
Partie VIII de notre série Psychologie liée à la richesse : Avni Shah, professeur adjoint, explique pourquoi nous redoublons d’efforts à l’approche de l’atteinte d’un objectif et comment adapter cette théorie pour planifier sa retraite.
Vous vous rappelez lorsque vous étiez jeune et faisiez une course? Près de la ligne d’arrivée, vous mettiez un peu plus d’efforts pour finir en force.
D’où venait cette énergie? Les économistes comportementaux appelleraient ça la théorie de l’objectif graduel.
Selon cette théorie, un bon départ donne de meilleurs résultats. Et le fait de connaître vos progrès favorise la réussite. Ça peut aussi s’appliquer à notre épargne.
Voici un exemple. Dans une étude, les gens ont reçu des cartes à perforer pour avoir un café gratuit. Les gens d’un groupe ont reçu une carte avec 10 cases à perforer, et ceux de l’autre groupe ont reçu une carte avec 12 cases, mais les deux premières cases avaient déjà été perforées. Les gens de quel groupe, selon vous, étaient plus susceptibles de remplir leur carte? Ceux ayant eu des cartes avec deux cases perforées ont acheté plus de café plus vite. Ils avaient l’impression d’être plus près de leur but : un café gratuit.
Nos décisions financières sont basées sur notre perception de l’argent, du temps et du contexte. Dans le cas de la retraite, c’est le temps qui est en jeu. La retraite est un objectif important, qui peut sembler un concept fugace et écrasant, surtout lorsque c’est si loin dans le futur.
Une astuce. Établissez de petits objectifs atteignables et faites le suivi de vos progrès. Par exemple, un certain montant à épargner chaque année. Ça peut être un bon moyen de vaincre la procrastination et de garder le rythme. Vous travaillerez plus fort lorsque vous verrez les progrès que vous effectuez.
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