Comme le coût de la vie augmente, beaucoup de gens trouvent des occasions de toucher un revenu supplémentaire en louant des chambres de leur maison ou en utilisant des applications de covoiturage. Cet argent peut vous être utile, mais il n’est pas libre d’impôt. Julie Seberras, directrice principale, Soutien de la planification du patrimoine, Gestion de patrimoine TD se joint à Kim Parlee pour discuter de ce qu’il faut savoir sur le revenu tiré de l’économie à la demande.
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Aujourd’hui, ça coûte plus cher d’acheter une maison ou une voiture... En fait, à peu près tout coûte beaucoup plus cher maintenant. Mais bien des gens ont trouvé le moyen de toucher un revenu en louant certaines de ces choses. Et cet argent est certainement utile.
Mais vous savez quoi? Il n’est pas libre d’impôt. Nous avons ici une nouvelle question MoneyTalk, et Julie Seberras est là pour y répondre en tant que directrice principale, Soutien de la planification du patrimoine, Gestion de patrimoine. Julie, voici la question : « Je loue régulièrement le sous-sol aménagé de ma maison grâce à une application de partage de domicile. Est-ce que je dois déclarer ce revenu dans mes impôts? » Je vais dire que oui, mais tu as plus de détails.
Excellent. La réponse courte, Kim, c’est oui. L’Agence du revenu du Canada utilise le terme « économie de plateformes ». Ça couvre vraiment les activités économiques qui ont lieu par Internet ou des applications mobiles et c’est divisé en quatre catégories, la première étant l’économie de partage. C’est ce qu’on mentionne ici.
On parle des gens qui utilisent leurs actifs personnels, comme leur maison ou leur voiture, pour générer un revenu au moyen de plateformes comme Airbnb et Uber. La deuxième, c’est les services pair-à-pair. C’est quand des gens vendent des biens et des services à d’autres personnes sur des plateformes comme Amazon ou Etsy.
Il y a aussi l’économie à la demande, où on parle de travaux à court terme ou contractuels dans des plateformes comme CrowdSource et Click Worker. Enfin, il y a les médias sociaux et les influenceurs qui utilisent ces plateformes, comme YouTube, Facebook et Instagram, pour tirer des revenus avec le placement ou la promotion de produits, ou avec des abonnements. Quand on touche ces types de revenus, il n’y a pas d’impôt retenu à la source.
Ça veut dire qu’il faut payer ses impôts quand vient le temps de produire sa déclaration. Une chose à noter est que si l’impôt à payer est d’au moins 3 000 $ pour l’année en cours, plus une des deux années précédentes, il faut commencer à payer l’impôt en versements, car l’Agence du revenu du Canada le voudra à l’avance chaque trimestre.
Il faudra aussi cotiser à la fois à la portion, des employés et à celle des employeurs du Régime de pensions du Canada au moment de remettre l’impôt. Donc, il faut aussi s’assurer de tenir de bons registres et travailler avec un fiscaliste pour aider à cet égard.
Ça fait beaucoup de choses auxquelles penser. Qu’est-ce qui se passe de l’autre côté? Est-ce qu’on peut au moins déduire certaines dépenses pour réduire ce revenu comme pour toute autre entreprise?
On peut en effet réduire le revenu en utilisant ces dépenses. Essentiellement, toute dépense admissible peut être réclamée et déduite du revenu pour obtenir des retours. Par « dépenses admissibles », essentiellement, on s’entend de toute dépense raisonnable faite dans le but de toucher un revenu.
Mais bien sûr, ce n’est pas toujours possible de déduire la totalité des dépenses, selon leur nature. Supposons qu’une personne loue seulement une pièce ou un sous-sol aménagé. Seules les dépenses qui s’appliquent à cette proportion de la maison seraient admissibles. Souvent, on calcule ça en utilisant la superficie totale en pieds carrés de la maison ou le nombre total de chambres, puis en y comparant l’espace loué.
Qu’en est-il de la taxe de vente? Je sais bien qu’une entreprise charge puis remet la TVH et la TPS. Je suppose que c’est la même chose ici.
Absolument. L’Agence du revenu du Canada utilise le terme « petit fournisseur », qui s’applique aux gens qui génèrent moins de 30 000 $ en revenus bruts. Donc, une personne en dessous de ce seuil n’a pas besoin de demander un compte de TPS ou de TVH. Par contre, il y a des exceptions à cette règle, comme le covoiturage, pour lequel il n’y a pas de minimum.
Peu importe les revenus, c’est obligatoire d’avoir un compte de TPS ou de TVH. Une fois que ce compte est en place, il faut facturer la taxe sur tous les biens et services imposables. C’est possible de déduire la TPS ou la TVH de toute dépense admissible. Il faut aussi produire une déclaration de TPS ou de TVH et remettre ce qui a été perçu.
Ça fait donc beaucoup de choses à surveiller. Mais je réalise que c’est souvent plus facile de faire le suivi de choses comme l’économie de plateformes ou à la demande parce qu’on le fait par voie numérique.
Absolument. Il faut donc conserver de bons registres, surtout pour le revenu d’un travail indépendant, car ce sont des dépenses admissibles supplémentaires qui pourraient être questionnées par l’Agence du revenu du Canada n’importe quand.
Julie, merci beaucoup. C’était Julie Seberras de Gestion de patrimoine TD. Vous pouvez revoir cette question au www.moneytalkgo.com/fr Pour poser votre propre question, écrivez à moneytalk@td.com avec l’objet « Ask MoneyTalk » et nous allons y répondre.
[MUSIQUE]
Mais vous savez quoi? Il n’est pas libre d’impôt. Nous avons ici une nouvelle question MoneyTalk, et Julie Seberras est là pour y répondre en tant que directrice principale, Soutien de la planification du patrimoine, Gestion de patrimoine. Julie, voici la question : « Je loue régulièrement le sous-sol aménagé de ma maison grâce à une application de partage de domicile. Est-ce que je dois déclarer ce revenu dans mes impôts? » Je vais dire que oui, mais tu as plus de détails.
Excellent. La réponse courte, Kim, c’est oui. L’Agence du revenu du Canada utilise le terme « économie de plateformes ». Ça couvre vraiment les activités économiques qui ont lieu par Internet ou des applications mobiles et c’est divisé en quatre catégories, la première étant l’économie de partage. C’est ce qu’on mentionne ici.
On parle des gens qui utilisent leurs actifs personnels, comme leur maison ou leur voiture, pour générer un revenu au moyen de plateformes comme Airbnb et Uber. La deuxième, c’est les services pair-à-pair. C’est quand des gens vendent des biens et des services à d’autres personnes sur des plateformes comme Amazon ou Etsy.
Il y a aussi l’économie à la demande, où on parle de travaux à court terme ou contractuels dans des plateformes comme CrowdSource et Click Worker. Enfin, il y a les médias sociaux et les influenceurs qui utilisent ces plateformes, comme YouTube, Facebook et Instagram, pour tirer des revenus avec le placement ou la promotion de produits, ou avec des abonnements. Quand on touche ces types de revenus, il n’y a pas d’impôt retenu à la source.
Ça veut dire qu’il faut payer ses impôts quand vient le temps de produire sa déclaration. Une chose à noter est que si l’impôt à payer est d’au moins 3 000 $ pour l’année en cours, plus une des deux années précédentes, il faut commencer à payer l’impôt en versements, car l’Agence du revenu du Canada le voudra à l’avance chaque trimestre.
Il faudra aussi cotiser à la fois à la portion, des employés et à celle des employeurs du Régime de pensions du Canada au moment de remettre l’impôt. Donc, il faut aussi s’assurer de tenir de bons registres et travailler avec un fiscaliste pour aider à cet égard.
Ça fait beaucoup de choses auxquelles penser. Qu’est-ce qui se passe de l’autre côté? Est-ce qu’on peut au moins déduire certaines dépenses pour réduire ce revenu comme pour toute autre entreprise?
On peut en effet réduire le revenu en utilisant ces dépenses. Essentiellement, toute dépense admissible peut être réclamée et déduite du revenu pour obtenir des retours. Par « dépenses admissibles », essentiellement, on s’entend de toute dépense raisonnable faite dans le but de toucher un revenu.
Mais bien sûr, ce n’est pas toujours possible de déduire la totalité des dépenses, selon leur nature. Supposons qu’une personne loue seulement une pièce ou un sous-sol aménagé. Seules les dépenses qui s’appliquent à cette proportion de la maison seraient admissibles. Souvent, on calcule ça en utilisant la superficie totale en pieds carrés de la maison ou le nombre total de chambres, puis en y comparant l’espace loué.
Qu’en est-il de la taxe de vente? Je sais bien qu’une entreprise charge puis remet la TVH et la TPS. Je suppose que c’est la même chose ici.
Absolument. L’Agence du revenu du Canada utilise le terme « petit fournisseur », qui s’applique aux gens qui génèrent moins de 30 000 $ en revenus bruts. Donc, une personne en dessous de ce seuil n’a pas besoin de demander un compte de TPS ou de TVH. Par contre, il y a des exceptions à cette règle, comme le covoiturage, pour lequel il n’y a pas de minimum.
Peu importe les revenus, c’est obligatoire d’avoir un compte de TPS ou de TVH. Une fois que ce compte est en place, il faut facturer la taxe sur tous les biens et services imposables. C’est possible de déduire la TPS ou la TVH de toute dépense admissible. Il faut aussi produire une déclaration de TPS ou de TVH et remettre ce qui a été perçu.
Ça fait donc beaucoup de choses à surveiller. Mais je réalise que c’est souvent plus facile de faire le suivi de choses comme l’économie de plateformes ou à la demande parce qu’on le fait par voie numérique.
Absolument. Il faut donc conserver de bons registres, surtout pour le revenu d’un travail indépendant, car ce sont des dépenses admissibles supplémentaires qui pourraient être questionnées par l’Agence du revenu du Canada n’importe quand.
Julie, merci beaucoup. C’était Julie Seberras de Gestion de patrimoine TD. Vous pouvez revoir cette question au www.moneytalkgo.com/fr Pour poser votre propre question, écrivez à moneytalk@td.com avec l’objet « Ask MoneyTalk » et nous allons y répondre.
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