En théorie
Une action privilégiée, c’est une action qui comporte des caractéristiques à la fois semblables à celles des obligations et des actions. Elle verse un dividende fixe pour une période déterminée, comme une obligation, mais elle peut aussi être négociée en bourse, comme une action.
En pratique
Lorsque les sociétés ouvertes ont besoin de plus de capitaux que ce que leurs flux de trésorerie peuvent leur procurer, elles ont habituellement deux choix : emprunter de l’argent, auprès de banques ou en émettant des obligations de sociétés, ou vendre plus d’actions. Les sociétés qui ont besoin de beaucoup de capitaux, comme les entreprises de services publics, celles de télécommunications, les banques et les compagnies d’assurance, choisissent parfois une troisième option, soit l’émission d’actions privilégiées. C’est un type d’action assorti d’un dividende déterminé. La valeur des actions est fondée sur le flux de revenus plutôt que sur les finances de la société (comme les bénéfices ou les profits), ce qui signifie que leur cours ne monte et ne baisse pas de la même façon que celui des actions ordinaires. On les appelle des actions privilégiées parce que la société réduira ou éliminera le dividende de ses actions ordinaires avant de rompre son engagement envers ses actionnaires privilégiés. Contrairement aux actions ordinaires, elles ne donnent pas le droit de vote à l’assemblée annuelle, mais dans certains cas, vous pouvez les convertir en actions ordinaires. Si l’entreprise fait faillite, vous obtiendrez paiement après les détenteurs d’obligations et autres créanciers, mais avant les actionnaires ordinaires. Ces actions sont appréciées parce qu’elles ont tendance à avoir des taux plus élevés que ceux des obligations de sociétés de qualité investissement et qu’elles sont imposées à un meilleur taux que les intérêts payés sur les obligations.
Bref…
Les actions privilégiées peuvent procurer un flux de revenus stable et diversifier un portefeuille.