Bref…
La répartition de l’actif, c’est l’organisation de vos placements selon vos besoins, vos objectifs et votre profil de risque. Pour réussir à long terme avec ses placements, il faut parfois diversifier le portefeuille, plutôt que de s’en tenir à une seule société qu’on aime.
En pratique
La répartition de l’actif désigne l’ensemble des proportions que vous allouez à différents types de placements (actions, obligations, immobilier, devises, etc.) dans votre portefeuille. Il existe plusieurs catégories de placements – ce qu’on appelle les « catégories d’actif » – qui sont à la disposition des investisseurs. Chacune se comporte différemment. Les actions tendent à progresser à long terme, sous forme de gains en capital et de dividendes, mais leur rendement peut varier d’une année à l’autre. Les obligations, quant à elles, génèrent un revenu annuel régulier et permettent de récupérer le capital à l’échéance. D’autres actifs, comme l’or ou l’immobilier, peuvent augmenter ou diminuer en fonction de facteurs externes aux marchés boursiers. La répartition de l’actif, c’est la somme totale consacrée à chaque catégorie, en pourcentage du portefeuille. Historiquement, beaucoup d’investisseurs ordinaires optaient pour une répartition 60/40 – 60 % d’actions et 40 % de titres à revenu fixe – pour dégager de bons rendements, moyennant un risque gérable. (Les actions visent alors à générer une croissance, et les obligations, à réduire la volatilité.) Les gens qui épargnent pour la retraite peuvent se tourner davantage vers les titres à revenu fixe au fil du temps, question de limiter le risque de perte de capital, mais cette stratégie restreint néanmoins les possibilités de croissance. C’est là que la diversification entre en jeu… En général, les investisseurs ont intérêt à répartir leur argent parmi différentes catégories d’actif. Ils assurent ainsi la stabilité de leur portefeuille en cas de difficulté. Vous pourriez notamment investir un peu au Canada, aux États-Unis, en Europe et dans les marchés émergents pour un volet actions, et composer un volet revenu fixe avec des obligations d’État et de sociétés, quelques placements dans l’or, etc. Par une judicieuse répartition de l’actif, on peut améliorer les rendements et limiter les risques.