Bref…
Négociées sur des bourses à petite capitalisation, les actions cotées en cents (moins de 5 $ chacune) sont souvent émises par des entreprises risquées qui n’ont pas encore fait leurs preuves. Seules quelques-unes atteignent la notoriété.
En pratique
Les actions de votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER) se négocient habituellement entre 5 $ et 200 $ chacune. Par contre, une action cotée en cents s’achète pour moins de 5 $, soit parce que son prix a diminué depuis l’émission, soit parce qu’il s’agit d’une action à petite ou même à microcapitalisation négociée sur une bourse de titres à petite capitalisation, comme la Bourse de croissance TSX ou la Bourse des valeurs canadiennes. (Les bourses à grande capitalisation, comme la Bourse de New York et la Bourse de Toronto, imposent aux valeurs cotées un seuil minimum de prix et de capitalisation boursière.) Souvent, les sociétés qui s’inscrivent aux bourses à petite capitalisation souhaitent financer leur croissance, tout comme le ferait une grande entreprise, mais sans avoir la même envergure et les mêmes antécédents. Comme certaines de ces bourses imposent moins d’obligations d’information que les bourses à grande capitalisation, il peut être difficile pour les investisseurs de déterminer si ces entreprises en valent la peine. De plus, le volume de négociation des actions cotées en cents étant généralement moins élevé, une hausse de quelques cents représente un important gain en pourcentage. Il est donc possible de s’enrichir rapidement, mais aussi de perdre au jeu. En raison de ces risques, les actions cotées en cents ne s’adressent qu’aux investisseurs prêts à faire leurs propres recherches sur le secteur et la société.