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(musique) -Bonjour!
Ici Anthony Okolie, suppléant de Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons les perspectives du pétrole, tandis que le plafonnement du brut russe entre en vigueur, avec Bart Melek, chef des stratégies, produits de base à Gestion immobilière TD.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous explique comment on peut trouver les recherches de des analystes sur la plate-forme.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte question au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX est dans l'attente de la décision de la banque du Canada sur les taux d'intérêt, qui sera connue mercredi. L'indice est actuellement en baisse de 136 points, soit 0,68 %, à 20105 points.
L'indice canadien se relève de la plus forte baisse en trois semaines lundi, plombé par le secteur de l'énergie.
L'indice S&P 500 instantanée des marchés américains est en baisse, tandis que que la crainte d'une récession est arrivée par la perspective d'une nouvelle hausse de taux.
L'indice est en baisse de 46 points, soit un peu plus de 1 %.
L'indice composite NASDAQ est en baisse de 150 points, soit 1,4 %.
À présent, quelques titres qui ont baissé.
Paramount .
Les actions de Paramount sont en baisse après que la compagnie de médias a annoncé un chiffre d'affaires et des bénéfices inférieurs aux prévisions. Les actions de Paramount sont en baisse de 1,3 dollars, soit 6 %.
Les actions du Estee Lauder sont également en recul en début de séance. La compagnie de cosmétique annoncé des perspectives plus faibles que prévu à cause de la hausse des coûts du dollar fort et les confinements en Chine. La compagnie a annoncé des bénéfices supérieurs aux prévisions au dernier trimestre. Les actionnaires, en fait, on fait remonter l'action de presque cinq dollars, soit 2,1 %, à 236 $ l'action.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Le cours du pétrole tourne autour de 76 $ le baril, tandis que l'on envisage les conséquences du plafonnement du cours du brut russe pour le marché.
Mais avec l'offre limitée dans le monde, est-ce que le prix va demeurer bas pendant longtemps ou est-il un potentiel de hausse? Bart Melek est le chef de stratégie produits de base à Valeurs Mobilières TD.
- Je suis toujours très heureux d'être en studio avec vous.
Pour répondre à votre question, je crois que le pétrole se comporte mieux.
Sans doute le grand facteur qui sous-tend la faiblesse du pétrolec'est l'incertitude et la reconnaissance par l'OPEP que l'organisation ne réduira pas à l'offredans l'avenir.
Ceci est en partie attribuable au fait, comme vous l'avez mentionné, que le brut russe est plafonné.
Nous ne savons pas encore quel sera l'impact sur l'offre.
Certains considèrent qu'il pourrait y avoir une baisse considérable de l'offre en raison de ce plafonnement.
Une bonne partie de l'impact, selon d'autres, sera contourné par la flotte d'une centaine de pétroliers clandestins armés par la Russie et d'autres méthodes de contournement de ces sanctions officielles.
- Pensez-vous qu'il existe un risque que les Russes pourraient interrompre les exportations de pétrole?
- Je pense que le risque est limité. Les Russes menacent de le faire, mais je soupçonne qu'ils sont en conflit avec l'Ukraine.
Face à l'OTAN et aux États-Unis, qui soutiennent l'Ukraine, les Russes auront besoin de cette source de revenus.
je soupçonne qu'il s'agit de menaces envers. C'est un langage belliqueux qui convaincra les alliés de ne pas agir, mais dans l'intérêt même des Russes, ils vont, je pense, continuer d'exporter leur pétrole, même s'ils en touchent des recettes inférieures, car des recettes intérieures valent mieux qu'aucune recette.
- Parlons de l'autre grande annonce. L'OPEP et ses alliés sont entendus pour mettre la production aux niveaux actuels. Quelles sont les conséquences de cette décision?
- Eh bien, c'est ce que nous prévoyons. Ce n'est pas une surprise.
L'OPEP change toujours très prudemment ces orientations. C'est exact depuis assez longtemps.
L'OPEP cherche à équilibrer l'offre et la demande et en même temps de s'assurer que les budgets nationaux sont adéquats. Donc je ne suis pas étonnée, compte tenu de l'incertitude de ce plafonnement, de l'impact qu'il aura sur l'offre. Je ne suis pas étonnée.
Nous pensions que l'OPEP allait s'en tenir à son quota de sa coupure de 2,2 millions de dollars de barils par jour, coupure de quota depuis la dernière réunion, ce qui représente 1,1 million de barils de réduction effective de l'offre. Mais nous allons voir comment la demande évolue, comment la réouverture de la Chine affecte ses marchés, et comment les économies de l'Occident se portent.
La gestion de la production se fera de façon stratégique.
L'OPEP continu d'agir de façon stratégique.
La raison pour laquelle il peut le faire, c'est qu'il n'y a pas vraiment de concurrent réel. Autrement dit, si l'OPEP réduire encore sa production de 500 000 barils après avoir réduit les quotas de plus de 2 millions de barils, il est peu probable que la production de pétrole de schiste excédentaire puisse combler ce vide.
L'OPEP est essentiellement libre de faire ce qu'elle veut.
- Quels sont les risques géopolitiques pour le pétrole dans l'avenir?
Les États-Unis ont cessé de ponctionner leurs réserves stratégiques. La demande chinoise est en bernes.
Quels sont vos perspectives sur le pour le pétrole?
-Le grand risque, bien sûr, c'est celui relié au gaz naturel. Il est peut-être étrange pour moi d'évoquer le gaz naturel comme poser une question sur le pétrole, mais nous sommes encore au tout début de l'hiver.
L'hiver pourrait être très froid, beaucoup plus froid que nous nous y attendons. Il est difficile de pronostiquer la météo, surtout la météo future, jusqu'ici, les inventaires ont été suffisants. Mais il existe un risque que les stocks de gaz naturel seront réduits considérablement, ce qui pourrait signifier que nous allons prélever sur nos réserves beaucoup plus que ça n'a été le cas jusqu'ici.
Ces réserves sont assez basses, historiquement parlant, ainsi que les réserves de pétrole. Il existe une capacité de raffinage excédentaire en Chine, et si la demande de distillat est bien supérieure à la demande à cause de conditions hivernales, il se pourrait que les marchés pétroliers adoptent une configuration beaucoup plus serrée que ce n'est le cas actuellement.
- Compte tenu de tous les risques du marché, quels sont vos perspectives quand au cours du pétrole en 2023?
- Nous sommes très optimistes.
Tout le monde connaît notre logique. Je la réitère.
Nous croyons que l'OPEP continuera de se comporter stratégiquement, même si nous prévoyons une détérioration de la croissance de la demande l'an prochain, puisque nous prévoyons une récession mondiale, ou du moins dans beaucoup de régions du monde.
L'Europe se porte assez mal. Les États-Unis vont vraisemblablement entamer une contraction à moment donné.
Mais nous prévoyons toujours que la demande soit positive. En même temps, nous assistons à une crise sur le marché du gaz naturel.
Il est possible que la demande de produits soit beaucoup plus élevée. Et l'OPEP continu de se comporter de façon très stratégique et va rationaliser sa production afin de faire en sorte qu'il n'y a pas d'excédent d'offre, ce qui va vraisemblablement faire augmenter les cours.
Une fois que nous assisterons à un basculement de la politique de la Réserve fédérale, ce que nous n'attendons pas avant que l'année prochaine soit largement entamée - c'est là ce que les marchés prévoient - il n'y aura pas de spéculation.
Donc les données fondamentales demeurent serrer. Cette contraction dans la croissance de la demande sera à terme inversée.
Le pétrole va alors remonter. Nous sommes moins optimistes qu'il y a quelques semaines.
Encore une fois, il est difficile de pronostiquer l'avenir, mais je pense que le thème général demeure.
- Je sais qu'auparavant, vous avez animé une table ronde sur vos perspectives relatives aux produits de base.
Est-ce qu'il y a des thèmes que les investisseurs doivent connaître?
- Oui, l'un des thèmes clés, c'est que l'offre est limitée.
Et même si nous prévoyons une baisse cyclique, nous pensons qu'elle sera très loin d'être aussi importante qu'elle a été historiquement. Dans certains cas, historiquement, il y a eu des baisses de 40 ou même 70 % de certains produits de base comme le pétrole ou le cuivre. C'est parce que, pour les métaux de base notamment, il y a des contraintes au niveau de l'ouverture des mines, au niveau des fonderies.
Il y a des problèmes énergétiques dans le monde.
Et nous voyons une diminution moins importante de la demande que ce serait normalement le cas pendant une période de contraction.
Pour un métal comme le cuivre, nous constatons les premiers signes que les véhicules électriques - ce sont des données chinoises - les véhicules électriques, qui sont en plein essor, joue un rôle favorable dans le cours du cuivre. En effet, la quantité de cuivre dans un véhicule électrique beaucoup plus important que celle utilisée dans un véhicule conventionnel.
Il y aura beaucoup plus de demandes de cuivre.
- Excellent début d'entretien!
Bart Melek va répondre à vos questions sur les produits de base dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la voie de questions au bas de votre écran.
À présent, un coup d'œil sur l'actualité du monde des affaires et sur les marchés.
Les prix des logements à Toronto ont diminué en novembre pour le huitième mois de suite.
Le nombre de logements vendus pendant le mois a dégringolé de 49 % sur 12 mois. Toutefois, un plus petit nombre de propriétaires mettait leur logement vente, ce qui laisse à croire qu'ils supportent la baisse des taux d'intérêt, ou plutôt le bon des taux d'intérêt cette année.
Cenovus Energy prévoit une hausse des immobilisations l'an prochain afin de rehausser la production, avec la hausse des cours du brut.
Ces neveux se prévoient produire 848 barils de pétrole par jour, soit une augmentation de 3 % sur 12 mois. Le cours du brut a augmenté de 79 % cette année à cause des sanctions sur l'énergie russe.
Taiwan semi-conducteurs, le plus important depuis sa contrat au monde, prévoit construire une deuxième usine en Arizona. Cet établissement de 12 milliards de dollars devrait être opérationnel en 2024 et produire des puces en 2026. Le gouvernement américain cherche à augmenter la production de semi-conducteurs aux États-Unis.
À présent, coup d'œil sur les marchés.
Le TSX est toujours en baisse de quelque 136 points, soit presque 0,7 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en baisse de 44 points, soit 1,1 %.
Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base.
Première question sur la demande de véhicules électriques. Quels métaux bénéficieront le plus de la demande véhiculent électriques?
- Je crois que le cuivre arrive en première place puisqu'il est utilisé pour tous - pas seulement bien sûrs pour les véhicules mêmes. En effet, véhicules électriques consomment deux fois plus de cuivre qu'un véhicule conventionnel à essence ou à diesel.
Mais en outre, le réseau de transformateurs qui devra être créé pour faciliter ces réseaux bidirectionnels pour les produits renouvelables, solaire, éolien… il n'y a pas de produits de remplacement.
L'argent est un autre métal qui est utilisé plus intensivement dans les véhicules électriques que ça n'a été le cas dans les véhicules conventionnels.
Il y a beaucoup plus d'ordinateurs, beaucoup plus de circuits.
Il y a les panneaux d'éolien qui consomme beaucoup de métal argent.
Ceux-ci consomment une proportion croissante de ces métaux.
Ceci signifie que nous allons utiliser ces métaux intensivement: Des métaux comme le cuivre, l'argent.
Mais l'aluminium également.
L'aluminium est très léger et en vue d'accroître l'efficacité énergétique et d'alléger les véhicules, de nombreuses entreprises ont recours à l'aluminium, qui a également énormément de force reliée à la légèreté.
Je n'évoque pas les métaux utilisés dans la fabrication des piles, des batteries, mais le platine.
Si nous passons à une économie orientée vers l'hydrogène, les piles à hydrogène, ce métal sera très utilisé pour l'électrolyse, pour extraire hydrogène à l'aide de l'électricité, et également au niveau des piles à combustible.
Tous ces métaux seront beaucoup plus prévalant dans tous les secteurs de la fabrication, mais il n'y a pas beaucoup de nouveaux investissements.
Pour le cuivre, il y a littéralement un manque à investir des centaines de milliards de dollars.
l'aluminium a un problème d'électricité.
Il n'y a pas beaucoup de nouvelles approvisionnements.
Quant aux platines, l'Afrique du Sud est un grand fournisseur et continu d'avoir des difficultés d'électricité.
Et généralement parlant, il y a insuffisamment investissement dans tous ses métaux.
- Parlons du super cycle des produits de base. Quels sont les produits de base qui pourrait être affectée?
- On parle de super cycle, je ne sais pas si c'est un terme approprié, mais c'est un terme accrocheur.
Cette année ou en 2023, ou en 2024, où il y aura toujours des défis reliés aux baisses cycliques… au-delà de cette période, le cuivre, l'argent, le platine, je soutiendrai même qu'il y a le lithium, le cobalt et bien d'autres… les données laissent accroire, en ce qui concerne les immobilisations et les besoins projetés entonnent de ces métaux, si nous voulons parvenir à des objectifs particuliers au niveau de la production de batteries et de véhicules, les données montrent que les investissements sont très insuffisants.
Paradoxalement, les investisseurs, l'industrie financière et les conseils d'administration sont très réticents à investir.
Ceci est en partie attribuable à l'empreinte carbone importante, mais il faut casser des œufs pour faire une omelette.
On ne peut pas abolir les émissions de carbone. Tout d'abord, il faut extraire les métaux afin de contre les véhicules qui permettront de réduire les émissions de gaz carbonique.
Comme nous le savons, les véhicules conventionnels ont une empreinte écologique moins importante que les véhicules électriques au niveau de la construction des véhicules, compte tenu de toute la pollution causée par l'extinction des minerais, la fabrication des batteries et ainsi de suite.
Mais à long terme, ces véhicules, selon leur cycle de vie, commencent à réduire les émissions de carbone. Il faut donc engager des investissements qui ne sont pas au rendez-vous. Mais pour moi, s'il y a un métal qui est sans doute appelé à échapper aux changements technologiques, c'est le cuivre.
- Par son la question suivante.
L'or.
. D'après vous, quelle sera l'évolution du cours de l'or d'ici l'an prochain?
- C'est un sujet qui est très délicat pour moi parce que jusqu'ici, nous avons eu tort.
C'est difficile pour les analystes de l'avouer, mais nous pensons toujours que l'or pourrait baisser en deçà de 1600 $. Voici pourquoi.
Nous ne croyons pas que la Réserve fédérale va basculer vers une politique moins énergique de sitot.
Il y a eu une remontée considérable sur les marchés des actifs à risque, en partant du principe que la Réserve fédérale pourrait hésiter à prolonger ces mesures énergiques au niveau du taux des fonds de la fed.
Jerome Powell a clairement laissé entendre qu'il allait réduire le rythme des hausses de taux, mais sans doute de 75 à 50 points de base, ce qui demeure très restrictif.
Compte tenu du taux d'emploi qui demeure très élevé aux États-Unis, plus de 250 000 emplois ne sont pas pourvus, le taux de chômage demeure très bas. Il y a des millions de personnesqui ont quitté la population active qui ne l'ont pas réintégré. Les salaires augmentent, les consommateurs ont toujours beaucoup d'argent en main. On parle de 2,5 à 5 milliards de dollars à la tendance.
Donc, les salaires augmentent, les gens ont de l'argent en poche. Le secteur des services, qui est à présent le moteur de l'inflation, n'est pas encore prêt à capituler.
La Fed devra peut-être garder le cap pendant encore plus longtemps et augmenter les taux jusqu'à un niveau au-delà de celui que prévoit le marché, c'est-à-dire un peu plus de 5 %.
- Vous parler de l'inflation qui est élevée cette année.
L'or en tant que refuge contre l'inflation, comment s'est-il comporté?
- Je crois qu'il se tape si bien comporté quand on considère les chiffres sur 12 mois. Contenu ' passé depuis un mois, oui, l'or à donner de bons résultats.
Il se passe la plupart des autres catégories d'actifs.
L'or a rempli sa fonction, mais il ne va pas toujours augmenter lorsque l'inflation est élevé.
Ce qui comptera, c'est la manière dont les banques centrales et les autorités monétaires vont réagir au Plessis ont inflationnistes.mon hypothèse, c'est que si les taux à court terme continus d'augmenter, cela représente un coût d'opportunité important lorsque l'on détient de l'or. à moins que vous n'êtes une banque centrale et que vous pouvez conclure des swaps et d'autres opérations. Alors détenir de l'or, c'est cher.
Pendant les quelques premiers mois de 2023, l'inflation va continuer à diminuer et les taux demeureront élevé.
sen termes, le taux d'intérêt nominal devient plus restrictif, et cela n'est pas un facteur positif pour l'ordre. De fait, lorsqu'on examine les données historiques, lorsque les banques centrales atteignent un sommet, ou vers la fin de leur politique de resserrement, lorsqu'elles se maintiennent au niveau le plus élevé, l'or ne donne pas de très bons résultats.
Et bien entendu, les taux d'intérêt sont en zone restrictive.
- Tout a fait, et il pourrait en fait devenir encore plus.
Et lorsque l'inflation commence à diminuer, les taux d'intérêt deviendront encore plus restrictifs en termes réels.
Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Bart Melek répond à vos questions dans quelques instants.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec moi tout en par courriel à moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez consulter les conclusions des analystes sur vos placements possibles, CourtierWeb vous propose des outils.
Caitlin Cormier, spécialiste de la formation à Placements directs TD. Caitlin, où peut-on trouver les conclusions des analystes?
- Bonjour, Anthony.
Les rapports des analystes représentent un élément important des recherches sur les entreprises. Ils permettent d'approfondir l'analyse d'un titre donné lorsqu'on envisage d'ajouter une action à son portefeuille. Voilà où l'on peut trouver ces informations sur CourtierWeb.
On clique sur: Recherche, puis sur: Marché, puis sur: Centre d'analystes.
Ce centre d'analystes porte sur le marché dans son ensemble et non sur des titres individuels.
Vous pouvez voir les mises à jour les plus récentes, les actions qui ont été cotées le plus récemment.
On peut également filtrer. Si on ne veut voir que les cotes cinq étoiles des analystes, si on ne peut voir que les actions que l'on recommande de vendre, on peut également s'intéresser au Canada ou aux États-Unis, choisir la capitalisation boursière et le secteur.
Il est donc possible de filtrer ces données.
On peut également rechercher les tendances, l'évolution du cours des titres dans un passé récent, encore une fois selon les titres différentes. L'idée de cette information, qui constitue un tremplin sur la manière de savoir ce qui se passe sur le marché, quels sont les entreprises qui sont en évolution et quels sont les titres les plus couverts par les analystes.
Mettons que nous trouvons un analyste mais que nous voulons en savoir davantage sur ses conclusions relatives à d'autres entreprises?
Excellente question!
Mettons que vous vous intéressez aux conclusions d'un analyste en particulier, il suffit de remonter sur les cotes les plus récentes, choisissons une compagnie comme Apple.
Voici la page de recherche globale pour Apple. Et nous recherchons donc: Analystes, ce qui affiche les notes individuelles pour la compagnie.
Poursuivre les conclusions de l'analyste, cliquons sur cette personne. On voit un rapide résumé des résultats de cette analyste.
On clique sur le bouton, puis on remonte dans l'onglet: Recherche.
On clique une nouvelle fois sur: Analystes.
Et l'on voit qu'on a un onglet des analystes que vous suivez.
Je n'ai donc pas suffisamment cliqué ou pas bien cliquais sur l'onglet de l'analyste que nous voulons voir puisqu'elle n'a pas été ajoutée à la liste.
Mais vous pouvez, à partir de cette liste, afficher la liste des rapports qu'il a affichés, les compagnies dont il assure le suivi.
- C'est une excellente façon de recueillir davantage d'informations sur les analystes, non seulement au niveau de leur côté,mais encore au niveau de leurs antécédents.
est-ce que c'est quelque chose que vous voulez inclure dans les recherches des entreprises?
Merci pour ces informations!
- Je vous en prie.
Caitlin Cormier est formatrice à Placements directs TD.
Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte question au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base.
Question suivante: Le gaz naturel.
Quels sont vos perspectives pour le gaz naturel?
- Nous sommes assez optimistes quant au gaz naturel l'une des raisons principales et que le gaz naturel nord-américain et liquéfié pour faire du gaz naturel liquéfié. Ce produit est de plus en plus expédié sur des marchés étrangers.
L'Europe notamment, l'Asie.
Il suffit d'une façon de contrer la réduction de l'offre russe, voire l'absence d'expédition de gaz russe vers l'Europe, lesquels ont pris fin.
Ceci signifie qu'il y a de moins en moins de segmentation du marché entre les cours élevés dans le monde entier et les cours en Amérique du Nord.
Au fur et à mesure que la demande continue d'augmenter - la demande de gaz naturel liquéfié nord-américain en particulier - ceci modifie les données fondamentales de la demande sur notre continent.
Historiquement, il n'y a pas de pipeline entre l'Amérique du Nord, où il y a énormément de gaz assez bon marché, et le reste du monde.
Il faut liquéfier, puis des liquéfiés, gazéifier, tout ce qui exige énormément d'infrastructures.
malheureusement, on ne construit guère au Canada. Mais voilà pourquoi le marché nord-américain est plutôt serré.
Au fur et à mesure que des ports vont ouvrir, Plutôt au fur et à mesure que les ports se désengorgent, cela je crois être très favorable au cours du gaz.
Elle - La question suivante est sur l'agriculture. On évoque une crise de l'alimentation.
Quels sont vos perspectives sur l'agriculture?
- Nous ne couvrons pas officiellement les cours de l'agriculture. Nous n'avons pas de pronostic officiel et nous ne négocions pas les produits agricoles, mais j'ai une opinion.
Les cours des produits agricoles, allant des céréales au bétail, en passant par d'autres récoltes, ont été sujet à une baisse des exportations de l'Ukraine.
Comme on le sait, l'Ukraine est un important exportateur de céréales.
L'offre a donc été réduite.
Cela se répercute dans les prix alimentaires plus élevés sur l'étagère des supermarchés.
Et les prix de gaz naturel ont explosé en Europe et ailleurs dans le monde, et le gaz naturel est un des éléments clés dans la production des engrais.
Les cours des engrais augmentent avec ceux du gaz naturel. Au fur et à mesure, les agriculteurs cherchent à économiser et donc, la moitié du rendement céréalier mondial est rendue possible grâce aux engrais artificiels. Si l'on réduit la quantité d'engrais qui sont épandus, c'est-à-dire que l'équilibre bascule vers la rareté. Les exportations de potasse, encore une fois, la Russie et l'Ukraine sont de grand exportateur de potasse. Si les engrais sont utilisés de façon moins intensive, cela signifie que sur un an, les prix vont finir par remonter, ce qui se répercutera sur la hausse des prix alimentaires.
- Il est intéressant de voir quel est le lien entre les cours du gaz naturel et ceux des denrées alimentaires.
- Oui, tout est relié.
La production d'azote, dont les plantes ont besoin pour pousser.
- La demande en Chine. Ce que la demande en produits de base en Chine annonce un regain?
Vous en avez parlé au tout début de notre entretien, je crois.
- Je crois que la demande chinoise a été beaucoup plus forte que prévu. Le cuivre, encore une fois, une part croissante de la construction automobile en Chine est constituée de véhicules électriques, lesquels consomment davantage de cuivre.
La situation ne sera pas reluisante. La croissance de la demande sera limitée, même si nous prévoyons que la Chine commence à atténuer les restrictions attribuables à la COVID. Mais nous devons faire preuve de prudence dans notre optimisme, car ces restrictions ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Ce sera progressif.
Il faut se rendre compte qu'en Chine, la population, surtout plus âgée, n'est pas aussi vaccinée. En outre, les vaccins chinois n'ont pas le même taux d'efficacité que les nôtres.
De mon point de vue, il serait très difficile que la Chine élimine ces contrôles du jour au lendemain.
Rappelez-vous que la Chine est en stricte quarantaine depuis presque le début de la pandémie. C'est-à-dire que la plus grande partie de la population n'a pas d'immunité naturelle.
Si l'on élimine les contrôles, il pourrait se produire un nombre considérable de décès.
Mais cela ne signifie pas que ce sera extrêmement rapide et en revanche une bonne partie de ce que produit la Chine, une bonne partie de la croissance chinoise est attribuable aux marchés occidentaux. Et nous prévoyons que ces derniers se retrouvent dans une situation de récession, voire au moins de ralentissement de la croissance, ce qui signifie que l'exportation de bon nombre de produits manufacturés à forte intensité de produits de base vont baisser.
La situation ne sera pas épouvantable, mais nous restons prudents.
- Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous en tout temps. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez la poser soit par courriel à moneytalklive@td.
com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
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Nos invités pourraient vous répondre en direct.
à présent, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite est en baisse de 184 points, presque 1 %.
à présent aux États-Unis, l'indice S&P 500 est également en baisse, à présent en baisse de 1,3 %.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie, lui aussi est en recul. Baisse de presque 200 points, soit plus de 1,7 %.
à présent, Bart Melek répond de nouveaux à vos questions sur les produits de base.
Est-ce que le dollar américain fort va entamer un recul?
- Nous prédisant un affaiblissement du dollar américain puis un bon moment. Jusqu'ici, il est demeuré fort.
Peut-être recule-t-il parfois légèrement, mais ensuite il remonte.
Pour encore un ou deux trimestres, il est difficile d'envisager que le dollar américain recul de façon significative.
Nous continuons de prévoir que la réserve fédérale fera preuve de fermeté.
L'équipe macro-économique de Valeurs Mobilières TD, qui est très bonne dans ce genre de pronostic, prévoit toujours plus de 5 % à titre de taux terminal pour la Fed.
Ceci laisse à croire qu'il est peu probable qu'il se produit une inversion dans un avenir proche.
La réserve fédérale va maintenir des positions très resserrées et il y aura sans doute un surclassement.
Donc le dollar canadien pourrait céder légèrement d'ici quelques mois, mais je pense qu'il est peu probable d'envisager un recul de taille jusqu'à ce que la banque centrale des États-Unis entame son changement de cap, et les autres banques centrales qui ont entamé le processus plutôt.
Mais d'ici là, le dollar américain demeurera fort.
- Question suivante. Y a-t-il des produits de base dont l'offre est surabondante, ou est-ce que l'offre de tous les produits de base est limitée?
- Je suis sûre qu'il y a des produits de base surabondant, mais assez peu parmi ceux que nous couvrons.
On pourrait dire temporairement que le pétrole serait un produit abondant.
Les produits ont baissé en bas de 80, aujourd'hui ils sont après de 77.
Donc temporairement, il existe effectivement une absence de pénurie, mais pour l'essentiel, d'ici un an, deux ans, la plupart de ces produits de base sont en situation assez serrée en ce qui concerne l'équilibre entre l'offre et la demande.
Il est plus probable que l'offre soit serrée. Cela dépendra en partie de la gravité de la récession et de la rapidité de la remontée.
Mais en fonction de ce que nous voyons sur les marchés des capitaux au niveau de l'offre et compte tenu de ce que nous prévoyons au plan des politiques des pouvoirs publics en 2023, nous pensons que les marchés continueront d'être assez serrés, même s'il y aura des répits cycliques.
Notre pronostic le reflète début 2023.
- Merci beaucoup, Bart Melek, d'avoir été des nôtres.
- Cela m'a fait bien plaisir.
- Merci à Bart Melek le chef des stratégies produits de base à gestion immobilière TD. Restez avec nous.
Mercredi, Scott Colbourne, directeur général titre à revenu fixe chez Gestion d'actifs TD va nous communiquer sa réaction à la décision de la Banque du Canada sur les taux et répondre à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Je vous rappelle que vous pouvez nous poser une question d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!
Ici Anthony Okolie, suppléant de Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons les perspectives du pétrole, tandis que le plafonnement du brut russe entre en vigueur, avec Bart Melek, chef des stratégies, produits de base à Gestion immobilière TD.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous explique comment on peut trouver les recherches de des analystes sur la plate-forme.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte question au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX est dans l'attente de la décision de la banque du Canada sur les taux d'intérêt, qui sera connue mercredi. L'indice est actuellement en baisse de 136 points, soit 0,68 %, à 20105 points.
L'indice canadien se relève de la plus forte baisse en trois semaines lundi, plombé par le secteur de l'énergie.
L'indice S&P 500 instantanée des marchés américains est en baisse, tandis que que la crainte d'une récession est arrivée par la perspective d'une nouvelle hausse de taux.
L'indice est en baisse de 46 points, soit un peu plus de 1 %.
L'indice composite NASDAQ est en baisse de 150 points, soit 1,4 %.
À présent, quelques titres qui ont baissé.
Paramount .
Les actions de Paramount sont en baisse après que la compagnie de médias a annoncé un chiffre d'affaires et des bénéfices inférieurs aux prévisions. Les actions de Paramount sont en baisse de 1,3 dollars, soit 6 %.
Les actions du Estee Lauder sont également en recul en début de séance. La compagnie de cosmétique annoncé des perspectives plus faibles que prévu à cause de la hausse des coûts du dollar fort et les confinements en Chine. La compagnie a annoncé des bénéfices supérieurs aux prévisions au dernier trimestre. Les actionnaires, en fait, on fait remonter l'action de presque cinq dollars, soit 2,1 %, à 236 $ l'action.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Le cours du pétrole tourne autour de 76 $ le baril, tandis que l'on envisage les conséquences du plafonnement du cours du brut russe pour le marché.
Mais avec l'offre limitée dans le monde, est-ce que le prix va demeurer bas pendant longtemps ou est-il un potentiel de hausse? Bart Melek est le chef de stratégie produits de base à Valeurs Mobilières TD.
- Je suis toujours très heureux d'être en studio avec vous.
Pour répondre à votre question, je crois que le pétrole se comporte mieux.
Sans doute le grand facteur qui sous-tend la faiblesse du pétrolec'est l'incertitude et la reconnaissance par l'OPEP que l'organisation ne réduira pas à l'offredans l'avenir.
Ceci est en partie attribuable au fait, comme vous l'avez mentionné, que le brut russe est plafonné.
Nous ne savons pas encore quel sera l'impact sur l'offre.
Certains considèrent qu'il pourrait y avoir une baisse considérable de l'offre en raison de ce plafonnement.
Une bonne partie de l'impact, selon d'autres, sera contourné par la flotte d'une centaine de pétroliers clandestins armés par la Russie et d'autres méthodes de contournement de ces sanctions officielles.
- Pensez-vous qu'il existe un risque que les Russes pourraient interrompre les exportations de pétrole?
- Je pense que le risque est limité. Les Russes menacent de le faire, mais je soupçonne qu'ils sont en conflit avec l'Ukraine.
Face à l'OTAN et aux États-Unis, qui soutiennent l'Ukraine, les Russes auront besoin de cette source de revenus.
je soupçonne qu'il s'agit de menaces envers. C'est un langage belliqueux qui convaincra les alliés de ne pas agir, mais dans l'intérêt même des Russes, ils vont, je pense, continuer d'exporter leur pétrole, même s'ils en touchent des recettes inférieures, car des recettes intérieures valent mieux qu'aucune recette.
- Parlons de l'autre grande annonce. L'OPEP et ses alliés sont entendus pour mettre la production aux niveaux actuels. Quelles sont les conséquences de cette décision?
- Eh bien, c'est ce que nous prévoyons. Ce n'est pas une surprise.
L'OPEP change toujours très prudemment ces orientations. C'est exact depuis assez longtemps.
L'OPEP cherche à équilibrer l'offre et la demande et en même temps de s'assurer que les budgets nationaux sont adéquats. Donc je ne suis pas étonnée, compte tenu de l'incertitude de ce plafonnement, de l'impact qu'il aura sur l'offre. Je ne suis pas étonnée.
Nous pensions que l'OPEP allait s'en tenir à son quota de sa coupure de 2,2 millions de dollars de barils par jour, coupure de quota depuis la dernière réunion, ce qui représente 1,1 million de barils de réduction effective de l'offre. Mais nous allons voir comment la demande évolue, comment la réouverture de la Chine affecte ses marchés, et comment les économies de l'Occident se portent.
La gestion de la production se fera de façon stratégique.
L'OPEP continu d'agir de façon stratégique.
La raison pour laquelle il peut le faire, c'est qu'il n'y a pas vraiment de concurrent réel. Autrement dit, si l'OPEP réduire encore sa production de 500 000 barils après avoir réduit les quotas de plus de 2 millions de barils, il est peu probable que la production de pétrole de schiste excédentaire puisse combler ce vide.
L'OPEP est essentiellement libre de faire ce qu'elle veut.
- Quels sont les risques géopolitiques pour le pétrole dans l'avenir?
Les États-Unis ont cessé de ponctionner leurs réserves stratégiques. La demande chinoise est en bernes.
Quels sont vos perspectives sur le pour le pétrole?
-Le grand risque, bien sûr, c'est celui relié au gaz naturel. Il est peut-être étrange pour moi d'évoquer le gaz naturel comme poser une question sur le pétrole, mais nous sommes encore au tout début de l'hiver.
L'hiver pourrait être très froid, beaucoup plus froid que nous nous y attendons. Il est difficile de pronostiquer la météo, surtout la météo future, jusqu'ici, les inventaires ont été suffisants. Mais il existe un risque que les stocks de gaz naturel seront réduits considérablement, ce qui pourrait signifier que nous allons prélever sur nos réserves beaucoup plus que ça n'a été le cas jusqu'ici.
Ces réserves sont assez basses, historiquement parlant, ainsi que les réserves de pétrole. Il existe une capacité de raffinage excédentaire en Chine, et si la demande de distillat est bien supérieure à la demande à cause de conditions hivernales, il se pourrait que les marchés pétroliers adoptent une configuration beaucoup plus serrée que ce n'est le cas actuellement.
- Compte tenu de tous les risques du marché, quels sont vos perspectives quand au cours du pétrole en 2023?
- Nous sommes très optimistes.
Tout le monde connaît notre logique. Je la réitère.
Nous croyons que l'OPEP continuera de se comporter stratégiquement, même si nous prévoyons une détérioration de la croissance de la demande l'an prochain, puisque nous prévoyons une récession mondiale, ou du moins dans beaucoup de régions du monde.
L'Europe se porte assez mal. Les États-Unis vont vraisemblablement entamer une contraction à moment donné.
Mais nous prévoyons toujours que la demande soit positive. En même temps, nous assistons à une crise sur le marché du gaz naturel.
Il est possible que la demande de produits soit beaucoup plus élevée. Et l'OPEP continu de se comporter de façon très stratégique et va rationaliser sa production afin de faire en sorte qu'il n'y a pas d'excédent d'offre, ce qui va vraisemblablement faire augmenter les cours.
Une fois que nous assisterons à un basculement de la politique de la Réserve fédérale, ce que nous n'attendons pas avant que l'année prochaine soit largement entamée - c'est là ce que les marchés prévoient - il n'y aura pas de spéculation.
Donc les données fondamentales demeurent serrer. Cette contraction dans la croissance de la demande sera à terme inversée.
Le pétrole va alors remonter. Nous sommes moins optimistes qu'il y a quelques semaines.
Encore une fois, il est difficile de pronostiquer l'avenir, mais je pense que le thème général demeure.
- Je sais qu'auparavant, vous avez animé une table ronde sur vos perspectives relatives aux produits de base.
Est-ce qu'il y a des thèmes que les investisseurs doivent connaître?
- Oui, l'un des thèmes clés, c'est que l'offre est limitée.
Et même si nous prévoyons une baisse cyclique, nous pensons qu'elle sera très loin d'être aussi importante qu'elle a été historiquement. Dans certains cas, historiquement, il y a eu des baisses de 40 ou même 70 % de certains produits de base comme le pétrole ou le cuivre. C'est parce que, pour les métaux de base notamment, il y a des contraintes au niveau de l'ouverture des mines, au niveau des fonderies.
Il y a des problèmes énergétiques dans le monde.
Et nous voyons une diminution moins importante de la demande que ce serait normalement le cas pendant une période de contraction.
Pour un métal comme le cuivre, nous constatons les premiers signes que les véhicules électriques - ce sont des données chinoises - les véhicules électriques, qui sont en plein essor, joue un rôle favorable dans le cours du cuivre. En effet, la quantité de cuivre dans un véhicule électrique beaucoup plus important que celle utilisée dans un véhicule conventionnel.
Il y aura beaucoup plus de demandes de cuivre.
- Excellent début d'entretien!
Bart Melek va répondre à vos questions sur les produits de base dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la voie de questions au bas de votre écran.
À présent, un coup d'œil sur l'actualité du monde des affaires et sur les marchés.
Les prix des logements à Toronto ont diminué en novembre pour le huitième mois de suite.
Le nombre de logements vendus pendant le mois a dégringolé de 49 % sur 12 mois. Toutefois, un plus petit nombre de propriétaires mettait leur logement vente, ce qui laisse à croire qu'ils supportent la baisse des taux d'intérêt, ou plutôt le bon des taux d'intérêt cette année.
Cenovus Energy prévoit une hausse des immobilisations l'an prochain afin de rehausser la production, avec la hausse des cours du brut.
Ces neveux se prévoient produire 848 barils de pétrole par jour, soit une augmentation de 3 % sur 12 mois. Le cours du brut a augmenté de 79 % cette année à cause des sanctions sur l'énergie russe.
Taiwan semi-conducteurs, le plus important depuis sa contrat au monde, prévoit construire une deuxième usine en Arizona. Cet établissement de 12 milliards de dollars devrait être opérationnel en 2024 et produire des puces en 2026. Le gouvernement américain cherche à augmenter la production de semi-conducteurs aux États-Unis.
À présent, coup d'œil sur les marchés.
Le TSX est toujours en baisse de quelque 136 points, soit presque 0,7 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en baisse de 44 points, soit 1,1 %.
Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base.
Première question sur la demande de véhicules électriques. Quels métaux bénéficieront le plus de la demande véhiculent électriques?
- Je crois que le cuivre arrive en première place puisqu'il est utilisé pour tous - pas seulement bien sûrs pour les véhicules mêmes. En effet, véhicules électriques consomment deux fois plus de cuivre qu'un véhicule conventionnel à essence ou à diesel.
Mais en outre, le réseau de transformateurs qui devra être créé pour faciliter ces réseaux bidirectionnels pour les produits renouvelables, solaire, éolien… il n'y a pas de produits de remplacement.
L'argent est un autre métal qui est utilisé plus intensivement dans les véhicules électriques que ça n'a été le cas dans les véhicules conventionnels.
Il y a beaucoup plus d'ordinateurs, beaucoup plus de circuits.
Il y a les panneaux d'éolien qui consomme beaucoup de métal argent.
Ceux-ci consomment une proportion croissante de ces métaux.
Ceci signifie que nous allons utiliser ces métaux intensivement: Des métaux comme le cuivre, l'argent.
Mais l'aluminium également.
L'aluminium est très léger et en vue d'accroître l'efficacité énergétique et d'alléger les véhicules, de nombreuses entreprises ont recours à l'aluminium, qui a également énormément de force reliée à la légèreté.
Je n'évoque pas les métaux utilisés dans la fabrication des piles, des batteries, mais le platine.
Si nous passons à une économie orientée vers l'hydrogène, les piles à hydrogène, ce métal sera très utilisé pour l'électrolyse, pour extraire hydrogène à l'aide de l'électricité, et également au niveau des piles à combustible.
Tous ces métaux seront beaucoup plus prévalant dans tous les secteurs de la fabrication, mais il n'y a pas beaucoup de nouveaux investissements.
Pour le cuivre, il y a littéralement un manque à investir des centaines de milliards de dollars.
l'aluminium a un problème d'électricité.
Il n'y a pas beaucoup de nouvelles approvisionnements.
Quant aux platines, l'Afrique du Sud est un grand fournisseur et continu d'avoir des difficultés d'électricité.
Et généralement parlant, il y a insuffisamment investissement dans tous ses métaux.
- Parlons du super cycle des produits de base. Quels sont les produits de base qui pourrait être affectée?
- On parle de super cycle, je ne sais pas si c'est un terme approprié, mais c'est un terme accrocheur.
Cette année ou en 2023, ou en 2024, où il y aura toujours des défis reliés aux baisses cycliques… au-delà de cette période, le cuivre, l'argent, le platine, je soutiendrai même qu'il y a le lithium, le cobalt et bien d'autres… les données laissent accroire, en ce qui concerne les immobilisations et les besoins projetés entonnent de ces métaux, si nous voulons parvenir à des objectifs particuliers au niveau de la production de batteries et de véhicules, les données montrent que les investissements sont très insuffisants.
Paradoxalement, les investisseurs, l'industrie financière et les conseils d'administration sont très réticents à investir.
Ceci est en partie attribuable à l'empreinte carbone importante, mais il faut casser des œufs pour faire une omelette.
On ne peut pas abolir les émissions de carbone. Tout d'abord, il faut extraire les métaux afin de contre les véhicules qui permettront de réduire les émissions de gaz carbonique.
Comme nous le savons, les véhicules conventionnels ont une empreinte écologique moins importante que les véhicules électriques au niveau de la construction des véhicules, compte tenu de toute la pollution causée par l'extinction des minerais, la fabrication des batteries et ainsi de suite.
Mais à long terme, ces véhicules, selon leur cycle de vie, commencent à réduire les émissions de carbone. Il faut donc engager des investissements qui ne sont pas au rendez-vous. Mais pour moi, s'il y a un métal qui est sans doute appelé à échapper aux changements technologiques, c'est le cuivre.
- Par son la question suivante.
L'or.
. D'après vous, quelle sera l'évolution du cours de l'or d'ici l'an prochain?
- C'est un sujet qui est très délicat pour moi parce que jusqu'ici, nous avons eu tort.
C'est difficile pour les analystes de l'avouer, mais nous pensons toujours que l'or pourrait baisser en deçà de 1600 $. Voici pourquoi.
Nous ne croyons pas que la Réserve fédérale va basculer vers une politique moins énergique de sitot.
Il y a eu une remontée considérable sur les marchés des actifs à risque, en partant du principe que la Réserve fédérale pourrait hésiter à prolonger ces mesures énergiques au niveau du taux des fonds de la fed.
Jerome Powell a clairement laissé entendre qu'il allait réduire le rythme des hausses de taux, mais sans doute de 75 à 50 points de base, ce qui demeure très restrictif.
Compte tenu du taux d'emploi qui demeure très élevé aux États-Unis, plus de 250 000 emplois ne sont pas pourvus, le taux de chômage demeure très bas. Il y a des millions de personnesqui ont quitté la population active qui ne l'ont pas réintégré. Les salaires augmentent, les consommateurs ont toujours beaucoup d'argent en main. On parle de 2,5 à 5 milliards de dollars à la tendance.
Donc, les salaires augmentent, les gens ont de l'argent en poche. Le secteur des services, qui est à présent le moteur de l'inflation, n'est pas encore prêt à capituler.
La Fed devra peut-être garder le cap pendant encore plus longtemps et augmenter les taux jusqu'à un niveau au-delà de celui que prévoit le marché, c'est-à-dire un peu plus de 5 %.
- Vous parler de l'inflation qui est élevée cette année.
L'or en tant que refuge contre l'inflation, comment s'est-il comporté?
- Je crois qu'il se tape si bien comporté quand on considère les chiffres sur 12 mois. Contenu ' passé depuis un mois, oui, l'or à donner de bons résultats.
Il se passe la plupart des autres catégories d'actifs.
L'or a rempli sa fonction, mais il ne va pas toujours augmenter lorsque l'inflation est élevé.
Ce qui comptera, c'est la manière dont les banques centrales et les autorités monétaires vont réagir au Plessis ont inflationnistes.mon hypothèse, c'est que si les taux à court terme continus d'augmenter, cela représente un coût d'opportunité important lorsque l'on détient de l'or. à moins que vous n'êtes une banque centrale et que vous pouvez conclure des swaps et d'autres opérations. Alors détenir de l'or, c'est cher.
Pendant les quelques premiers mois de 2023, l'inflation va continuer à diminuer et les taux demeureront élevé.
sen termes, le taux d'intérêt nominal devient plus restrictif, et cela n'est pas un facteur positif pour l'ordre. De fait, lorsqu'on examine les données historiques, lorsque les banques centrales atteignent un sommet, ou vers la fin de leur politique de resserrement, lorsqu'elles se maintiennent au niveau le plus élevé, l'or ne donne pas de très bons résultats.
Et bien entendu, les taux d'intérêt sont en zone restrictive.
- Tout a fait, et il pourrait en fait devenir encore plus.
Et lorsque l'inflation commence à diminuer, les taux d'intérêt deviendront encore plus restrictifs en termes réels.
Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Bart Melek répond à vos questions dans quelques instants.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec moi tout en par courriel à moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez consulter les conclusions des analystes sur vos placements possibles, CourtierWeb vous propose des outils.
Caitlin Cormier, spécialiste de la formation à Placements directs TD. Caitlin, où peut-on trouver les conclusions des analystes?
- Bonjour, Anthony.
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On peut également filtrer. Si on ne veut voir que les cotes cinq étoiles des analystes, si on ne peut voir que les actions que l'on recommande de vendre, on peut également s'intéresser au Canada ou aux États-Unis, choisir la capitalisation boursière et le secteur.
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Caitlin Cormier est formatrice à Placements directs TD.
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Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte question au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base.
Question suivante: Le gaz naturel.
Quels sont vos perspectives pour le gaz naturel?
- Nous sommes assez optimistes quant au gaz naturel l'une des raisons principales et que le gaz naturel nord-américain et liquéfié pour faire du gaz naturel liquéfié. Ce produit est de plus en plus expédié sur des marchés étrangers.
L'Europe notamment, l'Asie.
Il suffit d'une façon de contrer la réduction de l'offre russe, voire l'absence d'expédition de gaz russe vers l'Europe, lesquels ont pris fin.
Ceci signifie qu'il y a de moins en moins de segmentation du marché entre les cours élevés dans le monde entier et les cours en Amérique du Nord.
Au fur et à mesure que la demande continue d'augmenter - la demande de gaz naturel liquéfié nord-américain en particulier - ceci modifie les données fondamentales de la demande sur notre continent.
Historiquement, il n'y a pas de pipeline entre l'Amérique du Nord, où il y a énormément de gaz assez bon marché, et le reste du monde.
Il faut liquéfier, puis des liquéfiés, gazéifier, tout ce qui exige énormément d'infrastructures.
malheureusement, on ne construit guère au Canada. Mais voilà pourquoi le marché nord-américain est plutôt serré.
Au fur et à mesure que des ports vont ouvrir, Plutôt au fur et à mesure que les ports se désengorgent, cela je crois être très favorable au cours du gaz.
Elle - La question suivante est sur l'agriculture. On évoque une crise de l'alimentation.
Quels sont vos perspectives sur l'agriculture?
- Nous ne couvrons pas officiellement les cours de l'agriculture. Nous n'avons pas de pronostic officiel et nous ne négocions pas les produits agricoles, mais j'ai une opinion.
Les cours des produits agricoles, allant des céréales au bétail, en passant par d'autres récoltes, ont été sujet à une baisse des exportations de l'Ukraine.
Comme on le sait, l'Ukraine est un important exportateur de céréales.
L'offre a donc été réduite.
Cela se répercute dans les prix alimentaires plus élevés sur l'étagère des supermarchés.
Et les prix de gaz naturel ont explosé en Europe et ailleurs dans le monde, et le gaz naturel est un des éléments clés dans la production des engrais.
Les cours des engrais augmentent avec ceux du gaz naturel. Au fur et à mesure, les agriculteurs cherchent à économiser et donc, la moitié du rendement céréalier mondial est rendue possible grâce aux engrais artificiels. Si l'on réduit la quantité d'engrais qui sont épandus, c'est-à-dire que l'équilibre bascule vers la rareté. Les exportations de potasse, encore une fois, la Russie et l'Ukraine sont de grand exportateur de potasse. Si les engrais sont utilisés de façon moins intensive, cela signifie que sur un an, les prix vont finir par remonter, ce qui se répercutera sur la hausse des prix alimentaires.
- Il est intéressant de voir quel est le lien entre les cours du gaz naturel et ceux des denrées alimentaires.
- Oui, tout est relié.
La production d'azote, dont les plantes ont besoin pour pousser.
- La demande en Chine. Ce que la demande en produits de base en Chine annonce un regain?
Vous en avez parlé au tout début de notre entretien, je crois.
- Je crois que la demande chinoise a été beaucoup plus forte que prévu. Le cuivre, encore une fois, une part croissante de la construction automobile en Chine est constituée de véhicules électriques, lesquels consomment davantage de cuivre.
La situation ne sera pas reluisante. La croissance de la demande sera limitée, même si nous prévoyons que la Chine commence à atténuer les restrictions attribuables à la COVID. Mais nous devons faire preuve de prudence dans notre optimisme, car ces restrictions ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Ce sera progressif.
Il faut se rendre compte qu'en Chine, la population, surtout plus âgée, n'est pas aussi vaccinée. En outre, les vaccins chinois n'ont pas le même taux d'efficacité que les nôtres.
De mon point de vue, il serait très difficile que la Chine élimine ces contrôles du jour au lendemain.
Rappelez-vous que la Chine est en stricte quarantaine depuis presque le début de la pandémie. C'est-à-dire que la plus grande partie de la population n'a pas d'immunité naturelle.
Si l'on élimine les contrôles, il pourrait se produire un nombre considérable de décès.
Mais cela ne signifie pas que ce sera extrêmement rapide et en revanche une bonne partie de ce que produit la Chine, une bonne partie de la croissance chinoise est attribuable aux marchés occidentaux. Et nous prévoyons que ces derniers se retrouvent dans une situation de récession, voire au moins de ralentissement de la croissance, ce qui signifie que l'exportation de bon nombre de produits manufacturés à forte intensité de produits de base vont baisser.
La situation ne sera pas épouvantable, mais nous restons prudents.
- Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous en tout temps. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez la poser soit par courriel à moneytalklive@td.
com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
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Nos invités pourraient vous répondre en direct.
à présent, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite est en baisse de 184 points, presque 1 %.
à présent aux États-Unis, l'indice S&P 500 est également en baisse, à présent en baisse de 1,3 %.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie, lui aussi est en recul. Baisse de presque 200 points, soit plus de 1,7 %.
à présent, Bart Melek répond de nouveaux à vos questions sur les produits de base.
Est-ce que le dollar américain fort va entamer un recul?
- Nous prédisant un affaiblissement du dollar américain puis un bon moment. Jusqu'ici, il est demeuré fort.
Peut-être recule-t-il parfois légèrement, mais ensuite il remonte.
Pour encore un ou deux trimestres, il est difficile d'envisager que le dollar américain recul de façon significative.
Nous continuons de prévoir que la réserve fédérale fera preuve de fermeté.
L'équipe macro-économique de Valeurs Mobilières TD, qui est très bonne dans ce genre de pronostic, prévoit toujours plus de 5 % à titre de taux terminal pour la Fed.
Ceci laisse à croire qu'il est peu probable qu'il se produit une inversion dans un avenir proche.
La réserve fédérale va maintenir des positions très resserrées et il y aura sans doute un surclassement.
Donc le dollar canadien pourrait céder légèrement d'ici quelques mois, mais je pense qu'il est peu probable d'envisager un recul de taille jusqu'à ce que la banque centrale des États-Unis entame son changement de cap, et les autres banques centrales qui ont entamé le processus plutôt.
Mais d'ici là, le dollar américain demeurera fort.
- Question suivante. Y a-t-il des produits de base dont l'offre est surabondante, ou est-ce que l'offre de tous les produits de base est limitée?
- Je suis sûre qu'il y a des produits de base surabondant, mais assez peu parmi ceux que nous couvrons.
On pourrait dire temporairement que le pétrole serait un produit abondant.
Les produits ont baissé en bas de 80, aujourd'hui ils sont après de 77.
Donc temporairement, il existe effectivement une absence de pénurie, mais pour l'essentiel, d'ici un an, deux ans, la plupart de ces produits de base sont en situation assez serrée en ce qui concerne l'équilibre entre l'offre et la demande.
Il est plus probable que l'offre soit serrée. Cela dépendra en partie de la gravité de la récession et de la rapidité de la remontée.
Mais en fonction de ce que nous voyons sur les marchés des capitaux au niveau de l'offre et compte tenu de ce que nous prévoyons au plan des politiques des pouvoirs publics en 2023, nous pensons que les marchés continueront d'être assez serrés, même s'il y aura des répits cycliques.
Notre pronostic le reflète début 2023.
- Merci beaucoup, Bart Melek, d'avoir été des nôtres.
- Cela m'a fait bien plaisir.
- Merci à Bart Melek le chef des stratégies produits de base à gestion immobilière TD. Restez avec nous.
Mercredi, Scott Colbourne, directeur général titre à revenu fixe chez Gestion d'actifs TD va nous communiquer sa réaction à la décision de la Banque du Canada sur les taux et répondre à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Je vous rappelle que vous pouvez nous poser une question d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!