Dans la cinquième partie de notre série, le professeur Dilip Soman explique pourquoi nous avons tendance à dépenser notre remboursement d’impôt et nos primes plus librement que notre revenu habituel, et comment nous pouvons l’éviter.
Print Transcript
Je suis sûr que vous l’avez dit. Si seulement je pouvais gagner à la loterie. Je pourrais payer la maison, acheter une belle voiture et peut-être en mettre un peu de côté. Ça semble tout à fait raisonnable, non? Mais si je vous disais qu’un nombre surprenant de gagnants à la loterie font faillite?
C’est peut-être à cause de la façon dont nos cerveaux traitent les sommes d’argent imprévues. Les scientifiques parlent de gains exceptionnels. Et des études ont montré que nos cerveaux les perçoivent comme de l’argent gratuit. On a tendance à dépenser davantage et plus vite.
Les gains exceptionnels ne viennent pas seulement d’un lot gagné à la loterie ou d’un héritage reçu par surprise. Quelque chose d’aussi simple qu’une hausse de salaire ou un remboursement d’impôt peut être perçu comme un gain exceptionnel. Mais ce n’est pas du tout de l’argent gratuit. Dans le cas d’un remboursement d’impôt, c’est en fait de l’argent qu’on a durement gagné. On laisse seulement le gouvernement le conserver quelque temps.
L’économie comportementale suggère qu’on prend des décisions au sujet de l’argent en fonction de trois grands facteurs : le temps, l’argent et le contexte. Dans ce cas-ci, notre cerveau perçoit l’argent différemment selon qu’on a l’impression de l’avoir gagné ou selon qu’il était imprévu. Une des choses qui peuvent vous aider à contrer les effets des gains exceptionnels, c’est d’établir un plan pour tous les fonds que vous pourriez recevoir à l’avenir, prévus ou imprévus. C’est ce que les économistes appelleraient un dispositif d’engagement.
Vous pouvez utiliser une règle « si… alors » qui dirait, par exemple : si je reçois un remboursement d’impôt ou une prime cette année, je vais en mettre la moitié dans un compte d’épargne libre d’impôt ou un REER. Selon des études, le simple fait de créer un plan pour ces gains exceptionnels peut vraiment nous aider à éviter de tout dépenser.
C’est peut-être à cause de la façon dont nos cerveaux traitent les sommes d’argent imprévues. Les scientifiques parlent de gains exceptionnels. Et des études ont montré que nos cerveaux les perçoivent comme de l’argent gratuit. On a tendance à dépenser davantage et plus vite.
Les gains exceptionnels ne viennent pas seulement d’un lot gagné à la loterie ou d’un héritage reçu par surprise. Quelque chose d’aussi simple qu’une hausse de salaire ou un remboursement d’impôt peut être perçu comme un gain exceptionnel. Mais ce n’est pas du tout de l’argent gratuit. Dans le cas d’un remboursement d’impôt, c’est en fait de l’argent qu’on a durement gagné. On laisse seulement le gouvernement le conserver quelque temps.
L’économie comportementale suggère qu’on prend des décisions au sujet de l’argent en fonction de trois grands facteurs : le temps, l’argent et le contexte. Dans ce cas-ci, notre cerveau perçoit l’argent différemment selon qu’on a l’impression de l’avoir gagné ou selon qu’il était imprévu. Une des choses qui peuvent vous aider à contrer les effets des gains exceptionnels, c’est d’établir un plan pour tous les fonds que vous pourriez recevoir à l’avenir, prévus ou imprévus. C’est ce que les économistes appelleraient un dispositif d’engagement.
Vous pouvez utiliser une règle « si… alors » qui dirait, par exemple : si je reçois un remboursement d’impôt ou une prime cette année, je vais en mettre la moitié dans un compte d’épargne libre d’impôt ou un REER. Selon des études, le simple fait de créer un plan pour ces gains exceptionnels peut vraiment nous aider à éviter de tout dépenser.