Chaque jour, des images de personnes dans le besoin retiennent l’attention des médias, que ce soient des réfugiés, des citoyens déplacés ou des victimes de racisme et d’inégalité entre les genres. Comment pouvez-vous gérer efficacement toutes les demandes de dons en provenance d’organismes et même d’amis sur Facebook? Jo-Anne Ryan, vice-présidente, Services des conseils philanthropiques, Gestion de patrimoine TD et directrice générale de la Fondation de dons particuliers, et Kim Parlee discutent des fonds à vocation arrêtée par le donateur ainsi que de la manière de faire un don maintenant et de prendre une décision plus tard.
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[MUSIQUE]
Chaque jour, des histoires de personnes dans le besoin dominent l’actualité. On a évidemment entendu parler de certaines des tragédies en Afghanistan. Les victimes de tremblements de terre, d’ouragans ou d’inégalités raciales et de genre occupent également une place importante dans les nouvelles.
Des demandes de dons, on le sait, nous viennent de divers organismes et même de nos amis dans notre fil d’actualité sur Facebook. Il y a tellement de causes qu’on peut vouloir aider, mais quelle est la meilleure façon de s’y prendre si on veut faire une différence? Jo-Anne Ryan est vice-présidente, Services des conseils philanthropiques à Gestion de patrimoine TD et directrice générale, Fondation de dons particuliers. Elle est ici afin de répondre à cette question pour Parlons Argent.
Jo-Anne, quand on entend parler de causes urgentes dans l’actualité et qu’on veut y contribuer, parfois, on n’a pas d’argent supplémentaire à dépenser. Quelle est la manière la plus efficace de donner quand on ne sait pas quelle crise l’avenir nous réserve? Parce qu’en effet, Jo-Anne, on dirait qu’il y a une crise par semaine en ce moment.
Oui, merci de m’accueillir, Kim. C’est une excellente question. On entend beaucoup parler de crises partout dans le monde aux nouvelles. Donc, un élément ou un véhicule qu’on peut vouloir prendre en considération pour contribuer est le fonds à vocation arrêtée par le donateur. Il s’agit d’une option plus simple et facile que d’avoir sa propre fondation.
Par exemple, à la TD on a la Fondation de dons particuliers. Donc, au lieu de créer une société ou une fiducie avec un avocat ou un notaire puis devoir l’enregistrer auprès de l’Agence du revenu du Canada ou ARC, avec des documents très simples, il est possible de mettre en place très facilement un fonds à vocation arrêtée par le donateur. Les documents à remplir sont très sommaires. On lui attribue ensuite un nom tout comme pour une fondation.
Un fonds n’est pas toujours créé pour des raisons fiscales, mais beaucoup de nos clients qui ont une facture fiscale élevée après la vente d’une entreprise ou des gains en capital importants sur un titre décident de déposer de l’argent dans un de ces fonds. Ils peuvent ainsi obtenir un reçu fiscal immédiatement et décider ultérieurement quelles causes recevront leur argent. Je dis d’ailleurs que ce sont des fonds « donnez maintenant, décidez plus tard ».
Ainsi, quand la pandémie est survenue, les clients qui détenaient ces fonds étaient très bien placés pour aider les organismes de bienfaisance comme les banques alimentaires, les refuges et les fondations hospitalières, qui avaient tous désespérément besoin d’argent. Donc, les clients qui avaient déjà engagé ces fonds à des fins caritatives étaient vraiment en bonne position pour les distribuer aux organismes qui pouvaient aider les gens le plus dans le besoin. Et vous avez raison. Dernièrement, on a entendu parler de la situation en Afghanistan.
Beaucoup de nos clients et de nos donateurs ont voulu aider les réfugiés, particulièrement les femmes réfugiées afghanes. Et en ayant déjà des fonds destinés aux organismes de bienfaisance, ils ont pu les acheminer directement à des organismes qui font un excellent travail en la matière. Donc, je pense qu’une manière très structurée et stratégique d’envisager la philanthropie est de créer un fonds à vocation arrêtée par le donateur.
J’aime vraiment quand vous dites « donnez maintenant, décidez plus tard ». C’est un excellent résumé de ce dont il s’agit. Une autre question qu’on peut se poser est : faut-il avoir beaucoup d’argent pour commencer un de ces fonds?
Non. En fait, le montant minimal pour mettre en place la Fondation de dons particuliers est seulement 10 000 $. On a donc permis à de très nombreuses personnes d’avoir accès à une fondation en ayant un minimum très peu élevé. Et vous pouvez y cotiser ainsi que votre famille et vos amis, et vous pouvez tous obtenir des reçus fiscaux. C’est très simple et très facile à mettre en place.
Bien. À quoi d’autre les gens devraient-ils penser quand ils sont sous pression et veulent aider lors de crises humanitaires urgentes?
Eh bien, les pages GoFundMe sont devenues populaires. Mais je recommande à ceux qui veulent les utiliser de faire attention parce qu’aucun reçu de don n’est remis, donc il n’y a pas de reçu fiscal. On n’a pas la même transparence qu’avec un organisme de bienfaisance enregistré, qui garantit que les fonds vont vraiment à la cause. Donc, c’est un plus s’il s’agit d’un organisme de bienfaisance enregistré auprès de l’ARC.
Sinon, il existe de bons organismes comme CanaDon.org, qui ont des fonds consacrés à des causes. Il est alors possible de donner à ces fonds. L’argent est ensuite distribué entre plusieurs organismes qui travaillent sur une cause en particulier. Ils se manifestent normalement quand une catastrophe survient. C’est ce qui s’est passé récemment avec l’Afghanistan. Ils ont envoyé des courriels qui indiquaient quels organismes étaient présents en Afghanistan. Donc, ils avaient déjà pris des mesures de diligence raisonnable pour ces organismes. Ensuite, les gens pouvaient choisir lesquels ils voulaient encourager.
Jo-Anne, merci beaucoup.
Merci de l’invitation, Kim.
Jo-Anne Ryan travaille pour Gestion de patrimoine TD. Pour poser une question à Parlons Argent, envoyez-la à MoneyTalk@td.com en écrivant « Question pour Parlons Argent » en objet. Nous recevrons votre question et trouverons la bonne personne pour y répondre. Vous pouvez aussi parcourir nos réponses sur le site moneytalkgo.com/fr/.
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Chaque jour, des histoires de personnes dans le besoin dominent l’actualité. On a évidemment entendu parler de certaines des tragédies en Afghanistan. Les victimes de tremblements de terre, d’ouragans ou d’inégalités raciales et de genre occupent également une place importante dans les nouvelles.
Des demandes de dons, on le sait, nous viennent de divers organismes et même de nos amis dans notre fil d’actualité sur Facebook. Il y a tellement de causes qu’on peut vouloir aider, mais quelle est la meilleure façon de s’y prendre si on veut faire une différence? Jo-Anne Ryan est vice-présidente, Services des conseils philanthropiques à Gestion de patrimoine TD et directrice générale, Fondation de dons particuliers. Elle est ici afin de répondre à cette question pour Parlons Argent.
Jo-Anne, quand on entend parler de causes urgentes dans l’actualité et qu’on veut y contribuer, parfois, on n’a pas d’argent supplémentaire à dépenser. Quelle est la manière la plus efficace de donner quand on ne sait pas quelle crise l’avenir nous réserve? Parce qu’en effet, Jo-Anne, on dirait qu’il y a une crise par semaine en ce moment.
Oui, merci de m’accueillir, Kim. C’est une excellente question. On entend beaucoup parler de crises partout dans le monde aux nouvelles. Donc, un élément ou un véhicule qu’on peut vouloir prendre en considération pour contribuer est le fonds à vocation arrêtée par le donateur. Il s’agit d’une option plus simple et facile que d’avoir sa propre fondation.
Par exemple, à la TD on a la Fondation de dons particuliers. Donc, au lieu de créer une société ou une fiducie avec un avocat ou un notaire puis devoir l’enregistrer auprès de l’Agence du revenu du Canada ou ARC, avec des documents très simples, il est possible de mettre en place très facilement un fonds à vocation arrêtée par le donateur. Les documents à remplir sont très sommaires. On lui attribue ensuite un nom tout comme pour une fondation.
Un fonds n’est pas toujours créé pour des raisons fiscales, mais beaucoup de nos clients qui ont une facture fiscale élevée après la vente d’une entreprise ou des gains en capital importants sur un titre décident de déposer de l’argent dans un de ces fonds. Ils peuvent ainsi obtenir un reçu fiscal immédiatement et décider ultérieurement quelles causes recevront leur argent. Je dis d’ailleurs que ce sont des fonds « donnez maintenant, décidez plus tard ».
Ainsi, quand la pandémie est survenue, les clients qui détenaient ces fonds étaient très bien placés pour aider les organismes de bienfaisance comme les banques alimentaires, les refuges et les fondations hospitalières, qui avaient tous désespérément besoin d’argent. Donc, les clients qui avaient déjà engagé ces fonds à des fins caritatives étaient vraiment en bonne position pour les distribuer aux organismes qui pouvaient aider les gens le plus dans le besoin. Et vous avez raison. Dernièrement, on a entendu parler de la situation en Afghanistan.
Beaucoup de nos clients et de nos donateurs ont voulu aider les réfugiés, particulièrement les femmes réfugiées afghanes. Et en ayant déjà des fonds destinés aux organismes de bienfaisance, ils ont pu les acheminer directement à des organismes qui font un excellent travail en la matière. Donc, je pense qu’une manière très structurée et stratégique d’envisager la philanthropie est de créer un fonds à vocation arrêtée par le donateur.
J’aime vraiment quand vous dites « donnez maintenant, décidez plus tard ». C’est un excellent résumé de ce dont il s’agit. Une autre question qu’on peut se poser est : faut-il avoir beaucoup d’argent pour commencer un de ces fonds?
Non. En fait, le montant minimal pour mettre en place la Fondation de dons particuliers est seulement 10 000 $. On a donc permis à de très nombreuses personnes d’avoir accès à une fondation en ayant un minimum très peu élevé. Et vous pouvez y cotiser ainsi que votre famille et vos amis, et vous pouvez tous obtenir des reçus fiscaux. C’est très simple et très facile à mettre en place.
Bien. À quoi d’autre les gens devraient-ils penser quand ils sont sous pression et veulent aider lors de crises humanitaires urgentes?
Eh bien, les pages GoFundMe sont devenues populaires. Mais je recommande à ceux qui veulent les utiliser de faire attention parce qu’aucun reçu de don n’est remis, donc il n’y a pas de reçu fiscal. On n’a pas la même transparence qu’avec un organisme de bienfaisance enregistré, qui garantit que les fonds vont vraiment à la cause. Donc, c’est un plus s’il s’agit d’un organisme de bienfaisance enregistré auprès de l’ARC.
Sinon, il existe de bons organismes comme CanaDon.org, qui ont des fonds consacrés à des causes. Il est alors possible de donner à ces fonds. L’argent est ensuite distribué entre plusieurs organismes qui travaillent sur une cause en particulier. Ils se manifestent normalement quand une catastrophe survient. C’est ce qui s’est passé récemment avec l’Afghanistan. Ils ont envoyé des courriels qui indiquaient quels organismes étaient présents en Afghanistan. Donc, ils avaient déjà pris des mesures de diligence raisonnable pour ces organismes. Ensuite, les gens pouvaient choisir lesquels ils voulaient encourager.
Jo-Anne, merci beaucoup.
Merci de l’invitation, Kim.
Jo-Anne Ryan travaille pour Gestion de patrimoine TD. Pour poser une question à Parlons Argent, envoyez-la à MoneyTalk@td.com en écrivant « Question pour Parlons Argent » en objet. Nous recevrons votre question et trouverons la bonne personne pour y répondre. Vous pouvez aussi parcourir nos réponses sur le site moneytalkgo.com/fr/.
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