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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens sur la question des titres reliés aux produits de consommation discrétionnaire. En dépit du fait que les foyers éprouvent des difficultés financières, nous entendrons un commentateur. Jason Hnatyk va vous indiquer comment on peut faire du sur mesure sur la plate-forme avancée.
Comment communiquer avec nous? Utilisez l'adresse courriel à l'écran ou utilisez la case des questions au bas de l'écran.
Mise à jour maintenant au sujet des marchés. Les actualités.
D'abord, le TSX et notamment le secteur pétrolier qui est à la hausse. Le prix du baril.
Environ 30 points de hausse.
Les revenus sont un peu plus faibles avant le temps des fêtes. Nous sommes dans le vert faiblement.
Il y a notamment Aritzia qui était un grand gagnant pendant la pandémie. Un peu plus difficile en 2023, mais à 27 59 aujourd'hui, c'est une hausse de 6 %. Une pause maintenant du côté des aurifères.
Alors que le cours de l'or avait grimpé.
Kinross est à la baisse un peu plus de 1 %.
Au sud de la frontière, le S&P 500 flirte avec des records. Aujourd'hui, il est modeste, disons 3 % à la hausse, soyons généreux. Maintenant, le Nasdaq, secteur des technologies notamment, c'est un peu plus vigoureux.
Bien sûr, les volumes reviennent.
Un cinquième de pour cent de hausse.
Cependant, faiblesse du côté de FedEx.
248 $ l'action, une baisse de 31 $, 11 % même un peu plus.
C'est décevant pour les prévisions.
Voilà pour les actualités des marchés.
Donc les titres liés aux produits de consommation discrétionnaire, ça allait plutôt bien cette année mais les consommateurs trouvent difficiles les coûts de consommation, les coûts d'emprunt plus élevés. Qu'est-ce qu'ils annoncent pour 2024? Jacky He.
- Merci de m'avoir invité.
2024 approche, l'année était plutôt bonne pour les produits de consommation. Quelles étaient les moteurs de cette hausse?
Rappelez-vous, c'était intéressant l'année dernière, on a parlé des perspectives pour ce secteur. Les consommateurs faisaient face à beaucoup d'inflation.
Il y avait beaucoup de hausse des cycles de taux d'intérêt. Les multiples étaient à la hausse.
Ils se sont contractés négativement. C'est rare que ça se produit.
On avance maintenant d'une année, le secteur a eu un rendement de 40 %, donc malgré tout c'est 20 % si on exclut certains facteurs plus capricieux.
Pourquoi? À cause des attentes faibles.
Les sociétés ont pu faire mieux que les attentes. C'est important de se rappeler aussi, vous avez parlé que les consommateurs éprouvent des difficultés, mais ils ont continué de dépenser. Ils sont passés d'une catégorie à l'autre.
Pour l'ensemble, les revenus étaient plutôt bons dans ce secteur.
Alors que 2024 approche, est-ce que la Fed, la Banque du Canada, les banques centrales ont commencé à réduire les taux d'intérêt et quelles seraient les conséquences pour le secteur des produits discrétionnaires?
- Je pense qu'il vaut mieux visualiser tout ça. Le premier tableau que je vous apporte est très important. On peut voir les zones en gris qui indique historiquement les cycles car c'était plus facile et la performance relative. Le secteur a tendance à moins bien réussir avant une réduction des taux d'intérêt.
Il réussit mieux par ailleurs pourquoi?
Parce que c'est un secteur qui est un indicateur précoce.
Il y a beaucoup de cours du capital donc quand les taux d'intérêt sont élevés, c'est coûteux de faire fonctionner ces entreprises. Donc les actions se vendent à des multiples plus faibles.
Quand on renverse cette tendance, ça peut soutenir évidemment ce genre d'action. Si on voit l'intérieur du secteur, environ 70 % des actions étaient en deçà des moyens historiques. Pour les investisseurs à long terme, je pense qu'il y aura de belles occasions l'an prochain.
- Oui, des occasions à examiner.
Maintenant, les consommateurs eux-mêmes.
En bout de piste, ces actions vont reculer peut-être en fonction des comportements des consommateurs. Ça a été intéressant depuis quatre années ce qui s'est passé du côté des consommateurs. Changement de comportement. Qui s'annoncent pour l'année prochaine?
- Les consommateurs revoient tout ça et on peut examiner les taux de délinquance des emprunts. Le problème, tout le monde le sait ou à peu près, la question la plus importante, c'est si les consommateurs vont tomber d'une falaise, s'il y aura une récession ou pas.
Je pense que comme consommateurs, ça m'inquiète moins, les questions de désinflation, de déflation. C'est plutôt: combien coûte produit aujourd'hui en comparaison de ce qu'il coûtait hier et combien je gagne aujourd'hui en comparaison d'hier? Si je compare ces deux facteurs, depuis la pandémie, on peut constater que les consommateurs ont vécu trois étapes.
Pour leurs économies. Au début, ils ont reçu des chèques des gouvernements et s'est passé dans leurs comptes bancaires pour l'essentiel. Mais l'an dernier, quand l'inflation rattrape les revenus, les consommateurs ont commencé à éprouver ce problème.
Ils ont commencé à financer leurs achats avec leurs économies. Maintenant, alors que ces économies sont réduites, les consommateurs voient qu'ils ont plus de difficultés, mais par contre le marché de la main-d'œuvre est meilleur. Si ça se poursuit en 2024, on ne peut pas vraiment penser que la consommation va s'effondrer, mais les consommateurs vont continuer d'être sélectifs.
- C'est très intéressant, ce tableau que vous avez montré. Au-delà de l'année prochaine, qu'est-ce qu'on doit envisager comme investisseur?
- Eh bien, dans ce domaine, il y a un facteur dont on n'a pas assez parlé.
Ils ont tendance à avoir de meilleures capacités numériques. Ils ont tendance à gagner, à être plus fort du côté des médias sociaux pendant la pandémie, le nombre de personnes qui utilisent les médias sociaux a explosé.
Mobiliser les compagnies autour de ça, ça s'est accéléré aussi. Il y a des influenceurs qui aime tel ou tel produit, alors ça compte beaucoup. Pendant ce temps, les plates-formes ont simplifié leur opération et ont offert des caractéristiques intéressantes au consommateur et ça a changé structurellement les habitudes des consommateurs.
Même les moments où les grands-mères achètent en ligne. Ça entraîne des conséquences structurelles sur les entreprises. Exemple, il y a 20 ans, quand on réservait une chambre d'hôtel, on téléphonait, on réservait. Téléphoner, imaginez!
il y a 10 ans, les gens ont commencé à se présenter en ligne, à trouver des agences de voyages en ligne, on comparait les prix, ont consulté les photos et réserver.
Aujourd'hui, de plus en plus de gens vont directement dans les médias sociaux. Ils voient les vidéos des autres consommateurs, de leur expérience dans les hôtels.
Les hôteliers sont propriétaires d'une partie du contenu en offrant des points de fidélisation.
Ils sont en mesure de remporter une part du marché en comparaison des agences de voyages.
Maintenant, les marques en matière de mode et les influenceurs dans son secteur, comment les gens vont-ils dépenser?
Pour que la mode se manifeste.
- Vous êtes très au courant de la mode, vous êtes bien habillé après tout.
Si on voit les médias sociaux, écoutez, je pense qu'ils ont raccourci le cycle de la mode. Même en Asie, un influenceurs peut entraîner des conséquences sur ce qu'on achète au Canada.
- Oui, la mode éphémère, exact.
Les consommateurs vérifient rapidement ce qui s'offre le meilleur marché.
Traditionnellement la mode durée de saison. Ils avaient six mois entre les deux pour se préparer en vue de la saison suivante, faire fabriquer leurs produits, les faire distribuaient. Maintenant, ça se fait en quelques semaines. Récemment, quand on parle de Shein par exemple, il peut le faire en une semaine: les consommateurs aiment beaucoup ça. C'est un défi pour les entreprises. La mode change si vite, il y a des gens qui s'adaptent moins vite, il y en a qui auront des manteaux trop longs alors que la mode est aux manteaux courts.
- Oui, ça entraîne des conséquences il y a plus de concurrence du côté de la vente au détail. Il n'y a pas simplement Shein, il y en a d'autres, Temu par exemple, très populaire cette année. Pas à cause de leur taille, c'est une petite entreprise, ils sont très ambitieux, ils croissent rapidement, font surtout du commerce électronique. La raison de la réussite, c'est qu'au-delà de l'engagement du côté des médias sociaux, ils essaient de reproduire le succès qu'ils ont connu en Chine en Amérique du Nord. Ils dépensent beaucoup du côté des médias sociaux pour essayer de mobiliser les consommateurs, de mieux comprendre leurs besoins et de promouvoir leur prix réduit. Mais est-ce qu'ils sont une véritable menace sur notre continent? Ça dépendra s'ils arrivent à retenir les consommateurs.
Voyez Temu, dans leur cas c'est à la baisse les acheteurs actifs sur la plate-forme depuis l'été dernier.
Les consommateurs, après avoir téléchargé leur application, niveau pas régulièrement. C'est difficile pour l'entreprise de croître au même rythme.
L'avantage, c'est le service qu'ils offrent.
- Fascinant. Bon début d'émission. On reviendra à vos questions qu'on adressera à Jacky dans quelques instants. Je vous rappelle comment communiquer avec tous.
Sur l'adresse à l'écran, vous pouvez nous écrire.
Mise à jour des actualités dans le monde des affaires. Voyons les marchés boursiers.
Les actions de FedEx subissent des pressions négatives. Ils ont réduit leurs prévisions de chiffre d'affaires. FedEx indique que son unité expresse qui expédie par voie des airs a connu une baisse de 60 % de son revenu récemment.
Les consommateurs cherchent des façons plus économiques d'envoyer les produits.
FedEx baisse de 11 %.
General Mills, qui réduit ses prévisions disant que les consommateurs achètent des céréales moins coûteuses.
La compagnie indique des changements de comportement plus prononcé que prévu.
Les ménages qui éprouvent des difficultés financières cherchent des produits moins coûteux.
Chez General Mills, une baisse de 8 %.
Winnebago qui dit que ses revenus sont moins élevés que prévus.
Les ventes avaient augmenté si on parle de volume, mais les réductions de prix ont entraîné des prix moyens réduits.
Ils sont à 74 $ l'action.
Les marchés, donc. Commençons par le S&P TSX. Les volumes commencent à regrimper, remonter alors qu'on approche des fêtes.
Le S&P 500 flirte avec des records historiques. Hausse peu prononcée pour l'instant, 1/10 de pour cent. Jacky He répond à vos questions sur les produits discrétionnaires. Est-ce un bon moment pour acheter des actions d'Amazon?
- 80 % de rendement et 70 % est fonction de leur recette. C'est impressionnant.
Beaucoup de stabilité. Les gens cherchent à obtenir de la valeur pour leurs dollars.
Il y a eu l'optimisation des coûts chez Amazon, des compagnies qui cherchent à refaire leur flux de travail. On verra ce qui arrive aux marges d'Amazon.
Il y a environ un an, on a eu l'impression que la haute direction reprenait le contrôle de ses coûts de production et ça a été le cas pendant toute l'année. Ils ont réussi à réduire leur main-d'œuvre et à simplifier leur production, leur fonctionnement, et plus récemment ils ont régionalisé leurs réseaux d'approvisionnement en Amérique du Nord.
Ça les aide beaucoup à obtenir de meilleures marges bénéficiaires.
Quelques centaines de points de base d'amélioration. Ils ont mieux réussi que les prévisions. La menace par contre qu'on sous-estime peut-être, c'est la concurrence.
Temu réussi à perturber ce modèle d'Amazon en Chine.
Si on voit ce qui se passe en Chine, les observateurs disent qu'ils obtiennent des prix moins élevés sur Temu et qu'ils ont environ le même profit que sur Amazon parce que c'est une petite compagnie alors ils peuvent accroître leur visibilité assez rapidement. Au fil du temps, si Temu tient le coup, du parti d'Amazon pourra en pâtir.
Si Amazon voulait concurrencer sur les prix, des facteurs pour échouer. Ça pourrait entraîner des conséquences sur leurs marges bénéficiaires. Entre-temps, Amazon est sur la bonne voie pour l'instant.
- Intéressant, ce qui se passe du côté d'Amazon.
Par ailleurs, vos perspectives sur Tesla?
Les gens parlent toujours d'Amazon est le point de départ.
Maintenant, Tesla, c'est intéressant aussi.
Le cours de l'action a presque doublé.
Mais c'est autre chose que Amazon.
Beaucoup de sentiments qui jouent.
Voyez leurs bénéfices qui a réduit d'environ 30 %. Un très mauvais rendement dans leur secteur. Mais comme on essaie beaucoup sur l'intelligence artificielle que c'est un chef de file, il y a un meilleur rendement du cours de leur action.
Mais est-ce qu'ils vont tenir le coup à long terme? Ça me paraît très probable parce qu'ils sont les premiers à intervenir si on parle des données en matière de conduite autonome. Ils ont accumulé 500 millions de miles de données sur la conduite autonome.
Ce chiffre croît de façon exponentielle.
Autre chose importante pour l'intelligence artificielle, c'est la capacité computationnelle de calcul. Ils ont leurs propres puces.
S'il continue sur cette voie, ça aura un grand effet de réseau. Leurs logiciels sont plus intelligents, [---] en bout de piste à permettre à Tesla d'aller au-delà de ce qui se fait dans l'industrie automobile. Entre-temps, il y aura peut-être des défis pour leur action.
- Oui, j'ai l'impression que ce que vous dites, c'est que ce n'est pas simplement une question d'intelligence artificielle mais aussi d'automatisation.
Mais les fabricants automobiles disent que la demande de véhicules électriques est un peu moins forte que prévu.
- Oui, ça a été un thème qui revient souvent dans le secteur automobile, pas seulement pour les véhicules électriques sont beaucoup plus coûteux que les autres voitures, mais ça devient coûteux pour acheter. Il y a eu une augmentation d'environ 35 % depuis la pandémie. Les revenus des gens n'ont augmenté que de 25 %. Il y a là un problème. Rappelez-vous que Tesla, les multiples sont peut-être élevés, on peut le croire, et est-ce que les bénéfices vont continuer d'augmenter à la même hauteur?
- Changement de vitesse au printemps.
Passons à Home Depot.
Il y a eu des défis du côté du secteur de la rénovation.
Le rendement est quand même supérieur 10 % mais moins fort que l'ensemble du secteur.
La raison à cela, c'est que beaucoup de consommateurs s'éloignent des biens et passe plutôt vers les services.
Ils voyagent plus plutôt que de dépenser sur leur maison. Home Depot en a ressenti les effets.
Il y a une chose dont il faut tenir compte, d'après mon analyse, il y a les biens de consommation personnelle qui joue, mais les prix des maisons aussi.
L'abordabilité évidemment.
Certains de ces facteurs commencent à sembler récupérés. Il y aura peut-être donc une reprise en 2024.
Ce qu'il nous faut vérifier du côté d'Home Depot, c'est de voir si oui ou non, en fait pendant combien de temps les gens vont faire moins de rénovation est passé du côté des services. En bout de piste, on l'a vu que les choses se normalisent donc peut-être que l'an prochain ce sera plus équilibré.
- Autre question. S'il y a une réduction des taux d'intérêt de la part de la Fed et que les gens veulent de nouveau acheter des meubles, faire des rénovations, c'était très important pendant la pandémie évidemment, chez moi on a fait un patio, on a construit, on a rénové, mais si on veut aller voyager, c'est autre chose.
Donc est-ce qu'il y aura une normalisation?
- Oui, écoutez, une grande partie des défauts du côté de la rénovation résidentielle, c'est que les ventes résidentielles ont beaucoup chuté.
Beaucoup de gens étaient coincés avec leur maison actuelle, il était coincé au niveau des taux d'intérêt.
Si on constate clairement une réduction de l'offre dans le marché et résidentiel que ça soutient le prix des maisons aujourd'hui, si ma maison vaut plus chère que j'ai confiance qu'elle vaudra plus l'an prochain, je serai sans doute de nouveau disposé à investir dans les maisons. Cette catégorie, la construction immobilière et même l'immeuble, ça pourrait grimper l'an prochain.
- Comme toujours, assurez-vous de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
On reviendra à Jacky He dans quelques instants. Maintenant, secteur éducation.
Bien, aujourd'hui, nous allons aborder la plate-forme avancée pour les investisseurs actifs. Jason Hnatyk, spécialiste du domaine, se joint à nous.
Indiquez-nous comment on peut faire du sur-mesure sur la plate-forme.
Montrez-nous comment.
- Oui, allons-y. Il y a beaucoup de caractéristiques dans la plate-forme avancée.
Il y a des outils qui n'existent ailleurs que sur notre plate-forme et qui ne sont pas sur CourtierWeb. Cette plate-forme avancée permet d'avoir les données qui vous intéressent.
Du sur-mesure pour votre expérience.
Ce n'est pas la même chose pour tout le monde. Chacun prévoit ce qui compte pour lui ou pour elle. Voyons un petit peu à quoi ça ressemble. On jette un coup d'œil ici en haut à gauche, l'onglet vers la droite, ce sont les réglages par défaut qui se trouve sur la plate-forme quand vous vous y présentez.
On peut les modifier à sa guise.
Mais si on veut vraiment faire plus et mieux, on peut créer de nouveaux à partir de zéro.
À droite, à côté des onglets actuels, vous pouvez atteindre ce qui se passe à l'écran.
Des schémas. Il y a trois choix possibles de chez moi.
Pour moi, j'aime bien ce qui figure à droite, ça me permet de structurer les choses comme ça me convie. Je vais choisir ces trois colonnes.
Je donne un titre, je l'appelle Parlons Argent en direct. Ici, je l'ajoute et ça va figurer maintenant au rôle de l'écran en bleu. Il y a des +.
C'est là qu'on voit les outils qu'on peut faire sur-mesure. Je clique sur plus, il y a les composantes disponibles.
Essayez de vous-même pour voir ce qui vous convient. Choisissons peut-être ici une liste de vérification de choses à surveiller.
Voyons ce qui ressort. Au centre, je mets un tableau au milieu de l'écran, et à droite, disons des nouvelles.
Pour que ce soit plus diversifiée, ce qui figure à l'écran. Dans ce schéma personnalisé. Si on veut passer au palier supérieur, je peux interreliés ces trois outils.
J'attire votre attention sur les trois rectangles en haut à gauche. C'est mon menu de configuration. Je vais envoyer mes renseignements de la liste de surveillance vers le graphique, le tableau, et mes nouveaux outils.
Ce qui se produit maintenant, c'est que quand je choisis un symbole à partir du tableau, ça se répercute sur les deux autres panneaux qui figurent à l'écran.
C'est une façon de créer un schéma personnalisé. Votre imagination, c'est la seule chose qui va vous limiter. À vous de jouer.
- Merci. Vous avez piqué mon intérêt sans doute l'intérêt de beaucoup d'auditeurs.
Ils veulent en apprendre plus?
- Il y aura beaucoup d'occasion d'en apprendre plus sur la plate-forme. Vous aurez remarqué qu'il y a un bouton apprentissage en haut de l'écran. Si on clique là-dessus, nous avons téléchargé beaucoup de vidéos sur des sujets précis, donc on fait défiler en bas de l'écran une vidéo sur l'expérience personnalisée, ce sera un bon point de départ, mais on peut aussi suivre les classes de maître sur ce sujet.
Il y a 1, Cours d'une heure d'ailleurs qu'on peut trouver à même CourtierWeb.
Les classes de maître sont l'âme et je vous signale aussi d'autres occasions d'apprendre par des vidéos, il y a aussi la possibilité d'utiliser des filtres, ça figure à droite, et si vous êtes sur CourtierWeb, il y a 12, Cours que vous pouvez choisir sur les occasions de transiger sur les marchés, beaucoup de bons outils, d'apprentissage disponible.
- Très bien. Comme toujours, merci Jason.
- Ça me fait plaisir.
- Jason Hnatyk, spécialiste en formation.
N'hésitez pas à en apprendre plus et aller voir les vidéos et les classes de maître.
De nouveau Jacky He répond à vos questions. Les compagnies qui offrent des produits de luxe, qu'en pensez-vous?
- Cette année pour eux ça a été une montagne russe. Au début c'était très bon.
Plus tard dans l'année ils ont vécu une certaine normalisation. Les produits de luxe, je parle des produits surtout, ont vécu une excellente croissance depuis deux ou trois en même temps ça ralentit.
Ils ne chutent pas, ils ne tombent pas en bas de la falaise, comme on dit, mais si vous êtes prêts à acheter une montre à 100 $, peut-être que vous n'en achèterez pas une deuxième l'année prochaine.
La demande se normalise et ça crée une polarisation quant aux marques. Le rendement selon les marques varie beaucoup.
Pour les marques moins luxueuses, la récupération va être plus difficile.
Je pense à Gucci ou Burberry. Si on parle d'Hermès ou Dior ou Chanel ou même Ferrari, la demande de produits reste très vigoureuse. Ça a été le cas tout l'année.
Produit très luxueux. Quoi surveiller pour l'année prochaine? Ce serait le tourisme en Chine. Ça a été une contrainte à la demande cette année à cause des problèmes de visa, à cause du manque de capacité de transport aérien. En novembre, on voit que les choses reprennent. Maintenant, la consommation en Chine en comparaison de 2019 est à 60 %. En comparaison de l'Europe pour 2019.
Si ça se poursuit et si on peut utiliser les États-Unis comme comparatif, il pourra aller bien au-delà du niveau 2019.
Mais on va voir ce qui arrivera aux facteurs macro-économiques en Chine et si la capacité de transport aérien grimpera.
- J'étais à Las Vegas l'an passé, apparemment faut que j'y allais.
D'après ce que je comprends, chaque casino un centre d'achat. Il y avait toujours des produits Burberry et coach. Ils achetaient des grands sacs à main, des marques de luxe. Combien on dépense dans ces magasins incroyables!
- vous avez peut-être moins d'argent pour ces produits là si vous achetez des billets d'avion.
Le secteur du voyage a été intéressant cette année. Rappelez-vous que la demande de voyage, on peut entrevoir sur un mot de d'avance à cause des données, de ce que les gens ont acheté d'avance. Les gens ont l'intention de beaucoup dépensé dans l'année qui vient en matière de voyage. Ça entraîne des conséquences sur les hôtels et les casinos. On commence à entrevoir que les voyageurs essaient de nouveau de voyager autant qu'auparavant, il faudra voir s'ils seront limités. C'est un peu limité depuis un an ou: est-ce que ça va s'effondrer tout d'un coup pour une quelconque raison?
Il y a une demande pour ce genre de produits dans les marchés internationaux États-Unis.
On n'a pas encore attrapé les voyages d'affaires qui existaient auparavant. Les voyages de groupe non plus.
N'ont pas atteint les niveaux 2019. Pas encore. Il faut donc voir ce deux pour ces deux secteurs ce qui arrive en 2024.
- En voyage, on dépense un peu plus. Ces compagnies de voyage international, vos perspectives? Qu'est-ce que ça annonce pour 2024?
- Écoutait, quelques noms ressortent qui pourraient être intéressants.
Je pense aux compagnies qui tiraient parti du secteur voyagent, s'ils ont un bon modèle d'affaires, résiliant, ça pourrait très bien du côté du secteur hôtelier.
Hilton, Hyatt, par exemple.
Une grande partie de leur croissance est fonction de leur croissance unitaire.
S'ils ont plus d'unité, ils peuvent recevoir plus d'argent.
La construction, ça dépend du taux de financement. Si le taux de financement baisse, ça deviendra plus facile pour eux d'accroître le nombre de chambres d'hôtel en prochain. Ce serait peut-être un bon facteur.
Si la demande ne chute pas trop, que les taux d'intérêt baissent, ce sera bon pour eux.
- Je vous rappelle que j'ai quitté Las Vegas avec moins d'argent que quand je suis arrivé. Je ne joue pas beaucoup aux jeux de hasard.
Une autre question que nous envoie nos auditeurs. Lululemon, le secteur de la vente au détail, qui s'en tire bien même si certains prévoient une récession.
Lululemon, c'est très particulier.
Pensons à l'ensemble des marchés. C'est presque partout des croissance de plus de 10 %. La raison à cela, c'est qu'ils ont toujours de nouveaux produits à offrir.
Les consommateurs les aiment.
Il s'adresse directement au consommateur.
Ils n'ont pas besoin d'intermédiaire.
[---] Ils essaient de croître au sein de leur communauté dans les médias sociaux.
On peut trouver leurs produits, il y a toutes sortes d'affichages dans les médias sociaux, il communique directement avec les consommateurs et les comprennent mieux que leur pairs.
Ils ont toujours des nouveaux produits que les consommateurs acceptent bien.
Ce qu'il faut surveiller pour Lululemon, savoir à quel point leur marge bénéficiaire peut être diluée alors qu'ils ont des ambitions internationales et que ça pourrait être moins productif au début à l'international. Ça pourrait entraîner des conséquences sur leur marge bénéficiaire, sur leur vente.
- Un autre type de produit de vente au détail. TGX.
Ce nom a été gagnant ces dernières années.
Bien des gens ont commencé à s'y intéresser.
Ils ont acheté plus de produits de la part de TGX, pas simplement des gens, c'est-à-dire que les gens ont tendance à acheter des produits plus chers une fois qu'il commence à devenir un de leurs clients.
Autre chose qu'on n'a pas assez évoquée, c'est qu'ils ont, ils font beaucoup de vente dans le secteur résidentiel.
Des produits qu'on utilise à la maison.
Ils ont des augmentations importantes en comparaison des autres compagnies.
La catégorie des produits à domicile grimpe, et bien ça pourrait être un bon facteur pour des entreprises comme TGX.
Je peux acheter des jeans Levis, par exemple, ce n'est pas ce que je porte aujourd'hui, je peux les acheter chez Marshalls, des stocks qui existent ailleurs que Marshalls achetait. Est-ce que c'est un facteur important, cette tendance?
- Oui, bien sûr.
L'an dernier, quand on parlait de TGX, on a dit qu'ils ont tiré parti des stocks trop élevés.
Ça a été réduit cette année.
Il faudra peut-être deux trimestres.
Pendant cette période, TGX a établi de bonnes relations avec ses fournisseurs, avec ses marques, car s'ils sont importants après tout. Leurs magasins sont plus beaux.
C'était intéressant pour les fournisseurs que leurs produits se soient vendus dans ses magasins.
Mais l'an prochain, ça reste à voir.
- Oui, est-ce que je peux porter des jeans pendant cette émission? Voilà la question.
On reviendra, mais je vous rappelle de prendre de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Communiquer avec nous quand vous le voulez si vous avez des questions sujet des actualités démarchées. Nos invités veulent vous entendre.
Envoyez-nous vos questions. Il y a deux façons de procéder pour communiquer avec nous. Par l'adresse courriel à l'écran ou encore la bonne des questions au bas de l'écran sur CourtierWeb.
Tapez votre question et envoyez-la. On verra si un de nos invités peut vous répondre ici même.
Le tableau de bord avancé, la plate-forme avancée, le TSX 60, un tri en fonction du prix du volume, des cours et des volumes, donc il y a des inquiétudes du côté des voies de transport pétrolier. Ça a entraîné des conséquences sur le brut de référence, mais c'est un peu mixte.
Suncor, après une année robuste, du côté de l'uranium, il y a une baisse aujourd'hui. Rien de trop dramatique. Plus loin, on voit une pause dans la reprise du secteur minier, et du côté de Shopify, un peu à la hausse récemment, par la baisse aujourd'hui.
Le FCP, on se rapproche du temps des fêtes, les volumes commencent à se normaliser.
Google, une hausse de 3 %, mais c'est FedEx qui ressort à l'écran aujourd'hui.
Le géant de l'expédition maritime voit le cours de son action baisser de près de 11 %. Nos prévisions de marché sont à la baisse pour l'an prochain. Les gens maintenant ne sont pas ravis. Plus de renseignements, si vous allez sur TD.com.
De nouveau Jacky He. Dollarama, s'il semble tirer parti de la frugalité des consommateurs.
- Oui, c'est un peu comme TJX. Dollarama attirait plus de gens qui voulaient moins dépenser, qui allait vers le magasin. Ça a été impressionnant. La haute direction a livré la marchandise. Ils ont été au-delà des attentes dans les résultats.
Nous ferons face peut-être une situation différente prochaine.
20 % des hypothèques seront renouvelés à des taux plus élevés.
Ce qui est à l'heure actuelle et des taux variables. Les consommateurs vont subir plus de pression ici qu'aux États-Unis l'an prochain.
Dans ce cas, Dollarama pourrait en profiter. Et récemment, le risque, c'est s'ils vont maintenir leurs marges bénéficiaires. Il y a des concurrents qui se pointent sur le marché.
Les consommateurs commencent à résister à acheter certains produits de consommation.
Ils ont réussi à vendre leurs produits plus chers depuis quelques trimestres.
Il vendait des produits de un à quatre dollars. Maintenant ils peuvent le vendre cinq dollars. Mais si les concurrents sur le marché les affrontent de ce côté, est-ce que cela aura des conséquences pour eux? Donc peut-être un risque pour Dollarama, mais pour les investisseurs à long terme, c'est intéressant.
- Je n'ai pas souvent acheté chez Dollarama depuis des années, mais alors que les faits approchent, je suis un petit peu gêné que les prix des cartes de Noël grimpent.
Je me dis: ça devient cinq ou 10 $ la carte, pas d'écart exceptionnel, donc je suis allé chez Dollarama.
Ce qui m'aurait coûté très cher ailleurs, ça me coûte moins cher chez Dollarama. Ils m'ont attiré avec des cartes de Noël.
Vous pouvez trouver des cartes chez Walmart ou Amazon, mais les produits chez Amazon sont souvent 40 à 50 % moins chers que chez leurs concurrents.
Ça attire évidemment de l'achalandage. Nul doute que ça a bien fonctionné.
Auparavant, ce qui a pu faire mal, c'était le fait que les gens achetaient des produits de nettoyage, par exemple, pour la maison.
Des produits qu'on consomme pour nettoyer.
Les gens maintenant achètent des marchandises qui coûtent un peu plus cher.
C'est un facteur qu'on devra surveiller l'an prochain. Qu'est-ce qui arrive aux marges bénéficiaires.
- Intéressant pour l'année prochaine.
Passons au café et à l'alimentation.
Starbucks maintenant.
Starbucks a vécu une période difficile cette année.
Les facteurs fondamentaux étaient robustes au dernier trimestre, 10 % de croissance des ventes, donc ils ont réussi à faire mieux que les attentes.
Il y a une chose qui inquiète les gens, c'est la reprise en Chine.
Récemment, on s'est dit que la Chine récupère à 50 % moins vite que ce qu'on avait prévu. Ça a été une préoccupation.
Les facteurs macro-économiques en Chine jouaient ça se reflètent dans les valorisations. Historiquement, Starbucks avait une prime de variation d'environ 50 % en comparaison du reste. Maintenant, ces 15 %. C'est au niveau des crises financières planétaires.
Autre chose qui a attiré, qui a joué sur l'achalandage, c'est qu'il y a une certaine controverse aux États-Unis.
Ça a fait mal pour l'achalandage. En novembre.
Mais nous avons constaté récemment que l'achalandage reprend en décembre et il faudra surveiller cela.
Une chose intéressante du côté de Starbucks en comparaison des autres restaurants et ainsi de suite, ce qu'ils ont leurs propres initiatives. Ils ont leur système à eux et ça peut les aider à faire des cafés plus rapidement et moins chers.
Alors qu'ils vont déployer selon leurs proches, ça pourra leur être favorable du côté de la marge bénéficiaire.
- Je reviens à ce qu'on dit au début, la nouvelle année approche. Si les investisseurs s'intéressent aux produits de consommation discrétionnaire, à quoi s'intéresser?
- N'essayez pas d'aller trop rapidement avant que les facteurs fondamentaux ne changent. Les gens passent à leur rotation, mais n'allez pas trop vite.
Les consommateurs ne sont pas encore tout à fait optimistes.
Il y aura peut-être de meilleures occasions du côté de certaines compagnies sentir mieux, qui ont des bonnes valorisations.
C'est toujours intéressant de vous écouter. Nous vous retrouverons en 2024.
Jacky He.
C'est toujours un plaisir de l'accueillir.
Avant de prendre des décisions de placement, faites vos propres recherches.
Demain nous allons accueillir un invité, Nicole Ewing, qui va parler de planification fiscale et de planification du patrimoine. J'aimerais vous retrouver demain. Soyez des nôtres. C'est tout le temps qui nous était offert aujourd'hui.
Merci d'avoir été là et à demain!
Aujourd'hui, je m'entretiens sur la question des titres reliés aux produits de consommation discrétionnaire. En dépit du fait que les foyers éprouvent des difficultés financières, nous entendrons un commentateur. Jason Hnatyk va vous indiquer comment on peut faire du sur mesure sur la plate-forme avancée.
Comment communiquer avec nous? Utilisez l'adresse courriel à l'écran ou utilisez la case des questions au bas de l'écran.
Mise à jour maintenant au sujet des marchés. Les actualités.
D'abord, le TSX et notamment le secteur pétrolier qui est à la hausse. Le prix du baril.
Environ 30 points de hausse.
Les revenus sont un peu plus faibles avant le temps des fêtes. Nous sommes dans le vert faiblement.
Il y a notamment Aritzia qui était un grand gagnant pendant la pandémie. Un peu plus difficile en 2023, mais à 27 59 aujourd'hui, c'est une hausse de 6 %. Une pause maintenant du côté des aurifères.
Alors que le cours de l'or avait grimpé.
Kinross est à la baisse un peu plus de 1 %.
Au sud de la frontière, le S&P 500 flirte avec des records. Aujourd'hui, il est modeste, disons 3 % à la hausse, soyons généreux. Maintenant, le Nasdaq, secteur des technologies notamment, c'est un peu plus vigoureux.
Bien sûr, les volumes reviennent.
Un cinquième de pour cent de hausse.
Cependant, faiblesse du côté de FedEx.
248 $ l'action, une baisse de 31 $, 11 % même un peu plus.
C'est décevant pour les prévisions.
Voilà pour les actualités des marchés.
Donc les titres liés aux produits de consommation discrétionnaire, ça allait plutôt bien cette année mais les consommateurs trouvent difficiles les coûts de consommation, les coûts d'emprunt plus élevés. Qu'est-ce qu'ils annoncent pour 2024? Jacky He.
- Merci de m'avoir invité.
2024 approche, l'année était plutôt bonne pour les produits de consommation. Quelles étaient les moteurs de cette hausse?
Rappelez-vous, c'était intéressant l'année dernière, on a parlé des perspectives pour ce secteur. Les consommateurs faisaient face à beaucoup d'inflation.
Il y avait beaucoup de hausse des cycles de taux d'intérêt. Les multiples étaient à la hausse.
Ils se sont contractés négativement. C'est rare que ça se produit.
On avance maintenant d'une année, le secteur a eu un rendement de 40 %, donc malgré tout c'est 20 % si on exclut certains facteurs plus capricieux.
Pourquoi? À cause des attentes faibles.
Les sociétés ont pu faire mieux que les attentes. C'est important de se rappeler aussi, vous avez parlé que les consommateurs éprouvent des difficultés, mais ils ont continué de dépenser. Ils sont passés d'une catégorie à l'autre.
Pour l'ensemble, les revenus étaient plutôt bons dans ce secteur.
Alors que 2024 approche, est-ce que la Fed, la Banque du Canada, les banques centrales ont commencé à réduire les taux d'intérêt et quelles seraient les conséquences pour le secteur des produits discrétionnaires?
- Je pense qu'il vaut mieux visualiser tout ça. Le premier tableau que je vous apporte est très important. On peut voir les zones en gris qui indique historiquement les cycles car c'était plus facile et la performance relative. Le secteur a tendance à moins bien réussir avant une réduction des taux d'intérêt.
Il réussit mieux par ailleurs pourquoi?
Parce que c'est un secteur qui est un indicateur précoce.
Il y a beaucoup de cours du capital donc quand les taux d'intérêt sont élevés, c'est coûteux de faire fonctionner ces entreprises. Donc les actions se vendent à des multiples plus faibles.
Quand on renverse cette tendance, ça peut soutenir évidemment ce genre d'action. Si on voit l'intérieur du secteur, environ 70 % des actions étaient en deçà des moyens historiques. Pour les investisseurs à long terme, je pense qu'il y aura de belles occasions l'an prochain.
- Oui, des occasions à examiner.
Maintenant, les consommateurs eux-mêmes.
En bout de piste, ces actions vont reculer peut-être en fonction des comportements des consommateurs. Ça a été intéressant depuis quatre années ce qui s'est passé du côté des consommateurs. Changement de comportement. Qui s'annoncent pour l'année prochaine?
- Les consommateurs revoient tout ça et on peut examiner les taux de délinquance des emprunts. Le problème, tout le monde le sait ou à peu près, la question la plus importante, c'est si les consommateurs vont tomber d'une falaise, s'il y aura une récession ou pas.
Je pense que comme consommateurs, ça m'inquiète moins, les questions de désinflation, de déflation. C'est plutôt: combien coûte produit aujourd'hui en comparaison de ce qu'il coûtait hier et combien je gagne aujourd'hui en comparaison d'hier? Si je compare ces deux facteurs, depuis la pandémie, on peut constater que les consommateurs ont vécu trois étapes.
Pour leurs économies. Au début, ils ont reçu des chèques des gouvernements et s'est passé dans leurs comptes bancaires pour l'essentiel. Mais l'an dernier, quand l'inflation rattrape les revenus, les consommateurs ont commencé à éprouver ce problème.
Ils ont commencé à financer leurs achats avec leurs économies. Maintenant, alors que ces économies sont réduites, les consommateurs voient qu'ils ont plus de difficultés, mais par contre le marché de la main-d'œuvre est meilleur. Si ça se poursuit en 2024, on ne peut pas vraiment penser que la consommation va s'effondrer, mais les consommateurs vont continuer d'être sélectifs.
- C'est très intéressant, ce tableau que vous avez montré. Au-delà de l'année prochaine, qu'est-ce qu'on doit envisager comme investisseur?
- Eh bien, dans ce domaine, il y a un facteur dont on n'a pas assez parlé.
Ils ont tendance à avoir de meilleures capacités numériques. Ils ont tendance à gagner, à être plus fort du côté des médias sociaux pendant la pandémie, le nombre de personnes qui utilisent les médias sociaux a explosé.
Mobiliser les compagnies autour de ça, ça s'est accéléré aussi. Il y a des influenceurs qui aime tel ou tel produit, alors ça compte beaucoup. Pendant ce temps, les plates-formes ont simplifié leur opération et ont offert des caractéristiques intéressantes au consommateur et ça a changé structurellement les habitudes des consommateurs.
Même les moments où les grands-mères achètent en ligne. Ça entraîne des conséquences structurelles sur les entreprises. Exemple, il y a 20 ans, quand on réservait une chambre d'hôtel, on téléphonait, on réservait. Téléphoner, imaginez!
il y a 10 ans, les gens ont commencé à se présenter en ligne, à trouver des agences de voyages en ligne, on comparait les prix, ont consulté les photos et réserver.
Aujourd'hui, de plus en plus de gens vont directement dans les médias sociaux. Ils voient les vidéos des autres consommateurs, de leur expérience dans les hôtels.
Les hôteliers sont propriétaires d'une partie du contenu en offrant des points de fidélisation.
Ils sont en mesure de remporter une part du marché en comparaison des agences de voyages.
Maintenant, les marques en matière de mode et les influenceurs dans son secteur, comment les gens vont-ils dépenser?
Pour que la mode se manifeste.
- Vous êtes très au courant de la mode, vous êtes bien habillé après tout.
Si on voit les médias sociaux, écoutez, je pense qu'ils ont raccourci le cycle de la mode. Même en Asie, un influenceurs peut entraîner des conséquences sur ce qu'on achète au Canada.
- Oui, la mode éphémère, exact.
Les consommateurs vérifient rapidement ce qui s'offre le meilleur marché.
Traditionnellement la mode durée de saison. Ils avaient six mois entre les deux pour se préparer en vue de la saison suivante, faire fabriquer leurs produits, les faire distribuaient. Maintenant, ça se fait en quelques semaines. Récemment, quand on parle de Shein par exemple, il peut le faire en une semaine: les consommateurs aiment beaucoup ça. C'est un défi pour les entreprises. La mode change si vite, il y a des gens qui s'adaptent moins vite, il y en a qui auront des manteaux trop longs alors que la mode est aux manteaux courts.
- Oui, ça entraîne des conséquences il y a plus de concurrence du côté de la vente au détail. Il n'y a pas simplement Shein, il y en a d'autres, Temu par exemple, très populaire cette année. Pas à cause de leur taille, c'est une petite entreprise, ils sont très ambitieux, ils croissent rapidement, font surtout du commerce électronique. La raison de la réussite, c'est qu'au-delà de l'engagement du côté des médias sociaux, ils essaient de reproduire le succès qu'ils ont connu en Chine en Amérique du Nord. Ils dépensent beaucoup du côté des médias sociaux pour essayer de mobiliser les consommateurs, de mieux comprendre leurs besoins et de promouvoir leur prix réduit. Mais est-ce qu'ils sont une véritable menace sur notre continent? Ça dépendra s'ils arrivent à retenir les consommateurs.
Voyez Temu, dans leur cas c'est à la baisse les acheteurs actifs sur la plate-forme depuis l'été dernier.
Les consommateurs, après avoir téléchargé leur application, niveau pas régulièrement. C'est difficile pour l'entreprise de croître au même rythme.
L'avantage, c'est le service qu'ils offrent.
- Fascinant. Bon début d'émission. On reviendra à vos questions qu'on adressera à Jacky dans quelques instants. Je vous rappelle comment communiquer avec tous.
Sur l'adresse à l'écran, vous pouvez nous écrire.
Mise à jour des actualités dans le monde des affaires. Voyons les marchés boursiers.
Les actions de FedEx subissent des pressions négatives. Ils ont réduit leurs prévisions de chiffre d'affaires. FedEx indique que son unité expresse qui expédie par voie des airs a connu une baisse de 60 % de son revenu récemment.
Les consommateurs cherchent des façons plus économiques d'envoyer les produits.
FedEx baisse de 11 %.
General Mills, qui réduit ses prévisions disant que les consommateurs achètent des céréales moins coûteuses.
La compagnie indique des changements de comportement plus prononcé que prévu.
Les ménages qui éprouvent des difficultés financières cherchent des produits moins coûteux.
Chez General Mills, une baisse de 8 %.
Winnebago qui dit que ses revenus sont moins élevés que prévus.
Les ventes avaient augmenté si on parle de volume, mais les réductions de prix ont entraîné des prix moyens réduits.
Ils sont à 74 $ l'action.
Les marchés, donc. Commençons par le S&P TSX. Les volumes commencent à regrimper, remonter alors qu'on approche des fêtes.
Le S&P 500 flirte avec des records historiques. Hausse peu prononcée pour l'instant, 1/10 de pour cent. Jacky He répond à vos questions sur les produits discrétionnaires. Est-ce un bon moment pour acheter des actions d'Amazon?
- 80 % de rendement et 70 % est fonction de leur recette. C'est impressionnant.
Beaucoup de stabilité. Les gens cherchent à obtenir de la valeur pour leurs dollars.
Il y a eu l'optimisation des coûts chez Amazon, des compagnies qui cherchent à refaire leur flux de travail. On verra ce qui arrive aux marges d'Amazon.
Il y a environ un an, on a eu l'impression que la haute direction reprenait le contrôle de ses coûts de production et ça a été le cas pendant toute l'année. Ils ont réussi à réduire leur main-d'œuvre et à simplifier leur production, leur fonctionnement, et plus récemment ils ont régionalisé leurs réseaux d'approvisionnement en Amérique du Nord.
Ça les aide beaucoup à obtenir de meilleures marges bénéficiaires.
Quelques centaines de points de base d'amélioration. Ils ont mieux réussi que les prévisions. La menace par contre qu'on sous-estime peut-être, c'est la concurrence.
Temu réussi à perturber ce modèle d'Amazon en Chine.
Si on voit ce qui se passe en Chine, les observateurs disent qu'ils obtiennent des prix moins élevés sur Temu et qu'ils ont environ le même profit que sur Amazon parce que c'est une petite compagnie alors ils peuvent accroître leur visibilité assez rapidement. Au fil du temps, si Temu tient le coup, du parti d'Amazon pourra en pâtir.
Si Amazon voulait concurrencer sur les prix, des facteurs pour échouer. Ça pourrait entraîner des conséquences sur leurs marges bénéficiaires. Entre-temps, Amazon est sur la bonne voie pour l'instant.
- Intéressant, ce qui se passe du côté d'Amazon.
Par ailleurs, vos perspectives sur Tesla?
Les gens parlent toujours d'Amazon est le point de départ.
Maintenant, Tesla, c'est intéressant aussi.
Le cours de l'action a presque doublé.
Mais c'est autre chose que Amazon.
Beaucoup de sentiments qui jouent.
Voyez leurs bénéfices qui a réduit d'environ 30 %. Un très mauvais rendement dans leur secteur. Mais comme on essaie beaucoup sur l'intelligence artificielle que c'est un chef de file, il y a un meilleur rendement du cours de leur action.
Mais est-ce qu'ils vont tenir le coup à long terme? Ça me paraît très probable parce qu'ils sont les premiers à intervenir si on parle des données en matière de conduite autonome. Ils ont accumulé 500 millions de miles de données sur la conduite autonome.
Ce chiffre croît de façon exponentielle.
Autre chose importante pour l'intelligence artificielle, c'est la capacité computationnelle de calcul. Ils ont leurs propres puces.
S'il continue sur cette voie, ça aura un grand effet de réseau. Leurs logiciels sont plus intelligents, [---] en bout de piste à permettre à Tesla d'aller au-delà de ce qui se fait dans l'industrie automobile. Entre-temps, il y aura peut-être des défis pour leur action.
- Oui, j'ai l'impression que ce que vous dites, c'est que ce n'est pas simplement une question d'intelligence artificielle mais aussi d'automatisation.
Mais les fabricants automobiles disent que la demande de véhicules électriques est un peu moins forte que prévu.
- Oui, ça a été un thème qui revient souvent dans le secteur automobile, pas seulement pour les véhicules électriques sont beaucoup plus coûteux que les autres voitures, mais ça devient coûteux pour acheter. Il y a eu une augmentation d'environ 35 % depuis la pandémie. Les revenus des gens n'ont augmenté que de 25 %. Il y a là un problème. Rappelez-vous que Tesla, les multiples sont peut-être élevés, on peut le croire, et est-ce que les bénéfices vont continuer d'augmenter à la même hauteur?
- Changement de vitesse au printemps.
Passons à Home Depot.
Il y a eu des défis du côté du secteur de la rénovation.
Le rendement est quand même supérieur 10 % mais moins fort que l'ensemble du secteur.
La raison à cela, c'est que beaucoup de consommateurs s'éloignent des biens et passe plutôt vers les services.
Ils voyagent plus plutôt que de dépenser sur leur maison. Home Depot en a ressenti les effets.
Il y a une chose dont il faut tenir compte, d'après mon analyse, il y a les biens de consommation personnelle qui joue, mais les prix des maisons aussi.
L'abordabilité évidemment.
Certains de ces facteurs commencent à sembler récupérés. Il y aura peut-être donc une reprise en 2024.
Ce qu'il nous faut vérifier du côté d'Home Depot, c'est de voir si oui ou non, en fait pendant combien de temps les gens vont faire moins de rénovation est passé du côté des services. En bout de piste, on l'a vu que les choses se normalisent donc peut-être que l'an prochain ce sera plus équilibré.
- Autre question. S'il y a une réduction des taux d'intérêt de la part de la Fed et que les gens veulent de nouveau acheter des meubles, faire des rénovations, c'était très important pendant la pandémie évidemment, chez moi on a fait un patio, on a construit, on a rénové, mais si on veut aller voyager, c'est autre chose.
Donc est-ce qu'il y aura une normalisation?
- Oui, écoutez, une grande partie des défauts du côté de la rénovation résidentielle, c'est que les ventes résidentielles ont beaucoup chuté.
Beaucoup de gens étaient coincés avec leur maison actuelle, il était coincé au niveau des taux d'intérêt.
Si on constate clairement une réduction de l'offre dans le marché et résidentiel que ça soutient le prix des maisons aujourd'hui, si ma maison vaut plus chère que j'ai confiance qu'elle vaudra plus l'an prochain, je serai sans doute de nouveau disposé à investir dans les maisons. Cette catégorie, la construction immobilière et même l'immeuble, ça pourrait grimper l'an prochain.
- Comme toujours, assurez-vous de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
On reviendra à Jacky He dans quelques instants. Maintenant, secteur éducation.
Bien, aujourd'hui, nous allons aborder la plate-forme avancée pour les investisseurs actifs. Jason Hnatyk, spécialiste du domaine, se joint à nous.
Indiquez-nous comment on peut faire du sur-mesure sur la plate-forme.
Montrez-nous comment.
- Oui, allons-y. Il y a beaucoup de caractéristiques dans la plate-forme avancée.
Il y a des outils qui n'existent ailleurs que sur notre plate-forme et qui ne sont pas sur CourtierWeb. Cette plate-forme avancée permet d'avoir les données qui vous intéressent.
Du sur-mesure pour votre expérience.
Ce n'est pas la même chose pour tout le monde. Chacun prévoit ce qui compte pour lui ou pour elle. Voyons un petit peu à quoi ça ressemble. On jette un coup d'œil ici en haut à gauche, l'onglet vers la droite, ce sont les réglages par défaut qui se trouve sur la plate-forme quand vous vous y présentez.
On peut les modifier à sa guise.
Mais si on veut vraiment faire plus et mieux, on peut créer de nouveaux à partir de zéro.
À droite, à côté des onglets actuels, vous pouvez atteindre ce qui se passe à l'écran.
Des schémas. Il y a trois choix possibles de chez moi.
Pour moi, j'aime bien ce qui figure à droite, ça me permet de structurer les choses comme ça me convie. Je vais choisir ces trois colonnes.
Je donne un titre, je l'appelle Parlons Argent en direct. Ici, je l'ajoute et ça va figurer maintenant au rôle de l'écran en bleu. Il y a des +.
C'est là qu'on voit les outils qu'on peut faire sur-mesure. Je clique sur plus, il y a les composantes disponibles.
Essayez de vous-même pour voir ce qui vous convient. Choisissons peut-être ici une liste de vérification de choses à surveiller.
Voyons ce qui ressort. Au centre, je mets un tableau au milieu de l'écran, et à droite, disons des nouvelles.
Pour que ce soit plus diversifiée, ce qui figure à l'écran. Dans ce schéma personnalisé. Si on veut passer au palier supérieur, je peux interreliés ces trois outils.
J'attire votre attention sur les trois rectangles en haut à gauche. C'est mon menu de configuration. Je vais envoyer mes renseignements de la liste de surveillance vers le graphique, le tableau, et mes nouveaux outils.
Ce qui se produit maintenant, c'est que quand je choisis un symbole à partir du tableau, ça se répercute sur les deux autres panneaux qui figurent à l'écran.
C'est une façon de créer un schéma personnalisé. Votre imagination, c'est la seule chose qui va vous limiter. À vous de jouer.
- Merci. Vous avez piqué mon intérêt sans doute l'intérêt de beaucoup d'auditeurs.
Ils veulent en apprendre plus?
- Il y aura beaucoup d'occasion d'en apprendre plus sur la plate-forme. Vous aurez remarqué qu'il y a un bouton apprentissage en haut de l'écran. Si on clique là-dessus, nous avons téléchargé beaucoup de vidéos sur des sujets précis, donc on fait défiler en bas de l'écran une vidéo sur l'expérience personnalisée, ce sera un bon point de départ, mais on peut aussi suivre les classes de maître sur ce sujet.
Il y a 1, Cours d'une heure d'ailleurs qu'on peut trouver à même CourtierWeb.
Les classes de maître sont l'âme et je vous signale aussi d'autres occasions d'apprendre par des vidéos, il y a aussi la possibilité d'utiliser des filtres, ça figure à droite, et si vous êtes sur CourtierWeb, il y a 12, Cours que vous pouvez choisir sur les occasions de transiger sur les marchés, beaucoup de bons outils, d'apprentissage disponible.
- Très bien. Comme toujours, merci Jason.
- Ça me fait plaisir.
- Jason Hnatyk, spécialiste en formation.
N'hésitez pas à en apprendre plus et aller voir les vidéos et les classes de maître.
De nouveau Jacky He répond à vos questions. Les compagnies qui offrent des produits de luxe, qu'en pensez-vous?
- Cette année pour eux ça a été une montagne russe. Au début c'était très bon.
Plus tard dans l'année ils ont vécu une certaine normalisation. Les produits de luxe, je parle des produits surtout, ont vécu une excellente croissance depuis deux ou trois en même temps ça ralentit.
Ils ne chutent pas, ils ne tombent pas en bas de la falaise, comme on dit, mais si vous êtes prêts à acheter une montre à 100 $, peut-être que vous n'en achèterez pas une deuxième l'année prochaine.
La demande se normalise et ça crée une polarisation quant aux marques. Le rendement selon les marques varie beaucoup.
Pour les marques moins luxueuses, la récupération va être plus difficile.
Je pense à Gucci ou Burberry. Si on parle d'Hermès ou Dior ou Chanel ou même Ferrari, la demande de produits reste très vigoureuse. Ça a été le cas tout l'année.
Produit très luxueux. Quoi surveiller pour l'année prochaine? Ce serait le tourisme en Chine. Ça a été une contrainte à la demande cette année à cause des problèmes de visa, à cause du manque de capacité de transport aérien. En novembre, on voit que les choses reprennent. Maintenant, la consommation en Chine en comparaison de 2019 est à 60 %. En comparaison de l'Europe pour 2019.
Si ça se poursuit et si on peut utiliser les États-Unis comme comparatif, il pourra aller bien au-delà du niveau 2019.
Mais on va voir ce qui arrivera aux facteurs macro-économiques en Chine et si la capacité de transport aérien grimpera.
- J'étais à Las Vegas l'an passé, apparemment faut que j'y allais.
D'après ce que je comprends, chaque casino un centre d'achat. Il y avait toujours des produits Burberry et coach. Ils achetaient des grands sacs à main, des marques de luxe. Combien on dépense dans ces magasins incroyables!
- vous avez peut-être moins d'argent pour ces produits là si vous achetez des billets d'avion.
Le secteur du voyage a été intéressant cette année. Rappelez-vous que la demande de voyage, on peut entrevoir sur un mot de d'avance à cause des données, de ce que les gens ont acheté d'avance. Les gens ont l'intention de beaucoup dépensé dans l'année qui vient en matière de voyage. Ça entraîne des conséquences sur les hôtels et les casinos. On commence à entrevoir que les voyageurs essaient de nouveau de voyager autant qu'auparavant, il faudra voir s'ils seront limités. C'est un peu limité depuis un an ou: est-ce que ça va s'effondrer tout d'un coup pour une quelconque raison?
Il y a une demande pour ce genre de produits dans les marchés internationaux États-Unis.
On n'a pas encore attrapé les voyages d'affaires qui existaient auparavant. Les voyages de groupe non plus.
N'ont pas atteint les niveaux 2019. Pas encore. Il faut donc voir ce deux pour ces deux secteurs ce qui arrive en 2024.
- En voyage, on dépense un peu plus. Ces compagnies de voyage international, vos perspectives? Qu'est-ce que ça annonce pour 2024?
- Écoutait, quelques noms ressortent qui pourraient être intéressants.
Je pense aux compagnies qui tiraient parti du secteur voyagent, s'ils ont un bon modèle d'affaires, résiliant, ça pourrait très bien du côté du secteur hôtelier.
Hilton, Hyatt, par exemple.
Une grande partie de leur croissance est fonction de leur croissance unitaire.
S'ils ont plus d'unité, ils peuvent recevoir plus d'argent.
La construction, ça dépend du taux de financement. Si le taux de financement baisse, ça deviendra plus facile pour eux d'accroître le nombre de chambres d'hôtel en prochain. Ce serait peut-être un bon facteur.
Si la demande ne chute pas trop, que les taux d'intérêt baissent, ce sera bon pour eux.
- Je vous rappelle que j'ai quitté Las Vegas avec moins d'argent que quand je suis arrivé. Je ne joue pas beaucoup aux jeux de hasard.
Une autre question que nous envoie nos auditeurs. Lululemon, le secteur de la vente au détail, qui s'en tire bien même si certains prévoient une récession.
Lululemon, c'est très particulier.
Pensons à l'ensemble des marchés. C'est presque partout des croissance de plus de 10 %. La raison à cela, c'est qu'ils ont toujours de nouveaux produits à offrir.
Les consommateurs les aiment.
Il s'adresse directement au consommateur.
Ils n'ont pas besoin d'intermédiaire.
[---] Ils essaient de croître au sein de leur communauté dans les médias sociaux.
On peut trouver leurs produits, il y a toutes sortes d'affichages dans les médias sociaux, il communique directement avec les consommateurs et les comprennent mieux que leur pairs.
Ils ont toujours des nouveaux produits que les consommateurs acceptent bien.
Ce qu'il faut surveiller pour Lululemon, savoir à quel point leur marge bénéficiaire peut être diluée alors qu'ils ont des ambitions internationales et que ça pourrait être moins productif au début à l'international. Ça pourrait entraîner des conséquences sur leur marge bénéficiaire, sur leur vente.
- Un autre type de produit de vente au détail. TGX.
Ce nom a été gagnant ces dernières années.
Bien des gens ont commencé à s'y intéresser.
Ils ont acheté plus de produits de la part de TGX, pas simplement des gens, c'est-à-dire que les gens ont tendance à acheter des produits plus chers une fois qu'il commence à devenir un de leurs clients.
Autre chose qu'on n'a pas assez évoquée, c'est qu'ils ont, ils font beaucoup de vente dans le secteur résidentiel.
Des produits qu'on utilise à la maison.
Ils ont des augmentations importantes en comparaison des autres compagnies.
La catégorie des produits à domicile grimpe, et bien ça pourrait être un bon facteur pour des entreprises comme TGX.
Je peux acheter des jeans Levis, par exemple, ce n'est pas ce que je porte aujourd'hui, je peux les acheter chez Marshalls, des stocks qui existent ailleurs que Marshalls achetait. Est-ce que c'est un facteur important, cette tendance?
- Oui, bien sûr.
L'an dernier, quand on parlait de TGX, on a dit qu'ils ont tiré parti des stocks trop élevés.
Ça a été réduit cette année.
Il faudra peut-être deux trimestres.
Pendant cette période, TGX a établi de bonnes relations avec ses fournisseurs, avec ses marques, car s'ils sont importants après tout. Leurs magasins sont plus beaux.
C'était intéressant pour les fournisseurs que leurs produits se soient vendus dans ses magasins.
Mais l'an prochain, ça reste à voir.
- Oui, est-ce que je peux porter des jeans pendant cette émission? Voilà la question.
On reviendra, mais je vous rappelle de prendre de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Communiquer avec nous quand vous le voulez si vous avez des questions sujet des actualités démarchées. Nos invités veulent vous entendre.
Envoyez-nous vos questions. Il y a deux façons de procéder pour communiquer avec nous. Par l'adresse courriel à l'écran ou encore la bonne des questions au bas de l'écran sur CourtierWeb.
Tapez votre question et envoyez-la. On verra si un de nos invités peut vous répondre ici même.
Le tableau de bord avancé, la plate-forme avancée, le TSX 60, un tri en fonction du prix du volume, des cours et des volumes, donc il y a des inquiétudes du côté des voies de transport pétrolier. Ça a entraîné des conséquences sur le brut de référence, mais c'est un peu mixte.
Suncor, après une année robuste, du côté de l'uranium, il y a une baisse aujourd'hui. Rien de trop dramatique. Plus loin, on voit une pause dans la reprise du secteur minier, et du côté de Shopify, un peu à la hausse récemment, par la baisse aujourd'hui.
Le FCP, on se rapproche du temps des fêtes, les volumes commencent à se normaliser.
Google, une hausse de 3 %, mais c'est FedEx qui ressort à l'écran aujourd'hui.
Le géant de l'expédition maritime voit le cours de son action baisser de près de 11 %. Nos prévisions de marché sont à la baisse pour l'an prochain. Les gens maintenant ne sont pas ravis. Plus de renseignements, si vous allez sur TD.com.
De nouveau Jacky He. Dollarama, s'il semble tirer parti de la frugalité des consommateurs.
- Oui, c'est un peu comme TJX. Dollarama attirait plus de gens qui voulaient moins dépenser, qui allait vers le magasin. Ça a été impressionnant. La haute direction a livré la marchandise. Ils ont été au-delà des attentes dans les résultats.
Nous ferons face peut-être une situation différente prochaine.
20 % des hypothèques seront renouvelés à des taux plus élevés.
Ce qui est à l'heure actuelle et des taux variables. Les consommateurs vont subir plus de pression ici qu'aux États-Unis l'an prochain.
Dans ce cas, Dollarama pourrait en profiter. Et récemment, le risque, c'est s'ils vont maintenir leurs marges bénéficiaires. Il y a des concurrents qui se pointent sur le marché.
Les consommateurs commencent à résister à acheter certains produits de consommation.
Ils ont réussi à vendre leurs produits plus chers depuis quelques trimestres.
Il vendait des produits de un à quatre dollars. Maintenant ils peuvent le vendre cinq dollars. Mais si les concurrents sur le marché les affrontent de ce côté, est-ce que cela aura des conséquences pour eux? Donc peut-être un risque pour Dollarama, mais pour les investisseurs à long terme, c'est intéressant.
- Je n'ai pas souvent acheté chez Dollarama depuis des années, mais alors que les faits approchent, je suis un petit peu gêné que les prix des cartes de Noël grimpent.
Je me dis: ça devient cinq ou 10 $ la carte, pas d'écart exceptionnel, donc je suis allé chez Dollarama.
Ce qui m'aurait coûté très cher ailleurs, ça me coûte moins cher chez Dollarama. Ils m'ont attiré avec des cartes de Noël.
Vous pouvez trouver des cartes chez Walmart ou Amazon, mais les produits chez Amazon sont souvent 40 à 50 % moins chers que chez leurs concurrents.
Ça attire évidemment de l'achalandage. Nul doute que ça a bien fonctionné.
Auparavant, ce qui a pu faire mal, c'était le fait que les gens achetaient des produits de nettoyage, par exemple, pour la maison.
Des produits qu'on consomme pour nettoyer.
Les gens maintenant achètent des marchandises qui coûtent un peu plus cher.
C'est un facteur qu'on devra surveiller l'an prochain. Qu'est-ce qui arrive aux marges bénéficiaires.
- Intéressant pour l'année prochaine.
Passons au café et à l'alimentation.
Starbucks maintenant.
Starbucks a vécu une période difficile cette année.
Les facteurs fondamentaux étaient robustes au dernier trimestre, 10 % de croissance des ventes, donc ils ont réussi à faire mieux que les attentes.
Il y a une chose qui inquiète les gens, c'est la reprise en Chine.
Récemment, on s'est dit que la Chine récupère à 50 % moins vite que ce qu'on avait prévu. Ça a été une préoccupation.
Les facteurs macro-économiques en Chine jouaient ça se reflètent dans les valorisations. Historiquement, Starbucks avait une prime de variation d'environ 50 % en comparaison du reste. Maintenant, ces 15 %. C'est au niveau des crises financières planétaires.
Autre chose qui a attiré, qui a joué sur l'achalandage, c'est qu'il y a une certaine controverse aux États-Unis.
Ça a fait mal pour l'achalandage. En novembre.
Mais nous avons constaté récemment que l'achalandage reprend en décembre et il faudra surveiller cela.
Une chose intéressante du côté de Starbucks en comparaison des autres restaurants et ainsi de suite, ce qu'ils ont leurs propres initiatives. Ils ont leur système à eux et ça peut les aider à faire des cafés plus rapidement et moins chers.
Alors qu'ils vont déployer selon leurs proches, ça pourra leur être favorable du côté de la marge bénéficiaire.
- Je reviens à ce qu'on dit au début, la nouvelle année approche. Si les investisseurs s'intéressent aux produits de consommation discrétionnaire, à quoi s'intéresser?
- N'essayez pas d'aller trop rapidement avant que les facteurs fondamentaux ne changent. Les gens passent à leur rotation, mais n'allez pas trop vite.
Les consommateurs ne sont pas encore tout à fait optimistes.
Il y aura peut-être de meilleures occasions du côté de certaines compagnies sentir mieux, qui ont des bonnes valorisations.
C'est toujours intéressant de vous écouter. Nous vous retrouverons en 2024.
Jacky He.
C'est toujours un plaisir de l'accueillir.
Avant de prendre des décisions de placement, faites vos propres recherches.
Demain nous allons accueillir un invité, Nicole Ewing, qui va parler de planification fiscale et de planification du patrimoine. J'aimerais vous retrouver demain. Soyez des nôtres. C'est tout le temps qui nous était offert aujourd'hui.
Merci d'avoir été là et à demain!