En 2020, Simran Kaur a lancé son balado Girls that Invest et, depuis, elle a bâti une solide communauté mondiale qui aide les femmes à s’y retrouver dans le monde des placements. Après avoir créé le balado à succès destiné aux femmes, Mme Kaur a publié un livre intitulé Girls That Invest: Your guide to financial independence through shares and stocks en 2021. Dans un monde où la majorité des voix sont masculines, elle crée une tribune pour mettre en avant les questions financières des femmes, aide à détruire les mythes et offre une voie pour combler l’écart entre les hommes et les femmes dans le domaine des placements.
Plus tôt cette année, Mme Kaur s’est jointe à Placements directs TD pour discuter des craintes et de l’insécurité que vivent les femmes en matière de placement. Lors de son entretien, elle a souligné l’importance d’éliminer ses préjugés, de se concentrer uniquement sur quelques objectifs de placement et d’apprendre d’autres femmes qui ont réussi financièrement.
Elle a couvert de nombreux sujets en une heure, mais voici trois idées qui ont trouvé un écho chez nous :
1. Éliminez les préjugés qui vous empêchent d’agir
Mme Kaur estime que de nombreuses femmes attendent beaucoup trop longtemps avant de commencer à investir et elle a donné un exemple personnel : À neuf ans, alors qu’elle regardait les nouvelles, elle a demandé à son père ce que signifiaient les symboles boursiers accompagnés des triangles rouges et verts.
Il a tenté de lui expliquer, mais elle ne comprenait toujours pas. Pendant 15 ans, Mme Kaur a supposé qu’elle n’était tout simplement pas douée pour les chiffres. Ce n’est que lorsqu’elle a suivi un cours menant à un certificat en placement qu’elle a réalisé que ce n’était pas si difficile.
Une façon de surmonter ce manque de confiance est de trouver des façons d’apprendre qui correspondent à son style. « Au lieu de me dire que mon père ne comprenait peut-être pas le sujet ou que je devais trouver l’information ailleurs, je me suis dit que l’argent n’était simplement pas mon truc », se souvient Mme Kaur.
Une grande partie des commentaires que Mme Kaur entend de la part de femmes qu’elle rencontre sont liés à ce manque de confiance en soi. « Elles ont l’impression que quelque chose leur échappe, car investir leur semble trop simple », affirme Mme Kaur. Si l’on en croit les films, il nous faudrait cinq écrans différents affichant des tableaux et des graphiques en chandelier pour comprendre le monde des finances. Alors qu’en réalité, il ne faut pas grand-chose pour se lancer. « Ce que nos homologues masculins font très bien, c’est qu’ils se font une idée générale [du marché boursier] et qu’ils se jettent à l’eau avec 10 dollars. » Les femmes sont souvent plus prudentes. C’est pour cette raison que Mme Kaur encourage celles qui doutent de leurs connaissances financières à s’accorder davantage de crédit. Comme les hommes, qui ont peut-être ressenti la même chose au départ, les femmes peuvent commencer avec de petits montants et apprendre par essais et erreurs.
2. Déterminez vos priorités de placement
D’après Mme Kaur, la gestion de ses attentes est importante lorsqu’il est question de placements, Faire défiler son fil sur les médias sociaux et voir les vacances en Europe ou les maisons magnifiquement rénovées de tout un chacun peut être inspirant, mais aussi décourageant. De plus, elle affirme que cela peut nous donner l’impression que nous devrions viser l’atteinte de tous nos objectifs financiers simultanément. Comment gérer nos attentes en matière de placement?
Mme Kaur propose un processus en deux étapes :
Étape 1: Faites le compte de tous vos emprunts à taux d’intérêt élevé. Il peut s’agir de dettes de cartes de crédit ou de paiements de voiture. Remboursez-les en premier.
Étape 2: Notez tous les objectifs financiers que vous voulez atteindre dans la vie : voyager, acheter une maison, prendre votre retraite, organiser un grand mariage ou épargner pour les études de vos enfants. Choisissez deux ou trois de ces objectifs et concentrez-vous sur ceux-ci. Si vous savez que vous voulez voyager, vous pourriez ne pas être en mesure d’acheter une maison immédiatement. À l’inverse, si l’achat d’une maison est votre priorité, vous pourriez choisir de moins voyager.
Il est réaliste de penser que nous ne pourrons pas atteindre tous nos objectifs de placement, compte tenu du temps et des ressources limités dont nous disposons, explique Mme Kaur. « Il vaut mieux être francs à ce sujet. »
3. Apprenez auprès de femmes qui ont réussi financièrement
Les femmes très connues de Wall Street sont encore rares parmi les Warren Buffet et les Benjamin Graham de ce monde. Mais celles qui ont réussi à se faire un nom partagent souvent quelques habitudes financières dont nous pouvons tirer des leçons. Selon Mme Kaur, de nombreuses femmes prospères sur le plan financier possèdent quatre caractéristiques communes :
Elles ont confiance en elles. Selon Mme Kaur, les femmes qui réussissent ne mettent pas en doute leurs capacités. Même en cas d’incertitude, elles sont plus susceptibles de se dire : « Je n’ai peut-être pas encore tout compris. Je ne sais peut-être pas tout, mais je fais confiance à mon cerveau pour trouver la solution. »
Elles automatisent leur épargne et leurs placements. Plutôt que de se fier à leur mémoire, de nombreuses femmes prospères automatisent leur processus de placement. Mme Kaur prévoit quant à elle ses cotisations de placement en fonction de son jour de paie. Ainsi, avant même qu’elle ne voie l’argent entrer dans son compte, il est prêt à être investi. Les applications comme NégociTitres TD ont des fonctionnalités qui vous permettent d’automatiser vos cotisations de la même façon.
Elles suivent chaque dollar. Chaque mois, les femmes prospères surveillent de près leurs gains, leurs dépenses et leurs habitudes de consommation.
Elles se réorientent. En ce qui concerne leur carrière, Mme Kaur affirme que de nombreuses femmes prospères évitent d’occuper le même poste trop longtemps et peuvent changer de poste environ tous les deux ans. Quel que soit le poste qu’elles occupent, elles s’assurent généralement d’avoir les conversations difficiles que certains d’entre nous préfèrent éviter, notamment, demander une augmentation à leur supérieur ou du soutien pour améliorer leurs compétences.
Vous voulez en savoir plus? Vous pouvez regarder l’intégralité de la conversation avec Mme Kaur ici.