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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous discuterons de ce que les investisseurs doivent garder à l'esprit à l'approche de 2024 avec Michael Craig de Gestion de placements TD. Anthony Okolie nous présente le dernier rapport sur l'inflation au Canada et ce qu'il pourrait signifier pour les taux. Hiren Amin nous montre où trouver des rapports sur les marchés.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Il y a du vert à l'écran.
L'indice TSX composite, dans le contexte de la hausse de 2 % aujourd'hui du brut de référence américain qui frise les 74 $ le baril, progresse de près de 1 %, soit 194 points. je remarque que le secteur du bois d'oeuvre y compris Canfor, est en hausse aujourd'hui. Canwest de plus de 11 %.
L'indice instantané des marchés américains comporte certains titres à la hausse, d'autres à la baisse, l'ensemble de l'indice progresse de plus de 10 %. Le secteur de la technologie progresse un peu plus que l'ensemble du marché, 67 points, soit 1/2 %.
Cavanna, un concessionnaire automobile en ligne, suscite l'intérêt des investisseurs. Celle-ci progresse de plus de 4 %.
Les marchés parient sur des baisses de taux l'année prochaine à mesure que l'inflation se rapproche de la cible, mais comme le montre le rapport sur l'indice des prix à la consommation Canada aujourd'hui, le chemin à parcourir risque d'être encore mouvementé.
Michael Craig nous rejoint pour nous expliquer ce que les investisseurs doivent garder à l'esprit pour l'avenir.
Bonjour.
- bonjour Greg.
- L'année a été dominée [---] à bien des égards, nous sommes à la fin de la remontée du Père Noël. La plupart des marchés sont essentiellement fermés pour l'année.
Les gens prennent des congés.
La désinflation continuera d'intervenir pendant un mois donné, elle pourrait être légèrement supérieure aux attentes, mais nous sommes en phase de désinflation depuis une année. Le pic de l'inflation était en juin, nous sommes à trois, je prévois que cela continuera de reculer.
La demande continue d'être détruite puisque les gens ne peuvent pas dépenser autant qu'autrefois. Au fur et à mesure que ceci continue à se réaliser, nous n'avons plus aucun motif d'inquiétude?
- Il y a toujours des soucis.
Nous avons avalé une dose assez corsée de médicaments pour parvenir à l'objectif. En réfléchissant à ce qui s'est produit, il n'aurait sans doute pas été nécessaire de procéder à un aussi grand nombre de hausses qu'il y en a eues, mais les banques centrales devaient également lutter contre les gouvernements, lesquels continuaient de mener des politiques budgétaires trop accommodantes qui ont fait remonter l'inflation beaucoup plus que nécessaire pendant la pré-pandémie.
Ce qui va engendrer un certain nombre de défis l'an prochain tandis que l'inflation rétrograde rapidement et que nous sommes toujours à des niveaux très restrictives de taux. Je pense que les marchés n'ont pas tort d'envisager des coupures l'an prochain et nous pensons d'ailleurs depuis longtemps, il est futile de tâcher de deviner quand de telles mesures seront prises. Le marché s'attendait à des réductions de taux massives au mois de juin après la chute des banques régionales aux États-Unis, mais je pense que les les coupures interviendront, elles seront assez nettes. Il n'y a pas de légères coupes ici et là, il y aura de fortes coupes puisque nous devrons gérer le cas d'une économie qui ne peut pas tourner à 5 %. Pour le coût des emprunts.
- Est-ce que les grands indices qui ont progressé tiennent déjà compte de ces coupures où il pourrait y avoir une remontée des actions l'prochain?
- Les indices se portent bien. Les marchés sont assez généreusement cotés.
Le niveau des marchés suppose que tout se passera bien.
Mais les marchés se sont situés dans une fourchette depuis deux ans à présent.
Sortir de cette fourchette pourrait avoir des conséquences considérables.
Cela pourrait représenter une percée psychologique.
Nous ne sommes pas particulièrement aussi.
Les actions bien progressives et les obligations aussi, les liquidités vont rapporter beaucoup moins prochainement parce qu'il y aura des réductions de taux, donc nous avons conservé des liquidités pour accroître notre capacité à prendre des décisions rapides.
Il y a toute une gamme de scénarios qui pourraient se réaliser pendant le premier semestre de l'an prochain.
Notre approche consiste à envisager les trajectoires possibles et à tirer des plans dans chaque scénario.
- Quand je me remémore l'année que nous venons de vivre, l'indice S&P 500 et le Nasdaq en particulier se sont comportés beaucoup mieux qu'on le croyait au début de l'année mais on reproche à ce marché de n'avoir pas assez d'ampleur. Si vous avez choisi les sept magnifiques, vous vous portez bien. Si vous n'avez pas choisi celle-là, vous faites du surplace.
- Oui. L'ampleur, vous demandez s'il y a davantage d'ampleur, eh bien, oui. Les titres à petite capitalisation ont atteint un creux de 52 semaines il y a quelques semaines et maintenant ils ont atteint un sommet depuis 52 semaines.
C'est vraiment le plus revirement le plus rapide que j'ai jamais connu. Les actions européennes, l'Europe se désindustrialise, l'Allemagne est dans une position difficile mais les actions se portent très bien. Il y a beaucoup de clients qui avaient des liquidités excédentaires et qui commencent à acheter tant qu'ils peuvent.
Les fonds du marché monétaire commencent à perdre des actifs, ce qui est un bon signe. Les investisseurs réaffecte leurs fonds au marché. Il y a eu d'autres entreprises laissées-pour-compte en rattrapage - au niveau des revenus fixes, parlons-en. Les titres à revenu fixe ont bien progressé. Quand on atteint 5 % dans le rendement des bons du trésor, il y avait un recul, on nous demande pendant l'émission: qu'est-ce qui s'en vient?
Est-ce que j'ai raté la remontée? Il y a une remontée et on se demande ce qui nous attend en 2024.
J'ai été étonné par le fait que les rendements obligataires ont atteint 5 %.
Beaucoup de participants du marché ont été également.
- Une partie de cette remontée était sans doute fonction du fait que les rendements étaient beaucoup trop élevés pour commencer, mais le marché des titres à revenu fixe avec beaucoup de chemin.
Une période de consolidation, serait saine.
[---] C'est un rendement supérieur aux types de créances. Il y a donc un bon rendement.
Les taux d'intérêt réel sur une obligation du gouvernement du Canada ou les obligations du Trésor américain tournent à 4 %. Si on soustraie les attentes en matière d'inflation au cours des prochaines années, rendement réel est supérieur à 1/2 %, presque. C'est très élevé.
Je pense que les taux d'intérêt devraient être entre zéro et 1 % long terme. D'ici un an, le marché obligataire aura une bonne année. Encore une fois, le contexte, c'est que les coupures s'en viennent vraisemblablement, sans doute plus que la Fed le laisse entendre.
L'inflation va reculer. La seule chose qui maintient l'inflation à l'heure actuelle, ce sont les loyers. Ce sont des chiffres qui évoluent très rapidement, surtout si l'on considère les courtiers d'appartements locatifs en ligne comme Zillow, les loyers reculent.
- Je ne me rappelle pas la station exacte, c'est peut-être une station erronée, personne ne sait ce que nous ne savons pas. Qui pourrait nous faire trébucher l'an prochain?
- Il y a deux façons de répondre à cette question. Au niveau aussi, l'inconnu connu, c'est que les participants des marchés, moi compris, faisons beaucoup de recherches en périphérique pour comprendre ce qui s'est passé et cela entre la conclusion que nous entrons en récession.
Le crédit est moins disponible, il y a du stress par exemple dans le secteur du financement automobile, mais il faut être ouvert à la prise de conscience qui pourrait s'agir d'un retour à la normale après une période extraordinaire de notre vie.
Pandémie mondiale, mesures de relance monétaire sans précédent, suivi par une série de mesures de resserrement monétaire sans précédent et nous revenons à la case départ. C'est l'atterrissage en douceur, le scénario de l'atterrissage en douceur.
S'il y a une chose que j'ai apprise cette année, c'est que pour rester sain d'esprit et garder un emploi dans ce secteur, il faut avoir beaucoup d'humilité.
Prenez l'IA cette année.
C'est l'intelligence artificielle et sa vogue qui ont fait grimper le marché cette année. D'un côté. De l'autre côté, il y a les répercussions décalées de la politique monétaire. La politique monétaire fait effet de façon inconnu et tardif. Les taux d'intérêt sur les prêts hypothécaires sont trop élevés, l'augmentation des prix a ralenti mais les prix sont nettement plus élevés qu'il y a deux ans.
Là, on commence à aborder une période de réduction des dépenses qui finalement va déboucher en récession.
Il y a une élection qui n'est pas sans importance des États-Unis l'an prochain. À l'heure actuelle, c'est pile ou face.
Lequel des deux candidats va gagner? Cela crée énormément d'incertitude. Il y a un certain nombre de phénomènes à surveiller en prochain. Je ne dis pas que tout va bien se passer, mais la distribution des scénarios est très large, aussi bien positifs que négatifs.
- Michael Craig répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Le fournisseur de services informatiques Accenture déclare que les clients deviennent prudents lorsqu'il s'agit de dépenses d'infrastructures. L'entreprise prévoit des ventes très inférieures aux attentes pour le prochain trimestre.
L'incertitude économique pesant sur le secteur. Ceci dit, Accenture s'attend à ce que ses clients renforcent leur position en matière d'intelligence artificielle en prochain.
Industrie aéronautique termine l'année avec de nouvelles commandes importants. La compagnie aérienne allemande Lufthansa déclare qu'elle achètera 200 avions à Airbus et Boeing une valeur totale de 9 milliards de dollars.
[---] Apple fait une pause dans la vente de certaines de ses montres intelligence, juste avant les fêtes de fin d'année. Le géant de la technologie est impliqué dans un conflit de brevet concernant la technologie de mesure de l'oxygène dans le sang. En conséquence, Apple interrompt les ventes des modèles séries neuf [---] les grands indices à présent. Dans le cadre de la remontée du brut de référence américain, l'indice S&P TSX est en hausse de près de 1 % aux États-Unis. L'indice S&P 500 progresse également, dans une moindre mesure, de 17 points, soit plus d'un tiers de pour cent.
Michael Craig Gestion de placements TD répond à vos questions sur la répartition d'actifs. Tout d'abord, compte tenu du niveau élevé d'endettement des ménages, devons-nous nous inquiéter de l'impact du prochain renouvellement de prêt hypothécaire?
Cette question porte sur le Canada, semble-t-il.
- Oui, bien sûr que nous devons nous en inquiéter. Si les dépenses de votre ménage augmentent de 1500 $ par mois, cela va plomber la consommation. La Banque du Canada le sait parfaitement.
Elle tient un discours énergique sur l'inflation. La stabilité financière la préoccupe aussi. Ce ne sont pas tellement les banques qui m'inquiétaient, mais plutôt les faiblesses du marché hypothécaire en ce qui concerne les prêteurs.
Il y a une industrie artisanale sur ce marché qui pourrait subir un certain stress. Qu'est-ce que cela signifie? Les taux sont trop élevés et nous allons devoir les voir baisser au Canada parce que le tiers des logements sont la propriété de leurs occupants.
C'est concentré sur ceux qui possèdent leur logement. C'est pourquoi la demande pas diminuée.
Il y a moins d'argent à consommer.
C'est une forte probabilité que la trajectoire de l'inflation sera à la baisse, et nettement.
- Parlons de sa trajectoire. Vous nous en avez parlé au tout début.
On pensait que ça progresse par 25 points à la fois, mais ça été beaucoup plus rapide. Inversement, on pense que les taux vont diminuer 25 points à la fois. Est-ce que les banques centrales volent beaucoup plus d'énergie?
- Oui.
Nous vivons dans un monde alimenté par le crédit.
Beaucoup de gens vivent sur leur carte de crédit.
L'expansion du crédit exige des actifs auquel le crédit est adossé. En général, c'est l'immobilier résidentiel. Si les prix dégringolent, un retour au niveau d'avant la COVID, c'est sain. Mais s'il y a une véritable chute des prix des logements, cela va engendrer une crise du crédit. Le crédit se tarira parce que les actifs sur lesquels vous vous adossez pour financer votre mode de vie valent moins.
C'est cela qui a amené les États-Unis à instaurer l'assouplissement quantitatif il y a une dizaine d'années.
Il faut accroître l'abordabilité, mais on ne peut pas tout avoir.
On ne peut pas faire en sorte que le logement soit abordable pour la plupart des gens sans qu'il y ait une récession profonde. C'est l'arbitrage auquel fait face la banque centrale, et en définitive le gouvernement.
Les décisions qui seront prises en mesure de politique seront passionnant à découvrir. Je ne sais pas quel sera le versant qui prédominera, mais ce sera une période d'incertitude pour notre économie en 2024 et 2025. Les renouvellements vont s'étaler sur un certain temps. Je pense que les taux vont baisser mais c'est beaucoup plus que les gens payent actuellement sur des prêts hypothécaires à taux fixe.
- Une question sur la bourse. Est-ce que vous prévoyez que cette remontée durera, et est-ce que ça vaut la peine de sortir d'un CPG pour acheter des actions?
- On ne peut pas vous donner des conseils de placement, vous avez dit qu'il y avait une tendance à la fuite d'actifs des produits du marché monétaire.
Les CPG sont très utiles lorsque vous avez de l'argent dont vous aurez besoin à court terme et que vous devez investir. C'est parfait si vous avez un à chaque service dans un an, le CPG parfait.
Pour ceux qui sont plus âgés ou qui ne travaille plus, parfois, le CPG et ça a beaucoup de bon sens parce que ça procure la certitude, mais pour ceux qui veulent bâtir un patrimoine, les CPG ne suivent pas le rythme de l'inflation et ne vont certainement pas permettre de parvenir vos objectifs de placement. Est-ce que ces bons moments? Je ne sais pas. Est-ce que le bâtiment continu d'augmenter? Je ne sais pas. Mais dans une perspective à plus long terme, pourquoi avez-vous investi dans des CPG pour commencer si c'est urgent plus long terme? Si c'est l'argent plus long terme, je crois que les gens ne se rendent pas compte [---] ne pas avoir de l'argent pour votre retraite, c'est pire. Les gens doivent changer d'attitude en matière de risque. Ne pas avoir assez pour sa retraite pour envoyer ses enfants à l'université plutôt de [---] gestionnaire FSA professionnel, et synchroniser le marché c'est le cadet de mes soucis. Nous sommes là pour créer de la richesse à long terme. Il faut que les investisseurs se préoccupent de ce qui compte vraiment, c'est-à-dire l'accumulation de l'argent au fil du temps. Ce n'est pas excitant mais c'est la façon de parvenir à bâtir un patrimoine.
- Ce que nous sommes devenus trop courts terme depuis deux ans?
- CP'est pire parce que nous sommes inondés d'information. Quand j'ai commencé, on n'avait pas accès à ces informations comme aujourd'hui. On y pensait pas. On pensait à la vie ce [---] c'est une façon assez malsaine passer à l'argent, mais c'est douloureux.
Nous éprouvons de l'euphorie, mais parfois il faut prendre du recul.
Je ne dirais pas ne pas y penser, mais c'est comme quand on va chez le médecin une fois par an.
Il faudrait considérer de la même façon les finances personnelles. C'est une façon plus saine de songer à l'argent.
- Toujours la remontée des marchés. Est-ce qu'il y a des secteurs à éviter?
- Encore une fois, nous ne pouvons pas donner des conseils directs, mais est-ce qu'il y a certains secteurs qui deviennent un peu plus [---] - il est difficile de répondre à cette question parce que comme je l'ai dit au début il y a une distribution des scénarios.
Si vous vous préoccupez d'une récession, les biens de consommation courante, n'ont pas participé à la remontée cette année.
Si vous recherchez une remontée cyclique, c'est l'énergie.
J'ai dit que vous devriez, nous avons désinvesti pendant la technologie, c'est certain.
Quant au secteur à éviter, il est difficile de répondre à cette question car cela dépend de la façon dont les choses se dérouleront l'an prochain et de ce que vous pensez que les marchés vont faire.
C'est une question pour un investisseur actif. En ce qui concerne la répartition sectorielle.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Michael Craig répond d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, pour soi la découverte de CourtierWeb.
Si vous voulez faire davantage de recherche sur les marchés, CourtierWeb vous propose des outils. Hiren Amin est formateur principale à Placements directs TD. Parlant de l'analyse approfondie sur les marchés. Où peut-on trouver ce rapport?
- Oui, ça me fait plaisir de passer de nouveau à votre émission. Quand il s'agit d'investissement, beaucoup d'investisseurs ne savent pas par où commencer. Il y a une abondance d'informations disponibles mais il y a également des solutions à guichet unique vous pouvez trouver son CourtierWeb. C'est ce que nous allons vous montrer aujourd'hui.
Cliquons sur l'onglet recherche puis, sous la rubrique marchée, sur rapport.
Cela vous donne accès essentiellement à une vue d'ensemble du marché de certains secteurs spécifiques, essentiellement tout ce que vous pourriez désirer pour prendre le pouls du marché de certains secteurs et industries. Il y a beaucoup de rapports, je ne vais pas rentrer dans le détail, mais il y en a un ou deux que je voudrais souligner qui vous permette d'envisager une perspective générale des marchés.
Nous utilisons des firmes de recherche de premier niveau, Morningstar, Argus, Quant Research.
Argus propose d'excellents rapports. Par exemple, rapport du jour à venir.
C'est en général publié après la clôture des marchés.
Cela vous donne une récapitulation prospective de ce qui s'est passé dans la journée et un rapport sur ce qui s'en vient pour la journée suivante, pour la semaine à venir. S'il y a des événements économiques clés qui vont intervenir d'ici un ou deux jours, ces chiffres vous sont présentés. Il y a également une perspective globale, évolution de différents marchés dans le monde, et puis il y a également une section canadienne qui donne des aperçus sur notre marché.
C'est un bulletin qui est court, excellent et qui permet de prendre le pouls du marché au quotidien. Il y a un autre rapport que je vous l'ai signalé, le rapport de perspective trimestrielle de Morningstar.
C'est un excellent rapport qui donne une idée de l'ensemble des secteurs.
Quels sont les secteurs où l'on peut trouver davantage d'ampleur?
Il pourrait s'agir d'un rapport a consulté, il y a une excellente ventilation des secteurs, un rappel rapide des données économiques et des comparaisons côte à côte nouveaux des perspectives économiques mondiales et les valorisations des différents secteurs.
C'est l'un de mes rapports préférés.
Dernier élément: vous pouvez vous faire envoyer ses rapports directement par courriel à votre boîte aux lettres.
Cliquez sur l'onglet nouvel et recherche et vous pouvez cliquer cette case et choisir quels sont les rapports que vous voulez vous faire envoyer. Ils ne sont pas tous disponibles ainsi mais la plupart le sont. Vous pouvez choisir ceux qui seront envoyés à votre boîte aux lettres et vous pouvez sélectionner plusieurs rapports.
Vous voulez faire envoyer par courriel.
- Beaucoup de sources d'informations très utiles. J'ai remarqué dans certaines pages, vous avez beaucoup de titres si je veux des données sur un titre en particulier?
- Vous saisissais le code de bourse du titre qui vous intéresse. On parlait il y a quelques instants d'Apple et de sa montre. Je vais cliquer sur Apple, ce qui affiche le profil.
Ce qu'on trouve dans ce rapport c'est très spécifique à la compagnie. Vous allez trouver ce que les spécialistes évaluent au niveau des notes qu'ils attribuent aux entreprises, des cibles de cours, il y a des commentaires. La thèse qui sous tend ses notes ces évaluations, plutôt que de se contenter d'acheter ou vendez, ils expliquent pourquoi pas il y a un excellent rapport, il y a le rapport des analystes Argus qui donnent de façon qui donne l'argumentaire qui sous-tend le l'évaluation de la note. Un autre de mes rapports préférés: Thompson sur les actions. Il s'agit d'une analyse fondamentale basée sur les rapports financiers avec des comparaisons avec les pairs.
- Merci Hiren Amin. Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
Comment pensez-vous qu'il faut se préparer pour l'élection américaine?
C'est notre spectateur fidèle Jeff qui pose la question. Merci Jeff.
- L'analyse ne sera pas facile à faire. Il faut à mon avis aborder la question sous trois angles différents.
D'abord, si Biden peut prévaloir, il est peu probable que les démocrates contrôlent malgré tout le Sénat.
Il va consacrer la plus grande partie de ces énergies d'ici quatre ans la politique étrangère mais il n'y aurait pas de paquet de mesures législatives de grande envergure.
C'est neutre pour le marché ou peut-être un peu haussiers parce que les démocrates ne veulent pas faire plus de dégâts qu'ils ne l'ont déjà fait. Si Trump gagne, les républicains vont vraisemblablement contrôler les deux chambres du congrès, la chambre et le Sénat. Il faut supposer que la priorité sera découpée en impôts et des tarifs douaniers. J'y réfléchis beaucoup.
Le défi, la dernière fois que Trump a gagné, le temps que j'arriverai au travail le matin, tout avait changé. C'est éphémère. Nous prenons garde car les choses pourraient changer mais je pense que c'est plutôt une relance des actions à petite et moyenne capitalisation axée sur les États-Unis parce que la concurrence va devoir pratiquer des prix plus élevés avec les positions des tarifs. Au niveau du marché obligataire, les tarifs ne sont pas tellement positifs. Il y a un choc d'inflation ponctuelle, cela va entraîner un marché du travail plus tendu et réduire la consommation intérieure.
C'est un défi pour le marché obligataire.
S'il y a des importantes augmentations des déficits non provisionnés, cela pourrait être assez passé inversement, d'autres pays pourraient riposter.
Étude à grande capitalisation américaine ne vont sans doute pas tirer leur épingle du jeu parce qu'il dépend de l'étranger.
Beaucoup de volatilité avec une présidence Trump.
Un candidat tiers n'a guère d'espoir de gagner mais il y a une certaine angoisse au niveau du parti démocrate à l'idée qu'on puisse remplacer Biden comme candidat, mais il ne reste plus beaucoup de temps.
Au niveau républicain, je songe à Nikky Haley.
Un ou deux scénarios à l'approche de l'élection. Il y a beaucoup de stress sur les marchés à cause de l'incertitude. Nos études historiques ont montré que s'il n'y a pas de récession, il y a une nette remontée des marchés après l'élection à cause de la certitude rétablie. Je crois que cette élection va compter beaucoup, beaucoup plus que la précédente, parce que c'est en 2028 que la société va se réorienter. On n'en est encore loin mais c'est un processus d'alignement des intérêts. C'est la dernière étape vers 2028 où il y a aura de nouveaux dirigeants de toute façon atteints des deux parties.
- Merci pour cette analyse de la situation américaine des résultats possibles. La question suivante, c'est l'ensemble de la planète. Que pensez-vous des dégâts géopolitiques actuels et de leur impact sur le marché?
- Ils n'ont pas eu un impact direct énorme sur le marché. À l'origine il y a un choc avec ce qui s'est passé en Israël et à Gaza, le pétrole a nettement baissé. Là où il y a un stress qui s'accumule, beaucoup de gens n'y pensent pas, c'est la capacité d'expédier des produits de base commence à être compromise. Il y a des oléoducs et qui ne fonctionne plus, de toute façon achète plus de pétrole à la Russie, qui doit le vendre indirectement à la Chine.
Avec ce qui se passe au Moyen-Orient, les voies maritimes sont entravées par la crainte d'impact. C'est très problématique. Cela va créer des pénuries dans les produits de base.
C'est un bon moment pour détenir des produits de base dans un portefeuille.
C'est là où se situe le stress. On pourrait passer des heures à discuter des géopolitiques pour préciser la situation, mais ces deux guerres sont au premier plan.
Cela crée un certain stress au niveau des produits de base. Dernière chose que je dirais, cela continu de faire en sorte que les compagnies de défense vont sans doute remonter.
Il y a eu un superbe dividende de paix depuis 91, tout le monde pensait qu'on n'avait plus besoin de Forces armées, je plaisante un peu mais je pense que la tendance s'est inversée pour plusieurs années. Les pays commencent à augmenter les dépenses de défense en proportion du PIB et ce rattrapage, c'est une tendance lourde et il faut choisir les occasions d'investissement.
- Michael Craig répond à d'autres que seulement quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvait nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
La lutte contre l'inflation et au cœur de l'actualité depuis un an. De nouveaux chiffres ont paru et la baisse de l'inflation s'est interrompue au mois d'octobre. Anthony Okolie analyse des derniers chiffres ainsi que les atomes de Services économiques TD.
- La situation est mitigée en ce qui concerne les données. Conclusion clé pour l'inflation globale, aucun progrès n'a été accompli sur un mois et l'inflation des services continue de bien se porte au mois de novembre. L'IPC demeura 3 % sur 12 mois, ce qui correspondait au quai réalisé en octobre, légèrement au-delà des attentes. L'inflation de base a légèrement baissé à 3,5 % sur une base annuelle.
Comme le graphique le montre, inflation globale et l'inflation de base diminue depuis juin 2022 lorsqu'elles ont atteint un pic à l'exception d'une flambée causée par les prix des sens. Les deux mesures de l'inflation que privilégie le Banque du Canada, les deux composantes des chiffres de l'inflation, ont été inchangé, au moins 3,45 % sur 12 mois, ce qui est plus que la moyenne.
L'inflation de la médiane a diminué à 2,3 % pour la médiane est à 2,6 % pour l'IPC corrigé.
Ceci devrait indiquer que la cadence de l'inflation sera obèse si quelque mois.
Quand on ventile les données par catégorie, il y a les prix de l'alimentation qui ressort et qui continuent d'augmenter mes plus lentement.
Il y a eu des diminutions globales des prix de l'alimentation, la croissance de ceux-ci ayant un réel ralenti pour le quatrième mois consécutif. Selon Statistique Canada, le prix des voyages touristiques a bondi de 26 % à cause des événements liés aux destinations dans les villes américaines.
Compensant cette flambée des prix du tourisme, les Canadiens ont payé moins cher à raison de 23 % de moins. Cela faisait parti des promotions du Vendredi fou.
Le volet du logement qui occupe une forte pondération a fait un pas dans la bonne direction et redescendra à 5 % novembre, une légère baisse par rapport à la cadence d'octobre, mais encore une fois les Canadiens continuent de ressentir l'impact des prix plus élevés au niveau des prêts hypothécaires et du loyer qui contribue le plus à la hausse sur 12 mois.
Pour l'avenir, Services économiques TD prévoit que la demande fédéra dans l'économie l'an prochain, ce qui continuera d'exercer une pression inflationniste au cours des mois à venir.
Il y a un chiffre global, il y a toujours beaucoup de composantes, Services économiques TD a-t-elle changé d'avis quant à la survenue des coupures de taux?
Services économiques TD considère toujours que les coupures de taux vont intervenir.
Il se pourrait que l'inflation prenne plus de temps diminue au Canada mais les services économiques et des [---] pour commencer à réduire les taux, ce qui devrait contribuer à la reprise de la croissance à la fin de leur prochain et améliorer la croissance du PIB réel à deux en 2025.
- Merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les titres qui bougent sur le marché.
Voici les 10 TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a beaucoup de vert à l'écran.
Commençons par ce qui n'est pas positif.
Cameco, qui a une excellente année, recule légèrement aujourd'hui, en baisse de 3 %.
Le reste du secteur de l'énergie se porte bien. Le secteur financier également est à la hausse et le secteur des produits de base, voici les trois grands secteurs de l'indice TSX composite. S'il monte de concert et qu'on ajoute Shopify qui progresse de 2 %, vous comprendrez pourquoi l'indice TSX composite est en hausse de 1 %. Aux États-Unis, voici l'indice CP 100.
Les gains des derniers jours se prolongent la situation plus diversifiée. Parmi les fabricants de semi-conducteurs, AMD progresse légèrement. Son rival NVIDIA qui a beaucoup progressé cette année recule presque 2 %. Pfizer remonte, essentiellement la situation est mitigée pour l'indice S&P 100. Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD.
Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
[---] S'il s'agit de coupures de taux des banques centrales, les produits à taux fixe, et bien tout dépend de votre situation financière. D'un autre point de vue, les coupures de taux s'en viennent vraisemblablement.
Supposons, peut-être que non, mais supposons qu'elles s'en viennent. Les fonds à courte duration, c'est-à-dire où la durée (...) cette base, il y a un mouvement dans les rendements mais pas dans les prix puisqu'ils sont moins sensibles.
Notre approche est fondée sur ce que nous appelons l'univers, c'est-à-dire une duration de 15 ans environ.
C'est là où encore une fois il y a un certain risque de crédit mais lorsque les rendements diminuent, c'est là qu'il y a beaucoup plus de sensibilité à l'évolution des rendements. Ce sont également les fonds qui ont donné de mauvais résultats.
À un moment donné il s'est en baisse de 4 % ils ont remonté de 6 % après. C'est ainsi que nous nous sommes positionnés sur les marchés obligataires.
- Une dernière question.
On a beaucoup parlé des banques centrales.
Combien devrait il y avoir coupures de taux en 2024 si on les additionne?
- Je pense qu'il y aura plus de 150 points de base d'ici 12 mois de coupure. Je me fonde sur le fait que quand on considère les taux d'intérêt à court terme dans l'histoire, en général, il y a eu un cycle de hausse très nette et quand on commence à réduire, on attend trop longtemps. Je ne serais pas étonné de ne voir aucune coupure de taux dans le premier trimestre, mais quand ils commençons, ce sera plus rapide que les gens s'y attend. Je pense qu'il n'est pas exclu qu'il y ait 200 points de base de moins d'ici l'an prochain.
- Je voudrais vous poser une question.
Qu'est-ce qui vous a le plus étonné cette année? Parlons de rétrospective.
Nous pensions savoir ce qui se passerait cette année, mais les choses se sont passées différemment.
- Pour moi, la plus grande surprise cette année, ça a été au mois de mars.
Il y a eu les deuxièmes et troisièmes plus importantes banque régionales qui se sont effondrées.
Il y a eu la version d'une ruée sur les banques façon XXIe siècle.
C'était vraiment une situation catastrophique. Ce qui m'a étonné, même encore, je ne sais pas comment les marchés pourraient évoluer au cours des mois qui suivraient. Or, les marchés étaient en hausse de 20 % au mois de juin. C'est bien différent. En rétrospective, la Fed n'a rien fait au niveau des taux d'intérêt mais a beaucoup gonflé son bilan pendant cette période.
C'est une raison de se rappeler, dans ces environnements de fin de cycle, dans une carrière typique d'investissement, on envoie peut-être une demi-douzaine de fois, il peut se passer des choses très bizarres avec un léger changement de liquidités parce que nous sommes en fin de cycle. Celle-là, je ne l'ai pas vu venir.
C'était une évolution fondée sur l'euphorie.
Deux faillites de grandes banques et puis les actions remontent de 20 %.
- Nous avons passé une année fascinante.
J'ai beaucoup apprécié tout le temps que vous nous avez donné pendant l'année.
J'ai hâte d'avoir des entretiens avec vous en 2024. - Cela m'a fait plaisir. Je vous souhaite une excellente année.
- Merci à Michael Craig de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute. Demain, Jacky He de Gestion de placements TD répond à vos questions sur les actions discrétionnaires. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Aujourd'hui, nous discuterons de ce que les investisseurs doivent garder à l'esprit à l'approche de 2024 avec Michael Craig de Gestion de placements TD. Anthony Okolie nous présente le dernier rapport sur l'inflation au Canada et ce qu'il pourrait signifier pour les taux. Hiren Amin nous montre où trouver des rapports sur les marchés.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Il y a du vert à l'écran.
L'indice TSX composite, dans le contexte de la hausse de 2 % aujourd'hui du brut de référence américain qui frise les 74 $ le baril, progresse de près de 1 %, soit 194 points. je remarque que le secteur du bois d'oeuvre y compris Canfor, est en hausse aujourd'hui. Canwest de plus de 11 %.
L'indice instantané des marchés américains comporte certains titres à la hausse, d'autres à la baisse, l'ensemble de l'indice progresse de plus de 10 %. Le secteur de la technologie progresse un peu plus que l'ensemble du marché, 67 points, soit 1/2 %.
Cavanna, un concessionnaire automobile en ligne, suscite l'intérêt des investisseurs. Celle-ci progresse de plus de 4 %.
Les marchés parient sur des baisses de taux l'année prochaine à mesure que l'inflation se rapproche de la cible, mais comme le montre le rapport sur l'indice des prix à la consommation Canada aujourd'hui, le chemin à parcourir risque d'être encore mouvementé.
Michael Craig nous rejoint pour nous expliquer ce que les investisseurs doivent garder à l'esprit pour l'avenir.
Bonjour.
- bonjour Greg.
- L'année a été dominée [---] à bien des égards, nous sommes à la fin de la remontée du Père Noël. La plupart des marchés sont essentiellement fermés pour l'année.
Les gens prennent des congés.
La désinflation continuera d'intervenir pendant un mois donné, elle pourrait être légèrement supérieure aux attentes, mais nous sommes en phase de désinflation depuis une année. Le pic de l'inflation était en juin, nous sommes à trois, je prévois que cela continuera de reculer.
La demande continue d'être détruite puisque les gens ne peuvent pas dépenser autant qu'autrefois. Au fur et à mesure que ceci continue à se réaliser, nous n'avons plus aucun motif d'inquiétude?
- Il y a toujours des soucis.
Nous avons avalé une dose assez corsée de médicaments pour parvenir à l'objectif. En réfléchissant à ce qui s'est produit, il n'aurait sans doute pas été nécessaire de procéder à un aussi grand nombre de hausses qu'il y en a eues, mais les banques centrales devaient également lutter contre les gouvernements, lesquels continuaient de mener des politiques budgétaires trop accommodantes qui ont fait remonter l'inflation beaucoup plus que nécessaire pendant la pré-pandémie.
Ce qui va engendrer un certain nombre de défis l'an prochain tandis que l'inflation rétrograde rapidement et que nous sommes toujours à des niveaux très restrictives de taux. Je pense que les marchés n'ont pas tort d'envisager des coupures l'an prochain et nous pensons d'ailleurs depuis longtemps, il est futile de tâcher de deviner quand de telles mesures seront prises. Le marché s'attendait à des réductions de taux massives au mois de juin après la chute des banques régionales aux États-Unis, mais je pense que les les coupures interviendront, elles seront assez nettes. Il n'y a pas de légères coupes ici et là, il y aura de fortes coupes puisque nous devrons gérer le cas d'une économie qui ne peut pas tourner à 5 %. Pour le coût des emprunts.
- Est-ce que les grands indices qui ont progressé tiennent déjà compte de ces coupures où il pourrait y avoir une remontée des actions l'prochain?
- Les indices se portent bien. Les marchés sont assez généreusement cotés.
Le niveau des marchés suppose que tout se passera bien.
Mais les marchés se sont situés dans une fourchette depuis deux ans à présent.
Sortir de cette fourchette pourrait avoir des conséquences considérables.
Cela pourrait représenter une percée psychologique.
Nous ne sommes pas particulièrement aussi.
Les actions bien progressives et les obligations aussi, les liquidités vont rapporter beaucoup moins prochainement parce qu'il y aura des réductions de taux, donc nous avons conservé des liquidités pour accroître notre capacité à prendre des décisions rapides.
Il y a toute une gamme de scénarios qui pourraient se réaliser pendant le premier semestre de l'an prochain.
Notre approche consiste à envisager les trajectoires possibles et à tirer des plans dans chaque scénario.
- Quand je me remémore l'année que nous venons de vivre, l'indice S&P 500 et le Nasdaq en particulier se sont comportés beaucoup mieux qu'on le croyait au début de l'année mais on reproche à ce marché de n'avoir pas assez d'ampleur. Si vous avez choisi les sept magnifiques, vous vous portez bien. Si vous n'avez pas choisi celle-là, vous faites du surplace.
- Oui. L'ampleur, vous demandez s'il y a davantage d'ampleur, eh bien, oui. Les titres à petite capitalisation ont atteint un creux de 52 semaines il y a quelques semaines et maintenant ils ont atteint un sommet depuis 52 semaines.
C'est vraiment le plus revirement le plus rapide que j'ai jamais connu. Les actions européennes, l'Europe se désindustrialise, l'Allemagne est dans une position difficile mais les actions se portent très bien. Il y a beaucoup de clients qui avaient des liquidités excédentaires et qui commencent à acheter tant qu'ils peuvent.
Les fonds du marché monétaire commencent à perdre des actifs, ce qui est un bon signe. Les investisseurs réaffecte leurs fonds au marché. Il y a eu d'autres entreprises laissées-pour-compte en rattrapage - au niveau des revenus fixes, parlons-en. Les titres à revenu fixe ont bien progressé. Quand on atteint 5 % dans le rendement des bons du trésor, il y avait un recul, on nous demande pendant l'émission: qu'est-ce qui s'en vient?
Est-ce que j'ai raté la remontée? Il y a une remontée et on se demande ce qui nous attend en 2024.
J'ai été étonné par le fait que les rendements obligataires ont atteint 5 %.
Beaucoup de participants du marché ont été également.
- Une partie de cette remontée était sans doute fonction du fait que les rendements étaient beaucoup trop élevés pour commencer, mais le marché des titres à revenu fixe avec beaucoup de chemin.
Une période de consolidation, serait saine.
[---] C'est un rendement supérieur aux types de créances. Il y a donc un bon rendement.
Les taux d'intérêt réel sur une obligation du gouvernement du Canada ou les obligations du Trésor américain tournent à 4 %. Si on soustraie les attentes en matière d'inflation au cours des prochaines années, rendement réel est supérieur à 1/2 %, presque. C'est très élevé.
Je pense que les taux d'intérêt devraient être entre zéro et 1 % long terme. D'ici un an, le marché obligataire aura une bonne année. Encore une fois, le contexte, c'est que les coupures s'en viennent vraisemblablement, sans doute plus que la Fed le laisse entendre.
L'inflation va reculer. La seule chose qui maintient l'inflation à l'heure actuelle, ce sont les loyers. Ce sont des chiffres qui évoluent très rapidement, surtout si l'on considère les courtiers d'appartements locatifs en ligne comme Zillow, les loyers reculent.
- Je ne me rappelle pas la station exacte, c'est peut-être une station erronée, personne ne sait ce que nous ne savons pas. Qui pourrait nous faire trébucher l'an prochain?
- Il y a deux façons de répondre à cette question. Au niveau aussi, l'inconnu connu, c'est que les participants des marchés, moi compris, faisons beaucoup de recherches en périphérique pour comprendre ce qui s'est passé et cela entre la conclusion que nous entrons en récession.
Le crédit est moins disponible, il y a du stress par exemple dans le secteur du financement automobile, mais il faut être ouvert à la prise de conscience qui pourrait s'agir d'un retour à la normale après une période extraordinaire de notre vie.
Pandémie mondiale, mesures de relance monétaire sans précédent, suivi par une série de mesures de resserrement monétaire sans précédent et nous revenons à la case départ. C'est l'atterrissage en douceur, le scénario de l'atterrissage en douceur.
S'il y a une chose que j'ai apprise cette année, c'est que pour rester sain d'esprit et garder un emploi dans ce secteur, il faut avoir beaucoup d'humilité.
Prenez l'IA cette année.
C'est l'intelligence artificielle et sa vogue qui ont fait grimper le marché cette année. D'un côté. De l'autre côté, il y a les répercussions décalées de la politique monétaire. La politique monétaire fait effet de façon inconnu et tardif. Les taux d'intérêt sur les prêts hypothécaires sont trop élevés, l'augmentation des prix a ralenti mais les prix sont nettement plus élevés qu'il y a deux ans.
Là, on commence à aborder une période de réduction des dépenses qui finalement va déboucher en récession.
Il y a une élection qui n'est pas sans importance des États-Unis l'an prochain. À l'heure actuelle, c'est pile ou face.
Lequel des deux candidats va gagner? Cela crée énormément d'incertitude. Il y a un certain nombre de phénomènes à surveiller en prochain. Je ne dis pas que tout va bien se passer, mais la distribution des scénarios est très large, aussi bien positifs que négatifs.
- Michael Craig répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Le fournisseur de services informatiques Accenture déclare que les clients deviennent prudents lorsqu'il s'agit de dépenses d'infrastructures. L'entreprise prévoit des ventes très inférieures aux attentes pour le prochain trimestre.
L'incertitude économique pesant sur le secteur. Ceci dit, Accenture s'attend à ce que ses clients renforcent leur position en matière d'intelligence artificielle en prochain.
Industrie aéronautique termine l'année avec de nouvelles commandes importants. La compagnie aérienne allemande Lufthansa déclare qu'elle achètera 200 avions à Airbus et Boeing une valeur totale de 9 milliards de dollars.
[---] Apple fait une pause dans la vente de certaines de ses montres intelligence, juste avant les fêtes de fin d'année. Le géant de la technologie est impliqué dans un conflit de brevet concernant la technologie de mesure de l'oxygène dans le sang. En conséquence, Apple interrompt les ventes des modèles séries neuf [---] les grands indices à présent. Dans le cadre de la remontée du brut de référence américain, l'indice S&P TSX est en hausse de près de 1 % aux États-Unis. L'indice S&P 500 progresse également, dans une moindre mesure, de 17 points, soit plus d'un tiers de pour cent.
Michael Craig Gestion de placements TD répond à vos questions sur la répartition d'actifs. Tout d'abord, compte tenu du niveau élevé d'endettement des ménages, devons-nous nous inquiéter de l'impact du prochain renouvellement de prêt hypothécaire?
Cette question porte sur le Canada, semble-t-il.
- Oui, bien sûr que nous devons nous en inquiéter. Si les dépenses de votre ménage augmentent de 1500 $ par mois, cela va plomber la consommation. La Banque du Canada le sait parfaitement.
Elle tient un discours énergique sur l'inflation. La stabilité financière la préoccupe aussi. Ce ne sont pas tellement les banques qui m'inquiétaient, mais plutôt les faiblesses du marché hypothécaire en ce qui concerne les prêteurs.
Il y a une industrie artisanale sur ce marché qui pourrait subir un certain stress. Qu'est-ce que cela signifie? Les taux sont trop élevés et nous allons devoir les voir baisser au Canada parce que le tiers des logements sont la propriété de leurs occupants.
C'est concentré sur ceux qui possèdent leur logement. C'est pourquoi la demande pas diminuée.
Il y a moins d'argent à consommer.
C'est une forte probabilité que la trajectoire de l'inflation sera à la baisse, et nettement.
- Parlons de sa trajectoire. Vous nous en avez parlé au tout début.
On pensait que ça progresse par 25 points à la fois, mais ça été beaucoup plus rapide. Inversement, on pense que les taux vont diminuer 25 points à la fois. Est-ce que les banques centrales volent beaucoup plus d'énergie?
- Oui.
Nous vivons dans un monde alimenté par le crédit.
Beaucoup de gens vivent sur leur carte de crédit.
L'expansion du crédit exige des actifs auquel le crédit est adossé. En général, c'est l'immobilier résidentiel. Si les prix dégringolent, un retour au niveau d'avant la COVID, c'est sain. Mais s'il y a une véritable chute des prix des logements, cela va engendrer une crise du crédit. Le crédit se tarira parce que les actifs sur lesquels vous vous adossez pour financer votre mode de vie valent moins.
C'est cela qui a amené les États-Unis à instaurer l'assouplissement quantitatif il y a une dizaine d'années.
Il faut accroître l'abordabilité, mais on ne peut pas tout avoir.
On ne peut pas faire en sorte que le logement soit abordable pour la plupart des gens sans qu'il y ait une récession profonde. C'est l'arbitrage auquel fait face la banque centrale, et en définitive le gouvernement.
Les décisions qui seront prises en mesure de politique seront passionnant à découvrir. Je ne sais pas quel sera le versant qui prédominera, mais ce sera une période d'incertitude pour notre économie en 2024 et 2025. Les renouvellements vont s'étaler sur un certain temps. Je pense que les taux vont baisser mais c'est beaucoup plus que les gens payent actuellement sur des prêts hypothécaires à taux fixe.
- Une question sur la bourse. Est-ce que vous prévoyez que cette remontée durera, et est-ce que ça vaut la peine de sortir d'un CPG pour acheter des actions?
- On ne peut pas vous donner des conseils de placement, vous avez dit qu'il y avait une tendance à la fuite d'actifs des produits du marché monétaire.
Les CPG sont très utiles lorsque vous avez de l'argent dont vous aurez besoin à court terme et que vous devez investir. C'est parfait si vous avez un à chaque service dans un an, le CPG parfait.
Pour ceux qui sont plus âgés ou qui ne travaille plus, parfois, le CPG et ça a beaucoup de bon sens parce que ça procure la certitude, mais pour ceux qui veulent bâtir un patrimoine, les CPG ne suivent pas le rythme de l'inflation et ne vont certainement pas permettre de parvenir vos objectifs de placement. Est-ce que ces bons moments? Je ne sais pas. Est-ce que le bâtiment continu d'augmenter? Je ne sais pas. Mais dans une perspective à plus long terme, pourquoi avez-vous investi dans des CPG pour commencer si c'est urgent plus long terme? Si c'est l'argent plus long terme, je crois que les gens ne se rendent pas compte [---] ne pas avoir de l'argent pour votre retraite, c'est pire. Les gens doivent changer d'attitude en matière de risque. Ne pas avoir assez pour sa retraite pour envoyer ses enfants à l'université plutôt de [---] gestionnaire FSA professionnel, et synchroniser le marché c'est le cadet de mes soucis. Nous sommes là pour créer de la richesse à long terme. Il faut que les investisseurs se préoccupent de ce qui compte vraiment, c'est-à-dire l'accumulation de l'argent au fil du temps. Ce n'est pas excitant mais c'est la façon de parvenir à bâtir un patrimoine.
- Ce que nous sommes devenus trop courts terme depuis deux ans?
- CP'est pire parce que nous sommes inondés d'information. Quand j'ai commencé, on n'avait pas accès à ces informations comme aujourd'hui. On y pensait pas. On pensait à la vie ce [---] c'est une façon assez malsaine passer à l'argent, mais c'est douloureux.
Nous éprouvons de l'euphorie, mais parfois il faut prendre du recul.
Je ne dirais pas ne pas y penser, mais c'est comme quand on va chez le médecin une fois par an.
Il faudrait considérer de la même façon les finances personnelles. C'est une façon plus saine de songer à l'argent.
- Toujours la remontée des marchés. Est-ce qu'il y a des secteurs à éviter?
- Encore une fois, nous ne pouvons pas donner des conseils directs, mais est-ce qu'il y a certains secteurs qui deviennent un peu plus [---] - il est difficile de répondre à cette question parce que comme je l'ai dit au début il y a une distribution des scénarios.
Si vous vous préoccupez d'une récession, les biens de consommation courante, n'ont pas participé à la remontée cette année.
Si vous recherchez une remontée cyclique, c'est l'énergie.
J'ai dit que vous devriez, nous avons désinvesti pendant la technologie, c'est certain.
Quant au secteur à éviter, il est difficile de répondre à cette question car cela dépend de la façon dont les choses se dérouleront l'an prochain et de ce que vous pensez que les marchés vont faire.
C'est une question pour un investisseur actif. En ce qui concerne la répartition sectorielle.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Michael Craig répond d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, pour soi la découverte de CourtierWeb.
Si vous voulez faire davantage de recherche sur les marchés, CourtierWeb vous propose des outils. Hiren Amin est formateur principale à Placements directs TD. Parlant de l'analyse approfondie sur les marchés. Où peut-on trouver ce rapport?
- Oui, ça me fait plaisir de passer de nouveau à votre émission. Quand il s'agit d'investissement, beaucoup d'investisseurs ne savent pas par où commencer. Il y a une abondance d'informations disponibles mais il y a également des solutions à guichet unique vous pouvez trouver son CourtierWeb. C'est ce que nous allons vous montrer aujourd'hui.
Cliquons sur l'onglet recherche puis, sous la rubrique marchée, sur rapport.
Cela vous donne accès essentiellement à une vue d'ensemble du marché de certains secteurs spécifiques, essentiellement tout ce que vous pourriez désirer pour prendre le pouls du marché de certains secteurs et industries. Il y a beaucoup de rapports, je ne vais pas rentrer dans le détail, mais il y en a un ou deux que je voudrais souligner qui vous permette d'envisager une perspective générale des marchés.
Nous utilisons des firmes de recherche de premier niveau, Morningstar, Argus, Quant Research.
Argus propose d'excellents rapports. Par exemple, rapport du jour à venir.
C'est en général publié après la clôture des marchés.
Cela vous donne une récapitulation prospective de ce qui s'est passé dans la journée et un rapport sur ce qui s'en vient pour la journée suivante, pour la semaine à venir. S'il y a des événements économiques clés qui vont intervenir d'ici un ou deux jours, ces chiffres vous sont présentés. Il y a également une perspective globale, évolution de différents marchés dans le monde, et puis il y a également une section canadienne qui donne des aperçus sur notre marché.
C'est un bulletin qui est court, excellent et qui permet de prendre le pouls du marché au quotidien. Il y a un autre rapport que je vous l'ai signalé, le rapport de perspective trimestrielle de Morningstar.
C'est un excellent rapport qui donne une idée de l'ensemble des secteurs.
Quels sont les secteurs où l'on peut trouver davantage d'ampleur?
Il pourrait s'agir d'un rapport a consulté, il y a une excellente ventilation des secteurs, un rappel rapide des données économiques et des comparaisons côte à côte nouveaux des perspectives économiques mondiales et les valorisations des différents secteurs.
C'est l'un de mes rapports préférés.
Dernier élément: vous pouvez vous faire envoyer ses rapports directement par courriel à votre boîte aux lettres.
Cliquez sur l'onglet nouvel et recherche et vous pouvez cliquer cette case et choisir quels sont les rapports que vous voulez vous faire envoyer. Ils ne sont pas tous disponibles ainsi mais la plupart le sont. Vous pouvez choisir ceux qui seront envoyés à votre boîte aux lettres et vous pouvez sélectionner plusieurs rapports.
Vous voulez faire envoyer par courriel.
- Beaucoup de sources d'informations très utiles. J'ai remarqué dans certaines pages, vous avez beaucoup de titres si je veux des données sur un titre en particulier?
- Vous saisissais le code de bourse du titre qui vous intéresse. On parlait il y a quelques instants d'Apple et de sa montre. Je vais cliquer sur Apple, ce qui affiche le profil.
Ce qu'on trouve dans ce rapport c'est très spécifique à la compagnie. Vous allez trouver ce que les spécialistes évaluent au niveau des notes qu'ils attribuent aux entreprises, des cibles de cours, il y a des commentaires. La thèse qui sous tend ses notes ces évaluations, plutôt que de se contenter d'acheter ou vendez, ils expliquent pourquoi pas il y a un excellent rapport, il y a le rapport des analystes Argus qui donnent de façon qui donne l'argumentaire qui sous-tend le l'évaluation de la note. Un autre de mes rapports préférés: Thompson sur les actions. Il s'agit d'une analyse fondamentale basée sur les rapports financiers avec des comparaisons avec les pairs.
- Merci Hiren Amin. Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
Comment pensez-vous qu'il faut se préparer pour l'élection américaine?
C'est notre spectateur fidèle Jeff qui pose la question. Merci Jeff.
- L'analyse ne sera pas facile à faire. Il faut à mon avis aborder la question sous trois angles différents.
D'abord, si Biden peut prévaloir, il est peu probable que les démocrates contrôlent malgré tout le Sénat.
Il va consacrer la plus grande partie de ces énergies d'ici quatre ans la politique étrangère mais il n'y aurait pas de paquet de mesures législatives de grande envergure.
C'est neutre pour le marché ou peut-être un peu haussiers parce que les démocrates ne veulent pas faire plus de dégâts qu'ils ne l'ont déjà fait. Si Trump gagne, les républicains vont vraisemblablement contrôler les deux chambres du congrès, la chambre et le Sénat. Il faut supposer que la priorité sera découpée en impôts et des tarifs douaniers. J'y réfléchis beaucoup.
Le défi, la dernière fois que Trump a gagné, le temps que j'arriverai au travail le matin, tout avait changé. C'est éphémère. Nous prenons garde car les choses pourraient changer mais je pense que c'est plutôt une relance des actions à petite et moyenne capitalisation axée sur les États-Unis parce que la concurrence va devoir pratiquer des prix plus élevés avec les positions des tarifs. Au niveau du marché obligataire, les tarifs ne sont pas tellement positifs. Il y a un choc d'inflation ponctuelle, cela va entraîner un marché du travail plus tendu et réduire la consommation intérieure.
C'est un défi pour le marché obligataire.
S'il y a des importantes augmentations des déficits non provisionnés, cela pourrait être assez passé inversement, d'autres pays pourraient riposter.
Étude à grande capitalisation américaine ne vont sans doute pas tirer leur épingle du jeu parce qu'il dépend de l'étranger.
Beaucoup de volatilité avec une présidence Trump.
Un candidat tiers n'a guère d'espoir de gagner mais il y a une certaine angoisse au niveau du parti démocrate à l'idée qu'on puisse remplacer Biden comme candidat, mais il ne reste plus beaucoup de temps.
Au niveau républicain, je songe à Nikky Haley.
Un ou deux scénarios à l'approche de l'élection. Il y a beaucoup de stress sur les marchés à cause de l'incertitude. Nos études historiques ont montré que s'il n'y a pas de récession, il y a une nette remontée des marchés après l'élection à cause de la certitude rétablie. Je crois que cette élection va compter beaucoup, beaucoup plus que la précédente, parce que c'est en 2028 que la société va se réorienter. On n'en est encore loin mais c'est un processus d'alignement des intérêts. C'est la dernière étape vers 2028 où il y a aura de nouveaux dirigeants de toute façon atteints des deux parties.
- Merci pour cette analyse de la situation américaine des résultats possibles. La question suivante, c'est l'ensemble de la planète. Que pensez-vous des dégâts géopolitiques actuels et de leur impact sur le marché?
- Ils n'ont pas eu un impact direct énorme sur le marché. À l'origine il y a un choc avec ce qui s'est passé en Israël et à Gaza, le pétrole a nettement baissé. Là où il y a un stress qui s'accumule, beaucoup de gens n'y pensent pas, c'est la capacité d'expédier des produits de base commence à être compromise. Il y a des oléoducs et qui ne fonctionne plus, de toute façon achète plus de pétrole à la Russie, qui doit le vendre indirectement à la Chine.
Avec ce qui se passe au Moyen-Orient, les voies maritimes sont entravées par la crainte d'impact. C'est très problématique. Cela va créer des pénuries dans les produits de base.
C'est un bon moment pour détenir des produits de base dans un portefeuille.
C'est là où se situe le stress. On pourrait passer des heures à discuter des géopolitiques pour préciser la situation, mais ces deux guerres sont au premier plan.
Cela crée un certain stress au niveau des produits de base. Dernière chose que je dirais, cela continu de faire en sorte que les compagnies de défense vont sans doute remonter.
Il y a eu un superbe dividende de paix depuis 91, tout le monde pensait qu'on n'avait plus besoin de Forces armées, je plaisante un peu mais je pense que la tendance s'est inversée pour plusieurs années. Les pays commencent à augmenter les dépenses de défense en proportion du PIB et ce rattrapage, c'est une tendance lourde et il faut choisir les occasions d'investissement.
- Michael Craig répond à d'autres que seulement quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvait nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
La lutte contre l'inflation et au cœur de l'actualité depuis un an. De nouveaux chiffres ont paru et la baisse de l'inflation s'est interrompue au mois d'octobre. Anthony Okolie analyse des derniers chiffres ainsi que les atomes de Services économiques TD.
- La situation est mitigée en ce qui concerne les données. Conclusion clé pour l'inflation globale, aucun progrès n'a été accompli sur un mois et l'inflation des services continue de bien se porte au mois de novembre. L'IPC demeura 3 % sur 12 mois, ce qui correspondait au quai réalisé en octobre, légèrement au-delà des attentes. L'inflation de base a légèrement baissé à 3,5 % sur une base annuelle.
Comme le graphique le montre, inflation globale et l'inflation de base diminue depuis juin 2022 lorsqu'elles ont atteint un pic à l'exception d'une flambée causée par les prix des sens. Les deux mesures de l'inflation que privilégie le Banque du Canada, les deux composantes des chiffres de l'inflation, ont été inchangé, au moins 3,45 % sur 12 mois, ce qui est plus que la moyenne.
L'inflation de la médiane a diminué à 2,3 % pour la médiane est à 2,6 % pour l'IPC corrigé.
Ceci devrait indiquer que la cadence de l'inflation sera obèse si quelque mois.
Quand on ventile les données par catégorie, il y a les prix de l'alimentation qui ressort et qui continuent d'augmenter mes plus lentement.
Il y a eu des diminutions globales des prix de l'alimentation, la croissance de ceux-ci ayant un réel ralenti pour le quatrième mois consécutif. Selon Statistique Canada, le prix des voyages touristiques a bondi de 26 % à cause des événements liés aux destinations dans les villes américaines.
Compensant cette flambée des prix du tourisme, les Canadiens ont payé moins cher à raison de 23 % de moins. Cela faisait parti des promotions du Vendredi fou.
Le volet du logement qui occupe une forte pondération a fait un pas dans la bonne direction et redescendra à 5 % novembre, une légère baisse par rapport à la cadence d'octobre, mais encore une fois les Canadiens continuent de ressentir l'impact des prix plus élevés au niveau des prêts hypothécaires et du loyer qui contribue le plus à la hausse sur 12 mois.
Pour l'avenir, Services économiques TD prévoit que la demande fédéra dans l'économie l'an prochain, ce qui continuera d'exercer une pression inflationniste au cours des mois à venir.
Il y a un chiffre global, il y a toujours beaucoup de composantes, Services économiques TD a-t-elle changé d'avis quant à la survenue des coupures de taux?
Services économiques TD considère toujours que les coupures de taux vont intervenir.
Il se pourrait que l'inflation prenne plus de temps diminue au Canada mais les services économiques et des [---] pour commencer à réduire les taux, ce qui devrait contribuer à la reprise de la croissance à la fin de leur prochain et améliorer la croissance du PIB réel à deux en 2025.
- Merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les titres qui bougent sur le marché.
Voici les 10 TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a beaucoup de vert à l'écran.
Commençons par ce qui n'est pas positif.
Cameco, qui a une excellente année, recule légèrement aujourd'hui, en baisse de 3 %.
Le reste du secteur de l'énergie se porte bien. Le secteur financier également est à la hausse et le secteur des produits de base, voici les trois grands secteurs de l'indice TSX composite. S'il monte de concert et qu'on ajoute Shopify qui progresse de 2 %, vous comprendrez pourquoi l'indice TSX composite est en hausse de 1 %. Aux États-Unis, voici l'indice CP 100.
Les gains des derniers jours se prolongent la situation plus diversifiée. Parmi les fabricants de semi-conducteurs, AMD progresse légèrement. Son rival NVIDIA qui a beaucoup progressé cette année recule presque 2 %. Pfizer remonte, essentiellement la situation est mitigée pour l'indice S&P 100. Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD.
Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
[---] S'il s'agit de coupures de taux des banques centrales, les produits à taux fixe, et bien tout dépend de votre situation financière. D'un autre point de vue, les coupures de taux s'en viennent vraisemblablement.
Supposons, peut-être que non, mais supposons qu'elles s'en viennent. Les fonds à courte duration, c'est-à-dire où la durée (...) cette base, il y a un mouvement dans les rendements mais pas dans les prix puisqu'ils sont moins sensibles.
Notre approche est fondée sur ce que nous appelons l'univers, c'est-à-dire une duration de 15 ans environ.
C'est là où encore une fois il y a un certain risque de crédit mais lorsque les rendements diminuent, c'est là qu'il y a beaucoup plus de sensibilité à l'évolution des rendements. Ce sont également les fonds qui ont donné de mauvais résultats.
À un moment donné il s'est en baisse de 4 % ils ont remonté de 6 % après. C'est ainsi que nous nous sommes positionnés sur les marchés obligataires.
- Une dernière question.
On a beaucoup parlé des banques centrales.
Combien devrait il y avoir coupures de taux en 2024 si on les additionne?
- Je pense qu'il y aura plus de 150 points de base d'ici 12 mois de coupure. Je me fonde sur le fait que quand on considère les taux d'intérêt à court terme dans l'histoire, en général, il y a eu un cycle de hausse très nette et quand on commence à réduire, on attend trop longtemps. Je ne serais pas étonné de ne voir aucune coupure de taux dans le premier trimestre, mais quand ils commençons, ce sera plus rapide que les gens s'y attend. Je pense qu'il n'est pas exclu qu'il y ait 200 points de base de moins d'ici l'an prochain.
- Je voudrais vous poser une question.
Qu'est-ce qui vous a le plus étonné cette année? Parlons de rétrospective.
Nous pensions savoir ce qui se passerait cette année, mais les choses se sont passées différemment.
- Pour moi, la plus grande surprise cette année, ça a été au mois de mars.
Il y a eu les deuxièmes et troisièmes plus importantes banque régionales qui se sont effondrées.
Il y a eu la version d'une ruée sur les banques façon XXIe siècle.
C'était vraiment une situation catastrophique. Ce qui m'a étonné, même encore, je ne sais pas comment les marchés pourraient évoluer au cours des mois qui suivraient. Or, les marchés étaient en hausse de 20 % au mois de juin. C'est bien différent. En rétrospective, la Fed n'a rien fait au niveau des taux d'intérêt mais a beaucoup gonflé son bilan pendant cette période.
C'est une raison de se rappeler, dans ces environnements de fin de cycle, dans une carrière typique d'investissement, on envoie peut-être une demi-douzaine de fois, il peut se passer des choses très bizarres avec un léger changement de liquidités parce que nous sommes en fin de cycle. Celle-là, je ne l'ai pas vu venir.
C'était une évolution fondée sur l'euphorie.
Deux faillites de grandes banques et puis les actions remontent de 20 %.
- Nous avons passé une année fascinante.
J'ai beaucoup apprécié tout le temps que vous nous avez donné pendant l'année.
J'ai hâte d'avoir des entretiens avec vous en 2024. - Cela m'a fait plaisir. Je vous souhaite une excellente année.
- Merci à Michael Craig de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute. Demain, Jacky He de Gestion de placements TD répond à vos questions sur les actions discrétionnaires. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!