur cours pour le pétrole, ces sociétés ne sont pas très coûteuses.
Alors si vous trouvez les sociétés pétrolières qui ont une bonne formule exploitation et que vous avez une perspective positive par rapport au pétrole, c'est un bon moment de vous pencher sur cette possibilité.
Et pour conclure, quel est votre point de vue général du marché canadien dans son ensemble?
- Alors je dirais que si je devais résumer, je suis positif par rapport aux valorisations.
Je suis un peu inquiet des bénéfices.
Le marché canadien a beaucoup de secteur très cyclique, très sensible à l'économie.
Pas seulement l'économie canadienne, mais l'économie mondiale.
Donc les bénéfices suivent l'économie, et ce sera le nerf de la guerre pour les marchés canadiens.
Merci comme toujours,et bienvenue de retour de vacances.
- Merci à Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille à Placements directs TD.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Dans le cadre de la journée, on attend une décision de la réserve américaine.
Nous inviterons Andrew Foren, économiste à la TV. Vous trouverez cet entretien sur notre site Internet de après 14 heures, heure de l'Est.
Jeudi, Brad Simpson, stratège en chef de Patrimoine, sera invité ici.
Je vous rappelle que vous pouvez nous envoyer vos questions à notre adresse électronique à moneytalklive@td.com.
Merci et bonne journée!
Ici Anthony Okolie, remplacement de Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Michael O'Briende Placements directs TD, qui présentera ses perspectives pour le reste de l'année dans les marchés canadiens.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb avec Caitlin Cormier, qui répondra à des questions qui ont été envoyées par des téléspectateurs au sujet de la plate-forme.
Vous pouvez nous écrire à l'adresse électronique à moneytalklive@td.
com, ou dans la boîte questions au bas de votre écran.
Avant de passer à notre invité, un coup d'œil sur les marchés.
Ici au Canada, le TSX est assez stable à l'avance de la décision de la Fed et cet après-midi. Le marché prévoit une hausse de taux de 0,25 points, ce qui porterait les niveaux à leur tour le plus haut depuis 22 ans.
Pour aujourd'hui également, Rodgers Communications, les actions sont en hausse. Le géant des télécommunications a déclaré que son chiffre d'affaires avait augmenté et cela se solde par une augmentation de son cours en bourse de presque 3 %.
S&P 500, les actions américaines ont ouvert en légère baisse à l'avance de la décision de la Fed. Le S&P 500 a perdu environ 0,10 %, ou cinq points. Au-devant de la décision sur les taux d'intérêt, les investisseurs continueront à suivre les derniers résultats, notamment ceux de Mattel, après la clôture du marché.
NASDAQ à présent.
L'indice est en baisse d'environ 40 points, ou 0,3 %.
Et évidemment, on attend aussi les résultats de d'autres titres technologiques à forte capitalisation, Meta, qui sont attendus après la cloche de clôture. Les actions de Boeing sont en hausse.
La société a annoncé une perte plus faible au deuxième trimestre et des ventes d'avions commerciaux plus importantes que prévu. L'action de Boeing est actuellement en hausse de 7,2 %, 15 points.
Microsoft à présent.
Également sous les feux de la rampe en début de séance, le géant de la technologie a enregistré une faible croissance de ses ventes, tandis que son activité ralentit du côté de l'infonuagique.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Bien qu'il ait sous performé les grands états américains, le TSX a connu une bonne année jusqu'à présent. Mais cette année va-t-elle se poursuivre jusqu'à la fin de l'année 2023? Pour en discuter, nous accueillons Michael O'Brien. Michael, merci d'être des nôtres.
- Merci de m'avoir invité. Alors pour commencer, pourquoi ne pas récapituler Marché canadien de la PI le début de l'année voir comment ils se comportent par rapport aux États-Unis?
- Oui, les États-Unis sont vraiment ce qu'il exprime la chronique depuis 2023.
Un départ en force cette année. Une augmentation de 20 % avec le S&P 500.
Encore plus NASDAQ qui est plus technologique. Le Canada, comme vous dîtes, n'a pas une mauvaise année, mais dans l'ensemble, on parle de sept à 8 % au cumul annuel, ce qui est respectable.
Mais évidemment, quand on se compare au sud de la frontière, ce n'est pas aussi intéressant.
Les tendances au nord et au sud de la frontière sont similaires, mais le Canada a des difficultés du côté par exemple de l'énergie, des banques, des grandes télécommunications, qui n'ont pas de résultats aussi intéressants. Mais malgré tout, c'est un excellent départ pour cette année. Si par exemple on se compare à l'automne dernier, où les marchés étaient au plus bas, on était vraiment préoccupé par l'inflation et on pensait que pour conjurer l'inflation, les banques centrales devraient imposer beaucoup de dommages à l'économie.
Plutôt, ce qui s'est passé, c'est que l'inflation a diminué plus rapidement que ceux à quoi on ne s'attendait, mais l'économie, malgré tout, n'en pâtit pas plus.
Et le marché de l'emploi est également en bonne santé, ce qui explique la force des marchés.
Et ce n'est pas quelque chose qu'on prévoyait en novembre–Décembre dernier.
Dit aussi qu'il est difficile de s'enthousiasmer au niveau des gains importants dans la deuxième moitié de l'année.
Cela est dû en grande partie à ce que semble avoir intégré dans leur prix les marchés.
- Eh bien, je pense surtout marcher américain, mais de manière générale, je dirais que le scénario de cette année est presque parfait.
Comme je disais, le cours d'économie 101 vous dit qu'il ne faut pas toujours espérer et s'attendre au mieux, mais on constate que dans ce cas-ci, nous n'avons pas beaucoup de faiblesse. Même la consommation est forte. Les seuls problèmes sont du côté des matières premières, ce qui a permis d'endiguer l'inflation. Alors ce que je dirais, c'est que jusqu'à présent, les choses sont fluides.
Mais pour les banques centrales, la Fed, la Banque du Canada, pour elles, il est important d'avoir un atterrissage en douceur. Et ce sera très difficile d'y parvenir.
Il faut savoir ce qu'ont prévu les marchés. Quand on examine par exemple les valorisations du S&P 500, c'est près de 20 fois les bénéfices.
C'est très élevé, donc cela vous dit que les investisseurs s'attendent à un atterrissage en douceur.
Alors que si vous remontez dans l'histoire des marchés, vous diriez que les probabilités de l'atterrissage en douceur ne sont pas aussi favorables que l'espèrent les marchés.
Alors le point de départ est peut-être un peu ambigu. L'autre chose, c'est que même si l'inflation continue de diminuer, les banques centrales nous ont dit clairement que si l'économie continuait de battre son plein, elles allaient pas couper les taux rapidement.
De de sorte que même si on avait un atterrissage en douceur, c'est difficile de prévoir une augmentation des bénéfices aussi importantes que par le passé, car les décideurs vont continuer de maintenir des taux plus élevés que par le passé.
De l'autre côté,si tous les signaux avant-coureurs sont bons, eh bien, on peut prévoir un environnement économique dans les neufs à 12 mois qui soit plus difficile que ce qu'on souhaite, mais quand même moins pire que le scénario du pire. Alors je ne m'attends pas à une expansion colossale, disons.
- Vous avez parlé de certaines indicateurs, mais il y a aussi des indicateurs qui se présentent plus tard que vous gardez à l'oeil.
- Oui, si vous regardez toute la panoplie, vous essayez d'analyser tout cela. Si vous songez, vous et moi, nous venons de direque le marché de l'emploi est un excellent situation. Ça, c'est généralement un indicateur retardataire.
Et ces indicateurs sont généralement des indicateurs qui se produisent après coup.
Non pas des signaux avant-coureurs.
Donc il y a une grosse différence entre ces indicateurs avant-coureurs qui, d'un côté, sont assez négatifs.
Alors on se pose la question cette fois-ci: Est-ce que les choses seront plus difficiles que par le passé?
Eh bien, c'est difficile de dire que les résultats seront meilleurs.
J'essaie d'être le plus réaliste possible.
Je pense que les probabilités d'avoir un scénario économique idéal sont faibles.
L'histoire ne dit que cela ne se produira sans doute pas.
Les marchés prévoient déjà une lueur d'espoir, je préfère rester réaliste.
- Vous dites que le Canada se compare assez bien quand même au marché américain.
Pourquoi?
- Eh bien, je dirais qu'il y a de grands éléments du marché canadien qui ont un résultat tardif. Il n'y a pas eu le rendement de 30 à 40 % qu'on a vus, par exemple, dans certaines des actions américaines. Je pense entre autres institutions financières.
Les banques canadiennes ont été prises dans la controverse, les problèmes qu'on a vus avec les banques régionales aux États-Unis, par exemple Silicon Valley Bank et d'autres qui ont fait faillite, cela fait beaucoup de pression sur les dépôts.
Des préoccupations par rapport aux pertes sur prêts.
Ce qui a signifie que les institutions financières sont concentrées sur leur stabilisation. Maintenant, on voit des tendances plus intéressants pour les dépôts.
Il n'y a pas eu cette fuite de dépôt comme on l'a vu dans certaines banques américaines. Donc on a constaté que les marges de prêts serait sans doute comprimée pour les prochains trimestres.
Mais cela est déjà pris en compte dans le courant bourse des banques. Et les préoccupations du côté du crédit ne se sont pas matérialisées.
Alors je crois qu'à ce stade, les banques sont stables.
Ce ne sont pas des actions très coûteuses.
Elles sont toujours confrontées à des vents contraires, mais ce ne sont pas des actions très coûteuses.
Et oui, l'énergie, j'allais justement parler. C'est un autre élément très important du marché canadien.
De nouveau, les matières premières ont eu des difficultés en début d'année.
Les gens espéraient que l'histoire de la réouverture de l'économie chinoise permettrait d'améliorer les résultats des matières brutes, dont le pétrole.
Mais cet espoir ne s'est pas matérialisé.
Alors plutôt que de voir un baril de pétrole à 90 $, il est plutôt à 70 $.
Maintenant, le cours du pétrole commence à se stabiliser et les attentes sont relativement stables pour ce groupe de sociétés. Alors si dans la deuxième moitié de l'année, les banques et les actions énergétiques reprennent un peu de vigueur, ça pourrait être une très bonne nouvelle pour l'indice TSX.
- Excellent départ à notre conversation!
Nous allons passer à vos questions dans un instant, mais pour rappel, vous pouvez communiquer avec nous en tout temps en vous servant de l'adresse électronique à moneytalklive@td.com, ou en remplissant l'encadré au bas de votre écran sur CourtierWeb.
À présent, une mise à jour sur les affaires et les marchés.
Loblaw a déclaré les résultats de deuxième trimestre qui bat les attentes. Revenu net de 508 millions le dernier trimestre.
Loblaw a dit que l'augmentation de ses ventes s'explique par les ventes de ses magasins à rabais.
Canadien National dit que ses revenus ont diminué.
Le géant du ferroviaire dit qu'il y a une diminution des demandes de pétrole qui se solde par une diminution pour ses services.
Les feux de forêt et la grève au port de Vancouver ont également un impact sur les expéditions par voie ferroviaire.
Enfin, Alphabet a de meilleurs résultats au deuxième trimestre ce qu'on ne l'espérait, ce qui reflète la force de son secteur infonuagique.
Augmentation de 8 % de ses résultats par rapport à l'exercice précédent. Google a également déclaré que ces publicités YouTube ont augmenté de plus de 3 %, ce qui est supérieur aux attentes.
Et voici la situation Canada pour les principaux indices.
Le TSX a augmenté d'environ 30 points.
La grande nouvelle, c'est la décision de la Fed, qui devrait tomber cet après-midi.
Pour les États-Unis, S&P 500 a perdu un peu de plume. Environ 4,7 points, ou 0,1 %.
De retour avec Michael O'Brien qui répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Quel est votre point de vue pour le gaz naturel ici au Canada?
- Eh bien, le gaz naturel a eu beaucoup de difficultés cette année.
On a eu un hiver beaucoup plus doux dans l'hémisphère Nord, donc il y a une faiblesse du gaz naturel.
Mais on pense que le secteur a touché le fond. Ce qu'il faut pour le gaz naturel canadien, c'est que si vous vous tournez vers 2025–2026, nous avons une grande usine qui ouvrira l'année prochaine.
Enfin, on n'a pas la date exacte, mais on nous dit probablement 2024–2025–2026.
Il semble que le deuxième projet, la deuxième phase de ce projet de gaz naturel liquéfié devrait alimenter le secteur pour la deuxième partie de la décennie.
Alors le prix du gaz naturel est assez faible pour le moment.
Ça dépend vraiment du climat. Mais si vous pensez à 2025–2026, quand on aura cette nouvelle usine, je pense que les choses changeront, car nous aurons le gaz naturel liquéfié, ou GNL. Alors sur le long terme, je pense que l'avenir est assez brillant pour le secteur.
- Passons à la prochaine question d'un téléspectateur sur Nutrien. Que pensez-vous de Nutrien?
Nutrien qui a diminué sa production étant donné le débrayage au port de Vancouver.
- Eh bien, oui, nous avons parlé de la faiblesse du cours du pétrole dans la première partie de l'année et du gaz naturel. Pareil pour les engrais. Tout ce qui est produit de base a eu des difficultés depuis le début de l'année.
Mais cela semble s'améliorer.
Le prix des matières brutes commença à augmenter tout doucement, ce qui est positif. Dans le cas de Nutrien, évidemment, c'est rattaché à l'agriculture.
Si vous regardez les céréales, qu'il s'agisse du blé ou de l'avoine, si le cours est suffisamment bon, les agriculteurs peuvent gagner suffisamment d'argent et donc, ils achèteront de l'anglais.
Alors on a eu des difficultés du côté des achats.
C'est-à-dire qu'une bonne partie de la potasse, qui est à la base de l'engrais, les agriculteurs n'achetaient pas en attendant qu'il y ait une baisse du cours de potasse.
Il y a toujours des impondérables, évidemment.
On a généralement un bon approvisionnement du Bélarus et de la Russie, ce qui signifie que pour le moment, on a un embargo et moins d'approvisionnement.
S'il y a une augmentation de l'approvisionnement, il devrait y avoir un fléchissement du coût.
Mais pour le moment, les engrais ont sans doute trouvé un prix assez stable et probablement qu'il devrait y avoir un nouvel engouement pour l'achat de l'engrais.
- Est-ce que vous êtes préoccupé par les événements météorologiques actuels au Canada?
- Eh bien, écoutez, c'est une épée à double tranchant.
Vous avez évidemment des cas où les cultures sont touchées par ces intempéries.
D'un autre côté, moins on a de cultures, plus leur prix augmente.
Il y a toujours cette préoccupation à ce moment-ci de l'année, avec l'été.
Il faut suffisamment de pluie, qu'il s'agisse des Prairies canadiennes ou américaines, mais il y a certaines préoccupations par rapport à des sécheresses. Mais il est encore un peu trop tôt pour pouvoir vraiment déclarer que la situation est grave.
- À présent, côté des télécommunications, quelle est votre perspective pour les télécommunications?
- Eh bien, c'est intéressant. comme vous le dîtes, Rogers a des chiffres intéressants.
Alors il y a un an ou deux, j'étais un peu préoccupé par les valorisations. Il me semble que les actions étaient très coûteuses par rapport à leur cours historique.
Et les valorisations aujourd'hui sont beaucoup plus raisonnables.
Donc à mon avis, le point de départ est plus intéressant. Évidemment, la difficulté, c'est qu'avec la conclusion de la transaction Shaw et Rogers, une partie des actions au Québec doivent être vendues à Quebecor, on a une perturbation de cet oligopole.
C'est-à-dire que nous sommes que nous sommes habitués d'avoir très peu de joueurs.
Quebecor, maintenant, voudra rentabiliser l'acquisition de Freedom Wireless .
Rogers aura une plus grande présence dans l'Ouest.
Beaucoup de gens attendent de voir quelle sera l'environnement concurrentiel.
Je pense surtout à la rentrée des classes.
On sait que c'est le moment où les grandes télécommunications offrent des forfaits à rabais.
Il y a beaucoup de gens qui craignent que ses concurrents perdent un peu de leur discipline, ils retard Épha à la baisse.
Mais je pense qu'ils seront relativement disciplinés, car il s'agit tout de même d'un quasi-monopole.
- Bien.
Alors comme toujours, n'hésitez pas à nous poser vos questions, et surtout, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Nous serons de retour avec Michael O'Brien dans un tout petit instant, mais rappelez-vous que vous pouvez communiquer avec moi tout en à moneytalklive@td.com.
Passons à notre premier segment éducatif CourtierWeb.
Alors, nous allons répondre à deux questions envoyées par nos téléspectateurs au sujet de la plate-forme CourtierWeb.
Nous accueillons Caitlin Cormier, instructrice auprès de Placements directs TD.
Bonjour Caitlin!
- Bonjour.
Merci de m'accueillir.
Très heureuse de vous retrouver.
- Pareillement.
Passons à la première question.
Où puis-je trouver des renseignements sur les dates de renseignements de dividendes se CourtierWeb?
- Voilà une question importante qu'on nous pose souvent.
Je vais vous présenter deux scénarios.
Le premier étant par exemple, si vous cherchez de l'information de dividendes pour un titre particulier.
On sait déjà qu'elle et ses valeurs mobilières, on cherche simplement à avoir de l'information sur les dividendes. Alors nous allons ouvrir CourtierWeb.
Nous avons commencé au menu en haut, sous: Recherche. Et ensuite, nous allons faire défiler jusqu'à: Placement, et cliquez sur: Placement.
Alors vous allez afficher les dernières valeurs mobilières que vous avez recherchées. J'espère que cela s'affichera. Je recommence. Nous y voici.
Alors je vais mettre Suncor.
Alors nous avons un titre qui verse des dividendes. Je fais défiler. À droite, vous allez voir: Données fondamentales.
C'est ici que vous pouvez avoir de l'information sur les dividendes.
Vous allez voir le rendement des dividendes qui se trouvent ici.
Donc le montant du dividende annuel divisé par le prix de l'action. Et ensuite le tout, c'est-à-dire le montant en dollars que vous recevrez annuellement, ainsi que les dates de paiement.
Alors de l'information sur le dernier dividende déclaré pour cette société sont également indiqués ici. Mais peut-être que vous voulez savoir si les dividendes augmentent au fil du temps, s'il y a des versements ratés de dividendes.
Alors plutôt que de le faire là, on peut plutôt rester en haut de l'écran et choisir le bouton: Événements.
Et donc, nous allons cliquer sur: Dividendes.
Ici, vous aurez l'historique des versements de dividendes pour la société en question. Alors vous pouvez voir si les dividende annualisées ont augmenté ou diminué au fil du temps, et constater que les dates de versement dans ce cas-ci sont régulières. Et vous avez également les dates confirmées.
Alors si on sait déjà quel est le titre, c'est ainsi qu'on le fera. Mais si on ne le sait pas et qu'on cherche simplement à savoir quels sont les sociétés qui déclarent des dividendes, on peut aller sous: Recherche, puis: Marchés, et au lieu, cliquez sur: Événements à partir de ça. Donc vous avez l'ensemble du marché.
Et ensuite, vous allez cliquer sur l'onglet: Dividendes.
Ici, vous avez toutes les sociétés qui ont un dividende en aujourd'hui, le 26 juillet.
Donc vous y voyez quels sont les dividendes par action, les dates de dividendes, le montant annualisé, et ici ce sont des dividendes réguliers ou alors spéciaux.
Mais dans l'ensemble, ce sont surtout des dividendes à versements réguliers.
Évidemment, on peut avancer dans le temps.
Aujourd'hui c'est la date des dividendes, donc il est trop tard pour participer. Si je voulais choisir la date de demain, je pourrai voir les événements pour cette date. Et CourtierWeb me donne un peu de fil à retordre aujourd'hui.
Alors on devrait pouvoir rafraîchir et voir les dates ultérieures également.
Alors cliquez sur le calendrier et cela devrait automatiquement se mettre à jour, même si ma page ne semble pas vouloir s'actualiser.
La dernière chose aussi, c'est qu'il y a un petit drapeau en haut à droite vous pouvait choisir le drapeau canadien ou américain pour passer de l'un à l'autre, pour savoir quels sont les dividendes que vous voulez afficher ici.
Voici, nous y sommes. Je suis passé à une autre journée et si je passe aux États-Unis, j'aurais les sociétés américaines qui ont la date est dividendejuillet… 27 juillet.
- Passons à la deuxième question. Comment puis-je acheter des actions américaines dans mon compte en espèces canadiennes?
- Ça, c'est une bonne question.
Il y a beaucoup de clients qui se posent la question. Nous sommes au Canada, donc généralement, on a des espèces en dollars canadiens.
La bonne nouvelle, c'était que c'est très simple d'acheter des titres américains dans votre compte canadien.
Vous choisissez simplement l'option du drapeau américain.
Ce que j'aimerais cependant, quand on suit ce processus, c'est que si vous achetez un titre américain, par exemple, je clique sur: Achat et vente et je prends TD, par exemple. Si je suis à mon compte canadien, je vais devoir payer en dollars américains.
Donc il y aura une opération de change.
Si les dividendes sont versés en américain, elles seront versées en dollars américains, puis reconvertis.
Lorsque ce que je voudrais vendre ce titre, je voudrais aussi vendre en dollars américains convertis en dollars canadiens, qui seront versées dans mon compte.
Donc, les opérations sur change sont importants dans ce scénario et ça rajoute une couche de complexité qui détermine quand vous voulez acheter et vendre, car le taux de change aura un impact.
Alors il y a beaucoup de clients choisiront plutôt un compte en dollars américains, de sorte qu'ils achètent et vendent en fonds américain.
L'autre question qu'on nous pose souvent, c'est comment obtenir ces espèces américaines.
Alors je vous montre comment virer de l'argent.
Alors sous: Comptes en haut à gauche, deuxième colonne, sous: Transférer le trait, vous avez la possibilité de faire un virement en espèces. Cela affiche une image.
Vous choisissez ici le dollar canadien.
Je choisis mon compte canadien et ensuite mon compte américain, et je dois déterminer quel est le montant en dollars canadiens que je souhaite obtenir en dollars américains.
Ou alors, si je vais acheter des dollars américains. Donc ici, je vais mettre 10 000 $.
Je veux acheter 10 000 $ américains.
Et ici, je tiens le taux de change.
Donc à l'heure actuelle, je vois le montant et je peux déterminer c'est quelque chose qui m'intéresse, ou alors je peux annuler et réessayer un autre jour pour voir si le tout est plus favorable.
Alors cette transaction élimine le timing.
Vous n'avez pas besoin de craindre de connaître exactement le taux du dollar canadien et du dollar américain pour éviter une perte sur change.
- Excellente information, comme toujours!
Merci d'avoir répondu à ces questions.
- C'est moi qui vous remercie.
- Merci à Caitlin Cormier, instructrice à Placements directs TD. N'oubliez pas de consulter le centre d'apprentissage CourtierWeb pour d'autres vidéos éducatives, ainsi que des webinaire.
Alors nous sommes de retour avec Michael O'Brien, qui répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Nous avons une question sur Enbridge.
Que pensez-vous d'Enbridge pour le moment?
- Eh bien, Enbridge est une société stable.
Dans le passé, il y a eu quelques enjeux, des choses qui peuvent être un signal d'alarme.
D'abord la question existentielle: Va-t-on se servir de pétrole dans cinq–10–30 ans?
Car la moitié d'Enbridge est évidemment des pipelines de pétrole, des oléoducs.
Les gens sont plus réticents, évidemment, à investir dans ce domaine, même si on se servira de pétrole pour des décennies à venir.
L'autre enjeu, c'est le bilan.
Enbridge était plus endettée que ce que l'on souhaiterait.
Et ensuite, le ratio de versement de dividendes était assez élevé.
Les grands pipelines sont complétés et donc, Enbridge a transformé ses activités.
Il y a beaucoup de prolongation de lignes de crédit, facilité de crédit actuelles.
Renouvellement de ses facilités de crédits qui sont beaucoup plus petites, de sorte que la croissance se fait de manière beaucoup plus fluide. Le bilan est en meilleure situation.
Il y a un véritable montant de trésorerie disponible après le versement des dividendes. Donc pour nous, la société est beaucoup plus équilibrée.
Quand vous pensez au caractère défensif de leurs activités, on parle de secteur très réglementé, le secteur pétrolier.
Donc c'est un choix raisonnable.
- Évidemment, tout investisseur intéressé par les dividendes sera intéressé par les 7 %.
J'allais justement poser la question.
Est-ce que les dividendes sont intéressantes?
- J'ai l'impression que, comme vous dîtes, ils remboursent leurs dettes.
Donc c'est potentiellement viable.
Écoutez, la viabilité est beaucoup plus favorable qu'il y a trois–Quatre ou cinq ans.
Donc oui, Enbridge évolue dans la bonne voie.
- Merci.
Alors nous passons à la prochaine question sur les institutions financières.
Il y a une grande préoccupation plus tôt cette année par rapport aux banques.
C'est toujours le cas où les choses sont est rentré dans l'ordre?
Vous avez un peu fait allusion aux banques américaines.
Est-ce qu'on devrait toujours se soucier de ces questions?
- Eh bien, je pense qu'il faut garder un œil sur la situation, mais évidemment, la panique nous avons constaté au printemps est derrière nous.
Les décideurs américains ont rapidement offert des garanties à grande échelle pour le dépôt américain, ce qui a un peu calmé le jeu.
Les banques canadiennes, pour être clair, n'ont jamais eu de difficultés.
Les dépôts canadiens dans les banques sont très stables et en croissance, d'ailleurs.
Le problème est plutôt le coût de ces dépôts. Nous avons tous compris que si on avait de l'argent sur notre compte courant, si on le transférait à un compte d'épargne ou même à un CPG, il y avait des moyens plus intéressants de faire profiter son argent.
Alors ça, c'est derrière nous pour le moment, mais une chose que je me rappelle de la crise financière, c'est que nous avions ces éclosions à l'occasion, puis les choses rentrent dans l'ordre.
Puis il y avait de nouvelles difficultés.
Alors je le dis à titre de mise en garde: Il faut garder un œil sur la situation.
Alors je dirais que oui, le pire de la crise est derrière nous, et je pense que les investisseurs, depuis quatre ou cinq mois, ont su faire la distinction entre les banques canadiennes et ses autre banque américaine régionale qui ne profite pas des mêmes avantages.
- Bien, passons à la prochaine question sur Shopify.
Quels sont vos perspectives sur Shopify?
Évidemment, le secteur technologique a diminué son personnel, réduit ses dépenses.
Alors que pensez-vous de Shopify?
- Alors, Shopify a vécu une année 2022 très difficile, mais depuis le début de 2023, les choses vont très bien.
Pour répondre à votre question, ce qui est encourageant pour les investisseurs du côté de Shopify, c'est que Shopify a gagné en maturité.
Autrefois, Shopify essayait d'assurer sa croissance le plus rapidement possible qu'il ne s'intéressait pas trop à la trésorerie disponible ou au bénéfice.
Mais avec les difficultés de 2022, Shopify a gagné en maturité et a compris que les investisseurs voulaient voir un véritable flux de trésorerie disponible et voir de véritables bénéfices à l'horizon. Donc, Shopify dépensent moins en immobilisations, en exploitation. Shopify a réduit la taille de son effectif.
Et a pris un peu de recul par rapport à un réseau Shopify, qui aurait exigé d'importants montants investis en immobilisations. Ils ont mis ce plan sur la tablette pour le moment.
Donc ce sont tous des gestes intéressants.
Mais au final, ce sont les dépenses personnelles de consommation de base qui sont le cœur de leurs activités.
Et la situation est préférable à ce qu'on espérait.
La seule mise en garde, c'est que c'est une action très coûteuse, donc les attentes sont très élevées pour cette société.
Pas seulement pour le prochain trimestre, mais pour les années à venir.
Alors les signaux sont positifs.
C'est une entreprise qui devient plus mûre, mais sa valorisation est très élevée.
- Formidable question.
Nous reprendrons vos questions dans un instant. Comme toujours, faites toujours vos recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous en tout temps.
Avez-vous une question au sujet des marchés?
Nos invités veulent entendre vos questions.
Il y a deux moyens de communiquer avec nous: Par courriel en tout temps à moneytalklive@td.com, ou servez-vous de l'encadré de questions au bas de votre écran sur CourtierWeb.
Nous verrons si un de nos invités peut vous répondre en direct.
Alors à présent, une mise à jour sur les marchés.
Nous nous penchons sur le tableau de bord avancé de TD, qui est disponible sur Placements directs TD.
Alors ici, vous avez un aperçu des marchés.
Les plus grands changements selon le prix de volume, si vous regardez en haut à gauche, vous avez les institutions financières, qui ont le vent en poupe. La Banque Royale, TD, BMO, Banque Scotia, tout en vert.
Si vous passez l'énergie, qui est en bas à gauche, c'est un peu plus mitigé.
Nous avons une certaine faiblesse dans Suncor, CNQ, Enbridge.
Et du côté de la technologie, recherche vient de déclarer des résultats très positifs. Rogers est en hausse d'environ 4 %.
À présent, examinons le S&P 500.
À commencer par les technologies.
Microsoft est en rouge évidemment, il y a un certain fléchissement des ventes du côté de l'infonuagique.
Mais les deux catégories d'actifs de Google sont au beau fixe, dans le vert.
Vous pouvez trouver davantage d'informations sur notre tableau de bord en consultant td.
com, et si vous faites une recherche: Tableau de bord avancé.
Nous sommes de retour avec Michael O'Brien pour répondre à vos questions.
Il est question des grandes sociétés pétrolières. Est-ce un bon moment d'investir?
- Eh bien, si on parle des producteurs canadiens, ce n'est pas une mauvaise idée.
Évidemment, le cours de ces valeurs mobilières ont augmenté avec l'éclosion de la guerre en Ukraine.
Il y avait beaucoup de préoccupations par rapport à l'approvisionnement en pétrole.
Donc le prix du pétrole a augmenté en flèche. Cette euphorie est à présent atténuée.
Tous ces titres ont reculé et comme je disais un peu plus tôt, toutes les matières premières semblent avoir touché le fond, à commencer par le cours du pétrole.
Et avec un meilleur cours pour le pétrole, ces sociétés ne sont pas très coûteuses.
Alors si vous trouvez les sociétés pétrolières qui ont une bonne formule exploitation et que vous avez une perspective positive par rapport au pétrole, c'est un bon moment de vous pencher sur cette possibilité.
Et pour conclure, quel est votre point de vue général du marché canadien dans son ensemble?
- Alors je dirais que si je devais résumer, je suis positif par rapport aux valorisations.
Je suis un peu inquiet des bénéfices.
Le marché canadien a beaucoup de secteur très cyclique, très sensible à l'économie.
Pas seulement l'économie canadienne, mais l'économie mondiale.
Donc les bénéfices suivent l'économie, et ce sera le nerf de la guerre pour les marchés canadiens.
Merci comme toujours,et bienvenue de retour de vacances.
- Merci à Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille à Placements directs TD.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Dans le cadre de la journée, on attend une décision de la réserve américaine.
Nous inviterons Andrew Foren, économiste à la TV. Vous trouverez cet entretien sur notre site Internet de après 14 heures, heure de l'Est.
Jeudi, Brad Simpson, stratège en chef de Patrimoine, sera invité ici.
Je vous rappelle que vous pouvez nous envoyer vos questions à notre adresse électronique à moneytalklive@td.com.
Merci et bonne journée!