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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell et bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Des personnes commentent l'actualité des marchés et répondront à vos questions sur les placements. À venir dans l'émission d'aujourd'hui, ça a été une année en dents de scie pour les valeurs technologiques. Mais quelle est la part du sentiment général du marché par rapport aux données fondamentales des entreprises? Vitali Mossounov, analyste mondial des technologies et gestionnaire de portefeuille Gestion d'actifs TD, est ici pour en parler. Également dans le segment de formation des courtiers, Hiran Amin, instructeur principal chez Placements directs TD, montrera comment négocier en dehors de la séance de négociation habituelle. Pour communiquer avec nous, il suffit de nous envoyer un courriel à moneytalklive@td.com, ou encore saisir votre question dans l'encadré prévu à cet effet au bas de votre écran. Alors, pour la mise à jour sur les marchés, nous avons des journées successives d'incursions en territoire négatif. C'est le cas du S&P TSX composite. Nous perdons plus de 1,5 %, et les finances, l'énergie et les matières brutes sont sous pression. La dernière fois, nous avions quelques actions en territoire positif. Or, ça ne semble plus être le cas. Cenovus Energy, qui a beaucoup de difficultés. On constate un recul important du baril brut, donc nous perdons plus de 2 % du côté de Cenovus Energy. Mais il y a certains titres plus défensifs, entre autres Empire, qui est toujours en territoire positif. Augmentation de presque 1,8 %. S&P 500, donc le marché américain, qui perd un peu plus de 1 % pour le rendement. À 3912,26. Et NASDAQ à présent. Nous constatons une pression importante de part et d'autre de la frontière et du côté de la technologie. Le Nasdaq a perdu plus de 2 % à l'heure actuelle. Freeport McMoran, du nouveau du côté énergétique, une pression à la baisse, 27,78 l'action. Donc, une baisse de plus de 6 % aujourd'hui seulement. Voilà pour la mise à jour de notre marché. Alors, nous avons assisté à un repli du marché général après la reprise de l'été. Cela comprend le secteur technologique. Comment ces entreprises porte-t-elle en termes de données fondamentales? Qui pourraient mieux répondre à cette question que Vitali Mossounov, analyste globale chez Gestion d'actifs TD? Alors aux deux tiers du trimestre, comment envisagez-vous la santé du secteur technologique? - C'est mitigé. On a les résultats du deuxième trimestre qui était correct, mais pas formidable. Donc, les investisseurs se demandent ce qu'il faut penser du secteur technologique à l'avenir. Est-ce que ce sera toujours houleux ou est-ce que les choses pourraient s'améliorer? Est-ce qu'on sait où on en est aux deux tiers du trimestre actuel? Quelle est la santé fondamentale de ces entreprises? Est-ce qu'on a commencé à tirer des observations générales? - Je pense que ces entreprises ont des données fondamentales correctes, mais pas formidable. On constate des vents contraires importants, des difficultés à vendre leurs produits très souvent également. Des vents contraires, mais pas catastrophique. Le marché à l'heure actuelle amplifie les craintes déjà présentes chez les consommateurs. - Alors le débat qui règne depuis l'été, c'était la reprise dont ont profité les valeurs technologiques, à l'échelle du marché. Était-ce un début de marché haussier ou autre? Pour finir, ces derniers jours ont été très difficiles. Qu'est-ce que vous pensez de ce regain pendant l'été? - Oui, on a eu un regard important, et puis les choses ont commencé à reculer. On a perdu les gains qu'on avait acquis pendant l'été, malheureusement. Alors, nous avions des craintes à l'amorce du trimestre, les entreprises qui déclaraient de meilleurs résultats qu'escompté, mais malgré tout, entre les périodes de déclaration des résultats, les investisseurs s'interrogent. Ils ne savent plus quoi penser des informations qu'ils reçoivent tous les jours. Alors, sans avoir une tendance ferme vers le territoire positif, les investisseurs sont hésitants. Alors c'est difficile de déterminer ce qu'on peut penser du court terme, mais qu'en est-il du long terme? - À long terme, on se pose la question: Est-ce que le secteur technologique peut mener la charge de la reprise? Nous allons afficher un graphique de 2018–2019. Les actions technologiques étaient à la base de la reprise, mais vers 2020, on a constaté d'autres secteurs augmentés. Alors, vous voyez la technologie a connu une augmentation inférieure à ce qu'elle avait connu dans le passé. Parfois, vous avez des actions technologiques qui ont un excellent rendement un jour les mauvais le lendemain. Alors, est-ce que les choses vont revenir à la question positive? C'est la question qu'on se pose. Qu'en est-il des données fondamentales? J'y reviens. Les éléments vraiment fondamentaux. On investit dans les entreprises parce qu'on aime leur potentiel, on peut participer à leur réussite. Qu'est-ce qu'on peut dégager? Je pense que vous avez également graphique pour cela. - Est bien, on investit pour le long terme. Et oui, la courbe est positive, et cela est associé à des bénéfices supérieurs à ce qu'on attendait. C'est pourquoi ce deuxième graphique si important. Dans ce deuxième graphique, si vous regardez la croissance au cumul annuel pour les actions technologiques, c'est la ligne en orangé. C'est une croissance supérieure au reste du marché. Donc, ce n'est pas étonnant que les actions technologiques ont de meilleurs résultats que le reste du marché. Mais ce que vous voyez à l'écran, c'est qu'au sortir de la pandémie, c'est le reste du marché qui commence à connaître des gains supérieurs. Pourquoi? Par ce que ces sociétés autres que technologique avait de très mauvais résultats pendant la pandémie. Quoi qu'il en soit, les actions non technologiques sont actuellement récompensées. Cela dit, est-ce que la technologie peut de nouveau prouvait qu'elleà la bonne croissance culturelle? c'est la question de leur. Tous les investisseurs, lorsqu'ils ont constaté cette augmentation importante des actions technologiques au début de la pandémie, on a été un peu gâté par ces gains. Et vous avez donc des gains importants. Ensuite, le repli est encore plus douloureux. Les gens ont parlé de bulles, de krach boursier. À quoi ressemble l'avenir? Est-ce que ces termes sont trop alarmistes? - Eh bien, depuis quelques années, on parle de craintes, mais à l'heure actuelle, on constate que les gains sont inégaux. Et on a beaucoup parlé de cupidité. Vous avez les gens qui disent qu'on va avoir un rebond énorme, qu'on va atteindre des niveaux records. Il y a des gens dans chacun de ces camps. Quand j'examine les données fondamentales des entreprises, quand je pense à 2023–2024, je ne pense pas que ce scénario s'avère. Vous avez d'excellentes sociétés comme Apple, Microsoft, qui ont d'excellentes données fondamentales. Comme toute entreprise, ils font quand même face à des vents contraires. C'est un secteur qui est toujours rempli d'excellentes sociétés qui pourraient donner des bénéfices à l'avenir. - Un peu plus tard, nous allons approfondir certains de ces types, mais je pense secteur dans son ensemble. Des technologiques font parti de notre quotidien. Et même si on sait vraiment emballer au début de la pandémie, c'est difficile de s'imaginer que les gens se disent: Je n'ai plus besoin de ces technologies. Ça fait parti de notre quotidien. - Parfaitement. On sait qui sont les grands titres quels sont les produits qu'on utilise. Il nous entourait j'en ai un dans ma poche. Autour de nous, nous avons toutes sortes de produits technologiques, tu as parfaitement raison. Au final, parfois les investisseurs se disent qu'il y a quelque chose de singulier dans la technologie. Ça n'a rien à voir avec l'économie. on s'attend à ce que ces actions poursuivent leur croissance. Et cette année, lorsqu'on a cette ampleur, qu'on est ici présent dans la vie des investisseurs, avec le ralentissement de l'économie, ces sociétés ralentissent aussi. - Excellent départ pour notre conversation. Dans quelques instants, nous discuterons des technologies avec Vitali Mossounov. N'hésitez pas à nous écrire à moneytalklive@td.com, ou à nous envoyer une question d'encadrer au bas de votre écran. À présent, quelques mises à jour sur l'actualité financière. Les actions du géant de semi-conducteurs NVDIA sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. La société a déclaré que Washington lui a demandé de cesser l'exportation de son produit vers la Chine. Les responsables américains ont déclaré que les nouvelles règles visent les produits qui pourraient avoir un usage militaire. La société californienne explique que ces ventes représentaient 400 millions de dollars pour le trimestre en cours, une diminution de presque 12 % du cours de son action à l'heure actuelle. Demande d'allocation de chômage aux États-Unis qui sont à leur plus bas niveau depuis juin. Les estimations récentes sont de 232 000, cela malgré un marché du travail américain dont on craignait un ralentissement. Ce rapport arrive un jour avant le rapport sur l'emploi du mois d'août, que les investisseurs surveilleront de près pour voir la santé du marché du travail. La société allergique de Swiss Chalet est sur le point d'être privatisé. Fairfax Financial a signé un accord définitif avec Recipe Unlimited, rapport qui doit toujours être approuvé par les actionnaires le tribunal, valorisée à environ 1,2 milliards de dollars. Examinons Bay Street et Wall Street, commençons par chez nous. Comme je vous disais, nous sommes dans le rouge. C'est la première journée du mois de septembre, donc c'est la première journée où démarre le moi. C'est un mois difficile. TSX à 19 040, diminution de 1 %. CP cinq sens, une faiblesse généralisée, diminution de 33 points, un peu moins de 1 %. Nous sommes de retour avec Vitali Mossounov pour répondre à vos questions sur les technologies. Commençons par une société canadienne qui a fait l'objet de beaucoup de publicité récemment. On nous pose la question: Que pense notre invité de Shopify? Est-ce que ces actions vont renouer avec les niveaux du passé? - Oui, écoutez, l'action Shopify connaissait des résultats formidables, pendant la pandémie. À l'heure actuelle, les choses ont repris un coup plutôt normal, c'est-à-dire que les achats en ligne existent toujours, mais les gens peuvent maintenant se rendre au magasin physique. Donc, le monde a changé et Shopify a des difficultés. Par ailleurs, les investisseurs aujourd'hui s'intéressent beaucoup plus à la rentabilité que par le passé. Shopify a un peu de mal à faire la démonstration aux investisseurs de comment elle gagnera de l'argent. Elle fait de gros investissements dans sa logistique et l'entreposage, mais elle a toujours ce mantra de la croissance rapide, du rendement sur le capital investi, donc elle continue de dépenser. Et les investisseurs ont accepté pendant quelques années, mais là, il faudra nous prouver que vous pouvez un jour être rentable. Shopify n'est pas encore rentable. C'est le défi auquel Shopify doit se confrontait pendant la deuxième moitié de l'année. - Le PDG de Shopify récemment disait: On pensait que cette augmentation radicale de la demande nous permettait de répercuter ses activités sur l'avenir. Mais au final, il a dit qu'il avait peut-être fait de mauvais pari. Alors comme vous dîtes, à présent, on demande des comptes à Shopify, parce que le PDG a admis qu'il avait fait un mauvais pari avec la pandémie. - Précisément, Greg. Je ne veux pas être trop négatif par rapport à Shopify, car les chiffres du deuxième trimestre sont très bons. On parle quand même d'une croissance de 20 %. . 100 % après deux ans, mais 20 % dans un trimestre, c'est formidable. Mais c'est une décélération malgré tout et les investisseurs se posent des questions. Les investisseurs sont prêts avoir au-delà du ralentissement. Ils savent bien que les achats en ligne vont durer, mais ils veulent voir être l'objet d'une introspection de la part de Shopify. - Fascinant. Une autre question: Quels sont vos perspectives pour Microsoft et son activité infonuagique? - Alors, Microsoft a d'excellents résultats et ses activités infonuagique sont très bonnes. C'est le cas des trois grands. Il y a trois grands: Amazon, Microsoft, et Google. Alors, dans l'espace infonuagique, Microsoft a d'excellents résultats. Il n'y a pas de vent contraire, ils sont gérables. On parle d'échanges sur devises, difficultés en Europe, mais les choses s'améliorent. Mais une certaine faiblesse dans la consommation des clients, cependant. Les grandes entreprises qui ne se servent pas autant d'application. Mais si on pense à la force de la société, la demande pour les services infonuagique, ce sont des rencontres limitées. À mi-chemin de l'année civile, Microsoft a prouvé sa valeur. - Évidemment, Microsoft a aussi une console de jeu, toutes sortes de logiciels. Est-ce que c'est le genre de chose qui peut compenser une activité en difficulté comme l'infonuagique? Ou est-ce que cela dépend vraiment de l'économie en général? - Écoutait, c'est délicat. On ne peut pas dire qu'en cas de récession, Microsoft pourrait avoir une augmentation de ces gains. Il y a des gens qui vous diraient: Si on perd son emploi, on a plus de jeux. Mais il faut quand même se permettre ces jeux, alors je crois que ces présomptions sont un peu boiteuses. Au final, Microsoft a quand même beaucoup de gains d'activité. On sait que ses activités sont diversifiées, et la diversification, ça s'accompagne d'une plus faible volatilité. Mais au final, on parle d'une entreprise de 200 milliards de dollars. C'est une autre question qui nous parvient de notre public: Que pensez-vous d'Alphabet, après les résultats récents? - Eh bien, Alphabet est une société aussi importante que Microsoft, qui a toujours eu de bons rendements, enfin, depuis au moins 15 ans, comme société ouverte. Cependant, les difficultés sont plus importantes pour Alphabet, car la publicité numérique est cyclique. Il y a sept ou huit ans, on aurait peut-être dit: Il y aura une récession, mais la publicité numérique n'est qu'un tout petit morceau de la publicité en général. Évidemment, les choses ont changé. Maintenant, toute la publicité, quasi, se fait en ligne. Donc, Alphabet constate ralentissement de sa demande, surtout pour les publicités sur YouTube, mais ailleurs également. Il y a toujours une croissance sur une croissance de plus de 10 %, qui dépassé les attentes d'ailleurs, mais si on se tombe dans la deuxième moitié de l'année, on pense que les investisseurs auront des inquiétudes plus marquées. Car si les dépenses de consommation diminuent, comme on le voit à la lumière des données économiques, cela pourrait se produire, Alphabet serait plus exposé que Microsoft. - La publicité numérique est essentielle à Alphabet, mais je me pose la même question sur Microsoft. Alphabet n'a pas que de la publicité numérique. Ce qu'elle peut trouver des gains ailleurs? - Peut-être, mais Microsoft a beaucoup d'applications, des adhésion mensuelle, les consoles de jeux. Microsoft a beaucoup d'activité. Alphabet a une certaine diversification, mais surtout la recherche qui est à la base de ses revenus. La publicité associée aux recherches Google. Alors, si vous êtes en récession, Alphabet sera plus exposée que Microsoft. - Fascinant comme toujours. Comme toujours, faites vos recherches vous-même avant de prendre des décisions de placement. Nous reviendrons à vos questions sur le secteur technologique dans un moment. Un rappel, vous pouvez-vous nous envoyer vos questions en tout temps, vous n'avez qu'à nous écrire à moneytalklive@td.com. Passons maintenant aux segments éducatifs de la journée. Si vous suivez l'actualité des marchés, vous savez qu'il peut se produire des événements intéressants en dehors des séances de bourse. Pensez aux résultats qui surviennent après la cloche aux annonces avant l'ouverture des marchés. Hiran Amin, formateur principal chez gestion directe TD, est ici pour nous parler de ses activités en dehors des heures d'ouverture des marchés. Bonjour, Greg! Merci de m'avoir invité à nouveau. C'est une question qui arrive à point nommé. Nous sommes au beau milieu des annonces de résultats, et donc cela peut présenter des possibilités. Mais les nouvelles arrivent souvent en dehors des heures d'ouverture des marchés. Alors, comment réagir? C'est pourquoi on s'intéresse aux heures de négociation prolongée. Cela permet aux investisseurs de réagir dès la survenue des nouvelles. Cela permet aussi de prédire l'orientation à l'ouverture des marchés. Les sœurs de négociation prolongée avant et après les séances conventionnelles… donc, on sait qu'ici en Amérique du Nord, c'est entre neuf heures et 16 heures de l'Est. Quand les heures prolongées varient selon les marchés et la bourse, mais la majorité des heures prolongées ce produisent autour des heures conventionnelles, et c'est parce que la majorité des nouvelles qui touchent les titres sont produites un peu avant ou après les heures conventionnelles. Alors, on peut commencer à négocier chez nous dès huit heures, jusqu'à l'ouverture du marché à neuf heures 30. Et la majorité des négociations se fait pendant cette période. Similairement, après la fermeture de la séance à 16 heures, on peut négocier jusqu'à 19 heures. Et la majorité de ces transactions ont lieu, comme je le disais, tout près des heures conventionnelles. Il faut quand même se rappeler que cela est associé à des risques particuliers. D'abord, moins de liquidités. Pendant les heures prolongées, il y a un volume de négociation inférieure, ce qui peut rendre la transaction plus difficile. Cela signifie aussi qu'il y aura un plus grand écart entre l'offre et la demande, ce qui peut avoir un impact sur le prix d'exécution. Et également sur le court. Et ensuite, il faut se rappeler que la volatilité du prix peut être supérieure. La volatilité étant les variations dans le cours. Alors, la négociation en dehors des heures normales peut être assez erratique. Rappelez-vous aussi que parfois, certains titres ne seront que partiellement exécutés, car certaines actions ne permettent pas la négociation en dehors des heures conventionnelles. - Merci pour ces mises en garde. Si quelqu'un nous écoute à leur actuelle et qu'il veut savoir comment se servir des heures prolongées, comment peut-il le faire sur CourtierWeb? - Absolument. Alors, pour commencer, pour participer à la négociation en heures prolongées, vous devez ouvrir une séance à chaque vente. D'abord, rappelez-vous que ce n'est disponible que pour les titres inscrits aux grandes bourses américaines. Cela signifie que certaines actions canadiennes peuvent être admissibles, pourvu qu'elle soit inscrite aux États-Unis. La majorité des grands titres canadiens sont également inscrits aux États-Unis. Alors, je vais choisir un exemple: SPY, FNB qui suit le S&P 500. Et cela exclut toute action transigée sur le marché de petites valeurs. Ensuite, il faut se rappeler qu'il faut indiquer le nombre d'actions. Par exemple, on indique 10. Et aussi, le prix doit être limité. C'est le seul type de commande permis pendant les heures prolongées. Cela signifie que vous devez indiquer la limite du prix. Ici, on va choisir 385, d'après le prix actuel de SPY. Et ensuite, pour l'horizon temporel, vous devez aller tout en bas. Alors, cela signifie: Heures prolongées du marché. DAY + EXT. Alors en ce qui nous concerne ici, on est un peu après-midi, cela nous couvre entre 16 heures et 19 heures. Et une dernière chose que je dirais: Il n'y a pas de coûts supplémentaires associés à ces commandes en dehors des heures conventionnelles. Ce sera le même prix que pour la négociation pendant les heures d'ouverture des marchés. - Merci d'avoir été des nôtres, Hiran. Hiran Amin, instructeur principal chez TD. Alors, consultez toujours CourtierWeb pour avoir davantage d'informations et pour vous inscrire à des webinaire. Donc, cinq facteurs pour faire des recherches sur le pétrole et le gaz. Alors de retour à vos questions pour Vitali Mossounov. Avez-vous une question sujet déplacement ou ce qui est à l'origine des mouvements de marché? Nos invités veulent voir vos questions. Vous pouvez communiquer avec nous par deux moyens: Vous pouvez nous envoyer un courriel en tout temps à moneytalklive@td.com, ou alors vous pouvez vous servir de l'encadré de questions sur votre écran. Vous n'avez qu'à saisir votre question et appuyer sur: Envoyer. Nous verrons si un de nos invités pour répondre en direct à votre question. Nous sommes de retour. Vitali Mossounov est ici pour répondre à vos questions sur le secteur technologique. En voici une: Quels sont vos réflexions sur appel? Y a-t-il quelque chose d'intéressant dans leur pipeline de produits? - On sait qu'il y a un événement important, à moins d'une semaine d'ailleurs. Apple a toujours été une valeur sûre du point de vue des nouveaux produits, depuis le tout premier iPhone. Apple a d'ailleurs lancé beaucoup d'autres produits que ces iPhones. Dans une semaine, Apple lancera son nouveau téléphone, mais ce n'est pas aussi emballant que par le passé. Autrefois, il y avait de nouvelles fonctions. Maintenant, il y a des nouvelles fonctionnalités, mais elles sont peut-être un peu moins impressionnantes. Et aujourd'hui, il y a 1 milliard d'usagers deux iPhone. Changer de version est davantage une manière de monter en grade d'avoir de nouvelles fonctionnalités, jusqu'à ce qu'on ait quelque chose de vraiment neuf comme les écouteurs ou les casques virtuels, je crois que les nouvelles versions seront limitées. Mais c'est une bonne nouvelle si vous voulez une croissance stable, c'est-à-dire que tout le monde aura besoin d'un nouveau téléphone à un moment ou l'autre. Donc, il y a un marché constant. Apple connaît une croissance assez stable. On sait que les consommateurs, quant à eux, ont fait face à des difficultés financières. Malgré tout, Apple arrive à vendre des téléphones. Alors espérons que ce sera toujours le cas à l'avenir. - Vous savez que dans le passé, quand on critiquait, Apple disait: Quel sera le prochain grand produit? Je me rappelle Steve Jobs qui disait: Je vais vous offrir le produit que vous n'avez encore jamais imaginé. Maintenant, quand on les critique, on dit: Bon, ce téléphone est un peu meilleur que le précédent, mais ça ne change pas ma vie. Est-ce que on constate toujours ce genre deux critiques? Est-ce que la société est très mûre? Je oui, on parle d'une grande société. On parle de 250 millions de téléphones vendus tous les ans. Le consommateur moyen remplace son téléphone environ tous les quatre ans. Ce n'est pas très différent de fabricants automobiles. La majorité des gens qui ont besoin de véhicules ont un véhicule. Il s'agit de voir à quelle vitesse ils vont le remplacer. Mais appelle à un élément innovation. C'est ce qui démarque, ce qui permet à Apple de se démarquer par rapport aux autres sociétés. Apple, de temps à autre, vous donne ce produit que vous n'imaginez pas encore. Et Apple à un service de recherche et développement très protégé, qui n'ébruitait jamais ce sur quoi il travail, mais on sait que des choses intéressantes à l'horizon pour Apple. Nous le verrons au cours de la décennie à venir. - Une autre chose Apple. Ce sont des produits coûteux et dans des moments inflationnistes comme ceux d'aujourd'hui, on voit les détaillants hors technologie, je pense aux ventes de vêtements par exemple, ils souffrent. On dépense davantage pour s'alimenter et se loger, donc on dépense. Pour s'habiller. Ensuite, je pense aux produits de luxe. Qu'en est-il de téléphone coûteux? - C'est un produit un peu hybride, vous savez. Les gens sont fiers d'avoir à Apple. C'est presque un culte. Évidemment, il y a l'aspect luxe, mais il y a aussi l'aspect pratique. pour moi, le prix complet pour ce téléphone, il faut se dire: Oui, c'est 1000 $. Oui, c'est coûteux, mais comment est-ce que je paye? Évidemment, la majorité des acheteurs en Amérique du Nord paient une mensualité. 30 à 40 $ par mois, c'est bien différent de 1000 $ d'un coup. C'est la nature psychologique de la vente. Et dans un deuxième temps, combien de temps pensez-vous garder votre téléphone? En ce qui me concerne, beaucoup trop. Trop de temps. - Et ça me ramène au début de notre conversation. Il y a beaucoup de gens qui mettent de côté leurs téléphones pour profiter de la vie. Ça a un impact sur le secteur technologique. Mais bon, téléphone, vous vous en servez beaucoup. Alors si vous pensez à ce que vous payez pour vous en servir alors, ce n'est pas beaucoup. - Imaginez dire à votre patron: Je n'ai pas de téléphone, vous ne pouvez pas me contacter. Ce serait difficile. Alors passons à une autre question. Nous en avons un peu parlé intérieurement, mais avez-vous quelque chose à dire sur Amazon, dont le cours est en baisse depuis un moment? Est-ce que cela va changer? - C'est intéressant. Amazon était comme Shopify, c'est-à-dire qu'Amazon a beaucoup profité de la pandémie, puisqu'Amazon est le géant de la vente en ligne. Alors le taux de croissance pour une société qui brasse plus de 2000 billions par année. Mais si on remonte le cours de son action en 2021, ce n'était pas formidable. Amazon stagne depuis longtemps. Il y a beaucoup de théories à savoir pourquoi. Je pense qu'il y a deux débats. Le premier: Quel est le taux de croissance Amazon dans l'avenir? On sait que Shopify connaît une décélération. Amazon est incapable d'échapper à la réouverture des magasins de détail, l'impact que cela a sur les ventes en ligne. Et deuxièmement, la rentabilité. Pour une société d'une telle taille, avec autant d'entrée de fonds… bon, il faut verser cet argent en entrepôt, en salaire, mais très peu de cet argent est versé aux actionnaires. Alors, les investisseurs sont un peu chatouillés par rapport à cette question. Les actionnaires veulent voir une meilleure rentabilité. Alors voilà pour Amazon. - Vous savez, les achats en ligne, pour moi, c'est une tendance que je vais maintenir car je n'ai jamais aimé aller au centre commercial. - Est-ce que ces génies rationnels? Peut-être qu'on pourrait avoir un émoticone pour ça. Vous pouvez voir tous vos achats en ligne pour l'année. Maintenant, je suis curieux. Je vais voir combien de dépenses présents en ligne. Comment pensez-vous que la poussée de Facebook dans le Meta univers portera ses fruits? D'ailleurs, ça ne s'appelle plus Facebook. Ça s'appelle Meta. - Oui, je ne me rappelle plus exactement quand le nom a changé, mais je pense que ça a coïncidé avec les meilleurs résultats pour l'action. Alors, Meta doit se réinventait. Meta et les dirigeants de Meta regardent autour d'eux et se disent: Apple possède les appareils. Pareil pour Android, qui possède le Samsung. Mais Meta possède le client. Ils ont beaucoup de clients. Ou Amazon, plutôt, possède le client, car le client est fort attaché à la livraison le lendemain. Qu'en est-il de Meta? Qu'en est-il de Facebook? Est-ce que le public voit Facebook comme quelque chose de neuf? Non. Alors, Meta investit pour trouver autre chose, mettre quelque chose. Sans doute un appareil. Ils ont beaucoup de vents contraires devant eux. Oui, ils ont des milliards d'usagers, mais je pense que les dirigeants comprennent qu'ils doivent se réinventer. Et les investisseurs devraient comprendre qu'il s'agit d'un parcours pluriannuel. - Je n'y avais jamais pensé. Facebook doit essayer de déterminer quelle est sa valeur pour le grand public en dehors des images qu'on partage avec sa famille. Facebook aussi, de plus en plus, est une société qui intéresse les personnes plus âgées. Les jeunes s'y intéressent très peu. Alors disons que c'est Facebook plutôt que Meta, puisqu'on a l'habitude de ce nom. D'un côté, vous avez des gens qui disent: Oui, on veut une démographie plus jeune parce que c'est ainsi qu'on garantit son avenir. Très bien, mais plus vos clients sont jeunes, plus ils sont susceptibles de passer à la prochaine plate-forme. Alors, Facebook est dans cette situation. Oui, on peut aller chercher des usagers, mais des que TikTok survient, ou Snapchat, ces jeunes passent à autre chose. Alors ils doivent trouver quelque chose de plus permanent. Je spécule, mais je pense que Facebook comprend que l'appareil est la seule constante. Vous savez, si vous avez l'habitude d'un téléphone Apple, vous n'allez pas changer. - Merci. Alors, de retour aux questions du public. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous envoyer vos questions. Rappelez-vous de toujours faire vos recherches avant de prendre une décision de placement. Avez-vous une question par rapport au marché? Envoyait votre question. Vous avez deux moyens de communiquer avec nous. Vous pouvez envoyer un courrier en tout temps à moneytalklive@td.com. Ou servez-vous de l'encadré de questions au bas de votre écran. Vous n'avez qu'à saisir votre question et appuyer sur envoyer. Nous verrons si nous pouvons répondre à votre question en direct. Alors, regardons présent ce qui se passe sur Bay Street et Wall Street. Nous sommes une journée dans le rouge. Première journée du mois de septembre. Alors, ce regain estival semble être derrière nous. Cela a commencé vendredi dernier, avec l'annonce de Jérôme Powell. Alors, baisse du TSX de 1,5 %. Les secteurs qui ont des difficultés sont nombreux. Technologies, matières premières, secteur financier, dépenses de consommation… à Toronto, il n'y a qu'un secteur qui ne soit pas dans le rouge: Ce sont les produits de base de consommation. Et même là, le gain est minime. Du côté de l'énergie, nous avons connu quelques journées difficiles. Pensez au prix du West Texas. Diminution de 3 % seulement pour cette séance. Crescent Point énergie, baisse de 3 %. Difficile du côté minier également. Kinross Gold, à 4,11 $, diminution de plus de 4,5 %. Au sud de la province, S&P 500, baisse de 35 points, presque 1 % complet. Encore plus difficile du côté de l'indice technologique NASDAQ. Diminution de presque 2 %. Devon Energy, pas à l'abri des difficultés constatées ailleurs, baisse d'un peu plus de 3 %. Nous sommes de retour avec Vitali Mossounov, de Gestion de Placements TD. Quels sont les entreprises de cybersécurité à surveiller? Alors, pour la cybersécurité, on a parlé un peu plutôt des difficultés des sociétés technologiques. Les sociétés de cybersécurité sont moins touchées par les perturbations du marché. On a toujours besoin de sécurité. Donc, de bons résultats du côté des sociétés de cybersécurité, comme Palo Alto Networks. Donc, même message, c'est-à-dire que la demande est forte, et que l'on vend beaucoup. Alors, ce genre de cybersécurité de la dernière génération est bien positionné pour la deuxième partie de l'année. Malgré les données macros en baisse. Évidemment, les investisseurs s'intéressent à la valorisation. - Nous avons beaucoup de questions pour vous, Vitali. Malheureusement, nous avons des difficultés techniques, donc nous allons devoir nous laisser pour aujourd'hui. Alors, merci beaucoup, Vitali Mossounov. Soyez des nôtres la semaines prochaines. Daniel Ghali, stratège principales matières premières, répondre à vos questions sur les matières premières. Un rappel: Vous pouvait nous envoyer vos questions à l'avance à moneytalklive@td.com. C'était tout pour aujourd'hui et à demain.