
Pour beaucoup, l’objectif ultime est de prendre sa retraite et de faire tout ce dont ils ont envie. Mais la transition d’une carrière fructueuse à la retraite n’est pas toujours facile. La Dr Saunia Ahmad, psychologue clinique, Toronto Psychology Clinic et Georgia Swan, planificatrice spécialiste de la fiscalité et des successions, Gestion de patrimoine TD, se joignent à Kim Parlee pour discuter des façons dont vous pouvez vous préparer sur le plan émotionnel et financier.
Print Transcript
Pour beaucoup, l’objectif ultime est de prendre sa retraite et de faire tout ce dont ils ont envie. Mais cet enthousiasme peut s’accompagner d’anxiété et, dans certains cas, d’hésitation, parce que la retraite est un grand changement de vie. Vous ne savez pas vraiment comment vous allez vous sentir ni quelles mesures vous devez prendre pour en tirer le maximum. Voici l’histoire de Karl.
Une des raisons pour lesquelles les gens hésitent à prendre leur retraite, c’est le fait de ne pas avoir de projet ni de savoir comment passer du salaire à l’épargne pour vivre. À un moment de ma carrière, je savais que j’étais prêt pour la retraite. Je savais que je voulais faire autre chose.
J’ai commencé à réfléchir à la prochaine étape. Ce que je voulais pour ma retraite… passer du temps en famille, jouer au golf plus souvent, et utiliser mon expérience professionnelle pour redonner à la collectivité, d’une manière ou d’une autre. J’avais un rêve, mais je ne voyais pas clairement comment le réaliser.
Pour discuter de la façon de se préparer à la transition vers la retraite, sur le plan émotionnel, en matière de stabilité financière et pour savoir comment réaliser ses rêves, la Dr Saunia Ahmad, psychologue clinique à la Toronto Psychology Clinic et Georgia Swan, planificatrice en fiscalité et en successions GPTD, me rejoignent. Je suis ravie de vous avoir parmi nous. Merci.
Commençons par ce changement mental important qu’est la retraite. La plupart des gens que je connais rechignent franchement à penser à la retraite, peut-être que c’est juste les gens qui m’entourent, mais… il y a un changement de vitesse lorsque l’on s’arrête sans transition. Quelle est votre expérience auprès des gens qui ont fait ce changement, et comment vivent-ils le fait de ne plus avoir le même revenu? Le fait de ne plus pouvoir générer des revenus de la même façon.
Comme vous l’avez dit, la retraite est un changement. C’est un changement. Quand on fait face à un changement, il est naturel de ressentir un certain stress, de l’incertitude, de l’anxiété, dans ce cas avec l’abandon du travail qui leur donnait une valeur, une structure et un quotidien… pour aller vers l’inconnu.
Il y a donc de l’enthousiasme, c’est certain, parce que tout à coup il y a de la liberté et plus de temps. Mais il y a aussi beaucoup de nervosité. Et ce que mes clients me disent souvent, ce qu’ils trouvent le plus utile, c’est d’avoir un plan… planifier cette phase de leur vie et s’assurer que le plan est équilibré au niveau mental, physique et social, car ce sont ces choses qu’ils perdent quand ils ne travaillent plus et ils ont besoin de recréer cela, comme vous l’avez dit, dans cette nouvelle phase de leur vie.
Pensez-vous que les gens savent toujours comment accéder à ce qu’ils veulent à la retraite? Ils ont des idées, ils veulent faire plein de choses. Mais ils ne savent peut-être pas comment s’y prendre. Cela peut créer de l’anxiété. Est-ce que vous voyez cela?
Certainement. Ils ne savent pas vraiment comment ça va être. Ils essaient de se préparer et veulent avoir un plan qui fonctionnera à coup sûr. Mais ce que je leur dis, c’est que souvent, on planifie, mais le plan évolue avec le temps.
La plupart des gens disent qu’ils étaient heureux au moment de la retraite. Mais à un moment donné, ils ont commencé à s’ennuyer un peu, à se sentir un peu seuls avant de se faire à leur nouvelle vie, d’avoir une nouvelle structure qui leur donne un sentiment d’épanouissement. C’est donc un ajustement. Et il peut être bien fait. Il n’y a pas de mal à ressentir de l’anxiété et de l’inquiétude, mais sachez que si vous communiquez avec d’autres personnes qui font face à la même situation, cela peut s’avérer très utile et cet ajustement peut être très fructueux. Oui. Oui. La préparation financière peut causer toutes sortes d’anxiétés. Comment peut-on diminuer cette anxiété et se préparer?
Eh bien, la première étape, selon moi, est de planifier tôt parce que vous ne pouvez pas gérer votre santé mentale pendant cette période si votre santé financière n’est pas stable. Vous devez réfléchir à quel moment vous prendrez votre retraite. Dans cinq ans? Dans 10 ans?
Dans le meilleur des mondes, il faudrait commencer à planifier la retraite le jour où vous commencez à travailler. Mais en fonction d’où vous en êtes, cela dépendra du montant d’argent dont vous disposez. Ensuite, le budget… qu’est-ce que vous envisagez de faire à la retraite? Et quel en sera le coût?
On dit souvent que vous devriez prévoir environ 70 % de votre salaire pour vivre à la retraite. Mais ce montant pourrait être supérieur ou même inférieur à vos besoins, surtout si vous avez de grands projets et que vous allez les concrétiser au cours des premières années. L’autre aspect important de la planification financière, c’est non seulement combien vous allez dépenser, mais aussi comment vous allez financer votre retraite.
Comment vos placements et votre épargne vous permettront de vivre à la retraite? Où auriez-vous d’autres sources de revenus? Avez-vous un régime de retraite? Le RPC et SV, bien sûr.
S’il y a une chose que je n’aime pas, c’est que parfois mes clients comptent sur l’héritage de leurs parents en guise de plan de retraite. C’est un mauvais plan de retraite, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer. Il est donc important de travailler avec un bon planificateur financier parce qu’il y a beaucoup d’autres points à prendre en compte à ce sujet. Le planificateur peut vous aider à formuler des questions que vous ne saviez même pas que vous deviez vous poser.
Et je pense aussi à la longévité : les gens vivent plus longtemps maintenant. Et puis il faut réfléchir au fait que vous n’allez pas faire des voyages partout dans le monde tous les ans jusqu’à l’inévitable. Ce qui nous arrive à tous. Vous avez des années de retraite actives et des années moins actives. Qu’en est-il de l’élaboration d’un plan successoral? Est-ce que ça aide à soulager un peu l’anxiété au moins à ce niveau?
Eh bien, certainement. On a parlé de la gestion de la santé mentale. On parle toujours de la gestion de la santé physique. Cela fait partie de la gestion de la santé juridique… s’assurer que les documents sont en place afin que, si quelque chose se produit, la transition de la gestion de vos actifs se fasse sans problème. En cas d’incapacité, vous avez une procuration relative aux biens et aux soins personnels et les personnes que vous avez identifiées sont des personnes de confiance qui géreront bien vos actifs.
Et puis, bien sûr, il faut planifier en vue de l’inévitable, votre décès… encore une fois, lorsque vous avez un bon plan, la transition de vos actifs se fait bien. Et c’est un poids énorme qui est retiré des épaules des gens parce qu’ils peuvent se rassurer et se dire qu’ils ont des mesures en place. Donc, les choses vont bien se passer. C’est donc un autre élément très important d’un point de vue financier et d’un point de vue juridique.
Le plan successoral aide donc à soulager un peu l’anxiété en anticipant les choses. Et vous avez aussi dit qu’il faut savoir qu’on en saura plus au moment de la retraite. L’anxiété peut faire partie du processus. Que peut-on faire d’autre pour se préparer?
Ce qui est le plus important, selon moi, c’est de faire attention à ce que vous ressentez. Parce que ce sont les émotions qui mènent à l’anxiété, au stress et à la dépression. Vos sentiments vous disent ce que cette transition signifie pour vous.
Et plus vous tentez d’explorer cela en vous-même, mieux vous comprendrez ce dont vous avez besoin à la retraite. Et plus votre plan sera intéressant. Donc, on parle d’actifs financiers, mais pensez aussi au temps dont vous disposerez, votre actif le plus précieux, et déterminez où vous allez le distribuer.
Il est important de s’assurer que c’est bien équilibré. L’aspect mental est important, garder l’esprit ouvert, lire, avoir des passe-temps. L’aspect physique : rester actif. Cela vous aide non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Et puis, socialement, en s’impliquant, c’est vraiment important pour avoir confiance en soi et être plus à l’aise pendant la transition. Les gens constatent que, si le portefeuille est équilibré, je fais cette analogie parfois, ils peuvent mieux s’adapter et profiter de leur retraite.
Avez-vous rencontré des gens qui réussissent très bien? Pour lesquels vous vous êtes dit qu’on devrait tous faire comme eux. Que font-ils de vraiment bien?
Eh bien, ce qu’ils font très bien, c’est que lorsqu’ils prennent leur retraite, ils font encore des choses liées à leur profession, des choses qu’ils appréciaient. Ils n’arrêtent donc pas complètement.
Un peu comme une semi-retraite.
Exactement. La retraite continue, ils perdent leur compagnon, mais ils rencontrent quelqu’un d’autre, et ils sont très heureux. Ils ne s’attendaient pas à commencer une nouvelle vie avec quelqu’un. Et rencontrer quelqu’un les aide à mettre de côté ce qu’ils faisaient au début de leur retraite, ils arrêtent complètement de travailler parce qu’ils ont quelqu’un pour profiter de la vie.
C’est très beau de voir ça. Cela dit, je tiens à souligner que certaines personnes éprouvent des difficultés et n’en parlent pas, parce qu’ils voient que les autres se débrouillent très bien. Oui.
Et n’oubliez jamais que si vous voyez les autres faire bonne figure, tout le monde ne parle pas toujours. Si vous éprouvez des difficultés, l’aide d’un professionnel est utile, pas seulement pour un diagnostic clinique, mais quand on est aux prises avec un ajustement, on a besoin d’un espace pour discuter et savoir comment s’y prendre. La retraite n’est pas la fin. C’est le début d’un nouveau chapitre dans notre vie. Oui. Oui. Et bien sûr, parlez à quelqu’un pour obtenir de l’aide psychologique, mais aussi financière. Parlez aux gens et mettez de l’ordre dans vos affaires. Tout à fait. Oui, c’est vraiment le premier point à l’ordre du jour. Parce que vous pensez peut-être que vous pourrez prendre votre retraite à 55 ans, mais ce sont les professionnels qui vous le confirmeront. Oui. Merci à vous deux. Excellente conversation. Merci. [MUSIQUE]
Pour beaucoup, l’objectif ultime est de prendre sa retraite et de faire tout ce dont ils ont envie. Mais cet enthousiasme peut s’accompagner d’anxiété et, dans certains cas, d’hésitation, parce que la retraite est un grand changement de vie. Vous ne savez pas vraiment comment vous allez vous sentir ni quelles mesures vous devez prendre pour en tirer le maximum. Voici l’histoire de Karl.
Une des raisons pour lesquelles les gens hésitent à prendre leur retraite, c’est le fait de ne pas avoir de projet ni de savoir comment passer du salaire à l’épargne pour vivre. À un moment de ma carrière, je savais que j’étais prêt pour la retraite. Je savais que je voulais faire autre chose.
J’ai commencé à réfléchir à la prochaine étape. Ce que je voulais pour ma retraite… passer du temps en famille, jouer au golf plus souvent, et utiliser mon expérience professionnelle pour redonner à la collectivité, d’une manière ou d’une autre. J’avais un rêve, mais je ne voyais pas clairement comment le réaliser.
Pour discuter de la façon de se préparer à la transition vers la retraite, sur le plan émotionnel, en matière de stabilité financière et pour savoir comment réaliser ses rêves, la Dr Saunia Ahmad, psychologue clinique à la Toronto Psychology Clinic et Georgia Swan, planificatrice en fiscalité et en successions GPTD, me rejoignent. Je suis ravie de vous avoir parmi nous. Merci.
Commençons par ce changement mental important qu’est la retraite. La plupart des gens que je connais rechignent franchement à penser à la retraite, peut-être que c’est juste les gens qui m’entourent, mais… il y a un changement de vitesse lorsque l’on s’arrête sans transition. Quelle est votre expérience auprès des gens qui ont fait ce changement, et comment vivent-ils le fait de ne plus avoir le même revenu? Le fait de ne plus pouvoir générer des revenus de la même façon.
Comme vous l’avez dit, la retraite est un changement. C’est un changement. Quand on fait face à un changement, il est naturel de ressentir un certain stress, de l’incertitude, de l’anxiété, dans ce cas avec l’abandon du travail qui leur donnait une valeur, une structure et un quotidien… pour aller vers l’inconnu.
Il y a donc de l’enthousiasme, c’est certain, parce que tout à coup il y a de la liberté et plus de temps. Mais il y a aussi beaucoup de nervosité. Et ce que mes clients me disent souvent, ce qu’ils trouvent le plus utile, c’est d’avoir un plan… planifier cette phase de leur vie et s’assurer que le plan est équilibré au niveau mental, physique et social, car ce sont ces choses qu’ils perdent quand ils ne travaillent plus et ils ont besoin de recréer cela, comme vous l’avez dit, dans cette nouvelle phase de leur vie.
Pensez-vous que les gens savent toujours comment accéder à ce qu’ils veulent à la retraite? Ils ont des idées, ils veulent faire plein de choses. Mais ils ne savent peut-être pas comment s’y prendre. Cela peut créer de l’anxiété. Est-ce que vous voyez cela?
Certainement. Ils ne savent pas vraiment comment ça va être. Ils essaient de se préparer et veulent avoir un plan qui fonctionnera à coup sûr. Mais ce que je leur dis, c’est que souvent, on planifie, mais le plan évolue avec le temps.
La plupart des gens disent qu’ils étaient heureux au moment de la retraite. Mais à un moment donné, ils ont commencé à s’ennuyer un peu, à se sentir un peu seuls avant de se faire à leur nouvelle vie, d’avoir une nouvelle structure qui leur donne un sentiment d’épanouissement. C’est donc un ajustement. Et il peut être bien fait. Il n’y a pas de mal à ressentir de l’anxiété et de l’inquiétude, mais sachez que si vous communiquez avec d’autres personnes qui font face à la même situation, cela peut s’avérer très utile et cet ajustement peut être très fructueux. Oui. Oui. La préparation financière peut causer toutes sortes d’anxiétés. Comment peut-on diminuer cette anxiété et se préparer?
Eh bien, la première étape, selon moi, est de planifier tôt parce que vous ne pouvez pas gérer votre santé mentale pendant cette période si votre santé financière n’est pas stable. Vous devez réfléchir à quel moment vous prendrez votre retraite. Dans cinq ans? Dans 10 ans?
Dans le meilleur des mondes, il faudrait commencer à planifier la retraite le jour où vous commencez à travailler. Mais en fonction d’où vous en êtes, cela dépendra du montant d’argent dont vous disposez. Ensuite, le budget… qu’est-ce que vous envisagez de faire à la retraite? Et quel en sera le coût?
On dit souvent que vous devriez prévoir environ 70 % de votre salaire pour vivre à la retraite. Mais ce montant pourrait être supérieur ou même inférieur à vos besoins, surtout si vous avez de grands projets et que vous allez les concrétiser au cours des premières années. L’autre aspect important de la planification financière, c’est non seulement combien vous allez dépenser, mais aussi comment vous allez financer votre retraite.
Comment vos placements et votre épargne vous permettront de vivre à la retraite? Où auriez-vous d’autres sources de revenus? Avez-vous un régime de retraite? Le RPC et SV, bien sûr.
S’il y a une chose que je n’aime pas, c’est que parfois mes clients comptent sur l’héritage de leurs parents en guise de plan de retraite. C’est un mauvais plan de retraite, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer. Il est donc important de travailler avec un bon planificateur financier parce qu’il y a beaucoup d’autres points à prendre en compte à ce sujet. Le planificateur peut vous aider à formuler des questions que vous ne saviez même pas que vous deviez vous poser.
Et je pense aussi à la longévité : les gens vivent plus longtemps maintenant. Et puis il faut réfléchir au fait que vous n’allez pas faire des voyages partout dans le monde tous les ans jusqu’à l’inévitable. Ce qui nous arrive à tous. Vous avez des années de retraite actives et des années moins actives. Qu’en est-il de l’élaboration d’un plan successoral? Est-ce que ça aide à soulager un peu l’anxiété au moins à ce niveau?
Eh bien, certainement. On a parlé de la gestion de la santé mentale. On parle toujours de la gestion de la santé physique. Cela fait partie de la gestion de la santé juridique… s’assurer que les documents sont en place afin que, si quelque chose se produit, la transition de la gestion de vos actifs se fasse sans problème. En cas d’incapacité, vous avez une procuration relative aux biens et aux soins personnels et les personnes que vous avez identifiées sont des personnes de confiance qui géreront bien vos actifs.
Et puis, bien sûr, il faut planifier en vue de l’inévitable, votre décès… encore une fois, lorsque vous avez un bon plan, la transition de vos actifs se fait bien. Et c’est un poids énorme qui est retiré des épaules des gens parce qu’ils peuvent se rassurer et se dire qu’ils ont des mesures en place. Donc, les choses vont bien se passer. C’est donc un autre élément très important d’un point de vue financier et d’un point de vue juridique.
Le plan successoral aide donc à soulager un peu l’anxiété en anticipant les choses. Et vous avez aussi dit qu’il faut savoir qu’on en saura plus au moment de la retraite. L’anxiété peut faire partie du processus. Que peut-on faire d’autre pour se préparer?
Ce qui est le plus important, selon moi, c’est de faire attention à ce que vous ressentez. Parce que ce sont les émotions qui mènent à l’anxiété, au stress et à la dépression. Vos sentiments vous disent ce que cette transition signifie pour vous.
Et plus vous tentez d’explorer cela en vous-même, mieux vous comprendrez ce dont vous avez besoin à la retraite. Et plus votre plan sera intéressant. Donc, on parle d’actifs financiers, mais pensez aussi au temps dont vous disposerez, votre actif le plus précieux, et déterminez où vous allez le distribuer.
Il est important de s’assurer que c’est bien équilibré. L’aspect mental est important, garder l’esprit ouvert, lire, avoir des passe-temps. L’aspect physique : rester actif. Cela vous aide non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Et puis, socialement, en s’impliquant, c’est vraiment important pour avoir confiance en soi et être plus à l’aise pendant la transition. Les gens constatent que, si le portefeuille est équilibré, je fais cette analogie parfois, ils peuvent mieux s’adapter et profiter de leur retraite.
Avez-vous rencontré des gens qui réussissent très bien? Pour lesquels vous vous êtes dit qu’on devrait tous faire comme eux. Que font-ils de vraiment bien?
Eh bien, ce qu’ils font très bien, c’est que lorsqu’ils prennent leur retraite, ils font encore des choses liées à leur profession, des choses qu’ils appréciaient. Ils n’arrêtent donc pas complètement.
Un peu comme une semi-retraite.
Exactement. La retraite continue, ils perdent leur compagnon, mais ils rencontrent quelqu’un d’autre, et ils sont très heureux. Ils ne s’attendaient pas à commencer une nouvelle vie avec quelqu’un. Et rencontrer quelqu’un les aide à mettre de côté ce qu’ils faisaient au début de leur retraite, ils arrêtent complètement de travailler parce qu’ils ont quelqu’un pour profiter de la vie.
C’est très beau de voir ça. Cela dit, je tiens à souligner que certaines personnes éprouvent des difficultés et n’en parlent pas, parce qu’ils voient que les autres se débrouillent très bien. Oui.
Et n’oubliez jamais que si vous voyez les autres faire bonne figure, tout le monde ne parle pas toujours. Si vous éprouvez des difficultés, l’aide d’un professionnel est utile, pas seulement pour un diagnostic clinique, mais quand on est aux prises avec un ajustement, on a besoin d’un espace pour discuter et savoir comment s’y prendre. La retraite n’est pas la fin. C’est le début d’un nouveau chapitre dans notre vie. Oui. Oui. Et bien sûr, parlez à quelqu’un pour obtenir de l’aide psychologique, mais aussi financière. Parlez aux gens et mettez de l’ordre dans vos affaires. Tout à fait. Oui, c’est vraiment le premier point à l’ordre du jour. Parce que vous pensez peut-être que vous pourrez prendre votre retraite à 55 ans, mais ce sont les professionnels qui vous le confirmeront. Oui. Merci à vous deux. Excellente conversation. Merci. [MUSIQUE]