
Avni Shah, de l’Université de Toronto, explique comment notre cerveau peut saboter nos décisions financières et comment un bon plan peut nous aider à garder le cap.
Publié à l’origine en août 2019
Print Transcript
Vous voulez acheter une voiture et envisagez quelques choix, dont la marque X. Tout à coup, vous la voyez partout. Avant, vous n’aviez jamais remarqué ce modèle sur la route. Mais, simplement parce que vous considérez l’achat de cette marque, c’est à elle que vous pensez d’abord. Vous croyez que c’est la plus populaire. Vous êtes victime du biais de disponibilité.
En clair, vous êtes sensible au bruit, c’est-à-dire à ce que vous entendez ou voyez. On a tendance à penser que les choses se produisent plus souvent si elles nous viennent à l’esprit facilement. Si l’humain se souvient aisément de quelque chose, il se dit que ce doit être important. Dans le cas de la voiture, on suppose que la marque X est plus populaire parce qu’elle nous vient facilement à l’esprit parmi les choix possibles.
Le phénomène vaut aussi pour les placements. Vous pouvez juger de la qualité d’un placement d’après l’information diffusée récemment dans les médias, alors que vous écartez d’autres facteurs pertinents. Le cerveau prend des décisions financières en fonction du temps, de l’argent et du contexte. Dans le cas présent, le contexte l’emporte dans la décision. Les dernières nouvelles risquent d’avantage d’amener le cerveau à prendre des décisions en fonction du bruit ambiant.
Dans la gestion de vos finances, la compréhension de vos objectifs à long terme et de votre tolérance au risque vous aide à résister au bruit et aux biais et à prendre de meilleures décisions financières.
[MUSIQUE]
En clair, vous êtes sensible au bruit, c’est-à-dire à ce que vous entendez ou voyez. On a tendance à penser que les choses se produisent plus souvent si elles nous viennent à l’esprit facilement. Si l’humain se souvient aisément de quelque chose, il se dit que ce doit être important. Dans le cas de la voiture, on suppose que la marque X est plus populaire parce qu’elle nous vient facilement à l’esprit parmi les choix possibles.
Le phénomène vaut aussi pour les placements. Vous pouvez juger de la qualité d’un placement d’après l’information diffusée récemment dans les médias, alors que vous écartez d’autres facteurs pertinents. Le cerveau prend des décisions financières en fonction du temps, de l’argent et du contexte. Dans le cas présent, le contexte l’emporte dans la décision. Les dernières nouvelles risquent d’avantage d’amener le cerveau à prendre des décisions en fonction du bruit ambiant.
Dans la gestion de vos finances, la compréhension de vos objectifs à long terme et de votre tolérance au risque vous aide à résister au bruit et aux biais et à prendre de meilleures décisions financières.
[MUSIQUE]