En théorie
Les plans de réinvestissement des dividendes (PRD) sont des programmes offerts par des sociétés, des fonds communs de placement et des fonds négociés en bourse grâce auxquels les investisseurs peuvent utiliser les dividendes ou les distributions en espèces auxquels ils ont droit pour acheter automatiquement des actions ou des parts additionnelles.
En pratique
De nombreuses sociétés cotées en bourse versent à leurs actionnaires un dividende, soit un petit montant qui provient des bénéfices de l’entreprise. Ces montants, qui sont distribués une fois par trimestre ou par année, sont habituellement versés dans le compte de courtage ou le compte bancaire de l’actionnaire. Dans le cadre d’un PRD, cet argent est plutôt utilisé pour acheter des actions additionnelles. Selon le montant de la distribution et le prix des actions, il peut servir à acheter une action entière de la société ou, dans bien des cas, une fraction d’action, c’est-à-dire une proportion donnée (50 % ou 25 %, par exemple) d’une action. La participation à un PRD peut se mettre en place auprès de la société elle-même ou par l’intermédiaire d’un service de courtage à escompte, à un coût faible ou nul. Elle permet aux investisseurs de mieux tirer parti du mécanisme de la croissance composée, qui permet de faire fructifier le patrimoine de manière exponentielle au fil du temps. Prenons un exemple. Supposons qu’une action se négocie à 100 $ et qu’elle verse un dividende de 1 $ chaque trimestre. Si vous en détenez 100, vous récolterez suffisamment d’argent de vos dividendes pour acheter une action de plus. Si le cours de l’action monte, vous recevrez alors des dividendes calculés en fonction non plus de 100 actions, mais de 101 actions (puis 102, 103 et ainsi de suite).
Bref…
Le plan de réinvestissement des dividendes offre aux investisseurs un moyen de tirer parti de la croissance composée.